Joseph Kabila, the shadowy ex-president back in the DR CongoThu, 29 May 2025 16:10:20 GMT

Since stepping aside for current President Felix Tshisekedi in 2019, Joseph Kabila has had the Democratic Republic of Congo’s government chasing his shadow despite years in self-imposed exile.Now back in the vast central African country after his departure in 2023, the return of the leader of 18 years has caused an unwanted headache for those …

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A Damas, ananas, kiwi et mangue sortent de la clandestinité après Assad

Mangues, kiwis, ananas : les étals des souks de Damas regorgent désormais de fruits exotiques, autrefois interdits sous le pouvoir d’Assad, qui les considérait comme des produits de luxe et sanctionnait sévèrement ceux qui les vendaient.”Nous ne cachons plus les ananas, aujourd’hui nous les exposons en pleine vitrine (..) le temps de la peur de l’ananas est terminé”, déclare Marwan Abou Hayla, un vendeur de fruits et légumes de 46 ans.”L’ananas, le kiwi et la mangue étaient tous des fruits introuvables, vendus à des prix exorbitants”, raconte en souriant ce commerçant du souk animé d’Al-Chaalan dans le centre de la capitale syrienne.Pendant des décennies, les fruits tropicaux étaient considérés comme des produits de luxe réservés à une élite. Pour économiser les devises étrangères et soutenir la production locale, leur importation était entravée par les autorités, et leur vente était passible d’amendes, voire de prison. Les services de sécurité perquisitionnaient les magasins à la recherche des contrevenants.Face aux restrictions, les commerçants avaient pris l’habitude de recourir à des circuits parallèles.”On les acheminait en contrebande, notamment par le biais des chauffeurs de taxi, tout comme l’essence et le diesel”, raconte Marwan Abou Hayla, en allusion à la contrebande de ces produits depuis le Liban voisin. “Parfois, ils les cachaient dans le compartiment moteur du véhicule, en petites quantités.”Alors que le kilo d’ananas avoisinait les 300.000 livres syriennes (environ 23 dollars) l’an dernier, il est aujourd’hui vendu autour de 40.000 livres, soit 4 dollars.”L’ananas est devenu comme la pomme de terre ou l’oignon”, affirme-t-il.- “A la télévision” -Depuis l’arrivée au pouvoir des islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad en décembre, l’économie s’est libéralisée et de nombreux produits jadis interdits ou introuvables ont fait leur apparition sur le marché syrien.Le dollar, dont l’usage – et même sa simple mention – était auparavant passible de sanctions, circule désormais librement. Des véhicules récents roulent dans les rues, et le carburant est de nouveau accessible.Ahmed al-Harith, un commerçant de 45 ans, explique que les avocats, les ananas, les kiwis ou les bananes de Somalie sont aujourd’hui largement accessibles, alors que “le prix d’un seul fruit équivalait autrefois au salaire d’un fonctionnaire”.”Je voyais les fruits exotiques plus souvent à la télévision que sur les marchés”, raconte Nour Abed al-Jabbar, une étudiante en médecine de 24 ans, selon laquelle certains “ne savent pas comment éplucher” l’ananas.Mais dans un pays ravagé par quatorze années de guerre, qui ont détruit l’économie et plongé plus de 90 % de la population sous le seuil de pauvreté, les fruits exotiques restent pour certains un luxe inabordable.Elham Amin, une femme au foyer de 50 ans, a bien noté que “les devantures des épiceries sont devenues plus colorées”. Mais elle n’emmène pas ses enfants lorsqu’elle fait les courses, de peur qu’ils réclament ces nouveautés qui ne sont pas à sa portée.”Les conditions de vie sont difficiles, et l’ananas reste un luxe pour une famille comme la nôtre”, confie-t-elle.

A Damas, ananas, kiwi et mangue sortent de la clandestinité après Assad

Mangues, kiwis, ananas : les étals des souks de Damas regorgent désormais de fruits exotiques, autrefois interdits sous le pouvoir d’Assad, qui les considérait comme des produits de luxe et sanctionnait sévèrement ceux qui les vendaient.”Nous ne cachons plus les ananas, aujourd’hui nous les exposons en pleine vitrine (..) le temps de la peur de l’ananas est terminé”, déclare Marwan Abou Hayla, un vendeur de fruits et légumes de 46 ans.”L’ananas, le kiwi et la mangue étaient tous des fruits introuvables, vendus à des prix exorbitants”, raconte en souriant ce commerçant du souk animé d’Al-Chaalan dans le centre de la capitale syrienne.Pendant des décennies, les fruits tropicaux étaient considérés comme des produits de luxe réservés à une élite. Pour économiser les devises étrangères et soutenir la production locale, leur importation était entravée par les autorités, et leur vente était passible d’amendes, voire de prison. Les services de sécurité perquisitionnaient les magasins à la recherche des contrevenants.Face aux restrictions, les commerçants avaient pris l’habitude de recourir à des circuits parallèles.”On les acheminait en contrebande, notamment par le biais des chauffeurs de taxi, tout comme l’essence et le diesel”, raconte Marwan Abou Hayla, en allusion à la contrebande de ces produits depuis le Liban voisin. “Parfois, ils les cachaient dans le compartiment moteur du véhicule, en petites quantités.”Alors que le kilo d’ananas avoisinait les 300.000 livres syriennes (environ 23 dollars) l’an dernier, il est aujourd’hui vendu autour de 40.000 livres, soit 4 dollars.”L’ananas est devenu comme la pomme de terre ou l’oignon”, affirme-t-il.- “A la télévision” -Depuis l’arrivée au pouvoir des islamistes qui ont renversé Bachar al-Assad en décembre, l’économie s’est libéralisée et de nombreux produits jadis interdits ou introuvables ont fait leur apparition sur le marché syrien.Le dollar, dont l’usage – et même sa simple mention – était auparavant passible de sanctions, circule désormais librement. Des véhicules récents roulent dans les rues, et le carburant est de nouveau accessible.Ahmed al-Harith, un commerçant de 45 ans, explique que les avocats, les ananas, les kiwis ou les bananes de Somalie sont aujourd’hui largement accessibles, alors que “le prix d’un seul fruit équivalait autrefois au salaire d’un fonctionnaire”.”Je voyais les fruits exotiques plus souvent à la télévision que sur les marchés”, raconte Nour Abed al-Jabbar, une étudiante en médecine de 24 ans, selon laquelle certains “ne savent pas comment éplucher” l’ananas.Mais dans un pays ravagé par quatorze années de guerre, qui ont détruit l’économie et plongé plus de 90 % de la population sous le seuil de pauvreté, les fruits exotiques restent pour certains un luxe inabordable.Elham Amin, une femme au foyer de 50 ans, a bien noté que “les devantures des épiceries sont devenues plus colorées”. Mais elle n’emmène pas ses enfants lorsqu’elle fait les courses, de peur qu’ils réclament ces nouveautés qui ne sont pas à sa portée.”Les conditions de vie sont difficiles, et l’ananas reste un luxe pour une famille comme la nôtre”, confie-t-elle.

Ex-leader Kabila back in DR Congo via M23-held cityThu, 29 May 2025 16:01:58 GMT

Ex-president Joseph Kabila was back in the Democratic Republic of Congo on Thursday via Goma, an eastern city seized by the Rwanda-backed M23 militia whose lightning offensive the government accuses him of orchestrating.Putting an end to days of speculation over his return to the country, Kabila’s appearance comes despite the former president facing the possibility …

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Après le recul du ZAN, l’Assemblée approuve la suppression des “zones à faibles émissions”

Saisie du projet de loi de “simplification”,l’Assemblée nationale a approuvé mercredi coup sur coup un recul du principe de “zéro artificialisation nette”, et surtout la suppression des zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants.Introduite en commission à l’initiative de LR et du RN, la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été adoptée par 98 voix contre 51, avec celles de l’alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et quelques macronistes.Écologistes et socialistes ont largement voté contre, comme certains députés MoDem et Horizons. Le gouvernement était opposé à la suppression, proposant sans succès, un compromis.Initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, les ZFE sont une mesure emblématique de la loi Climat et résilience du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit’Air 3 ou plus selon les villes.”La pollution de l’air cause plus de 8.000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France”, les ZFE sont “un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l’urgence climatique”, a souligné la ville de Paris dans un communiqué, appelant “à rétablir cette mesure essentielle”.Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a dénoncé “un vote contre la santé des Français” et celui de Montpellier Michaël Delafosse (PS) “une erreur funeste pour les générations à venir”.Mais les ZFE sont critiquées, jusque dans les rangs du gouvernement, par de nombreux responsables politiques, notamment à droite, qui considèrent qu’elles excluent des catégories de la population ne pouvant acheter des véhicules moins polluants.”Je ne vais pas vous dire que je pleure”, a réagi sur CNews et Europe 1 le ministre (LR) des Transports, Philippe Tabarot.”Le texte tel qu’il a été défini aujourd’hui est dépassé”, a-t-il ajouté, appelant à améliorer le dispositif par “des mesures de bon sens”, mais “certainement pas en montant les Français contre les Français”.Leur suppression “n’est pas une défaite pour l’écologie” mais “pour l’écologie punitive et pour tous ceux qui veulent systématiquement taper sur les Français”, a abondé sur X la patronne des députés RN Marine Le Pen.Le groupe LFI a également salué une “victoire” contre “un dispositif injuste”. Les Insoumis ont proposé “dès 2022 un moratoire sur les ZFE (…) Il est urgent de planifier nos mobilités en mettant de réels moyens dans des alternatives en transports en commun”, ont-ils commenté dans un communiqué.- “Démagogie” -La ministre macroniste de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a tenté, en vain, de faire adopter un compromis, pour sanctuariser le fait que les ZFE ne seraient obligatoires qu’autour de Paris et Lyon, et instaurer toute une batterie d’exceptions à la main des collectivités qui veulent les mettre en place.”Ce ne sera pas possible de le faire même pour ceux qui le souhaitent”, a déploré le ministère dans un communiqué, après le vote de l’Assemblée.L’ancien ministre macroniste des Transports Clément Beaune, désormais Haut-commissaire au Plan, a déploré sur X une “triste semaine de démagogie anti-écolo”, citant également une loi agricole visant entre autres à réintroduire certains néonicotinoïdes, et qui poursuit sa route au Parlement grâce à un coup tactique du bloc central.Concernant la loi simplification, les députés ont aussi adopté mercredi un article pour faciliter l’implantation de vastes centres de données numériques. Mais après son passage en commission, il comporte surtout une révision significative du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre la bétonisation d’espaces naturels et agricoles.L’article permet de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces naturelles aménageables, “sans justification”, et prévoit d’exclure du décompte du ZAN les constructions reconnues par décret comme “projet d’intérêt national majeur”.L’Assemblée a aussi adopté un amendement visant à sécuriser la conformité de projets comme celui de l’autoroute A69 – une limitation du “droit aux recours” selon la gauche -, ou un article ambitionnant de simplifier l’implantation d’antenne-relais.Des députés estiment toutefois que certaines dispositions, comme l’abrogation des ZFE, encourent un risque de censure au Conseil constitutionnel, comme cavaliers législatifs (trop éloignés du texte initial).Les votes sur les articles devront être confirmés par celui sur le projet de loi, alors que les débats sur ce texte, morcelés depuis début avril, doivent reprendre mi-juin, avec 623 amendements à étudier.sac-gbh-bl-juc-sde/vk

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Après le recul du ZAN, l’Assemblée approuve la suppression des “zones à faibles émissions”

Saisie du projet de loi de “simplification”,l’Assemblée nationale a approuvé mercredi coup sur coup un recul du principe de “zéro artificialisation nette”, et surtout la suppression des zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants.Introduite en commission à l’initiative de LR et du RN, la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été adoptée par 98 voix contre 51, avec celles de l’alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et quelques macronistes.Écologistes et socialistes ont largement voté contre, comme certains députés MoDem et Horizons. Le gouvernement était opposé à la suppression, proposant sans succès, un compromis.Initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, les ZFE sont une mesure emblématique de la loi Climat et résilience du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit’Air 3 ou plus selon les villes.”La pollution de l’air cause plus de 8.000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France”, les ZFE sont “un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l’urgence climatique”, a souligné la ville de Paris dans un communiqué, appelant “à rétablir cette mesure essentielle”.Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a dénoncé “un vote contre la santé des Français” et celui de Montpellier Michaël Delafosse (PS) “une erreur funeste pour les générations à venir”.Mais les ZFE sont critiquées, jusque dans les rangs du gouvernement, par de nombreux responsables politiques, notamment à droite, qui considèrent qu’elles excluent des catégories de la population ne pouvant acheter des véhicules moins polluants.”Je ne vais pas vous dire que je pleure”, a réagi sur CNews et Europe 1 le ministre (LR) des Transports, Philippe Tabarot.”Le texte tel qu’il a été défini aujourd’hui est dépassé”, a-t-il ajouté, appelant à améliorer le dispositif par “des mesures de bon sens”, mais “certainement pas en montant les Français contre les Français”.Leur suppression “n’est pas une défaite pour l’écologie” mais “pour l’écologie punitive et pour tous ceux qui veulent systématiquement taper sur les Français”, a abondé sur X la patronne des députés RN Marine Le Pen.Le groupe LFI a également salué une “victoire” contre “un dispositif injuste”. Les Insoumis ont proposé “dès 2022 un moratoire sur les ZFE (…) Il est urgent de planifier nos mobilités en mettant de réels moyens dans des alternatives en transports en commun”, ont-ils commenté dans un communiqué.- “Démagogie” -La ministre macroniste de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a tenté, en vain, de faire adopter un compromis, pour sanctuariser le fait que les ZFE ne seraient obligatoires qu’autour de Paris et Lyon, et instaurer toute une batterie d’exceptions à la main des collectivités qui veulent les mettre en place.”Ce ne sera pas possible de le faire même pour ceux qui le souhaitent”, a déploré le ministère dans un communiqué, après le vote de l’Assemblée.L’ancien ministre macroniste des Transports Clément Beaune, désormais Haut-commissaire au Plan, a déploré sur X une “triste semaine de démagogie anti-écolo”, citant également une loi agricole visant entre autres à réintroduire certains néonicotinoïdes, et qui poursuit sa route au Parlement grâce à un coup tactique du bloc central.Concernant la loi simplification, les députés ont aussi adopté mercredi un article pour faciliter l’implantation de vastes centres de données numériques. Mais après son passage en commission, il comporte surtout une révision significative du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre la bétonisation d’espaces naturels et agricoles.L’article permet de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces naturelles aménageables, “sans justification”, et prévoit d’exclure du décompte du ZAN les constructions reconnues par décret comme “projet d’intérêt national majeur”.L’Assemblée a aussi adopté un amendement visant à sécuriser la conformité de projets comme celui de l’autoroute A69 – une limitation du “droit aux recours” selon la gauche -, ou un article ambitionnant de simplifier l’implantation d’antenne-relais.Des députés estiment toutefois que certaines dispositions, comme l’abrogation des ZFE, encourent un risque de censure au Conseil constitutionnel, comme cavaliers législatifs (trop éloignés du texte initial).Les votes sur les articles devront être confirmés par celui sur le projet de loi, alors que les débats sur ce texte, morcelés depuis début avril, doivent reprendre mi-juin, avec 623 amendements à étudier.sac-gbh-bl-juc-sde/vk

Après le recul du ZAN, l’Assemblée approuve la suppression des “zones à faibles émissions”

Saisie du projet de loi de “simplification”,l’Assemblée nationale a approuvé mercredi coup sur coup un recul du principe de “zéro artificialisation nette”, et surtout la suppression des zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants.Introduite en commission à l’initiative de LR et du RN, la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été adoptée par 98 voix contre 51, avec celles de l’alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et quelques macronistes.Écologistes et socialistes ont largement voté contre, comme certains députés MoDem et Horizons. Le gouvernement était opposé à la suppression, proposant sans succès, un compromis.Initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, les ZFE sont une mesure emblématique de la loi Climat et résilience du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit’Air 3 ou plus selon les villes.”La pollution de l’air cause plus de 8.000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France”, les ZFE sont “un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l’urgence climatique”, a souligné la ville de Paris dans un communiqué, appelant “à rétablir cette mesure essentielle”.Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a dénoncé “un vote contre la santé des Français” et celui de Montpellier Michaël Delafosse (PS) “une erreur funeste pour les générations à venir”.Mais les ZFE sont critiquées, jusque dans les rangs du gouvernement, par de nombreux responsables politiques, notamment à droite, qui considèrent qu’elles excluent des catégories de la population ne pouvant acheter des véhicules moins polluants.”Je ne vais pas vous dire que je pleure”, a réagi sur CNews et Europe 1 le ministre (LR) des Transports, Philippe Tabarot.”Le texte tel qu’il a été défini aujourd’hui est dépassé”, a-t-il ajouté, appelant à améliorer le dispositif par “des mesures de bon sens”, mais “certainement pas en montant les Français contre les Français”.Leur suppression “n’est pas une défaite pour l’écologie” mais “pour l’écologie punitive et pour tous ceux qui veulent systématiquement taper sur les Français”, a abondé sur X la patronne des députés RN Marine Le Pen.Le groupe LFI a également salué une “victoire” contre “un dispositif injuste”. Les Insoumis ont proposé “dès 2022 un moratoire sur les ZFE (…) Il est urgent de planifier nos mobilités en mettant de réels moyens dans des alternatives en transports en commun”, ont-ils commenté dans un communiqué.- “Démagogie” -La ministre macroniste de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a tenté, en vain, de faire adopter un compromis, pour sanctuariser le fait que les ZFE ne seraient obligatoires qu’autour de Paris et Lyon, et instaurer toute une batterie d’exceptions à la main des collectivités qui veulent les mettre en place.”Ce ne sera pas possible de le faire même pour ceux qui le souhaitent”, a déploré le ministère dans un communiqué, après le vote de l’Assemblée.L’ancien ministre macroniste des Transports Clément Beaune, désormais Haut-commissaire au Plan, a déploré sur X une “triste semaine de démagogie anti-écolo”, citant également une loi agricole visant entre autres à réintroduire certains néonicotinoïdes, et qui poursuit sa route au Parlement grâce à un coup tactique du bloc central.Concernant la loi simplification, les députés ont aussi adopté mercredi un article pour faciliter l’implantation de vastes centres de données numériques. Mais après son passage en commission, il comporte surtout une révision significative du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre la bétonisation d’espaces naturels et agricoles.L’article permet de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces naturelles aménageables, “sans justification”, et prévoit d’exclure du décompte du ZAN les constructions reconnues par décret comme “projet d’intérêt national majeur”.L’Assemblée a aussi adopté un amendement visant à sécuriser la conformité de projets comme celui de l’autoroute A69 – une limitation du “droit aux recours” selon la gauche -, ou un article ambitionnant de simplifier l’implantation d’antenne-relais.Des députés estiment toutefois que certaines dispositions, comme l’abrogation des ZFE, encourent un risque de censure au Conseil constitutionnel, comme cavaliers législatifs (trop éloignés du texte initial).Les votes sur les articles devront être confirmés par celui sur le projet de loi, alors que les débats sur ce texte, morcelés depuis début avril, doivent reprendre mi-juin, avec 623 amendements à étudier.sac-gbh-bl-juc-sde/vk

Après le recul du ZAN, l’Assemblée approuve la suppression des “zones à faibles émissions”

Saisie du projet de loi de “simplification”,l’Assemblée nationale a approuvé mercredi coup sur coup un recul du principe de “zéro artificialisation nette”, et surtout la suppression des zones à faibles émissions, qui restreignent la circulation des véhicules les plus polluants.Introduite en commission à l’initiative de LR et du RN, la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) a été adoptée par 98 voix contre 51, avec celles de l’alliance RN-UDR, de la droite, de LFI et quelques macronistes.Écologistes et socialistes ont largement voté contre, comme certains députés MoDem et Horizons. Le gouvernement était opposé à la suppression, proposant sans succès, un compromis.Initiées en 2019 pour limiter les émissions de particules fines, les ZFE sont une mesure emblématique de la loi Climat et résilience du premier quinquennat d’Emmanuel Macron, excluant de leur périmètre certains véhicules très anciens et polluants, identifiés par les vignettes Crit’Air 3 ou plus selon les villes.”La pollution de l’air cause plus de 8.000 décès prématurés chaque année en Ile-de-France”, les ZFE sont “un outil indispensable pour protéger la santé publique et répondre à l’urgence climatique”, a souligné la ville de Paris dans un communiqué, appelant “à rétablir cette mesure essentielle”.Le maire écologiste de Lyon Grégory Doucet a dénoncé “un vote contre la santé des Français” et celui de Montpellier Michaël Delafosse (PS) “une erreur funeste pour les générations à venir”.Mais les ZFE sont critiquées, jusque dans les rangs du gouvernement, par de nombreux responsables politiques, notamment à droite, qui considèrent qu’elles excluent des catégories de la population ne pouvant acheter des véhicules moins polluants.”Je ne vais pas vous dire que je pleure”, a réagi sur CNews et Europe 1 le ministre (LR) des Transports, Philippe Tabarot.”Le texte tel qu’il a été défini aujourd’hui est dépassé”, a-t-il ajouté, appelant à améliorer le dispositif par “des mesures de bon sens”, mais “certainement pas en montant les Français contre les Français”.Leur suppression “n’est pas une défaite pour l’écologie” mais “pour l’écologie punitive et pour tous ceux qui veulent systématiquement taper sur les Français”, a abondé sur X la patronne des députés RN Marine Le Pen.Le groupe LFI a également salué une “victoire” contre “un dispositif injuste”. Les Insoumis ont proposé “dès 2022 un moratoire sur les ZFE (…) Il est urgent de planifier nos mobilités en mettant de réels moyens dans des alternatives en transports en commun”, ont-ils commenté dans un communiqué.- “Démagogie” -La ministre macroniste de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher a tenté, en vain, de faire adopter un compromis, pour sanctuariser le fait que les ZFE ne seraient obligatoires qu’autour de Paris et Lyon, et instaurer toute une batterie d’exceptions à la main des collectivités qui veulent les mettre en place.”Ce ne sera pas possible de le faire même pour ceux qui le souhaitent”, a déploré le ministère dans un communiqué, après le vote de l’Assemblée.L’ancien ministre macroniste des Transports Clément Beaune, désormais Haut-commissaire au Plan, a déploré sur X une “triste semaine de démagogie anti-écolo”, citant également une loi agricole visant entre autres à réintroduire certains néonicotinoïdes, et qui poursuit sa route au Parlement grâce à un coup tactique du bloc central.Concernant la loi simplification, les députés ont aussi adopté mercredi un article pour faciliter l’implantation de vastes centres de données numériques. Mais après son passage en commission, il comporte surtout une révision significative du “zéro artificialisation nette” (ZAN), dispositif de lutte contre la bétonisation d’espaces naturels et agricoles.L’article permet de “dépasser jusqu’à 30%” la limite de surfaces naturelles aménageables, “sans justification”, et prévoit d’exclure du décompte du ZAN les constructions reconnues par décret comme “projet d’intérêt national majeur”.L’Assemblée a aussi adopté un amendement visant à sécuriser la conformité de projets comme celui de l’autoroute A69 – une limitation du “droit aux recours” selon la gauche -, ou un article ambitionnant de simplifier l’implantation d’antenne-relais.Des députés estiment toutefois que certaines dispositions, comme l’abrogation des ZFE, encourent un risque de censure au Conseil constitutionnel, comme cavaliers législatifs (trop éloignés du texte initial).Les votes sur les articles devront être confirmés par celui sur le projet de loi, alors que les débats sur ce texte, morcelés depuis début avril, doivent reprendre mi-juin, avec 623 amendements à étudier.sac-gbh-bl-juc-sde/vk

Mort d’un soldat cambodgien à la frontière : Bangkok et Phnom Penh conviennent d’apaiser les tensions

La Thaïlande et le Cambodge ont fait état jeudi de discussions bilatérales afin d’apaiser les tensions, au lendemain d’échanges de coups de feu qui ont tué un soldat khmer à la frontière entre les deux voisins.Le chef de l’armée thaïlandaise, Pana Klaewplodthuk, a rencontré son homologue cambodgien, et les deux responsables ont convenu qu’un “comité conjoint des frontières” se réunirait dans deux semaines pour résoudre ce différend frontalier, a précisé dans un communiqué le porte-parole de l’armée à Bangkok, Winthai Suvaree.Côté cambodgien, l’armée a indiqué que les deux responsables s’étaient mis d’accord pour utiliser les “mécanismes existants” afin de “résoudre les différends”.Selon l’armée thaïlandaise, les deux pays se sont par ailleurs entendus pour retirer leurs soldats de la frontière. Une version toutefois contredite côté cambodgien, où l’armée a affirmé qu’elle ne comptait pas “se retirer” du lieu de l’affrontement, ni y “stationner sans armes”. Avant cette rencontre entre responsables militaires, les dirigeants politiques des deux pays avaient publiquement fait part de leur volonté d’apaisement.Le chef du gouvernement cambodgien Hun Manet avait dit sur Facebook qu’il souhaitait “maintenir la situation calme, et une bonne communication entre les deux pays”.”Les deux camps veulent la paix”, avait également affirmé son homologue thaïlandaise Paetongtarn Shinawatra, qui avait minimisé la portée de l’incident de mercredi.Celui-ci, survenu quelques heures après une rencontre des deux dirigeants mardi en Malaisie – à l’occasion d’un sommet consacré à la coopération régionale – avait rallumé les tensions. Mercredi vers 05h30 du matin (22h30 GMT mardi), à l’endroit que les Thaïlandais appellent Chong Bok (nord-est) ou “Triangle d’émeraude” du fait de la proximité du Laos, des soldats des deux camps avaient échangé des coups de feu durant une dizaine de minutes, chaque pays accusant l’autre d’avoir tiré en premier.Un soldat cambodgien est mort. La Thaïlande n’a déploré aucun blessé de son côté.Le Cambodge et la Thaïlande s’opposent de longue date sur le tracé de leur frontière de plus de 800 kilomètres, défini en grande partie par des accords conclus durant l’occupation française de l’Indochine.- “Malentendu” -Les militaires quadrillent les sites disputés, généralement dans des régions forestières peu peuplées, et des polémiques éclatent de temps en temps, alimentées par le sentiment patriotique. “Cette fois, je ne pense pas que l’affrontement à la frontière résulte d’un ordre du gouvernement thaïlandais ou de la Première ministre Paetongtarn Shinawatra”, a déclaré jeudi Hun Sen, le président du Sénat cambodgien, qui a dirigé le pays pendant une quarantaine d’années.”Je veux que la situation revienne à la normale”, a-t-il insisté.”Il y a eu un malentendu”, a renchéri le ministre thaïlandais de la Défense, Phumtham Wechayachai.En 2011, des affrontements autour du temple Preah Vihear, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco et revendiqué par les deux pays, avaient fait au moins 28 morts et des dizaines de milliers de déplacés.Si la Cour internationale de justice (CIJ) a adjugé au Cambodge la zone contestée en contrebas du temple, en 2013, le tracé d’autres parties continuent d’opposer Bangkok et Phnom Penh.En février, la Thaïlande a protesté après la publication sur les réseaux sociaux d’une vidéo de femmes entonnant une chanson patriotique khmère devant un autre temple contesté, Prasat Ta Muen Thom.En 2003, de violentes émeutes, marquées par des pillages contre l’ambassade de Thaïlande et des dizaines d’entreprises thaïlandaises à Phnom Penh, avaient éclaté à la suite de rumeurs attribuant à une jeune actrice thaïe des propos selon lesquels les temples d’Angkor Wat appartenaient en fait à la Thaïlande.

Sidi Ould Tah: Africa’s new ‘super banker’Thu, 29 May 2025 15:45:44 GMT

Sidi Ould Tah is the first Mauritanian to become president of the African Development Bank (AfDB) and will need all his international experience to tackle the challenges facing the institution.The 60-year-old economist was the last to declare his candidacy for the post and ran a whirlwind campaign during which he highlighted his 10 years as …

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