Nouvelle-Calédonie: Valls écarte les risques d'”explosion” du gouvernement

Le ministre des Outre-mer Manuel Valls a écarté jeudi les risques d'”explosion” du gouvernement sur le dossier calédonien, assurant que “le risque, c’est l’explosion sociale, économique et de violences” sur le territoire français du Pacifique si aucun accord n’est trouvé.”Le risque, ce n’est pas l’explosion du gouvernement. Le risque, c’est l’explosion sociale, économique et de violences en Nouvelle-Calédonie s’il n’y a pas un accord”, a-t-il affirmé sur BFM TV, en réponse à une question sur d’éventuelles dissensions entre sa vision et d’autres sensibilités au sein du gouvernement.Manuel Valls a répété avoir la confiance du Premier ministre François Bayrou et du président Emmanuel Macron, en dépit de l’initiative de ce dernier, qui souhaite réunir à Paris à partir de la mi-juin divers représentants calédoniens pour aboutir à un accord.”Si je n’avais pas la confiance du Premier ministre, si je ne travaillais pas avec le président de la République (…), je ne serais pas devant vous. Je ne continuerais pas à m’exprimer”, a-t-il dit, assurant qu’ils étaient tous “alignés sur l’idée qu’il faut un accord politique pour l’avenir de la Nouvelle-Calédonie”.Concernant la proposition de rencontre d’Emmanuel Macron, “nous sommes en train de le préparer mais s’il doit y avoir un rendez-vous, il faut qu’il soit bien organisé et bien préparé et il faut qu’il y ait les bases d’un accord”, a indiqué le ministre des Outre-mer, prônant la “discrétion” dans le dossier.L’Elysée avait annoncé fin mai qu’elle inviterait à Paris “les parties prenantes de la Nouvelle-Calédonie (…) afin de clarifier les sujets économiques, politiques et institutionnels en vue de parvenir à un accord partagé sur l’avenir de l’archipel”, après l’échec des négociations menées début mai par Manuel Valls, qui avait toutefois réussi à remettre pour la première fois depuis 2019 toutes les forces politiques calédoniennes autour de la table.La frange dure des non-indépendantistes estime que le projet de “souveraineté avec la France” présenté par Manuel Valls, qui prévoyait une “double nationalité, française de droit et calédonienne”, ainsi qu’un “transfert et une délégation immédiate des compétences régaliennes”, équivalait à “l’indépendance” du territoire océanien.Cette frange, dont font partie le député Renaissance Nicolas Metzdorf, reçu à l’Elysée le 23 mai, et l’ancienne secrétaire d’Etat Sonia Backès, considère depuis Manuel Valls comme disqualifié pour continuer les discussions.

Germany’s Merz heads for delicate talks with Trump

German Chancellor Friedrich Merz is set to meet with US President Donald Trump on Thursday, hoping to build a personal relationship despite discord over Ukraine and the threat of a trade war.A month into his job, the conservative Merz, 69, is a staunch transatlanticist at pains to maintain good ties with what he considers post-war Germany’s “indispensable” ally, despite Trump’s unyielding “America First” stance. Merz will hope that his pledges to sharply increase Germany’s NATO defence spending will please Trump, and that he can find common ground on confronting Russia after the mercurial US president voiced growing frustration with President Vladimir Putin.On Trump’s threat to hammer the European Union with sharply higher tariffs, Merz, leader of the bloc’s biggest economy, has argued that it must be self-confident in its negotiations with Washington, saying that “we’re not supplicants”.Despite the tensions, Merz said he was “looking forward” to his first face-to-face meeting with Trump. “Our alliance with America was, is, and remains of paramount importance for the security, freedom, and prosperity of Europe,” he posted on X late Wednesday.His office has also voiced confidence that Merz will be spared the kind of public dressing down Trump delivered in the Oval Office to Ukrainian President Volodymyr Zelensky and South Africa’s Cyril Ramaphosa.Merz is looking ahead to his first in-person meeting with Trump “with great calmness and joy”, his spokesman Stefan Kornelius said, pointing to their “very good relationship” so far.”Germany is the third-largest economy in the world, and we have a lot to offer as an economic partner of the USA,” Kornelius said. “At the same time, a very constructive and positive relationship with America is very important to us, for our own economy and for the security of Germany and Europe.”The two leaders — both with business backgrounds and keen golf players — are on first-name terms after several phone calls, Kornelius said, and Merz now has Trump’s cellphone number on speed dial.- Defence and trade -Merz has been given the honour of staying at Blair House, the presidential guest residence on Pennsylvania Avenue across from the White House.Merz has even felt comfortable enough to have a little fun at Trump’s expense, recently telling a TV interviewer that his every second or third word was “great”.Whatever the personal chemistry, the policy issues are potentially explosive.Trump launched his roller-coaster series of trade policy shifts in April, with the threat of 50-percent US tariffs on European goods looming.Merz, who has sat on many corporate boards, is “very experienced in business, too — the world from which Donald Trump comes,” his chancellery chief of staff, Thorsten Frei, told the Funke media group.On the Ukraine war, where Germany strongly backs Kyiv, Merz will hope to convince Trump to heighten pressure on Putin through new sanctions to persuade him to agree to a ceasefire. Trump, 78, has recently expressed frustration with Putin, calling him “crazy”, but without announcing concrete new measures.Merz’s visit comes ahead of a G7 summit in Canada on June 15-17 and a NATO meeting in The Hague at the end of the month.Merz has said Germany is willing to follow a plan to raise defence spending to 3.5 percent of GDP over coming years, with another 1.5 percent dedicated to security-related infrastructure.- ‘Calm and reasonable’ -Another potential flashpoint issue looms — the vocal support Trump and some in his administration have given to the far-right and anti-immigration Alternative for Germany (AfD) party, which came second in February elections.US Vice President JD Vance, Secretary of State Marco Rubio and former Trump adviser Elon Musk have all weighed in in support of the AfD, which in Germany is shunned by all other political parties.When Germany’s domestic intelligence service recently designated the AfD a “right-wing extremist” group, Rubio denounced the step as “tyranny in disguise”.Merz slammed what he labelled “absurd observations” from Washington and said he “would like to encourage the American government… to largely stay out of” German domestic politics.German Foreign Minister Johann Wadephul has also openly criticised Trump, saying this week that he frequently made statements “that seem directed against the fundamental foundations of our coexistence”.ilp-jsk-fz-sr/sea/js

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Une vingtaine d’associations de consommateurs dépose une plainte contre Shein auprès de l’UE

Une vingtaine d’associations européennes de consommateurs a déposé une plainte jeudi contre Shein auprès de la Commission européenne pour “pratiques litigieuses” tels l’affichage sans fin de produits ou la mention “stock faible” sans preuve, selon un communiqué.A la suite d’une enquête, l’Union européenne avait mis en cause en mai le géant asiatique de l’ultra fast fashion, notamment pour fausses réductions et informations trompeuses sur la durabilité des produits et l’a menacé d’amendes.Les 25 associations de consommateurs européennes membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) espèrent par leur plainte, déposée auprès de la Commission européenne et des autorités européennes de protection des consommateurs, compléter l’enquête de l’UE “en apportant des preuves supplémentaires sur les pratiques litigieuses”.L’association française de défense des consommateurs et usagers CLCV, membres du BEUC, a également déclaré à l’AFP avoir effectué un signalement similaire à la Répression des Fraudes (DGCCRF).”Ces techniques poussent les consommateurs à acheter plus que prévu et alimentent les problèmes environnementaux et sociétaux causés par l’industrie de la fast fashion”, alertent les associations plaignantes.Shein, également visé par une proposition de loi visant à réguler ses pratiques et qui a été examinée lundi au Sénat, a estimé que “les consommateurs européens seraient mieux servis si le BEUC acceptait de nous rencontrer” comme l’entreprise en a fait la demande, affirme-t-elle dans une réaction transmise jeudi à l’AFP. L’e-commerçant d’origine chinoise mais basée à Singapour, actuellement sous le feu de nombreuses procédures françaises et européennes, a redit “travailler de manière constructive avec les autorités nationales de protection des consommateurs et avec la Commission européenne pour démontrer notre engagement à respecter les lois et réglementations de l’UE”. Le “refus de dialogue” du BEUC “est extrêmement décevant, d’autant plus que Shein connaît une popularité croissante auprès des consommateurs européens, qui reconnaissent que notre plateforme offre un meilleur rapport qualité-prix”, a-t-il conclu.

Une vingtaine d’associations de consommateurs dépose une plainte contre Shein auprès de l’UE

Une vingtaine d’associations européennes de consommateurs a déposé une plainte jeudi contre Shein auprès de la Commission européenne pour “pratiques litigieuses” tels l’affichage sans fin de produits ou la mention “stock faible” sans preuve, selon un communiqué.A la suite d’une enquête, l’Union européenne avait mis en cause en mai le géant asiatique de l’ultra fast fashion, notamment pour fausses réductions et informations trompeuses sur la durabilité des produits et l’a menacé d’amendes.Les 25 associations de consommateurs européennes membres du Bureau européen des unions de consommateurs (BEUC) espèrent par leur plainte, déposée auprès de la Commission européenne et des autorités européennes de protection des consommateurs, compléter l’enquête de l’UE “en apportant des preuves supplémentaires sur les pratiques litigieuses”.L’association française de défense des consommateurs et usagers CLCV, membres du BEUC, a également déclaré à l’AFP avoir effectué un signalement similaire à la Répression des Fraudes (DGCCRF).”Ces techniques poussent les consommateurs à acheter plus que prévu et alimentent les problèmes environnementaux et sociétaux causés par l’industrie de la fast fashion”, alertent les associations plaignantes.Shein, également visé par une proposition de loi visant à réguler ses pratiques et qui a été examinée lundi au Sénat, a estimé que “les consommateurs européens seraient mieux servis si le BEUC acceptait de nous rencontrer” comme l’entreprise en a fait la demande, affirme-t-elle dans une réaction transmise jeudi à l’AFP. L’e-commerçant d’origine chinoise mais basée à Singapour, actuellement sous le feu de nombreuses procédures françaises et européennes, a redit “travailler de manière constructive avec les autorités nationales de protection des consommateurs et avec la Commission européenne pour démontrer notre engagement à respecter les lois et réglementations de l’UE”. Le “refus de dialogue” du BEUC “est extrêmement décevant, d’autant plus que Shein connaît une popularité croissante auprès des consommateurs européens, qui reconnaissent que notre plateforme offre un meilleur rapport qualité-prix”, a-t-il conclu.

La Bourse de Paris en légère hausse avant la BCE

La Bourse de Paris évolue en légère hausse jeudi avant la réunion de la Banque centrale européenne (BCE), dont une nouvelle baisse des taux est anticipée, les investisseurs attendant d’écouter les propos de la présidente de l’institution, Christine Lagarde.Vers 10H20 (heure de Paris), le CAC 40 prenait 0,28% (+22,08 points) à 7.826,73 points. La veille, l’indice vedette parisien avait gagné 40,83 points (+0,53%).”Il est largement attendu que (la BCE) va décider d’une nouvelle baisse de 0,25 point, portant le taux à 2%. Mais après plusieurs baisses consécutives, on peut se demander ce qu’il va se passer après cette réunion, d’ici la fin de l’année”, écrit Jim Reid dans une note, économiste à la Deutsche Bank.”C’est le discours de Christine Lagarde qu’il faudra analyser et qui pourrait apporter de nombreuses surprises”, estime John Plassard, spécialiste de l’investissement chez Mirabaud. Le taux de dépôt, principal instrument de référence, devrait être abaissé d’un quart de point à 2,0%, un niveau considéré comme “neutre”, c’est-à-dire ni restrictif ni stimulant pour l’économie, selon les analystes.Les inquiétudes se sont déplacées ces derniers mois, passant de l’inflation à la faiblesse persistante de l’activité dans les vingt pays de la zone euro, où l’atonie de la demande pourrait avoir des effets déflationnistes.Il s’agirait d’une huitième baisse du loyer de l’argent depuis juin 2024, et la septième consécutive.La décision est attendue pour 14H15.Côté obligataire, le taux de l’emprunt à dix ans français de référence atteignait 3,21% à 10H00, contre 3,20% la veille. Son équivalent allemand, qui fait référence en Europe, était aussi stable, à 2,53%, comme à la clôture de mardi.Sur les changes, l’euro restait stable par rapport au dollar (+0,03%), à 1,1414 dollar pour un euro.EssilorLuxottica s’étend en MalaisieLe géant de l’optique EssilorLuxottica a annoncé jeudi avoir signé un accord pour acquérir l’un des principaux réseaux d’optique en Malaisie, sa quatrième acquisition depuis le début de l’année. Le titre prenait 1,56% à 247,70 euros vers 10H00.STMicroelectronics: démenti sur les rumeurs d’une scissionLe gouvernement italien a démenti mercredi soir tout projet de scission du groupe franco-italien de composants électroniques STMicroelectronics, après qu’une information de presse à ce sujet avait fait bondir le cours en Bourse dans la journée (+11%). Le titre prenait 0,32% jeudi vers 10H00, à 25 euros.

Equities on front foot as US data feeds rate-cut hopes

Shares enjoyed a healthy run Thursday after soft US economic data boosted expectations the Federal Reserve will soon cut interest rates and put the focus on key jobs figures coming at the end of the week.Investors were also keeping track of developments in Donald Trump’s trade war and signs of movement on possible talks between the US president and his Chinese counterpart Xi Jinping.Wall Street provided an uninspiring lead as a report by payroll firm ADP showed private-sector jobs rose by 37,000 last month, a sharp slowdown from April’s 60,000 and less than a third of what was forecast in a Bloomberg survey.Another survey showed activity in the services sector contracted in May for the first time since June last year.The readings stoked concerns that the world’s number one economy was stuttering, with the Fed’s closely watched “Beige Book” study noting that “economic activity has declined slightly”.It flagged household and business caution caused by slower hiring and heightened uncertainty surrounding Trump’s policies.However, the readings ramped up bets on a Fed cut, with markets pricing in two by the end of the year, with the first in September. Eyes are now on the non-farm payrolls release on Friday, which the central bank uses to help shape monetary policy.Still, there is some concern that the US president’s tariff blitz will ramp up inflation, which could put pressure on the Fed to keep borrowing costs elevated.Most of Asia rose, with Hong Kong, Shanghai, Singapore, Taipei, Mumbai, Bangkok and Wellington up with London, Paris and Frankfurt.Seoul rallied more than one percent on continued excitement after the election of Lee Jae-myung as South Korea’s new president. The vote ended a six-month power vacuum sparked by the impeachment of predecessor Yoon Suk Yeol for a calamitous martial law attempt.The won rose around 0.3 percent, building on a recent run-up in the currency against the dollar.Jakarta advanced as Indonesia’s government began rolling out a $1.5 billion stimulus package after Southeast Asia’s biggest economy saw its slowest growth in more than three years in the first quarter.Tokyo fell following another weak sale of long-term Japanese government bonds, which added to recent concerns about the global debt market. The soft demand also stoked speculation that the government could scale back its auctions of long-term debt in a bid to boost demand.Investors are awaiting news of talks between Trump and Xi, with the White House saying they could take place this week.But while tariffs remain a millstone around investors’ necks, IG’s chief market analyst Chris Beauchamp said traders seemed less concerned than they were after the US president’s April 2 “Liberation Day” fireworks.”With markets still rising, the overall view appears to still be that the US is no longer serious about imposing tariffs at the levels seen in April,” he wrote in a commentary.”President Trump appears fixated on a call with China’s president that might help to move the situation forward, but Beijing remains wary of committing itself to any deal.”This does leave markets open to another sudden shock, which might replicate some of the volatility seen in April. But that manic period appears to have dissuaded the administration from further major tariff announcements.”- Key figures at around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.5 percent at 37,554.49 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 1.1 percent at 23,906.97 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,384.10 (close)London – FTSE 100: UP 0.1 percent at 8,807.05 Euro/dollar: DOWN at $1.1415 from $1.1417 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3566 from $1.3548Dollar/yen: UP at 143.29 yen from 142.86 yenEuro/pound: DOWN at 84.15 pence from 84.26 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $63.03 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.4 percent at $65.10 per barrelNew York – Dow: DOWN 0.2 percent at 42,427.74 (close)

Ukraine: nouvelle attaque russe de drones après l’avertissement de Trump

Une nouvelle attaque de drones russe a fait au moins cinq morts dans la nuit de mercredi à jeudi en Ukraine, au lendemain d’une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine à l’issue de laquelle le président américain a estimé qu’il n’y aurait pas de “paix immédiate” entre Kiev et Moscou.Donald Trump a en effet prévenu que son homologue russe allait riposter à la spectaculaire attaque de drone lancée par l’Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, qui a détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.L’attaque russe de drones a fait dans la nuit au moins cinq morts, a annoncé le chef de l’administration de la région de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine.”Cinq personnes sont mortes, dont deux femmes et un enfant de un an” et “des maisons d’une zone résidentielle ont été endommagées”, a écrit Viatcheslav Tchaus sur Telegram.Mercredi, dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une “bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate” en Ukraine.”Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques” ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l’entretien avait duré “une heure et quinze minutes”.Rien ne perce dans le message de M. Trump de la frustration qu’il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Il avait jugé le 26 mai que son homologue russe était devenu “complètement fou”, à la suite d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine.Pour sa part, le Kremlin a qualifié de “positive” et “productive” la conversation téléphonique, ajoutant que les deux dirigeants avaient décidé de “rester en contact permanent”.Quelques heures après ce coup de fil, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé sur X à ne pas se montrer “faible” face au président russe. “Lorsqu’il (Poutine) ne ressent ni force ni pression, mais plutôt de la faiblesse, il commet toujours de nouveaux crimes”, a estimé le président ukrainien.- “Actions de sabotage” -A Pyongyang, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis un “soutien inconditionnel” à Moscou dans son conflit avec l’Ukraine déclenché en février 2022, a rapporté jeudi un média d’Etat.M. Kim a reçu mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, proche conseiller du Kremlin, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.Il a assuré que son gouvernement apporterait “son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien”, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA.Le numéro un nord-coréen a exprimé “sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice”.Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'”ultimatums” inacceptables.Tandis que l’Ukraine est en difficulté sur le front, le président américain, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel.Mais le Kremlin considère qu’une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l’aide des Occidentaux.- Discussions “utiles” -Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.Contrairement à l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a insisté mercredi sur le fait que les discussions d’Istanbul étaient “utiles” et avaient conduit à des “résultats concrets”.Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent échange de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.D’après le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu’il n’avait pas été “informé à l’avance” par Kiev de la spectaculaire attaque de drones du week-end dernier.

Ukraine: nouvelle attaque russe de drones après l’avertissement de Trump

Une nouvelle attaque de drones russe a fait au moins cinq morts dans la nuit de mercredi à jeudi en Ukraine, au lendemain d’une conversation entre Donald Trump et Vladimir Poutine à l’issue de laquelle le président américain a estimé qu’il n’y aurait pas de “paix immédiate” entre Kiev et Moscou.Donald Trump a en effet prévenu que son homologue russe allait riposter à la spectaculaire attaque de drone lancée par l’Ukraine le week-end dernier sur plusieurs aérodromes russes, qui a détruit ou endommagé de nombreux avions militaires.L’attaque russe de drones a fait dans la nuit au moins cinq morts, a annoncé le chef de l’administration de la région de Tcherniguiv dans le nord de l’Ukraine.”Cinq personnes sont mortes, dont deux femmes et un enfant de un an” et “des maisons d’une zone résidentielle ont été endommagées”, a écrit Viatcheslav Tchaus sur Telegram.Mercredi, dans un message sur son réseau Truth Social, Donald Trump a dit avoir eu avec son homologue russe une “bonne conversation, mais pas une conversation qui va mener à une paix immédiate” en Ukraine.”Le président Poutine a dit, très fermement, qu’il allait devoir riposter aux récentes attaques” ukrainiennes sur plusieurs aérodromes russes, a ajouté le président américain, précisant que l’entretien avait duré “une heure et quinze minutes”.Rien ne perce dans le message de M. Trump de la frustration qu’il avait manifestée récemment contre Vladimir Poutine. Il avait jugé le 26 mai que son homologue russe était devenu “complètement fou”, à la suite d’attaques russes meurtrières contre l’Ukraine.Pour sa part, le Kremlin a qualifié de “positive” et “productive” la conversation téléphonique, ajoutant que les deux dirigeants avaient décidé de “rester en contact permanent”.Quelques heures après ce coup de fil, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a appelé sur X à ne pas se montrer “faible” face au président russe. “Lorsqu’il (Poutine) ne ressent ni force ni pression, mais plutôt de la faiblesse, il commet toujours de nouveaux crimes”, a estimé le président ukrainien.- “Actions de sabotage” -A Pyongyang, le dirigeant nord-coréen Kim Jong Un a promis un “soutien inconditionnel” à Moscou dans son conflit avec l’Ukraine déclenché en février 2022, a rapporté jeudi un média d’Etat.M. Kim a reçu mercredi le secrétaire du Conseil de sécurité russe Sergueï Choïgou, proche conseiller du Kremlin, qui effectuait sa deuxième visite dans la capitale nord-coréenne en moins de trois mois.Il a assuré que son gouvernement apporterait “son soutien inconditionnel à la position de la Russie et sa politique étrangère sur toutes les questions internationales cruciales, y compris le dossier ukrainien”, selon l’agence officielle nord-coréenne KCNA.Le numéro un nord-coréen a exprimé “sa conviction que la Russie allait, comme toujours, remporter la victoire dans sa cause sacrée de recherche de la justice”.Deux cycles de négociations menées à Istanbul entre Kiev et Moscou sur une trêve, encouragée par Washington, n’ont pas permis de rapprocher les positions.Au cours de la deuxième réunion, lundi sous médiation turque, la délégation russe a remis à Kiev une liste de demandes comprenant notamment le retrait de ses forces de quatre régions dont Moscou revendique l’annexion, la renonciation de l’Ukraine à intégrer l’Otan et la limitation de la taille de son armée.Des conditions qualifiées mercredi par Volodymyr Zelensky d'”ultimatums” inacceptables.Tandis que l’Ukraine est en difficulté sur le front, le président américain, de concert avec ses alliés européens, réclame depuis des semaines un cessez-le-feu inconditionnel.Mais le Kremlin considère qu’une telle initiative permettrait aux Ukrainiens de se réarmer avec l’aide des Occidentaux.- Discussions “utiles” -Le message de Donald Trump mercredi ne fait aucune mention de possibles sanctions supplémentaires contre la Russie, réclamées par l’Ukraine, et récemment évoquées par le président américain lui-même.Contrairement à l’Ukraine, le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a insisté mercredi sur le fait que les discussions d’Istanbul étaient “utiles” et avaient conduit à des “résultats concrets”.Russes et Ukrainiens doivent procéder ce week-end à un nouvel échange de 500 prisonniers de guerre de chaque camp, après un précédent échange de 1.000 personnes de chaque côté en mai. Kiev et Moscou sont en outre convenus de remettre les corps de milliers de militaires tués.D’après le Kremlin, Donald Trump a affirmé à Vladimir Poutine lors de leur appel qu’il n’avait pas été “informé à l’avance” par Kiev de la spectaculaire attaque de drones du week-end dernier.

US pressures NATO to seal deal on ramping up defence spending

US defence chief Pete Hegseth on Thursday pushed NATO to agree a deal on increasing military spending that could satisfy President Donald Trump at a summit this month.The volatile US leader has demanded that alliance members boost defence budgets to five percent of their GDP at the June 24-25 meeting in the Netherlands.NATO chief Mark Rutte has put forward a compromise agreement for 3.5 percent of GDP on core military spending by 2032, and 1.5 percent on broader security-related areas such as infrastructure.Several diplomats say Rutte looks on track to secure the deal for the summit in The Hague as NATO grapples with the threat from Russia after more than three years of war in Ukraine. But a few allies are still hesitant about committing to such levels of spending. “The reason I’m here is to make sure every country in NATO understands every shoulder has to be to the plough, every country has to contribute at that level of five percent,” Hegseth said at a meeting with his NATO counterparts in Brussels. “Our message is going to continue to be clear. It’s deterrence and peace through strength, but it can’t be reliance. It cannot and will not be reliance on America in a world of a lot of threats,” he said.Most vocal in its reluctance is Spain, which is only set to reach NATO’s current target of two percent of GDP by the end of this year.Diplomats say other countries are also haggling over making the timeline longer and dropping a demand for core defence spending to increase by 0.2 percentage points each year. But the deal appears an acceptable compromise to most, which will allow Trump to claim that he has achieved his headline demand, while in reality setting the bar lower for struggling European allies.The United States has backed Rutte’s plan, but Washington insists it wants to each country to lay out a “credible path” to meet the target.- Germany needs more troops -In a connected move, NATO ministers were due to sign off at their meeting on new capability targets for the weaponry needed to deter Russia.German Defence Minister Boris Pistorius estimated the new requirements meant Berlin would need to add “around 50,000 to 60,000” more soldiers to its army. His Dutch counterpart Ruben Brekelmans said reaching the level requested would cost the Netherlands at least 3.5 percent of GDP. It is not just the fear of Moscow that is pushing Europe to ramp up its ambitions — there is also uncertainty over the United States’ commitment to the continent. “What we will decide in The Hague, what we will spend on defence going forward, the new defence investment plan, of course, is rooted in what we need in terms of the hard capabilities,” Rutte said.Hegseth, a former TV presenter, rocked NATO on his last visit in February with a fiery warning that Washington could look to scale back its forces in Europe to focus on China.Since then, there has been no concrete announcement from the United States on troop withdrawals, but NATO allies remain on tenterhooks. – Ukraine question -With NATO looking set for the defence spending deal, another thorny issue threatening to overshadow the summit in three weeks’ time is what to do about Ukraine.Trump’s return to the White House ripped up Washington’s support for Ukraine and upended the West’s approach to Russia’s three-year-long war.Hegseth underscored the US disengagement with Kyiv by skipping a meeting of Ukraine’s backers in Brussels on Wednesday.Kyiv’s European allies are pressing to overcome US reluctance and invite Ukraine’s President Volodymyr Zelensky to The Hague as a sign of support. So far, NATO has said only that Ukraine will be represented at the gathering, and has not confirmed that Zelensky will be in attendance. 

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

En Australie, des gamètes cryogénisées pour sauver la Grande Barrière de corail

Dans un zoo de Sydney, en Australie, des rangées de réservoirs remplies d’azote liquide forment le plus grand entrepôt mondial de coraux conservés cryogéniquement: des milliers de milliards de cellules collectées chaque année sur la Grande Barrière de corail doivent permettre de la régénérer.”J’espère que nos efforts collectifs permettront de préserver la belle diversité du récif”, témoigne auprès de l’AFP Justine O’Brien, responsable des sciences de la conservation à la Taronga Conservation Society Australia, en charge du parc animalier éponyme.Depuis le lancement du programme en 2011, la biobanque “CryoDiversity” de la Taronga Conservation Society Australia, intervient chaque année pendant la période de reproduction du récif, lorsque les coraux libèrent simultanément leurs oeufs et leurs spermatozoïdes dans l’eau.Les scientifiques collectent les gamètes des coraux et y ajoutent des cryoprotecteurs, qui empêchent l’eau de geler à l’intérieur des cellules, ce qui protège leur structure.Les oeufs contiennent trop d’eau et de graisse pour être congelés sans les abîmer avec les techniques actuelles, et ne peuvent donc pas encore être stockés. Mais d’autres types de cellules sont toutefois prélevées et conservées pour de la recherche.Tous les échantillons sont plongés dans de l’azote liquide à -196 degrés Celsius, dans des conditions très contrôlées pour éviter toute variation de température.”En fait, on a appuyé sur le bouton pause de leur horloge biologique”, raconte Mme O’Brien.”Vous pourriez les décongeler dans quelques années, quelques décennies ou des centaines d’années et ils auront conservé le même potentiel de fertilisation qu’ils avaient lorsqu’ils ont été initialement collectés et congelés”, ajoute-t-elle.- Blanchissement massif -A ce jour, la biobanque conserve des échantillons de 34 espèces de coraux sur les quelque 400 présentes dans la Grande Barrière de Corail. Elle donne la priorité aux espèces les plus importantes pour la structure et le bon fonctionnement du récif, avec l’objectif d’en stocker davantage à l’avenir.Ces échantillons ne servent pas seulement à la reproduction: ils permettent aussi de mener des recherches et de suivre l’impact du réchauffement des océans, de la surpêche et de la pollution — des menaces majeures pour les récifs coralliens dans le monde entier.Les scientifiques estiment que si la température mondiale augmente de 1,5 degré Celsius, entre 70 et 90% des récifs coralliens pourraient disparaître, ce qui serait désastreux pour les hommes et la planète.La surchauffe et l’acidification des mers, provoquées par les émissions de gaz à effet de serre, entraînent depuis deux ans un blanchissement massif des coraux, ce qui entraine leur mort.Près de 84% des récifs de la planète sont désormais endommagés.”Nous savons que la fréquence et la gravité des impacts actuels ne laissent pas suffisamment de temps au récif pour se rétablir”, souligne Mme O’Brien.Les récifs coralliens soutiennent non seulement la vie marine, mais aussi des centaines de millions de personnes vivant dans les communautés côtières, en leur fournissant de la nourriture, une protection contre les tempêtes et des moyens de subsistance grâce à la pêche et au tourisme.La semaine prochaine, 70 dirigeants mondiaux, dont le président brésilien Lula, et des milliers de délégués, scientifiques et représentants d’ONG convergeront vers Nice pour la troisième conférence de l’ONU sur les océans.Un consensus est difficile à atteindre, en raison de profonds désaccords entre les parties sur l’exploitation minière en eaux profondes, les déchets plastiques ou encore la surexploitation des ressources halieutiques.De rares initiatives comme celle de Sydney apportent néanmoins une lueur d’espoir.- “Petite partie de la solution” -L’année dernière, des chercheurs de Taronga et de l’Australian Institute of Marine Science ont réussi à décongeler du sperme corallien pour fertiliser des oeufs frais, produisant ainsi des larves coralliennes viables qui ont été replacées sur le récif.Il s’agissait d’une première mondiale pour la Grande Barrière de Corail, et des études préliminaires montrent que les greffes ont bien poussé.Ces efforts, qui s’inscrivent dans le cadre d’un programme plus vaste allant de l’ombrage des coraux à la transplantation de variétés plus tolérantes à la chaleur, constituent une “petite partie de la solution à la crise mondiale des récifs coralliens”, selon Richard Leck, responsable des océans à WWF Australie.Mais il a prévenu qu’il fallait faire plus pour assurer la survie à long terme des coraux.”Les récifs sont incroyablement résistants, et ils s’en remettent remarquablement vite après des perturbations majeures”, a-t-il développé auprès de l’AFP.Et s'”il y a certainement une fenêtre pour sauver les récifs”, il est toutefois clair qu’elle “est en train de se refermer”.