C1: le Real Madrid prend l’avantage sur l’Atlético
Au terme d’un match fermé, loin du choc des étoiles attendu, le Real Madrid, champion d’Europe en titre, a assumé son statut en venant à bout de son rival l’Atlético (2-1) en huitième de finale aller de la Ligue des champions au Santiago-Bernabéu, prenant un avantage avant le retour au Metropolitano.Les deux équipes, qui s’étaient séparées sur le même score (1-1) lors de leurs trois derniers affrontements, ont bien failli repartir dos à dos, après une rencontre qui n’a eu la saveur des grands soirs que par séquences.Mais le milieu offensif marocain Brahim Diaz, auteur du but vainqueur pour les Merengues après un numéro de funambule dans la surface (56e, 2-1), en a décidé autrement, plaçant le Real dans une position favorable pour éliminer son ennemi juré une sixième fois en six confrontations (1958-59, 2013-14, 2014-2015, 2015-2016, 2016-17).Les Colchoneros, capables de renversements de situations dantesques, comme face au FC Barcelone la semaine passée (4-4), pourront néanmoins croire en l’exploit mercredi prochain sur leur pelouse du Metropolitano, où seul Lille est parvenu à s’imposer cette saison.- Trois bijoux, et c’est presque tout -Dans une ambiance pesante sur sa mythique pelouse, le Roi d’Europe a tenté, pour son 500e match européen, d’affirmer sa supériorité d’entrée, et de montrer à son voisin et rival qu’il avait les atouts nécessaires pour aller chercher une seizième couronne.Lancé dans la profondeur sur son aile droite, le Brésilien Rodrygo s’est échappé dans le dos du latéral espagnol Javi Galan, avant de décrocher une frappe limpide du gauche pour ouvrir le score, et récompenser l’entame de match parfaite des Merengues (4e, 1-0).Le géant espagnol a alors, pendant quelques minutes, plus ressemblé à la machine collective qui a écoeuré l’Europe l’an passé, qu’à l’équipe moribonde battue le week-end dernier par le Betis Séville (2-1).Mais il n’a pas su, malgré un départ canon, se mettre à l’abri d’un retour des Colchoneros, pourtant largement dépassés, le défenseur uruguayen Jose Maria Gimenez parvenant à empêcher Vinicius de doubler la mise (13e). Avec le match retour à domicile, les hommes de Diego Simeone ont tenté de répondre, mais timidement. Ils ont attaqué avec prudence, à l’image d’un Antoine Griezmann assez loin du but et jouant un rôle de régulateur de vitesse dans l’entrejeu, en attendant le bon moment pour frapper.Et c’est sur une action sans grand danger que la lumière est venue, une nouvelle fois de la part de l’attaquant argentin Julian Alvarez, déjà buteur lors du derby en Liga le mois dernier (1-1) et auteur de sa 22e réalisation de la saison d’une frappe soudaine du droit hors de portée de Thibaut Courtois, après avoir gratté le ballon dans les pieds du milieu français Eduardo Camavinga (32e, 1-1).Revenus avec de meilleures intentions en seconde période, les hommes de Carlo Ancelotti ont peiné à contourner le bloc rojiblanco, avec un Kylian Mbappé moins tranchant et solaire qu’au tour précédent face à Manchester City (but à l’aller, triplé au retour).Mais le technicien italien, qui sait pouvoir compter sur les qualités individuelles de ses attaquants, est resté confiant sur son banc de touche, avant d’exulter sur l’exploit de Brahim Diaz, qui a fait la différence dans un trou de souris avant de trouver le petit filet de Jan Oblak (56e, 2-1), et libérer le Bernabéu.En difficulté dans son couloir droit, l’Espagnol Marcos Llorente a certainement préservé les chances de qualification des siens en empêchant Vinicius de marquer un troisième but en toute fin de partie (90e).
Wall Street finit dans le rouge, encore plombée par la guerre commerciale
La Bourse de New York s’est à nouveau repliée mardi alors que la guerre commerciale lancée par Donald Trump prend une nouvelle tournure avec les mesures de rétorsion décidées par les principaux partenaires commerciaux des Etats-Unis.Le Dow Jones a chuté de 1,55%, l’indice Nasdaq a perdu 0,35% et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,22%, effaçant tous ses gains réalisés depuis l’élection de Donald Trump en novembre.Le président américain a menacé mardi de frapper encore plus fort les importations canadiennes après que le Premier ministre canadien Justin Trudeau a qualifié de “stupide” son offensive sur les droits de douane, qui touche également les produits mexicains et chinois.Les importations en provenance du Canada et du Mexique sont désormais taxées à hauteur de 25%, et 10% pour les hydrocarbures canadiens.Les produits chinois sont quant à eux frappés par des droits de douane additionnels de 20%, par rapport à la taxation en vigueur avant le retour du républicain à la Maison Blanche.”Les investisseurs sont très inquiets de l’inflation et du ralentissement de l’économie américaine ou mondiale, car ils ne s’attendent pas à ce que les droits de douane soient unilatéraux”, souligne auprès de l’AFP Sam Stovall, de CFRA.Le Canada a répliqué mardi aux surtaxes américaines par la mise en place “immédiate” de droits de douane ciblés de 25% sur certains produits américains, tandis que Pékin a annoncé des taxes de 10 et 15% sur une série de produits agricoles en provenance des États-Unis, allant du poulet au soja.La présidente du Mexique Claudia Sheinbaum a promis quant à elle des représailles “douanières et non douanières” à la décision de Donald Trump.Les acteur de marché ont désormais les yeux rivés sur le premier discours de politique générale face au Congrès de Donald Trump, qui devrait commencer à 21H00 locales (02H00 GMT mercredi) au Capitole de Washington.Donald Trump, face à un Congrès que son parti domine, vantera sa vision économique, fera le service après-vente de sa politique migratoire très dure et évoquera sa vision pour les relations internationales.”Beaucoup d’investisseurs croient que le président va (y) revendiquer une sorte de victoire en ce qui concerne les droits de douane” et ainsi suspendre certaines surtaxes, estime Sam Stovall.Autrement, le marché pourrait rester orienté à la baisse aussi longtemps que les mesures douanières seront en place, anticipe l’analyste.L’indice VIX – dit “indice de la peur” – qui mesure la nervosité des investisseurs, continuait d’évoluer en nette hausse, à son plus haut niveau depuis décembre.Dans ce contexte, sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’Etat américains à dix ans se tendait nettement à 4,24% contre 4,16% à la clôture lundi.Au tableau des valeurs, le secteur automobile américain a accusé le coup, les investisseurs s’attendant à ce que les nouveaux droits de douane minent sérieusement les constructeurs qui possèdent de nombreuses usines au Mexique et au Canada.General Motors a reculé de 4,56%, Ford de 2,88% et Stellantis de 4,38%.Le groupe de grande distribution électronique Best Buy dévissait (-13,30%) malgré la publication de résultats supérieurs aux attentes, dont une hausse surprise de ses ventes après trois années ininterrompues de baisse.En raison des droits de douane, “nous nous attendons à ce que nos fournisseurs (…) répercutent un certain niveau de coûts sur les détaillants, ce qui rendra très probables les augmentations de prix pour les consommateurs américains”, a dit mardi la dirigeante de l’enseigne.La chaîne de supermarchés Target a perdu 3% même si elle a dépassé les attentes au quatrième trimestre de son exercice décalé, face à un trimestre en cours qu’elle prévoit difficile sur fond de “faibles” ventes en février, en partie à cause de “la baisse de confiance des consommateurs”.Le géant de la pharmacie Walgreens Boots Alliance a été recherché (+5,60%) après des informations de presse faisant état d’un possible retrait de la cote de l’enseigne. La société d’investissement Sycamore Capital serait prête à débourser environ 10 milliards de dollars pour s’offrir l’enseigne.
Global stocks tumble as Trump proceeds with more US tariffs
Stock markets were in gloomy mode Tuesday as China, Mexico and Canada hit back at US tariffs and fears grew that Europe could be President Donald Trump’s next target in the growing global trade war.Wall Street stocks tumbled for a second straight session while European markets closed down sharply amid worries a prolonged trade spat may knock the world economy out of kilter.Frankfurt plunged more than 3.5 percent for its worst session in almost three years, while London shed 1.3 percent and Paris gave up 1.9 percent. “The headlines surrounding an impending global trade war have become too loud to ignore on the once-booming trading floor of Frankfurt,” noted Konstantin Oldenburger, analyst at CMC Markets.   “The sounds of trade disruptions are growing louder and are becoming increasingly difficult to ignore, even though Trump has yet to impose any direct tariffs against Germany or the European Union.”Of the 11 industrial sectors in the S&P 500, 10 finished in negative territory, with technology flat.The biggest losers in the Dow included Boeing, which slid 6.6 percent, 3M, which dropped nearly five percent and American Express, which sank 4.1 percent.”The longer the tariffs last or are in effect, the longer that this market will decline,” Sam Stovall of CFRA Research said.”Investors are worried that we are headed for a recession and a bear market.” US tariffs of 25 percent for Canadian and Mexican goods came into effect on Tuesday along with the doubling of levies on Chinese imports to 20 percent. The three countries announced retaliatory moves.”The US administration is continuing to cause even more global upheaval and overnight by far the broadest set of tariffs yet has come into effect,” said Deutsche Bank analyst Jim Reid.But Reid added “there is still some market doubt as to whether all these tariffs will persist for a prolonged period of time.”The European Union warned that the tariffs on Canada and Mexico risk “disrupting global trade,” and urged Washington to reverse course.”These tariffs threaten deeply integrated supply chains, investment flows, and economic stability across the Atlantic,” said EU trade spokesman Olof Gill.Amid fears the EU will be the next target, French Economy Minister Eric Lombard insisted that the bloc would be tough in negotiations.”We have negotiators who are playing hardball, we will play hardball but… we need to reach a balanced deal to protect our economies,” Lombard said.- China congress and eurozone rates -Traders have their eyes on other major economic events this week.Investors hope China will announce a huge economic stimulus package at its annual parliamentary meeting, the National People’s Congress.On Thursday, the European Central Bank is expected to cut interest rates again to try to boost a floundering eurozone economy.The key scheduled economic event Friday will be US jobs data.- Key figures around 2130 GMT -New York – Dow: DOWN 1.6 percent at 42,520.99 (close)New York – S&P 500: DOWN 1.2 percent at 5,778.15 (close)New York – Nasdaq Composite: DOWN 0.4 percent at 18,285.16 (close) London – FTSE 100: DOWN 1.3 percent at 8,759.00 (close)Paris – CAC 40: DOWN 1.9 percent at 8,047.92 (close)Frankfurt – DAX: DOWN 3.5 percent at 22,326.81 (close) Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.2 percent at 37,331.18 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.3 percent at 22,941.77 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,324.21 (close)Euro/dollar: UP at 1.0611 from $1.0487 on MondayPound/dollar: UP at $1.2789 from $1.2701 Dollar/yen: UP 149.75 from 149.50 yenEuro/pound: UP at 82.96 pence from 82.57 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.2 percent at $68.26 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.8 percent at $71.04 per barrel
Impassible, Le Scouarnec évoque sa “pédophilie” et sa “transgression” permanente
Pressé de questions par la cour criminelle du Morbihan qui le juge pour des violences sexuelles sur 299 patients, souvent mineurs, Joël Le Scouarnec a détaillé sans ciller une sexualité où la “transgression” permanente allait de pair avec une pédophilie méticuleusement organisée et décrite dans les milliers de pages de ses carnets.Âgé de 74 ans, le médecin cachait des revues pédopornographiques, des clichés de lui-même nu “dans des positions suggestives” et des disques durs remplis de photos pédopornographiques en haut d’une armoire, raconte-t-il dans la salle du tribunal de Vannes.D’une voix impassible, jamais troublée par l’émotion, l’accusé décrit une organisation bien rodée: il écrit “quotidiennement dans (son) journal intime”, met en gras le mot “éjaculer” puis rapporte dans un fichier excel le nombre de ses éjaculations mensuelles.Dans les milliers de pages de ce que la cour appelle “les carnets”, Joël Le Scouarnec a décrit in extenso les viols et agressions sexuelles infligés à quelque 300 victimes, dont de nombreux patients dans des hôpitaux de l’ouest de 1989 à 2014, mais consigné aussi le “journal intime” de sa sexualité.”J’ai écrit des atrocités sans pour autant les penser”, affirme-t-il, évoquant une “surenchère du fantasme”. “Plus c’était ignoble, sordide, plus je m’y complaisais.” “Ca a tout envahi (…) J’étais dans la transgression en permanence, je ne m’interdisais rien.”Pédophile, sadique, masochiste, exhibitionniste, scatophile, zoophile… La présidente Aude Buresi lit un extrait du carnet de 2004 où le médecin énumérait ses paraphilies puis concluait “et j’en suis heureux”.Elle évoque aussi ses poupées, dont certaines “avaient la taille d’un enfant de cinq ans”, selon Joël Le Scouarnec. “Vous avez pleuré lorsqu’elles ont été détruites” après la perquisition à la suite de son arrestation en 2017?”, demande Mme Buresi. “Non. J’ai regardé Véronique (l’une d’elles) et je lui ai dit +maintenant, c’est fini+.”- “Plongée dans l’horreur” -Celui qui s’autoproclamait “le plus grand pervers du monde” buvait son urine, préparait des gâteaux avec son sperme, subtilisait les culottes sales de petites filles, essayait de se faire pénétrer par son chien…Et répond à la cour sans flancher depuis son box, couronne de cheveux blancs sur crâne chauve, veste à zip entrouverte.”J’ai l’impression d’être plongée dans l’horreur. Et depuis le départ, on a l’impression que ça ne s’arrête jamais, que c’est de plus en plus profond et abyssal tout ce qu’on apprend”, a déploré Amélie Lévêque, 43 ans, victime de l’ex-chirurgien à l’âge de 9 ans.”L’ampleur de cette affaire, elle est bien plus grande que ce qu’on voit aujourd’hui”, selon elle.Mardi matin, il a martelé être à la fois “le bon chirurgien et le pervers qui n’avait aucun état d’âme”. “Ce sont deux choses qui se juxtaposent (mais) cette activité pédophile n’a pas eu de retentissement sur mon activité professionnelle”, a-t-il dit.”J’ai été ce chirurgien qui a profité de son statut pour abuser d’enfants”, consent-il.Et pour arriver à ses fins, l’ex-chirurgien a avoué “provoquer des opportunités” à l’hôpital.”Je faisais la visite avec une infirmière et quand elle avait regagné son poste, si j’avais vu qu’un enfant était seul dans sa chambre, j’y retournais”, a-t-il affirmé.Il a ensuite indiqué avoir sédaté “une seule fois” une victime, qui ne fait pas partie des 299 victimes pour lesquelles il est jugé à Vannes depuis le 24 février.L’ex-chirurgien a indiqué avoir utilisé un “produit anesthésiant”. Ses propos ont été actés par procès verbal et pourront servir à une procédure ultérieure.- “Au conditionnel” -Le médecin a promis lundi d'”assumer” ses actes. “Si j’ai commis un viol, je dirai: +J’ai commis un viol+.”Mais l’ancien médecin maintient que ses journaux intimes comportent une part de fantasme, des passages écrits “au conditionnel”. Ce qui était “au présent” pouvait relever d’actes “purement médicaux mais que je fantasmais ou des actes que j’ai accomplis réellement et que je reconnaitrai”, a-t-il poursuivi.Comment faire la différence ? “La seule personne qui peut vous donner les explications, c’est moi”, répond l’accusé, la présidente répliquant qu’il gardait ainsi “le pouvoir”.C’était une “journée intense”, a déclaré Me Maxime Tessier, louant la “sincérité d’un homme” qui a jugé ses actes et ses écrits d'”abject, gigantesque gâchis, horreur, atrocité, cruauté”.Il a rappelé “l’engagement (de son client) de dire la vérité (…) de reconnaître la souffrance qu’il a infligée aux victimes, chacune de manière individuelle.””On a effectivement Joël Le Scouarnec qui parle au présent et donc au conditionnel, qui reconnaît des viols” sur des fillettes, a salué Me Francesca Satta, avocate de plusieurs parties civiles.L’interrogatoire de l’accusé doit se poursuivre mercredi à 13H, avant l’audition de ses anciens associés.
Trump to lay out vision to Congress amid Ukraine and trade tensions
President Donald Trump will tout radical plans to reshape the US government and end the Ukraine war Tuesday as he addresses Congress for the first time since his blistering return to power six weeks ago.Trump’s theme will be the “renewal of the American dream” but it promises to be a divisive evening, with the high-octane start to his second term causing huge upheaval at home and abroad.The Republican is expected to set out what he views as his key achievements, including a record blitz of executive orders and an assault on the federal bureaucracy led by Elon Musk, the world’s richest man.Space X and Tesla tycoon Musk will be at the US Capitol to watch the speech, which is to begin at 9.00pm (0200 GMT Wednesday).Trump will also set out his vision on the economy — even as the trade war he launched against Canada, China and Mexico roils world markets and threatens to raise prices at home.Despite a bitter row in the Oval Office with Ukraine’s leader just days ago and a pivot to Moscow that has stunned allies, Trump will then lay out his plans to end the grueling three-year conflict.”He’s going to dive into foreign policy, talk about his intention to end the war in Ukraine,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told Fox News on Tuesday.Trump had said on Monday that he would “let you know” during the speech about the fate of a minerals deal with Ukraine that remains unsigned after Volodymyr Zelensky’s disastrous visit.Leavitt said Trump would also discuss his “plan to bring all the hostages out of Gaza” — the Palestinian territory he has proposed that the United States should take over, sparking outrage across the Middle East.The US president will finally ask Congress for funds to support his plan for mass deportations of undocumented migrants, some of whom his administration has already dispatched to Guantanamo Bay.Trump said the address “will be big” and promised to “tell it like it is,” in a post on his Truth Social network on Monday.- ‘Big day’ -It will mark a triumphant comeback to the Capitol for Trump, just four years after he left office in disgrace after his supporters stormed the building in protest at his 2020 election loss.Trump returns as the most powerful Republican president in decades, with the popular vote behind him and a Republican-controlled House and Senate doing his bidding.The 78-year-old also appears to be determined to test the limits of presidential power — in the face of Congress and the courts if necessary — referring to himself on occasion as a “king” and musing about a constitutionally-barred third term.Aided by Musk, Trump has pushed through an unprecedented blitz on the federal bureaucracy that has led to thousands of job cuts, the closure of entire agencies and the decimation of foreign aid.Republicans have welcomed Trump’s rapid start to his new term and have thrown up few roadblocks. They rapidly confirmed a number of cabinet members including vaccine skeptic Health Secretary Robert F. Kennedy Jr.Democrats have so far struggled to counter Trump’s “flood the zone” strategy and his hogging of the news cycle with constant press conferences.But the speech promises to be rowdy, with Democratic lawmakers bringing as guests a number of federal workers targeted by Musk’s Department for Government Efficiency (DOGE).The Democratic rebuttal to Trump’s address will be provided by new Michigan senator Elissa Slotkin, a 48-year-old former CIA analyst and rising star in the party.Republicans are expected to cheer Trump on loudly, while the president and First Lady Melania Trump will invite guests who reflect his speech’s priorities.”We’re so excited — it’s a big day and it’s a big night for President Trump and we know he’s going to give a fantastic speech,” Leavitt said.