Mort de Nahel: procès pour meurtre requis contre le policier auteur du tir
Le parquet de Nanterre a requis lundi un procès pour meurtre contre le policier ayant tiré sur Nahel, adolescent de 17 ans dont la mort en juin 2023 avait choqué l’opinion publique, devenant symbole des violences policières et à l’origine de plusieurs nuits d’émeutes à travers la France.Le parquet “a requis le 3 mars 2025 le renvoi du policier mis en examen (…) du chef de meurtre, et le non-lieu du chef de complicité de meurtre pour le second policier présent lors des faits”, détaille le ministère public dans un communiqué mardi.Nahel a été tué le 27 juin 2023 d’une balle tirée à bout portant par un policier qui contrôlait le véhicule qu’il conduisait.Dans la foulée, une enquête pour meurtre avait été ouverte. Celle-ci s’est achevée le 2 août dernier. Une première version policière, selon laquelle le jeune homme aurait foncé sur le motard, avait été infirmée par une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux.- Pas de “danger immédiat” -Au moment précis des faits, “alors que (le véhicule de Nahel) était bloqué dans le flot de la circulation, et même s’il tentait de redémarrer, il n’apparaît pas qu’il ait représenté un danger immédiat” pour les policiers, d’après le réquisitoire définitif consulté par l’AFP.”En réalité, selon toute vraisemblance, le déclenchement du tir s’explique essentiellement par l’état de tension extrême dans lequel la scène a eu lieu, mais précisément, en sa qualité de fonctionnaire de police expérimenté, (le policier) aurait dû conserver son sang-froid”, poursuit le même document, qualifiant le tir de “prise de risque inconsidérée”. “C’est sans surprise que nous avons pris connaissance de la position du parquet dans cette affaire, qui reste identique à celle affichée au moment des faits”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat du policier Me Laurent-Franck Liénard, pour qui “le tir (mortel) était parfaitement conforme au cadre légal”.”Nous espérons que les juges chargés de régler le dossier sauront marquer leur indépendance”, a-t-il poursuivi en dénonçant des “erreurs juridiques et factuelles” du parquet.”Pour la mère de Nahel, c’est un soulagement. Cette femme n’avait qu’une crainte, c’est que dans le combat qu’elle menait pour établir que son fils avait été tué volontairement, on arrive par je ne sais pas quelle opération à éviter une comparution devant la cour d’assises des policiers”, a indiqué l’avocat de cette dernière, Mounia Merzouk, Me Frank Berton, à l’AFP.”Il n’y avait pas d’autre qualification envisageable dans cette affaire: le geste est volontaire et l’intention de tuer évidente”, a-t-il souligné.L’avocate d’autres membres de la famille de Nahel, Me Margot Pugliese, estime pour sa part que “la qualification de meurtre s’imposait” tout en déplorant “l’absence de réaction judiciaire” concernant le deuxième policier présent lors des faits.Pour celui-ci, placé sous le statut de témoin assisté et pour qui le parquet requiert un non-lieu, “l’accusation elle-même admet (…) que rien ne peut lui être reproché, ce qui correspond à la stricte réalité du dossier”, a commenté pour l’AFP son avocate Me Pauline Ragot. De son côté, sollicité par l’AFP, le maire DVG Raphaël Adam a rappelé que la ville de Nanterre porte “une exigence de justice et de vérité, que notre société doit à la famille de Nahel, à ses amis et à l’ensemble des Nanterriens émus par ce drame”. L’auteur du coup de feu mortel, Florian M., a été mis en examen pour meurtre et incarcéré pendant cinq mois, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire.En 2023, 36 personnes sont décédées dans le cadre d’une mission de police, selon le rapport annuel de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).- Versions contradictoires -Une reconstitution des faits avait eu lieu le 5 mai 2024. En présence de leurs avocats, Florian M., son collègue présent ce jour-là et plusieurs témoins avaient été confrontés à leurs déclarations, notamment pour établir si le policier auteur du tir était en danger de mort.Après cette reconstitution faite à partir des récits des policiers et des témoins, un expert accidentologue “confirmait qu’aucune des versions n’était en totale adéquation avec ses constatations et analyses”, selon le réquisitoire du parquet.Les analyses écartent d’un côté des coups portés à Nahel par les policiers, comme les passagers et certains témoins l’avaient affirmé, mais aussi la mise en danger de ces derniers par le redémarrage de la voiture.Le syndicat de police Alliance a lui dénoncé “une décision inacceptable” et appelé l’ensemble des policiers du pays à se réunir devant les services de police à 12H30 mercredi pour “exprimer leur colère”.Quant au syndicat Un1té, il a soulevé des “interrogations légitimes” concernant le choix du parquet et apporté “son soutien” au suspect et à ses proches.Contrairement à Alliance, ce syndicat a jugé que “tout rassemblement serait préjudiciable à la défense et à ses intérêts”. Un juge d’instruction doit désormais décider si un procès doit ou non se tenir.gd-tll-dho-js-mlf/cal/bfa/abl
Mort de Nahel: procès pour meurtre requis contre le policier auteur du tir
Le parquet de Nanterre a requis lundi un procès pour meurtre contre le policier ayant tiré sur Nahel, adolescent de 17 ans dont la mort en juin 2023 avait choqué l’opinion publique, devenant symbole des violences policières et à l’origine de plusieurs nuits d’émeutes à travers la France.Le parquet “a requis le 3 mars 2025 le renvoi du policier mis en examen (…) du chef de meurtre, et le non-lieu du chef de complicité de meurtre pour le second policier présent lors des faits”, détaille le ministère public dans un communiqué mardi.Nahel a été tué le 27 juin 2023 d’une balle tirée à bout portant par un policier qui contrôlait le véhicule qu’il conduisait.Dans la foulée, une enquête pour meurtre avait été ouverte. Celle-ci s’est achevée le 2 août dernier. Une première version policière, selon laquelle le jeune homme aurait foncé sur le motard, avait été infirmée par une vidéo amateur diffusée sur les réseaux sociaux.- Pas de “danger immédiat” -Au moment précis des faits, “alors que (le véhicule de Nahel) était bloqué dans le flot de la circulation, et même s’il tentait de redémarrer, il n’apparaît pas qu’il ait représenté un danger immédiat” pour les policiers, d’après le réquisitoire définitif consulté par l’AFP.”En réalité, selon toute vraisemblance, le déclenchement du tir s’explique essentiellement par l’état de tension extrême dans lequel la scène a eu lieu, mais précisément, en sa qualité de fonctionnaire de police expérimenté, (le policier) aurait dû conserver son sang-froid”, poursuit le même document, qualifiant le tir de “prise de risque inconsidérée”. “C’est sans surprise que nous avons pris connaissance de la position du parquet dans cette affaire, qui reste identique à celle affichée au moment des faits”, a réagi auprès de l’AFP l’avocat du policier Me Laurent-Franck Liénard, pour qui “le tir (mortel) était parfaitement conforme au cadre légal”.”Nous espérons que les juges chargés de régler le dossier sauront marquer leur indépendance”, a-t-il poursuivi en dénonçant des “erreurs juridiques et factuelles” du parquet.”Pour la mère de Nahel, c’est un soulagement. Cette femme n’avait qu’une crainte, c’est que dans le combat qu’elle menait pour établir que son fils avait été tué volontairement, on arrive par je ne sais pas quelle opération à éviter une comparution devant la cour d’assises des policiers”, a indiqué l’avocat de cette dernière, Mounia Merzouk, Me Frank Berton, à l’AFP.”Il n’y avait pas d’autre qualification envisageable dans cette affaire: le geste est volontaire et l’intention de tuer évidente”, a-t-il souligné.L’avocate d’autres membres de la famille de Nahel, Me Margot Pugliese, estime pour sa part que “la qualification de meurtre s’imposait” tout en déplorant “l’absence de réaction judiciaire” concernant le deuxième policier présent lors des faits.Pour celui-ci, placé sous le statut de témoin assisté et pour qui le parquet requiert un non-lieu, “l’accusation elle-même admet (…) que rien ne peut lui être reproché, ce qui correspond à la stricte réalité du dossier”, a commenté pour l’AFP son avocate Me Pauline Ragot. De son côté, sollicité par l’AFP, le maire DVG Raphaël Adam a rappelé que la ville de Nanterre porte “une exigence de justice et de vérité, que notre société doit à la famille de Nahel, à ses amis et à l’ensemble des Nanterriens émus par ce drame”. L’auteur du coup de feu mortel, Florian M., a été mis en examen pour meurtre et incarcéré pendant cinq mois, avant d’être remis en liberté sous contrôle judiciaire.En 2023, 36 personnes sont décédées dans le cadre d’une mission de police, selon le rapport annuel de l’Inspection générale de la police nationale (IGPN).- Versions contradictoires -Une reconstitution des faits avait eu lieu le 5 mai 2024. En présence de leurs avocats, Florian M., son collègue présent ce jour-là et plusieurs témoins avaient été confrontés à leurs déclarations, notamment pour établir si le policier auteur du tir était en danger de mort.Après cette reconstitution faite à partir des récits des policiers et des témoins, un expert accidentologue “confirmait qu’aucune des versions n’était en totale adéquation avec ses constatations et analyses”, selon le réquisitoire du parquet.Les analyses écartent d’un côté des coups portés à Nahel par les policiers, comme les passagers et certains témoins l’avaient affirmé, mais aussi la mise en danger de ces derniers par le redémarrage de la voiture.Le syndicat de police Alliance a lui dénoncé “une décision inacceptable” et appelé l’ensemble des policiers du pays à se réunir devant les services de police à 12H30 mercredi pour “exprimer leur colère”.Quant au syndicat Un1té, il a soulevé des “interrogations légitimes” concernant le choix du parquet et apporté “son soutien” au suspect et à ses proches.Contrairement à Alliance, ce syndicat a jugé que “tout rassemblement serait préjudiciable à la défense et à ses intérêts”. Un juge d’instruction doit désormais décider si un procès doit ou non se tenir.gd-tll-dho-js-mlf/cal/bfa/abl
Trump to tout new ‘American dream’ to Congress despite Ukraine, tariff tensions
Donald Trump will tout his high-octane start to his second term in an address to Congress Tuesday, in the face of a nation roiled by his aggressive extension of presidential power and a world unsettled by his shifts on Ukraine and tariffs.The White House said the theme of Trump’s televised speech at 9:00 pm (0200 GMT Wednesday) will be “the renewal of the American dream” — but it promises to be a rowdy and divisive evening inside the US Capitol.Democratic lawmakers will bring federal workers targeted by the blizzard of cuts to the US bureaucracy made by Trump’s advisor Elon Musk — the world’s richest person — and his Department for Government Efficiency (DOGE).Republicans are however expected to cheer Trump on loudly while the president and First Lady Melania Trump will invite guests who reflect his speech’s priorities on the economy and migration.Trump said the address “will be big” and promised to “tell it like it is,” in a post on his Truth Social network on Monday.”We’re so excited — it’s a big day and it’s a big night for President Trump and we know he’s going to give a fantastic speech,” White House Press Secretary Karoline Leavitt told Fox News on Tuesday.She said the speech would cover his accomplishments in his first term, his plans for the economy, a push for Congress to pass border funding, and “dive into foreign policy” on Ukraine and Gaza.The final section will be closely watched given the fresh global turmoil triggered by Trump’s actions in the last 24 hours as he pursues his “America First” policy.Tariffs on US allies Mexico and Canada and rival China came into effect on Tuesday, while Trump halted aid to Ukraine on the eve of the speech after a blazing Oval Office row with President Volodymyr Zelensky.Trump’s pivot towards Russia’s Vladimir Putin on the Ukraine war has particularly alarmed US allies.- ‘Unprecedented achievements’ -On the home front Trump is expected to play up the record blitz of executive orders he has signed in his first six weeks back in the White House.Abetted by Musk, who will attend the speech, Trump has moved to unilaterally dismantle federal agencies and fired thousands of government workers. He has also ended diversity programs and begun holding undocumented migrants at the US military base at Guantanamo Bay in Cuba as part of his crackdown on foreigners without papers.The speech will be Trump’s first to both houses of Congress for five years, and also his first since his supporters stormed the building following his 2020 election defeat.But this time he will be making a triumphant appearance in front of a fully Republican-controlled Congress.”It’s an opportunity for President Trump, as only he can, to lay out the last month of record-setting, record-breaking unprecedented achievements and accomplishments that have made this the most successful opening to any presidency,” his Deputy Chief of Staff Stephen Miller told reporters on Monday.Trump is also determined this time around to exert more power than any president in decades, which at times could put him on a collision course with Congress and the US courts. Democrats have so far however struggled to counter Trump’s “flood the zone” strategy and his hogging of the news cycle with constant Oval Office news conferences.But with his poll numbers softening, Trump will also know he faces pressure to deal with stubborn issues facing Americans — most importantly inflation.Trump’s tariffs also threaten to weigh on the economy, with stock markets sliding around the world as his tariffs took effect.
Israel says Palestinian militants killed as it expands West Bank offensive
The Israeli military announced Tuesday it had expanded its weeks-long offensive in the occupied West Bank to more areas of Jenin city, saying troops killed three militants although Palestinian officials reported two dead.On its 43rd day, Israeli forces “expanded the counterterrorism operation in northern Samaria to additional areas in Jenin”, the military said, using the Biblical name for that part of the West Bank.It said that a local Hamas leader and another Palestinian militant were killed in an exchange of fire with troops during an overnight raid in Jenin. Later, during an inspection of the premises where the militants had been, troops killed a third armed man “who posed an immediate threat” to them, the military said.Jenin governor Kamal Abu al-Rub told AFP that two Palestinians were killed during the raid in the eastern neighbourhood of the city.”Two citizens were martyred, and many young men were arrested”, he said.The military said troops had arrested three Palestinian suspects.The Palestinian health ministry identified one of the dead as Aser Saadi, matching the name of the Hamas leader in the Israeli army statement.The health ministry said the 21-year-old’s body was taken away by troops after he was shot.The head of the Jenin government hospital, Wisam Baker, told AFP that a man identified as Jihad Alawneh was declared dead on arrival at the facility early on Tuesday.Baker said that Alawneh, 25, had bled out after being shot in the thigh.Governor Abu al-Rub said the raid had caused “devastation and massive destruction” in Jenin’s eastern neighbourhood, “which has not experienced an Israeli assault like this before”.He said that the main electricity line was cut off, dozens of families were forced to leave, and army bulldozers had left behind a trail of damage.- ‘Massive destruction’ -The Israeli offensive in the northern West Bank began on January 21 around refugee camps regarded as bastions of Palestinian militancy, but has since expanded to more areas, displaced tens of thousands of people and saw the first deployment of Israeli tanks in the territory in 20 years.On Tuesday afternoon, an AFP journalist said Israeli troops and armoured personnel carriers were still in Jenin’s eastern neighbourhood.Firefighters worked to extinguish a fire in an apartment hit during the raid, its facade charred and some of its walls destroyed.Pools of blood had accumulated in several rooms of the apartment, the journalist said.Abu al-Rub said that “more than 50 families were forced to flee and evacuate their homes because the Israelis took over their houses and buildings, turning them into military barracks”.”All the streets in the eastern neighbourhood were bulldozed”, said the governor, including areas that before Tuesday did not see army bulldozers ripping through roads in what the military says aims to clear explosives.Bassem Hardan, a resident of the neighbourhood, told AFP that after initially ignoring army calls for his family to leave, “they called our neighbours and told them to get out within two minutes before they demolish the building”.Dubbed “Iron Wall” by the Israeli military, the operation in the northern West Bank began days after a ceasefire took effect in Gaza, a separate Palestinian territory.Israel has occupied the West Bank since 1967 and its troops carry out regular raids there.The ongoing operation has involved raids in multiple refugee camps near the cities of Jenin, Tulkarem and Tubas, where Palestinian armed groups have a strong presence.
La Réunion: cinq morts après le passage du cyclone, la procédure de catastrophe naturelle enclenchée
Le bilan du cyclone Garance qui a frappé La Réunion vendredi s’est alourdi à cinq morts après la découverte du corps sans vie d’un homme à Saint-Paul, dans l’ouest de cette île de l’océan Indien, balayée vendredi dernier par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.La procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle “est enclenchée et devrait aboutir en urgence dès cette semaine”, a indiqué mardi le ministre des Outre-mer Manuel Valls lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.Le corps d’un homme, enchevêtré dans les branchages et les galets arrachés par les pluies cycloniques, a été retrouvé dans un bassin d’eau situé à Saint-Paul (commune de l’ouest de La Réunion), a annoncé lundi soir la préfecture, précisant que la découverte du corps avait été faite plus tôt dans l’après-midi par des employés communaux nettoyant les abords du bassin après le passage du cyclone.Ce décès porte à cinq le nombre de personnes tuées lors du passage du cyclone Garance sur l’île de près de 900.000 habitants, frappée par de violentes pluies et marquée par des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.Six personnes ont été blessées, dont trois grièvement, selon le ministère de l’Intérieur, qui fait état de 50.000 foyers privés d’électricité (11,6% des foyers) et 43.960 personnes totalement privées d’eau (5% de la population).”Le travail de la Daaf”, la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion, et du préfet a “déjà commencé en vue de la reconnaissance de calamités agricoles”, a assuré Manuel Valls devant les députés.Le ministre se rendra jeudi et vendredi à La Réunion pour établir “un état des lieux précis”, enclencher “des actions prioritaires pour soutenir les habitants sinistrés de l’île et permettre la reconstruction économique, et notamment dans le secteur de l’agriculture”, a-t-il précisé.Lors des questions au gouvernement, il a également évoqué un “plan de reconstruction” qu’il devrait préciser lors de sa visite sur l’île.Quelque 1.200 personnels sont mobilisés par le préfet, dont 153 sapeurs-pompiers de La Réunion, 851 gendarmes – dont 99 en renfort – et 232 policiers, selon le ministère de l’Intérieur. Dimanche, 100 personnels de la sécurité civile sont partis de métropole pour l’île.mah-tll-mby-sc/bfa/hj
La Réunion: cinq morts après le passage du cyclone, la procédure de catastrophe naturelle enclenchée
Le bilan du cyclone Garance qui a frappé La Réunion vendredi s’est alourdi à cinq morts après la découverte du corps sans vie d’un homme à Saint-Paul, dans l’ouest de cette île de l’océan Indien, balayée vendredi dernier par des vents à plus de 200 km/h et de très fortes pluies orageuses.La procédure de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle “est enclenchée et devrait aboutir en urgence dès cette semaine”, a indiqué mardi le ministre des Outre-mer Manuel Valls lors des questions au gouvernement à l’Assemblée nationale.Le corps d’un homme, enchevêtré dans les branchages et les galets arrachés par les pluies cycloniques, a été retrouvé dans un bassin d’eau situé à Saint-Paul (commune de l’ouest de La Réunion), a annoncé lundi soir la préfecture, précisant que la découverte du corps avait été faite plus tôt dans l’après-midi par des employés communaux nettoyant les abords du bassin après le passage du cyclone.Ce décès porte à cinq le nombre de personnes tuées lors du passage du cyclone Garance sur l’île de près de 900.000 habitants, frappée par de violentes pluies et marquée par des dégâts considérables pour l’agriculture vivrière.Six personnes ont été blessées, dont trois grièvement, selon le ministère de l’Intérieur, qui fait état de 50.000 foyers privés d’électricité (11,6% des foyers) et 43.960 personnes totalement privées d’eau (5% de la population).”Le travail de la Daaf”, la Direction de l’alimentation, de l’agriculture et de la forêt de La Réunion, et du préfet a “déjà commencé en vue de la reconnaissance de calamités agricoles”, a assuré Manuel Valls devant les députés.Le ministre se rendra jeudi et vendredi à La Réunion pour établir “un état des lieux précis”, enclencher “des actions prioritaires pour soutenir les habitants sinistrés de l’île et permettre la reconstruction économique, et notamment dans le secteur de l’agriculture”, a-t-il précisé.Lors des questions au gouvernement, il a également évoqué un “plan de reconstruction” qu’il devrait préciser lors de sa visite sur l’île.Quelque 1.200 personnels sont mobilisés par le préfet, dont 153 sapeurs-pompiers de La Réunion, 851 gendarmes – dont 99 en renfort – et 232 policiers, selon le ministère de l’Intérieur. Dimanche, 100 personnels de la sécurité civile sont partis de métropole pour l’île.mah-tll-mby-sc/bfa/hj
US designates Yemen’s Huthis ‘foreign terrorist organization’
The United States on Tuesday designated Yemen’s Huthi militant group a foreign terrorist organization, conforming with an order by President Donald Trump in January.The Iran-backed rebels control much of Yemen, including the capital Sanaa, and have launched missile and drone attacks at Israel since the war in Gaza broke out in October 2023. They have also repeatedly targeted merchant vessels in the Red Sea and Gulf of Aden — waterways vital to global trade.”Today’s action taken by the State Department demonstrates the Trump Administration’s commitment to protecting our national security interests, the safety of the American people, and the security of the United States,” Secretary of State Marco Rubio said in a statement.Trump signed an executive order in late January to return the Huthis to the list of Foreign Terrorist Organizations (FTO), where he placed them during his first term. The redesignation means that anyone who engages or works with the Huthis, whose territory is home to most of Yemen’s population, will risk being prosecuted by the United States. Former president Joe Biden removed the Huthis from the list after humanitarian groups protested that they could not get aid to Yemen’s needy without dealing with the rebels.Already the Arabian Peninsula’s poorest country before the war broke out a decade ago, Yemen is now suffering one of the world’s worst humanitarian crises, with about two-thirds of its 34 million people in need of aid.