Plans sociaux à Casino: le nombre total de licenciements sera de 2.200

En pleine transformation après son rachat, le distributeur français Casino (Monoprix, Franprix), dont les pertes ont été drastiquement réduites en 2024, a annoncé vendredi que les plans sociaux lancés allaient inclure au total 2.200 licenciements.”Près de 90% des licenciements” ont été “notifiés à ce jour”, a indiqué vendredi le directeur général du groupe Philippe Palazzi, qui avait dans un premier temps évoqué vendredi une fourchette de 2.200 à 2.300 licenciements.Sur les quelque 3.000 suppressions de postes prévues dès 2024, 1.000 licenciements ont pu être évités notamment “grâce au reclassement interne, aux départs naturels” et “au plan de départ volontaire”, a fait valoir la direction vendredi.”Le chiffre de 2.200 licenciements (…) ne concerne pas un nouveau plan social”, a également tenu à préciser un porte-parole du groupe.Casino n’est pas le seul acteur de la grande distribution à tailler dans ses effectifs: son concurrent Auchan avait aussi annoncé fin 2024 un vaste plan social menaçant 2.400 emplois en France, et comprenant des fermetures de sites. Casino, tombé l’an dernier dans l’escarcelle du milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, a par ailleurs fait part vendredi d’une réduction de sa perte nette en 2024 à 295 millions d’euros, pour un chiffre d’affaires en recul de 5,4% à 8,5 milliards d’euros.Un chiffre très éloigné de la perte spectaculaire de 5,7 milliards d’euros que le groupe avait essuyée en 2023. Car Casino a connu en 2024 une “transformation profonde”, même si ses résultats sont “encore fortement marqués par les difficultés passées”, a déclaré le directeur général du groupe, arrivé en mars.Il dit avoir depuis cette date mené son “plan de restructuration avec efficacité, conformément au calendrier fixé”.La nouvelle direction entend repositionner l’ancien fleuron d’origine stéphanoise en champion de la proximité via ses enseignes comme Franprix, Spar, Vival ou Naturalia, des magasins plutôt de petite taille, dans les centres-villes souvent, et avec une importante offre de services. Casino s’est séparé de tous ses hypermarchés, “des gros foyers de perte”, selon Philippe Palazzi, “ce qui nous permet de voir l’avenir sereinement.”- “Economie de la flemme” -Le distributeur a, en parallèle, ouvert 268 magasins en 2024 avec “le bon emplacement, le bon franchisé et la bonne marque”, a indiqué la direction, qui vise un “retour à la rentabilité” en 2026.”Nous sommes dans une économie de la flemme”, a justifié Philippe Palazzi. Dans les “grandes villes”, “les jeunes générations ne veulent plus se déplacer pour aller faire leurs achats et, en province, (…) la population vieillissante a du mal (…) à se déplacer.”Le groupe comptait encore 200.000 salariés dans le monde fin 2022, avant d’être étranglé par un endettement qui a été restructuré dans la douleur mi-2024, grâce notamment à l’apport de nouveaux capitaux des milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière, en contrepartie de la prise de contrôle du distributeur.Les magasins grands formats du groupe, son activité historique, ont été cédés au cours de l’année écoulée aux concurrents Intermarché, Auchan et Carrefour. 366 hyper et supermarchés au total, a fait savoir Casino vendredi, précisant que l’ensemble des cessions lui a permis d’engranger 1,8 milliard d’euros en 2024.Le distributeur met en avant un “assainissement” plus vaste encore de son parc de magasins, avec au total “la fermeture de 768 points de vente non rentables”, dont “87% de franchisés et locataires-gérants”, notamment 207 Franprix. Pour rendre ses magasins plus compétitifs, Casino revendique par ailleurs avoir appliqué des baisses de prix “très ciblées chez Monoprix, Franprix et Casino, avec des réductions de plus de 500 produits essentiels”.Casino est également propriétaire du site de commerce en ligne Cdiscount, dont le chiffre d’affaires en 2024, – un peu plus d’un milliard d’euros – a connu une baisse de 16,3% sur un an.Le groupe l’attribue à sa stratégie de privilégier les ventes réalisées par les vendeurs tiers sur son site au détriment des ventes directement réalisées par Cdiscount.

Le cyclone Garance, “brutal et violent”, frappe La Réunion, une femme décédée

Une femme d’une cinquantaine d’années est décédée vendredi à La Réunion lors du passage du cyclone Garance, “brutal et violent” selon les mots du préfet de l’île de l’océan Indien, toujours placée en alerte rouge et frappée par de violentes pluies.Cette femme, décédée à Saint-Denis, aurait été “aspirée par une bouche d’égout avant d’être emportée par les eaux”, a déclaré à l’AFP le préfet Patrice Latron. Une source proche de l’enquête avait indiqué auparavant qu’elle pouvait avoir été victime de la chute d’un arbre. “Le cyclone est encore présent et continue de frapper La Réunion”, avait commenté le préfet lors d’un point presse à 13H00 locales (10H00 à Paris), une heure après la levée de l’alerte violette, le niveau le plus haut. L’alerte rouge ordonnant le confinement de la population restait toutefois en vigueur dans l’après-midi dans l’île, où les conditions vont rester très dégradées toute la journée, particulièrement sur la région nord-ouest de La Réunion, a prévenu Météo-France.”Ce phénomène a été plus violent que Belal”, a affirmé le préfet de La Réunion. Le cyclone Belal, qui s’était abattu sur La Réunion le 15 janvier 2024, avait provoqué la mort de quatre personnes et fait 100 millions d’euros de dégâts, selon les chiffres de France assureurs.”Les vents les plus destructeurs” se sont éloignés à la mi-journée, selon le préfet. Pendant le passage du cyclone, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l’aéroport situé au nord de l’île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l’extrême est. “Des vents forts de 100 à 150 km/h sont encore possibles sur les hauts du sud-ouest. De très fortes pluies orageuses concernent encore une grande partie de l’île”, a détaillé Météo France dans un bulletin publié à 13H00 locales. – Voitures emportées -Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des rues totalement inondées avec parfois des torrents d’eau dévalant les pentes, notamment à Saint-Denis et à Saint-André (est de La Réunion). D’autres vidéos montrent des voitures emportées. “J’ai vu ma voiture se faire retourner par le torrent sous mes yeux, je ne pouvais rien faire”, se désole Adrien, un habitant de Saint-André qui ne donne que son prénom. Garance avait “atterri à 10H00 (7H00 à Paris) sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne (commune de l’est) au stade de cyclone tropical”, selon Météo France.”Le cyclone tropical est ressorti sur mer au large de Saint-Louis (commune du sud) et s’éloigne graduellement de l’île ce (vendredi) après-midi”, ajoutent les météorologues.Garance “a touché l’île avec une intensité rarement atteinte”, a souligné sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant “l’engagement” des équipes mobilisées sous l’autorité du préfet. “Nos armées se tiennent prêtes à assister les services de l’État et soutenir la population”, a posté le ministre des Armées Sébastien Lecornu, précisant que le pont aérien toujours en place entre La Réunion et Mayotte – frappé par le cyclone Chido mi-décembre – “sera maintenu afin d’acheminer pompiers, gendarmerie, véhicules et fret réunionnais actuellement déployés sur l’archipel mahorais”. “Des moyens aériens supplémentaires restent en alerte en métropole en cas de besoin”, a-t-il ajouté.- “Jamais vu ça” -“Même Belal ne nous avait pas tapés comme ça”, confie par téléphone à l’AFP Marie Rose Gaze, 61 ans, encore sous le choc. “Derrière ma baie vitrée, je voyais tout un tas de trucs qui volaient de l’immeuble d’en face. Il y avait des paraboles, des séchoirs, et même des bouts de ciment, à un moment je me suis dit +tout l’immeuble va descendre+”, a déclaré cette habitante de Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, résidant au troisième étage. “L’eau a commencé à tomber du plafond d’un coup, je n’avais encore jamais vu ça”, s’est exclamé Laurent Hoareau, 37 ans, un habitant de Saint-Leu, au sud de l’île. “C’est entré dans ma cuisine, dans la salle à manger, dans la chambre de mon fils”, a-t-il énuméré. Il est monté sur son toit sous une pluie diluvienne pour déboucher ses gouttières: “Je me suis retrouvé devant une piscine”, a-t-il raconté par téléphone. D’autres habitants de cette île habituée aux événements climatiques ont confié à l’AFP leur “peur” face à la “puissance” de ce cyclone. A 13H00 locales, 180.000 foyers étaient sans électricité et 80.000 foyers sans accès à l’eau, selon la préfecture. Quelque 114.000 abonnés n’ont plus accès à la téléphonie mobile et 176 relais téléphoniques sont tombés. Et 675 personnes étaient accueillies dans un centre d’hébergement d’urgence. 

Le cyclone Garance, “brutal et violent”, frappe La Réunion, une femme décédée

Une femme d’une cinquantaine d’années est décédée vendredi à La Réunion lors du passage du cyclone Garance, “brutal et violent” selon les mots du préfet de l’île de l’océan Indien, toujours placée en alerte rouge et frappée par de violentes pluies.Cette femme, décédée à Saint-Denis, aurait été “aspirée par une bouche d’égout avant d’être emportée par les eaux”, a déclaré à l’AFP le préfet Patrice Latron. Une source proche de l’enquête avait indiqué auparavant qu’elle pouvait avoir été victime de la chute d’un arbre. “Le cyclone est encore présent et continue de frapper La Réunion”, avait commenté le préfet lors d’un point presse à 13H00 locales (10H00 à Paris), une heure après la levée de l’alerte violette, le niveau le plus haut. L’alerte rouge ordonnant le confinement de la population restait toutefois en vigueur dans l’après-midi dans l’île, où les conditions vont rester très dégradées toute la journée, particulièrement sur la région nord-ouest de La Réunion, a prévenu Météo-France.”Ce phénomène a été plus violent que Belal”, a affirmé le préfet de La Réunion. Le cyclone Belal, qui s’était abattu sur La Réunion le 15 janvier 2024, avait provoqué la mort de quatre personnes et fait 100 millions d’euros de dégâts, selon les chiffres de France assureurs.”Les vents les plus destructeurs” se sont éloignés à la mi-journée, selon le préfet. Pendant le passage du cyclone, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l’aéroport situé au nord de l’île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l’extrême est. “Des vents forts de 100 à 150 km/h sont encore possibles sur les hauts du sud-ouest. De très fortes pluies orageuses concernent encore une grande partie de l’île”, a détaillé Météo France dans un bulletin publié à 13H00 locales. – Voitures emportées -Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des rues totalement inondées avec parfois des torrents d’eau dévalant les pentes, notamment à Saint-Denis et à Saint-André (est de La Réunion). D’autres vidéos montrent des voitures emportées. “J’ai vu ma voiture se faire retourner par le torrent sous mes yeux, je ne pouvais rien faire”, se désole Adrien, un habitant de Saint-André qui ne donne que son prénom. Garance avait “atterri à 10H00 (7H00 à Paris) sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne (commune de l’est) au stade de cyclone tropical”, selon Météo France.”Le cyclone tropical est ressorti sur mer au large de Saint-Louis (commune du sud) et s’éloigne graduellement de l’île ce (vendredi) après-midi”, ajoutent les météorologues.Garance “a touché l’île avec une intensité rarement atteinte”, a souligné sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant “l’engagement” des équipes mobilisées sous l’autorité du préfet. “Nos armées se tiennent prêtes à assister les services de l’État et soutenir la population”, a posté le ministre des Armées Sébastien Lecornu, précisant que le pont aérien toujours en place entre La Réunion et Mayotte – frappé par le cyclone Chido mi-décembre – “sera maintenu afin d’acheminer pompiers, gendarmerie, véhicules et fret réunionnais actuellement déployés sur l’archipel mahorais”. “Des moyens aériens supplémentaires restent en alerte en métropole en cas de besoin”, a-t-il ajouté.- “Jamais vu ça” -“Même Belal ne nous avait pas tapés comme ça”, confie par téléphone à l’AFP Marie Rose Gaze, 61 ans, encore sous le choc. “Derrière ma baie vitrée, je voyais tout un tas de trucs qui volaient de l’immeuble d’en face. Il y avait des paraboles, des séchoirs, et même des bouts de ciment, à un moment je me suis dit +tout l’immeuble va descendre+”, a déclaré cette habitante de Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, résidant au troisième étage. “L’eau a commencé à tomber du plafond d’un coup, je n’avais encore jamais vu ça”, s’est exclamé Laurent Hoareau, 37 ans, un habitant de Saint-Leu, au sud de l’île. “C’est entré dans ma cuisine, dans la salle à manger, dans la chambre de mon fils”, a-t-il énuméré. Il est monté sur son toit sous une pluie diluvienne pour déboucher ses gouttières: “Je me suis retrouvé devant une piscine”, a-t-il raconté par téléphone. D’autres habitants de cette île habituée aux événements climatiques ont confié à l’AFP leur “peur” face à la “puissance” de ce cyclone. A 13H00 locales, 180.000 foyers étaient sans électricité et 80.000 foyers sans accès à l’eau, selon la préfecture. Quelque 114.000 abonnés n’ont plus accès à la téléphonie mobile et 176 relais téléphoniques sont tombés. Et 675 personnes étaient accueillies dans un centre d’hébergement d’urgence. 

Le cyclone Garance, “brutal et violent”, frappe La Réunion, une femme décédée

Une femme d’une cinquantaine d’années est décédée vendredi à La Réunion lors du passage du cyclone Garance, “brutal et violent” selon les mots du préfet de l’île de l’océan Indien, toujours placée en alerte rouge et frappée par de violentes pluies.Cette femme, décédée à Saint-Denis, aurait été “aspirée par une bouche d’égout avant d’être emportée par les eaux”, a déclaré à l’AFP le préfet Patrice Latron. Une source proche de l’enquête avait indiqué auparavant qu’elle pouvait avoir été victime de la chute d’un arbre. “Le cyclone est encore présent et continue de frapper La Réunion”, avait commenté le préfet lors d’un point presse à 13H00 locales (10H00 à Paris), une heure après la levée de l’alerte violette, le niveau le plus haut. L’alerte rouge ordonnant le confinement de la population restait toutefois en vigueur dans l’après-midi dans l’île, où les conditions vont rester très dégradées toute la journée, particulièrement sur la région nord-ouest de La Réunion, a prévenu Météo-France.”Ce phénomène a été plus violent que Belal”, a affirmé le préfet de La Réunion. Le cyclone Belal, qui s’était abattu sur La Réunion le 15 janvier 2024, avait provoqué la mort de quatre personnes et fait 100 millions d’euros de dégâts, selon les chiffres de France assureurs.”Les vents les plus destructeurs” se sont éloignés à la mi-journée, selon le préfet. Pendant le passage du cyclone, Météo-France a relevé des rafales de vent soufflant à 214 km/h à l’aéroport situé au nord de l’île et de 230 km/h sur le piton Sainte-Rose à l’extrême est. “Des vents forts de 100 à 150 km/h sont encore possibles sur les hauts du sud-ouest. De très fortes pluies orageuses concernent encore une grande partie de l’île”, a détaillé Météo France dans un bulletin publié à 13H00 locales. – Voitures emportées -Sur les réseaux sociaux, des vidéos montrent des rues totalement inondées avec parfois des torrents d’eau dévalant les pentes, notamment à Saint-Denis et à Saint-André (est de La Réunion). D’autres vidéos montrent des voitures emportées. “J’ai vu ma voiture se faire retourner par le torrent sous mes yeux, je ne pouvais rien faire”, se désole Adrien, un habitant de Saint-André qui ne donne que son prénom. Garance avait “atterri à 10H00 (7H00 à Paris) sur le nord de l’île de la Réunion, à proximité de Sainte-Suzanne (commune de l’est) au stade de cyclone tropical”, selon Météo France.”Le cyclone tropical est ressorti sur mer au large de Saint-Louis (commune du sud) et s’éloigne graduellement de l’île ce (vendredi) après-midi”, ajoutent les météorologues.Garance “a touché l’île avec une intensité rarement atteinte”, a souligné sur X le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau, saluant “l’engagement” des équipes mobilisées sous l’autorité du préfet. “Nos armées se tiennent prêtes à assister les services de l’État et soutenir la population”, a posté le ministre des Armées Sébastien Lecornu, précisant que le pont aérien toujours en place entre La Réunion et Mayotte – frappé par le cyclone Chido mi-décembre – “sera maintenu afin d’acheminer pompiers, gendarmerie, véhicules et fret réunionnais actuellement déployés sur l’archipel mahorais”. “Des moyens aériens supplémentaires restent en alerte en métropole en cas de besoin”, a-t-il ajouté.- “Jamais vu ça” -“Même Belal ne nous avait pas tapés comme ça”, confie par téléphone à l’AFP Marie Rose Gaze, 61 ans, encore sous le choc. “Derrière ma baie vitrée, je voyais tout un tas de trucs qui volaient de l’immeuble d’en face. Il y avait des paraboles, des séchoirs, et même des bouts de ciment, à un moment je me suis dit +tout l’immeuble va descendre+”, a déclaré cette habitante de Saint-Denis, le chef-lieu de La Réunion, résidant au troisième étage. “L’eau a commencé à tomber du plafond d’un coup, je n’avais encore jamais vu ça”, s’est exclamé Laurent Hoareau, 37 ans, un habitant de Saint-Leu, au sud de l’île. “C’est entré dans ma cuisine, dans la salle à manger, dans la chambre de mon fils”, a-t-il énuméré. Il est monté sur son toit sous une pluie diluvienne pour déboucher ses gouttières: “Je me suis retrouvé devant une piscine”, a-t-il raconté par téléphone. D’autres habitants de cette île habituée aux événements climatiques ont confié à l’AFP leur “peur” face à la “puissance” de ce cyclone. A 13H00 locales, 180.000 foyers étaient sans électricité et 80.000 foyers sans accès à l’eau, selon la préfecture. Quelque 114.000 abonnés n’ont plus accès à la téléphonie mobile et 176 relais téléphoniques sont tombés. Et 675 personnes étaient accueillies dans un centre d’hébergement d’urgence. 

Espoir prudent des entreprises britanniques sur la perspective d’un accord commercial avec Washington

La perspective d’un accord commercial entre Londres et Washington, graal des Britanniques depuis le Brexit, relancée jeudi par Donald Trump, suscitait un espoir prudent des entreprises à Londres vendredi, qui y voient une chance d’échapper à de nouveaux droits de douane.Le président américain Donald Trump a déclaré jeudi, lors d’une visite du Premier ministre britannique Keir Starmer, que les Etats-Unis et le Royaume-Uni allaient conclure “un véritable accord commercial dans lequel les droits de douane ne seraient pas nécessaires”.De nouvelles négociations entre les deux pays “signifient qu’il existe une réelle opportunité d’atténuer l’incertitude créée par le risque de droits de douane”, se réjouit William Bain, des Chambres de commerces britanniques, une organisation qui représente de nombreuses entreprises dans le pays.Un tel accord, dont Londres rêve depuis sa sortie de l’Union européenne, effective au 1er janvier 2021, lui permettrait d’éviter le sort réservé à d’autres partenaires économiques majeurs des Etats-Unis, y compris européens, ciblés ces dernières semaines par un torrent d’annonces de droits de douane.”La perspective d’un accord commercial étendu serait un énorme coup de pouce pour l’économie britannique”, alors que les échanges commerciaux annuels entre les deux pays s’élèvent à 300 milliards de livres (363 milliards d’euros), se félicite Chris Hayward, de la City of London Corporation, qui représente les intérêts du puissant secteur financier britannique.- “Nature capricieuse” -Un accord commercial serait “une victoire claire pour Keir Starmer” mais “il est encore trop tôt” pour s’en réjouir, tempère Susannah Streeter, analyste chez Hargreaves Lansdown. “Étant donné la nature très capricieuse de la politique de M. Trump, rien ne garantit qu’un tel accord sera conclu.”Des organisations représentatives d’autres secteurs d’activités, également interrogés par l’AFP, comme l’automobile, ont d’ailleurs dit préférer attendre de voir ce qui sera réellement convenu avant de faire des commentaires.Il reste “beaucoup à faire”, a reconnu vendredi matin le ministre de la Santé britannique Wes Streeting – qui s’exprimait sur Sky News au nom du gouvernement. Mais “nous voulons avancer rapidement” car “le Royaume-Uni et les États-Unis ont beaucoup à y gagner”, a-t-il affirmé.Pour l’expert David Henig, du Centre européen pour la politique économique internationale, si Londres peut espérer esquiver des droits de douanes, “il n’y a actuellement aucune perspective de conclusion d’un accord de libre-échange complet”.D’autant que Londres est réticent à ouvrir ses frontières à certains produits américains, notamment agricoles.Londres a conclu depuis le Brexit des traités commerciaux avec l’Australie, la Nouvelle-Zélande ou Singapour et a officiellement rejoint en décembre le partenariat de libre-échange transpacifique (CPTPP), qui compte notamment le Japon et le Canada. Le pays a aussi annoncé lundi la relance de négociations qui traînent en longueur sur un traité avec l’Inde.- Washington ou Bruxelles? -Si la première administration de Donald Trump était disposée à nouer un accord avec Londres et avait même mené une série de négociations, la présidence Biden avait laissé péricliter le processus.”Le Royaume-Uni cherche à conclure un accord commercial avec les États-Unis depuis 2020″ mais si celui-ci se concrétise, “il aura probablement un coût, étant donné la nature transactionnelle de la politique du président Trump, et cela pourrait prendre la forme d’une augmentation des dépenses de défense”, prévient Russ Mould, analyste chez AJ Bell.Alors que l’UE est son principal partenaire commercial, Londres devra-t-il aussi choisir entre Washington et Bruxelles?L’un des plus anciens conseillers économiques de Donald Trump, Stephen Moore, avait laissé miroiter fin 2024 un accord au Royaume-Uni, mais à condition qu’il fasse le bon choix entre “le modèle économique européen plus socialiste et le modèle américain davantage basé sur un système de libre entreprise”.”L’idée selon laquelle nous devons choisir entre nos alliés, être soit avec l’Amérique, soit avec l’Europe, est tout simplement fausse”, avait alors balayé M. Starmer. “L’intérêt national exige que nous travaillions avec les deux.”C’est aussi l’avis des entreprises britanniques: “Un commerce plus fort avec les États-Unis ne signifie pas que nos relations avec l’UE, la Chine et la région Asie-Pacifique doivent passer au second plan”, affirment les Chambres de commerces.

Russian divers found dead near popular Philippines resort

Two Russian divers were found dead, one in the jaws of a shark, after a strong current separated them from their group in a popular Philippine scuba spot, a coast guard official said Friday.Four Russians — 57-year-old Eduart Perigudin, his two sons Timofy and Ilya aged 18 and 29, and another man — were diving near the Batangas resort area on the main island of Luzon Thursday afternoon when they and their dive master were pulled apart by an underwater current, district coast guard chief Airland Lapitan told AFP.Ilya Perigudin was missing both arms when he was pulled dead from waters in which multiple sharks were seen, according to a coast guard statement.”His remains were found floating near the shoreline… with both arms missing due to an apparent shark attack. Multiple sharks were observed in the vicinity during the recovery,” the statement said.Lapitan had earlier told AFP the 29-year-old “was being pulled by a shark” when rescuers located him around 4:00-5:30 pm (0800-0930 GMT Thursday).But it was unclear if he had been killed by a shark or was already dead, Lapitan said, adding that the bodies had been turned over to family members without an autopsy.The second victim, identified as M. Melekhov in a Russian embassy statement confirming the two deaths, was found about an hour earlier and declared dead on arrival after being transported to a local hospital.Eduart Perigudin, his younger son Timofy and their dive master were able to surface and make it back to the boat, Lapitan said.Shark attacks in the waters around the Philippines are exceedingly rare, with none recorded in at least a year, according to a global database.

Le pape n’est plus dans un état “critique” mais son état reste “complexe”

Le pape François, hospitalisé pour une pneumonie aux deux poumons depuis deux semaines, ne se trouve plus dans un état “critique” mais son état reste “complexe” et son pronostic réservé, a indiqué vendredi une source vaticane.”Le pape s’est levé, il a pris son petit-déjeuner et lu les journaux. Il continue son traitement et la physiothérapie respiratoire”, a déclaré cette source.En début de matinée, le Vatican avait annoncé que le jésuite argentin avait passé une “nuit tranquille”. Le prochain bulletin médical doit être publié vendredi vers 18H00 GMT.François, 88 ans, ne sera pas en mesure de présider le 5 mars les célébrations du mercredi des Cendres, marquant le début du Carême précédant Pâques: il sera remplacé par le cardinal italien Angelo de Donatis, a annoncé vendredi le Vatican.Cette information laisse penser que l’hospitalisation de François devrait durer encore plusieurs jours.Jeudi soir, le Vatican avait fait état pour la deuxième fois de suite d’une amélioration de la santé du souverain pontife.”L’état clinique du Saint-Père continue de s’améliorer”, mais “compte tenu de la complexité du tableau clinique, d’autres jours de stabilité clinique sont nécessaires pour lever le pronostic” réservé, avait-t-il précisé.Les médecins n’ont pas assez de visibilité à moyen terme sur l’évolution de l’état de santé du pape, imprévisible en raison de possibles complications.Le pape a consacré la journée de jeudi à la physiothérapie respiratoire, au repos et au travail, selon ce bulletin. Lundi déjà, le Vatican avait évoqué une “légère amélioration” puis mardi simplement un état “stationnaire”.François avait été initialement hospitalisé le 14 février pour une bronchite mais celle-ci a évolué en double pneumonie.Cette hospitalisation, la quatrième mais aussi la plus longue depuis le début de son pontificat en 2013, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.L’hospitalisation du souverain pontife, à la fois chef spirituel des 1,4 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur une possible démission.

Grèce: une marée humaine et des heurts pour commémorer la collision ferroviaire de 2023

Plus de 325.000 personnes, selon la police, ont manifesté vendredi leur colère dans toute la Grèce pour le deuxième anniversaire de la pire catastrophe ferroviaire du pays, lors de rassemblements marqués par des heurts entre police et protestataires.La Grèce est en outre quasiment à l’arrêt en cette journée de grève générale très suivie. La mobilisation dépasse ainsi très largement celle des manifestations qui avaient eu lieu juste après l’accident dans lequel 57 personnes ont été tuées.  “On veut que la justice soit rendue”, a réclamé l’un des manifestants à Athènes, Dimitris Korovesis, 16 ans, alors que les Grecs exigent des réponses sur les causes exactes de la collision frontale entre deux trains le 28 février 2023.”La Grèce tue ses enfants”, lisait-on aussi sur une pancarte brandie devant le parlement, dans le centre de la capitale où quelque 180.000 personnes, selon la police, se sont rassemblées.Le rassemblement athénien a ensuite été émaillé de heurts, a constaté l’AFP. Des pierres et des cocktails Molotov ont été jetés sur les forces de l’ordre déployées en masse et qui ont répondu en lançant des gaz lacrymogènes. Dans une grande émotion, les noms et l’âge de toutes les victimes, la plupart des jeunes, ont été lus devant le parlement.Une minute de silence a ensuite été observée en présence de proches de victimes, dont la pédiatre Maria Karystianou qui porte aujourd’hui le combat de ces familles endeuillées réclamant des comptes aux autorités.”Pour ceux d’entre nous qui avaient leurs enfants et leurs proches dans ce train, une partie de notre âme reste avec eux et ne reviendra jamais”, a lancé Maria Karystianou. Elle a vu dans ces rassemblements à travers tout le pays “une union de citoyens pour l’éclaircissement (de l’affaire), pour apporter la justice en Grèce”.”Aujourd’hui, il faut envoyer un message fort pour punir tous les responsables de ce drame”, a lancé à l’AFP Nikos Likomytros, 20 ans, étudiant en histoire et archéologie.- “Dissimulation” -De nombreux protestataires dénoncent une “dissimulation” présumée des responsabilités dans le pire accident ferroviaire en Grèce, une accusation portée par le collectif des familles de victimes et la société civile.Transports à l’arrêt, écoles, universités, administrations et magasins fermés, le pays a massivement répondu à l’appel à une grève générale de 24 heures.Aucun train, ferry, bus, tramway ne circulent tandis que de nombreuses liaisons aériennes ont été annulées.Dans le centre d’Athènes, de nombreux magasins ont baissé leur rideau en signe de solidarité dans une Grèce profondément bouleversée par cette catastrophe devenue un “traumatisme collectif”, selon le Premier ministre conservateur, Kyriakos Mitsotakis.Le 28 février 2023, peu avant minuit, un train reliant Athènes à Thessalonique (nord), avec plus de 350 passagers à son bord, avait heurté de plein fouet un train de marchandises dans la vallée de Tempé, à environ 350 km au nord de la capitale.Les deux trains avaient circulé sur la même voie pendant plusieurs kilomètres sans qu’aucun système d’alarme ne soit déclenché.Etrillé par l’opposition qui accuse son gouvernement de vouloir cacher les causes véritables de l’accident, le chef du gouvernement se retrouve en difficulté politique.Outre l’erreur humaine imputée au chef de gare local ce soir-là, l’enquête avait immédiatement révélé de graves négligences sur le réseau ferré, notamment l’absence de mise aux normes des systèmes de sécurité.”Des erreurs humaines fatales se sont combinées aux défaillances chroniques de l’État, bouleversant violemment nos certitudes”, a reconnu le chef du gouvernement conservateur dans un message sur Facebook vendredi.Plus de 40 personnes ont été poursuivies mais aucune n’a encore été jugée.Le gouvernement conservateur ne cesse de rejeter les accusations des partis d’opposition qui évoquent un “plan organisé” de dissimulation pour protéger de hauts responsables. Kyriakos Mitsotakis a dénoncé ce qu’il voit comme une tentative de “déstabiliser” le pays.Il a fustigé “l’instrumentalisation politique de la douleur humaine”.- Cargaison illégale -Un rapport d’experts financé par les familles des victimes a conclu que le train de marchandises transportait une cargaison illégale et non déclarée de produits chimiques explosifs, ce qui aurait contribué au nombre élevé de victimes.Jeudi, un rapport accablant de l’agence grecque de sécurité de l’aviation et des chemins de fer a révélé des défaillances systémiques en matière de sécurité et la destruction de preuves cruciales dans les jours qui ont suivi l’accident.Ces experts ont également indiqué qu’il y avait une “présence possible” d’un “carburant inconnu” sur le lieu de l’accident.Les partis d’opposition veulent déposer une motion de censure la semaine prochaineÂ