Ligue 1: Marseille freiné par Strasbourg, Le Havre stoppe l’hémorragie
Marseille a, une nouvelle fois, concédé des points à domicile, ne pouvant faire mieux qu’un match nul 1-1 face à Strasbourg dimanche en clôture de la 18e journée de Ligue 1 où Le Havre a stoppé une série de cinq défaites consécutives grâce à son nul à Reims (1-1). L’OM n’a pris que 13 points à domicile en Ligue 1 cette saison, contre 24 à l’extérieur. Mais les Marseillais restent seuls dauphins du Paris SG avec cinq points d’avance sur le nouveau troisième Lille.Au Vélodrome, si la possession a été marseillaise, c’est Strasbourg grâce au Néerlandais Emanuel Emegha qui a frappé en premier. Dans l’entrejeu, Andrey Santos a vu l’appel d’Emegha dans le dos des défenseurs centraux marseillais. Seul face à Geronimo Rulli, l’attaquant strasbourgeois a trompé le gardien d’un ballon piqué du droit (1-0, 23e).A la 68e minute, rentré à la mi-temps à la place de Neal Maupay, le jeune Robinio Vaz, 17 ans, a provoqué une faute dans la surface, fauché par Santos qui a permis à Mason Greenwood d’égaliser et d’inscrire son 12 but de la saison.L’Anglais est désormais seul meilleur buteur du championnat devant le Lillois Jonathan David et le Parisien Bradley Barcola.C’est une mauvaise opération pour les Marseillais qui restent à neuf points du PSG, indéboulonnable leader et vainqueur samedi à Lens (2-1). Strasbourg reste 10e, mais enchaine un cinquième match consécutif sans défaite.- Le répit havrais -Plus tôt dans la soirée, Le Havre s’est offert un court répit, mais un répit quand même contre une équipe de Reims qui n’avance plus non plus depuis cinq matches, en arrachant à l’extérieur un match nul 1-1.Le Zimbabwéen Marshall Munetsi avait ouvert le score pour les Rémois (26e) mais Arouna Sangante, suite a une action confuse après un corner, a remis les deux équipes à égalité (1-1, 67e).Avec ce point arraché loin de ses bases, Le Havre répond à la lanterne rouge, Montpellier, qui s’était imposé contre Monaco vendredi (2-1). Les joueurs de Didier Digard restent 17e et premiers relégables, mais possèdent toujours un point d’avance sur Montpellier (13 contre 12). Pour Reims, désormais 13e de Ligue 1 avec 21 points, c’est le septième match de championnat sans victoire. – Triste nul à Saint-Etienne -Plus tôt dans la journée, Saint-Étienne, à domicile, avec un but d’Augustine Boakye inscrit dans les dernières minutes, a arraché face à Nantes un résultat nul (1-1) qui ne satisfait personne dans la lutte pour le maintien.Nantes, qui  avait ouvert le score grâce au cinquième but de la saison de Moses Simon, partage les points pour la troisième fois de suite après avoir accroché Lille (1-1) et Monaco (2-2).Les Canaris restent 15e du classement alors que l’ASSE est 16e et barragiste, devancé par son adversaire du jour à la différence de buts (-7 contre -21). Tout juste les deux équipes peuvent-elles se satisfaire de rejoindre Rennes (14e) au nombre de points (17) et de compter quatre points d’avance sur Le Havre, premier relégable.
Ligue 1: Marseille freiné par Strasbourg, Le Havre stoppe l’hémorragie
Marseille a, une nouvelle fois, concédé des points à domicile, ne pouvant faire mieux qu’un match nul 1-1 face à Strasbourg dimanche en clôture de la 18e journée de Ligue 1 où Le Havre a stoppé une série de cinq défaites consécutives grâce à son nul à Reims (1-1). L’OM n’a pris que 13 points à domicile en Ligue 1 cette saison, contre 24 à l’extérieur. Mais les Marseillais restent seuls dauphins du Paris SG avec cinq points d’avance sur le nouveau troisième Lille.Au Vélodrome, si la possession a été marseillaise, c’est Strasbourg grâce au Néerlandais Emanuel Emegha qui a frappé en premier. Dans l’entrejeu, Andrey Santos a vu l’appel d’Emegha dans le dos des défenseurs centraux marseillais. Seul face à Geronimo Rulli, l’attaquant strasbourgeois a trompé le gardien d’un ballon piqué du droit (1-0, 23e).A la 68e minute, rentré à la mi-temps à la place de Neal Maupay, le jeune Robinio Vaz, 17 ans, a provoqué une faute dans la surface, fauché par Santos qui a permis à Mason Greenwood d’égaliser et d’inscrire son 12 but de la saison.L’Anglais est désormais seul meilleur buteur du championnat devant le Lillois Jonathan David et le Parisien Bradley Barcola.C’est une mauvaise opération pour les Marseillais qui restent à neuf points du PSG, indéboulonnable leader et vainqueur samedi à Lens (2-1). Strasbourg reste 10e, mais enchaine un cinquième match consécutif sans défaite.- Le répit havrais -Plus tôt dans la soirée, Le Havre s’est offert un court répit, mais un répit quand même contre une équipe de Reims qui n’avance plus non plus depuis cinq matches, en arrachant à l’extérieur un match nul 1-1.Le Zimbabwéen Marshall Munetsi avait ouvert le score pour les Rémois (26e) mais Arouna Sangante, suite a une action confuse après un corner, a remis les deux équipes à égalité (1-1, 67e).Avec ce point arraché loin de ses bases, Le Havre répond à la lanterne rouge, Montpellier, qui s’était imposé contre Monaco vendredi (2-1). Les joueurs de Didier Digard restent 17e et premiers relégables, mais possèdent toujours un point d’avance sur Montpellier (13 contre 12). Pour Reims, désormais 13e de Ligue 1 avec 21 points, c’est le septième match de championnat sans victoire. – Triste nul à Saint-Etienne -Plus tôt dans la journée, Saint-Étienne, à domicile, avec un but d’Augustine Boakye inscrit dans les dernières minutes, a arraché face à Nantes un résultat nul (1-1) qui ne satisfait personne dans la lutte pour le maintien.Nantes, qui  avait ouvert le score grâce au cinquième but de la saison de Moses Simon, partage les points pour la troisième fois de suite après avoir accroché Lille (1-1) et Monaco (2-2).Les Canaris restent 15e du classement alors que l’ASSE est 16e et barragiste, devancé par son adversaire du jour à la différence de buts (-7 contre -21). Tout juste les deux équipes peuvent-elles se satisfaire de rejoindre Rennes (14e) au nombre de points (17) et de compter quatre points d’avance sur Le Havre, premier relégable.
Trump aux portes du pouvoir, pour la seconde fois
A la veille de prêter serment et de prendre une première bordée de décisions fracassantes, Donald Trump a commencé dimanche par se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu, avant d’aller goûter l’adulation de ses partisans dans un ultime meeting à Washington.Jay Ross, un entrepreneur de 62 ans qui patientait devant la salle où le président élu va s’offrir un dernier meeting dimanche, résumait l’état d’esprit des soutiens du milliardaire: “Nous reprenons l’Amérique”, a-t-il clamé auprès de l’AFP.Le républicain de 78 ans, 45ème président des Etats-Unis (2017-2021) et qui deviendra lundi le 47ème, a déposé une gerbe au cimetière d’Arlington.Donald Trump a porté sa main droite gantée de noir à sa tempe pour faire un salut militaire pendant que retentissait la sonnerie aux morts, sous un ciel bas et gris, dans ce site militaire proche de Washington où l’Amérique enterre ses héros de guerre.- “Age d’or” -Puis il s’est rendu sur les tombes de militaires tués lors d’un attentat à l’aéroport de Kaboul en août 2021. Le républicain a toujours critiqué avec virulence la gestion par le président sortant Joe Biden du chaotique retrait militaire d’Afghanistan.Lundi, dans le discours suivant sa prestation de serment au Capitole, “vous entendrez le président Trump dire que nous entrons dans un âge d’or pour l’Amérique”, a dit dimanche sa future porte-parole, Karoline Leavitt, sur Fox News.Le président élu a promis une centaine de décrets dès sa première journée, portant en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, un axe majeur de sa campagne.Le pape François a déclaré dimanche que le plan d’expulsion à grande échelle de migrants sans papiers promis par le président élu serait “une calamité”, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi aux Etats-Unis.Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer, dès lundi, l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.- Meeting -Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier et homme d’affaires, auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats, baignera encore une fois dimanche dans une ambiance de campagne.Donald Trump, qui se délecte du rôle de candidat, doit s’exprimer lors d’un meeting dans une grande salle de Washington. Avant même qu’il ne redevienne président, à midi précise heure de Washington lundi, son retour au pouvoir suscite déjà des remous planétaires.Le réseau social TikTok a rebondi sur un message de Donald Trump sur Truth pour rétablir dimanche l’accès à son application aux Etats-Unis, quelques heures seulement après l’avoir suspendu pour se conformer à une loi votée au Congrès.Sur la scène internationale, le républicain n’a pas attendu de revenir à la Maison Blanche pour peser sur les grandes crises du moment.Son futur conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, a affirmé dimanche sur CNN que le Hamas “ne gouvernerait plus jamais à Gaza”.Les conseillers de Donald Trump ont participé activement aux négociations qui ont permis un accord de cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans le territoire palestinien, lequel a débouché dimanche sur la libération de trois otages israéliennes.”Il revient maintenant à la prochaine administration de contribuer à mettre en oeuvre cet accord. J’étais satisfait que nos équipes aient parlé d’une seule voix dans les derniers jours”, a dit le président sortant Joe Biden dimanche, alors que son grand rival républicain s’attribue le mérite de cette trêve.Le démocrate de 82 ans a choisi de placer sa dernière journée à la tête des Etats-Unis sous le signe de la lutte pour les droits civiques et contre le racisme.Dans une église de Caroline du Sud, il a rendu hommage aux combats de Martin Luther King et conclu ainsi son discours: “Gardons la foi pour des jours meilleurs!”
Trump aux portes du pouvoir, pour la seconde fois
A la veille de prêter serment et de prendre une première bordée de décisions fracassantes, Donald Trump a commencé dimanche par se recueillir sur la tombe du Soldat inconnu, avant d’aller goûter l’adulation de ses partisans dans un ultime meeting à Washington.Jay Ross, un entrepreneur de 62 ans qui patientait devant la salle où le président élu va s’offrir un dernier meeting dimanche, résumait l’état d’esprit des soutiens du milliardaire: “Nous reprenons l’Amérique”, a-t-il clamé auprès de l’AFP.Le républicain de 78 ans, 45ème président des Etats-Unis (2017-2021) et qui deviendra lundi le 47ème, a déposé une gerbe au cimetière d’Arlington.Donald Trump a porté sa main droite gantée de noir à sa tempe pour faire un salut militaire pendant que retentissait la sonnerie aux morts, sous un ciel bas et gris, dans ce site militaire proche de Washington où l’Amérique enterre ses héros de guerre.- “Age d’or” -Puis il s’est rendu sur les tombes de militaires tués lors d’un attentat à l’aéroport de Kaboul en août 2021. Le républicain a toujours critiqué avec virulence la gestion par le président sortant Joe Biden du chaotique retrait militaire d’Afghanistan.Lundi, dans le discours suivant sa prestation de serment au Capitole, “vous entendrez le président Trump dire que nous entrons dans un âge d’or pour l’Amérique”, a dit dimanche sa future porte-parole, Karoline Leavitt, sur Fox News.Le président élu a promis une centaine de décrets dès sa première journée, portant en particulier sur la lutte contre l’immigration clandestine, un axe majeur de sa campagne.Le pape François a déclaré dimanche que le plan d’expulsion à grande échelle de migrants sans papiers promis par le président élu serait “une calamité”, alors que de premières vagues d’arrestations pourraient avoir lieu dès mardi aux Etats-Unis.Selon le Wall Street Journal, Donald Trump va notamment déclarer, dès lundi, l’état d’urgence à la frontière avec le Mexique. Il devrait aussi supprimer certains programmes visant à favoriser la diversité dans l’administration fédérale, et lever des restrictions à l’exploitation pétrolière.- Meeting -Avant de gouverner, l’ancien promoteur immobilier et homme d’affaires, auquel la Constitution interdit de se représenter après plus de deux mandats, baignera encore une fois dimanche dans une ambiance de campagne.Donald Trump, qui se délecte du rôle de candidat, doit s’exprimer lors d’un meeting dans une grande salle de Washington. Avant même qu’il ne redevienne président, à midi précise heure de Washington lundi, son retour au pouvoir suscite déjà des remous planétaires.Le réseau social TikTok a rebondi sur un message de Donald Trump sur Truth pour rétablir dimanche l’accès à son application aux Etats-Unis, quelques heures seulement après l’avoir suspendu pour se conformer à une loi votée au Congrès.Sur la scène internationale, le républicain n’a pas attendu de revenir à la Maison Blanche pour peser sur les grandes crises du moment.Son futur conseiller à la Sécurité nationale de Donald Trump, Mike Waltz, a affirmé dimanche sur CNN que le Hamas “ne gouvernerait plus jamais à Gaza”.Les conseillers de Donald Trump ont participé activement aux négociations qui ont permis un accord de cessez-le-feu entre l’armée israélienne et le mouvement islamiste palestinien dans le territoire palestinien, lequel a débouché dimanche sur la libération de trois otages israéliennes.”Il revient maintenant à la prochaine administration de contribuer à mettre en oeuvre cet accord. J’étais satisfait que nos équipes aient parlé d’une seule voix dans les derniers jours”, a dit le président sortant Joe Biden dimanche, alors que son grand rival républicain s’attribue le mérite de cette trêve.Le démocrate de 82 ans a choisi de placer sa dernière journée à la tête des Etats-Unis sous le signe de la lutte pour les droits civiques et contre le racisme.Dans une église de Caroline du Sud, il a rendu hommage aux combats de Martin Luther King et conclu ainsi son discours: “Gardons la foi pour des jours meilleurs!”
Italie: l’Inter, trop fort pour Empoli, revient à trois point de Naples
L’Inter Milan, laborieux en première période, a surclassé après la pause Empoli (3-1) dimanche, pour revenir à trois points du leader Naples, avec toutefois un match en moins, lors de la 21ème journée du Championnat d’Italie.Les champions en titre ont dominé, mais il a fallu attendre la 55ème minute pour que Lautaro Martinez libère San Siro d’une frappe limpide des 20 mètres.Denzel Dumfries a doublé la mise de la tête (79), avant que Sebastiano Esposito, prêté à Empoli par l’Inter, ne réduise l’écart (83). Six minutes plus tard, Marcus Thuram a définitivement rassuré les tifosi nerazzurri avec son treizième but de la saison. Grâce à cette quatorzième victoire de l’exercice pour une seule défaite, l’Inter empêche Naples, qui avait accru provisoirement son avance à six points avec son succès face à l’Atalanta (3-2) samedi, de prendre le large.Le titre 2025 devrait se jouer entre le Napoli et l’Inter, puisque l’Atalanta, 3ème à sept points de la tête, traverse une passe délicate et la Juventus (5ème) et l’AC Milan (8ème) sont déjà distancés.Le calendrier surchargé de l’Inter qui en est déjà à cinq matches depuis le début de l’année, pourrait faire la différence, tandis que Naples n’a qu’à se concentrer sur le championnat.
Chaotic crowds, Hamas gunmen surround Gaza hostage handover
Chaotic scenes enveloped the three hostages from Israel who were handed over to the Red Cross Sunday by masked Hamas militants wearing green headbands in a packed Gaza City square.A dense crowd of Palestinians had gathered to watch the moment, the first release of hostages seized on October 7, 2023, under the new ceasefire that came into effect on Sunday.Hamas fighters struggled to hold the crowds back from the convoy of Red Cross SUVs that had arrived at Saraya Square in the west of Gaza City to collect them.Many of those in the crowd chanted “Allahu Akbar”, or “God is greatest” in Arabic.An AFP journalist on-site said fighters from the Palestinian Islamist movement initially tried to keep the public away from the ICRC cars.But when another convoy of white vehicles arrived in the square carrying the three women hostages to be handed over, the crowd of several thousand surged forward to surround them.APFTV footage showed armed and balaclava-wearing Palestinian fighters stationed around the van containing the three women, as others stood on top of it.The women, Romi Gonen, Emily Damari and Doron Steinbrecher, were the first to be released under the ceasefire agreement agreed between Israel and Hamas.In a video released by Hamas’s armed wing, the Ezzedine al-Qassam Brigades, the three women were seen smiling in a car and being presented with “release certificates” and what appeared to be Hamas-branded gift bags.International Committee of the Red Cross (ICRC) staff wearing red vests briefly exchanged words with Hamas militants in the group’s distinctive green headbands, while the Hamas footage showed them signing the release certificates before the women swiftly crossed to the Red Cross SUVs.”Dozens of armed members of the Al-Qassam Brigades participated in the operation,” a Hamas official told AFP.Around them a vast crowd pulsed, occasionally threatening to overwhelm the fighters protecting the convoy, who had to force people back.The crowd waved Palestinian and Hamas flags while cheering and whistling. Some clung from the top of large advertising billboards to catch a glimpse of the hostage handover taking place below.One young man perched on another’s shoulders began chanting in tribute to Yahya Sinwar, one of the architects of the October 7 events, who was killed by Israeli soldiers in southern Gaza in October.Saraya Square, a large plaza built in the 1930s, is one of Gaza’s main gathering places and known for its proximity to Hamas government administrative buildings.At the crucial moment, the three young women left a white van through sliding doors and headed to the Red Cross vehicles that would take them to Israeli forces in the territory.Long after they had gone, crowds continued to celebrate in front of buildings damaged in the war as the first day of the ceasefire continued to hold.az-jd-crb-dcp/ami
Biden exhorte les Américains à garder “la foi” à la veille de l’investiture de Trump
Joe Biden a exhorté dimanche les Américains à garder “la foi”, à la veille de l’investiture de son ennemi Donald Trump, lors d’un dernier déplacement au coeur de la communauté noire de Caroline du Sud, décisive pour sa victoire présidentielle en 2020.Le 46e président américain, qui laissera lundi le pouvoir au 47e, avait choisi ce dimanche d’honorer le héros afro-américain des droits civiques, Martin Luther King Jr., assassiné le 4 avril 1968.Le jour férié qui lui est dédié aux Etats-Unis tombe cette année lundi, jour de la prestation de serment de Donald Trump.Pour leur ultime voyage officiel, Joe et Jill Biden ont donc passé la journée dans la cité historique de Charleston, en Caroline du Sud, marquée par l’esclavage et la ségrégation raciale et, en 2015, par une terrible tuerie raciste contre des paroissiens noirs.Son auteur, un suprémaciste blanc, a été condamné à mort.Le président démocrate, fervent catholique, s’est rendu à l’église protestante Royal Missionary Baptist Church pour assister à un service religieux.”A chaque fois que je passe du temps dans une église noire, je pense à une chose: le mot +espoir+”, a lancé l’homme politique au crépuscule de sa carrière, citant ses deux modèles depuis plus d’un demi-siècle: l’icône Martin Luther King Jr. et l’emblématique sénateur Bobby Kennedy, lui aussi assassiné en 1968.- “Abus de pouvoir” -“Mon père avait coutume de dire que le plus grand des péchés est l’abus de pouvoir”, a poursuivi Joe Biden, sans jamais nommer Donald Trump.Mais “la foi nous enseigne que l’Amérique de nos rêves est toujours plus proche que ce qu’on pense”, a plaidé ce croyant de 82 ans, dans un discours bien plus optimiste que ses très sombres adieux à la Nation mercredi, quand il avait dénoncé une “oligarchie qui prend forme en Amérique”. “Gardons la foi pour des jours meilleurs!”, a-t-il conclu sous les applaudissements de fidèles debout dans l’église.La Caroline du Sud et sa communauté afro-américaine ont été décisives pour Joe Biden.Grâce au parlementaire Jim Clyburn, cet Etat du sud-est était tombé dans l’escarcelle de M. Biden lors des primaires démocrates de 2020 pour la course à la Maison Blanche.”Joe Biden a été ce dont le pays avait besoin”, a salué M. Clyburn, déplorant que son “bon ami” ne soit “pas toujours apprécié” à sa juste valeur.Joe Biden avait initialement prévu de se rendre dans une autre église protestante de Charleston, dans laquelle il avait déclaré en janvier 2024 qu’il n’aurait jamais été élu président sans “la communauté noire de Caroline du Sud”.- Tuerie raciste -Il y avait été aussi en 2015, alors vice-président de Barack Obama, pour une cérémonie funéraire après une tuerie raciste.Convaincu d’une suprématie des blancs sur les autres races qu’il considérait inférieures, un Américain de 21 ans à l’époque, Dylann Roof, avait ouvert le feu le 17 juin 2015 à 77 reprises dans cette église, criblant de balles neuf fidèles noirs qui venaient de l’accueillir à bras ouverts pour une séance d’étude de la Bible. Cela avait d’autant plus choqué aux Etats-Unis que la paroisse est un lieu symbole de la lutte contre l’esclavage, rassemblant la plus ancienne communauté noire de Charleston.Dylann Roof a été condamné à mort début 2017, ce qu’a confirmé une cour d’appel fédérale en août 2021, au début de la présidence Biden.Aujourd’hui âgé de 30 ans, il ne risquait pas, jusqu’à présent, d’être exécuté puisque l’administration Biden a imposé en 2021 un moratoire sur les exécutions à l’échelon fédéral.Juste avant Noël, Joe Biden a commué la peine capitale de 37 condamnés par la justice fédérale, mais a maintenu celles prononcées contre Dylann Roof et Djokhar Tsarnaev, poseur de bombes de l’attentat contre le marathon de Boston en 2013.Et, dimanche, il a accordé ses dernières grâces et commutations présidentielles: il a gracié de manière posthume le Jamaïcain Marcus Garvey, militant noir et figure centrale du mouvement rastafari. Mort en 1940, il était un précurseur du panafricanisme en défendant un retour de descendants d’esclaves noirs vers l’Afrique.
Trump lays wreath ahead of inauguration eve rally
US President-elect Donald Trump laid a wreath Sunday in a symbolic trip to the most hallowed place for America’s war dead, before holding a huge victory rally on the eve of his return to power.Already involved in negotiations to restore the TikTok app at home and in peace efforts in the Middle East, Trump finds himself embroiled in world events before his second term has even started. But the billionaire Republican, 78, is still taking time for pre-inauguration ceremonies including his trip to Arlington National Cemetery on the outskirts of Washington.Wearing a black overcoat, red tie and black gloves, Trump stood in silence alongside incoming vice president JD Vance before the Tomb of the Unknown Soldier.Trump then laid a wreath of white flowers with a red, white and blue ribbon, before saluting while a bugler played “Taps.” His wife Melania and several family members were also present. The somber ceremony contrasted with Trump’s last trip to the cemetery as presidential candidate in August, when the US army criticized his staff for pushing a cemetery employee.Trump has had a troubled relationship with the military, and while often touting his support for the armed forces he privately mocked the war dead while president, according to his former chief of staff.The mood will change to one of festivity later Sunday when Trump hosts a star-studded “Make America Great Again Victory Rally” at a sports arena in Washington.- ‘Golden Age’ -Large lines were already forming for the rally, which will include a performance by the Village People — whose 1970s-era “Y.M.C.A.” became the theme for a much-memed Trump dance during his campaign — in addition to singers Kid Rock and Billy Ray Cyrus.Trump’s hopes for a huge crowd to see his inauguration at the US Capitol on Monday took a blow, however, when forecasts of freezing weather prompted organizers to move the ceremony indoors.Instead of being sworn in on the steps of the Capitol, Trump will now take the oath under the massive dome of its Rotunda, last used for the ceremony 40 years ago during the inauguration of Ronald Reagan.”You’re going to hear President Trump talk about how we are entering a Golden Age of America” in his inaugural speech, his incoming press secretary Karoline Leavitt told Fox News.Once back in the Oval Office, Trump has vowed a series of swift actions starting with the deportation of millions of undocumented migrants.The expulsions will “begin very, very quickly,” Trump told NBC on Sunday — though his border czar Tom Homan said the administration was rethinking plans for an initial showcase raid in Chicago after its plans leaked to the media.Trump said he will immediately sign a record number of executive orders, undoing many of the policies advanced during President Joe Biden’s outgoing administration. Biden traveled to South Carolina on Sunday, his last full day as US president, to mark a national holiday honoring civil rights icon Martin Luther King Jr.- TikTok ‘deal’ -The Trump effect has already been on display, with TikTok crediting his “clarity” for being able to restore service in the United States after briefly going dark due to a ban on national security grounds.Trump promised on Sunday to issue an executive order delaying the ban to allow time to “make a deal” to remove TikTok’s US subsidiary from Chinese ownership. The Trump administration has already forged deep links with the tech world, with X boss Elon Musk set to head a cost-cutting drive in the new government. Musk, Meta chief Mark Zuckerberg and Amazon boss Jeff Bezos will all be at his side for the inauguration. In the Middle East, the first three Israeli hostages were released Sunday under a Gaza truce that Trump’s team had been involved in along with Biden’s administration.Americans are meanwhile increasingly embracing some of Trump’s policies, a New York Times poll showed Sunday, despite a divisive first term and the fact that he is the first convicted felon to be elected president.Just over half of Americans want him to follow through on mass deportations, even if they oppose his threats to exact retribution on his political enemies, according to the Times poll.