Bétharram: L’Etat pas “au rendez-vous”, regrette Borne, les gardes à vue touchent à leur fin

“L’Etat n’a pas été au rendez-vous” dans l’affaire des violences physiques et sexuelles à Notre-Dame-de-Bétharram qui ont perduré plusieurs décennies, a regretté la ministre de l’Education Elisabeth Borne vendredi, au moment où la garde à vue de deux anciens surveillants de l’établissement catholique s’achève.Trois hommes -un religieux et deux surveillants laïcs nés en 1931, 1955 et 1965-, avaient été interpellés mercredi pour des “viols aggravés, agressions sexuelles aggravées et/ou violences aggravées”, sur une période allant de 1957 à 2004, selon le parquet de Pau.Le prêtre nonagénaire a été relâché jeudi, sans précisions du parquet sur la suite de la procédure judiciaire, et les victimes espèrent maintenant de premières mises en cause après la fin des gardes à vue des deux surveillants, au plus tard en début d’après-midi.Ces interpellations interviennent un an après le lancement d’une vaste enquête sur cet établissement presque bicentenaire des Pyrénées-Atlantiques, longtemps réservé aux garçons, avec son pensionnat à la réputation “stricte”. Le collectif de victimes de Bétharram a recensé 132 plaintes. Les victimes, enfants ou adolescents à l’époque des faits, décrivent des masturbations et fellations imposées ou subies plusieurs fois par semaine, des châtiments corporels, menaces et humiliations.Mme Borne a jugé vendredi sur BFMTV/RMC “difficile de comprendre” pourquoi l’Etat n’a pas réagi plus tôt et a dit vouloir que le gouvernement continue à agir “pour que la parole se libère”.- “Exploitation politique” -L’établissement, qui n’a presque jamais été inspecté à part un contrôle en 1996 n’ayant rien relevé d’anormal malgré déjà des signalements de violences, doit faire l’objet d’une inspection académique le 17 mars. Mercredi, l’ancien inspecteur d’académie, a exprimé des regrets sur son rapport de 1996 qui “ne tient pas la route actuellement”.La ministre a déclaré vouloir accélérer les contrôles des établissements privés “avec un objectif 40%” dans les 24 mois, alors que ces inspections étaient quasi inexistantes auparavant. Elle a suggéré ne pas “s’interdire” des inspections inopinées.Mme Borne a toutefois déploré “l’exploitation politique” de cette affaire qui éclabousse le chef du gouvernement François Bayrou. Ministre de l’Education entre 1993 et 1997, à l’époque de certains des faits incriminés, il répète n’avoir “jamais été informé” dans le passé des violences sexuelles dans cet établissement qu’ont fréquenté plusieurs de ses enfants et où son épouse a enseigné le catéchisme, malgré des témoignages affirmant le contraire.”Mediapart, la France insoumise donneraient l’impression que le seul qui n’aurait pas vu ce qu’il aurait dû voir, ce serait François Bayrou”, a poursuivi Mme Borne, soulignant que des “plaintes pour violences sexuelles” ont été “déposées à partir des années 1998” et “qu’il y en a d’autres qui n’ont sans doute pas vu ou pas réagi à l’époque”.- “Soutane ouverte” -Les trois interpellations sont intervenues quatre jours après une réunion entre des victimes et François Bayrou.Parmi les plaintes recensées, une poignée ne sont pas frappées par la prescription, estime son porte-parole Alain Esquerre, lui-même ancien pensionnaire.Des victimes interrogées par l’AFP mettent en cause les trois suspects.”J’ai subi des punitions, des violences, on nous caressait à la sortie des douches, personne ne disait rien, on avait neuf ans !”, enrage Brice Ducos, 49 ans, interne à Bétharram entre 1984 et 1991, ciblant l’un des deux surveillants surnommé “Cheval” à l’époque.Allusion à la chevalière qu’il portait à une main et qu’il retournait avant de gifler un élève, en lui disant: “Regarde ce que tu m’obliges à faire”, témoigne auprès de l’AFP un autre ancien, scolarisé de 1973 à 1980, qui a requis l’anonymat.Antoine (prénom modifié), 48 ans, incrimine, lui, l’autre surveillant écarté l’an dernier. “J’ai été son protégé”, dit-il, évoquant des agressions sexuelles sous la tente lors de sorties scouts, puis des masturbations hebdomadaires, quatre ans durant, quand il habitait chez lui.Jean-Marie Delbos, 78 ans, accuse, lui, le nonagénaire, “jeune ecclésiastique” quand il le vit arriver au dortoir en 1957. Il “venait la nuit, soutane ouverte, s’accroupir au pied du lit pour faire des attouchements et des fellations”, raconte-t-il.Des “faits graves”, “en contradiction totale avec l’esprit de l’enseignement catholique”, a réagi jeudi la Conférence des évêques de France (CEF).cas-ved-mer-ppy/gf/sla

Judge denies union bid to halt Trump firing of government workers

A US judge on Thursday denied a union bid to temporarily halt the firing of thousands of federal employees on probationary status, handing President Donald Trump another legal win in his plan to slash the government workforce.District Judge Christopher Cooper said he lacked the jurisdiction to handle the complaint, one of several filed in courts in recent days in an effort to pause the mass sackings.The judge’s decision comes as around 6,700 workers at the 100,000-strong Internal Revenue Service (IRS) who were on probation were being laid off.A former IRS probationary officer who was laid off on Thursday told AFP she and her colleagues had been warned to cancel any trips before receiving an email, requesting they come to the office with their government-issued IDs and laptops.The mother of two, in her 40s, who requested to remain anonymous, said: “This has just completely turned people’s lives upside down.”There’s zero empathy. Maybe they don’t really care about this, and they only care about the mission of cost-cutting and such.”She said they had not received any severance and that she was now thinking about the “financial hardship” ahead, adding: “How are we going to deal with, for instance, our mortgage and then health insurance?” Most of the employees being let go were part of the US tax agency’s enforcement teams, less than two months before the US income tax filing deadline of April 15, a former IRS official said. The National Treasury Employees Union and four other unions that represent federal employees had asked Cooper to issue a temporary restraining order preventing termination of their members who are probationary employees.Cooper, an appointee of former president Barack Obama, said his court lacks jurisdiction to hear their claims and they should instead be brought before the Federal Labor Relations Authority, a body that adjudicates federal labor disputes.- Managers had ‘no idea’ -A probationary worker who spoke to AFP, on condition of anonymity to freely discuss his former employer, said that managers at the agency had “no idea” the layoffs were coming.”I think DOGE has been very careful to make it seem like the agencies themselves are making the decisions, when I can tell, our managers yesterday were just as shocked as we were,” he said. The Department of Government Efficiency (DOGE) is a free-ranging entity run by Elon Musk, the world’s richest man and a top Trump ally and donor.On Thursday, the laid-off IRS worker said staff at his agency were “a little resigned, a little defeated, including our managers… some of them were, seemed like they were on the verge of tears.”He had been a revenue agent on a team that oversaw tax collection for corporations and wealthy individuals.”I think Republicans have really kind of twisted the narrative in the press to say that the IRS has hired a bunch of people to go after middle- or working-class folks, when really a lot of the people that were hired were hired to go after large corporations and high net worth individuals,” he said. – ‘Cruel’ -On Wednesday, another federal judge declined a request to temporarily block DOGE from firing federal employees.Fourteen Democratic-ruled states filed a suit last week contesting Musk’s legal authority but District Judge Tanya Chutkan denied their emergency request to pause his actions.Musk’s cost-cutting spree has been met with legal pushback on several fronts and a mixed bag of rulings.A judge last week lifted a freeze he had temporarily imposed on a mass buyout plan offered by the Trump administration to federal workers.According to the White House, more than 75,000 federal employees signed on to the buyout offer from the Office of Personnel Management.The fired IRS worker said he had felt “between a rock and a hard place” when he received the buyout offer, facing either quitting his job or being fired anyway.”For all of this to happen in such a cruel fashion, just it doesn’t make sense to me,” he said.

La Bourse de Paris en hausse, Air Liquide salué après ses résultats

La Bourse de Paris gagnait du terrain vendredi et est notamment tiré par la hausse du géant français des gaz industriels Air Liquide, salué après la publication de ses résultats.L’indice vedette CAC 40 avançait légèrement de 0,24%, soit de 19,35 points à 8.141,93 vers 09H55. Mais sur l’ensemble de la semaine, le CAC 40 accuse un léger repli de 0,43% à ce stade de la séance et se dirigeait vers son premier bilan hebdomadaire négatif depuis six semaines.”Il était temps de respirer après plusieurs semaines d’envolée. Pour l’instant, ce mouvement de respiration n’est en rien inquiétant. Les flux continuent d’affluer sur les actions européennes, toujours motivés par des niveaux de valorisation attrayants”, explique Christopher Dembik, conseiller en stratégie d’investissement chez Pictet AM.La décote des actions européennes est “d’environ 33% par rapport aux actions américaines”, a-t-il précisé.Sur le marché parisien vendredi, le géant français des gaz industriels Air Liquide gagnait 3,25% à 178,40 euros peu avant 10H00 après avoir publié un bénéfice net 2024 à un nouveau record. Il s’inscrit ainsi au dessus de la barre des 3 milliards d’euros pour la deuxième année consécutive. Parmi les indicateurs de la séance, le climat des affaires s’est légèrement amélioré en février en France, notamment dans les secteurs des services et de l’industrie, alors qu’il demeurait stable dans le commerce de détail et s’est détérioré dans le secteur du bâtiment, selon l’Insee. En revanche, l’activité du secteur privé a connu en février son plus fort recul depuis septembre 2023, selon l’indice PMI Flash HCOB, publié par l’agence de notation S&P Global et la Hamburg Commercial Bank (HCOB).L’indice composite de l’activité globale s’est replié à 44,5 contre 47,6 en janvier, un plus bas de 17 mois. Un indice inférieur à 50 signale une contraction de l’activité.GTT porté par la demande de GNLLe français GTT, qui fabrique des systèmes de cuves pour le transport et le stockage du gaz liquéfié (GNL), a annoncé avoir signé en 2024 “sa deuxième meilleure année en termes de performance commerciale”, porté par les projets de construction de méthaniers.Le titre s’envolait de plus de 13,75% à 152,20 euros.Imerys recherchéLe groupe de minéraux industriels Imerys a fait état d’un  chiffre d’affaires en baisse de 5% à 3,6 milliards d’euros en 2024, mais son Ebitda (bénéfice net avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) s’est amélioré ainsi que la marge.L’action gagnait 3,74% à 31,04 euros.

Violence à l’école: fouilles inopinées des sacs à partir du printemps, annonce Borne

Des “fouilles inopinées de sacs” seront mises en place à partir du printemps pour tenter de lutter contre les violences à l’école ou aux abords des établissements scolaires, affirme vendredi la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.”Je souhaite qu’on puisse, avec le préfet, le procureur, le représentant de l’Education nationale, pouvoir organiser régulièrement des fouilles de sac à l’entrée des établissements” et ce à partir du printemps, a déclaré la ministre, interrogée sur BFMTV/RMC.Ces fouilles inopinées seraient réalisées avec des “forces de l’ordre puisque ça ne rentre pas dans les prérogatives des personnels de l’Education”, a précisé la ministre, inquiète d'”un usage beaucoup plus répandu des armes blanches” chez les jeunes. A ce titre, elle a redit son intention de modifier le code de l’éducation pour que, si un port d’arme blanche est constaté dans un établissement scolaire, l’élève mis en cause “passe systématiquement devant un conseil de discipline”.Jusqu’ici “c’était à l’appréciation du chef d’établissement”, a commenté Mme Borne. Cela fera également “systématiquement” l’objet d’un signalement au procureur.Début février, un lycéen de 17 ans a été grièvement blessé à l’arme blanche dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).Avant les vacances d’hiver de la zone C, plus d’une vingtaine de collèges et lycées de Seine-Saint-Denis ont été placés sous la surveillance de 100 fonctionnaires de police, déployés pour “prévenir la réitération d’actes de violence” aux abords des établissements scolaires à la suite d’une série d’incidents. grd-ved/sla

Violence à l’école: fouilles inopinées des sacs à partir du printemps, annonce Borne

Des “fouilles inopinées de sacs” seront mises en place à partir du printemps pour tenter de lutter contre les violences à l’école ou aux abords des établissements scolaires, affirme vendredi la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.”Je souhaite qu’on puisse, avec le préfet, le procureur, le représentant de l’Education nationale, pouvoir organiser régulièrement des fouilles de sac à l’entrée des établissements” et ce à partir du printemps, a déclaré la ministre, interrogée sur BFMTV/RMC.Ces fouilles inopinées seraient réalisées avec des “forces de l’ordre puisque ça ne rentre pas dans les prérogatives des personnels de l’Education”, a précisé la ministre, inquiète d'”un usage beaucoup plus répandu des armes blanches” chez les jeunes. A ce titre, elle a redit son intention de modifier le code de l’éducation pour que, si un port d’arme blanche est constaté dans un établissement scolaire, l’élève mis en cause “passe systématiquement devant un conseil de discipline”.Jusqu’ici “c’était à l’appréciation du chef d’établissement”, a commenté Mme Borne. Cela fera également “systématiquement” l’objet d’un signalement au procureur.Début février, un lycéen de 17 ans a été grièvement blessé à l’arme blanche dans la cour de son établissement à Bagneux (Hauts-de-Seine).Avant les vacances d’hiver de la zone C, plus d’une vingtaine de collèges et lycées de Seine-Saint-Denis ont été placés sous la surveillance de 100 fonctionnaires de police, déployés pour “prévenir la réitération d’actes de violence” aux abords des établissements scolaires à la suite d’une série d’incidents. grd-ved/sla

Asian markets advance as Alibaba fuels Hong Kong tech rally

Asian markets rose Friday, with Hong Kong leading the way thanks to a surge in tech stocks led by ecommerce titan Alibaba.The gains put the region on course to end a positive week on a strong note and came as traders weigh the economic outlook in light of Donald Trump’s tariffs drive and geopolitical machinations.The yen pulled back a day after rallying past the 150-per-dollar mark following a warning on rising bond yields by Japan’s finance minister saw a rethink over bets on how many interest rate hikes the central bank will announce this year.Traders have been dealing with a series of Trump headlines this week that have made them consider their investment strategies, with his mulling of more tariffs adding to inflation worries.Minutes from the Federal Reserve’s January policy meeting, released this week, showed officials concerned that the president’s trade wars and pledges to cut taxes, regulations and immigration will force them to pause their rate cutting for now.The first high-level discussions between Washington and Moscow since Russia invaded Ukraine — without the presence of Europe or Kyiv — saw the two appoint teams to negotiate an end to the war.Disappointing earnings from retail titan Walmart sparked worries about US consumer activity and the impact on the world’s top economy, and weighed on Wall Street with all three main indexes ending in negative territory.But Asia fared, with Hong Kong piling on more four percent to hit a three-year high.The rally was fuelled by tech firms, and particularly Alibaba, which rocketed more than 14 percent a day after it released forecast-busting earnings figures. The firm is now up nearly 70 percent since the turn of the year, and the Hang Seng Index more than 17 percent.The Hang Seng tech index surged more than six percent, with other household names making big moves higher.Tencent added more than six percent, JD.com and XD Inc gained more than five percent, and Meituan jumped 3.8 percent.China’s tech sector has been on a roll this year, and has been given an extra boost since startup DeepSeek unveiled a chatbot that upended the global AI sector.Elsewhere in Asia, Tokyo, Shanghai, Singapore, Seoul, Taipei, Manila, Bangkok and Jakarta also rose, along with Frankfurt and Paris.But London fell at the open.The yen retreated after Japanese Finance Minister Katsunobu Kato said Friday that rising government bond yields — which are at their highest since 1999 — could weigh on economic growth.The yen was back above 150 to the dollar, having strengthened to below that figure for the first time since December.That dented expectations the Bank of Japan will announce a series of rate hikes this year, even after data Friday showed Japanese core inflation hit a 19-month high of 3.2 percent in January.”Kato’s remarks had traders rethinking whether the BoJ would really push ahead aggressively or if they might be nudged into a more measured, summer one-and-done approach in 2025,” said SPI Asset Management’s Stephen Innes.”Most economists expect the next BoJ rate hike to land in the summer, but the market isn’t entirely convinced.”Stronger-than-expected fourth-quarter GDP growth figures, notably hawkish remarks from BoJ board member Hajime Takata, and a hotter CPI have amplified speculation that the tightening cycle could move faster than anticipated.”Rania Gule, a senior market analyst at XS.com, added: “Kato’s remarks brought things back into focus, confirming that the central bank is not completely independent from the Ministry of Finance, which is grappling with unprecedented levels of debt to GDP.”- Key figures around 0815 GMT -Tokyo – Nikkei 225: UP 0.3 percent at 38,776.94 (close) Hong Kong – Hang Seng Index: UP 4.0 percent at 23,477.92 (close)Shanghai – Composite: UP 0.9 percent at 3,379.11 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.1 percent at 8,653.98 Euro/dollar: DOWN at $1.0492 from $1.0505 on ThursdayPound/dollar: UP at $1.2669 from $1.2668Dollar/yen: UP at 150.53 from 149.65 yenEuro/pound: DOWN at 82.82 pence from 82.90 pence West Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $72.22 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $76.24 per barrelNew York – Dow: DOWN 1.0 percent at 44,176.65 (close)

Le pape François a passé une nouvelle “bonne nuit et s’est levé”, selon le Vatican

Le pape François, 88 ans, a passé une nouvelle nuit calme à l’hôpital Gemelli de Rome où il est soigné pour une pneumonie touchant les deux poumons, a indiqué vendredi le Vatican.”La nuit s’est bien passée. Ce matin, le pape François s’est levé et a pris son petit déjeuner”, indique un bref communiqué, une semaine après son hospitalisation.Le Vatican avait fait savoir jeudi soir que l’état de santé du pape était en légère amélioration.”L’état clinique du Saint-Père s’améliore légèrement. Il est apyrétique (sans fièvre, ndlr) et ses paramètres hémodynamiques (circulation sanguine) restent stables”, a annoncé le Vatican dans un bulletin de santé.”Ce matin, il a reçu l’Eucharistie et s’est ensuite consacré à ses activités professionnelles”, selon la même source.Selon une source vaticane, il s’agit de contacts avec ses plus proches collaborateurs, la lecture et la signature de documents et des appels téléphoniques.Dans la journée déjà, des cardinaux s’étaient montrés encourageants sur l’état de santé du pape argentin, assurant que ce dernier était “sur la bonne voie”.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi dernier pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.- messages de soutien -Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.”Quelle perte de temps”, a déploré le cardinal espagnol Juan José Omella, qui assure que le pape va “beaucoup mieux”. “L’important est de savoir comment il réagit aux médicaments. Mais je pense qu’il y a de l’espoir”, a-t-il affirmé aux journalistes.Aucune indication n’a toutefois été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.L’hospitalisation du pape, à la fois leader spirituel de 1,3 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les spéculations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.

Le pape François a passé une nouvelle “bonne nuit et s’est levé”, selon le Vatican

Le pape François, 88 ans, a passé une nouvelle nuit calme à l’hôpital Gemelli de Rome où il est soigné pour une pneumonie touchant les deux poumons, a indiqué vendredi le Vatican.”La nuit s’est bien passée. Ce matin, le pape François s’est levé et a pris son petit déjeuner”, indique un bref communiqué, une semaine après son hospitalisation.Le Vatican avait fait savoir jeudi soir que l’état de santé du pape était en légère amélioration.”L’état clinique du Saint-Père s’améliore légèrement. Il est apyrétique (sans fièvre, ndlr) et ses paramètres hémodynamiques (circulation sanguine) restent stables”, a annoncé le Vatican dans un bulletin de santé.”Ce matin, il a reçu l’Eucharistie et s’est ensuite consacré à ses activités professionnelles”, selon la même source.Selon une source vaticane, il s’agit de contacts avec ses plus proches collaborateurs, la lecture et la signature de documents et des appels téléphoniques.Dans la journée déjà, des cardinaux s’étaient montrés encourageants sur l’état de santé du pape argentin, assurant que ce dernier était “sur la bonne voie”.François a été admis à l’hôpital Gemelli de Rome vendredi dernier pour une bronchite, mais le Saint-Siège a révélé mardi qu’il avait développé une pneumonie dans les deux poumons, une infection du tissu pulmonaire potentiellement mortelle. Cette hospitalisation, la quatrième depuis 2021, suscite de vives inquiétudes alors que le pape a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années, allant d’opérations du côlon et de l’abdomen à des difficultés à marcher.- messages de soutien -Ces préoccupations sont renforcées par la diffusion de fausses informations sur les réseaux sociaux, notamment sur X, rapportant la mort du pape en plusieurs langues.”Quelle perte de temps”, a déploré le cardinal espagnol Juan José Omella, qui assure que le pape va “beaucoup mieux”. “L’important est de savoir comment il réagit aux médicaments. Mais je pense qu’il y a de l’espoir”, a-t-il affirmé aux journalistes.Aucune indication n’a toutefois été fournie sur la durée de ce séjour et le Vatican n’a pas précisé si François, qui n’est plus apparu en public depuis le 14 février, pourrait présider dimanche la prière hebdomadaire de l’Angélus.L’hospitalisation du pape, à la fois leader spirituel de 1,3 milliard de catholiques et chef de l’Etat de la Cité du Vatican, a relancé les spéculations autour de sa capacité à assurer sa charge, alors que le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altèrerait sa lucidité.L’évêque de Rome a reçu de nombreux messages de sympathie du monde entier, de la part de responsables politiques et religieux, de fidèles ou des dessins d’enfants.Malgré des alertes de santé à répétition ces dernières années, Jorge Bergoglio, connu pour sa force de caractère, a maintenu un rythme effréné, au grand dam de ses médecins qui ne cessent de lui répéter de ralentir la cadence.

Only one in six Japanese citizens has a passport, data shows

Only around one in six Japanese citizens hold valid passports, fresh data shows, with the number of residents travelling abroad slowly recovering but still below pre-pandemic levels.The latest rate is far below the half of Americans with passports, a level that has soared from around five percent in 1990.And in neighbouring South Korea, the figure is around 60 percent, Seoul says.As of December 2024, there were 21.6 million valid Japanese passports in circulation, representing around 17.5 percent of the overall population, the foreign ministry said Thursday.Before the Covid-19 pandemic, about a quarter of Japanese people held valid passports.The country’s travel document is tied with neighbour South Korea’s passport as the world’s second strongest after Singapore, allowing visa-free entry to 190 destinations, according to this year’s Henley Passport Index.Outbound travel from Japan has gradually resumed after the quarantine measures and border closures of the pandemic era, according to the ministry.But the weakness of the yen — which has shed a third of its value in the past five years — is one factor deterring Japanese travellers along with inflation and a renewed interest in domestic travel, analysts say.The new data comes as the nation welcomes a record influx of tourists from other countries, with more than 36 million visits recorded last year and many flocking to hotspots like Kyoto.International travel by Japanese nationals began to increase sharply in the boom years of the late 1980s.In 1990, more than 10 million people from Japan travelled abroad, a figure that rose to 20 million before the pandemic. This year around 14.1 million Japanese are expected to travel abroad, according to top Japanese travel agency JTB.”In recent years, the rapid depreciation of the yen has caused some to refrain from overseas travel, but once the currency market calms, overseas travel is expected to pick up steam,” said its study, issued in January.