L’UE met un coup de frein à des textes ambitieux sur le climat

Après les grandes ambitions vertes, place au détricotage? L’Union européenne va mettre un coup de frein mercredi à certains de ses projets sur le climat, au nom de la compétitivité face aux Etats-Unis et à la Chine.Sous la pression d’industriels, de Paris et de Berlin mais au grand dam des ONG, la Commission va proposer de réviser plusieurs textes très ambitieux, dont certains ont été adoptés il y a quelques mois à peine.La cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur de son premier mandat. Mais face au risque d’une guerre commerciale avec l’Amérique de Donald Trump, qui menace d’imposer de nouveaux droits de douane au Vieux continent, elle tourne son attention vers les entreprises.Selon des documents consultés par l’AFP, la Commission va proposer de reporter et réexaminer un texte adopté l’an dernier, imposant aux industriels un “devoir de vigilance”. Il exige des entreprises qu’elles préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants.Autre texte dans son collimateur: une sorte de comptabilité verte, qui vise à harmoniser en Europe la manière dont les entreprises publient leurs données de “durabilité” et qui était très critiquée par les lobbies patronaux.- “Economie de guerre” -“A un moment il y a une réalité, c’est qu’il y a un contexte géopolitique de plus en plus tendu”, explique le commissaire européen Stéphane Séjourné. “Et on ne peut pas demander à nos entreprises d’investir massivement dans les moyens du reporting alors même qu’elles devraient être dans une économie de guerre et qu’elles sont en pleine décarbonation”, justifie-t-il.La révision de ces mesures sera soumise à l’approbation du Parlement européen et des Etats membres. Au Parlement, la bataille s’annonce “très difficile”, prédit la centriste Marie-Pierre Vedrenne. Illustration du virage pris par Bruxelles, l’eurodeputée française soutenait il y a encore quelques mois les textes, qu’elle veut aujourd’hui modifier.”Il est vrai qu’en tant qu’élue, quand tu as travaillé pendant cinq ans sur un dossier, ce n’est pas très facile de dire que tu t’es trompé”, confie-t-elle. “Mais je pense que le monde a complètement changé depuis”, assure la députée, évoquant entre autres les tensions géopolitiques et la poussée de la droite et de l’extrême droite aux dernières élections européennes.Dans une lettre publiée la semaine dernière, les socialistes ont exhorté la Commission à “revoir” sa copie. Tout comme les ONG environnementales, vent debout contre cette proposition.”C’est du pur délire”, dénonce Amandine Van Den Berghe, de l’ONG ClientEarth. “Changer de cap maintenant pénaliserait fortement les grandes entreprises qui se sont engagées dans la voie du développement durable et qui ont commencé à investir de l’argent et des ressources pour se conformer à la législation”, assure-t-elle.- “Made in Europe” -L’Europe rétorque qu’elle n’entend pas remettre en cause la lutte contre le changement climatique, ni même son objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.C’est d’ailleurs pourquoi elle dévoile également mercredi sa stratégie pour soutenir la décarbonation de l’industrie européenne, baptisée “Pacte pour une industrie propre”.Dans ce document d’une vingtaine de pages figurent peu de propositions chiffrées. Il comprend toutefois une ribambelle d’incitations pour investir dans l’énergie verte, avec une emphase sur le “made in Europe”.L’Union européenne souhaite aussi proposer des achats groupés de matières premières essentielles pour l’électronique et les technologies propres, un peu à la manière de ce qu’elle a fait avec les vaccins durant la pandémie.Bruxelles pense avoir une carte à jouer dans le secteur de l’industrie propre, face au climatoscepticisme de Donald Trump.”Le fait que les Etats-Unis s’éloignent maintenant de leur programme climatique ne signifie pas que nous devrions faire de même. Au contraire. Cela signifie que nous devons aller de l’avant”, veut croire le commissaire européen à l’Energie, Dan Jørgensen.

L’UE met un coup de frein à des textes ambitieux sur le climat

Après les grandes ambitions vertes, place au détricotage? L’Union européenne va mettre un coup de frein mercredi à certains de ses projets sur le climat, au nom de la compétitivité face aux Etats-Unis et à la Chine.Sous la pression d’industriels, de Paris et de Berlin mais au grand dam des ONG, la Commission va proposer de réviser plusieurs textes très ambitieux, dont certains ont été adoptés il y a quelques mois à peine.La cheffe de l’exécutif européen Ursula von der Leyen avait placé la lutte contre le changement climatique au coeur de son premier mandat. Mais face au risque d’une guerre commerciale avec l’Amérique de Donald Trump, qui menace d’imposer de nouveaux droits de douane au Vieux continent, elle tourne son attention vers les entreprises.Selon des documents consultés par l’AFP, la Commission va proposer de reporter et réexaminer un texte adopté l’an dernier, imposant aux industriels un “devoir de vigilance”. Il exige des entreprises qu’elles préviennent et remédient aux violations de droits humains et dommages environnementaux tout au long de leur chaîne de valeur, y compris chez leurs fournisseurs et sous-traitants.Autre texte dans son collimateur: une sorte de comptabilité verte, qui vise à harmoniser en Europe la manière dont les entreprises publient leurs données de “durabilité” et qui était très critiquée par les lobbies patronaux.- “Economie de guerre” -“A un moment il y a une réalité, c’est qu’il y a un contexte géopolitique de plus en plus tendu”, explique le commissaire européen Stéphane Séjourné. “Et on ne peut pas demander à nos entreprises d’investir massivement dans les moyens du reporting alors même qu’elles devraient être dans une économie de guerre et qu’elles sont en pleine décarbonation”, justifie-t-il.La révision de ces mesures sera soumise à l’approbation du Parlement européen et des Etats membres. Au Parlement, la bataille s’annonce “très difficile”, prédit la centriste Marie-Pierre Vedrenne. Illustration du virage pris par Bruxelles, l’eurodeputée française soutenait il y a encore quelques mois les textes, qu’elle veut aujourd’hui modifier.”Il est vrai qu’en tant qu’élue, quand tu as travaillé pendant cinq ans sur un dossier, ce n’est pas très facile de dire que tu t’es trompé”, confie-t-elle. “Mais je pense que le monde a complètement changé depuis”, assure la députée, évoquant entre autres les tensions géopolitiques et la poussée de la droite et de l’extrême droite aux dernières élections européennes.Dans une lettre publiée la semaine dernière, les socialistes ont exhorté la Commission à “revoir” sa copie. Tout comme les ONG environnementales, vent debout contre cette proposition.”C’est du pur délire”, dénonce Amandine Van Den Berghe, de l’ONG ClientEarth. “Changer de cap maintenant pénaliserait fortement les grandes entreprises qui se sont engagées dans la voie du développement durable et qui ont commencé à investir de l’argent et des ressources pour se conformer à la législation”, assure-t-elle.- “Made in Europe” -L’Europe rétorque qu’elle n’entend pas remettre en cause la lutte contre le changement climatique, ni même son objectif d’atteindre la neutralité carbone d’ici 2050.C’est d’ailleurs pourquoi elle dévoile également mercredi sa stratégie pour soutenir la décarbonation de l’industrie européenne, baptisée “Pacte pour une industrie propre”.Dans ce document d’une vingtaine de pages figurent peu de propositions chiffrées. Il comprend toutefois une ribambelle d’incitations pour investir dans l’énergie verte, avec une emphase sur le “made in Europe”.L’Union européenne souhaite aussi proposer des achats groupés de matières premières essentielles pour l’électronique et les technologies propres, un peu à la manière de ce qu’elle a fait avec les vaccins durant la pandémie.Bruxelles pense avoir une carte à jouer dans le secteur de l’industrie propre, face au climatoscepticisme de Donald Trump.”Le fait que les Etats-Unis s’éloignent maintenant de leur programme climatique ne signifie pas que nous devrions faire de même. Au contraire. Cela signifie que nous devons aller de l’avant”, veut croire le commissaire européen à l’Energie, Dan Jørgensen.

Nouveau cap vers la Lune pour l’entreprise pionnière américaine Intuitive Machines

Après être entrée dans l’histoire en devenant la première société privée à se poser sur la Lune, l’américaine Intuitive Machines espère renouveler son exploit, en réussissant cette fois un alunissage tout en contrôle et en douceur.Une nouvelle sonde de l’entreprise texane doit mettre cette semaine le cap vers la Lune, aux côtés d’autres appareils, dont un satellite de la Nasa destiné à étudier la surface lunaire.La fusée de l’entreprise spatiale SpaceX les transportant doit décoller mercredi à partir de 19H02 locales (00:02 GMT jeudi) du Centre spatial Kennedy, sur la côte est américaine. D’autres fenêtres de lancement sont prévues en cas de mauvais temps ou d’éventuel problème de dernière minute.En février 2024, Intuitive Machines avait réussi à faire se poser une sonde sur le sol lunaire, une première mondiale. Toutefois, en raison d’une défaillance du système de navigation, cette dernière s’était approchée trop vite de la surface lunaire et avait cassé au moins l’un de ses six pieds.Une déconvenue qu’elle espère éviter cette fois avec un nouvel appareil, Athena, envoyé comme le premier pour le compte de la Nasa, l’agence spatiale américaine.Cette dernière devrait tenter un alunissage le 6 mars, a indiqué l’agence. Soit quelques jours après celui prévu par une autre entreprise américaine, Firefly Aerospace, qui doit tenter cette manÅ“uvre complexe dimanche.- Forer le sol lunaire -La sonde Athena transportera divers objets, dont des instruments scientifiques de la Nasa, un engin destiné à mettre en place un réseau cellulaire sur la Lune, et un petit robot capable de bondir et d’aller ainsi explorer des zones difficiles d’accès.Parmi les expériences qui doivent être réalisées, la Nasa compte forer le sol lunaire et analyser “les gaz congelés” s’y trouvant, a expliqué lors d’une conférence de presse Niki Werkheiser, chargée du développement de nouvelles technologies à la Nasa.”Ces gaz pourraient constituer une ressource précieuse”, a-t-elle précisé, parlant d’une expérimentation qui devrait marquer une “étape cruciale dans la compréhension et l’exploitation des ressources lunaires en vue de futures explorations”.Avec cette mission, l’agence compte approfondir ses connaissances sur le pôle sud lunaire, où aucun humain ne s’est jamais rendu, et qui est l’objet de nombreuses convoitises car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace.Et ce dans l’objectif de préparer de futures missions humaines prévues avec le programme Artémis. Une perspective qui pourrait toutefois être mise à mal sous la présidence de Donald Trump, qui a semé le doute sur ses volontés de retourner sur la Lune et pourrait préférer faire l’impasse pour concentrer tous les efforts sur Mars.- Cadence soutenue -Avec cette nouvelle mission évaluée à 62,5 millions de dollars, Intuitive Machines espère consolider sa position dans un marché en plein essor, les vols vers la Lune se multipliant, tant du côté des gouvernements que de celui des entreprises privées.Pour autant, “se poser sur la Lune est un véritable défi”, a rappelé Joel Kearns, haut responsable de la Nasa. L’entreprise devra donc prouver qu’elle est capable de reproduire son exploit de l’an passé, en mieux même.Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées lors de la mission passée, Trent Martin d’Intuitive Machines a assuré que la société avait réalisé de nombreux ajustements, notamment sur l’altimètre chargé d’évaluer la hauteur de l’appareil.La Nasa a choisi voici plusieurs années de charger des sociétés privées, dont cette société texane, de l’envoi de matériel et de technologies sur la Lune – un programme baptisé CLPS et destiné à faire baisser les coûts des missions.Ce nouveau lancement d’Intuitive Machines est le quatrième mené dans le cadre de ce programme, auquel participe également la société Firefly Aerospace, depuis janvier 2024.”Nous vivons une période très chargée et passionnante dans le domaine de l’exploration lunaire et bientôt martienne”, a salué Niki Werkheiser. Et d’abonder: “nous nous attendons à une cadence encore plus soutenue à l’avenir”.

Nouveau cap vers la Lune pour l’entreprise pionnière américaine Intuitive Machines

Après être entrée dans l’histoire en devenant la première société privée à se poser sur la Lune, l’américaine Intuitive Machines espère renouveler son exploit, en réussissant cette fois un alunissage tout en contrôle et en douceur.Une nouvelle sonde de l’entreprise texane doit mettre cette semaine le cap vers la Lune, aux côtés d’autres appareils, dont un satellite de la Nasa destiné à étudier la surface lunaire.La fusée de l’entreprise spatiale SpaceX les transportant doit décoller mercredi à partir de 19H02 locales (00:02 GMT jeudi) du Centre spatial Kennedy, sur la côte est américaine. D’autres fenêtres de lancement sont prévues en cas de mauvais temps ou d’éventuel problème de dernière minute.En février 2024, Intuitive Machines avait réussi à faire se poser une sonde sur le sol lunaire, une première mondiale. Toutefois, en raison d’une défaillance du système de navigation, cette dernière s’était approchée trop vite de la surface lunaire et avait cassé au moins l’un de ses six pieds.Une déconvenue qu’elle espère éviter cette fois avec un nouvel appareil, Athena, envoyé comme le premier pour le compte de la Nasa, l’agence spatiale américaine.Cette dernière devrait tenter un alunissage le 6 mars, a indiqué l’agence. Soit quelques jours après celui prévu par une autre entreprise américaine, Firefly Aerospace, qui doit tenter cette manÅ“uvre complexe dimanche.- Forer le sol lunaire -La sonde Athena transportera divers objets, dont des instruments scientifiques de la Nasa, un engin destiné à mettre en place un réseau cellulaire sur la Lune, et un petit robot capable de bondir et d’aller ainsi explorer des zones difficiles d’accès.Parmi les expériences qui doivent être réalisées, la Nasa compte forer le sol lunaire et analyser “les gaz congelés” s’y trouvant, a expliqué lors d’une conférence de presse Niki Werkheiser, chargée du développement de nouvelles technologies à la Nasa.”Ces gaz pourraient constituer une ressource précieuse”, a-t-elle précisé, parlant d’une expérimentation qui devrait marquer une “étape cruciale dans la compréhension et l’exploitation des ressources lunaires en vue de futures explorations”.Avec cette mission, l’agence compte approfondir ses connaissances sur le pôle sud lunaire, où aucun humain ne s’est jamais rendu, et qui est l’objet de nombreuses convoitises car il s’y trouve de l’eau sous forme de glace.Et ce dans l’objectif de préparer de futures missions humaines prévues avec le programme Artémis. Une perspective qui pourrait toutefois être mise à mal sous la présidence de Donald Trump, qui a semé le doute sur ses volontés de retourner sur la Lune et pourrait préférer faire l’impasse pour concentrer tous les efforts sur Mars.- Cadence soutenue -Avec cette nouvelle mission évaluée à 62,5 millions de dollars, Intuitive Machines espère consolider sa position dans un marché en plein essor, les vols vers la Lune se multipliant, tant du côté des gouvernements que de celui des entreprises privées.Pour autant, “se poser sur la Lune est un véritable défi”, a rappelé Joel Kearns, haut responsable de la Nasa. L’entreprise devra donc prouver qu’elle est capable de reproduire son exploit de l’an passé, en mieux même.Tout en reconnaissant les difficultés rencontrées lors de la mission passée, Trent Martin d’Intuitive Machines a assuré que la société avait réalisé de nombreux ajustements, notamment sur l’altimètre chargé d’évaluer la hauteur de l’appareil.La Nasa a choisi voici plusieurs années de charger des sociétés privées, dont cette société texane, de l’envoi de matériel et de technologies sur la Lune – un programme baptisé CLPS et destiné à faire baisser les coûts des missions.Ce nouveau lancement d’Intuitive Machines est le quatrième mené dans le cadre de ce programme, auquel participe également la société Firefly Aerospace, depuis janvier 2024.”Nous vivons une période très chargée et passionnante dans le domaine de l’exploration lunaire et bientôt martienne”, a salué Niki Werkheiser. Et d’abonder: “nous nous attendons à une cadence encore plus soutenue à l’avenir”.

Australian says ‘wasn’t nice’ sitting with corpse on long-haul flight

An Australian couple have criticised Qatar Airways after a blanket-draped corpse was seated next to them during a long-haul flight.Mitchell Ring said a passenger died part-way through the 14-hour flight from Melbourne to Doha last week.”They tried to wheel her up towards business class, but she was quite a large lady and they couldn’t get her through the aisle,” he told Australian network Nine News this week.”They looked a bit frustrated, then they just looked at me and saw seats were available beside me.” Ring said he was made to wait next to the corpse even after the plane landed.”The ambulance officers and the police came in, and the ambulance officers started pulling the blankets off the lady,” he said.”It wasn’t nice.”Ring and wife Jennifer Colin were seated next to the corpse while travelling en-route to Venice.”I’m not a great flier at the best of times,” said Colin.”There has to be a protocol that looks after the customers on board.”Ring said he was seated with the body for around four hours despite other empty seats. “They said,’Can you move over please’ and I just said, ‘Yes no problem’.”Then they placed the lady in the chair I was in. “There were a few spare seats around that I could see.” In a statement to Australian media, Qatar Airways apologised “for any inconvenience or distress this incident may have caused”. “First and foremost our thoughts are with the family of the passenger who sadly passed away on board our flight.”

Shunned by US, Europe courts India over trade and security

The EU’s top team is to embark on an “unprecedented” visit to India this week, as the bloc seeks to broaden its commercial and diplomatic ties to hedge against souring relations with the United States.EU chief Ursula von der Leyen and her college of commissioners are to hold talks with Prime Minister Narendra Modi and his government in New Delhi during a two-day trip, starting Thursday.The trip is the latest sign of a Brussels push to diversify ties away from the United States and position itself as a reliable partner for others looking to do business.”In this era of intense geostrategic competition, Europe stands for openness, partnership, and outreach,” von der Leyen said ahead of the trip, hailing India as one of the EU’s “most trusted friends and allies”.Almost all the EU’s 26 commissioners are to join the 66-year-old German politician in what the bloc’s executive is billing as the first visit of its kind to the South Asian giant — and the first outside Europe for the new college that took office in December.It comes as US President Donald Trump has upended Brussels’s traditionally close partnership with Washington, berating EU tech laws, threatening tariffs, and undercutting European allies by launching Ukraine talks with Russia’s Vladimir Putin. The European Union has been left “looking for friends” and India, the world’s most populous country, is a “natural candidate”, said Andre Sapir, of Brussels-based think tank Bruegel.- Trade call -Brussels has been working to broaden its horizons since Trump won back the White House in November.In recent months it has announced a strengthened trade deal with Mexico, the resumption of talks with Malaysia, a new agreement with the South American bloc Mercosur and the “first-ever” EU-Central Asia summit. It has also struck a more conciliatory note towards China, which however “remains a significant strategic challenge for Europe”, said James Crabtree, of the European Council on Foreign Relations (ECFR) think tank.”Building stronger ties with India — a democracy with increasing global influence — offers both greater economic opportunity and political appeal,” he said.Trade will be high on the agenda.The EU is India’s largest trading partner, accounting for 124 billion euros ($130 billion) worth of trade in goods in 2023 — more than 12 percent of total Indian trade, according to the EU.India’s expanding market offers key opportunities for sectors ranging from defence to agriculture, automobiles and clean energy. Yet, protected by high tariffs, it currently accounts for only 2.2 percent of EU trade in goods.Negotiations for a trade deal were relaunched in 2022 and could get a boost from a White House bent on slapping tariffs on friends and foes alike, said a European diplomat.”The case for a free trade agreement has never been stronger,” the diplomat said.- AI and defence -Trump feted Modi in Washington vowing to ramp up trade this month, but India is also seeking renewed relationships elsewhere as a “hedge against a newly capricious America”, said Crabtree.The European Commission’s trip comes hard on the heels of a visit by British trade secretary Jonathan Reynolds aimed at restarting stalled trade negotiations.  “In the shadow of US tariff, India back to table for trade talks with UK, EU”, a headline in The Indian Express daily read on Tuesday.One of the biggest challenges for New Delhi in recent years has been creating millions of new jobs for its young and rapidly expanding skilled workforce. India’s government has for years also pushed for Europe to grant quicker visas for its businesses and students.Cooperation on technology and artificial intelligence, where Europe and India are eager to play a larger role, will also be on the table. So will security and defence, the EU diplomat said, adding Brussels was eager to “join forces” with New Delhi. The supply of defence equipment, enforcement of EU sanctions against Russia and peace talks over Ukraine were likely to be discussed.India has long pursued a policy of strategic autonomy in foreign affairs.Historically close to Russia, its traditional supplier of military hardware, it has resisted Western pressure to distance itself from Moscow following its invasion of Ukraine.The commission’s visit is not expected to result in the signing of any deal, but should pave the way for an EU-India summit to be held in India later this year. 

Shunned by US, Europe courts India over trade and security

The EU’s top team is to embark on an “unprecedented” visit to India this week, as the bloc seeks to broaden its commercial and diplomatic ties to hedge against souring relations with the United States.EU chief Ursula von der Leyen and her college of commissioners are to hold talks with Prime Minister Narendra Modi and his government in New Delhi during a two-day trip, starting Thursday.The trip is the latest sign of a Brussels push to diversify ties away from the United States and position itself as a reliable partner for others looking to do business.”In this era of intense geostrategic competition, Europe stands for openness, partnership, and outreach,” von der Leyen said ahead of the trip, hailing India as one of the EU’s “most trusted friends and allies”.Almost all the EU’s 26 commissioners are to join the 66-year-old German politician in what the bloc’s executive is billing as the first visit of its kind to the South Asian giant — and the first outside Europe for the new college that took office in December.It comes as US President Donald Trump has upended Brussels’s traditionally close partnership with Washington, berating EU tech laws, threatening tariffs, and undercutting European allies by launching Ukraine talks with Russia’s Vladimir Putin. The European Union has been left “looking for friends” and India, the world’s most populous country, is a “natural candidate”, said Andre Sapir, of Brussels-based think tank Bruegel.- Trade call -Brussels has been working to broaden its horizons since Trump won back the White House in November.In recent months it has announced a strengthened trade deal with Mexico, the resumption of talks with Malaysia, a new agreement with the South American bloc Mercosur and the “first-ever” EU-Central Asia summit. It has also struck a more conciliatory note towards China, which however “remains a significant strategic challenge for Europe”, said James Crabtree, of the European Council on Foreign Relations (ECFR) think tank.”Building stronger ties with India — a democracy with increasing global influence — offers both greater economic opportunity and political appeal,” he said.Trade will be high on the agenda.The EU is India’s largest trading partner, accounting for 124 billion euros ($130 billion) worth of trade in goods in 2023 — more than 12 percent of total Indian trade, according to the EU.India’s expanding market offers key opportunities for sectors ranging from defence to agriculture, automobiles and clean energy. Yet, protected by high tariffs, it currently accounts for only 2.2 percent of EU trade in goods.Negotiations for a trade deal were relaunched in 2022 and could get a boost from a White House bent on slapping tariffs on friends and foes alike, said a European diplomat.”The case for a free trade agreement has never been stronger,” the diplomat said.- AI and defence -Trump feted Modi in Washington vowing to ramp up trade this month, but India is also seeking renewed relationships elsewhere as a “hedge against a newly capricious America”, said Crabtree.The European Commission’s trip comes hard on the heels of a visit by British trade secretary Jonathan Reynolds aimed at restarting stalled trade negotiations.  “In the shadow of US tariff, India back to table for trade talks with UK, EU”, a headline in The Indian Express daily read on Tuesday.One of the biggest challenges for New Delhi in recent years has been creating millions of new jobs for its young and rapidly expanding skilled workforce. India’s government has for years also pushed for Europe to grant quicker visas for its businesses and students.Cooperation on technology and artificial intelligence, where Europe and India are eager to play a larger role, will also be on the table. So will security and defence, the EU diplomat said, adding Brussels was eager to “join forces” with New Delhi. The supply of defence equipment, enforcement of EU sanctions against Russia and peace talks over Ukraine were likely to be discussed.India has long pursued a policy of strategic autonomy in foreign affairs.Historically close to Russia, its traditional supplier of military hardware, it has resisted Western pressure to distance itself from Moscow following its invasion of Ukraine.The commission’s visit is not expected to result in the signing of any deal, but should pave the way for an EU-India summit to be held in India later this year. 

US House passes budget blueprint geared to deliver Trump’s agenda

The US House of Representatives passed on Tuesday a budget blueprint designed to deliver President Donald Trump’s hardline agenda on immigration, tax reform and deep government spending cuts. It was the first real test of Trump’s agenda in Congress, and after a nail-biting session, the Republicans’ resolution passed by 217 to 215, with a lone ruling party holdout joining all of the chamber’s Democrats in voting against.The resolution sets the blueprint for the 2025 federal government budget, with House committees now tasked with finding more than $1.5 trillion in spending reductions and $4.5 trillion in extended tax cuts over a decade.Democrats say the cuts, as mandated in the resolution, will target social welfare programs, including Medicaid, which many lower-income US families rely on.Republicans, however, touted the resolution as being necessary to fund President Trump’s agenda.”Today, House Republicans moved Congress closer to delivering on President Trump’s full America First agenda — not just parts of it,” said Speaker Mike Johnson. It had not been plain sailing for Johnson, a key Trump ally who spent days corralling members of his own party to back the bill.Some Republicans had suggested the proposed cuts did not go deep enough, while others were focused on stopping the ever-growing US national debt or worried about Medicaid cuts.In a dramatic turn of events, Republican leaders pulled the vote at the last minute on Tuesday night, as they held intense negotiations with holdouts from their own party. Then, minutes later, they called it once again.- ‘Not one’ vote -Looming over Tuesday’s debate was the March 14 deadline for Congress to agree a budget proposal outline or face a US government shutdown.Democrats had set a defiant tone ahead of the vote, vowing not to provide their opponents with a single vote.”Let me be clear, House Democrats will not provide a single vote to this reckless Republican budget. Not one,” said House Minority Leader Hakeem Jeffries. One of the Democratic unmet demands was an assurance that funding approved by Congress is actually spent — rather than being chopped by Trump’s billionaire adviser Elon Musk, whose so-called Department of Government Efficiency is seeking to slash the entire US budget.While Democrats held the line, it proved ultimately not to matter, with at least three Republican holdouts choosing to flip their votes to back the bill.The lone remaining Republican ‘no’ vote was from Representative Thomas Massie, who consistently criticized the proposal as not cutting the budget deficit enough.”Their own numbers, if the Republican plan passes, under the rosiest assumptions which aren’t even true, we’re going to add $328 billion to the deficit this year,” he said ahead of the vote.- ‘Big beautiful bill’ -The debate on the resolution boiled down to where the more than $1.5 trillion in spending cuts that will fund Trump’s extended tax credits — which he put in place in his first term, and which expire at the end of the year — and programs will come from.With the resolution in its current form, Republicans appear set to make up to $880 billion in cuts to Medicaid and other social safety net programs, including food stamps, if they want to extend the tax cuts. Such a move could weaken Republican lawmakers in politically vulnerable districts for the midterm elections, due in two years. Johnson has suggested factoring Musk’s spending cuts and revenue earned from Trump’s rash of trade tariffs into the budget to address the deficit.Last week, the Senate passed a competing budget blueprint that did not include the tax cuts, but President Trump had pushed for “one big beautiful bill” to come from the House.On Tuesday, he appeared to soften his stance, but would no doubt be pleased with the final outcome, with the House now tasked with building and passing a budget bill, before it goes to the Senate.Speaker Johnson said he expected to have the budget on Trump’s desk at the White House by early May. 

Trump to sell ‘gold card’ US visas for $5 million

US President Donald Trump unveiled plans Tuesday to sell new “gold card” residency permits for a price of $5 million each — and said Russian oligarchs may be eligible.Trump said sales of the new visa, a high-price version of the traditional green card, would bring in job creators and could be used to reduce the US national deficit.”We’re going to be selling a gold card. You have a green card, this is a gold card. We’re going to be putting a price on that card of about $5 million,” Trump told reporters in the Oval Office.The Republican president, who has made the deportation of millions of undocumented migrants a priority of his second term, said the new card would be a route to highly prized US citizenship.”A lot of people are going to want to be in this country, and they’ll be able to work and provide jobs and build companies,” Trump said. “It’ll be people with money.”Sales of the cards would start in about two weeks, Trump added.”We’ll be able to sell maybe a million of these cards. We have it all worked out from a legal standpoint,” Trump added.The billionaire former real estate tycoon said that all applicants for the new gold cards would be carefully vetted.But asked if wealthy Russians would also be able to apply, Trump said it was a possibility.”Possibly. I know some Russian oligarchs that are very nice people. It’s possible,” Trump said. “They’re not as wealthy as they used to be. I think they can. I think they can afford $5 million.”A number of Russian oligarchs have been hit by western sanctions since Moscow’s invasion of Ukraine three years ago.Trump has caused shock in European capitals by suddenly opening negotiations with Russia to end the war, amid fears that he could be willing to sell Ukraine short.The US president told reporters that lifting sanctions on Russia was possible “at some point” but was not currently on the table.US Commerce Secretary Howard Lutnick, standing at Trump’s side in the Oval Office, said of the gold cards that “we can use that money to reduce our deficit.”Trump, who has branded a series of hotels and casinos in a long business career, even suggested the new cards could also be named after him.”Somebody said, ‘Can we call it the Trump gold card?’ I said, ‘If it helps, use the name Trump,'” he said.