Hopes rise on second day of US-China trade talks

The United States and China huddled for a second day of talks in London on Tuesday, with Washington sending positive signals that the two superpowers might resolve a bitter trade war dragging on the global economy.The talks were “going well,” US Commerce Secretary Howard Lutnick told Bloomberg Television, adding he expected Tuesday’s discussions to last “all day”.Global stock markets were muted on Tuesday as investors awaited the outcome of the talks aimed at cementing a fragile truce in the trade war.With talks dragging on, “the lack of positive headlines weighed on stocks and the dollar,” said Kathleen Brooks, research director at XTB trading platform.But one of US President Donald Trump’s top advisers had said Monday he expected “a big, strong handshake” after the talks in the UK’s historic Lancaster House.Trump told reporters at the White House on Monday: “We are doing well with China. China’s not easy.”He added: “I’m only getting good reports.”The gathering of key officials from the world’s two biggest economies began Monday in London, after an earlier round of talks in Geneva last month.China’s exports of rare earth minerals used in a wide range of things including smartphones, electric vehicle batteries and green technology are expected to dominate the agenda. “In Geneva, we had agreed to lower tariffs on them, and they had agreed to release the magnets and rare earths that we need throughout the economy,” Trump’s top economic adviser, Kevin Hassett, told CNBC on Monday.But even though Beijing was releasing some supplies, “it was going a lot slower than some companies believed was optimal”, he added.Still, he said he expected “a big, strong handshake” at the end of the talks.”Our expectation is that after the handshake, any export controls from the US will be eased, and the rare earths will be released in volume,” Hassett added.He also said the Trump administration might be willing to ease some recent curbs on tech exports.- Concessions? -Tensions between Washington and Beijing have heightened since Trump took office in January, with both countries engaging in a tariffs war hiking duties on each other’s exports.The Geneva pact to cool tensions temporarily brought new US tariffs on Chinese goods down from a staggering 145 percent to 30 percent, and Chinese countermeasures from 125 percent to 10 percent.But Trump recently said China had “totally violated” the deal.And analysts remained cautious.”We doubt that the US will back off completely. That’s likely to restrain any relief rally,” said Thomas Mathews, head analyst of Asia Pacific markets for Capital Economics.Ipek Ozkardeskaya, senior analyst at the Swissquote Bank, said although there had been “no breakthrough” it seemed “the first day of the second round of negotiations reportedly went relatively well”.”Rumours are circulating that the US may be willing to make concessions on tech exports in exchange for China easing restrictions on rare earth metal exports,” she said.On what he dubbed “Liberation Day” in April, Trump slapped sweeping levies of 10 percent on friend and foe alike, and threatened steeper rates on dozens of economies.The tariffs have already dented trade, with official figures from Beijing showing Chinese exports to the United States in May plunged by 12.7 percent.China is also in talks with other trading partners — including Japan and South Korea — to try to build a united front to counter Trump’s tariffs.Chinese leader Xi Jinping on Tuesday urged South Korea’s new President Lee Jae-myung to work with Beijing to uphold free trade and ensure “the stability and smooth functioning of global and regional industrial and supply chains,” the Xinhua news agency said.Chinese Vice Premier He Lifeng is heading the team in London, which included Commerce Minister Wang Wentao and China International Trade Representative Li Chenggang.US Treasury Secretary Scott Bessent, Lutnick and Trade Representative Jamieson Greer are leading the US delegation.

Le procès de seize militants d’ultradroite qui voulaient cibler les musulmans s’est ouvert

Le procès de 16 militants du groupe d’ultradroite Action des forces opérationnelles (AFO), soupçonnés d’avoir planifié des actions violentes visant les musulmans de France, s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Paris.Quinze personnes ont pris place sur les bancs des prévenus, certaines un peu perdues, d’autres plus assurées, allant jusqu’à se saluer comme de vieux amis.Une femme sur les trois poursuivies n’a pas pu se présenter pour des raisons de santé. Un seul homme, Daniel R., 39 ans, le plus jeune des prévenus, comparaît détenu dans le cadre d’une autre affaire. Les 16 prévenus sont considérés comme les membres les plus radicaux et les plus impliqués du groupe AFO. Tous sont soupçonnés d’association de malfaiteurs terroriste et de recherches d’armes, avec des implications diverses.Ils ont rejoint entre 2017 et 2018 le groupe AFO, une organisation “hiérarchisée et structurée” planifiant des “actions violentes concrètes dans des lieux symboliques” de l’islam, selon l’ordonnance des juges d’instruction. La plupart ont vécu les attaques terroristes de 2015 et 2016 en France comme un signe: celui du combat nécessaire contre l’islam.L’enquête a ainsi révélé que l’objectif revendiqué de AFO était de “faire prendre conscience (…) du risque de pénétration islamiste”, dans le but de “rétablir pour nos enfants et nos petits-enfants l’héritage bâti par nos ancêtres”.Le groupe avait imaginé une “opération halal” prévoyant de dissimuler les femmes d’AFO sous des niqabs pour empoisonner de la nourriture dans les rayons halal de supermarchés avec du cyanure ou de la mort aux rats. Les membres d'”Action des forces opérationnelles”, envisageaient également de tuer “200 imams radicalisés”, de faire exploser la porte d’une mosquée de Clichy-la-Garenne (Hauts-de-Seine) ou encore de piéger un couscoussier avec des explosifs. “Il y a un certain nombre de fantasmes autour de ce dossier”, a expliqué à l’AFP Me Gabriel Dumenil, l’avocat de Daniel R. Le parquet lui-même “a considéré que les projets n’étaient pas aboutis, étaient plutôt embryonnaires et donc n’étaient pas emprunts d’une volonté de concrétisation”, a-t-il poursuivi.Pendant leur garde à vue, plusieurs des prévenus avaient fait référence à la Seconde Guerre mondiale, expliquant avoir eu l’impression de “faire partie de la Résistance, comme dans les films”. Et comme dans des films les membres d’AFO utilisaient des pseudos: Mirabeau, Attila, Flamme… Guy S., nom de code “Richelieu”, retraité de la police nationale, a été identifié par les enquêteurs comme étant à l’origine de la formation d’AFO. Sa compagne, Marie-Véronique R., était elle chargée d’animer le blog “Réveil patriote”, organe prosélyte du groupe. Autre prévenu dans cette affaire: Philippe C.. Un “patriote”, “prêt à prendre les armes pour son pays menacé”.Des armes à feu et des milliers de munitions avaient été trouvées lors de perquisitions, y compris des éléments entrant dans la fabrication d’explosifs de type TATP. Le procès doit durer jusqu’au 27 juin.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Surveillante tuée: l’exécutif sous pression, attaqué à droite

Après le meurtre d’une surveillante mardi à l’entrée d’un collège en Haute-Marne, l’exécutif promet de s’attaquer “au fléau” des armes blanches mais est critiqué à droite sur son “apathie” contre la violence, en particulier le chef de l’Etat accusé d’avoir minimisé ces faits divers.  L’ensemble de la classe politique s’est dite “horrifiée” par cette agression dans un lieu censé être “protecteur”. Répondant à une question de la cheffe de file du RN Marine Le Pen dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a dit sa volonté de “durcir la réglementation” en vue d’une interdiction “effective” de certains couteaux qui ne sont pas considérés comme des armes.Le Premier ministre, qui sera l’invité du 20H de TF1 mardi, a également fait part de son souhait que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de détection d’armes à l’entrée des établissements scolaires.”Alors qu’elle veillait sur nos enfants, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé (…) La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime”, a déploré pour sa part le président Emmanuel Macron.La surveillante, âgée de 31 ans, a été tuée lors d’un contrôle de sac devant un collège. L’auteur des coups de couteau, un élève de 14 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. “Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’École: qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur”, a réagi la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, avant une minute de silence à l’Assemblée lors de la séance des questions au gouvernement.Une émotion largement partagée à gauche, où le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a notamment appelé à “veiller à la santé mentale” des jeunes, en particulier des jeunes garçons, qui “s’enfoncent” dans la violence.- “Déni” -Mais le chef de l’Etat a été immédiatement critiqué à droite pour avoir dénoncé la tendance de certains politiques à surexploiter chaque fait divers à des fins politiciennes.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale ce week-end, consacré à l’écologie, le président avait vitupéré ceux qui “voudraient faire oublier le combat pour le climat” et “préfèrent, pendant ce temps-là, +brainwasher+ (opérer un lavage de cerveau, NDLR) sur l’invasion du pays et les derniers faits divers”.”Hier, vous dénonciez +ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers+. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’État”, a attaqué le président du Rassemblement national Jordan Bardella, tandis que Marine Le Pen s’indignait d’une “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics”.”Voilà où mènent le laxisme et l’absence de fermeté”, a renchéri le chef des députés LR Laurent Wauquiez.Sur le sujet plus global de la violence, l’exécutif est apparu divisé ces derniers jours. Après les violences en marge des célébrations de la victoire du PSG, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, avait ainsi exhorté à “éviter la surenchère de mesures éculées” après “chaque actualité dramatique” et à “apporter avec sang-froid des réponses efficaces et réalistes”.Des critiques visant les nombreuses propositions sécuritaires émanant du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau et de son collègue à la Justice, Gérald Darmanin. François Bayrou a indiqué qu’il entendait s’appuyer sur un récent rapport de la vice-présidente Horizons de l’Assemblée Naïma Moutchou, missionnée après la mort fin avril d’une lycéenne de 15 ans dans une attaque au couteau dans un lycée de Nantes.La détention d’armes blanches par des mineurs est devenue “un phénomène” en France qui concerne “n’importe quel territoire” et des profils variés, avait déploré Mme Moutchou. “Cela représente 3.000 jeunes par an qu’on interpelle avec une arme blanche”, avait-elle détaillé.Elle recommande le déploiement obligatoire de la vidéosurveillance à l’entrée des établissements scolaires, se dit favorable à la pause numérique dans les établissements scolaires, soit l’interdiction des téléphones portables, et préconise d’interdire la vente de certains couteaux “extrêmement dangereux”.

Surveillante tuée: l’exécutif sous pression, attaqué à droite

Après le meurtre d’une surveillante mardi à l’entrée d’un collège en Haute-Marne, l’exécutif promet de s’attaquer “au fléau” des armes blanches mais est critiqué à droite sur son “apathie” contre la violence, en particulier le chef de l’Etat accusé d’avoir minimisé ces faits divers.  L’ensemble de la classe politique s’est dite “horrifiée” par cette agression dans un lieu censé être “protecteur”. Répondant à une question de la cheffe de file du RN Marine Le Pen dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale, le Premier ministre François Bayrou a dit sa volonté de “durcir la réglementation” en vue d’une interdiction “effective” de certains couteaux qui ne sont pas considérés comme des armes.Le Premier ministre, qui sera l’invité du 20H de TF1 mardi, a également fait part de son souhait que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de détection d’armes à l’entrée des établissements scolaires.”Alors qu’elle veillait sur nos enfants, une assistante d’éducation a perdu la vie, victime d’un déferlement de violence insensé (…) La Nation est en deuil et le gouvernement mobilisé pour faire reculer le crime”, a déploré pour sa part le président Emmanuel Macron.La surveillante, âgée de 31 ans, a été tuée lors d’un contrôle de sac devant un collège. L’auteur des coups de couteau, un élève de 14 ans, a été aussitôt interpellé et placé en garde à vue. “Comme mère, comme citoyenne, je sais ce que l’on attend de l’École: qu’elle soit un lieu sûr, exigeant, protecteur”, a réagi la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, avant une minute de silence à l’Assemblée lors de la séance des questions au gouvernement.Une émotion largement partagée à gauche, où le chef de file de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a notamment appelé à “veiller à la santé mentale” des jeunes, en particulier des jeunes garçons, qui “s’enfoncent” dans la violence.- “Déni” -Mais le chef de l’Etat a été immédiatement critiqué à droite pour avoir dénoncé la tendance de certains politiques à surexploiter chaque fait divers à des fins politiciennes.Dans un entretien à la presse quotidienne régionale ce week-end, consacré à l’écologie, le président avait vitupéré ceux qui “voudraient faire oublier le combat pour le climat” et “préfèrent, pendant ce temps-là, +brainwasher+ (opérer un lavage de cerveau, NDLR) sur l’invasion du pays et les derniers faits divers”.”Hier, vous dénonciez +ceux qui brainwashent sur les derniers faits divers+. Les Français subissent à la fois la violence d’en bas et le mépris d’en haut: on ne peut plus tolérer cette alliance insupportable de la sauvagerie sur le terrain et du déni à la tête de l’État”, a attaqué le président du Rassemblement national Jordan Bardella, tandis que Marine Le Pen s’indignait d’une “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics”.”Voilà où mènent le laxisme et l’absence de fermeté”, a renchéri le chef des députés LR Laurent Wauquiez.Sur le sujet plus global de la violence, l’exécutif est apparu divisé ces derniers jours. Après les violences en marge des célébrations de la victoire du PSG, la ministre de l’Education nationale, Elisabeth Borne, avait ainsi exhorté à “éviter la surenchère de mesures éculées” après “chaque actualité dramatique” et à “apporter avec sang-froid des réponses efficaces et réalistes”.Des critiques visant les nombreuses propositions sécuritaires émanant du ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau et de son collègue à la Justice, Gérald Darmanin. François Bayrou a indiqué qu’il entendait s’appuyer sur un récent rapport de la vice-présidente Horizons de l’Assemblée Naïma Moutchou, missionnée après la mort fin avril d’une lycéenne de 15 ans dans une attaque au couteau dans un lycée de Nantes.La détention d’armes blanches par des mineurs est devenue “un phénomène” en France qui concerne “n’importe quel territoire” et des profils variés, avait déploré Mme Moutchou. “Cela représente 3.000 jeunes par an qu’on interpelle avec une arme blanche”, avait-elle détaillé.Elle recommande le déploiement obligatoire de la vidéosurveillance à l’entrée des établissements scolaires, se dit favorable à la pause numérique dans les établissements scolaires, soit l’interdiction des téléphones portables, et préconise d’interdire la vente de certains couteaux “extrêmement dangereux”.

Un ex-élève tue neuf personnes dans un établissement scolaire en Autriche

Un ancien élève de 21 ans a tué par balles neuf personnes dans un établissement scolaire de Graz en Autriche, un drame sans précédent dans le pays alpin qui a décrété trois jours de deuil national.Les autorités ont fait état d’un bilan de 10 morts, dont l’auteur des tirs, et de douze blessés graves.Parmi les victimes, figurent six personnes de sexe féminin et trois de sexe masculin. Leur âge n’a pas été précisé.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes, selon la police qui s’est refusée à toute spéculation sur son mobile à ce stade. Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant des élèves de 14 à 18 ans mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués et les adolescents pris en charge par une cellule de crise.- “Touchée au coeur” -Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place, a déploré “une tragégie nationale”. “C’est un jour sombre, un excès de violence inpensable”, a-t-il dit devant la presse en annonçant que les drapeaux seraient mis en berne pendant trois jours.”C’est une catastrophe, tout simplement horrible, ce sont juste des enfants”, a confié au tabloïd Krone Hasan Darsel, qui tient un restaurant près du lieu du drame. Devant cette tragédie, plusieurs dirigeants européens ont fait part de leur “choc”.”Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l’école et être capable d’apprendre librement, sans peur et sans violence”, a réagi la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas sur le réseau X.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Il est difficile de supporter que des écoles deviennent des lieux de mort et de violence”.La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a dit avoir appris “avec douleur la tragique nouvelle”, témoignant de sa “solidarité” avec l’Autriche, tout comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a également commenté le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui secouent régulièrement les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, l’Autriche, un pays membre de l’UE de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire, ne relevant pas d’actes de terrorisme.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion face à ce que le président Emmanuel Macron a qualifié de “déferlement de violence insensé”.Ailleurs en Europe, la Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a aussi été touchée fin 2023, quand un étudiant a ouvert le feu dans les locaux d’une faculté, tuant 14 personnes, avant de se suicider.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de treize ans. “La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi le président serbe Aleksandar Vucic.

Un ex-élève tue neuf personnes dans un établissement scolaire en Autriche

Un ancien élève de 21 ans a tué par balles neuf personnes dans un établissement scolaire de Graz en Autriche, un drame sans précédent dans le pays alpin qui a décrété trois jours de deuil national.Les autorités ont fait état d’un bilan de 10 morts, dont l’auteur des tirs, et de douze blessés graves.Parmi les victimes, figurent six personnes de sexe féminin et trois de sexe masculin. Leur âge n’a pas été précisé.L’auteur présumé a agi seul et s’est donné la mort dans les toilettes, selon la police qui s’est refusée à toute spéculation sur son mobile à ce stade. Le jeune homme, un Autrichien de 21 ans originaire de la région, a utilisé pour commettre l’attaque un fusil et une arme de poing qu’il détenait légalement. Il avait été scolarisé dans cet établissement secondaire accueillant des élèves de 14 à 18 ans mais n’avait pas terminé son cursus. Les lieux ont été rapidement sécurisés et évacués et les adolescents pris en charge par une cellule de crise.- “Touchée au coeur” -Le chancelier Christian Stocker, arrivé sur place, a déploré “une tragégie nationale”. “C’est un jour sombre, un excès de violence inpensable”, a-t-il dit devant la presse en annonçant que les drapeaux seraient mis en berne pendant trois jours.”C’est une catastrophe, tout simplement horrible, ce sont juste des enfants”, a confié au tabloïd Krone Hasan Darsel, qui tient un restaurant près du lieu du drame. Devant cette tragédie, plusieurs dirigeants européens ont fait part de leur “choc”.”Chaque enfant devrait se sentir en sécurité à l’école et être capable d’apprendre librement, sans peur et sans violence”, a réagi la cheffe de la diplomatie de l’UE Kaja Kallas sur le réseau X.”Les nouvelles de Graz me touchent au cœur”, a souligné de son côté la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen. “Il est difficile de supporter que des écoles deviennent des lieux de mort et de violence”.La cheffe du gouvernement en Italie, Giorgia Meloni, a dit avoir appris “avec douleur la tragique nouvelle”, témoignant de sa “solidarité” avec l’Autriche, tout comme le Premier ministre hongrois Viktor Orban.”Nos pensées vont à nos amis et voisins autrichiens et nous partageons leur deuil”, a également commenté le chancelier allemand Friedrich Merz après cette “horrible” attaque.- Précédents en Europe -Loin des drames de ce genre qui secouent régulièrement les Etats-Unis et d’autres pays occidentaux, l’Autriche, un pays membre de l’UE de 9,2 millions d’habitants, n’a pas l’habitude de ce type de criminalité. Elle figure parmi les dix Etats les plus sûrs du monde, d’après l’Indice mondial pour la paix (Global Peace Index).Ces dernières années, l’Europe a été secouée par plusieurs attaques en milieu scolaire et universitaire, ne relevant pas d’actes de terrorisme.En France, une assistante d’éducation a été mortellement poignardée mardi par un collégien devant son établissement, suscitant une vive émotion face à ce que le président Emmanuel Macron a qualifié de “déferlement de violence insensé”.Ailleurs en Europe, la Slovaquie et la Croatie ont été endeuillées récemment par des attaques au couteau. La République tchèque a aussi été touchée fin 2023, quand un étudiant a ouvert le feu dans les locaux d’une faculté, tuant 14 personnes, avant de se suicider.En mars de la même année, neuf élèves ainsi que le gardien d’une école du centre de Belgrade en Serbie avaient été tués par balles par un élève de treize ans. “La Serbie ressent votre douleur, parce que nous avons aussi vécu des tragédies dont le souvenir est encore frais et dont les cicatrices sont profondément imprimées dans le cœur de chacun d’entre nous”, a réagi le président serbe Aleksandar Vucic.

Haute-Marne: une surveillante tuée au couteau, un collégien arrêté

Une surveillante est décédée mardi peu après avoir été poignardée par un élève de 14 ans lors d’un contrôle des sacs devant un collège à Nogent (Haute-Marne), suscitant une émotion immense dans les sphères éducatives et politiques.Emmanuel Macron a évoqué “un déferlement de violence insensé”, assurant sur X que le gouvernement est “mobilisé pour faire reculer le crime”. Le Premier ministre François Bayrou a souhaité devant les députés que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires. M. Bayrou doit s’exprimer au journal de 20H00 de TF1.La victime, assistante d’éducation au collège Françoise-Dolto de Nogent, âgée de 31 ans, a été touchée “par plusieurs coups de couteau” vers 08H00, “à l’arrivée des élèves, au moment d’un contrôle visuel des sacs en présence de la gendarmerie”, a précisé le rectorat dans un communiqué. Elle n’a “malheureusement pas survécu à ses blessures”.L’adolescent, “un collégien de 14 ans qui n’avait pas d’antécédents judiciaires”, a été immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents, a rapporté le procureur de Chaumont Denis Devallois, précisant qu’un gendarme a été légèrement blessé.Le suspect a été placé en garde à vue.”C’est un jeune d’une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières, qui était ambassadeur harcèlement”, a déclaré sur place la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne, soulignant la sidération de ses professeurs.L’adolescent avait été “l’objet en début d’année de deux exclusions temporaires pour perturbation de la classe” mais n’avait pas posé de difficulté depuis, a-t-elle précisé après avoir rencontré des enseignants et élèves. “L’enquête nous dira s’il y avait un problème de santé mentale ou si c’est autre chose”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau en déplacement dans l’Aisne, estimant que “la réponse ne peut pas être seulement sécuritaire”.L’académie de Reims a mis en place une cellule de soutien psychologique. Les cours ont été suspendus mardi et mercredi.La surveillante, ancienne coiffeuse qui travaillait au collège depuis septembre, s’appelait Mélanie et elle était maman d’un petit garçon, selon l’une de ses cousines, Aurore. “C’était quelqu’un de très souriant, très gentil, la douceur incarnée”, a-t-elle témoigné, déposant une rose.Le contrôle de sacs était “prévu de longue date” conjointement avec la gendarmerie, “dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne”, a précisé le rectorat à l’AFP.Des contrôles aléatoires ont été mis en place après une rixe en mars qui avait provoqué la mort d’un jeune devant un lycée dans l’Essonne. – “Phénomène” -Mme Borne a évoqué “des annonces que le Premier ministre pourra faire dans les prochaines heures”, “notamment sur une meilleure régulation de la vente de ces armes blanches”.Fin mai, la vice-présidente de l’Assemblée Naïma Moutchou (Horizons), qui a remis à M. Bayrou un rapport sur la détention d’armes blanches par des mineurs, estimait qu’elle est devenue “un phénomène” concernant “n’importe quel territoire” et des profils variés. Lors des questions au gouvernement mardi, elle a exhorté François Bayrou à agir, préconisant notamment “d’interdire strictement la vente et la détention de tout type d’arme blanche par les mineurs” et d’instaurer des peines minimales.Le Premier ministre lui a répondu que le gouvernement lui confierait une mission pour que ses préconisations puissent être “réalisées”. Il a aussi souhaité que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de détection d’armes à l’entrée des établissements scolaires, une piste jugée irréaliste par de nombreux professionnels de l’éducation, et dont M. Retailleau a relativisé mardi l’efficacité.Marine Le Pen a déploré la “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics à y mettre fin”. A gauche, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à “veiller à la santé mentale” des jeunes, en particulier des garçons, qui “s’enfoncent” dans la violence. Côté syndical, des voix interrogent le rôle des surveillants dans ces opérations de contrôle. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, a exprimé sa “colère de penser qu’une AED (assistante d’éducation, NDLR) était ainsi exposée, alors même que les AED ont une mission éducative et non pas de vigiles devant les établissements”.Pour Laurent Zameczkowski, porte-parole de la fédération de parents d’élèves Peep, “le véritable problème est la santé mentale de nos jeunes”. Il a réclamé “un meilleur encadrement (…) notamment en terme d’infirmières, médecins scolaires”. Entre le 26 mars et le 23 mai, 6.000 contrôles ont entraîné la saisie de 186 couteaux, et 587 conseils de discipline ont eu lieu au total pour détention de couteaux, selon le ministère de l’Éducation nationale.mlx-bj-slb-mca/cnp/dch   

Haute-Marne: une surveillante tuée au couteau, un collégien arrêté

Une surveillante est décédée mardi peu après avoir été poignardée par un élève de 14 ans lors d’un contrôle des sacs devant un collège à Nogent (Haute-Marne), suscitant une émotion immense dans les sphères éducatives et politiques.Emmanuel Macron a évoqué “un déferlement de violence insensé”, assurant sur X que le gouvernement est “mobilisé pour faire reculer le crime”. Le Premier ministre François Bayrou a souhaité devant les députés que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de sécurité à l’entrée des établissements scolaires. M. Bayrou doit s’exprimer au journal de 20H00 de TF1.La victime, assistante d’éducation au collège Françoise-Dolto de Nogent, âgée de 31 ans, a été touchée “par plusieurs coups de couteau” vers 08H00, “à l’arrivée des élèves, au moment d’un contrôle visuel des sacs en présence de la gendarmerie”, a précisé le rectorat dans un communiqué. Elle n’a “malheureusement pas survécu à ses blessures”.L’adolescent, “un collégien de 14 ans qui n’avait pas d’antécédents judiciaires”, a été immédiatement maîtrisé par les gendarmes présents, a rapporté le procureur de Chaumont Denis Devallois, précisant qu’un gendarme a été légèrement blessé.Le suspect a été placé en garde à vue.”C’est un jeune d’une famille dont les deux parents travaillent, qui ne présente pas de difficultés particulières, qui était ambassadeur harcèlement”, a déclaré sur place la ministre de l’Éducation Elisabeth Borne, soulignant la sidération de ses professeurs.L’adolescent avait été “l’objet en début d’année de deux exclusions temporaires pour perturbation de la classe” mais n’avait pas posé de difficulté depuis, a-t-elle précisé après avoir rencontré des enseignants et élèves. “L’enquête nous dira s’il y avait un problème de santé mentale ou si c’est autre chose”, a déclaré le ministre de l’Intérieur Bruno Retailleau en déplacement dans l’Aisne, estimant que “la réponse ne peut pas être seulement sécuritaire”.L’académie de Reims a mis en place une cellule de soutien psychologique. Les cours ont été suspendus mardi et mercredi.La surveillante, ancienne coiffeuse qui travaillait au collège depuis septembre, s’appelait Mélanie et elle était maman d’un petit garçon, selon l’une de ses cousines, Aurore. “C’était quelqu’un de très souriant, très gentil, la douceur incarnée”, a-t-elle témoigné, déposant une rose.Le contrôle de sacs était “prévu de longue date” conjointement avec la gendarmerie, “dans le cadre de la circulaire Retailleau-Borne”, a précisé le rectorat à l’AFP.Des contrôles aléatoires ont été mis en place après une rixe en mars qui avait provoqué la mort d’un jeune devant un lycée dans l’Essonne. – “Phénomène” -Mme Borne a évoqué “des annonces que le Premier ministre pourra faire dans les prochaines heures”, “notamment sur une meilleure régulation de la vente de ces armes blanches”.Fin mai, la vice-présidente de l’Assemblée Naïma Moutchou (Horizons), qui a remis à M. Bayrou un rapport sur la détention d’armes blanches par des mineurs, estimait qu’elle est devenue “un phénomène” concernant “n’importe quel territoire” et des profils variés. Lors des questions au gouvernement mardi, elle a exhorté François Bayrou à agir, préconisant notamment “d’interdire strictement la vente et la détention de tout type d’arme blanche par les mineurs” et d’instaurer des peines minimales.Le Premier ministre lui a répondu que le gouvernement lui confierait une mission pour que ses préconisations puissent être “réalisées”. Il a aussi souhaité que le gouvernement travaille à “l’expérimentation” de portiques de détection d’armes à l’entrée des établissements scolaires, une piste jugée irréaliste par de nombreux professionnels de l’éducation, et dont M. Retailleau a relativisé mardi l’efficacité.Marine Le Pen a déploré la “banalisation de l’ultraviolence, encouragée par l’apathie des pouvoirs publics à y mettre fin”. A gauche, le leader de La France insoumise Jean-Luc Mélenchon a appelé à “veiller à la santé mentale” des jeunes, en particulier des garçons, qui “s’enfoncent” dans la violence. Côté syndical, des voix interrogent le rôle des surveillants dans ces opérations de contrôle. Sophie Vénétitay, secrétaire générale du Snes-FSU, premier syndicat des collèges et lycées, a exprimé sa “colère de penser qu’une AED (assistante d’éducation, NDLR) était ainsi exposée, alors même que les AED ont une mission éducative et non pas de vigiles devant les établissements”.Pour Laurent Zameczkowski, porte-parole de la fédération de parents d’élèves Peep, “le véritable problème est la santé mentale de nos jeunes”. Il a réclamé “un meilleur encadrement (…) notamment en terme d’infirmières, médecins scolaires”. Entre le 26 mars et le 23 mai, 6.000 contrôles ont entraîné la saisie de 186 couteaux, et 587 conseils de discipline ont eu lieu au total pour détention de couteaux, selon le ministère de l’Éducation nationale.mlx-bj-slb-mca/cnp/dch