Massive clean up after India’s Hindu mega-festival ends
Thousands of sanitation workers were toiling on Friday to clean up 20,000 tonnes of waste left behind by hundreds of millions of Hindu devotees after India’s Kumbh Mela mega-festival.The massive sanitation drive has been underway since the six-week gala drew to a close last week in the northern city of Prayagraj.Hundreds of millions of people visited the city during the festival according to government figures, with mounds of discarded clothing, plastic bottles and other waste now littering the grounds. “We have deployed 15,000 workers to clear up some 20,000 tonnes of waste generated from the festival,” Prayagraj municipal commissioner Chandra Mohan Garg told AFP.The Kumbh Mela is the single biggest milestone on the Hindu religious calendar, staged every 12 years at the holy confluence of the Ganges, Yamuna and the mythical Saraswati rivers.It is rooted in Hindu mythology, a battle between deities and demons for control of a pitcher containing the nectar of immortality.Workers were also busy dismantling a temporary infrastructure, that includes 150,000 portable toilets.In several places, open areas were used as makeshift toilets, posing a challenge to the army of sanitary staff. “The dedication towards cleanliness… will continue to inspire efforts to keep Prayagraj, and its sacred rivers, clean for generations to come,” the government said in a statement this week.The Kumbh Mela was also a testament to the “collective spirit of maintaining a cleaner and more sustainable environment”, it added.
Bangladesh: le chef du nouveau parti étudiant pour une “Deuxième République”
Son visage barbu incarne le mouvement étudiant qui a mis à bas le régime de fer de Sheikh Hasina. Sept mois après la “révolution”, Nahid Islam a créé son parti politique, avec l’ambition de promouvoir une “Deuxième République” du Bangladesh.”Nous croyons que notre Constitution est devenue inefficace et que le peuple a perdu toute confiance en elle”, explique l’ex-étudiant en sociologie lors d’un entretien accordé mercredi à l’AFP.”Nous voulons en écrire une autre pour restaurer la confiance du peuple” bangladais, poursuit-il, évoquant une assemblée constituante, “nous souhaitons une Deuxième République”.A 27 ans à peine, Nahid Islam s’apprête à quitter sa résidence officielle de “conseiller”, ou “ministre”, des Postes, des Télécommunications et des Technologies de l’information.Avec une poignée de camarades de l’université de la capitale Dacca, ce diplômé en sociologie a pris l’été dernier la tête du mouvement des étudiants contre la réforme des quotas dans l’accès à la fonction publique, promue par l’ex-Première ministre Sheikh Hasina.Quelques semaines d’émeutes violemment réprimées – et pour lui deux arrestations – plus tard, il est entré en août dans le gouvernement provisoire du prix Nobel de la Paix Muhammad Yunus qui a succédé à la “bégum de fer”.Il en a claqué la porte la semaine dernière pour créer un Parti national des citoyens (NCP).”Nous constatons que les forces politiques et le mouvement étudiant se sont brouillés. Les réformes pour lesquelles des jeunes ont sacrifié leur vie ne les intéressent plus”, regrette Nahid Islam.”Comme nous avons l’obligation de mettre en Å“uvre les promesses faites pendant les émeutes”, justifie le “ministre” démissionnaire, “nous avons décidé de créer un parti politique”.Pour les élections promises par Muhammad Yunus d’ici au début 2026, le tout nouveau NCP affiche des ambitions électorales modestes.”Bien sûr nous aspirons au pouvoir”, assure Nahid Islam. “Mais nous sommes pragmatiques, nous sommes conscients de nos limites”, ajoute-t-il.- “Parti croupion” -“Cette élection ou les cinq ou dix prochaines années ne sont pas notre seul objectif”, décrit le patron du nouveau mouvement, ambitieux. “Nous pensons plutôt à cinquante, voire cent ans”.Principal opposant au régime de Sheikh Hasina, le Parti nationaliste du Bangladesh (BNP) fait figure de grand favori du scrutin à venir. D’autant que la question de la participation de celui de la dirigeante en exil, la Ligue Awami, reste posée.Conscient de le concurrence que pourrait susciter le nouveau parti étudiant, le BNP l’a aussitôt qualifié de “parti croupion” du gouvernement provisoire.Une critique balayée par son chef.”Le pays ne s’est pas soulevé en masse sous la bannière d’un quelconque parti”, relève Nahid Islam. “Et le gouvernement (provisoire) n’a rien de politique, il n’a d’ailleurs pas de réelle opposition”. Et de relever, amusé, que le BNP est né en 1978 lorsque son fondateur Ziaur Rahman était le président du Bangladesh (1977-1981). “Peut-être que le BNP ne peut nous regarder qu’à travers sa propre histoire”, s’amuse-t-il.Le nouveau chef de parti doute d’ailleurs que le climat de tensions, politiques et religieuses notamment, qui persiste depuis l’été dernier permette la tenue d’un scrutin apaisé.”Il n’est pas possible d’organiser une élection dans la situation actuelle”, juge-t-il.”Nous l’avons dit (…) malheureusement cette question a été balayée par les débats politiques”, regrette Nahid Islam, en démentant toute volonté de retarder la prochaine échéance électorale.L’ancien étudiant répète toutefois que la reconstruction sur d’autres bases du pays à majorité musulmane reste sa priorité absolue.”Nous voulons proposons quelque chose de nouveau”, déroule-t-il, “une idéologie qui embrasse un islam tolérant, l’hindouisme, le bouddhisme, le christianisme et les croyances indigènes, dans une totale harmonie entre religions”.”Notre génération a été formée sous le régime fasciste (de Sheikh Hasina)”, insiste Nahid Islam. “Il est donc de notre responsabilité de construire un nouveau Bangladesh pour les générations à venir”.
Trafic interrompu à la gare du Nord après la découverte d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale
Aucun train ne circule vendredi matin à la gare du Nord de Paris, l’une des premières d’Europe, après la découverte dans la nuit d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale sur la commune de Saint-Denis et la SNCF ne sait pas quand le trafic pourra reprendre. Aucun TGV, Eurostar, RER, ni TER ne circulait et le trafic “ne pourra reprendre qu’après la fin des opérations de déminage qui sont en cours d’organisation par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris”, précise la SNCF. Tous les trains Eurostar en provenance et à destination de Paris sont annulés, a indiqué Eurostar.Vers 10H30, la SNCF indiquait à l’AFP que l’interruption du trafic était toujours “d’une durée indéterminée”. Dans le hall de la gare du Nord, du côté du RER, les voyageurs étaient désabusés, a constaté un journaliste de l’AFP. “J’attends depuis 06H00 un RER pour Goussainville, j’ai tenté de prendre un bus de remplacement mais c’est impossible, trop de voyageurs, ils sont bondés. Je suis à mon compte, j’ai un client qui m’attend depuis 07H00 et je ne vais pas pouvoir facturer”, déplore Corinne Schiavenato, 55 ans, qui travaille dans l’administratif. Le ministre chargé des transports, Philippe Tabarot, a confirmé sur Sud Radio que le trafic sera “fortement chamboulé toute la journée” et espère une reprise de la circulation “dans un mode un peu dégradé dès l’après-midi”.La RATP affirme avoir déployé des agents supplémentaires pour orienter les voyageurs à la recherche d’un itinéraire alternatif. C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif à été découvert à 2,5 kilomètres de la gare du Nord. L’interruption du trafic a été décidée “à la demande de la préfecture de police de Paris” après la découverte de la bombe “non explosée” dans la nuit de jeudi à vendredi “lors de travaux réalisés en amont de Paris gare du Nord”, explique la SNCF. Une source proche du dossier indiquait à l’AFP que l’engin explosif pesait “500 kilos”. La bombe, située environ 200 mètres au nord du périphérique parisien, n’a en revanche pas nécessité d’évacuer d’habitants à Saint-Denis, le lieu de la bombe se trouvant “assez loin des populations”, a indiqué la ville.Vers 10H, une journaliste de l’AFP présente à proximité du lieu de déminage constatait que la circulation automobile était suspendue sur l’avenue Wilson dans le sens Saint-Denis Paris, sans toutefois que les piétons ou les vélos ne soient stoppés. – Durée indéterminée -“Les agents nous conseillent de nous faire rembourser et de partir demain, on a essayé de regarder les avions, mais c’est hors de prix, et puis de toute manière, on ne peut même pas aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle” du fait de l’arrêt de la circulation du RER B vers le Nord, se désole Marion, 43 ans, qui devait se rendre à Londres pour rendre visite à des amis. La SNCF invite les usagers et clients à “reporter leur voyage” mais indique que le RER B est reporté à la Plaine-Stade de France et à Aulnay-sous-Bois, et que les lignes K et H sont respectivement reportées à Mitry et à Saint-Denis. Le tout avec une circulation “très fortement perturbée”, précise le groupe.Des trains à destination de Lille, Dunkerque, et Valenciennes étaient reportés gare de Lyon, quelques kilomètres plus au sud de Paris, précipitant de nombreux voyageurs dans les bouches du métro.Dans l’attente de plus d’explications, certains voyageurs faisaient part de leur étonnement quant à l’incongruité de la situation. “C’est marrant, je reviens justement de Lorient où la découverte d’obus non explosés, ça arrive tout le temps”, s’amuse Chloé Ternand, qui doit prendre un Ouigo vers Bruxelles.Ce n’est pas la première fois que la découverte d’une bombe de la Seconde guerre mondiale vient paralyser le réseau ferroviaire à Paris. En 2019, un obus retrouvé dans les Hauts-de-Seine avait interrompu le trafic entre la gare de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest de Paris.La gare du Nord est l’une des gares les plus fréquentées d’Europe, avec plus de 226 millions de voyageurs en 2023 selon les chiffres de la SNCF.
Trafic interrompu à la gare du Nord après la découverte d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale
Aucun train ne circule vendredi matin à la gare du Nord de Paris, l’une des premières d’Europe, après la découverte dans la nuit d’une bombe de la Seconde Guerre mondiale sur la commune de Saint-Denis et la SNCF ne sait pas quand le trafic pourra reprendre. Aucun TGV, Eurostar, RER, ni TER ne circulait et le trafic “ne pourra reprendre qu’après la fin des opérations de déminage qui sont en cours d’organisation par les services spécialisés de la préfecture de police de Paris”, précise la SNCF. Tous les trains Eurostar en provenance et à destination de Paris sont annulés, a indiqué Eurostar.Vers 10H30, la SNCF indiquait à l’AFP que l’interruption du trafic était toujours “d’une durée indéterminée”. Dans le hall de la gare du Nord, du côté du RER, les voyageurs étaient désabusés, a constaté un journaliste de l’AFP. “J’attends depuis 06H00 un RER pour Goussainville, j’ai tenté de prendre un bus de remplacement mais c’est impossible, trop de voyageurs, ils sont bondés. Je suis à mon compte, j’ai un client qui m’attend depuis 07H00 et je ne vais pas pouvoir facturer”, déplore Corinne Schiavenato, 55 ans, qui travaille dans l’administratif. Le ministre chargé des transports, Philippe Tabarot, a confirmé sur Sud Radio que le trafic sera “fortement chamboulé toute la journée” et espère une reprise de la circulation “dans un mode un peu dégradé dès l’après-midi”.La RATP affirme avoir déployé des agents supplémentaires pour orienter les voyageurs à la recherche d’un itinéraire alternatif. C’est au cours de travaux réalisés dans la nuit de jeudi à vendredi que l’engin explosif à été découvert à 2,5 kilomètres de la gare du Nord. L’interruption du trafic a été décidée “à la demande de la préfecture de police de Paris” après la découverte de la bombe “non explosée” dans la nuit de jeudi à vendredi “lors de travaux réalisés en amont de Paris gare du Nord”, explique la SNCF. Une source proche du dossier indiquait à l’AFP que l’engin explosif pesait “500 kilos”. La bombe, située environ 200 mètres au nord du périphérique parisien, n’a en revanche pas nécessité d’évacuer d’habitants à Saint-Denis, le lieu de la bombe se trouvant “assez loin des populations”, a indiqué la ville.Vers 10H, une journaliste de l’AFP présente à proximité du lieu de déminage constatait que la circulation automobile était suspendue sur l’avenue Wilson dans le sens Saint-Denis Paris, sans toutefois que les piétons ou les vélos ne soient stoppés. – Durée indéterminée -“Les agents nous conseillent de nous faire rembourser et de partir demain, on a essayé de regarder les avions, mais c’est hors de prix, et puis de toute manière, on ne peut même pas aller à l’aéroport Charles-de-Gaulle” du fait de l’arrêt de la circulation du RER B vers le Nord, se désole Marion, 43 ans, qui devait se rendre à Londres pour rendre visite à des amis. La SNCF invite les usagers et clients à “reporter leur voyage” mais indique que le RER B est reporté à la Plaine-Stade de France et à Aulnay-sous-Bois, et que les lignes K et H sont respectivement reportées à Mitry et à Saint-Denis. Le tout avec une circulation “très fortement perturbée”, précise le groupe.Des trains à destination de Lille, Dunkerque, et Valenciennes étaient reportés gare de Lyon, quelques kilomètres plus au sud de Paris, précipitant de nombreux voyageurs dans les bouches du métro.Dans l’attente de plus d’explications, certains voyageurs faisaient part de leur étonnement quant à l’incongruité de la situation. “C’est marrant, je reviens justement de Lorient où la découverte d’obus non explosés, ça arrive tout le temps”, s’amuse Chloé Ternand, qui doit prendre un Ouigo vers Bruxelles.Ce n’est pas la première fois que la découverte d’une bombe de la Seconde guerre mondiale vient paralyser le réseau ferroviaire à Paris. En 2019, un obus retrouvé dans les Hauts-de-Seine avait interrompu le trafic entre la gare de Saint-Lazare et la proche banlieue ouest de Paris.La gare du Nord est l’une des gares les plus fréquentées d’Europe, avec plus de 226 millions de voyageurs en 2023 selon les chiffres de la SNCF.