Argent, grands fonds et parcs marins: les enjeux du sommet de Nice

Les dirigeants de la planète se retrouvent à Nice à partir de dimanche pour discuter de “l’urgence” mondiale qui menace les océans. Que faut-il attendre de significatif de cette conférence onusienne?Les ONG et les petits Etats insulaires espèrent que ce sommet, qui s’ouvre lundi sur la Côte d’Azur, ira au-delà des simples discours sur une série d’enjeux à l’actualité brûlante. – Aires marines (peu) protégées -La création de nouvelles aires marines protégées (AMP) devrait être annoncée à Nice par plusieurs gouvernements, ce qui pourrait permettre d’atteindre 10% de protection au niveau mondial (contre 8,36% aujourd’hui), selon le cabinet de la ministre de la Transition écologique Agnès Pannier-Runacher.La communauté internationale s’est fixée un objectif de 30% de protection en 2030 (objectif “30X30”). Mais au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon .Au-delà de la quantité, la protection doit également être de meilleure qualité, estiment les ONG, car de nombreux pays n’imposent pratiquement aucune règle au sein de leurs parcs marins, autorisant par exemple le chalutage de fond, une pratique de pêche jugée destructrice.Au niveau mondial, seulement 2,7% de l’océan bénéficie des plus hauts niveaux de protection, un chiffre qui tombe à 0,1% pour les eaux de France métropolitaine.- Haute Mer -Un des points-clés pour atteindre l’objectif 30X30 est la ratification du traité sur la Haute Mer, signé par 110 Etats en 2023, qui doit permettre de mieux protéger la vie marine dans les eaux internationales (au-delà de 200 milles marins – 370 km – des côtes).A ce jour, 32 pays et l’Union européenne l’ont ratifié et d’autres pourraient le faire la semaine prochaine, alors que la France espérait réunir 60 ratifications à Nice pour permettre une entrée en vigueur du traité dès 2026. Paris entend désormais atteindre ce chiffre avant la fin de l’année 2025.- Exploitation des abysses -La France devrait profiter du sommet pour tenter de convaincre plus de pays de rejoindre la coalition en faveur d’un moratoire sur l’exploitation des grands fonds marins, qui rassemble actuellement 33 pays seulement. Un élargissement de cette alliance enverrait un signal au président américain Donald Trump, qui a décidé unilatéralement d’autoriser cette pratique dans les eaux internationales du Pacifique.Toute annonce sera également surveillée de près à l’approche de la prochaine réunion, en juillet, de l’Autorité internationale des fonds marins (AIFM), qui travaille depuis des années sur l’élaboration d’un code minier. Ce texte doit établir les règles d’extraction commerciale de minéraux convoités pour la transition énergétique tout en préservant les fonds marins, classés “biens commun de l’humanité”. – Des actions, pas des mots -A la clôture du sommet, les nations adopteront la déclaration de Nice, un texte de huit pages négocié depuis des mois, qui appelle à une “action urgente” pour l’océan, mais qui n’est pas juridiquement contraignant. “Belles paroles”, “coquille vide”, a critiqué Greenpeace, tandis que l’ambassadeur français pour les océans Olivier Poivre d’Arvor a vanté une déclaration “beaucoup plus ambitieuse” que lors de la dernière conférence sur les océans de Lisbonne (2022).”La déclaration finale n’est pas vraiment le seul résultat. Il est beaucoup plus important, en fait, que les gouvernements s’engagent et qu’ils viennent ici pour dire ce qu’ils pensent individuellement”, tempère Peter Haugan, directeur politique de l’Institut de recherche marine en Norvège. – L’argent compte -La protection de l’océan est le “moins bien financé” des 17 objectifs de développement durable de l’Organisation des nations unies (Onu), selon le projet de déclaration de Nice.Pour combler ce retard, les Etats devront mettre de l’argent sur la table, estime Selon Pauli Merriman, du WWF. “Ce qui nous manque encore, c’est l’ambition, le financement et la mise en œuvre nécessaires pour combler le fossé… Il ne suffit pas que les gouvernements se présentent à Nice avec de bonnes intentions”, a-t-elle déclaré aux journalistes. Quelque 175 milliards de dollars (153 milliards d’euros) par an sont nécessaires pour atteindre l’objectif de développement durable de l’océan d’ici 2030, selon un rapport du Forum économique mondial de 2022, qui précisait que seulement un peu moins de 10 milliards de dollars au total avaient été investis entre 2015 et 2019.

Bellamy (LR) juge “légitime” une candidature Retailleau en 2027

L’eurodéputé François-Xavier Bellamy (LR) a estimé dimanche que “si Bruno Retailleau souhaite être candidat” à la présidentielle en 2027, “personne ne peut lui contester qu’il est légitime pour cela”, lors d’un entretien sur France 3.”Il n’a jamais encore dit s’il serait candidat à cette élection. C’est un choix qui lui appartient. C’est un choix d’une telle importance que c’est à lui qu’il revient de se décider sur cette question fondamentale”, a fait observer l’eurodéputé, qui avait soutenu le ministre de l’Intérieur dans la campagne interne à LR pour la présidence du parti, au terme de laquelle Bruno Retailleau s’est largement imposé face à Laurent Wauquiez avec près de trois quarts des suffrages.A propos de ce dernier, qui avait plaidé pour un rassemblement “de Gérald Darmanin à (l’eurodéputée zemmouriste) Sarah Knafo” en vue de 2027, François-Xavier Bellamy a considéré que “notre devoir, c’est de réussir à réunir de nouveau tous les électeurs de droite”.”Certains nous ont quittés pour voter pour Emmanuel Macron parce qu’ils ont cru à la promesse du +En même temps+, ils voient aujourd’hui que le mirage s’est évanoui. D’autres nous ont quittés parce qu’ils se sont tournés vers Éric Zemmour, vers Marine Le Pen. Moi, je n’ai jamais cru que l’avenir était là”, a-t-il ajouté, en appelant à “une droite sans complexe” et “sans lâcheté”.M. Bellamy s’en est notamment pris à Mme Le Pen, qui “continue de marteler que le Rassemblement national n’est pas un parti politique de droite” ou a joint les voix de ses députés à celles de LFI pour “voter la retraite à 60 ans”.L’eurodéputé LR a en revanche considéré que “Jordan Bardella”, qualifié de “figure politique majeure”, “sera évidemment un candidat de très grand talent s’il devait se présenter demain à l’élection présidentielle”.”J’entends dire que le Rassemblement national aujourd’hui devient peut être plus libéral d’un point de vue économique, ou bien parle un peu plus aux entreprises. Je ne vois pas en réalité de changement dans la ligne du parti. La vraie question, c’est que ce qui a mis la France dans le mur, c’est le +en même temps+ macroniste. On ne s’en sortira pas avec un autre +en même temps+”, a-t-il néanmoins mis en garde.

A Grasse, la Centifolia, l’or rose des parfums de luxe

“La plante que nous produisons ici est une matière première haute couture”: à Grasse, au Domaine de la Rose de Lancôme, la récolte de la Centifolia, rose privilégiée des parfums de luxe, se termine.Lancôme, marque de luxe de L’Oréal, qui fête ses 90 ans et dépasse les 4 milliards d’euros de ventes annuelles, n’est pas la seule à récolter ces fleurs à Grasse – dont le savoir-faire en matière de parfums a été classé au patrimoine immatériel de l’Unesco. Dior, Chanel, Louis Vuitton, sont aussi de la partie.Avec sa bâtisse rose à la porte ronde et aux grandes baies vitrées, le Domaine de la Rose, ouvert au public une fois par mois, n’est pas qu’une belle vitrine pour Lancôme. La marque y cultive aussi des fleurs telles la rose Centifolia, le jasmin, la verveine ou encore l’iris qui serviront ses parfums.Dans cette propriété de 7 hectares, achetée par Lancôme en 2020, les “quelques tonnes” de roses Centifolia récoltées seront utilisées dans 14 parfums en édition limitée, vendus au-delà de 200 euros le flacon.Ici, la Centifolia pousse entourée de murets en pierres sèches sur un terrain riche en calcaire et argile, traversé par plusieurs sources d’eau. La récolte, traditionnellement au mois de mai, commence seulement quand la rose a décidé de s’ouvrir. “Si vous ne cueillez pas le jour même… c’est perdu”, souligne Antoine Leclef, responsable des cultures, qui surveille les 40.000 rosiers agricoles du domaine. Entre la récolte et la transformation en absolu (extrait servant à fabriquer les parfums) par l’entreprise Firmenich, “il n’y a pas plus d’une heure et demie”. Il faut 800 kilos de roses pour réaliser un kilo d’absolu. Un orage, le passage d’un sanglier… et la récolte s’effondre. “C’est la règle du luxe, quand il n’y en a plus, il n’y en a plus”, selon la directrice du domaine Lucie Careri, et dans ce cas “il y aura moins de bouteilles” de parfum.- Broderie -“C’est une expertise, comme la broderie à la main, qui peut se perdre”, explique à l’AFP Sabrya Meflah, présidente de Fine Fragrance de International Flavors and Fragrances (IFF), un des plus gros fabricants mondiaux de parfums pour de grandes marques, qui a créé son “Atelier du parfumeur”, une “Villa Médicis” de la profession.”On ne peut pas rivaliser avec des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie qui ont des centaines d’hectares de roses, mais la rose que nous avons ici est exceptionnelle. Les volumes étant ce qu’ils sont, il n’y a que des grandes maisons de luxe qui ont une chance de pouvoir se servir”, explique à l’AFP Diane Saurat, experte en parfums du Domaine de la Rose.Grasse attire depuis longtemps les parfums de luxe. Chanel y a un partenariat exclusif avec la famille Mul pour son célèbre Chanel N°5 et est la seule à posséder, depuis 1987, une usine d’extraction en plein champs, évitant les intermédiaires.Dior (LVMH) a également passé des accords d’exclusivité avec plusieurs producteurs grassois. La marque, comme Louis Vuitton et Lancôme, est membre de l’association “Les fleurs d’exception du pays de Grasse” qui promeut l’agriculture biologique locale.”A Grasse, historiquement, le rapport (entre) agriculteur et industriel était plutôt dominant-dominé”, selon Laetitia Lycke, directrice de l’association. Aujourd’hui, des contrats passés entre les grandes entreprises et des jeunes agriculteurs permettent à ces derniers de se lancer. Elle reconnaît aussi d’autres avancées ces dernières années comme celle “d’avoir mis autour de la table dix industriels qui habituellement sont dans la compétition, pour s’accorder sur un cahier des charges pour l’indication géographique” Absolue de Grasse.”On attend aussi que ces grandes maisons nous permettent de réintroduire des plantes oubliées”, ajoute Laeticia Lycke, “cela offrirait des nouveaux débouchés à nos agriculteurs”. “On n’arrivera jamais aux 5.000 producteurs des années 50, parce qu’il n’y a plus la même superficie de terres même si 70 hectares ont été sanctuarisés par le maire” mais “on a encore une belle marge de progression”, ajoute-t-elle. 

A Grasse, la Centifolia, l’or rose des parfums de luxe

“La plante que nous produisons ici est une matière première haute couture”: à Grasse, au Domaine de la Rose de Lancôme, la récolte de la Centifolia, rose privilégiée des parfums de luxe, se termine.Lancôme, marque de luxe de L’Oréal, qui fête ses 90 ans et dépasse les 4 milliards d’euros de ventes annuelles, n’est pas la seule à récolter ces fleurs à Grasse – dont le savoir-faire en matière de parfums a été classé au patrimoine immatériel de l’Unesco. Dior, Chanel, Louis Vuitton, sont aussi de la partie.Avec sa bâtisse rose à la porte ronde et aux grandes baies vitrées, le Domaine de la Rose, ouvert au public une fois par mois, n’est pas qu’une belle vitrine pour Lancôme. La marque y cultive aussi des fleurs telles la rose Centifolia, le jasmin, la verveine ou encore l’iris qui serviront ses parfums.Dans cette propriété de 7 hectares, achetée par Lancôme en 2020, les “quelques tonnes” de roses Centifolia récoltées seront utilisées dans 14 parfums en édition limitée, vendus au-delà de 200 euros le flacon.Ici, la Centifolia pousse entourée de murets en pierres sèches sur un terrain riche en calcaire et argile, traversé par plusieurs sources d’eau. La récolte, traditionnellement au mois de mai, commence seulement quand la rose a décidé de s’ouvrir. “Si vous ne cueillez pas le jour même… c’est perdu”, souligne Antoine Leclef, responsable des cultures, qui surveille les 40.000 rosiers agricoles du domaine. Entre la récolte et la transformation en absolu (extrait servant à fabriquer les parfums) par l’entreprise Firmenich, “il n’y a pas plus d’une heure et demie”. Il faut 800 kilos de roses pour réaliser un kilo d’absolu. Un orage, le passage d’un sanglier… et la récolte s’effondre. “C’est la règle du luxe, quand il n’y en a plus, il n’y en a plus”, selon la directrice du domaine Lucie Careri, et dans ce cas “il y aura moins de bouteilles” de parfum.- Broderie -“C’est une expertise, comme la broderie à la main, qui peut se perdre”, explique à l’AFP Sabrya Meflah, présidente de Fine Fragrance de International Flavors and Fragrances (IFF), un des plus gros fabricants mondiaux de parfums pour de grandes marques, qui a créé son “Atelier du parfumeur”, une “Villa Médicis” de la profession.”On ne peut pas rivaliser avec des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie qui ont des centaines d’hectares de roses, mais la rose que nous avons ici est exceptionnelle. Les volumes étant ce qu’ils sont, il n’y a que des grandes maisons de luxe qui ont une chance de pouvoir se servir”, explique à l’AFP Diane Saurat, experte en parfums du Domaine de la Rose.Grasse attire depuis longtemps les parfums de luxe. Chanel y a un partenariat exclusif avec la famille Mul pour son célèbre Chanel N°5 et est la seule à posséder, depuis 1987, une usine d’extraction en plein champs, évitant les intermédiaires.Dior (LVMH) a également passé des accords d’exclusivité avec plusieurs producteurs grassois. La marque, comme Louis Vuitton et Lancôme, est membre de l’association “Les fleurs d’exception du pays de Grasse” qui promeut l’agriculture biologique locale.”A Grasse, historiquement, le rapport (entre) agriculteur et industriel était plutôt dominant-dominé”, selon Laetitia Lycke, directrice de l’association. Aujourd’hui, des contrats passés entre les grandes entreprises et des jeunes agriculteurs permettent à ces derniers de se lancer. Elle reconnaît aussi d’autres avancées ces dernières années comme celle “d’avoir mis autour de la table dix industriels qui habituellement sont dans la compétition, pour s’accorder sur un cahier des charges pour l’indication géographique” Absolue de Grasse.”On attend aussi que ces grandes maisons nous permettent de réintroduire des plantes oubliées”, ajoute Laeticia Lycke, “cela offrirait des nouveaux débouchés à nos agriculteurs”. “On n’arrivera jamais aux 5.000 producteurs des années 50, parce qu’il n’y a plus la même superficie de terres même si 70 hectares ont été sanctuarisés par le maire” mais “on a encore une belle marge de progression”, ajoute-t-elle. 

A Grasse, la Centifolia, l’or rose des parfums de luxe

“La plante que nous produisons ici est une matière première haute couture”: à Grasse, au Domaine de la Rose de Lancôme, la récolte de la Centifolia, rose privilégiée des parfums de luxe, se termine.Lancôme, marque de luxe de L’Oréal, qui fête ses 90 ans et dépasse les 4 milliards d’euros de ventes annuelles, n’est pas la seule à récolter ces fleurs à Grasse – dont le savoir-faire en matière de parfums a été classé au patrimoine immatériel de l’Unesco. Dior, Chanel, Louis Vuitton, sont aussi de la partie.Avec sa bâtisse rose à la porte ronde et aux grandes baies vitrées, le Domaine de la Rose, ouvert au public une fois par mois, n’est pas qu’une belle vitrine pour Lancôme. La marque y cultive aussi des fleurs telles la rose Centifolia, le jasmin, la verveine ou encore l’iris qui serviront ses parfums.Dans cette propriété de 7 hectares, achetée par Lancôme en 2020, les “quelques tonnes” de roses Centifolia récoltées seront utilisées dans 14 parfums en édition limitée, vendus au-delà de 200 euros le flacon.Ici, la Centifolia pousse entourée de murets en pierres sèches sur un terrain riche en calcaire et argile, traversé par plusieurs sources d’eau. La récolte, traditionnellement au mois de mai, commence seulement quand la rose a décidé de s’ouvrir. “Si vous ne cueillez pas le jour même… c’est perdu”, souligne Antoine Leclef, responsable des cultures, qui surveille les 40.000 rosiers agricoles du domaine. Entre la récolte et la transformation en absolu (extrait servant à fabriquer les parfums) par l’entreprise Firmenich, “il n’y a pas plus d’une heure et demie”. Il faut 800 kilos de roses pour réaliser un kilo d’absolu. Un orage, le passage d’un sanglier… et la récolte s’effondre. “C’est la règle du luxe, quand il n’y en a plus, il n’y en a plus”, selon la directrice du domaine Lucie Careri, et dans ce cas “il y aura moins de bouteilles” de parfum.- Broderie -“C’est une expertise, comme la broderie à la main, qui peut se perdre”, explique à l’AFP Sabrya Meflah, présidente de Fine Fragrance de International Flavors and Fragrances (IFF), un des plus gros fabricants mondiaux de parfums pour de grandes marques, qui a créé son “Atelier du parfumeur”, une “Villa Médicis” de la profession.”On ne peut pas rivaliser avec des pays comme la Bulgarie ou la Roumanie qui ont des centaines d’hectares de roses, mais la rose que nous avons ici est exceptionnelle. Les volumes étant ce qu’ils sont, il n’y a que des grandes maisons de luxe qui ont une chance de pouvoir se servir”, explique à l’AFP Diane Saurat, experte en parfums du Domaine de la Rose.Grasse attire depuis longtemps les parfums de luxe. Chanel y a un partenariat exclusif avec la famille Mul pour son célèbre Chanel N°5 et est la seule à posséder, depuis 1987, une usine d’extraction en plein champs, évitant les intermédiaires.Dior (LVMH) a également passé des accords d’exclusivité avec plusieurs producteurs grassois. La marque, comme Louis Vuitton et Lancôme, est membre de l’association “Les fleurs d’exception du pays de Grasse” qui promeut l’agriculture biologique locale.”A Grasse, historiquement, le rapport (entre) agriculteur et industriel était plutôt dominant-dominé”, selon Laetitia Lycke, directrice de l’association. Aujourd’hui, des contrats passés entre les grandes entreprises et des jeunes agriculteurs permettent à ces derniers de se lancer. Elle reconnaît aussi d’autres avancées ces dernières années comme celle “d’avoir mis autour de la table dix industriels qui habituellement sont dans la compétition, pour s’accorder sur un cahier des charges pour l’indication géographique” Absolue de Grasse.”On attend aussi que ces grandes maisons nous permettent de réintroduire des plantes oubliées”, ajoute Laeticia Lycke, “cela offrirait des nouveaux débouchés à nos agriculteurs”. “On n’arrivera jamais aux 5.000 producteurs des années 50, parce qu’il n’y a plus la même superficie de terres même si 70 hectares ont été sanctuarisés par le maire” mais “on a encore une belle marge de progression”, ajoute-t-elle. 

Trump sends military force to LA over immigration protests

US President Donald Trump ordered National Guard troops to Los Angeles, a rare deployment expected Sunday against the state governor’s wishes after sometimes-violent protests against immigration enforcement raids. Trump took federal control of California’s state military to push soldiers into the country’s second-biggest city, a decision deemed “purposefully inflammatory” by California Governor Gavin Newsom and of a kind not seen for decades according to US media. The development came after two days of confrontations during which federal agents fired flash-bang grenades and tear gas toward crowds angry at the arrests of dozens of migrants in a city with a large Latino population.”It’s up to us to stand up for our people,” said a Los Angeles resident whose parents are immigrants, declining to give her name.”Whether we get hurt, whether they gas us, whatever they’re throwing at us. They’re never going to stop us. All we have left is our voice,” she told AFP as emergency services lights flashed in the distance.An AFP photographer saw fires and fireworks light up the streets during clashes, while a protester holding a Mexican flag stood in front of a burnt-out car that had been sprayed with a slogan against the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency.”President Trump has signed a Presidential Memorandum deploying 2,000 National Guardsmen to address the lawlessness that has been allowed to fester,” White House Press Secretary Karoline Leavitt said, blaming what she called California’s “feckless” Democratic leaders.”The Trump Administration has a zero tolerance policy for criminal behavior and violence, especially when that violence is aimed at law enforcement officers trying to do their jobs.”Trump congratulated the National Guard for “a job well done” shortly before midnight on Saturday in a post on Truth Social.However, Los Angeles Mayor Karen Bass said on social media platform X the troops had not yet been deployed, while AFP journalists have so far not seen them on the ground. Trump took a swipe at Bass and Newsom, saying in his post they were “unable to handle the task,” drawing a comparison with deadly fires that hit the city in January.- ‘Purposefully inflammatory’ -The National Guard — a reserve military — is frequently used in natural disasters, such as in the aftermath of the LA fires, and occasionally in instances of civil unrest, but almost always with the consent of local politicians.California’s governor objected to the president’s decision, saying it was “purposefully inflammatory and will only escalate tensions.”Federal authorities “want a spectacle. Don’t give them one. Never use violence. Speak out peacefully,” Newsom said on X. Trump’s Defense Secretary Pete Hegseth threatened to involve nearby regular military forces.”If violence continues, active duty Marines at Camp Pendleton will also be mobilized — they are on high alert,” he wrote on social media.Law professor Jessica Levinson said Hegseth’s intervention appeared symbolic because of the general legal restriction on the use of the US military as a domestic policing force in the absence of an insurrection.”The National Guard will be able to do (no) more than provide logistical (and) personnel support,” she said.- Arrests -Trump has delivered on a promise to crack down hard on the entry and presence of undocumented migrants — who he has likened to “monsters” and “animals” — since taking office in January.The Department for Homeland Security said ICE operations in Los Angeles this week had resulted in the arrest of “118 aliens, including five gang members.”Saturday’s standoff took place in the suburb of Paramount, where demonstrators converged on a reported federal facility that the local mayor said was being used as a staging post by agents.Masked and armed immigration agents carried out high-profile workplace raids in separate parts of Los Angeles on Friday, attracting angry crowds and setting off hours-long standoffs.Fernando Delgado, a 24-year-old resident, said the raids were “injustices” and those detained were “human beings just like any.””We’re Spanish, we help the community, we help by doing the labor that people don’t want to do,” he told AFP.Mayor Bass acknowledged that some city residents were “feeling fear” following the federal immigration enforcement actions.”Everyone has the right to peacefully protest, but let me be clear: violence and destruction are unacceptable, and those responsible will be held accountable,” she said on X.FBI Deputy Director Dan Bongino said multiple arrests had been made following Friday’s clashes.”Law and order will prevail,” he said on X.

Chalutage: les annonces de Macron reçues avec scepticisme par les ONG

“Manque d’ambition”, “imposture”: l’annonce par Emmanuel Macron d’une limitation du chalutage de fond dans les aires marines protégées (AMP) françaises suscite un fort scepticisme parmi les ONG environnementales, même si certaines saluent “un bon premier pas”.”Le président a mis en scène l’annonce… du statu quo !”, a vilipendé l’association Bloom dans un communiqué diffusé dimanche, estimant qu’Emmanuel Macron avait “confirmé que l’imposture de la politique de protection maritime de la France se poursuivrait, à savoir qu’il n’existerait jamais de cadre contraignant pour protéger véritablement les aires marines dites protégées.”Dans un entretien à la presse régionale donné à la veille du sommet de Nice sur les océans, M. Macron a annoncé une limitation du chalutage de fond dans certaines zones des AMP françaises. Il a admis que cette technique de pêche, qui râcle le fond de la mer, “vient perturber la biodiversité et des écosystèmes qu’il faut apprendre à protéger”.”Il y a un tout petit peu de progrès sur la formulation: le chalutage de fond a pris la place qu’il mérite” dans la communication gouvernementale, a souligné auprès de l’AFP François Chartier de Greenpeace.Cependant, “on a l’impression qu’il annonce qu’il ne va rien annoncer”, a-t-il ajouté, déplorant le “peu d’ambition” des déclarations du président.Greenpeace plaide pour une interdiction du chalutage de fond dans 30% des eaux françaises classées en aires marines protégées.  L’ONG Oceana a salué “un bon premier pas”, selon les mots de son porte-parole Nicolas Fournier, car “jusqu’à présent, c’était tabou de parler de ces questions-là.”Le chalutage de fond a été pratiqué pendant 17.000 heures dans les aires marines protégées françaises en 2024, selon un rapport publié en mai par Oceana, qui appelle à bannir la pratique.M. Fournier remarque que M. Macron a cité dans son interview l’AMP de Port-Cros (Var), “où il n’y a déjà pas de chalutage”. “Si on décide de l’interdire, l’impact sera minimal pour la biodiversité”, a-t-il pointé auprès de l’AFP.”Interdire le chalutage de fond dans une aire marine protégée ne la rend pas en +protection stricte+ car il faudrait pour cela y interdire toutes les activités extractives y compris la pêche”, ajoute-t-il.A ce jour, 33% des eaux françaises sont couvertes par au moins une AMP, mais la plupart d’entre elles autorisent toutes les pratiques de pêche. M. Macron a annoncé un renforcement de la protection de ces AMP pour atteindre l’objectif européen de placer sous protection forte 10% de son domaine maritime “dès le 1er janvier 2026”, avec quatre ans d’avance sur le délai fixé.Par cette communication, le président français s’attribue les annonces du président de la Polynésie français qui doit annoncer à Nice “la création d’une vaste aire marine protégée de 5,5 millions de kilomètres carrés, dont 1,1 million de kilomètres carrés sous protection stricte”, accuse l’ONG Bloom.Les zones sous protection haute ou intégrale, le niveau le plus strict de protection, plafonnent actuellement à du domaine maritime français, et sont presque exclusivement situées outre-mer.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Chalutage: les annonces de Macron reçues avec scepticisme par les ONG

“Manque d’ambition”, “imposture”: l’annonce par Emmanuel Macron d’une limitation du chalutage de fond dans les aires marines protégées (AMP) françaises suscite un fort scepticisme parmi les ONG environnementales, même si certaines saluent “un bon premier pas”.”Le président a mis en scène l’annonce… du statu quo !”, a vilipendé l’association Bloom dans un communiqué diffusé dimanche, estimant qu’Emmanuel Macron avait “confirmé que l’imposture de la politique de protection maritime de la France se poursuivrait, à savoir qu’il n’existerait jamais de cadre contraignant pour protéger véritablement les aires marines dites protégées.”Dans un entretien à la presse régionale donné à la veille du sommet de Nice sur les océans, M. Macron a annoncé une limitation du chalutage de fond dans certaines zones des AMP françaises. Il a admis que cette technique de pêche, qui râcle le fond de la mer, “vient perturber la biodiversité et des écosystèmes qu’il faut apprendre à protéger”.”Il y a un tout petit peu de progrès sur la formulation: le chalutage de fond a pris la place qu’il mérite” dans la communication gouvernementale, a souligné auprès de l’AFP François Chartier de Greenpeace.Cependant, “on a l’impression qu’il annonce qu’il ne va rien annoncer”, a-t-il ajouté, déplorant le “peu d’ambition” des déclarations du président.Greenpeace plaide pour une interdiction du chalutage de fond dans 30% des eaux françaises classées en aires marines protégées.  L’ONG Oceana a salué “un bon premier pas”, selon les mots de son porte-parole Nicolas Fournier, car “jusqu’à présent, c’était tabou de parler de ces questions-là.”Le chalutage de fond a été pratiqué pendant 17.000 heures dans les aires marines protégées françaises en 2024, selon un rapport publié en mai par Oceana, qui appelle à bannir la pratique.M. Fournier remarque que M. Macron a cité dans son interview l’AMP de Port-Cros (Var), “où il n’y a déjà pas de chalutage”. “Si on décide de l’interdire, l’impact sera minimal pour la biodiversité”, a-t-il pointé auprès de l’AFP.”Interdire le chalutage de fond dans une aire marine protégée ne la rend pas en +protection stricte+ car il faudrait pour cela y interdire toutes les activités extractives y compris la pêche”, ajoute-t-il.A ce jour, 33% des eaux françaises sont couvertes par au moins une AMP, mais la plupart d’entre elles autorisent toutes les pratiques de pêche. M. Macron a annoncé un renforcement de la protection de ces AMP pour atteindre l’objectif européen de placer sous protection forte 10% de son domaine maritime “dès le 1er janvier 2026”, avec quatre ans d’avance sur le délai fixé.Par cette communication, le président français s’attribue les annonces du président de la Polynésie français qui doit annoncer à Nice “la création d’une vaste aire marine protégée de 5,5 millions de kilomètres carrés, dont 1,1 million de kilomètres carrés sous protection stricte”, accuse l’ONG Bloom.Les zones sous protection haute ou intégrale, le niveau le plus strict de protection, plafonnent actuellement à du domaine maritime français, et sont presque exclusivement situées outre-mer.

Tanguy (RN) défend “une pression politique” pour provoquer une nouvelle dissolution

Le député RN Jean-Philippe Tanguy a défendu dimanche “une pression politique” contre l’exécutif “pour montrer que seule la voie des urnes est possible, donc la dissolution” de l’Assemblée nationale, lors d’un entretien sur LCI.Le député de la Somme a estimé que “chaque mois perdu pour la France se paie durement pour nos compatriotes”, tout en rappelant qu’une nouvelle dissolution de l’Assemblée nationale ne pourrait être constitutionnellement possible qu’à la rentrée.”On respecte les échéances, pour que le débat se fasse sur le fond, sur des réalités, et que les Françaises et les Français sachent vraiment pourquoi ils votent: pour l’impasse avec M. Macron ou pour une rupture vers un avenir meilleur avec Jordan Bardella et Marine Le Pen”, a souligné l’élu d’extrême droite.M. Tanguy a en outre prévenu que “si le chemin que M. Bayrou montre, ça continue à être une impasse, nous censurerons (le gouvernement) parce que nous ne voulons pas aller davantage vers cette impasse”.”M. Bayrou a annoncé des échéances. Les Françaises et les Français, y compris une partie de ceux qui votent pour nous, attendent ces échéances. Nous, on respecte ce processus et on attend de voir les grands choix que fera M. Bayrou”, a-t-il ajouté, en référence notamment au conclave sur les retraites mais également le budget 2025.Samedi, un sondage Elabe pour La Tribune dimanche et BFMTV a prêté environ 33% d’intentions de vote au premier tour aux candidats RN en cas de nouvelles législatives anticipées, un score comparable à celui qu’avait recueilli le parti à la flamme le 30 juin.Mais, relève cette même étude, deux tiers des personnes interrogées sont défavorables à une nouvelle dissolution.A propos du mode de scrutin, que le Premier ministre, François Bayrou, souhaite faire passer à la proportionnelle, M. Tanguy a rappelé que sa formation y était favorable, bien que “ce serait plus difficile pour (le RN) d’avoir une majorité de députés” qu’en conservant le système actuel de scrutin uninominal majoritaire à deux tours.