Harvey Weinstein’s lawyer calls for ‘fresh eye’ at sex crimes retrial

A lawyer for disgraced Hollywood movie producer Harvey Weinstein called Wednesday for him to be given a “fresh eye” when he is retried for rape and sexual assault.Weinstein, 72, looked frail as he appeared in a Manhattan courtroom for a hearing ahead of a retrial on legal grounds that follows the overturn of his 2020 convictions.The judge has set the date of his retrial for April 15 and previously declined to move proceedings.A lawyer for the former movie mogul, who is in poor health and underwent emergency heart surgery last year, said “you have to be looking at this with a fresh eye.”The judge in the case, Curtis Farber, said “everything is being done anew.” Weinstein, who did not speak at the hearing, is serving a 16-year prison sentence after being convicted on separate rape charges in California.His New York conviction in 2020 was for the rape and sexual assault of an actress and for forcibly performing oral sex on a production assistant.He was sentenced to 23 years in prison in that case.But the New York Court of Appeals overturned the conviction.Allegations against Weinstein helped launch the #MeToo movement in 2017, a watershed moment for women fighting sexual misconduct.More than 80 women accused him of harassment, sexual assault or rape, including prominent actors Angelina Jolie, Gwyneth Paltrow and Ashley Judd.Weinstein claimed any sexual relations in question were consensual.Another lawyer for Weinstein, Arthur Aidala, said Wednesday “what happened was consensual and therefore there is no victim.”Weinstein and his brother Bob co-founded Miramax Films.Their hits included 1994’s “Pulp Fiction” and 1998’s “Shakespeare in Love,” for which Weinstein shared a best picture Oscar.

Monopoly Go game maker Scopely to buy Pokemon Go team

Mobile games giant Scopely will pay $3.5 billion to acquire Niantic’s game unit including the studio behind Pokemon Go, the companies announced on Wednesday.The purchase will add Pokemon Go, Pikmin Bloom, and Monster Hunter Now teams to a Scopely stable that includes popular mobile title Monopoly Go.”We are extremely inspired by what the team has built over the last decade, delivering innovative experiences that captivate a vast, enduring global audience and get people out in the real world,” Scopely chief revenue officer Tim O’Brien said of Niantic.”We look forward to further accelerating the team’s creativity through our partnership.”San Francisco-based Niantic plans to spin off its geospatial artificial intelligence business into a new company led by founder and chief executive John Hanke.Niantic is known for mobile games that combine real-world mapping and exploration with play by synching challenges or accomplishments with locations detected by smartphones.More than 100 million people play Niantic games, according to the company.”We spun out as a small team from Google with a bold vision: to use technology to overlay the world with rich digital experiences,” Niantic said of separating from the internet giant in late 2015.”Our goal: to inspire people to explore their surroundings and foster real-world connections, especially at a time when relationships were becoming increasingly digital.”Niantic sees the rapid advance of AI as an opportunity to put its geospatial technology to work in consumer and business applications along with games.The new company, called Niantic Spatial, is developing a model to enable people and machines to understand and navigate the real world.It will keep some of its augmented reality games including Ingress Prime, and Scopely will be an investor in the enterprise, according to Niantic.Scopely games include Monopoly Go, Marvel Strike Force, and Star Trek Fleet Command.Scopely said the deal, valued at $3.5 billion, will bring it Niantic’s entire team of game makers.

Océans: l’Ifremer s’interroge quant au financement américain du programme Argo

Le PDG de l’Ifremer s’est interrogé mercredi quant à l’avenir du programme international d’observation des océans Argo, financé à 56% par les États-Unis, appelant à un “effort financier européen” pour pallier une “éventuelle déficience” américaine.Lancé au début des années 2000, le réseau 4.000 flotteurs Argo dérivant sur toutes les mers du globe, plongeant jusqu’à 2.000 mètres de profondeur, permet de mesurer la température et la salinité en temps quasi réel. Les données issues des flotteurs permettent de surveiller et comprendre le fonctionnement de l’océan, de ses écosystèmes et son rôle sur le climat, qu’il s’agisse du stockage de chaleur ou de la montée du niveau de la mer.”C’est le thermomètre de l’océan, c’est ça qui prend le pouls de l’océan”, a résumé à l’AFP François Houllier, PDG de l’Ifremer, institut qui coordonne un des trois centres mondiaux du réseau Argo.”Les États-Unis vont-ils continuer de financer Argo à la hauteur antérieure ? Sinon, à quelle hauteur vont-ils le faire ?”, s’est-il interrogé, après les licenciements massifs au sein de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).”Ces flotteurs ont une durée de vie de 5 ans. Ça veut dire que tous les 6 mois, il y en a 10% qui deviennent obsolètes et qu’il faut les renouveler. Dans 6 mois, la question qui se pose, c’est comment allons-nous renouveler tous ensemble ces flotteurs à l’échelle mondiale?”, a-t-il ajouté.Troisième contributeur après les États-Unis (56%) et l’Australie (7,5%), la France opère 6,9% des 4.137 flotteurs Argo, dont le coût total est estimé à 40 millions de dollars par an (36,7 millions d’euros). “S’il y a une nécessité d’adaptation et qu’on veut pallier une éventuelle déficience de nos collègues américains, il faut mettre des efforts financiers. C’est plutôt à l’échelle de l’Europe que ce genre de choses-là devrait être fait”, a plaidé M. Houllier.M. Houllier a également fait part d’inquiétudes “sur les flux de données”, aujourd’hui en du programme Argo, même si “pour l’instant, à ma connaissance, il n’y a pas de flux de données qui a été altéré.”Sans ces flotteurs, “on se prive de regarder la réalité, et donc c’est la négation de la science elle-même”, a-t-il ajouté.Les données d’Argo sont citées dans plus de 6.000 publications scientifiques et 500 thèses de doctorat, selon le site internet du programme.

Océans: l’Ifremer s’interroge quant au financement américain du programme Argo

Le PDG de l’Ifremer s’est interrogé mercredi quant à l’avenir du programme international d’observation des océans Argo, financé à 56% par les États-Unis, appelant à un “effort financier européen” pour pallier une “éventuelle déficience” américaine.Lancé au début des années 2000, le réseau 4.000 flotteurs Argo dérivant sur toutes les mers du globe, plongeant jusqu’à 2.000 mètres de profondeur, permet de mesurer la température et la salinité en temps quasi réel. Les données issues des flotteurs permettent de surveiller et comprendre le fonctionnement de l’océan, de ses écosystèmes et son rôle sur le climat, qu’il s’agisse du stockage de chaleur ou de la montée du niveau de la mer.”C’est le thermomètre de l’océan, c’est ça qui prend le pouls de l’océan”, a résumé à l’AFP François Houllier, PDG de l’Ifremer, institut qui coordonne un des trois centres mondiaux du réseau Argo.”Les États-Unis vont-ils continuer de financer Argo à la hauteur antérieure ? Sinon, à quelle hauteur vont-ils le faire ?”, s’est-il interrogé, après les licenciements massifs au sein de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).”Ces flotteurs ont une durée de vie de 5 ans. Ça veut dire que tous les 6 mois, il y en a 10% qui deviennent obsolètes et qu’il faut les renouveler. Dans 6 mois, la question qui se pose, c’est comment allons-nous renouveler tous ensemble ces flotteurs à l’échelle mondiale?”, a-t-il ajouté.Troisième contributeur après les États-Unis (56%) et l’Australie (7,5%), la France opère 6,9% des 4.137 flotteurs Argo, dont le coût total est estimé à 40 millions de dollars par an (36,7 millions d’euros). “S’il y a une nécessité d’adaptation et qu’on veut pallier une éventuelle déficience de nos collègues américains, il faut mettre des efforts financiers. C’est plutôt à l’échelle de l’Europe que ce genre de choses-là devrait être fait”, a plaidé M. Houllier.M. Houllier a également fait part d’inquiétudes “sur les flux de données”, aujourd’hui en du programme Argo, même si “pour l’instant, à ma connaissance, il n’y a pas de flux de données qui a été altéré.”Sans ces flotteurs, “on se prive de regarder la réalité, et donc c’est la négation de la science elle-même”, a-t-il ajouté.Les données d’Argo sont citées dans plus de 6.000 publications scientifiques et 500 thèses de doctorat, selon le site internet du programme.

Océans: l’Ifremer s’interroge quant au financement américain du programme Argo

Le PDG de l’Ifremer s’est interrogé mercredi quant à l’avenir du programme international d’observation des océans Argo, financé à 56% par les États-Unis, appelant à un “effort financier européen” pour pallier une “éventuelle déficience” américaine.Lancé au début des années 2000, le réseau 4.000 flotteurs Argo dérivant sur toutes les mers du globe, plongeant jusqu’à 2.000 mètres de profondeur, permet de mesurer la température et la salinité en temps quasi réel. Les données issues des flotteurs permettent de surveiller et comprendre le fonctionnement de l’océan, de ses écosystèmes et son rôle sur le climat, qu’il s’agisse du stockage de chaleur ou de la montée du niveau de la mer.”C’est le thermomètre de l’océan, c’est ça qui prend le pouls de l’océan”, a résumé à l’AFP François Houllier, PDG de l’Ifremer, institut qui coordonne un des trois centres mondiaux du réseau Argo.”Les États-Unis vont-ils continuer de financer Argo à la hauteur antérieure ? Sinon, à quelle hauteur vont-ils le faire ?”, s’est-il interrogé, après les licenciements massifs au sein de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).”Ces flotteurs ont une durée de vie de 5 ans. Ça veut dire que tous les 6 mois, il y en a 10% qui deviennent obsolètes et qu’il faut les renouveler. Dans 6 mois, la question qui se pose, c’est comment allons-nous renouveler tous ensemble ces flotteurs à l’échelle mondiale?”, a-t-il ajouté.Troisième contributeur après les États-Unis (56%) et l’Australie (7,5%), la France opère 6,9% des 4.137 flotteurs Argo, dont le coût total est estimé à 40 millions de dollars par an (36,7 millions d’euros). “S’il y a une nécessité d’adaptation et qu’on veut pallier une éventuelle déficience de nos collègues américains, il faut mettre des efforts financiers. C’est plutôt à l’échelle de l’Europe que ce genre de choses-là devrait être fait”, a plaidé M. Houllier.M. Houllier a également fait part d’inquiétudes “sur les flux de données”, aujourd’hui en du programme Argo, même si “pour l’instant, à ma connaissance, il n’y a pas de flux de données qui a été altéré.”Sans ces flotteurs, “on se prive de regarder la réalité, et donc c’est la négation de la science elle-même”, a-t-il ajouté.Les données d’Argo sont citées dans plus de 6.000 publications scientifiques et 500 thèses de doctorat, selon le site internet du programme.

Attaque d’un train au Pakistan : les otages libérés,des dizaines de morts

Les forces de sécurité pakistanaises ont mis fin mercredi à une vaste prise d’otages par des séparatistes dans un train, qui a fait des dizaines de morts. Au total, 346 des passagers aux mains de combattants de l’Armée de libération du Baloutchistan (BLA) depuis mardi dans cette province du sud-ouest du Pakistan ont été libérés au terme de 30 heures d’affrontements, a annoncé un officier de haut rang ayant requis l’anonymat.Vingt-sept soldats eux aussi faits prisonniers dans le Jaffar Express par ces séparatistes ont été tués, a-t-il ajouté.”Les opérations sont terminées, le site a été ratissé et tous les otages (encore en vie) ont été libérés”, a conclu ce gradé.Et, si aucun bilan officiel n’a été donné à la suite de cette attaque, d’une ampleur inédite, les otages racontent avoir vu nombre d’entre eux être abattus par leurs ravisseurs. Mardi, la mort du conducteur du train avait été annoncée, de même que celle d’un soldat et d’un policier.Un paramilitaire ayant participé aux combats contre les preneurs d’otages a également perdu la vie, a souligné l’officier, selon lequel de “32 à 35″ membres de la BLA ont en outre péri. Les chemins de fer locaux avaient annoncé mardi que 450 personnes étaient montées à bord de ce train.”168 otages ont été libérés mardi et 178 mercredi”, a précisé le gradé ayant requis l’anonymat.- Ils les suppliaient “au nom de Dieu” -Le Pakistan vivait depuis mardi 13H00 (08H00 GMT) au rythme des informations parcellaires données par des responsables sur la prise d’otages.C’est à cette heure-là que des combattants de la BLA, le principal groupe séparatiste du Baloutchistan et qui est considérée comme “terroriste” par Islamabad et Washington, ont fait exploser un engin sur les rails, stoppant la course du Jaffar Express peu avant son entrée dans un tunnel.Parti de Quetta, la capitale de cette province frontalière de l’Iran et de l’Afghanistan, il devait rallier 30 heures plus tard Peshawar, plus au nord.Les combattants ont forcé les passagers à descendre, gardant ceux qui étaient originaires d’autres provinces ou qu’ils estimaient liés aux forces de sécurité.Mercredi en fin de journée, onze d’entre eux qui étaient parvenus à échapper à la vigilance de leurs ravisseurs sont arrivés à Quetta.”Ils nous ont retenu en otages toute la nuit et, vers cinq heures du matin, après avoir abattu beaucoup de gens, ils ont relâché leur attention, ils pensaient qu’on n’oserait pas partir”, raconte Mohammed Navid.Au début, ils ont “pris les femmes à part, leur disant de fuir en direction de Quetta” et “épargné les personnes âgées” avant de désigner des passagers et de les tuer. “Certains les suppliaient de les épargner au nom de Dieu”, ajoute cet homme qui précise que les victimes étaient “des Pendjabis et des Sairakis”, deux ethnies issues d’autres provinces.Mais “on s’est échappés et ils nous ont tiré dessus dans le dos”. Au même moment, les troupes pakistanaises – et leurs hélicoptères de combat – se déployaient.Des responsables de la sécurité ont expliqué que les membres de la BLA avaient “emporté des otages vers les zones montagneuses des environs” et que “des kamikazes étaient avec leurs ceintures d’explosifs au milieu des otages”, rendant plus lente la progression des unités militaires.La BLA avait adressé un ultimatum aux autorités pakistanaises, disant vouloir échanger des otages contre des prisonniers baloutches.- Les Pendjabis visés -Le Baloutchistan a connu en 2024 la plus forte hausse du nombre des violences au Pakistan: 90%, selon le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad, qui a recensé 782 morts pendant l’année écoulée.Depuis deux décennies, les séparatistes de cette région accusent le gouvernement fédéral, ainsi que la toute-puissante armée, perçue comme dominée par les Pakistanais du Pendjab, de piller leur province riche en hydrocarbures et en minerais tout en laissant la population locale vivre avec un taux de pauvreté qui atteint aujourd’hui 70%, d’après les chiffres officiels.Mardi soir, un otage libéré a déclaré à l’AFP que les assaillants avaient “vérifié les papiers d’identité” des passagers et “mis à l’écart ceux qui étaient originaires du Pendjab”.”Ils ont abattu deux soldats devant moi, avant d’en embarquer quatre autres vers je ne sais où”, a-t-il poursuivi, refusant de donner son nom.Ces derniers mois, la BLA avait déjà revendiqué la mort de plusieurs dizaines de travailleurs pendjabis et de soldats, que ses ses combattants avaient tués après avoir vérifié les cartes d’identité.Les autorités verrouillent particulièrement les accès au Baloutchistan car il abrite de nombreux chantiers – principalement chinois – dans les secteurs de l’énergie et des transports. Le Pakistan connaît une recrudescence d’attaques, en particulier d’islamistes et de séparatistes. Le Centre pour la recherche et les études sur la sécurité d’Islamabad estime que l’année 2024 a été la plus meurtrière en près d’une décennie avec plus de 1.600 morts, dont près de la moitié étaient des membres des forces de sécurité.

Un ancien “parrain” de la mafia grenobloise tué sur une autoroute près de Grenoble

Dix ans après la mystérieuse disparition de son frère Robert, Jean-Pierre Maldera, l’un des “parrains” de la mafia italo-grenobloise des années 80, a été tué mercredi à la vue de tous sur une autoroute près de Grenoble, et les auteurs de la fusillade sont en fuite.L’homme, âgé de 71 ans, circulait sur l’autoroute A41 entre Chambéry et Grenoble, seul au volant de sa voiture BMW, lorsqu’il a été pris pour cible vers 10H30, près de la sortie vers la commune de Domène (10 km de Grenoble), par les occupants d’un autre véhicule qui le suivait.Jean-Pierre Maldera a d’abord “été visé par des tirs de kalachnikov, dont au moins un l’aurait atteint au niveau du coude”, a précisé le procureur adjoint de Grenoble François Touret de Coucy, dans un communiqué.L’homme “aurait alors stoppé son véhicule sur la chaussée et serait descendu. Le véhicule agresseur a fait demi-tour, a emprunté l’autoroute à contre-sens pour venir le percuter violemment. Le corps a été projeté et retrouvé sur la voie opposée de l’autoroute”, détaille le procureur.”La plaie par arme à feu ne serait pas mortelle et la cause de la mort (…) serait plutôt due au choc avec le véhicule ou la chute sur la chaussée”, a-t-il ajouté, précisant qu’une arme de poing a été retrouvée “à proximité” du corps de Jean-Pierre Maldera.Des vidéos circulant sur les réseaux sociaux ont montré une BMW blanche arrêtée en plein milieu de l’autoroute, la vitre conducteur brisée.Le ou les assaillants ont pris la fuite, et leur véhicule, une Mégane RS volée, a été retrouvé incendié peu après les faits, à quelques kilomètres, sur un parking isolé près d’un petit stade, à la limite entre Grenoble et la commune de Saint-Martin-d’Hères, selon le procureur.La préfète de l’Isère Catherine Séguin a condamné sur X “cet acte criminel, d’une violence inouïe, perpétré de surcroît sur une autoroute, en pleine journée, mettant en danger grave et immédiat des dizaines d’automobilistes”.La circulation sur l’A41 a été un moment interrompue dans un sens et perturbée dans l’autre.L’enquête pour “meurtre en bande organisée” est désormais supervisée par la Juridiction interrégionale spécialisée dans la lutte contre la criminalité organisée (Jirs) de Lyon, selon M. Touret de Coucy, qui n’avance par ailleurs aucun mobile.En revanche, la préfète de l’Isère semble relier le meurtre au trafic de stupéfiants: “La guerre contre le fléau du narcotrafic sera longue et difficile. Mais nous la gagnerons”, a-t-elle écrit, alors que Grenoble et sa banlieue sont particulièrement touchées par le trafic de drogues, avec des violences récurrentes par armes à feu.- “Clan Maldera” -Né le 15 mai 1953, Jean-Pierre Maldera et son frère cadet, Robert Maldera, ont été considérés comme les “parrains” du grand banditisme italo-grenoblois des années 80, ayant longtemps régné en maître sur la capitale des Alpes.Lorsqu’ils étaient plus jeunes, ils faisaient partie du “clan Maldera”, une famille de gangsters dont de nombreux membres ont été incarcérés pour des activités de racket, hold up et proxénétisme. Au début des années 1980, avait été retrouvée chez le père de la fratrie, Joseph Maldera, la “caisse d’épargne” de la famille: près d’un million de francs en bons du Trésor.Connu pour avoir trempé dans des affaires de proxénétisme, racket, attaque à main armée, Jean-Pierre Maldera avait un casier judiciaire avec “huit” condamnations prononcées entre 1978 et 1999, selon le procureur adjoint de Grenoble.L’homme, qui a notamment été condamné par la cour d’assises de l’Isère en 1986 à 15 ans de réclusion criminelle pour un vol à main armée, n’avait pas fait parler de lui depuis plus de vingt ans.En 2004, les deux frères avaient été écroués dans une affaire de grand banditisme (association de malfaiteurs, blanchiment d’argent, extorsion de fonds, proxénétisme…), mais ils avaient été libérés en 2005 à la suite d’un vice de forme qui avait conduit à l’annulation de l’ensemble de la procédure.Robert Maldera, surnommé “il pazzo” (le fou, en italien), a lui mystérieusement disparu en 2015 à 55 ans. Après s’être rendu à un rendez-vous à Saint-Martin-d’Hères avec un artisan, il n’avait plus donné signe de vie, et sa voiture avait été retrouvée deux mois plus tard sur un parking de cette commune.”On a de bonnes raisons de penser qu’il a été tué”, avait estimé en 2015 le procureur de la République à Grenoble à l’époque.

Le vieil acier au coeur d’une nouvelle guerre commerciale

Les droits de douane de 25% sur l’acier importé aux Etats-Unis devenus effectifs mercredi compliquent la donne sur ce marché stratégique pour les gratte-ciels ou l’automobile, déstabilisé par le manque de compétitivité de la filière historique des hauts-fourneaux face aux recycleurs d’acier.Que s’est-il passé lors du premier mandat Trump?Lors de son premier passage à la Maison Blanche (2017-2021), le président américain avait déjà imposé des droits de 25% sur l’acier, et de 10% sur l’aluminium, pour tenter de protéger l’industrie américaine et ses électeurs, dont beaucoup viennent de la Rust Belt industrielle dans le Middle West. Les 12 derniers hauts-fourneaux en service aux Etats-Unis appartiennent à US Steel, basé à Pittsburgh (Pennsylvanie), et Cleveland Cliffs (Ohio).Mais cette mesure a eu un impact très limité, souligne Ruben Nizard, économiste chez l’assureur Credit Coface. Certes, les importations américaines d’acier ont baissé de 24% sur la période et celles d’aluminium de 31% selon un bilan de la commission du commerce internationale américaine. “Mais aucun bénéfice clair n’est apparu ni en termes d’emploi ni en terme de production, et les prix ont augmenté”, nourrissant l’inflation, souligne Ruben Nizard.De fait, “l’acier européen plat est aujourd’hui à 600 dollars la tonne et l’acier américain à 900 dollars”, complète Marcel Genet du cabinet Laplace Conseil, spécialisé dans l’acier.Qui exporte de l’acier vers les Etats-Unis?La planète a produit 1,84 milliard de tonnes d’acier brut l’an passé (-0,9% par rapport à 2023), dont plus de la moitié (1 milliard) vient de Chine, premier sidérurgiste mondial, selon le dernier bilan de l’association World Steel portant sur 71 pays représentant 98% de la production mondiale.Les Etats-Unis sont le quatrième producteur mondial, avec 79,5 millions de tonnes (-2,4%). Ils sont parallèlement le deuxième importateur mondial, avec 26,4 millions de tonnes importées en 2023, juste derrière l’Union européenne (39,2 millions). Les Etats-Unis s’approvisionnent en premier lieu au Canada, avec 5,95 millions de tonnes importées en 2024, selon le ministère américain du commerce. Derrière, arrivent le Brésil (4,08 millions) et l’UE (3,89 millions). Le Mexique fournit 3,19 millions de tonnes, la Corée du Sud 2,5 millions, devant le Vietnam, le Japon et Taiwan, tous autour d’un million, et la Chine environ 470.000 tonnes.Les grands constructeurs automobiles américains Ford, General Motors et Stellantis (Chrysler, Jeep, Dodge, etc), très implantés au Canada et au Mexique, ont répété mercredi que des droits de douane sur l’acier de ces deux pays augmenteraient “fortement” les prix pour les constructeurs, les fournisseurs et, in fine, les automobilistes.Pourquoi Trump parle-t-il de concurrence déloyale ?Les prix mondiaux de l’acier avaient beaucoup baissé depuis un an en raison d’une surcapacité mondiale, évaluée par l’OCDE entre 500 et 560  millions de tonnes. La majorité vient de Chine ou de sidérurgistes chinois installés en Asie du sud-est qui inondent les marchés, se plaignent les industriels européens et américains qui soupçonnent la Chine de subventionner massivement sa production.L’économie de l’acier, traditionnellement cyclique, est désormais face à un problème “structurel” de surcapacité, soulignent des experts.Une analyse toutefois contestée par certains, comme Marcel Genet, pour qui les problèmes de l’acier viennent surtout de la non compétitivité des vieux hauts-fourneaux qui produisent de l’acier dit “primaire” à base de minerai de fer et de charbon, face à l’acier issu de ferrailles recyclées dans des fours électriques, beaucoup moins coûteux.”Les entreprises intégrées à hauts-fourneaux traditionnelles n’ont pas les moyens de financer leur transition énergétique, c’est-à-dire le remplacement du charbon (par du gaz ou de l’hydrogène, NDLR), sans aide massive de leurs Etats respectifs”, dit-il.De plus, les sidérurgies européenne et nord-américaine sont maintenues sous tension par la baisse de leurs exportations d’acier depuis 50 ans, alors que les pays émergents ont développé progressivement leurs filières, notamment au Moyen-Orient et en Afrique du Nord, souligne Marcel Genet.US Steel, en difficulté, a fait l’objet d’une tentative de rachat par Nippon Steel, bloquée par Joe Biden. Donald Trump, de son côté, a récemment déclaré que Nippon Steel pourrait plutôt “investir” dans U.S. Steel.En Europe, où il reste une cinquantaine de hauts-fourneaux selon Marcel Genet, l’allemand ThyssenKrupp a annoncé des milliers de suppressions d’emplois. La plupart des hauts-fourneaux fonctionnent d’ailleurs à moins de 70% de leur capacité et ont annoncé la suspension de leurs projets d’investissement massif dans la décarbonation.

Iran weighs talks with US as Trump letter arrives

With sanctions squeezing its economy, Iran is exploring the possibility of talks with the United States while resisting pressure to make major concessions.Since returning to the White House in January, US President Donald Trump has called for a new nuclear deal with Tehran while reinstating his “maximum pressure” policy of sanctions.Iran has officially ruled out direct talks as long as sanctions remain, with President Masoud Pezeshkian vowing on Tuesday that his country “will not bow in humiliation to anyone.”On Friday, Trump said he had sent a letter to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei urging negotiations and warning of possible military action if Iran refused.Local media reported that Iran’s top diplomat Abbas Araghchi received Trump’s letter, which was delivered by senior Emirati official Anwar Gargash.On Wednesday, Khamenei, who said he had not yet personally received the letter, said the US threats were “unwise” and that negotiations “will not lift sanctions … and will make the sanctions knot tighter.” He reiterated that Iran was “not seeking a nuclear weapon” and that the US invitation for talks was aimed at “deceiving the world’s public opinion”. Observers say Tehran’s stance remains focused on its atomic programme and not on wider issues.”It seems that Iran is ready for limited negotiations — in the sense that they will not extend beyond the nuclear issue,” said foreign policy analyst Rahman Ghahremanpour.Trump appeared to be seeking a “comprehensive agreement” covering Iran’s nuclear programme, missile capabilities — long criticised by Western governments — and its “axis of resistance”, a network of militant groups opposed to Israel.On Sunday, Iran’s mission to the United Nations said Tehran might consider talks only on “the potential militarisation” of its nuclear programme.”Should the aim be the dismantlement of Iran’s peaceful nuclear program… such negotiations will never take place,” it said in a statement.- ‘New expectations’ -After Trump revealed that he had sent the letter, Khamenei slammed what he called “bullying” by some governments, saying negotiations with them served only for them to exert dominance.”Negotiation is a path for them, a path to set new expectations,” he said in a speech on Saturday.”It is not just the nuclear issue that they are talking about now; they are setting new expectations that Iran will definitely not meet.”Khamenei, who has the final say on state matters, has warned that talks with the United States will not solve Iran’s problems, citing past experience.During his first term, which ended in January 2021, Trump reimposed heavy sanctions on Iran and pulled the United States out of the 2015 nuclear deal, calling it “the worst deal ever”.Tehran began rolling back its commitments to the agreement — formally the Joint Comprehensive Plan of Action — a year after Washington’s withdrawal. Efforts to revive the deal have since faltered.Millions of Iranians have struggled for years under crippling sanctions, which fuelled double-digit inflation and sent the rial plunging to 930,000 against the US dollar on the black market.Ghahremanpour said leaders in both countries are using “political rhetoric” to show “their own voter base” that they are negotiating from a position of strength.- ‘No choice’ -Ali Bigdeli, an international relations expert, said Iran appears to be “preparing, either through Russian mediation or other countries such as Saudi Arabia, to accept nuclear negotiations.”Iranian diplomats have recently held nuclear talks with Britain, France and Germany, along with separate discussions with Russia.On Wednesday, China announced it would host three-way nuclear talks with Russia and Iran later this week.Iran’s goal, according to Ghahremanpour, was to ensure that the United States “at least refrains from imposing new sanctions to prove its goodwill”.The UN atomic agency has warned that Iran has significantly increased its stockpile of highly enriched uranium to 60 percent purity — close to the 90 percent needed for an atomic bomb.Iran insists its nuclear programme is purely for peaceful purposes.Bigdeli dismissed the likelihood of military action against Iran, warning it “could set the Middle East on fire”.But he believes Iran has “no choice but to negotiate” with the United States.”Without talks with the West and sanctions relief, we cannot overcome these economic difficulties.”