Italie: Vieira prolonge avec le Genoa jusqu’en 2027

L’ancien international français Patrick Vieira a prolongé son contrat d’entraîneur du Genoa jusqu’en juin 2027, a annoncé lundi le club qu’il a conduit à la 13e place du dernier Championnat d’Italie.Arrivé en novembre dernier à Gênes en remplacement d’Alberto Gilardino, Vieira, 48 ans, était initialement sous contrat jusqu’en juin 2026. Le nom du champion du monde 1998 et champion d’Europe 2000 a notamment été évoqué pour prendre les commandes de l’Inter Milan en remplacement de Simone Inzaghi, mais le club milanais devrait porter son choix sur un autre de ses anciens joueurs, Cristian Chivu.”Nous sommes heureux et fiers de poursuivre notre parcours commun avec Patrick. Ensemble, nous voulons continuer à progresser avec stabilité et continuité. Ce que l’entraîneur a su transmettre à l’équipe ces derniers mois reflète pleinement l’ADN du Genoa”,  explique dans un communiqué le directeur général du club Andres Blazquez.”Je me sens bien au Genoa et à Gênes. Prolonger notre relation était la chose la plus naturelle à faire, il n’a pas fallu beaucoup de temps pour trouver un accord”, a de son côté assuré Vieira.A son arrivée, le Genoa était 17e de la Serie A. Le club au griffon a ensuite empoché sous sa direction 33 points en 26 journées et a rapidement assuré son maintien dans l’élite, avec douze points d’avance sur le 18e, Empoli, relégué.Si Vieira a collectionné les titres durant sa carrière de joueur, en sélection comme en club, notamment avec Arsenal (1996-2005) et l’Inter Milan (2006-10), il n’a pas encore connu le même succès durant sa carrière d’entraîneur, en particulier lors de ses deuxièmes saisons en poste.Il a fait ses débuts d’entraîneur dans le Championnat nord-américain (MLS) avec New York City (2015-18), avant de revenir en France à Nice (2018-20), puis en Angleterre à Crystal Palace (2021-23), avant une nouvelle expérience en en Ligue 1 à Strasbourg (2023-24).

Unrest in Los Angeles over immigration raids as troops sent by Trump fan out

Police ordered the public to disperse from downtown Los Angeles after further unrest, with cars torched and security forces firing tear gas at protesters, in the wake of Donald Trump’s deployment of National Guard troops to America’s second-biggest city. Protests in Los Angeles, home to a large Latino population, broke out on Friday, triggered by immigration raids that resulted in dozens of arrests of what authorities say are illegal migrants and gang members.Critics say the US president — who has made clamping down on illegal migration a key pillar of his second term — was deliberately stoking tensions with his deployment of California’s National Guard, a stand-by military usually controlled by the state governor.Demonstrators told AFP the purpose of the troops did not appear to be to keep order, with one calling it an “intimidation tactic.””You have the National Guard with loaded magazines and large guns standing around trying to intimidate Americans from exercising our First Amendment rights,” protester Thomas Henning said.California Governor Gavin Newsom called Trump’s order a “serious breach of state sovereignty” and demanded the president to rescind the order and “return control to California.”He also urged protesters to stay peaceful, warning that those who instigate violence will be arrested.”Don’t take Trump’s bait,” he said on social media platform X.Authorities declared downtown Los Angeles a place of “unlawful assembly” by late Sunday evening. Local media showed a heavy police presence blanketing mostly deserted streets in various areas. A few protesters remained scattered, with some lobbing projectiles and fireworks according to local aerial TV coverage.Trump called the protesters “insurrectionists,” and demanded authorities “ARREST THE PEOPLE IN FACE MASKS, NOW!” “BRING IN THE TROOPS!!!!” he wrote on his Truth Social platform.At least three self-driving Waymo cars were torched as demonstrators thronged around downtown Los Angeles earlier on Sunday, and local law enforcement deployed tear gas and smoke grenades to disperse protesters.An Australian reporter was hit in the leg with a rubber bullet fired by a police officer while on live television. Her employer 9News said she was unharmed.Los Angeles Police Department (LAPD) officers established containment lines some distance from federal buildings by Sunday afternoon, preventing contact between angry demonstrators and the scores of armed National Guardsmen from the 79th Infantry Brigade Combat Team who had gathered in helmets and camouflage gear.Law enforcement had arrested at least 56 people over two days and three officers had suffered minor injuries, the LAPD said.Police in San Francisco said on Sunday about 60 people had been arrested in similar protests in the northern Californian city.- ‘Troops everywhere’ -Trump was unrepentant when asked about the use of troops, hinting instead at a more widespread deployment in other parts of the country.”I think you’re going to see some very strong law and order,” he told reporters. Responding to a question about invoking the Insurrection Act — which would allow the military to be used as a domestic police force — Trump said: “We’re looking at troops everywhere. We’re not going to let this happen to our country.”US Northern Command, part of the Department of Defense responsible for national defense, said “approximately 500 Marines… are in a prepared-to-deploy status should they be necessary to augment and support” the ongoing federal operations.The National Guard is frequently used in natural disasters, and occasionally in instances of civil unrest, but almost always with the consent of local authorities.Trump’s deployment of the force — the first over the head of a state governor since 1965 at the height of the civil rights movement — was criticized by Democrats, including Kamala Harris. The former vice president called it “a dangerous escalation meant to provoke chaos.” Newsom said Trump was “putting fuel on this fire.””Commandeering a state’s National Guard without consulting the Governor of that state is illegal and immoral,” he said on X. “California will be taking him to court.” – ‘Intimidation’ -However, Republicans lined up behind Trump to dismiss the pushback.”I have no concern about that at all,” said  House Speaker Mike Johnson, accusing Newsom of “an inability or unwillingness to do what is necessary.”Demonstrator Marshall Goldberg, 78, told AFP that deploying Guardsmen made him feel “so offended.””We hate what they’ve done with the undocumented workers, but this is moving it to another level of taking away the right to protest and the right to just peaceably assemble.”Raids by the Immigration and Customs Enforcement (ICE) agency in other US cities have triggered small protests in recent months, but the Los Angeles unrest is the biggest and most sustained against Trump’s immigration policies so far.

Le Sénat se penche sur une réforme du sport pro, scrutée par le foot français

Très sévère sur la gestion économique du football professionnel français, le Sénat examine mardi une proposition de loi pour réformer l’organisation du sport pro, une initiative prise au sérieux par le gouvernement et surveillée par les acteurs du foot.A peine retombé de son petit nuage après le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, le monde hexagonal du ballon rond est dans le viseur des sénateurs Laurent Lafon (UDI) et Michel Savin (Les Républicains) à la chambre haute.Leur texte de loi, examiné en première lecture dans l’après-midi, entend améliorer la “gouvernance” du sport professionnel français, avec un objectif: répondre aux “dysfonctionnements profonds” observés ces dernières années dans le football professionnel, traversé notamment par plusieurs crises de ses droits audiovisuels.La proposition de loi a été bâtie à la suite d’une commission d’enquête sénatoriale de 2024. Celle-ci avait durement épinglé la gestion de la Ligue de football professionnel (LFP), et notamment les contours du contrat signé en 2022 avec le fonds d’investissement CVC Capital Partners, qui avait apporté 1,5 milliard d’euros au football professionnel français contre environ 13% de ses recettes commerciales à vie.”Des erreurs stratégiques se sont accumulées depuis plusieurs années”, affirme Laurent Lafon, qui s’inquiète d’une “dilution du pouvoir”, d’un “manque de transparence” et de décisions successives ayant abouti “à une situation plus que préoccupante”.Pour y remédier, les sénateurs proposent diverses mesures. L’une d’elles bouleverserait durablement l’organisation du sport pro français: il s’agirait pour les fédérations de faciliter la possibilité de retirer aux ligues – qui organisent les compétitions de clubs – leur “subdélégation de service public”, en cas de “manquement à l’intérêt général de la discipline”.- Redistribution, piratage -La mesure a suscité d’importantes levées de bouclier à la LFP et au sein des autres ligues, qui l’ont accueillie comme un “droit de vie ou de mort” attribué aux fédérations… En réponse à ces craintes, le dispositif a été amoindri en commission ces derniers jours, avec de nombreux aménagements ajoutés comme un “avis préalable du ministre des Sports” et un “préavis de six mois”.Dans une tribune publiée dans les Echos, les Ligues professionnelles ont appelé les sénateurs à “sécuriser et conforter les ligues dans leur action, préserver leur périmètre de compétences et leur autonomie d’action”.Le texte tient également compte des propositions émanant des États généraux du football professionnel tenus en avril, dont notamment la possibilité pour “les fédérations de créer une seconde ligue professionnelle pour la gestion du sport professionnel féminin”.Ou encore la précision que “l’écart maximum de distribution des revenus, liés notamment aux droits TV soit de 1 à 3, à l’intérieur d’un même championnat” alors qu’il est, selon le rapporteur au Sénat Michel Savin, de 1 à 5 actuellement entre les clubs du championnat de France de football. Outre un volet sur le piratage, les débats tourneront aussi autour de la rémunération des dirigeants, avec une mesure qui fait parler: le plafonnement du salaire des dirigeants de Ligue. Les émoluments touchés par le patron du foot pro français Vincent Labrune avaient beaucoup interpellé la commission d’enquête sénatoriale au moment de ses travaux. Le gouvernement, lui, s’oppose à cette mesure.Egalement visé par cette proposition de loi, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi: patron de beIN, qui diffuse le foot français, et membre du Conseil d’administration de la LFP, il ne pourrait plus cumuler les deux fonctions si la loi était promulguée.Cette hypothèse semble encore très lointaine, car rien n’assure à ce stade que le texte pourra être inscrit à l’Assemblée nationale par la suite. Néanmoins, le gouvernement a déposé une douzaine d’amendements sur ce texte, signe de son intérêt pour la démarche.

Le Sénat se penche sur une réforme du sport pro, scrutée par le foot français

Très sévère sur la gestion économique du football professionnel français, le Sénat examine mardi une proposition de loi pour réformer l’organisation du sport pro, une initiative prise au sérieux par le gouvernement et surveillée par les acteurs du foot.A peine retombé de son petit nuage après le sacre du Paris Saint-Germain en Ligue des champions, le monde hexagonal du ballon rond est dans le viseur des sénateurs Laurent Lafon (UDI) et Michel Savin (Les Républicains) à la chambre haute.Leur texte de loi, examiné en première lecture dans l’après-midi, entend améliorer la “gouvernance” du sport professionnel français, avec un objectif: répondre aux “dysfonctionnements profonds” observés ces dernières années dans le football professionnel, traversé notamment par plusieurs crises de ses droits audiovisuels.La proposition de loi a été bâtie à la suite d’une commission d’enquête sénatoriale de 2024. Celle-ci avait durement épinglé la gestion de la Ligue de football professionnel (LFP), et notamment les contours du contrat signé en 2022 avec le fonds d’investissement CVC Capital Partners, qui avait apporté 1,5 milliard d’euros au football professionnel français contre environ 13% de ses recettes commerciales à vie.”Des erreurs stratégiques se sont accumulées depuis plusieurs années”, affirme Laurent Lafon, qui s’inquiète d’une “dilution du pouvoir”, d’un “manque de transparence” et de décisions successives ayant abouti “à une situation plus que préoccupante”.Pour y remédier, les sénateurs proposent diverses mesures. L’une d’elles bouleverserait durablement l’organisation du sport pro français: il s’agirait pour les fédérations de faciliter la possibilité de retirer aux ligues – qui organisent les compétitions de clubs – leur “subdélégation de service public”, en cas de “manquement à l’intérêt général de la discipline”.- Redistribution, piratage -La mesure a suscité d’importantes levées de bouclier à la LFP et au sein des autres ligues, qui l’ont accueillie comme un “droit de vie ou de mort” attribué aux fédérations… En réponse à ces craintes, le dispositif a été amoindri en commission ces derniers jours, avec de nombreux aménagements ajoutés comme un “avis préalable du ministre des Sports” et un “préavis de six mois”.Dans une tribune publiée dans les Echos, les Ligues professionnelles ont appelé les sénateurs à “sécuriser et conforter les ligues dans leur action, préserver leur périmètre de compétences et leur autonomie d’action”.Le texte tient également compte des propositions émanant des États généraux du football professionnel tenus en avril, dont notamment la possibilité pour “les fédérations de créer une seconde ligue professionnelle pour la gestion du sport professionnel féminin”.Ou encore la précision que “l’écart maximum de distribution des revenus, liés notamment aux droits TV soit de 1 à 3, à l’intérieur d’un même championnat” alors qu’il est, selon le rapporteur au Sénat Michel Savin, de 1 à 5 actuellement entre les clubs du championnat de France de football. Outre un volet sur le piratage, les débats tourneront aussi autour de la rémunération des dirigeants, avec une mesure qui fait parler: le plafonnement du salaire des dirigeants de Ligue. Les émoluments touchés par le patron du foot pro français Vincent Labrune avaient beaucoup interpellé la commission d’enquête sénatoriale au moment de ses travaux. Le gouvernement, lui, s’oppose à cette mesure.Egalement visé par cette proposition de loi, le président du PSG Nasser Al-Khelaïfi: patron de beIN, qui diffuse le foot français, et membre du Conseil d’administration de la LFP, il ne pourrait plus cumuler les deux fonctions si la loi était promulguée.Cette hypothèse semble encore très lointaine, car rien n’assure à ce stade que le texte pourra être inscrit à l’Assemblée nationale par la suite. Néanmoins, le gouvernement a déposé une douzaine d’amendements sur ce texte, signe de son intérêt pour la démarche.

Le Royaume-Uni veut former 7,5 millions de travailleurs à l’IA

Le gouvernement britannique, qui veut faire du Royaume-Uni un leader de l’intelligence artificielle, va former 7,5 millions de travailleurs, ainsi qu’un million de collégiens, lycéens et étudiants à cette technologie, a annoncé lundi le Premier ministre Keir Starmer.”Si nous voulons vraiment réussir (dans l’IA), les compétences sont l’un des défis les plus importants à relever”, a déclaré Keir Starmer lors d’un discours prononcé à l’ouverture de la Tech Week à Londres.Il a dévoilé un partenariat avec “onze groupes majeurs”, dont Google, Microsoft et Amazon, “pour former à l’IA 7,5 millions de travailleurs d’ici 2030”.Ces acteurs se sont engagés à mettre à disposition des entreprises des contenus de formation, durant les cinq prochaines années. Ils viseront par exemple à enseigner comment utiliser les grands modèles de langage (par exemple ChatGPT) afin d’accroître la productivité des salariés.En parallèle, des collégiens, lycéens et étudiants britanniques seront formés à l’IA dans le cadre d’un programme doté de 187 millions de livres (222 millions d’euros) baptisé “TechFirst”, a détaillé Downing Street dans un communiqué.Il s’agit d’un “changement radical dans la façon dont nous formons nos talents à l’ère de l’IA”, a insisté Keir Starmer. “Nous pouvons être un (pays) créateur d’IA, et pas seulement consommateur d’IA”, a-t-il encore fait valoir, en dévoilant également un partenariat avec le géant américain Nvidia. Le secteur britannique de l’IA est évalué à 72 milliards de livres (85,5 milliards d’euros), emploie plus de 64.000 personnes, et se développe 30 fois plus vite que le reste de l’économie, selon Downing Street. En janvier, le gouvernement a dévoilé un plan visant à attirer les acteurs de l’IA sur son sol, en leur promettant un cadre réglementaire clément, là où l’Union européenne a par exemple opté pour davantage de contrôle.Keir Starmer a confirmé lundi un investissement de 1 milliard de livre pour multiplier par 20 la capacité de calcul du pays d’ici 2030.Outre un soutien à la croissance économique, Londres y voit aussi une manière d’améliorer les services publics et plus largement l’efficacité du gouvernement.Mais ce volontarisme suscite également des oppositions, notamment dans le monde de la création. De nombreux auteurs, dont le chanteur Elton John ou la chanteuse Dua Lipa, sont actuellement en campagne contre un projet de loi qui prévoit d’assouplir les droits d’auteur afin de faciliter l’utilisation de contenus à des fins commerciales par les entreprises d’intelligence artificielle.