Sous la pression des nationalistes indépendantistes, le Groenland en quête d’une coalition

Au lendemain de la victoire surprise du centre droit, talonné par les nationalistes indépendantistes, aux élections législatives, le Groenland cherche un gouvernement de coalition capable de déterminer la marche vers l’indépendance, pour contrer les appétits de Donald Trump sur ce territoire autonome danois.Force la plus activement engagée pour que cette immense île arctique rompe ses liens restants avec Copenhague, les nationalistes de Naleraq sont arrivés en deuxième position, ce qui pourrait leur donner un ticket d’entrée dans un futur gouvernement.”Nous allons parler avec chaque parti. Nous ne savons pas avec qui nous allons coopérer, mais nous sommes prêts à discuter”, a déclaré mercredi à l’AFP Anna Wangenheim, la numéro deux du parti Démocrates (centre droit), grand vainqueur du scrutin. Ces discussions, sans exclusive, vont se tenir “dans les prochains jours”, a-t-elle précisé.Les législatives mardi au Groenland ont eu un retentissement international inhabituel du fait des convoitises du président américain qui se dit convaincu de pouvoir faire main basse sur l’île arctique “d’une manière ou d’une autre”.Formation autoproclamée “sociale-libérale”, Démocrates (Demokraatit), dirigée par Jens-Fredrik Nielsen, a remporté 29,9% des suffrages, plus du triple qu’au précédent scrutin de 2021, et 10 sièges sur 31 à l’Inatsisartut, le Parlement groenlandais.Juste derrière, les nationalistes de Naleraq ont doublé leur score, à 24,5%, et décroché huit mandats.Ces deux partis ont balayé la coalition sortante composée d’Inuit Ataqatigiit (IA, gauche écologiste) de l’actuel Premier ministre Mute Egede et de Siumut (sociaux-démocrates), les deux forces politiques dominantes depuis que le Groenland a gagné son autonomie en 1979.Favorable à une marche graduelle vers l’indépendance passant d’abord par plus d’autonomie économique, le parti Démocrates va maintenant mener les négociations pour déterminer une plateforme gouvernementale.- Quelle coalition? -Deux choix principaux s’offrent à lui: faire alliance avec Naleraq ou avec IA qui, malgré son cuisant revers électoral, conserve sept sièges, soit assez pour constituer une majorité.”S’ils choisissent de former un gouvernement avec Naleraq, ils devront accélérer le programme sur l’indépendance et la formation de l’État”, a estimé auprès de l’AFP Lill Rastad Bjørst, maître de conférence à l’Université de Copenhague.Fort de son bon résultat, Naleraq devrait continuer à oeuvrer pour la mise en place d’une séparation formelle avec le Danemark qui continue d’exercer les fonctions régaliennes (défense, affaires étrangères, politique monétaire) sur l’île peuplée de 57.000 habitants.Lors de la soirée électorale, le chef du parti, Pele Broberg, a fait valoir que la sortie du Groenland de l’Union européenne en 1985 et le Brexit avaient tous deux pris trois ans.”Pourquoi prendre plus de temps?”, a-t-il dit à l’AFP.Mais Naleraq semble être prêt à des concessions.”Nous ne pouvons pas avoir l’indépendance immédiatement mais nous aimerions commencer le processus officiel”, a affirmé à l’AFP un de ses cadres, Kuno Fencker, en disant relever beaucoup de similarités entre sa formation et Démocrates.Rencontré à Nuuk, la capitale, mercredi, John Madsen compare le parti à une girouette.”Ils veulent l’indépendance mais ils ne nous disent pas comment”, explique ce gardien d’école de 64 ans. “Un instant le vent souffle par ici, puis il souffle par là le moment d’après”.”Le chemin vers l’indépendance sera une chose sur laquelle les partis travailleront étape par étape”, décrypte Maria Ackrén, politologue à l’université du Groenland. “Il faudra donc du temps avant que nous voyions l’indépendance du Groenland”.Une indépendance rapide, redoutent certains, risquerait d’attiser l’insatiabilité américaine et de jeter l’île dans l’escarcelle de Donald Trump.”C’est important, mais je ne pense pas que cela va se produire maintenant, surtout dans l’état actuel du monde”, confiait mercredi Nanna Jensen, une jeune femme de 23 ans. “Si nous devenons indépendants maintenant, l’Amérique va prendre le contrôle”.Lors d’un débat télévisé mardi soir, le jeune chef de Demokraatit, Jens Frederik Nielsen, 33 ans, a rappelé deux fondamentaux de sa campagne: “une approche calme face aux Etats-Unis” et la construction d’une “fondation” préalable à la formation d’un Etat groenlandais.Aujourd’hui, le Groenland dépend encore fortement de la pêche, qui constitue près de la totalité de ses exportations, et des subventions danoises annuelles représentant un cinquième de son PIB.Face à Donald Trump, le futur gouvernement groenlandais devrait chercher à se focaliser sur la coopération économique avec les Etats-Unis, estime Ulrik Pram Gad, chercheur à l’Institut danois pour les études internationales, qui précise que l’Union européenne pourrait aussi jouer un rôle important.

Cessez-le-feu en Ukraine : des négociateurs américains en route pour la Russie

Donald Trump a annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient “dès maintenant” en Russie avec laquelle l’Ukraine est prête à conclure un cessez-le-feu de 30 jours, tandis que Vladimir Poutine ordonnait le même jour à son armée de “complètement libérer” la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes.Le président américain a dit espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev une telle trêve, tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.Pour l’heure, le Kremlin n’a pas fait connaître sa position sur le projet de cessez-le-feu, déclarant attendre des Etats-Unis “une information complète” à ce sujet.”Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.- Poussée russe dans la région de Koursk -“Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.Le chef de l’Etat russe russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.”Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. A cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manoeuvrent vers des positions plus favorables”, a renchéri dans la soirée commandant en chef de l’armée ukrainienne Oleksandre Syrsky. Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.- Echanges américano-russes -“Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé dans la journée le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” au chef de l’Etat russe, sans doute cette semaine.En attendant, “des gens sont en route vers la Russie dès maintenant”, a affirmé mercredi Donald Trump. La Maison Blanche a précisé que l’émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, cependant que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Walz s’est entretenu mercredi avec son homologue russe. La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour qui “la balle est maintenant dans le camp” des Russes, comme il l’a souligné mardi, a dit attendre leur réponse “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il lâché mercredi.Un peu plus tôt dans la journée, M. Zelensky avait également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”.Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.- “Consensus” des Européens  -Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis à partir de mercredi au Canada.Un “consensus très large se dessine” entre Européens pour soutenir l’armée ukrainienne à l’issue du conflit avec la Russie car elle constitue la “première des garanties de sécurité” pour Kiev, a assuré mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.La Chine, un important partenaire de la Russie, a de son côté “pris note”, le même jour, de la proposition de trêve.Dans les rues de Kiev, cette dernière a toutefois reçu un accueil mitigé. “L’idée est bonne mais je pense que la Russie n’y consentira jamais”, tranche Roman Dounaïevski, interrogé par l’AFP.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien considère également que les Russes vont poursuivre leurs attaques, même en cas de cessez-le-feu.Méfiance semblable chez des Moscovites sollicités par l’AFP. Anna Kozlova, une employée du système pénitentiaire russe, ne croit ainsi pas qu’un cessez-le-feu “mènera à la paix” et juge au contraire qu’il permettra à l’Ukraine de “se réarmer”. “Et la guerre reprendra.”

Cessez-le-feu en Ukraine : des négociateurs américains en route pour la Russie

Donald Trump a annoncé mercredi que des négociateurs américains se rendaient “dès maintenant” en Russie avec laquelle l’Ukraine est prête à conclure un cessez-le-feu de 30 jours, tandis que Vladimir Poutine ordonnait le même jour à son armée de “complètement libérer” la région frontalière de Koursk des forces ukrainiennes.Le président américain a dit espérer que son homologue russe accepterait comme Kiev une telle trêve, tout en restant évasif quant à la pression qu’il pourrait exercer sur Moscou en cas de refus.Pour l’heure, le Kremlin n’a pas fait connaître sa position sur le projet de cessez-le-feu, déclarant attendre des Etats-Unis “une information complète” à ce sujet.”Je m’attends à ce que toutes les missions de combat auxquelles nos unités sont confrontées soient accomplies et que le territoire de la région de Koursk soit bientôt complètement libéré de l’ennemi”, a de son côté lancé Vladimir Poutine, en uniforme militaire, au chef d’état-major de l’armée russe Valéri Guérassimov.- Poussée russe dans la région de Koursk -“Les militaires ukrainiens, voyant qu’il était inutile de continuer à résister, ont commencé à se rendre activement et 430 combattants ont été faits prisonniers” dans cette zone, lui a assuré ce dernier, suggérant que ceux-ci soient “traités comme des terroristes”.Le chef de l’Etat russe russe rendait visite aux unités militaires luttant contre les Ukrainiens dans la région de Koursk.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a parallèlement constaté que les troupes russes tentaient “clairement de mettre un maximum de pression” sur le contingent ukrainien entré dans cette région à l’été 2024.”Dans la situation la plus difficile, ma priorité a été et reste de sauver la vie des soldats ukrainiens. A cette fin, les unités des forces de défense, si nécessaire, manoeuvrent vers des positions plus favorables”, a renchéri dans la soirée commandant en chef de l’armée ukrainienne Oleksandre Syrsky. Il a ainsi laissé entendre que ses hommes se repliaient dans ces territoires où les militaires russes ont revendiqué de rapides gains territoriaux ces derniers jours.- Echanges américano-russes -“Une conversation téléphonique au plus haut niveau”, entre MM. Trump et Poutine, est possible dans un “délai assez court”, a quant à lui jugé dans la journée le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov. Au début du mois, toutefois, le ministère des Affaires étrangères avait fait savoir qu’un cessez-le-feu provisoire serait “inacceptable”.Le président américain a annoncé mardi qu’il “allait parler” au chef de l’Etat russe, sans doute cette semaine.En attendant, “des gens sont en route vers la Russie dès maintenant”, a affirmé mercredi Donald Trump. La Maison Blanche a précisé que l’émissaire Steve Witkoff irait pour sa part à Moscou cette semaine, cependant que le conseiller à la sécurité nationale américain Mike Walz s’est entretenu mercredi avec son homologue russe. La proposition en vue d’une trêve a été formulée à l’issue de pourparlers mardi en Arabie Saoudite entre responsables ukrainiens et américains, après plus de trois ans de guerre. Cette rencontre a mis fin à une période de tensions entre Kiev et Washington après l’altercation entre Donald Trump et Volodymyr Zelensky, à Washington.Le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio, pour qui “la balle est maintenant dans le camp” des Russes, comme il l’a souligné mardi, a dit attendre leur réponse “avec impatience” pour “savoir s’ils sont prêts” à accepter le cessez-le-feu “sans conditions” préalables.”Si la réponse est +oui+, alors nous savons que nous avons fait de réels progrès et il y a une véritable chance de paix. Si leur réponse est +non+, ce sera très malheureux et cela rendra leurs intentions claires”, a-t-il lâché mercredi.Un peu plus tôt dans la journée, M. Zelensky avait également pressé la Russie de se prononcer sur la proposition américaine, tout en assurant dans tous les cas ne pas lui faire “confiance”.Il a appelé les Etats-Unis à prendre des mesures “fortes” en termes de sanctions et de soutien à l’Ukraine en cas de rejet russe.- “Consensus” des Européens  -Marco Rubio a en outre estimé que les Européens, pour l’instant exclus des discussions avec Kiev et Moscou, allaient “devoir être impliqués” sur l’Ukraine.Ceux-ci ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut, ce qu’ils devraient rappeler au G7 des chefs des diplomaties réunis à partir de mercredi au Canada.Un “consensus très large se dessine” entre Européens pour soutenir l’armée ukrainienne à l’issue du conflit avec la Russie car elle constitue la “première des garanties de sécurité” pour Kiev, a assuré mercredi le ministre français des Armées Sébastien Lecornu.La Chine, un important partenaire de la Russie, a de son côté “pris note”, le même jour, de la proposition de trêve.Dans les rues de Kiev, cette dernière a toutefois reçu un accueil mitigé. “L’idée est bonne mais je pense que la Russie n’y consentira jamais”, tranche Roman Dounaïevski, interrogé par l’AFP.A Kramatorsk, près du front dans le Donbass, un officier ukrainien considère également que les Russes vont poursuivre leurs attaques, même en cas de cessez-le-feu.Méfiance semblable chez des Moscovites sollicités par l’AFP. Anna Kozlova, une employée du système pénitentiaire russe, ne croit ainsi pas qu’un cessez-le-feu “mènera à la paix” et juge au contraire qu’il permettra à l’Ukraine de “se réarmer”. “Et la guerre reprendra.”

Motsepe tells controversial Eto’o: ‘Past remains in the past’Wed, 12 Mar 2025 19:49:20 GMT

Re-elected CAF president Patrice Motsepe told new executive committee member and former Cameroon star Samuel Eto’o on Wednesday in Cairo that the “past remains in the past”.South African billionaire Motsepe was speaking at a press conference after his organisation held its extraordinary general assembly — the yearly highlight for African football officials.After an illustrious career …

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La Lune va rougir lors d’une éclipse dans la nuit de jeudi à vendredi

La Lune va rougir à la faveur d’une éclipse totale dans la nuit de jeudi à vendredi, un spectacle céleste peu fréquent qui sera suivi deux semaines plus tard par une éclipse partielle du Soleil.L’éclipse lunaire – la première de l’année – sera visible dans sa phase de totalité depuis le continent américain, une grande partie des océans Pacifique et Atlantique ainsi qu’à l’extrême Ouest de l’Europe et de l’Afrique. Ce phénomène se produit environ deux fois par an, quand le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés, et que la Lune est dans sa phase pleine. L’astre glisse dans l’ombre de la Terre, qui fait alors écran aux rayons solaires, et perd peu à peu son éclat blanc.Mais il ne s’éteint pas pour autant: la Terre continue à renvoyer à la Lune de la lumière du Soleil, via des rayons qui prennent une teinte rouge.Cette couleur cuivrée est due à la lumière du Soleil filtrée par l’atmosphère terrestre, dont la composante rouge est fortement réfractée et déviée dans l’ombre de la Terre projetée sur la Lune.L’éclipse durera environ six heures et sa phase de totalité – quand l’astre est complètement dans l’ombre de la Terre – un peu plus d’une heure.En France métropolitaine, l’éclipse sera totale entre 07H26 et 08H31, avec un maximum à 7H58, selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).Seuls les habitants de l’Ouest de la Bretagne pourront donc profiter de la phase de totalité en toute fin de nuit si le ciel est dégagé. Ailleurs, la Lune sera déjà couchée.Quelques jours plus tard, le 29 mars, c’est une éclipse partielle de Soleil qui couvrira un partie du globe terrestre.Elle sera visible sur l’est du Canada, l’Europe, le nord de la Russie et le nord-ouest de l’Afrique.Comme dans le cas de l’éclipse lunaire, une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont parfaitement alignés. Mais cette fois, c’est la Lune qui s’interpose entre le Soleil et la Terre et occulte l’astre, totalement ou en partie.En France métropolitaine, elle débutera à 9H50 et s’achèvera à 13H43, avec un maximum à 11H47.Le Soleil sera occulté à 31,4% à Quimper, 23,5% à Paris, mais seulement 9,9% à Nice, selon l’IMCCE.Même dans le cas d’une éclipse partielle, le Soleil ne doit pas être observé directement à l’œil nu, mais uniquement à l’aide de lunettes spéciales. Ses rayons peuvent brûler la rétine, avec des conséquences irréversibles.

La Lune va rougir lors d’une éclipse dans la nuit de jeudi à vendredi

La Lune va rougir à la faveur d’une éclipse totale dans la nuit de jeudi à vendredi, un spectacle céleste peu fréquent qui sera suivi deux semaines plus tard par une éclipse partielle du Soleil.L’éclipse lunaire – la première de l’année – sera visible dans sa phase de totalité depuis le continent américain, une grande partie des océans Pacifique et Atlantique ainsi qu’à l’extrême Ouest de l’Europe et de l’Afrique. Ce phénomène se produit environ deux fois par an, quand le Soleil, la Terre et la Lune sont parfaitement alignés, et que la Lune est dans sa phase pleine. L’astre glisse dans l’ombre de la Terre, qui fait alors écran aux rayons solaires, et perd peu à peu son éclat blanc.Mais il ne s’éteint pas pour autant: la Terre continue à renvoyer à la Lune de la lumière du Soleil, via des rayons qui prennent une teinte rouge.Cette couleur cuivrée est due à la lumière du Soleil filtrée par l’atmosphère terrestre, dont la composante rouge est fortement réfractée et déviée dans l’ombre de la Terre projetée sur la Lune.L’éclipse durera environ six heures et sa phase de totalité – quand l’astre est complètement dans l’ombre de la Terre – un peu plus d’une heure.En France métropolitaine, l’éclipse sera totale entre 07H26 et 08H31, avec un maximum à 7H58, selon l’Institut de mécanique céleste et de calcul des éphémérides (IMCCE).Seuls les habitants de l’Ouest de la Bretagne pourront donc profiter de la phase de totalité en toute fin de nuit si le ciel est dégagé. Ailleurs, la Lune sera déjà couchée.Quelques jours plus tard, le 29 mars, c’est une éclipse partielle de Soleil qui couvrira un partie du globe terrestre.Elle sera visible sur l’est du Canada, l’Europe, le nord de la Russie et le nord-ouest de l’Afrique.Comme dans le cas de l’éclipse lunaire, une éclipse solaire se produit lorsque le Soleil, la Lune et la Terre sont parfaitement alignés. Mais cette fois, c’est la Lune qui s’interpose entre le Soleil et la Terre et occulte l’astre, totalement ou en partie.En France métropolitaine, elle débutera à 9H50 et s’achèvera à 13H43, avec un maximum à 11H47.Le Soleil sera occulté à 31,4% à Quimper, 23,5% à Paris, mais seulement 9,9% à Nice, selon l’IMCCE.Même dans le cas d’une éclipse partielle, le Soleil ne doit pas être observé directement à l’œil nu, mais uniquement à l’aide de lunettes spéciales. Ses rayons peuvent brûler la rétine, avec des conséquences irréversibles.

Trump says negotiators headed to Russia ‘right now’

US President Donald Trump said Wednesday that negotiators are headed to Russia “right now” for talks on a possible ceasefire with Ukraine, after Kyiv agreed to a 30-day truce.Trump did not give further details, but the White House later said that his special envoy Steve Witkoff was going to Moscow later this week.”People are going to Russia right now as we speak. And hopefully we can get a ceasefire from Russia,” Trump told reporters in the Oval Office during a meeting with Ireland’s prime minister.”And if we do, I think that would be 80 percent of the way to getting this horrible bloodbath finished.”Ukraine gave the nod on Tuesday to a US-backed plan for a 30-day ceasefire at talks in Saudi Arabia — although President Volodymyr Zelensky says he still does not trust Russia.The Kremlin said earlier Wednesday that it was still waiting for Washington to inform it about the details of the proposal.Trump would not say when he would next speak to his Russian counterpart Vladimir Putin, but added that “I hope he’s going to have a ceasefire.” “It’s up to Russia now,” said Trump.”I’ve gotten some positive messages, but a positive message means nothing. This is a very serious situation, it could start World War Three.”Trump meanwhile said he could slap Moscow with “devastating” sanctions if it did not sign up to a ceasefire, but added that “I hope that’s not going to be necessary.””I can do things financially that would be very bad for Russia. I don’t want to do that because I want to get peace,” Trump added.Trump’s reluctance to pressure Russia stands in stark contrast to his recent approach toward Ukraine. The US president abruptly halted military aid to Kyiv on February 28 after an explosive argument with Zelensky in the Oval Office in front of television cameras.Washington resumed assistance on Tuesday after Kyiv agreed to the ceasefire plan in Jeddah, along with a deal giving the US preferential access to Ukraine’s natural resources.The crucial next step is for Washington to secure Russia’s agreement.Vice President JD Vance added that there were “conversations that are happening on the phone and in person” between US and Russian officials in the next two days.White House Press Secretary Karoline Leavitt said envoy Witkoff — a former property developer who has played a key role in talks to end both the Ukraine and Gaza conflicts — was “travelling to Moscow later this week.”US National Security Advisor Mike Waltz had also spoken to his Russian counterpart on Wednesday, she said.”We urge the Russians to sign on to this plan,” Leavitt told reporters at the White House.”We are at the 10th yard line and the president expects the Russians to help us run this into the end zone,” she added, referring to the final stages of scoring in American football.

US envoys head to Moscow on Ukraine ceasefire mission: Trump

President Donald Trump said Wednesday that envoys were headed to Moscow and expressed optimism for a 30-day ceasefire in the Ukraine war but officials said the United States wants Russia to agree an unconditional halt to the conflict.The Kremlin said it was awaiting details of a proposal agreed by Ukrainian and US officials this week, and gave no indication of its readiness to stop fighting that has left tens of thousands dead in the past three years.Ukrainian President Volodymyr Zelensky said his country had shown it was ready to embrace a deal, adding that the United States had indicated it would issue a “strong” response if President Vladimir Putin refuses an accord.”People are going to Russia right now as we speak. And hopefully we can get a ceasefire from Russia,” Trump told reporters during an Oval Office meeting with Ireland’s prime minister Micheal Martin.The White House said that Trump’s envoy Steve Witkoff, a mediator in the Gaza and Ukraine wars, would be in Moscow this week.Trump did not say whether he would speak with Putin, but added that there had been “positive messages” from Moscow. “I hope he’s going to have a ceasefire.”- ‘Horrible bloodbath’ -He said that if fighting could be suspended, “I think that would be 80 percent of the way to getting this horrible bloodbath finished.”US Secretary of State Marco Rubio said Washington wanted Moscow’s agreement with no strings attached. “That’s what we want to know — if they’re prepared to do it unconditionally,” Rubio said on a plane heading to a G7 meeting in Canada.”If the response is, ‘yes’, then we know we’ve made real progress, and there’s a real chance of peace. If their response is ‘no’, it would be highly unfortunate, and it’ll make their intentions clear,” he added.Rubio was to give an update on the initiative at the G7 meeting in Charlevoix, Canada.While the Kremlin made no immediate comment on the US-Ukraine proposal — which was agreed at a meeting in Saudi Arabia on Tuesday — the Russian foreign ministry said earlier this month that a temporary ceasefire would be unacceptable.Trump said he could order “devastating” sanctions against Russia if it refused but added: “I hope that’s not going to be necessary.”- ‘None of us trust the Russians’ -“I can do things financially that would be very bad for Russia. I don’t want to do that because I want to get peace,” Trump said.The development was the latest dramatic swing in diplomacy swirling around the conflict. It came less than two weeks after Trump kicked Zelensky out of the White House complaining about the Ukrainian leader’s attitude to US assistance.Trump halted military aid and intelligence sharing with Kyiv but that resumed after Ukraine agreed to the truce proposal on Tuesday.Trump said earlier he was ready to welcome Zelensky back to the White House and may speak to Putin this week.In Kyiv, Zelensky said the United States would pile pressure on Moscow if it did not accept the idea.”I understand that we can count on strong steps. I don’t know the details yet but we are talking about sanctions and strengthening Ukraine,” Zelensky told reporters.”Everything depends on whether Russia wants a ceasefire and silence, or it wants to continue killing people,” the Ukrainian leader added.He said there was no faith among Ukrainians that a ceasefire would happen. “I have emphasized this many times, none of us trust the Russians.”Ukraine is increasingly suffering on the battlefield, losing ground in the east and south of the country, where officials said eight people were killed on Wednesday.Russia has also reclaimed territory in its western Kursk region, pushing back Ukrainian troops who staged a shock offensive last August.Putin on Wednesday visited troops involved in the Kursk counteroffensive and received a report on their progress, TV images showed.Ukraine this week unleashed its largest ever drone attack on Russia, killing three people near Moscow. Russia has also stepped up its aerial attacks on Ukraine.Even if Putin agrees a ceasefire, much remains uncertain in negotiations. Ukraine has pressed for security guarantees, but Trump has ruled out NATO membership.Kremlin spokesman Dmitry Peskov said he earlier assumed Rubio and National Security Advisor Michael Waltz would “inform” Moscow “on the negotiations that took place and the understandings reached.”Earlier, Russian news agencies reported that the heads of the CIA and Russia’s SVR foreign intelligence agency had held their first phone call in several years.burs-jc/tw/bgs/sms