C1: le Real Madrid, immortel, élimine l’Atlético aux tirs au but et verra les quarts

Au bout d’un effort titanesque et d’une séance de tirs au but où la réussite a tourné en sa faveur (4-2), le Real Madrid, battu dans le temps réglementaire (1-0), est venu à bout de l’Atlético, et s’est qualifié pour les quarts de finale de Ligue des champions.Seul le Roi d’Europe et ses quinze couronnes auraient pu survivre à un tel combat.Au bout de la nuit, les hommes de Carlo Ancelotti ont surmonté les crampes et les ischios qui sifflent, pour sortir vainqueurs d’une bataille dont la plupart des équipes européennes ne seraient probablement jamais sortis vivantes.Ils vont donc poursuivre leur route vers un seizième sacre, objectif affiché l’été dernier lors de la signature de Kylian Mbappé, grâce à une séance de tirs au but qui a tourné en leur faveur. L’Argentin Julian Alvarez, qui pensait avoir marqué, a été le héros malheureux du soir pour l’Atlético, en voyant dans une scène assez surréaliste son penalty refusé après intervention de la VAR car il avait touché la balle du pied gauche en glissant.L’Espagnol Marcos Llorente a, lui, trouvé la barre transversale, avant que l’Allemand Antonio Rüdiger ne transforme le cinquième tir des siens pour envoyer le Real en quarts (4-2), faisant chavirer les plusieurs milliers de supporters madrilènes présents dans l’enceinte rivale.Les Colchoneros peuvent penser qu’ils sont toujours maudits, eux qui n’ont jamais pu battre leurs voisins et rivaux en C1, en six confrontations désormais (1958-59, 2013-14, 2014-15, 2015-2016, 2016-2017 et 2024-25).- Courtois encore en sauveur -Les hommes de Diego Simeone, dont la devise est “coeur et courage”, ont eu beaucoup de coeur, et peut-être encore plus de courage. Poussés jusqu’au bout par le souffle de leur supporters, ils ont réalisé un grand match, qui aurait certainement fait plier n’importe quelle autre écurie européenne.Mais cela n’a pas suffi, face au Roi d’Europe et son armada de stars, capable de plier sans rompre, et de vaincre sans briller. Il en a fait la démonstration mercredi, malgré une ambiance électrique et hostile, et un début de match complètement raté.Même dans ses rêves, l’emblématique coach argentin Diego Simeone n’aurait, de fait, pas pu rêver d’un meilleur scenario. Et les Madrilènes d’un pire départ.Les Rojiblancos ont effacé leur retard dès la 28e seconde de jeu, sur leur première action: le milieu anglais Conor Gallagher, qui avait bien suivi un centre de l’Argentin Rodrigo De Paul, dévié au premier poteau par son compatriote Julian Alvarez, a ouvert le score et fait chavirer le Metropolitano (1e, 1-0).Affamés sur chaque ballon, ils sont ensuite tombés sur un immense Thibaut Courtois, à nouveau déterminant pour maintenir la Maison Blanche à flot, malgré une violente houle.Le gardien belge, impérial sur sa ligne, a sauvé les siens avec plusieurs parades décisives devant Julian Alvarez (26e, 39e, 47e), et l’intenable Giuliano Simeone (71e), pas récompensé pour son immense match côté droit.Le Real, sans solutions face à deux lignes de quatre extrêmement disciplinées, et dont les attaquants ont été bien contenus, ont su souffrir, en sachant que l’un de ses quatre fantastiques pourrait faire la différence.Et le plus attendu d’entre eux, Kylian Mbappé, a saisi sa chance, sur son seul ballon lancé avec un peu d’espace, pour se faufiler entre Mario Gimenez et Clément Lenglet, contraint à la faute dans la surface pour le stopper (69e).Son compère Vinicius Jr, transparent à gauche, a voulu jouer les sauveurs, mais a envoyé le penalty en tribune (70e), laissant le buteur français de marbre.Mbappé n’a ensuite pas tremblé lors de la séance, comme premier tireur, pour placer les siens sur la route d’un nouveau succès dont eux seuls ont le secret.

Ligue des champions: rêve brisé pour Lille, le Real se fait très peur

L’aventure de Lille en Ligue des champions a pris fin douloureusement au stade des 8e de finale avec une défaite 2-1 à domicile mercredi face au Borussia Dortmund, alors que le Real Madrid, tenant du titre, a dû en passer par la séance des tirs au but pour écarter son vieux rival, l’Atletico (0-1, 4  t.a.b à 2). Le Losc, qui avait réussi à ramener un nul (1-1) d’Allemagne il y a une semaine, a manqué le match retour devant son public, incapable de se hisser à la hauteur de l’évènement et laissant échapper une occasion unique d’accéder pour la première fois de son histoire aux quarts de finale de la plus prestigieuse des compétitions européennes. Malgré l’ouverture du score rapide de Jonathan David (5e) après une énorme bourde du gardien du Borussia Gregor Kobel, les Lillois ont très vite été malmenés, ne résistant que grâce aux multiples arrêts de Lucas Chevalier. Mais le jeune gardien international français (23 ans) a tout de même fini par céder à deux reprises, sur un penalty transformé par Emre Can (54e) puis sur une frappe puissante de Maximilian Beler (66e). Le Borussia, finaliste de la dernière édition, a été supérieur mais le dénouement est tout de même très frustrant après le très beau parcours de l’équipe de Bruno Genesio, victorieuse du Real Madrid et de l’Atletico de Madrid en phase de ligue et qualifiée directement pour les 8e de finale sans passer par les barrages. Le Real Madrid a lui connu toutes les peines du monde à venir à bout de l’Atlético. Le champion d’Europe, qui avait une petite longueur d’avance après l’aller à Santiago-Bernabeu (2-1), a rendu une copie très terne, encaissant un but au bout de seulement 27 secondes, et ses stars offensives ont été impuissantes face à la défense de fer bâtie par Diego Simeone, à l’image de Kylian Mbappé, parfaitement muselé.Vinicius a lui totalement raté un penalty en forme de balle de match en seconde période (69e), sifflé pour une faute de Clément Lenglet sur Kylian Mbappé, fauché dans la surface de réparation après un raid fantastique. La décision s’est faite aux tirs au but, l’Atlético échouant deux fois (Julian Alvarez, Marcos Lllorente) et permettant au Real de s’éviter une sortie de route précoce qui n’aurait pas manqué de produire des secousses au sein du club aux 15 C1. Les deux clubs anglais en lice mercredi ont eux logiquement passé le cap des 8e de finale après avoir fait l’essentiel à l’aller. Le PSG connait ainsi son adversaire au prochain tour puisqu’Aston Villa, fort de son succès 3-1 en Belgique, a pu dérouler à Birmingham (3-0) contre Bruges, réduit à dix dès la 16e minute après l’exclusion de Kyriani Sabbe.Arsenal, qui avait étrillé le PSV à Eindhoven (7-1), s’est contenté d’un nul contre les Bataves à l’Emirates Stadium (2-2) et s’est offert le droit de défier le Real Madrid.       

C1: Arsenal fait tourner contre le PSV (2-2), la tête en quarts

Surpuissant à l’aller (7-1), Arsenal a fini le travail sans pression ni beaucoup de titulaires contre le PSV Eindhoven (2-2), mercredi à Londres, la tête déjà tournée vers les quarts de finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid.La démonstration offensive de la semaine passée aux Pays-Bas a permis à Mikel Arteta de reposer les cadres sur-utilisés et d’offrir un temps de jeu bienvenu aux habitués du banc, à commencer par Raheem Sterling.”Je suis très heureux pour lui et pour beaucoup d’autres qui n’ont pas eu beaucoup de minutes ces derniers temps”, a commenté l’Espagnol. “La façon dont il a essayé de revenir après le corner sur la dernière action où il a reçu un carton jaune, c’est le genre de joueur que nous voulons voir”, a-t-il applaudi.Procéder à une large rotation est un luxe qu’aucun autre entraîneur ne pouvait se permettre à ce stade de la compétition et il n’a fait que des gagnants: les adversaires, d’abord, et les remplaçants habituels d’Arsenal, aussi.Certains d’entre eux ont peut-être gagné une place pour débuter le derby contre Chelsea dimanche en Premier League, à coup sûr le rendez-vous de la semaine le plus attendu à l’Emirates.Ce n’était pas l’ambiance des grands soirs dans l’enceinte d’Arsenal, mercredi, si ce n’est dans le parcage des supporters visiteurs, plein à craquer et qui a chanté à gorges déployées du début à la fin.Sur le terrain, en revanche, ce sont les locaux qui ont contrôlé le tempo de la rencontre, malgré l’équipe très remaniée.- Real Madrid en quarts -Seuls quatre titulaires du match précédent ont survécu à la rotation, un par ligne: le gardien David Raya, le défenseur Gabriel, le milieu Declan Rice et Mikel Merino en attaque.Les places libérées ailleurs ont été occupées sans grosse fausse note par l’ancien blessé Ben White, aligné au coup d’envoi pour la première fois depuis le 10 novembre, ou encore par une victime régulière de la concurrence en la personne de Kieran Tierney.Le premier buteur du soir a incarné ce tableau à la perfection: Oleksandr Zinchenko, défenseur utilisé comme milieu offensif, titulaire pour la première fois en dix matches avec les “Gunners”.L’Ukrainien a placé une frappe plein axe depuis l’extérieur de la surface (6e, 1-0) et n’a pas fêté son premier but en Ligue des champions, par respect par le PSV dont il a porté le maillot le temps d’une saison.Ivan Perisic, ancien du club rival Tottenham, a eu moins de scrupule après avoir profité des largesses défensives d’Arsenal (18e, 1-1).Les “Gunners” ont repris l’avantage vingt minutes plus tard sur une tête de Declan Rice (37e, 2-1), auteur de son deuxième but en deux matches.L’international anglais a profité d’un excellent travail de Sterling sur le côté droit: contrôle poitrine le long de la touche, accélération pour effacer deux adversaires et centre parfait.L’ailier prêté par Chelsea, déjà passeur sur le premier but, s’est mis en évidence avec des coups de rein et des inspirations que les supporters d’Arsenal n’avaient pas vraiment eu l’occasion d’apprécier jusqu’ici.Le public de l’Emirates n’avait pas non plus vu d’équipe visiteuse marquer à Londres cette saison en Ligue des champions, et Eindhoven y est parvenu deux fois.Mis sous pression, Jorginho a perdu dans le rond central et Couhaib Driouech a conclu d’un subtile piqué au-dessus de Raya (70e, 2-2). La rencontre s’est terminée sans enjeu et avec des tribunes dégarnies. Vivement les quarts de finale, où l’adversité sera d’un tout autre niveau: il faudra affronter le Real Madrid, champion d’Europe en titre emmené par Vinicius, Jude Bellingham et Kylian Mbappé, qui a éliminé son rival madrilène de l’Atlético aux tirs au but.

Argentine: violents heurts lors d’une marche pour les retraités, supporters de foot en soutien

Des heurts, parmi les plus violents en 15 mois de présidence Milei, ont opposé mercredi police et manifestants à Buenos Aires, lors d’une marche pour la défense des retraites, gonflée par la présence de nombreux supporters de clubs de football en soutien des retraités.La manifestation a dégénéré en milieu d’après-midi, après un long face-à-face tendu, puis de premières bousculades, entre les forces de l’ordre et plusieurs centaines de manifestants aux abords du Parlement, qui était en session.Des pierres et projectiles divers ont visé la police, qui a fait usage de balles en caoutchouc, de canons à eau et de gaz lacrymogène à de nombreuses reprises, lors d’accrochages mouvants, davantage qu’une bataille rangée, qui ont duré plus de deux heures.Une trentaine de personnes ont été interpellées au long de la journée, et deux policiers blessés, a indiqué la police de la capitale.Après les heurts initiaux, les plus durs, la police a dégagé la vaste place du Parlement, et repoussé des groupes de manifestants vers les rues adjacentes, sur un arrière-plan de nuages de lacrymogène, tandis que plusieurs poubelles, et une voiture de police, étaient incendiées, a constaté l’AFP.Peu après 18h00 locales (21H00 GMT) résonnaient encore quelques tirs de balles de caoutchouc alors que la police, dont des duos “volants” à moto, dispersait quelques manifestants qui avaient reflué vers la Place de Mai, devant la présidence.- “S’ils touchent aux vieux…” -Depuis des années, chaque mercredi à Buenos Aires voit une mobilisation de retraités, parfois quelques dizaines, parfois des centaines ou plus, pour protester contre la dégradation de leur pouvoir d’achat de longue date, en particulier une chute brutale aux premiers mois de la présidence de l’ultralibéral Javier Milei.Ces derniers jours, des appels se sont multipliés sur les réseaux sociaux entre supporters de clubs de football du pays, dont les grands River Plate, Boca Juniors, Racing, Independiente, pour se joindre aux retraités. A la fois pour appuyer leurs revendications, et protester contre la dureté de la police lors des mercredis précédents.Des heurts, relativement brefs, avaient fait quelques blessés légers, et entraîné des interpellations, quand la police avait fait usage de gaz lacrymogènes.Quelques syndicats et organisations de gauche radicale étaient également présents mercredi, comme souvent au côté des retraités.”Je suis venu parce que ce n’est pas possible qu’ils frappent des retraités, mon père est à la retraite, il a 83 ans et il touche la pension minimum, il n’a plus accès aux médicaments !”, s’indignait à l’AFP Martin Mansilla, chauffeur de taxi de 33 ans vêtu du maillot rouge d’Independiente. “S’ils touchent aux vieux, quel bordel se prépare !” ou “Milei, ordure, tu es la dictature !”, chantaient des groupes de supporters dans des rues menant au Parlement.Le porte-parole présidentiel avait par avance décrié la mobilisation comme “rien d’autre qu’une marche de +barrabravas+ (ultras) certainement d’obédience de gauche, kirchnéristes”.- “Marche déstabilisatrice” -La ministre de la Sécurité Patricia Bullrich avait pour sa part dénoncé “une marche déstabilisatrice”, et mis en garde les manifestants face à d’éventuels troubles. “Qu’ils ne s’y risquent pas, parce qu’ils vont nous trouver”, a-t-elle lancé.Les retraités argentins sont les grands perdants de la première année d’austérité de la présidence Milei, en réalité perdants depuis plusieurs années d’inflation chronique, qui culmina à 211% sur l’année 2023.Depuis mi-2024, le minimum retraite est indexé mensuellement sur l’inflation -au lieu d’une révision périodique et plus aléatoire auparavant. En mars, ce minimum, que perçoit plus de la moitié des retraités, est ainsi passé à près de 350.000 pesos (328 dollars). Mais surtout, les retraités ont souffert des six premiers mois de la présidence Milei, où un rattrapage des retraites avait été gelé, malgré une dévaluation de 52% fin 2023, et avec une hausse du prix des médicaments en parallèle.”Je crois que le peuple est en train de se réveiller, après tant de choses que fait ce gouvernement bâtard”, déclarait à l’AFP, un peu à l’écart des lacrymogènes, Cristina Delgado, 85 ans, qui perçoit le minimum retraite et se dit indignée par la réponse policière. “J’ai vécu quatre dictatures, mais là, c’est pire, parce que c’est en démocratie”.

Le gouvernement Trump revient sur des règles environnementales adoptées sous Biden

Le gouvernement du président Donald Trump a annoncé mercredi revenir sur une série de mesures environnementales adoptées par l’administration démocrate de Joe Biden, qui visaient notamment à réduire les émissions des automobiles et des centrales à charbon.Le patron de l’Agence américaine de protection de l’environnement (EPA), Lee Zeldin, a évoqué la “journée de déréglementation la plus importante et la plus conséquente de l’histoire des États-Unis”, promettant de “libérer l’énergie américaine” et de “revitaliser l’industrie automobile” de son pays.Parmi la trentaine de mesures annoncées, le gouvernement américain entend notamment annuler une règle de 2024 exigeant des centrales à charbon qu’elles éliminent la quasi-totalité de leurs émissions de CO2, sous peine de fermeture, grâce aux technologies de captage de carbone, une pierre angulaire de la politique climatique de Joe Biden.Saluée par les organisations environnementales comme “une décision colossale”, cette règle – qui concernait aussi les centrales à gaz devant être construites à l’avenir – devait s’appliquer à partir de 2032.Le précédent gouvernement estimait qu’elle aurait permis d’empêcher l’émission de près de 1,4 milliard de tonnes de CO2 d’ici 2047, soit l’équivalent des émissions annuelles de 328 millions de voitures. “Les entreprises polluantes se réjouissent aujourd’hui car l’EPA de Trump vient de les autoriser à rejeter une pollution climatique illimitée, sans se soucier des conséquences”, a réagi Charles Harper, de l’association environnementale Evergreen.Climatosceptique notoire, Donald Trump qualifie régulièrement “d’arnaque” la transition énergétique.Son gouvernement a licencié des centaines d’employés de l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA), qui joue un rôle de premier plan dans la recherche sur le climat aux Etats-Unis.Des licenciements massifs sont également attendus à l’EPA, dont le budget devrait être réduit de 65%.- “Pollution sans entraves” -L’agence a dit mercredi sa volonté de revenir sur des normes concernant les émissions polluantes des automobiles qui devaient entrer en vigueur en 2027, et que Donald Trump avait critiquées.Elle compte par ailleurs redéfinir le périmètre de la loi sur les eaux propres (Clean Water Act), qui interdit de déverser des polluants dans les “eaux navigables des Etats-Unis”, sous peine d’amende.L’agence estime que l’administration de Joe Biden n’a pas tenu compte d’une décision de 2023 de la Cour Suprême, selon laquelle seules les “masses d’eau relativement permanentes, stagnantes ou à écoulement continu”, comme les ruisseaux, les fleuves, les lacs et les océans, devaient être protégées par cette loi.L’association environnementale Earthjustice a averti que cela excluait des millions d’hectares de zones humides, des écosystèmes vitaux qui filtrent l’eau et constituent une protection contre les inondations, ainsi que des millions de kilomètres de petits cours d’eau qui fournissent notamment de l’eau potable.Lee Zeldin a également confirmé la décision de fermer des services chargés des missions de justice environnementale au sein de l’agence, mettant fin à des décennies d’efforts fédéraux pour lutter contre la pollution affectant les populations défavorisées à travers les Etats-Unis.”Le président Trump souhaite que nous aidions à inaugurer un âge d’or en Amérique pour tous les Américains, indépendamment de leur race, de leur sexe, de leur origine”, a déclaré M. Zeldin aux journalistes. Pour Matthew Tejada, de l’ONG Natural Resources Defense Council, “l’EPA de Trump nous ramène à une époque de pollution sans entraves dans le pays, exposant chaque Américain à des produits chimiques toxiques, à de l’air sale et à de l’eau contaminée”.

Obamas in talks to produce Tiger Woods film

Barack and Michelle Obama are in talks to produce a new biopic about golf superstar Tiger Woods, a source familiar with the negotiations told AFP Wednesday.The movie is in development at Amazon MGM, according to Hollywood trade outlet Deadline, which first reported on the project.The studio had purchased the rights to “The Tiger Slam: The Inside Story of the Greatest Golf Ever Played,” Kevin Cook’s book on how Woods became the first golfer to be reigning champion at all four majors simultaneously, in 2000-01.Reinaldo Marcus Green, the filmmaker behind “King Richard” — which told the story of the childhoods of tennis greats Venus and Serena Williams and their coach father Richard — is attached to direct, Deadline said.That film earned Will Smith the best actor Oscar — an accolade infamously overshadowed when he struck comedian Chris Rock on stage during the 2022 Academy Awards gala, just minutes before winning the golden statuette.The former US president and first lady run Higher Ground Productions, which has produced the Oscar-winning documentary “American Factory” and Netflix hit thriller “Leave the World Behind,” as well as TV shows and podcasts.Woods is one of golf’s all-time superstars.He became the first Black player to win a major title when he captured the 1997 Masters in record fashion.The film is set to focus on perhaps his greatest achievement, popularly known as the “Tiger Slam,” when Woods won the 2000 US and British Opens and PGA Championship, and then added the 2001 Masters to capture four major trophies in a row.The movie is not expected to tackle Woods’ subsequent self-inflicted downfall that began with a car crash near his home In November 2009, which led to the exposure of a slew of extramarital affairs and the collapse of his marriage. The most recent of Woods’ 15 major wins — second only to Jack Nicklaus with 18 — came at the 2019 Masters.He announced Tuesday that he has suffered a ruptured Achilles tendon, in the latest injury blow to his roller-coaster career.

C1: Aston Villa gifle Bruges et rejoint le PSG en quarts

Aston Villa, en roue libre mercredi en Angleterre face au Club Bruges (3-0), sera l’adversaire du PSG en quarts de finale de la Ligue des champions.Le club de Birmingham, vainqueur 3-1 à l’aller en Venise du Nord, n’a jamais été inquiété par les champions de Belgique rapidement réduits à dix après l’exclusion au quart d’heure de Kyriani Sabbe suite à une faute sur Marcus Rashford qui filait droit vers le but de Simon Mignolet.Après Liverpool en 8es, les Parisiens de Luis Enrique devront donc affronter une deuxième équipe anglaise dans leur quête d’une première Coupe aux grandes oreilles. Match aller le 8 avril au Parc des Princes, retour le 15.Une rencontre que Dembelé et Cie aborderont avec le statut de favoris, Villa pointant actuellement à la huitième place de la Premier League à 25 points du leader… Liverpool.Sur le papier, il ne s’agira donc pas de l’adversaire le plus prestigieux du continent tandis que, par exemple, le Bayern devra se défaire de l’Inter Milan et le Barça du Borussia Dortmund.Si Villa et le PSG ne se sont jamais rencontrés sur la scène européenne, les Parisiens feront bien de se méfier d’une formation qui n’a connu qu’une seule défaite cette saison en C1, à Monaco fin janvier (1-0).Les protégés d’Unai Emery, ex-coach du PSG, ont ainsi dominé le Bayern (1-0) à l’automne avant d’accrocher la Juventus (0-0). Tout sauf un oiseau pour le chat, donc. Même si la forme des deux équipes a épousé des courbes opposées ces dernières semaines, le PSG formant un bloc compact de plus en plus impressionnant.- Retrouvailles pour Asensio, Enrique et Emery -Face aux Blauw en Zwart, Villa a donc eu très tôt (17e) la tâche facilitée par l’exclusion de Sabbe.Du pain béni pour les équipiers du capitaine John McGinn qui se sont fait plaisir via un doublé de l’Espagnol Marco Asensio (50e et 61e) et un but du défenseur néerlandais Ian Maatsen (57e).Villa s’offre une rencontre de prestige face au Paris SG. Un match qui sera l’occasion de retrouvailles pour Asensio, prêté cet hiver par le club français à Aston Villa où il a d’emblée conquis les exigeants fans du Midlands (sept buts: deux en Premier League, deux en FA Cup et donc désormais trois en Ligue des champions).Aucune clause du contrat de prêt de l’international espagnol ne l’empêche en effet d’affronter l’équipe à laquelle il appartient selon un contrat valable jusqu’en 2026.Et pour les entraîneurs Luis Enrique et Unai Emery, ce sera aussi l’occasion d’un nouveau duel. Au printemps 2017, le PSG entraîné par Emery avait battu le Barça d’Enrique (4-0) au Parc des Princes avant une remontada catalane au match retour (6-1).