Nogent: reprise des cours et minute de silence après le meurtre d’une surveillante

Les cours doivent reprendre au collège de Nogent (Haute-Marne) jeudi, deux jours après le meurtre d’une surveillante, alors que la justice s’oriente vers une mise en examen de l’élève de 14 ans en garde à vue pour l’avoir poignardée.Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans tuée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Le collégien a été interpellé mardi matin juste après les faits, qui se sont produits lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.Sa garde à vue a été prolongée mercredi de 24 heures pour permettre “de nouvelles auditions”, a indiqué le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois. L’issue de cette garde à vue doit être connue jeudi.Le suspect ne présente “aucun signe évoquant un possible trouble mental” mais apparaît en “perte de repères quant à la valeur de la vie humaine”, selon le procureur. Adolescent “fasciné par la violence”, il a dit en garde à vue qu’il voulait tuer une surveillante, “n’importe laquelle”, rapporte le magistrat.L’enquête a été ouverte pour “meurtre aggravé”, du fait du statut de la victime, qui était chargée d’une mission de service public, et pour “tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique”. Le gendarme qui l’a maîtrisé a également été blessé à la main par un coup de couteau.”La question de la qualification se pose” et “sera probablement évoquée” jeudi à l’issue de sa garde à vue et de sa présentation à un juge d’instruction de Dijon, a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse mercredi. En effet, le mis en cause a confié aux enquêteurs “avoir eu l’intention de tuer”, a-t-il souligné.La préméditation est une circonstance aggravante, susceptible de faire évoluer le chef de “meurtre” en “assassinat”.En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité, a encore relevé M. Devallois.- Reprise des cours -Dans un climat pesant, encore très chargé d’émotion, les cours doivent reprendre jeudi matin au collège Françoise-Dolto de Nogent, après avoir été suspendus pendant deux jours à la suite de ce drame qui a eu un énorme retentissement dans les sphères éducatives et politiques.Sur la grille de l’établissement, des familles, passants ou proches, ont déposé des roses blanches, des bouquets, et parfois un message de soutien. Une cellule psychologique y est activée au moins jusqu’à la fin de la semaine a indiqué le rectorat.Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi que l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux est porteur d'”épidémies de violences” qu’il faut “absolument réguler”, promettant leur interdiction prochaine aux moins de 15 ans.Au-delà de l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, et “l’expérimentation” de portiques de sécurité voulue par le Premier ministre, le camp présidentiel et la gauche préviennent que la réponse est multiple et qu’il n’y a pas de “solution magique”. La droite, elle, insiste sur “la sanction”.Les proches de la victime ont par ailleurs annoncé une marche blanche à Nogent vendredi à 18H00.

Nogent: reprise des cours et minute de silence après le meurtre d’une surveillante

Les cours doivent reprendre au collège de Nogent (Haute-Marne) jeudi, deux jours après le meurtre d’une surveillante, alors que la justice s’oriente vers une mise en examen de l’élève de 14 ans en garde à vue pour l’avoir poignardée.Une minute de silence en mémoire de Mélanie, la surveillante de 31 ans tuée, doit être observée à midi dans tous les établissements scolaires du pays, à la demande de la ministre de l’Education nationale Elisabeth Borne.Le collégien a été interpellé mardi matin juste après les faits, qui se sont produits lors d’un contrôle inopiné des sacs des élèves par des gendarmes devant son établissement.Sa garde à vue a été prolongée mercredi de 24 heures pour permettre “de nouvelles auditions”, a indiqué le procureur de la République de Chaumont, Denis Devallois. L’issue de cette garde à vue doit être connue jeudi.Le suspect ne présente “aucun signe évoquant un possible trouble mental” mais apparaît en “perte de repères quant à la valeur de la vie humaine”, selon le procureur. Adolescent “fasciné par la violence”, il a dit en garde à vue qu’il voulait tuer une surveillante, “n’importe laquelle”, rapporte le magistrat.L’enquête a été ouverte pour “meurtre aggravé”, du fait du statut de la victime, qui était chargée d’une mission de service public, et pour “tentative de meurtre sur une personne dépositaire de l’autorité publique”. Le gendarme qui l’a maîtrisé a également été blessé à la main par un coup de couteau.”La question de la qualification se pose” et “sera probablement évoquée” jeudi à l’issue de sa garde à vue et de sa présentation à un juge d’instruction de Dijon, a indiqué le procureur lors d’une conférence de presse mercredi. En effet, le mis en cause a confié aux enquêteurs “avoir eu l’intention de tuer”, a-t-il souligné.La préméditation est une circonstance aggravante, susceptible de faire évoluer le chef de “meurtre” en “assassinat”.En raison de sa minorité, le suspect encourt une peine de 20 ans de réclusion criminelle au lieu d’une peine de prison à perpétuité, a encore relevé M. Devallois.- Reprise des cours -Dans un climat pesant, encore très chargé d’émotion, les cours doivent reprendre jeudi matin au collège Françoise-Dolto de Nogent, après avoir été suspendus pendant deux jours à la suite de ce drame qui a eu un énorme retentissement dans les sphères éducatives et politiques.Sur la grille de l’établissement, des familles, passants ou proches, ont déposé des roses blanches, des bouquets, et parfois un message de soutien. Une cellule psychologique y est activée au moins jusqu’à la fin de la semaine a indiqué le rectorat.Le président Emmanuel Macron a estimé mercredi que l’accès des plus jeunes aux réseaux sociaux est porteur d'”épidémies de violences” qu’il faut “absolument réguler”, promettant leur interdiction prochaine aux moins de 15 ans.Au-delà de l’interdiction immédiate de la vente de couteaux aux mineurs, et “l’expérimentation” de portiques de sécurité voulue par le Premier ministre, le camp présidentiel et la gauche préviennent que la réponse est multiple et qu’il n’y a pas de “solution magique”. La droite, elle, insiste sur “la sanction”.Les proches de la victime ont par ailleurs annoncé une marche blanche à Nogent vendredi à 18H00.

‘Terrifying’: Migrants fret over LA raids, but still look for work

When immigration officers leapt out of unmarked vans and ran towards undocumented men waiting by a Home Depot in Los Angeles, the day laborers scattered, terrified at the prospect of arrest and deportation.”People were hiding under wood, in the trash, wherever they could find a little hole,” said Oscar Mendia, a Guatemalan who estimated 25 people were arrested.”It was like something out of a movie.”The raid was part of an anti-immigration crackdown ordered by President Donald Trump that has seen factories and work sites targeted since Friday, sparking days of angry protests in America’s second biggest city.”It all started here,” Mendia said, pointing to the parking lot where around 20 workers had gathered on Wednesday.Mendia, who has lived undocumented in the United States for 26 years, had never been involved in a raid before, not even during Trump’s first term.”It’s one thing to see it on television,” he said, “But it’s another to experience it firsthand.”- ‘Families to support’ -Stories of migrants being held in crowded cells, unable to speak to family or lawyers before being rapidly deported are frightening, said another man, aged 40, who did not provide a name.But they are not enough to keep these workers away from the parking lot, where they gather in the hope of snagging off-the-books work in construction, farming or manual labor.”It’s difficult, but we have to work, we have families to support,” said the man, who sends most of his money to Honduras to provide for his six children.Mendia, who also used remittances to educate and raise his three children in Guatemala, says men like him have less to fear in this anti-immigration climate.But for the new generation, the situation “is terrifying,” he said.”They come with hope, they come dreaming of a future.” Beside him, a 21-year-old nods nervously. The young man was saved from Friday’s raid because he had already been picked up for a construction project by the time the armed federal agents arrived. On Monday, he almost didn’t come back, but ultimately realized he had no choice.”We need to do it,” he told AFP.- Paying taxes -The men’s stories are echoed in parking lots, car washes and on construction sites all over Los Angeles and throughout the United States.They fled countries devastated by economic and political crises, or by violence, in search of work to support their families.After difficult and dangerous journeys, they work for low salaries, doing the kind of back-breaking jobs many Americans have long since abandoned — and often pay taxes.Undocumented migrants contributed nearly $90 billion to the public purse in 2023, according to an analysis by the American Immigration Council.- ‘Country of immigrants’ -Trump returned to power this year after campaigning on a pledge to conduct the biggest deportation operation in US history.The ramped-up raids this week appear to be part of a push to make do on that promise, and come after White House Deputy Chief of Staff Stephen Miller reportedly ordered ICE (Immigration Customs and Enforcement) bosses to make at least 3,000 arrests every day.In Los Angeles, a city with large foreign-born and Latino populations, the idea of these masked men swooping has horrified people, many of whom personally know undocumented people.”Why is Donald Trump doing this?” asked a Mexican man who arrived in the United States nearly three decades ago.The man, who asked not to be identified, said it was unfair to go after hard-working people who are just trying to make a living.”Why is he attacking Los Angeles? Because we are a power, because we are the ones who make the economy,” he said,”This country will fall without Latinos.” The migrants of the 21st century might be largely Latinos, but America’s rich history is one of waves of different people coming to these shores.”This is a country of immigrants,” said Mendia, recalling Trump’s own German roots. “Everyone from the president to the person who sweeps the streets.” 

Bolivie: deux policiers tués dans des heurts avec des partisans de Morales

Deux policiers ont été tués mercredi en Bolivie lors de heurts entre partisans de l’ancien président Evo Morales, qui bloquaient une route, et forces de l’ordre qui tentaient de les déloger, a annoncé le gouvernement.Depuis le 2 juin, les soutiens d’Evo Morales bloquent plusieurs routes du pays, réclamant la démission du président Luis Arce, qu’ils rendent responsable de la crise économique dans laquelle le pays est plongé et qu’ils accusent de vouloir écarter leur leader de la présidentielle du 17 août.Le ministre de l’Intérieur Roberto Rios a indiqué que deux policiers avaient été tués et plusieurs autres blessés, dont un grièvement, après un premier bilan ayant fait état d’un agent mort. Il a affirmé sur Facebook que les policiers avaient été “lâchement assassinés par des coups de feu”.Les heurts ont éclaté dans la ville minière de Llallagua, dans la région de Potosi, où 17 personnes avaient été blessées mardi lors d’affrontements entre manifestants et habitants excédés par le blocage de la route. Parmi les blessés, quinze étaient des habitants et deux des policiers.Plus tôt mercredi, le président Luis Arce avait annoncé une opération conjointe de la police et de l’armée pour débloquer un important axe routier dans le centre du pays, précisant que d’autres opérations similaires allaient suivre.- “Encercler La Paz” -“Aujourd’hui, nous avons ordonné une opération pour débloquer la route Oruro-Cochabamba”, a indiqué le dirigeant lors d’une conférence de presse. Cette route permet de relier Cochabamba, dans le centre du pays, à La Paz, la capitale administrative du pays andin.L’objectif des protestataires “est d’encercler La Paz pour la faire plier par la faim”, a-t-il ajouté.La presse locale a fait état au cours de la journée d’affrontements entre forces de l’ordre et partisans d’Evo Morales à Parotani, près de Cochabamba. “Nous avons deux policiers blessés à Parotani”, a indiqué la ministre de la Santé Maria Renée Castro.Le leader paysan David Veizaga, proche de Morales, a déclaré à la presse que les militaires et policiers avaient reçu l’ordre présidentiel d’utiliser leurs armes à feu. “Que le gouvernement de Luis Arce ordonne le retrait des unités policières et militaires afin de ne pas se salir les mains avec du sang”, a-t-il lancé.Selon l’autorité nationale des routes, il y avait mercredi 21 points de blocage dans tout le pays, contre 29 la veille.Evo Morales n’a pas pu s’inscrire à l’élection présidentielle d’août car le parti qu’il avait choisi n’a pas de statut légal.Pour le gouvernement, les barrages routiers visent à empêcher le scrutin présidentiel et forcer une candidature de M. Morales, qui a gouverné à trois reprises entre 2006 et 2019 et que la justice a déclaré inéligible pour avoir dépassé le nombre autorisé de réélections.Le parquet a ouvert lundi une enquête contre lui pour “terrorisme”, “incitation à commettre des délits” et “atteinte à la sécurité des services publics” entre autres infractions pénales, après une plainte du gouvernement l’accusant de promouvoir les protestations.Evo Morales vit retranché sous la protection de ses partisans dans son fief du centre du pays, dont il n’a pas pu sortir depuis octobre dernier, étant visé par un mandat d’arrêt pour une affaire de traite de mineure qu’il nie.Selon le parquet, il aurait entretenu en 2015, alors qu’il dirigeait le pays, une relation avec une adolescente de 15 ans avec le consentement des parents de cette dernière, en échange d’avantages.

Les Etats-Unis déplacent du personnel au Moyen-Orient après des menaces iraniennes sur leurs bases

Les Etats-Unis ont annoncé mercredi avoir déplacé une partie de leur personnel au Moyen-Orient après que Téhéran a menacé de frapper leurs bases militaires en cas de conflit consécutif à un échec des négociations entre les deux pays sur le nucléaire iranien.Si “un conflit nous est imposé, l’autre camp subira assurément plus de pertes que nous”, a déclaré le ministre iranien de la Défense, Aziz Nasirzadeh.”Leurs bases sont à notre portée” et “les Etats-Unis devront quitter la région”, a-t-il ajouté.Les Etats-Unis disposent de nombreuses bases militaires dans le voisinage de l’Iran, la plus importante étant située au Qatar.Donald Trump a confirmé mercredi soir le déplacement de membres du personnel américain dans la région “parce que cela pourrait être un endroit dangereux” dans les jours à venir.Auparavant, des responsables américains avaient indiqué que les Etats-Unis réduisaient les effectifs de leur ambassade en Irak pour des raisons de sécurité.L’agence de sécurité maritime UKMTO, gérée par la marine britannique, a publié une note d’information alertant sur “la montée des tensions” au Moyen-Orient, susceptible d’entraîner “une escalade des activités militaires avec un impact direct sur les marins”.L’Iran et les Etats-Unis, à couteaux tirés depuis l’avènement de la République islamique en 1979, ont tenu depuis avril cinq cycles de pourparlers sur le nucléaire sous médiation du sultanat d’Oman.De nouvelles discussions sont prévues dimanche, selon l’Iran. Donald Trump a lui annoncé que cette réunion aurait lieu jeudi, tandis que le médiateur omanais n’a pas commenté.”Je suis beaucoup moins confiant (qu’auparavant) de parvenir à un accord”, avec l’Iran, a déclaré le président américain dans un podcast du New York Post, enregistré lundi et diffusé mercredi.”Ils semblent tergiverser”, a estimé le dirigeant américain, qui a plusieurs fois menacé de s’en prendre militairement à l’Iran en cas d’échec de la diplomatie.”Ce serait mieux de le faire sans guerre”, a toutefois ajouté M. Trump.- Enrichissement de l’uranium -Les deux pays tentent de s’entendre sur un potentiel texte qui empêcherait l’Iran de se doter de l’arme atomique -une ambition que Téhéran se défend farouchement de nourrir- en échange d’une levée des sanctions qui paralysent son économie.Les discussions butent notamment sur la question de l’enrichissement d’uranium. Les Etats-Unis exigent que l’Iran y renonce totalement, ce que Téhéran refuse, affirmant en avoir le droit en vertu du Traité de non-prolifération nucléaire (TNP) dont il est signataire.Selon l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), l’Iran est le seul Etat non doté d’armes nucléaires à enrichir de l’uranium à un niveau élevé (60%), bien au-delà de la limite de 3,67% fixée par l’accord multilatéral sur le nucléaire conclu avec l’Iran en 2015 mais dont les Etats-Unis se sont retirés en 2018 lors du premier mandat de Donald Trump.Pour fabriquer une bombe atomique, l’enrichissement doit être poussé jusqu’à 90%, d’après l’AIEA.L’Iran a reçu des Etats-Unis une proposition d’accord qui n’a pas convaincu Téhéran. Le guide suprême, l’ayatollah Ali Khamenei, ultime décideur sur les dossiers stratégiques, a qualifié cette offre de “100% contraire” aux intérêts de son pays. Le texte américain, qui n’a pas été rendu public, ne mentionne pas la levée des sanctions, dont Téhéran fait une priorité, selon le président du Parlement iranien, Mohammad-Bagher Ghalibaf.L’Iran a indiqué lundi qu’il soumettrait dans les prochains jours sa propre proposition aux Etats-Unis, au moment où l’AIEA tient cette semaine à Vienne une importante réunion trimestrielle qui passera notamment en revue les activités nucléaires iraniennes.Trois sources diplomatiques ont indiqué à l’AFP que les Européens et les Etats-Unis avaient soumis mardi une résolution pour condamner “le non-respect” par l’Iran de ses obligations dans ce domaine.En cas d’adoption lors d’un vote qui était prévu tard mercredi au Conseil des gouverneurs de l’AIEA, cette résolution donnerait des arguments à ces pays pour déclencher un mécanisme permettant de rétablir des sanctions onusiennes contre l’Iran, une clause prévue dans l’accord sur le nucléaire de 2015.L’Iran a menacé de réduire sa coopération avec l’AIEA si une telle résolution était adoptée.

Israel to expel French nationals on Gaza aid boat by end of week

Israel is to expel by the end of the week four French nationals held after security forces intercepted their Gaza-bound aid boat, France’s foreign minister said Wednesday, as an Israeli NGO said one of the French campaigners was briefly put in solitary confinement.The announcement came as France’s prime minister accused activists aboard the boat — who hoped to raise awareness about the humanitarian situation in war-torn Gaza — of capitalising on the Israeli-Palestinian conflict for political attention.The four, who include Rima Hassan, a member of European Parliament from the hard-left France Unbowed (LFI) party who is of Palestinian descent, will be deported on Thursday and Friday, French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said on X.They were among 12 people on board the Madleen sailboat which was carrying food and supplies for Gaza before it was intercepted by Israeli forces in international waters off the besieged Palestinian territory on Monday.Four, including two French citizens and Swedish campaigner Greta Thunberg, agreed to be deported immediately.The remaining eight were taken into custody after they refused to leave Israel voluntarily, according to Adalah, an Israeli rights NGO representing most of the activists.All 12 of them have been banned from Israel for 100 years.Adalah said on Wednesday that Israeli authorities had placed French MEP Hassan and Brazilian activist Thiago Avila in solitary confinement, with Hassan later removed.- ‘Abandoning French prisoners’ -“Israeli authorities transferred two of the volunteers — the Brazilian volunteer Thiago Avila and the French-Palestinian European Parliament member Rima Hassan — to separate prison facilities, away from the others, and placed them in solitary confinement,” Adalah said in a statement.The NGO later said that Hassan had been moved back to Givon prison in Ramla, near Tel Aviv, while Avila remained in isolation.When asked for comment, Israel’s prison authority referred AFP to the foreign ministry, which said it was checking the reports.Adalah said Hassan was put in isolation after writing “Free Palestine” on a prison wall. The NGO said Brazilian activist Avila was placed in isolation “due to his ongoing hunger and thirst strike, which he began two days ago.””He has also been treated aggressively by prison authorities, although this has not escalated to physical assault,” it added.The leader of Hassan’s LFI party in parliament, Mathilde Panot, said France’s prime minister Francois Bayrou had failed to condemn Israel’s actions. The party’s boss, Jean-Luc Melenchon, accused Bayrou of “abandoning the French prisoners”, and called on President Emmanuel Macron to step in.”These activists obtained the effect they wanted, but it’s a form of instrumentalisation to which we should not lend ourselves,” Bayrou responded in the National Assembly.It’s “through diplomatic action, and efforts to bring together several states to pressure the Israeli government, that we can obtain the only possible solution” to the conflict, he added.Foreign Minister Barrot also rejected Panot’s criticism, saying “the admirable mobilisation” of French officials had made a rapid resolution of the situation possible “despite the harassment and defamation that they have been subjected to”.- Mounting pressure -France and Saudi Arabia are co-hosting a UN meeting later this month in New York on steps towards recognising a Palestinian state and reaching a so-called two-state solution to the conflict.Israel is facing mounting pressure to allow more humanitarian aid into Gaza, whose entire population the United Nations has warned is at risk of famine.Israel’s defence minister Israel Katz on Wednesday called on Egypt to block a hundreds-strong pro-Palestinian activist convoy from reaching Gaza, as the group arrived in the Libyan capital of Tripoli.Palestinian militant group Hamas on October 7, 2023 attacked Israel, resulting in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The health ministry in Hamas-run Gaza says the retaliatory Israeli military offensive has killed at least 55,104 people, the majority civilians. The United Nations considers these figures to be reliable.Out of 251 taken hostage during the Hamas attack, 54 are still held in Gaza including 32 the Israeli military says are dead.burs-jh-acc/gv

Trump watches ‘Les Miserables’, tale of revolt and oppression

It’s a tale of revolutionary fervor, featuring street protesters manning the barricades against a repressive leader. And watching from the audience was US President Donald Trump.Trump’s appearance at the opening night of the hit musical “Les Miserables” at the renowned Kennedy Center in Washington on Wednesday night could hardly be more politically charged.The 78-year-old Republican recently orchestrated a conservative takeover of the famed arts venue, reportedly prompting some “Les Mis” cast members to boycott the show.The performance of the show, set against the backdrop of revolutionary 19th century France, comes as the United States itself faces fresh turbulence in its second-biggest city. “I couldn’t care less. Honestly, I couldn’t. All I do is run the country well,” Trump told reporters when asked about a boycott as he arrived with First Lady Melania Trump.”And we’re going to have a safe country, we’re not going to have what would have happened in Los Angeles. Remember, if I wasn’t there… Los Angeles would have been burning to the ground.”Trump, who was joined by Vice President JD Vance and second lady Usha Vance at the premiere, has recently sent in troops to deal with protests against immigration raids in Los Angeles.California officials accuse him of “dictatorial” behavior and of manufacturing a confrontation by deploying thousands of National Guard troops and US Marines.”I think the irony is probably lost on him,” Peter Loge, director of George Washington University’s School of Media, told AFP.The social injustice portrayed in Victor Hugo’s 1862 novel — coupled with songs such as “Do You Hear the People Sing?” and “I Dreamed a Dream” — has long resonated with audiences around the world. – ‘I love the songs’ -Billionaire Trump, who had announced his decision to attend “Les Miserables” before the Los Angeles protests erupted, says he too has long been a fan. The real estate tycoon has played songs from the show at his rallies and political events. “I love the songs, I love the play,” Trump told Fox News Digital last week.Asked which of the play’s characters he most identified with, however, Trump punted to his wife. “That’s a tough one… you better answer that one, honey,” Trump replied.His attendance is yet another show of strength after installing himself as chairman of the center and replacing the entire board with loyalists in February.Loge said Trump’s presence there was part of a broader effort at image-making by the reality TV star-turned-president. “Les Mis is a great spectacle. And it sounds smart. It’s not just a show, it sounds like it stands for something,” he said.Trump’s takeover of the John F. Kennedy Center faced opposition in some quarters. A historically bipartisan-supported institution, it has never been led by a US president before.Hit show “Hamilton” canceled its run there in response. Trump countered by saying he had “never liked” the rap musical, which is about the birth of the United States and its first treasury secretary.Several key figures at the Kennedy Center — including TV producer Shonda Rhimes who created “Grey’s Anatomy” and musician Ben Folds — resigned from their leadership positions. And the Vances — Usha Vance is one of the new board members — were booed by the Kennedy Center audience at a performance of the National Symphony Orchestra in March.Trump’s takeover of the Kennedy Center comes amid a broader assault on what he deems “woke” programming at cultural institutions, including the famed Smithsonian museums, as well as universities.

Trump says US personnel moved as Iran tensions mount

President Donald Trump said US personnel were being moved from the potentially “dangerous” Middle East on Wednesday as nuclear talks with Iran faltered and fears grew of a regional conflict.Trump also reiterated that he would not allow Iran to have a nuclear weapon, amid mounting speculation that Israel could strike Tehran’s facilities. Iran threatened Wednesday to target US military bases in the region if conflict breaks out.A US official had earlier said that staff levels at the embassy in Iraq were being reduced over security concerns, while there were reports that personnel were also being moved from Kuwait and Bahrain.”Well they are being moved out because it could be a dangerous place,” Trump told reporters in Washington when asked about the reports of personnel being moved. “We’ve given notice to move out and we’ll see what happens.”Trump then added: “They can’t have a nuclear weapon, very simple. We’re not going to allow that.” Tehran and Washington have held five rounds of talks since April to thrash out a new nuclear deal to replace the 2015 accord that Trump abandoned during his first term in 2018.The two sides were due to meet again in coming days.Trump had until recently expressed optimism about the talks, but said in an interview published Wednesday that he was “less confident” about reaching a nuclear deal.Since returning to office in January, Trump has revived his “maximum pressure” campaign on Tehran, backing nuclear diplomacy but warning of military action if it fails.The US president says he has pressed Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu to hold off striking Iran’s nuclear facilities to give the talks a chance, but has increasingly signaled that he is losing patience.Iran however warned it would respond to any attack.”All its bases are within our reach, we have access to them, and without hesitation we will target all of them in the host countries,” Iran’s Defence Minister Aziz Nasirzadeh said in response to US threats of military action if the talks fail.- ‘Suffer more losses’ -“God willing, things won’t reach that point, and the talks will succeed,” the minister said, adding that the US side “will suffer more losses” if it came to conflict.The United States has multiple bases in the Middle East, with the largest located in Qatar.In January 2020, Iran fired missiles at bases in Iraq housing American troops in retaliation for the US strike that killed top Iranian general Qassem Soleimani days before at the Baghdad airport.Dozens of US soldiers suffered traumatic brain injuries.Amid the escalating tensions, the UK Maritime Trade Operations, run by the British navy, also advised ships to transit the Gulf with caution.Iran and the United States have recently been locked in a diplomatic standoff over Iran’s uranium enrichment, with Tehran defending it as a “non-negotiable” right and Washington calling it a “red line.”Iran currently enriches uranium to 60 percent, far above the 3.67-percent limit set in the 2015 deal and close though still short of the 90 percent needed for a nuclear warhead.Western countries have long accused Iran of seeking to acquire atomic weapons, while Tehran insists its nuclear program is for peaceful purposes.Last week, Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei said enrichment is “key” to Iran’s nuclear program and that Washington “cannot have a say” on the issue.During an interview with the New York Post’s podcast “Pod Force One,” which was recorded on Monday, Trump said he was losing hope a deal could be reached.”I don’t know. I did think so, and I’m getting more and more — less confident about it. They seem to be delaying and I think that’s a shame. I am less confident now than I would have been a couple of months ago,” he said.Iran has said it will present a counter-proposal to the latest draft from Washington, which it had criticised for failing to offer relief from sanctions — a key demand for Tehran, which has been reeling under their weight for years.burs-dk/jgc