Londres coupe 5 milliards dans les aides au handicap, fronde chez les travaillistes

Desservi par une croissance molle, le gouvernement britannique de centre gauche a annoncé mardi des coupes de 5 milliards de livres par an dans les aides aux personnes handicapées ou malades, suscitant une fronde dans le camp travailliste.”Le système de sécurité sociale dont nous avons hérité des Conservateurs échoue à aider les personnes qu’il est censé soutenir et freine notre pays”, a déclaré la ministre du Travail Liz Kendall, envoyée au front pour détailler ces coupes drastiques devant les députés.La mesure la plus contestée vise à durcir les critères d’éligibilité à une aide pour personnes handicapées ou touchés par une maladie de longue durée, la Personal Independence Payment (PIP).Quelque 3,6 millions de personnes, parmi lesquelles certaines travaillent, bénéficient de cette aide sans conditions de ressources, destinée à couvrir les coûts liés à leur maladie –dont 38% en raison de troubles psychiatriques.Les mesures annoncées mardi “devraient permettre d’économiser plus de 5 milliards de livres” par an d’ici 2029/30, soit près de 6 milliards d’euros, a estimé Mme Kendall.L’exécutif défend sa réforme par la nécessité de redessiner un système de protection sociale qui “coûte trop cher” et enferme dans les allocations des personnes, notamment les jeunes, qui pourraient travailler, selon la ministres des Finances Rachel Reeves.- “Surdiagnostic” des troubles mentaux -“Il y a à la fois un argument moral et économique”, assure un porte-parole du Premier ministre Keir Starmer.Il a expliqué lundi que le nombre de bénéficiaires du PIP finira par être insoutenable et que, depuis le Covid, beaucoup d’entre eux déclarent “l’anxiété et la dépression comme principale affection”.”Nous devons nous assurer que le PIP va aux bonnes personnes”, a-t-il ajouté — des propos qui renvoient à ceux dimanche du ministre de la Santé Wes Streeting, selon lequel les médecins “surdiagnostiquent” les troubles mentaux.Le gouvernement britannique, confronté à une économie stagnante, n’a d’autres choix que de couper dans les dépenses s’il veut tenir sa promesse de rééquilibrer les comptes sans nouvelles hausses d’impôts –après la très impopulaire augmentation des cotisations patronales annoncée en octobre.Le pays a dépensé 296,3 milliards de livres (352 milliards d’euros) en aides sociales en 2023/24, soit 11% de son PIB, d’après les calculs de l’Office for Budget Responsibility, qui contrôle les dépenses du pays.Les droits de douane de Donald Trump et sa politique diplomatique illisible poussant les Occidentaux, Royaume-Uni compris, à accroître leur dépenses militaires, complique encore la position des travaillistes. “Le monde a changé”, a résumé la semaine dernière Rachel Reeves, attendue le 26 mars pour un très important discours sur les finances publiques.- “Pauvreté encore plus grande” -Les premières fuites dans la presse britannique de coupes dans les aides sociales ont fait bondir ces derniers jours les députés travaillistes les plus à gauche, qui ont tenté en coulisse de modérer les ardeurs gouvernementales.Liz Kendall a ainsi proposé la mise en place d’un “droit à essayer”, permettant aux allocataires de tenter de retourner sur le marché du travail sans perdre leurs aides.Elle a aussi annoncé un milliard de livres d’investissements supplémentaires pour aider les allocataires “à trouver un chemin vers le travail”.”Mon gouvernement essaie de faire deux choses très incompatibles: réparer notre système de protection sociale défaillant et faire des économies”, avait réagi lundi Clive Lewis, le député de Norwich, pour l’AFP.”C’est doublement impossible si nous voulons adhérer aux valeurs travaillistes pour lesquelles les gens ont élu ce gouvernement”, avait-il ajouté.Interrogée par l’AFP, la députée d’York, Rachael Maskell, avait mis en garde contre les “conséquences tragiques” de telles coupes, qui placeraient les personnes handicapées “dans une situation de pauvreté encore plus grande”.Les Britanniques restent plutôt divisés sur les aides sociales, selon un sondage YouGov lundi: 53% jugent pas assez stricts les critères d’obtention. Mais 45% pensent que les personnes handicapées perçoivent trop peu.

Google says to buy cybersecurity company Wiz for $32 bn

Google said Tuesday it will acquire cloud security platform Wiz for $32 billion, citing the need for greater cybersecurity capacity as artificial intelligence embeds itself in technology infrastructure.The all-cash deal brings Wiz into the Google Cloud operation, boosting the capacity of consumers to use “multiple clouds” and providing “an end-to-end security platform for customers, of all types and sizes, in the AI era,” the companies said in a joint press release.The deepening influence of AI makes “cybersecurity increasingly important in defending against emergent risks and protecting national security,” the companies said.The transaction, the largest ever sought by Google or parent Alphabet, will test President Donald Trump’s openness to large takeovers after resistance to such deals by the administration of Joe Biden.Alphabet had been close to a Wiz takeover last summer, but the deal fell apart due in part to regulatory concerns, according to the Wall Street Journal.Started in 2020 by co-founder and CEO Assaf Rappaport and a team who sold a previous venture to Microsoft, Wiz will continue to work and provide services to platform led by other tech giants including Amazon Web Services and Microsoft Azure.Wiz is based in New York, with offices in Tel Aviv and three other US cities.In a webcast after the deal was announced, Rappaport said the service “continuously scans an organization’s code and cloud environments, monitoring them in real time” to “prioritize the most critical risk based on real impact and blocks active threats.”

Bétharram: les rapporteurs parlementaires cherchent des “dossiers manquants”

Les deux corapporteurs de la commission d’enquête parlementaire sur le contrôle des établissements scolaires privés par l’État ont visité mardi les locaux de l’ex-Notre-Dame-de-Bétharram (Pyrénées-Atlantiques), où ils n’ont pas trouvé tout ce qu’ils cherchaient.Les députés Violette Spillebout (Renaissance) et Paul Vannier (LFI) ont passé “une heure et demie” au Beau Rameau, nom actuel de l’institution catholique. Son directeur depuis 2011, Romain Clercq, leur a ouvert les archives disponibles.”On a des documents à la fois anciens et récents sur des violences physiques et des violences sexuelles (…) Notre objectif n’est pas d’identifier l’agresseur ou d’identifier des responsables spécifiquement ici, mais d’avoir tous les éléments d’analyse sur la façon dont l’État contrôle et utilise toutes ces informations pour agir et pour protéger les victimes”, a affirmé la parlementaire devant la presse.Les deux élus ont mentionné un signalement de violence sexuelle “dans les années 2020”, alors que le fait le plus récent retenu pour l’heure par la justice remonte à 2004, et “une évaluation de l’établissement” menée en 2022 par l’Education nationale et le diocèse.”On peut s’interroger sur des dossiers manquants”, a poursuivi Mme Spillebout. Parmi eux, “des dossiers administratifs de personnels anciens, notamment de personnels de vie scolaire aujourd’hui visés par un certain nombre de procédures”, a complété M. Vannier.Mi-février, un religieux et deux ex-surveillants laïcs de Bétharram ont été interpellés dans le cadre de l’enquête judiciaire qui porte sur plus de 150 plaintes. Le prêtre et un des surveillants ont bénéficié de la prescription des faits, l’autre a été mis en examen et écroué.Les corapporteurs n’ont pas trouvé de correspondance entre l’établissement et l’inspection académique, le rectorat ou le ministère de l’Éducation, la seule inspection connue datant de 1996. Une nouvelle est en cours depuis lundi.Les archives semblent “s’interrompre”, selon eux, “dans les années 2000”, la période antérieure paraissant “inaccessible” à ce stade.Les parlementaires devaient se rendre ensuite au conseil départemental à Pau puis à la maison diocésaine à Bayonne, pour essayer de trouver “les documents qui manquent encore”. L’évêque local, Marc Aillet, avait été le seul, en 2021, à refuser d’ouvrir ses archives à la Commission indépendante sur les abus sexuels dans l’Église (Ciase).Les auditions commenceront jeudi à l’Assemblée par celle d’Alain Esquerre, porte-parole du collectif des victimes de l’établissement de Bétharram qui sera reçu aussi par la ministre de l’Éducation, Élisabeth Borne.

Légitime défense ou destruction d’espèce protégée ? Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse dans les Pyrénées

Le procès d’un chasseur de 81 ans s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Foix où il est accusé d’avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.”Ce n’est pas le procès des anti-ours ou des pro-ours, ni des pro-chasse ou des anti-chasse”, a d’emblée prévenu la présidente du tribunal Sun Yung Lazare.Le principal prévenu est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population initié dans les années 1990.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.- Confusion sur les limites -“La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est”, s’est défendu à la barre l’un des deux responsables de la battue, interrogé par la présidente. “Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez”, a rétorqué le procureur Olivier Mouysset. L’enquête a mis en évidence que le plantigrade a été tué à 400 mètres à l’extérieur de la zone de chasse autorisée.La consigne – rappelée ce jour-là “comme à chaque fois” – est d’arrêter la chasse en cas de présence de l’ours, a ajouté l’autre chef de battue. Mais les chasseurs n’avaient pas connaissance de la présence de l’ours “à cet endroit-là”. Ce 20 novembre 2021, en début d’après-midi, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 m d’altitude, deux oursons sortent d’un bois, devant le chasseur stupéfait. Puis leur mère apparaît et le charge, le blessant aux jambes et le traînant sur plusieurs mètres.Le blessé en état de choc a été secouru par une chasseuse, également pompier volontaire, qui a réussi à contenir une hémorragie et à donner l’alerte, pour qu’il soit héliporté depuis une clairière, puis hospitalisé.La défense des prévenus a insisté mardi sur le mauvais état des panneaux annonçant les limites de la réserve. “Dans l’ordonnance de renvoi, un agent de l’OFB a qualifié de +biscornue+ la signalisation”, plaide l’avocat de la défense Charles Lagier.Sur le fond du dossier, “j’ai des doutes sur la légalité de la réserve”, a dit cet avocat spécialiste de la chasse.- Contexte tendu -L’affaire a fait des remous en Ariège, où des chasseurs avaient manifesté devant la gendarmerie de Saint-Girons, durant les gardes à vue des prévenus.Dans la salle d’audience, au fil des interrogatoires, le public soupire et s’agace quand le procureur ou les avocats de la partie civile mettent les chasseurs en difficulté.Il “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, a déclaré avant le procès Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, a souligné, avant le procès, Julie Rover, avocate de 12 associations.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles”, a-t-elle dit. “Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce. Le procès doit durer jusqu’à mercredi, la décision devrait être mise en délibéré.

Légitime défense ou destruction d’espèce protégée ? Un chasseur jugé pour avoir tué une ourse dans les Pyrénées

Le procès d’un chasseur de 81 ans s’est ouvert mardi devant le tribunal correctionnel de Foix où il est accusé d’avoir abattu une ourse qui venait de l’attaquer, lors d’une battue au sanglier dans les Pyrénées.”Ce n’est pas le procès des anti-ours ou des pro-ours, ni des pro-chasse ou des anti-chasse”, a d’emblée prévenu la présidente du tribunal Sun Yung Lazare.Le principal prévenu est jugé pour “destruction d’espèce protégée”, l’ours étant une espèce en voie d’extinction dans le massif pyrénéen, malgré un programme de restauration de la population initié dans les années 1990.Quinze autres chasseurs ayant également participé à la battue sont poursuivis pour diverses infractions, notamment chasse dans une zone interdite, la réserve naturelle du Mont-Valier, sur les hauteurs du village de Seix.- Confusion sur les limites -“La limite est mal marquée (…) on ne sait jamais vraiment où on est”, s’est défendu à la barre l’un des deux responsables de la battue, interrogé par la présidente. “Votre obligation de chasseur est de savoir où vous chassez”, a rétorqué le procureur Olivier Mouysset. L’enquête a mis en évidence que le plantigrade a été tué à 400 mètres à l’extérieur de la zone de chasse autorisée.La consigne – rappelée ce jour-là “comme à chaque fois” – est d’arrêter la chasse en cas de présence de l’ours, a ajouté l’autre chef de battue. Mais les chasseurs n’avaient pas connaissance de la présence de l’ours “à cet endroit-là”. Ce 20 novembre 2021, en début d’après-midi, près du Rocher de l’aigle, dans une zone difficile d’accès à 1.300 m d’altitude, deux oursons sortent d’un bois, devant le chasseur stupéfait. Puis leur mère apparaît et le charge, le blessant aux jambes et le traînant sur plusieurs mètres.Le blessé en état de choc a été secouru par une chasseuse, également pompier volontaire, qui a réussi à contenir une hémorragie et à donner l’alerte, pour qu’il soit héliporté depuis une clairière, puis hospitalisé.La défense des prévenus a insisté mardi sur le mauvais état des panneaux annonçant les limites de la réserve. “Dans l’ordonnance de renvoi, un agent de l’OFB a qualifié de +biscornue+ la signalisation”, plaide l’avocat de la défense Charles Lagier.Sur le fond du dossier, “j’ai des doutes sur la légalité de la réserve”, a dit cet avocat spécialiste de la chasse.- Contexte tendu -L’affaire a fait des remous en Ariège, où des chasseurs avaient manifesté devant la gendarmerie de Saint-Girons, durant les gardes à vue des prévenus.Dans la salle d’audience, au fil des interrogatoires, le public soupire et s’agace quand le procureur ou les avocats de la partie civile mettent les chasseurs en difficulté.Il “était en état de légitime défense, il a tiré. Il aurait dû la laisser faire? Non, il a sauvé sa peau”, a déclaré avant le procès Jean-Luc Fernandez, président de la fédération de chasse de l’Ariège.Une vingtaine d’associations se sont portées partie civile, dont Pays de l’ours, Ferus, France nature environnement, l’Association pour la protection des animaux sauvages (ASPAS), One Voice.Le fait que la chasse était fréquente dans cette zone “n’enlève rien à la caractérisation du délit”. “Nombre des pièces du dossier démontrent une connaissance des limites de la réserve, avec des marquages sur les arbres”, a souligné, avant le procès, Julie Rover, avocate de 12 associations.”Les parties civiles veulent faire passer un message. Elles ne sont pas opposées à la chasse, mais pour qu’elle ne nuise pas à l’environnement, il faut faire respecter ses règles”, a-t-elle dit. “Les ours sont menacés d’extinction, la disparition d’une femelle reproductrice, c’est grave et préjudiciable” pour la survie de l’espèce. Le procès doit durer jusqu’à mercredi, la décision devrait être mise en délibéré.

Huthis announce new attack on American warships, fresh US strikes

Yemen’s Huthis said on Tuesday they carried out their third attack on American warships in 48 hours, following US strikes on the Iran-backed rebels that sparked mass protests in areas under their control.The rebels also condemned Israel’s wave of strikes on Gaza, which the health ministry in the Hamas-run territory said killed more than 400 people, vowing to escalate their own operations in support of ally Hamas.The Huthis had targeted ships in the Red Sea after the start of the Gaza war and until a January ceasefire, claiming solidarity with Palestinians. But last week, they threatened to renew attacks on Israeli shipping over Israel’s aid blockade on the Palestinian territory, triggering the first US strikes on Yemen since President Donald Trump took office in January.In their latest retaliation, the Huthis said on Telegram on Tuesday that they fired missiles and drones at the USS Harry S. Truman, calling it the “third in the past 48 hours” on the fleet in the northern Red Sea.A US defence official said the Huthis “continue to communicate lies and disinformation”, adding the Iran-backed group is “well known for false claims minimising the results of our attacks while exaggerating the successes of theirs”.US Air Force Lieutenant General Alexus Grynkewich earlier told reporters it was “hard to confirm” the attacks claimed by the Huthis as the rebels were missing their targets “by over 100 miles” (160 kilometres).- No Huthis ‘without Iran’ -Huthi media said fresh US strikes hit the Hodeida and Al-Salif regions Monday and Sanaa early Tuesday — hours after tens of thousands demonstrated, chanting “Death to America, death to Israel!” in the capital.There were also large crowds in Saada, the birthplace of the Huthi movement, and demonstrations in Dhamar, Hodeida and Amran on Monday.The protests came after Washington launched its fresh campaign of air strikes on Yemen beginning Saturday, killing 53 people and wounding 98 according to the Huthi-run health ministry.Washington has vowed to keep hitting Yemen until the Huthis stop firing on shipping, with Trump warning he will hold Iran accountable for their attacks. “Every shot fired by the Huthis will be looked upon, from this point forward, as being a shot fired from the weapons and leadership of IRAN,” Trump posted on social media.Tehran called his statement “belligerent”.In a televised interview with Fox News, US Secretary of State Marco Rubio said the Huthis do “not exist” without Iran.”Without Iran, there is no Huthi threat of this magnitude,” he said. “They created this Frankenstein monster, and now they got to own it.”Iranian Foreign Minister Abbas Araghchi condemned the US strikes and said Washington had “no authority” to dictate Tehran’s foreign policy.- ‘Hell will rain down’ -On Saturday, the Huthi-controlled capital was hit by heavy strikes, including in northern districts frequented by the rebels’ leadership.US National Security Advisor Michael Waltz told ABC News that Saturday’s strikes “targeted multiple Huthi leaders and took them out”. The Huthis have not responded to Waltz’s claim.The Pentagon said on Monday it had struck 30 targets in its ongoing campaign in Yemen.The United Nations urged both sides to “cease all military activity”, while expressing concern over Huthi threats to resume their Red Sea attacks.Before this weekend’s targeting of the US carrier group, the Huthis had not claimed any attacks in the Red Sea and Gulf of Aden since January 19, when the ceasefire in Gaza began.Trump has warned the Yemeni group that “hell will rain down upon you” if it does not stop its attacks.- Costly detour -While the Red Sea trade route normally carries around 12 percent of world shipping traffic, Huthi attacks have forced many companies into costly detours around southern Africa.A database set up by ACLED, a non-profit monitor, showed more than 130 Huthi attacks against warships, commercial vessels and Israeli and other targets since October 19, 2023.The United States had already launched several rounds of strikes on Huthi targets under president Joe Biden.Israel has also struck Yemen, most recently in December, after Huthi missile fire towards Israeli territory.The rebels control large swathes of Yemen after ousting the internationally recognised government from Sanaa.They have been at war with a Saudi-led coalition backing the government since 2015, a conflict that has triggered a major humanitarian crisis.Fighting has largely been on hold since a UN-brokered ceasefire in 2022, but the peace process has stalled since the Huthis began their attacks.burs-aya/th/kir

Assemblée: le gouvernement prévoit l’examen de la réforme de l’audiovisuel public le 10 avril

L’examen de la proposition de loi réformant l’audiovisuel public devrait avoir lieu le jeudi 10 avril, sous réserve d’un examen rapide auparavant du projet de loi de simplification de la vie économique, a-t-on appris mardi de source parlementaire.La conférence des présidents a décidé mardi d’inscrire à l’ordre du jour des travaux de l’Assemblée le 10 avril la proposition de loi du sénateur Laurent Lafon, adoptée à la chambre haute en juin 2023.Mais cet examen pourrait être décalé, si celui du projet de loi de simplification de la vie économique, prévu le 8 et le 9 avril, prend davantage de temps que prévu.Le gouvernement a demandé que ce dernier texte soit examiné, au moins pour plusieurs articles, en suivant les règles de la “procédure législative en commission” (PLEC), qui permet de limiter sensiblement le nombre d’amendements examinés en séance, mais les présidents de groupe ou celui de la commission saisie sur le texte peuvent s’y opposer.Selon des sources parlementaires, la présidente du groupe écologiste et social, Cyrielle Chatelain, s’est opposée à un examen précipité de la PPL sur l’audiovisuel.Interrogé sur le sujet, le porte-parole du groupe Benjamin Lucas-Lundy a estimé qu’il n’était “pas sérieux” de vouloir “fracasser l’audiovisuel public (…) entre 22 heures et minuit, à la veille d’une trêve parlementaire” – le Parlement sera fermé du 14 au 27 avril.