Trump basks in birthday military parade as protests sweep US
US President Donald Trump reveled in a long dreamt-of military parade on his 79th birthday Saturday, as demonstrators across the country branded him a dictator in the biggest protests since his return to power.Trump stood and saluted as tanks rumbled past, aircraft roared overhead and nearly 7,000 troops marched through Washington in the largest such parade in the United States in decades.Chants of “USA! USA!” erupted as the Republican took to a giant stage in front of the White House for the parade which officially marked the 250th birthday of the US Army, but also happened to fall on Trump’s own.The deep political divisions in the United States were underscored however as “No Kings” demonstrators thronged the streets in cities including New York, Los Angeles, Washington, Houston and Atlanta.”I think people are mad as hell,” Lindsay Ross, a 28-year-old musician, told AFP in New York, where tens of thousands of people rallied.The killing of a Democratic lawmaker and her husband Saturday in the northern state of Minnesota — in what authorities called a targeted attack — also cast a pall over the parade.Trump was quick to condemn the attacks outside Minneapolis in which former state speaker Melissa Hortman died along with her husband, while another state lawmaker and his wife were hospitalized with gunshot wounds.- ‘Big day’ -Military parades are a more common sight in capitals like Moscow and Pyongyang than Washington, but Trump has openly expressed his wishes for one since his first term.His dream came true on Saturday with a $45-million spectacle — although starting around half an hour early because of the threat of thunderstorms raining on his parade.The procession began with a 21-gun salute followed by the presentation of a flag to Trump by the army’s Golden Knights parachute team who dropped from the sky.Two huge Abrams tanks were stationed in front of the stage where Trump sat.Troops and military hardware from different eras of US history then passed by, with an announcer reeling off victories over Japanese, German, Chinese and Vietnamese forces in past wars.Trump, who saluted a number of times and chatted occasionally to First Lady Melania Trump and Defense Secretary Pete Hegseth during the parade, was due to give remarks later.The Republican, who has begun his second term by pushing presidential powers to unprecedented levels, boasted earlier on his Truth Social network that it was a “big day for America!!!”He added that Russian strongman Vladimir Putin, for whom he has repeatedly expressed admiration, had “very nicely” called him to wish him a happy birthday.The two leaders also agreed on the need for an end to the Iran-Israel conflict — a war in which US forces are aiding Israel to shoot down Tehran’s missiles.- ‘Vulgar display’ -The White House meanwhile dismissed the “No Kings” rallies as a “complete and utter failure” and said the numbers involved were “miniscule,” despite images of streets filled with protesters. Organizers expected protests in all 50 states against what they call Trump’s dictatorial overreach, and in particular what they described as the strongman symbolism of the parade.Thousands turned out in Los Angeles to protest Trump’s deployment of troops in the country’s second-largest city following clashes sparked by immigration raids.Some protesters targeted Trump’s Mar-a-Lago estate in Palm Beach, Florida — while a small group even gathered in Paris.”I think it’s disgusting,” protester Sarah Hargrave, 42, told AFP in the Washington suburb of Bethesda, describing Trump’s parade as a “display of authoritarianism.”Critics have accused Trump of acting like the United States’s autocratic adversaries.California’s Governor Gavin Newsom, who slammed Trump for sending National Guard troops into Los Angeles without his consent, called it a “vulgar display of weakness.”
Nouvelles frappes israéliennes sur l’Iran, après une salve de missiles
Israël a mené dimanche de nouvelles frappes sur l’Iran après des tirs de missiles iraniens sur le nord du territoire israélien, au troisième jour d’une attaque israélienne sans précédent qui a provoqué une escalade militaire entre les deux pays ennemis. L’agence de presse iranienne Tasnim a affirmé que le ministère de la Défense à Téhéran avait été pris pour cible, ajoutant qu’un des bâtiments avait été “légèrement endommagé”, et plusieurs détonations ont été entendues dans la capitales par les journalistes de l’AFP.Le ministère du Pétrole avait auparavant indiqué que des frappes avaient visé deux dépôts de carburants dans la capitale.L’Iran a activé sa défense anti-aérienne samedi soir dans neuf provinces dont celle de Téhéran, après que le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a dit vouloir frapper “tous les sites du régime” dans le cadre de son attaque sans précédent contre la République islamique, déclenchée vendredi matin avec l’objectif de l’empêcher d’obtenir l’arme nucléaire.Depuis vendredi, Israël, affirmant que Téhéran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, a ciblé des centaines de sites militaires et nucléaires iraniens et tué plusieurs responsables militaires de la République islamique ainsi que des scientifiques de son programme nucléaire.Les nouvelles frappes dimanche matin sont intervenues après le lancement samedi soir d’une nouvelle salve de missiles iraniens sur les zones côtières et le nord d’Israël samedi soir, qui ont fait au moins un mort et 14 blessés selon les secours.Une jeune femme a été déclarée morte après avoir été sortie de décombres d’immeubles d’habitation dans la région de Haïfa (nord) où le Magen David Adom, équivalent israélien de la Croix-Rouge, avait indiqué avoir porté secours à 14 blessés dont un dans un état critique.”Une nouvelle vague de l’opération Promesse honnête 3 a commencé”, a indiqué la télévision d’Etat iranienne, en référence au nom choisi lors de la toute première frappe iranienne contre le territoire israélien l’an dernier.Cette salve, menée par des drones et des missiles, a visé des installations de ravitaillement des avions de combat, ont affirmé les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de la République islamique.- Soutien “manifeste” de Trump -Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a lui promis une riposte “plus forte” contre Israël si son armée poursuivait ses frappes meurtrières.L’armée de l’air israélienne a frappé dans la journée plusieurs sites, ciblant notamment des systèmes de défense aériens dans la région de Téhéran et des dizaines de lanceurs de missiles. L’armée assure qu’elle dispose désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.Deux dépôts de carburant ont également été frappés. “Le dépôt pétrolier de Shahran (dans le nord-ouest de Téhéran) ainsi qu’un autre réservoir au sud (de la ville) ont été pris pour cible par le régime sioniste”, a indiqué le ministère du Pétrole dans la nuit. Le dépôt de Shahran était la proie des flammes, selon un journaliste de l’AFP.”Nous allons frapper tous les sites et les cibles du régime”, a déclaré M. Netanyahu, affirmant avoir le “soutien manifeste” du président américain Donald Trump. “Nous avons infligé un véritable coup à leur programme nucléaire”, a-t-il ajouté.M. Trump a cependant dit être d’accord avec son homologue russe Vladimir Poutine sur le fait que “la guerre Israël-Iran doit s’arrêter”.Alors que les appels à la retenue se multiplient au sein de la communauté internationale, le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi, a accusé Israël de précipiter le Moyen-Orient dans un “dangereux cycle de violence”.Le représentant iranien à l’ONU, Amir Saeid Iravani, avait fait état vendredi d’au moins 78 morts et plus de 320 blessés dont une “grande majorité de civils”. Une frappe de drone contre une ambulance dans le nord-ouest du pays a fait samedi deux morts, selon le Croissant rouge iranien.- “Téhéran brûlera” -En riposte, l’Iran a tiré des missiles dès vendredi vers Israël, pour la plupart interceptés selon l’armée israélienne.Mais des dégâts importants ont été recensés dans la région de Tel-Aviv (centre), où les secouristes ont fait état samedi de trois morts et de dizaines de blessés.”Je suis (…) abasourdi par ce qu’il s’est passé”, dit Eliyahu Bachar, habitant de Ramat Gan, près de Tel-Aviv. “Nous avons entendu un énorme boum, nous savions que c’était quelque chose de grave”, raconte Tal Friedlander, un autre habitant.Le ministre israélien de la Défense, Israël Katz, a prévenu que “Téhéran brûlera” si l’Iran continuait à tirer des missiles vers Israël.Des médias iraniens ont fait état d’attaques dans plusieurs provinces dans le nord-ouest et l’ouest, dont certaines abritent des bases militaires. Une agence iranienne a fait état d’une frappe contre une raffinerie stratégique dans le sud et l’armée israélienne a affirmé avoir frappé une installation souterraine de lancement de missiles à Khorramabad, dans l’ouest de l’Iran.”C’est normal que la guerre provoque du stress, mais je ne quitterai pas ma ville (…) On a vécu des épisodes similaires dans le passé et j’ai confiance en mon pays”, confie Chokouh Razzazi, une femme au foyer de 31 ans, à Téhéran.L’espace aérien de l’Iran est fermé jusqu’à nouvel ordre, a annoncé l’agence officielle Irna. En Israël, l’aéroport international Ben Gourion, près de Tel-Aviv, est aussi fermé.La Jordanie, voisine d’Israël, a également fermé son espace aérien pour la deuxième fois depuis vendredi.Selon l’agence de presse iranienne Mehr, l’Iran a averti qu’il attaquerait dans la région des cibles des pays qui aideraient Israël à repousser les attaques iraniennes. Un responsable américain avait indiqué plus tôt que les Etats-Unis avaient aidé Israël à abattre des missiles iraniens. Le Royaume-Uni a dit de son côté envoyer des avions de chasse dans la région.- Généraux et scientifiques tués -L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël, considéré par des experts comme la seule puissance nucléaire au Moyen-Orient, de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.Allié d’Israël, M. Trump avait appelé vendredi l’Iran à conclure un accord avec les Etats-Unis sur son programme nucléaire alors qu’un nouveau cycle de pourparlers indirects était prévu dimanche à Oman. Mais Mascate a annoncé samedi que ces discussions n’auraient pas lieu, l’Iran accusant Israël de les avoir sapées.Parmi les sites nucléaires à avoir été visés figure le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz (centre). L’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), citant des informations des autorités iraniennes, a déclaré qu’il avait été détruit dans sa partie en surface. L’armée israélienne a dit avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan (centre).L’Iran a fustigé l’AIEA pour son “silence” sur les attaques israéliennes et dit qu’il ne “coopérera plus” avec elle “comme auparavant”. Les frappes israéliennes ont également tué les plus haut gradés du pays dont le chef des Gardiens de la Révolution, le général Hossein Salami, le commandant de la force aérospatiale des Gardiens, Amirali Hajizadeh, et le chef d’état-major, le général Mohammad Bagheri. Neuf scientifiques du programme nucléaire iranien ont aussi péri.Selon l’analyste israélien Michael Horowitz, “Israël a depuis longtemps infiltré plusieurs échelons de l’appareil sécuritaire iranien et profite aussi de l’extrême impopularité du régime qui offre énormément d’opportunités au Mossad”, le service de renseignement extérieur israélien. Face à l’escalade militaire, de nombreuses compagnies aériennes ont interrompu leurs vols dans la région et les cours du brut ont flambé.
Trump donne le coup d’envoi de la parade militaire à Washington
Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, a donné le coup d’envoi de la grande parade militaire dont il a rêvé, samedi à Washington, alors que la journée a été marquée par des manifestations d’opposants partout dans le pays et le meurtre d’une élue dans le Minnesota.Le président américain, qui fêtait ses 79 ans samedi, est arrivé peu après 18H00 (22H00 GMT) à la tribune pour assister au défilé qui doit rassembler près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions et des hélicoptères.Tout sourire, il a été accueilli par des chants “USA ! USA !”, et par 21 coups de canon. L’hymne américain a ensuite été chanté avant le début du défilé, avec fanfare et militaires en tenues de différentes époques.”Je suis là parce que je suis un fan du président et aussi parce que je soutiens l’armée”, déclare Oscar Williamson, lycéen de 17 ans originaire de l’Etat de New York, tranquillement assis dans l’herbe avec une casquette rouge “Make America Great Again”. Le jeune homme dit soutenir la politique migratoire du républicain: “On a accueilli trop de migrants”, assure-t-il.Venue du Colorado, Jennifer Gremmert était quant à elle plus partagée. “J’ai des sentiments contrastés: je suis préoccupée par la direction que prend notre pays prend en ce moment. Bien sûr, nous voulons célébrer nos forces armées (…) mais il y a aussi quelque chose d’inconfortable”, explique-t-elle.Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d’envergure remonte à 1991, après la Guerre du Golfe. Et si officiellement cette manifestation célèbre les 250 ans de l’Armée de Terre, le fait qu’elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump est particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.- “Violence politique” -La journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans, était une élue locale de premier plan. Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré “armé et dangereux”, reste activement recherché par des centaines d’agents dans la banlieue nord de Minneapolis.Par ailleurs, le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations baptisées “No Kings” pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de contestation “No Kings” ambitionnait d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblé sur la 5e avenue malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Mépris pour la vérité” -“Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.
Trump’s military parade kicks off as protests sweep US
US President Donald Trump kicked off his long dreamt-of military parade in Washington on his 79th birthday Saturday, as tens of thousands of protesters rallied across the country to call him a dictator.Trump saluted after walking onto a huge stage in front of the White House, with two huge tanks parked nearby, while a 21-gun salute rang out and the national anthem played.The parade, officially marking the 250th anniversary of the US Army but also coinciding with Trump’s birthday, was set to feature tanks, a flyover and nearly 7,000 troops marching past.But the deep political divisions in the United States were underscored as “No Kings” demonstrators earlier took to the streets in cities including New York, Los Angeles, Washington, Houston and Atlanta.The killing of a Democratic lawmaker and her husband in Minnesota also cast a pall over the parade.Trump was quick to condemn the attacks outside Minneapolis in which former state speaker Melissa Hortman died along with her husband, while another state lawmaker and his wife were hospitalized with gunshot wounds.The “No Kings” demonstrators were protesting what they call Trump’s dictatorial overreach, and in particular what they call the strongman symbolism of the biggest parade in Washington for decades.”I think it’s disgusting,” protester Sarah Hargrave, 42, told AFP at a protest in the Washington suburb of Bethesda, describing Trump’s parade as a “display of authoritarianism.”Republican Trump, who has begun his second term by pushing presidential powers to unprecedented levels, boasted earlier on his Truth Social network that it was a “big day for America!!!”He added that Russian strongman Vladimir Putin, for whom he has repeatedly expressed admiration, had “very nicely” called him to wish him a happy birthday.The two leaders also agreed on the need for an end to the Iran-Israel conflict — a war in which US forces are aiding Israel to shoot down Tehran’s missiles.- Political violence -The “No Kings” protest organizers expected millions of people to take part in 1,500 cities in the rest of the country.Some protesters targeted Trump’s Mar-a-Lago estate in Palm Beach, Florida — while a small group even gathered in Paris.Thousands turned out in Los Angeles to protest Trump’s deployment of troops in the country’s second-largest city following clashes sparked by immigration raids.The White House dismissed the rallies.”The so-called No Kings protests have been a complete and utter failure with minuscule attendance,” White House Communications Director Steven Cheung said in a post on X, despite photos of large crowds in a number of cities.Trump had promised to use “very big force” if protesters attempt to disrupt the army parade in Washington.But disruption could also come from thunderstorms forecast to hit Washington as the parade continues.Trump put on a brave face, saying on Truth Social: “Our great military parade is on, rain or shine. Remember, a rainy day parade brings good luck. I’ll see you all in DC.” – $45 million – The military parade is the biggest in Washington since the end of the Gulf War in 1991, estimated by the army to cost up to $45 million.Soldiers will wear uniforms dating back through US history to its independence from Britain as they march past landmarks including the Washington Monument to end up at the White House.Trump has been obsessed with having a parade since his first term as president when he attended France’s annual Bastille Day parade in Paris at the invitation of President Emmanuel Macron.Critics have accused Trump of acting like autocrats in Moscow or Pyongyang.California’s Governor Gavin Newsom, who slammed Trump for sending National Guard troops into Los Angeles without his consent, called it a “vulgar display of weakness.”
Une parade militaire rêvée par Trump malgré d’importantes manifestations d’opposants
Donald Trump, accompagné de son épouse Melania, a donné le coup d’envoi de la grande parade militaire qu’il avait appelée de ses voeux, samedi à Washington, lors d’une journée marquée par des manifestations d’opposants partout dans le pays et le meurtre d’une élue dans le Minnesota.Le président américain, qui fêtait ses 79 ans samedi, est arrivé peu après 18H00 (22H00 GMT) à la tribune pour assister au défilé qui doit rassembler près de 7.000 soldats et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions.Tout sourire, il a été accueilli par des chants “USA ! USA !”, et par 21 coups de canon. L’hymne américain a ensuite été chanté avant le début du défilé, avec fanfare et militaires en tenues de différentes époques.”C’est super, et cette vue est magnifique! Moi qui reviens d’Europe je n’aurais pas choisi un meilleur endroit aux Etats-Unis pour cet événement”, s’est réjoui auprès de l’AFP Vicente Tovar Garcia, militaire américain habituellement stationné en Allemagne.Venue du Colorado, Jennifer Gremmert était quant à elle plus partagée. “J’ai des sentiments contrastés: je suis préoccupée par la direction que notre pays prend en ce moment. Bien sûr, nous voulons célébrer nos forces armées (…) mais il y a aussi quelque chose d’inconfortable”, explique-t-elle.Cette démonstration de force est inhabituelle aux Etats-Unis, où le dernier défilé militaire d’envergure remonte à 1991, après la Guerre du Golfe. Et si officiellement cette manifestation célèbre les 250 ans de l’Armée de Terre, le fait qu’elle se déroule le jour des 79 ans de Donald Trump est particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse les limites du pouvoir présidentiel.- “Violence politique” -Toutefois, avant cette grande parade, la journée avait démarré sous de tristes auspices aux Etats-Unis, où une élue du Minnesota et son mari ont été tués à leur domicile samedi au petit matin. Un “acte délibéré de violence politique”, a dénoncé Tim Walz, gouverneur de cet Etat du nord.Melissa Hortman, 55 ans, était une élue locale de premier plan. Un autre élu démocrate et sa femme ont également été gravement blessés chez eux par des tirs.Donald Trump, qui a lui même échappé en juillet dernier à une tentative d’assassinat, a rapidement condamné une attaque “terrible”.Le suspect, un homme blanc de 57 ans, considéré “armé et dangereux”, reste activement recherché par des centaines d’agents dans la banlieue nord de Minneapolis.Par ailleurs, le pays a également été le théâtre samedi de centaines de manifestations baptisées “No Kings”, pour protester contre l'”autoritarisme” de Donald Trump et “la militarisation de notre démocratie”. Près de 2.000 rassemblements étaient annoncés à travers le pays.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de contestation “No Kings” ambitionnait d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Ainsi à New York, des dizaines de milliers de personnes se sont rassemblé sur la 5e avenue, malgré la pluie, dans une ambiance bon enfant.- “Mépris pour la vérité” -“Il est essentiel pour nous de montrer que la démocratie est encore forte dans ce pays, que les gens le ressentent. Nous voulons aussi montrer à nos enfants que, lorsque nous penserons à cette période de l’histoire où la démocratie était menacée, nous avons choisi de participer”, a déclaré à l’AFP Vikas Mehta, médecin de 45 ans venu manifester avec sa femme et leurs deux enfants.”Ce qui se passe avec ce gouvernement est très inquiétant. Les attaques contre les immigrés et la science en particulier. Et, en général, le mépris pour la vérité est un problème majeur”, déplore de son côté Sarah Hargrave, quadragénaire venue manifester en banlieue de Washington, à Bethesda.A Los Angeles, après des rassemblements contre les arrestations brutales d’immigrés, les milliers de manifestants ont défilé sous le regard des militaires envoyés par Donald Trump pour tenter de juguler les violences. Les membres de la Garde nationale, qui surveillent certains bâtiments, ont été hués par le cortège mais n’ont pas répondu.Aux manifestants, Donald Trump avait promis de répondre “avec une très grande force” en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, avait précisé la Maison Blanche.
Iran launches more missiles as Israel targets Tehran
Iran launched a new wave of missiles at Israel on Saturday, wounding several people in residential buildings, while Israel said it was striking Tehran.The fresh attacks came after Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu vowed to hit “every target of the ayatollah regime”, and Iranian President Masoud Pezeshkian warned further strikes would draw “a more severe and powerful response”.As calls for de-escalation grew, a new round of nuclear talks between the United States and Iran scheduled for Sunday was cancelled, with Iran saying it could not negotiate while under attack from Israel.Israel’s operation, which began early Friday, has targeted Iran’s air defences and hit key nuclear and military sites, killing dozens of people including top army commanders and atomic scientists, according to Tehran.On Saturday night Israel said it was simultaneously working to intercept a new salvo of missiles fired from Iran, while also carrying out strikes on “military targets in Tehran”.Iranian news agency Tasnim reported that an Israeli strike had targeted the country’s defence ministry headquarters in Tehran and damaged one of its buildings. The ministry did not comment.Iran, meanwhile, announced a “new wave” of attacks targeting Israel.Israel’s emergency services said an Iranian missile hit a home in the Haifa region, leaving 14 people injured, including one in critical condition.Israeli strikes meanwhile hit two fuel depots in Tehran, the Iranian oil ministry said Sunday.According to the oil ministry, the oil depots at Shahran northwest of Tehran and another reservoir south of the city were hit. An AFP journalist saw the depot at Shahran on fire.- ‘Every site, every target’ -Iran’s UN ambassador said 78 people were killed and 320 wounded in Friday’s first wave of Israeli strikes.Israel on Saturday said three people were killed and 76 wounded by Iran’s drone and missile barrage the night before.Netanyahu has vowed to keep up Israel’s campaign.”We will hit every site, every target of the ayatollah regime,” he said in a video statement, threatening greater action “in the coming days”.He added that the Israeli campaign had dealt a “real blow” to Iran’s nuclear programme and maintained it had the “clear support” of US President Donald Trump.Trump said he and Russian President Vladimir Putin had agreed in a phone call on Saturday that the conflict between Iran and Israel “should end”.Pezeshkian said meanwhile that “the continuation of the Zionist aggression will be met with a more severe and powerful response from the Iranian armed forces”.According to a statement from his office, Pezeshkian also condemned Washington’s “dishonesty” for supporting Israel while engaged in nuclear talks with Iran — which mediator Oman said would no longer take place on Sunday.Western governments have repeatedly accused Iran of seeking a nuclear weapon, which it denies.Iran’s top nuclear negotiator, Foreign Minister Abbas Araghchi, said the Israeli attacks undermined negotiations and were pushing the region into a “dangerous cycle of violence”.- Foreign concern -After decades of enmity and conflict by proxy, it is the first time the arch-enemies have traded fire with such intensity, triggering fears of a prolonged conflict that could engulf the Middle East.Highlighting the unease, Turkish President Recep Tayyip Erdogan warned against a “devastating war” with regional consequences, in a call with Saudi Crown Prince Mohammed bin Salman, Ankara said.Israeli strikes have hit Iran’s Natanz uranium enrichment plant and killed its highest-ranking military officer, Mohammad Bagheri, as well as the head of the powerful Islamic Revolutionary Guard Corps, Hossein Salami.The Israeli military said its strikes had killed more than 20 Iranian commanders.Iranian media reported five Guards killed Saturday in Israeli strikes, while authorities in one northwestern province said 30 military personnel had been killed there since Friday.Iran’s Red Crescent said an ambulance was hit Saturday in Urmia city, killing two.Iran called on its citizens to unite in the country’s defence, while Netanyahu urged them to rise up against against the government.Iran’s Mehr news agency said Tehran had warned Britain, France and the United States it could retaliate if they came to Israel’s defence.- ‘Everything was shaking’ -AFP images from the city of Ramat Gan near Tel Aviv showed blown-out buildings, destroyed vehicles and streets strewn with debris after Iran’s first wave of attacks.Iran’s Revolutionary Guards said they had struck dozens of targets in Israel. One Iranian missile wounded seven Israeli soldiers, the military said.Firefighters had worked for hours to free people trapped in a Tel Aviv high-rise building on Friday.Chen Gabizon, a resident, said he ran to an underground shelter after receiving an alert.”We just heard a very big explosion, everything was shaking, smoke, dust, everything was all over the place,” he said.In Tehran, fire and heavy smoke billowed over Mehrabad airport on Saturday, an AFP journalist said.The Israeli army said it had struck an underground military facility Saturday in western Iran’s Khorramabad that contained surface-to-surface and cruise missiles.Iranian media also reported a “massive explosion” following an Israeli drone strike on an oil refinery in the southern city of Kangan.The attacks prompted several countries to temporarily ground air traffic, with Jordan again shutting its airspace late Saturday after it had briefly reopened it.burs/ser/rlp





