Aux Etats-Unis, les tribunaux, lieux à haut risque pour les clandestins

“Je suis un citoyen cubain arrêté injustement!”, s’époumone Oscar Gato Sanchez, 25 ans, interpellé en sortant d’un tribunal fédéral à Houston sous les yeux d’un journaliste de l’AFP. Quelques minutes plus tôt, un juge de l’immigration a rejeté sa demande d’asile aux Etats-Unis.Plus loin, des pleurs désespérés. C’est sa tante Olaidys Sanchez, Cubaine de 54 ans, résidente légale au Texas. Elle se sent mal, s’appuie contre le mur puis se reprend, consolée par ses proches.Son neveu a été placé dans une camionnette grise sans signes distinctifs, qui démarre au son d’une sirène. Direction: un centre de détention à Conroe, à environ 80 km au nord de Houston, selon les documents officiels. Comme M. Gato Sanchez, des dizaines de migrants y attendent leur expulsion. Selon les défenseurs des migrants, ceux qui procèdent aux arrestations sont généralement des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE). Ces agents tentent de passer inaperçus dans les couloirs des tribunaux, sans montrer de signes d’identification. D’autres portent leurs plaques mais couvrent leurs visages. Ces dernières semaines, ils ont multiplié leurs opérations dans les tribunaux, où des milliers de migrants viennent tenter de faire avancer leur demande d’asile. Depuis le retour au pouvoir du président Donald Trump en janvier, ICE est autorisé à pénétrer dans ces tribunaux. L’AFP a aussi constaté des interpellations dans les tribunaux à New York.Fin mai, des médias américains ont diffusé des images d’arrestations dans un tribunal de San Antonio, au Texas, où une femme tentait de trouver quelqu’un, criant à la cantonade, pour aller chercher ses enfants à l’école tandis qu’elle était arrêtée. Une autre disait au revoir à ses enfants pendant qu’on la faisait monter dans un véhicule.Oscar Gato Sanchez est entré aux Etats-Unis en décembre 2023. Comme beaucoup de migrants, il s’est présenté aux autorités à son arrivée et a été libéré avec l’engagement de se présenter devant un tribunal. Il a déposé sa demande d’asile à la mi-2024 et s’est rendu au tribunal de Houston le lundi 9 juin, où une date devait être fixée pour une audience sur son cas.Selon l’avocate Bianca Santorini, qui s’est saisie du dossier juste après l’interpellation, le ministère public a demandé et obtenu du juge le rejet de la requête.”Si vous êtes ici sans (autre, ndlr) statut légal, dès que votre affaire est rejetée, la demande d’asile n’existe plus”, a-t-elle expliqué à l’AFP.Le clandestin se retrouve donc sans couverture juridique, vulnérable, et la police l’interpelle à ce moment-là, a-t-elle ajouté.- Respecter les règles -Selon elle, l’ICE a un informateur dans la salle d’audience. “Car ils ne s’approchent pas de chaque personne qui sort du tribunal en demandant: +Montrez-moi vos papiers+. Ils savent déjà ce qui a été décidé quand les gens sortent”.Elle ajoute enfin que l’administration Trump vise particulièrement pour les expulser les clandestins sans statut légal, sans procédure en cours, et qui sont dans le pays depuis moins de deux ans.Le directeur exécutif de l’ONG FIEL, César Espinosa, qui défend les migrants, affirme que la majorité de ceux qui viennent au tribunal se présentent de bonne foi. “Ils essayent de faire les choses dans les règles”, a-t-il déclaré à l’AFP.A Los Angeles, une opération de ICE visant des travailleurs sans papiers, qui patientaient le 6 juin devant un magasin de bricolage qu’on vienne les embaucher à la journée, a été l’un des détonateurs des manifestations et heurts qui ont secoué la mégapole californienne. M. Espinosa regrette que beaucoup aux Etats-Unis se réjouissent des coups de filet contre les migrants, alors que dans le même temps, ils ne se plaignent pas de les voir tenir leur rôle dans l’activité économique. “Quand ils nous servent, quand ils sont le pilier de notre économie, personne ne se plaint”.

Aux Etats-Unis, les tribunaux, lieux à haut risque pour les clandestins

“Je suis un citoyen cubain arrêté injustement!”, s’époumone Oscar Gato Sanchez, 25 ans, interpellé en sortant d’un tribunal fédéral à Houston sous les yeux d’un journaliste de l’AFP. Quelques minutes plus tôt, un juge de l’immigration a rejeté sa demande d’asile aux Etats-Unis.Plus loin, des pleurs désespérés. C’est sa tante Olaidys Sanchez, Cubaine de 54 ans, résidente légale au Texas. Elle se sent mal, s’appuie contre le mur puis se reprend, consolée par ses proches.Son neveu a été placé dans une camionnette grise sans signes distinctifs, qui démarre au son d’une sirène. Direction: un centre de détention à Conroe, à environ 80 km au nord de Houston, selon les documents officiels. Comme M. Gato Sanchez, des dizaines de migrants y attendent leur expulsion. Selon les défenseurs des migrants, ceux qui procèdent aux arrestations sont généralement des agents de la police fédérale de l’immigration (ICE). Ces agents tentent de passer inaperçus dans les couloirs des tribunaux, sans montrer de signes d’identification. D’autres portent leurs plaques mais couvrent leurs visages. Ces dernières semaines, ils ont multiplié leurs opérations dans les tribunaux, où des milliers de migrants viennent tenter de faire avancer leur demande d’asile. Depuis le retour au pouvoir du président Donald Trump en janvier, ICE est autorisé à pénétrer dans ces tribunaux. L’AFP a aussi constaté des interpellations dans les tribunaux à New York.Fin mai, des médias américains ont diffusé des images d’arrestations dans un tribunal de San Antonio, au Texas, où une femme tentait de trouver quelqu’un, criant à la cantonade, pour aller chercher ses enfants à l’école tandis qu’elle était arrêtée. Une autre disait au revoir à ses enfants pendant qu’on la faisait monter dans un véhicule.Oscar Gato Sanchez est entré aux Etats-Unis en décembre 2023. Comme beaucoup de migrants, il s’est présenté aux autorités à son arrivée et a été libéré avec l’engagement de se présenter devant un tribunal. Il a déposé sa demande d’asile à la mi-2024 et s’est rendu au tribunal de Houston le lundi 9 juin, où une date devait être fixée pour une audience sur son cas.Selon l’avocate Bianca Santorini, qui s’est saisie du dossier juste après l’interpellation, le ministère public a demandé et obtenu du juge le rejet de la requête.”Si vous êtes ici sans (autre, ndlr) statut légal, dès que votre affaire est rejetée, la demande d’asile n’existe plus”, a-t-elle expliqué à l’AFP.Le clandestin se retrouve donc sans couverture juridique, vulnérable, et la police l’interpelle à ce moment-là, a-t-elle ajouté.- Respecter les règles -Selon elle, l’ICE a un informateur dans la salle d’audience. “Car ils ne s’approchent pas de chaque personne qui sort du tribunal en demandant: +Montrez-moi vos papiers+. Ils savent déjà ce qui a été décidé quand les gens sortent”.Elle ajoute enfin que l’administration Trump vise particulièrement pour les expulser les clandestins sans statut légal, sans procédure en cours, et qui sont dans le pays depuis moins de deux ans.Le directeur exécutif de l’ONG FIEL, César Espinosa, qui défend les migrants, affirme que la majorité de ceux qui viennent au tribunal se présentent de bonne foi. “Ils essayent de faire les choses dans les règles”, a-t-il déclaré à l’AFP.A Los Angeles, une opération de ICE visant des travailleurs sans papiers, qui patientaient le 6 juin devant un magasin de bricolage qu’on vienne les embaucher à la journée, a été l’un des détonateurs des manifestations et heurts qui ont secoué la mégapole californienne. M. Espinosa regrette que beaucoup aux Etats-Unis se réjouissent des coups de filet contre les migrants, alors que dans le même temps, ils ne se plaignent pas de les voir tenir leur rôle dans l’activité économique. “Quand ils nous servent, quand ils sont le pilier de notre économie, personne ne se plaint”.

The city doth protest too much? Hamlet gets LA curfew exemption

It’s a story of revenge, corruption and a quest for power — William Shakespeare’s “Hamlet” was playing Friday inside the curfew zone set up to control protests in Los Angeles.Theater-goers with a valid ticket for the performance in Downtown LA were exempted from the overnight lockdown that has left much of the city center looking as ghostly as the banquet in Shakespeare’s play about the prince of Denmark.”The Los Angeles Mayor’s Office has updated guidance on the Downtown LA area curfew and has granted an exception to allow individuals with tickets to an indoor venue to attend that event as scheduled,” said an announcement on the Center Theatre Group’s website.”Center Theatre Group, The Music Center, and the surrounding streets have not been directly impacted by protest or law enforcement activity.”Protests sprang up in Los Angeles last week over President Donald Trump’s increased immigration raids as anger grew in the sprawling multicultural city.Violence flared, notably on Sunday when autonomous cars were set on fire and rocks were burled at police, but the demonstrations have been mostly peaceful.Trump, who has repeatedly exaggerated the scale of the protests, deployed 4,700 soldiers, including active duty Marines, in what he says is a necessary step to bring order.Opponents accuse him of a power grab and say troops have no place in policing civilian protest.A “No Kings” movement promises protests in more than 2,000 places across the country, including a large demonstration in Los Angeles, on Saturday.

Aux Etats-Unis, Donald Trump parade, ses opposants manifestent

Cinq mois après son retour au pouvoir, Donald Trump s’offre une rare parade militaire à Washington samedi, le jour même de ses 79 ans, quand ses opposants sont appelés à manifester en nombre à travers le pays contre son début de mandat “autoritariste”.La journée de samedi pourrait en dire long sur les divisions qui fracturent l’Amérique d’aujourd’hui.Dans les rues de la capitale américaine, dont le coeur monumental, Maison Blanche en tête, se barricade de kilomètres de hautes clôtures de sécurité, une démonstration de force et de faste comme Donald Trump les affectionne et dont il rêvait depuis des années. En prime, le jour de son anniversaire.A New York, Los Angeles, Chicago et à travers les 50 Etats du pays en parallèle, une journée de mobilisation nationale baptisée “No Kings”, pour protester contre son “autoritarisme” et “la militarisation de notre démocratie”, avec près de 2.000 rassemblements identifiés.A Washington, sous la vigie de son obélisque, c’est le long de monuments emblématiques, du Lincoln Memorial à la Maison Blanche, que défileront à partir de 18h30 (22h30 GMT) près de 7.000 soldats, certains à cheval, beaucoup en uniformes de différentes guerres, et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions. Des parachutistes doivent eux remettre un drapeau américain à Donald Trump, le commandant en chef.- “Célébrer pour changer” -Un étalage de force inhabituel aux Etats-Unis – le dernier défilé militaire d’envergure y remonte à plus de 30 ans, en 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse au maximum les limites du pouvoir présidentiel.”Une affreuse idée”, déplore Scott Konopasek, qui a servi 15 ans dans l’armée américaine.”Nous allons célébrer notre pays pour changer”, plastronne Donald Trump.Même la météo, qui risque d’être orageuse, ne le préoccupe pas: “Ca n’a pas d’importance, ça ne dérange pas du tout les chars, ça ne dérange pas les soldats, ils ont l’habitude, ils sont costauds”.”Les conditions météo sont étroitement surveillées mais rien ne change à ce stade”, a indiqué l’armée vendredi.”Qui n’aime pas une grande fête d’anniversaire pour ses 250 ans ?”, lance à l’AFP le colonel Kamil Sztalkoper, en référence à l’anniversaire de l’armée de terre américaine célébré samedi, en anticipant un “accueil très chaleureux”.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation “No Kings” ambitionne d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Le mot d’ordre avait été lancé avant que les manifestations contre les arrestations brutales d’immigrés naissent à Los Angeles et essaiment à travers le pays ces derniers jours. Celles-ci pourraient faire grossir les rangs samedi.- Trump en uniforme russe -Dans la mégapole californienne, les organisateurs espèrent rassembler plus de 25.000 personnes et prévoient de hisser dans les airs un ballon géant représentant Donald Trump habillé d’un uniforme militaire russe pour protester “contre ses méthodes paramilitaires et ses tendances dictatoriales”.A New York, une “parade revisitée” devant la Trump Tower, à Manhattan, en appelle à une “armée de l’activisme créatif”.De Philadelphie à Phoenix, des rassemblements sont prévus dans des centaines d’autres villes de toute taille.Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre “avec une très grande force”, en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, a précisé la Maison Blanche.En première ligne de l’opposition au président républicain depuis que ce dernier a décidé de mobiliser des milliers de militaires à Los Angeles, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a appelé les Américains à “résister” et à “ne pas s’incliner”, dans un discours offensif en début de semaine.De la parade militaire, “c’est le genre de choses que vous voyez avec Kim Jong Un, avec Poutine, avec des dictateurs du monde entier”, se désole-t-il. “L’honorer le jour de son anniversaire ? C’est mortifiant”.L’idée trottait de longue date dans la tête de Donald Trump, inspiré par le défilé parisien du 14 Juillet sur les Champs-Elysées auquel il avait assisté en 2017.

Aux Etats-Unis, Donald Trump parade, ses opposants manifestent

Cinq mois après son retour au pouvoir, Donald Trump s’offre une rare parade militaire à Washington samedi, le jour même de ses 79 ans, quand ses opposants sont appelés à manifester en nombre à travers le pays contre son début de mandat “autoritariste”.La journée de samedi pourrait en dire long sur les divisions qui fracturent l’Amérique d’aujourd’hui.Dans les rues de la capitale américaine, dont le coeur monumental, Maison Blanche en tête, se barricade de kilomètres de hautes clôtures de sécurité, une démonstration de force et de faste comme Donald Trump les affectionne et dont il rêvait depuis des années. En prime, le jour de son anniversaire.A New York, Los Angeles, Chicago et à travers les 50 Etats du pays en parallèle, une journée de mobilisation nationale baptisée “No Kings”, pour protester contre son “autoritarisme” et “la militarisation de notre démocratie”, avec près de 2.000 rassemblements identifiés.A Washington, sous la vigie de son obélisque, c’est le long de monuments emblématiques, du Lincoln Memorial à la Maison Blanche, que défileront à partir de 18h30 (22h30 GMT) près de 7.000 soldats, certains à cheval, beaucoup en uniformes de différentes guerres, et quelque 150 véhicules militaires, survolés par une cinquantaine d’avions. Des parachutistes doivent eux remettre un drapeau américain à Donald Trump, le commandant en chef.- “Célébrer pour changer” -Un étalage de force inhabituel aux Etats-Unis – le dernier défilé militaire d’envergure y remonte à plus de 30 ans, en 1991, après la Guerre du Golfe -, particulièrement significatif au début d’un mandat où le milliardaire new-yorkais repousse au maximum les limites du pouvoir présidentiel.”Une affreuse idée”, déplore Scott Konopasek, qui a servi 15 ans dans l’armée américaine.”Nous allons célébrer notre pays pour changer”, plastronne Donald Trump.Même la météo, qui risque d’être orageuse, ne le préoccupe pas: “Ca n’a pas d’importance, ça ne dérange pas du tout les chars, ça ne dérange pas les soldats, ils ont l’habitude, ils sont costauds”.”Les conditions météo sont étroitement surveillées mais rien ne change à ce stade”, a indiqué l’armée vendredi.”Qui n’aime pas une grande fête d’anniversaire pour ses 250 ans ?”, lance à l’AFP le colonel Kamil Sztalkoper, en référence à l’anniversaire de l’armée de terre américaine célébré samedi, en anticipant un “accueil très chaleureux”.Si des centaines de milliers de spectateurs sont attendus à la parade militaire, au budget chiffré à 45 millions de dollars, le mouvement de constatation “No Kings” ambitionne d’être “le plus important depuis le retour au pouvoir de Donald Trump”.Le mot d’ordre avait été lancé avant que les manifestations contre les arrestations brutales d’immigrés naissent à Los Angeles et essaiment à travers le pays ces derniers jours. Celles-ci pourraient faire grossir les rangs samedi.- Trump en uniforme russe -Dans la mégapole californienne, les organisateurs espèrent rassembler plus de 25.000 personnes et prévoient de hisser dans les airs un ballon géant représentant Donald Trump habillé d’un uniforme militaire russe pour protester “contre ses méthodes paramilitaires et ses tendances dictatoriales”.A New York, une “parade revisitée” devant la Trump Tower, à Manhattan, en appelle à une “armée de l’activisme créatif”.De Philadelphie à Phoenix, des rassemblements sont prévus dans des centaines d’autres villes de toute taille.Aux manifestants, Donald Trump a promis de répondre “avec une très grande force”, en les qualifiant de “gens qui détestent notre pays”. “Le président est bien sûr favorable aux manifestations pacifiques”, a précisé la Maison Blanche.En première ligne de l’opposition au président républicain depuis que ce dernier a décidé de mobiliser des milliers de militaires à Los Angeles, le gouverneur démocrate de Californie Gavin Newsom a appelé les Américains à “résister” et à “ne pas s’incliner”, dans un discours offensif en début de semaine.De la parade militaire, “c’est le genre de choses que vous voyez avec Kim Jong Un, avec Poutine, avec des dictateurs du monde entier”, se désole-t-il. “L’honorer le jour de son anniversaire ? C’est mortifiant”.L’idée trottait de longue date dans la tête de Donald Trump, inspiré par le défilé parisien du 14 Juillet sur les Champs-Elysées auquel il avait assisté en 2017.

Iran fires back at Israel after onslaught targets nuclear facilities

Iran struck Israel early Saturday with barrages of missiles after a massive onslaught targeted the Islamic republic’s nuclear and military facilities, and killed several top generals.Air raid sirens and explosions rang out across Israel overnight, with its military calling on residents to take refuge in bomb shelters Saturday morning.The Israeli military said dozens of missiles — some intercepted — had been fired in the latest salvos from Iran.Smoke was billowing above skyscrapers in downtown Tel Aviv, an AFP journalist reported, as Iran’s Revolutionary Guard said it had attacked dozens of targets in Israel.Israel’s firefighting service said its teams were responding to the aftermath of Iranian missile strikes, including working to rescue people trapped in a high-rise building.Rescuers said 34 people had been wounded in the Gush Dan area, including a woman who later died of her injuries, according to Israeli media reports.Resident Chen Gabizon told AFP he ran to an underground shelter after receiving an alert notification.”After a few minutes, we just heard a very big explosion, everything was shaking, smoke, dust, everything was all over the place,” he said.In Iran’s capital Tehran early Saturday, fire and heavy smoke billowed from Mehrabad airport, an AFP journalist said, as local media reported a blast in the area.Iran said earlier it had activated its air-defence system and explosions could be heard across the capital.Dozens of people took to the streets of Tehran overnight to cheer their country’s military response, with some waving national flags and chanting anti-Israel slogans.Iran’s ambassador to the UN said Friday that 78 people had been killed and 320 wounded in the first wave of strikes by Israel.After a day of back-and-forth bombardments, UN chief Antonio Guterres called for the two nations to cease fire.”Enough escalation. Time to stop. Peace and diplomacy must prevail,” he wrote on X late Friday.- Calls for dialogue -US officials said they were helping Israel defend against the missile attacks, even as Washington insisted it had nothing to do with Israel’s strikes on Iran.US President Donald Trump agreed on a call with UK Prime Minister Keir Starmer that “dialogue and diplomacy” were needed to calm the crisis, Starmer’s office said.Trump also spoke with Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu Friday, US officials said, without elaborating.Iran’s missile salvo came hours after Israel said its widespread air raids had killed several top Iranian generals, including most of the senior leadership of the Revolutionary Guards’ air force.It had launched several rounds of strikes that hit about 200 targets including nuclear facilities and air bases.Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei vowed to bring Israel “to ruin” during a televised address.In Israel, Netanyahu issued a statement calling on the Iranian public to unite against their own government. But he also warned more attacks were coming. “In the past 24 hours, we have taken out top military commanders, senior nuclear scientists, the Islamic regime’s most significant enrichment facility and a large portion of its ballistic missile arsenal,” Netanyahu said.While stressing that it was not involved in the Israeli attacks, the United States warned Iran not to attack its personnel or interests.Tehran nevertheless said Washington would be “responsible for consequences”.- Commanders killed -The strikes killed Iran’s highest-ranking military officer, armed forces chief of staff Mohammad Bagheri, and the head of the Revolutionary Guards, Hossein Salami, Iranian media reported.Khamenei swiftly appointed new commanders to replace those killed.”The senior chain of command of the air force of the Islamic Revolutionary Guards Corps had assembled in an underground command centre to prepare for an attack on the State of Israel,” the Israeli military said, adding that its attacks had killed most of them.Iran confirmed that the Guards’ aerospace commander had been killed, along with “a group of brave and dedicated fighters”.AFP images showed a gaping hole in the side of a Tehran residential building that appeared to have sustained a targeted strike.Tasnim news agency said six nuclear scientists were among the dead.Oil prices surged while stocks sank on the Israeli strikes.- Radiation ‘unchanged’ in Natanz area -The conflict raised questions as to whether Sunday’s sixth round of talks planned between the United States and Iran to seek a deal on Iran’s nuclear programme would go ahead in Oman.After the first wave of strikes on Friday, Trump urged Iran to “make a deal”, adding that Washington was “hoping to get back to the negotiating table”.Iran confirmed that above-ground sections of the Natanz enrichment plant had been destroyed, but the International Atomic Energy Agency (IAEA) said radiation levels outside the site “remained unchanged”.”Most of the damage is on the surface level,” said the Atomic Energy Organisation of Iran’s spokesman Behrouz Kamalvandi.Iran said there was only limited damage to the Fordo and Isfahan nuclear sites.The United States and other Western governments have repeatedly accused Iran of seeking a nuclear weapon, an ambition it has consistently denied.Netanyahu said Israeli intelligence had concluded that Iran was approaching the “point of no return” on its nuclear programme.Israel had called for global action after the IAEA accused Iran on Thursday of non-compliance with its obligations.Iran currently enriches uranium to 60 percent, far above the 3.67-percent limit set by a largely moribund 2015 agreement with major powers, but still short of the 90 percent threshold needed for a nuclear warhead.

US courts now a high-risk venue for immigrants

Minutes after an immigration judge rejected his asylum case earlier this week, Oscar Gato Sanchez was arrested as he exited a federal courthouse in Houston.”I’m a Cuban citizen unjustly arrested,” he told AFP as plainclothes officers led him away on Monday. His aunt Olaidys Sanchez, a 54-year-old legal resident of the United States, sobbed against a nearby wall.  Her nephew was placed in an unmarked gray vehicle that took off with sirens blaring, heading towards an immigrant detention center in Conroe, about 80 kilometers (50 miles) north of Houston, according to official documents.Gato Sanchez is now among dozens of migrants detained there, awaiting deportation. In recent weeks, there has been an uptick of immigration enforcement operations at courthouses, as thousands of migrants pursue the asylum process by attending hearings. Agents from US Immigration and Customs Enforcement (ICE) enter the court facilities unidentified, migrant advocates say, and those who do wear badges often cover their faces. Since President Donald Trump returned to power in January, ICE has been authorized to conduct enforcement activities in courts. AFP journalists have also witnessed arrests at courthouses in New York. In late May, US media published footage from a court in San Antonio, Texas, where a woman who had just been arrested cried out to ask anyone in earshot to pick up her children from school. Meanwhile, a young boy tried to comfort his mother as they were loaded into a vehicle to be taken away. Gato Sanchez entered the United States in December 2023. Like many other migrants, he turned himself in to authorities after arriving and was freed on condition that he appear in court at a later date. He filed an aslyum petition in May 2024 and went on Monday to the Houston court, where a date was to be set for a hearing on his case.Instead, a judge rejected the petition, after a public prosecutor said it was “no longer in the best interest of the government,” said Bianca Santorini, a lawyer who began representing Sanchez immediately after his arrest. “If you’re here without legal status, as soon as your case gets dismissed, the case doesn’t exist anymore, the asylum application doesn’t exist anymore,” she told AFP. “So as soon as he walks out, he’s here with nothing pending,” and it’s at that vulnerable moment that the arrest occurs, she added. – Respecting rules – Santorini believes ICE now has informants inside the courtroom. “They’re not walking to every person who walks out of court and saying ‘let me see your paperwork, let me see what happened.’ They already know when people walk out of court what happened,” she said. Even though he had an aslum applicaiton pending, Gato Sanchez will not get his day in court, despite the Constitution guaranteeing such a right, she added. “It doesn’t guarantee you’ll win. It doesn’t guarantee you get to stay, but it guarantees you have a day in court. Give me the day in court,” she said.The majority of immigrants present themselves in court in good faith, said Cesar Espinosa, executive director of the immigrant-rights organization FIEL.”Most of these people are following some sort of law, whether it’s asylum law or even showing up to court. They’re here trying to do the right thing, to try to see if they can fight their case,” he said. In Los Angeles, an ICE operation targeting undocumented workers outside a home improvement store set off demonstrations and clashes that resulted in Trump’s controversial decision to send in the US National Guard and Marines. Espinosa said some Americans had welcomed the anti-immigrant raids and complained about the people being detained. “But when they’re serving us, when they are being the backbone of our economy, nobody complains,” he said.