Sites porno: les géants PornHub ou YouPorn désormais soumis à l’obligation de vérifier l’âge

Les sites pornographiques établis dans d’autres pays de l’Union européenne (UE) que la France, comme les géants PornHub ou YouPorn, ont désormais l’obligation de vérifier la majorité de leurs utilisateurs sous peine de sanctions.Selon un arrêté ministériel publié jeudi, ils sont inclus dans une disposition légale mise en place en janvier, qui ne s’appliquait jusqu’à présent qu’aux éditeurs de sites établis en France et en dehors de l’UE.Ce délai s’expliquait par le temps nécessaire à la mise en place de la procédure permettant à l’Arcom, le gendarme français du numérique, de notifier les pays concernés en cas de non-respect de la loi française.Hébergé à Chypre, le groupe Aylo (maison mère de YouPorn et PornHub), tout comme Jacquie et Michel, installé en Hongrie et en Espagne, ont trois mois pour mettre en oeuvre un système de vérification de l’âge “respectueux de la vie privée” et “efficace”, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à leur blocage, a précisé le ministère de la Culture.Selon l’Arcom, dix-sept premiers sites européens font partie des plateformes qu’elle va contrôler.Cet arrêté “va enfin permettre de bloquer l’accès aux mineurs aux sites pornographiques les plus fréquentés en France”, se félicite le ministère, évoquant une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. D’ici à trois mois, ces sites devront eux aussi exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Sans cela, ils s’exposent à une sanction de l’Arcom qui peut, depuis l’adoption en mai 2024 de la loi dite Sren visant à sécuriser internet, ordonner un blocage par les opérateurs télécoms et le déréférencement des sites incriminés.Dans un communiqué publié jeudi, le gendarme du numérique indique que, depuis janvier, il a procédé à des vérifications “sur six services parmi les plus fréquentés”.”Aucun de ces services n’avait mis en Å“uvre un système de vérification de l’âge, bien qu’ils y soient tenus”, note l’Arcom, qui va les en notifier par courrier, “première étape à un éventuel blocage”.- “Long dossier” -Ce système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance. “On est forcément satisfait de toutes les avancées dans ce très long, trop long dossier”, a réagi auprès de l’AFP Justine Atlan, de e-Enfance.La directrice générale de l’association se félicite que “ces géants” de la pornographie n’échappent plus à la loi française “pour des raisons techniques”, alors que plusieurs collectifs ont multiplié ces dernières années les procédures devant la justice pour tenter de faire bloquer certains sites X.Selon une étude de l’Arcom menée sur le premier semestre 2024, près de 40% des enfants accèdent à des sites pornographiques chaque mois.En décembre, le groupe Aylo avait affirmé à l’AFP être “conscient de la nouvelle règle et s’engage(r) à toujours respecter la loi”, tout en jugeant ces mesures “inefficaces” et “dangereuses” pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs.”Aylo défend depuis des années publiquement la vérification de l’âge des utilisateurs”, a affirmé jeudi le groupe, interrogé par l’AFP.”Malheureusement, la manière dont nombre de législations dans le monde ont mis en oeuvre cette vérification est inefficace, hasardeuse et dangereuse”, relève-t-il, en évoquant “les centaines de milliers de données personnelles sensibles collectées” à cette fin, ce qui “met en danger la sécurité des utilisateurs”.”La meilleure solution (…) consiste à vérifier l’âge à la source : sur l’appareil”, ajoute le groupe, renvoyant au “contrôle parental”.Contacté par l’AFP, le site français Tukif, qui applique déjà le système de vérification d’âge, s’est dit “pas entièrement convaincu par la procédure”.Il craint “un effet contre-productif” qui verrait le trafic “se reporter vers des plateformes moins modérées” et, “in fine, aggraver la situation pour les mineurs qui chercheraient à consulter des sites pornographiques”.Malgré l’arsenal déployé par l’Arcom, des moyens de contournement existent, via l’installation d’un VPN (un réseau privé virtuel) ou des sites miroirs, qui répliquent à l’identique une page sous un nom de domaine différent.D’autres pays, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, imposent aussi des restrictions d’accès aux sites X liées à l’âge.

Sites porno: les géants PornHub ou YouPorn désormais soumis à l’obligation de vérifier l’âge

Les sites pornographiques établis dans d’autres pays de l’Union européenne (UE) que la France, comme les géants PornHub ou YouPorn, ont désormais l’obligation de vérifier la majorité de leurs utilisateurs sous peine de sanctions.Selon un arrêté ministériel publié jeudi, ils sont inclus dans une disposition légale mise en place en janvier, qui ne s’appliquait jusqu’à présent qu’aux éditeurs de sites établis en France et en dehors de l’UE.Ce délai s’expliquait par le temps nécessaire à la mise en place de la procédure permettant à l’Arcom, le gendarme français du numérique, de notifier les pays concernés en cas de non-respect de la loi française.Hébergé à Chypre, le groupe Aylo (maison mère de YouPorn et PornHub), tout comme Jacquie et Michel, installé en Hongrie et en Espagne, ont trois mois pour mettre en oeuvre un système de vérification de l’âge “respectueux de la vie privée” et “efficace”, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à leur blocage, a précisé le ministère de la Culture.Selon l’Arcom, dix-sept premiers sites européens font partie des plateformes qu’elle va contrôler.Cet arrêté “va enfin permettre de bloquer l’accès aux mineurs aux sites pornographiques les plus fréquentés en France”, se félicite le ministère, évoquant une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. D’ici à trois mois, ces sites devront eux aussi exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Sans cela, ils s’exposent à une sanction de l’Arcom qui peut, depuis l’adoption en mai 2024 de la loi dite Sren visant à sécuriser internet, ordonner un blocage par les opérateurs télécoms et le déréférencement des sites incriminés.Dans un communiqué publié jeudi, le gendarme du numérique indique que, depuis janvier, il a procédé à des vérifications “sur six services parmi les plus fréquentés”.”Aucun de ces services n’avait mis en Å“uvre un système de vérification de l’âge, bien qu’ils y soient tenus”, note l’Arcom, qui va les en notifier par courrier, “première étape à un éventuel blocage”.- “Long dossier” -Ce système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance. “On est forcément satisfait de toutes les avancées dans ce très long, trop long dossier”, a réagi auprès de l’AFP Justine Atlan, de e-Enfance.La directrice générale de l’association se félicite que “ces géants” de la pornographie n’échappent plus à la loi française “pour des raisons techniques”, alors que plusieurs collectifs ont multiplié ces dernières années les procédures devant la justice pour tenter de faire bloquer certains sites X.Selon une étude de l’Arcom menée sur le premier semestre 2024, près de 40% des enfants accèdent à des sites pornographiques chaque mois.En décembre, le groupe Aylo avait affirmé à l’AFP être “conscient de la nouvelle règle et s’engage(r) à toujours respecter la loi”, tout en jugeant ces mesures “inefficaces” et “dangereuses” pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs.”Aylo défend depuis des années publiquement la vérification de l’âge des utilisateurs”, a affirmé jeudi le groupe, interrogé par l’AFP.”Malheureusement, la manière dont nombre de législations dans le monde ont mis en oeuvre cette vérification est inefficace, hasardeuse et dangereuse”, relève-t-il, en évoquant “les centaines de milliers de données personnelles sensibles collectées” à cette fin, ce qui “met en danger la sécurité des utilisateurs”.”La meilleure solution (…) consiste à vérifier l’âge à la source : sur l’appareil”, ajoute le groupe, renvoyant au “contrôle parental”.Contacté par l’AFP, le site français Tukif, qui applique déjà le système de vérification d’âge, s’est dit “pas entièrement convaincu par la procédure”.Il craint “un effet contre-productif” qui verrait le trafic “se reporter vers des plateformes moins modérées” et, “in fine, aggraver la situation pour les mineurs qui chercheraient à consulter des sites pornographiques”.Malgré l’arsenal déployé par l’Arcom, des moyens de contournement existent, via l’installation d’un VPN (un réseau privé virtuel) ou des sites miroirs, qui répliquent à l’identique une page sous un nom de domaine différent.D’autres pays, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, imposent aussi des restrictions d’accès aux sites X liées à l’âge.

Sites porno: les géants PornHub ou YouPorn désormais soumis à l’obligation de vérifier l’âge

Les sites pornographiques établis dans d’autres pays de l’Union européenne (UE) que la France, comme les géants PornHub ou YouPorn, ont désormais l’obligation de vérifier la majorité de leurs utilisateurs sous peine de sanctions.Selon un arrêté ministériel publié jeudi, ils sont inclus dans une disposition légale mise en place en janvier, qui ne s’appliquait jusqu’à présent qu’aux éditeurs de sites établis en France et en dehors de l’UE.Ce délai s’expliquait par le temps nécessaire à la mise en place de la procédure permettant à l’Arcom, le gendarme français du numérique, de notifier les pays concernés en cas de non-respect de la loi française.Hébergé à Chypre, le groupe Aylo (maison mère de YouPorn et PornHub), tout comme Jacquie et Michel, installé en Hongrie et en Espagne, ont trois mois pour mettre en oeuvre un système de vérification de l’âge “respectueux de la vie privée” et “efficace”, sous peine de sanctions pouvant aller jusqu’à leur blocage, a précisé le ministère de la Culture.Selon l’Arcom, dix-sept premiers sites européens font partie des plateformes qu’elle va contrôler.Cet arrêté “va enfin permettre de bloquer l’accès aux mineurs aux sites pornographiques les plus fréquentés en France”, se félicite le ministère, évoquant une “avancée majeure dans la protection de nos enfants et adolescents en ligne”. D’ici à trois mois, ces sites devront eux aussi exiger l’envoi d’une photo ou d’un document d’identité par exemple, en proposant au moins une méthode respectant le principe de double anonymat qui permet de prouver sa majorité sans divulguer son identité.Sans cela, ils s’exposent à une sanction de l’Arcom qui peut, depuis l’adoption en mai 2024 de la loi dite Sren visant à sécuriser internet, ordonner un blocage par les opérateurs télécoms et le déréférencement des sites incriminés.Dans un communiqué publié jeudi, le gendarme du numérique indique que, depuis janvier, il a procédé à des vérifications “sur six services parmi les plus fréquentés”.”Aucun de ces services n’avait mis en Å“uvre un système de vérification de l’âge, bien qu’ils y soient tenus”, note l’Arcom, qui va les en notifier par courrier, “première étape à un éventuel blocage”.- “Long dossier” -Ce système de vérification de l’âge est réclamé de longue date par les associations de protection de l’enfance. “On est forcément satisfait de toutes les avancées dans ce très long, trop long dossier”, a réagi auprès de l’AFP Justine Atlan, de e-Enfance.La directrice générale de l’association se félicite que “ces géants” de la pornographie n’échappent plus à la loi française “pour des raisons techniques”, alors que plusieurs collectifs ont multiplié ces dernières années les procédures devant la justice pour tenter de faire bloquer certains sites X.Selon une étude de l’Arcom menée sur le premier semestre 2024, près de 40% des enfants accèdent à des sites pornographiques chaque mois.En décembre, le groupe Aylo avait affirmé à l’AFP être “conscient de la nouvelle règle et s’engage(r) à toujours respecter la loi”, tout en jugeant ces mesures “inefficaces” et “dangereuses” pour la sécurité et la vie privée des utilisateurs.”Aylo défend depuis des années publiquement la vérification de l’âge des utilisateurs”, a affirmé jeudi le groupe, interrogé par l’AFP.”Malheureusement, la manière dont nombre de législations dans le monde ont mis en oeuvre cette vérification est inefficace, hasardeuse et dangereuse”, relève-t-il, en évoquant “les centaines de milliers de données personnelles sensibles collectées” à cette fin, ce qui “met en danger la sécurité des utilisateurs”.”La meilleure solution (…) consiste à vérifier l’âge à la source : sur l’appareil”, ajoute le groupe, renvoyant au “contrôle parental”.Contacté par l’AFP, le site français Tukif, qui applique déjà le système de vérification d’âge, s’est dit “pas entièrement convaincu par la procédure”.Il craint “un effet contre-productif” qui verrait le trafic “se reporter vers des plateformes moins modérées” et, “in fine, aggraver la situation pour les mineurs qui chercheraient à consulter des sites pornographiques”.Malgré l’arsenal déployé par l’Arcom, des moyens de contournement existent, via l’installation d’un VPN (un réseau privé virtuel) ou des sites miroirs, qui répliquent à l’identique une page sous un nom de domaine différent.D’autres pays, comme le Royaume-Uni ou l’Allemagne, imposent aussi des restrictions d’accès aux sites X liées à l’âge.

Trump backs off Mexico tariffs while Canada tensions simmer

Donald Trump said Thursday he was pausing some of the sweeping new tariffs on Mexican imports, amid continued trade tensions with Canada and sustained blowback from global markets on the US president’s policies.Trump said he would hold off some tariffs on Mexico, furthering a pullback in trade action a day after providing temporary reprieve for automakers.The president said after a phone call with Mexican President Claudia Sheinbaum that fresh tariffs targeting Mexico would not apply to trade that falls under an existing regional pact between the United States, Mexico and Canada.The pause, he said, was “until April 2nd.” At that point, Canadian and Mexican goods could still face reciprocal levies.”I did this as an accommodation, and out of respect for, President Sheinbaum. Our relationship has been a very good one,” Trump said on his Truth Social platform.His remarks stood in sharp contrast to the seething tensions with Canadian Prime Minister Justin Trudeau.Trudeau said Thursday that Ottawa will remain in a trade war with Washington for “the foreseeable future” even if there are “breaks for certain sectors.””Our goal remains to get these tariffs, all tariffs removed,” Trudeau added.Global markets tumbled after Trump’s announcement of 25 percent tariffs on US imports from Canada and Mexico took effect Tuesday and economists say Americans are likely to face broad-based price rises.The United States’ expanded reprieve for Mexico came a day after the White House gave automakers temporary relief too from the levies that hit everything from lumber to avocado imports.- ‘Economic reality’ -“It’s a recognition of economic reality” that Trump walked back the 25 percent tariff on Mexico after implementation, said Scott Lincicome, vice president of general economics at the Cato Institute.This is acknowledgement that tariffs disrupt supply chains, that the burden of levies fall to consumers, and “that the market doesn’t like them and certainly doesn’t like the uncertainty surrounding them,” he told AFP.Lincicome added that the relief Trump’s announcement brings to businesses depends on the details of his rollback.Since taking office in January, Trump has made a series of tariff threats on allies and adversaries alike, declaring trade wars will be a key part of his foreign policy.Trump justified the tariffs on the United States’ two giant neighbors and vital trade partners, along with China, as a way to stop illegal immigration and trafficking of the deadly drug fentanyl.However, Canada contributes less than one percent of fentanyl to the United States’ illicit supply, according to Canadian and US government data. It is also a relatively minor source of illegal immigration, compared to flows across the Mexican border.China, meanwhile, has pushed back on US allegations of its role in the fentanyl supply chain, calling this a domestic issue that tariffs will not resolve.US Treasury Secretary Scott Bessent said Thursday that he was not concerned Trump’s tariffs would be inflationary, adding that any impact on prices would likely be temporary.Economists warn that blanket tariffs stand to weigh on US economic growth and raise inflation in the near-term.Trump has referred to tariffs as a source of US government revenue, and a way to remedy trade imbalances and practices Washington deems unfair.The US trade deficit surged to a new record in January according to government data Thursday, as imports spiked while tariff worries flared in the month of Trump’s inauguration.The overall trade gap of the world’s biggest economy ballooned 34 percent to $131.4 billion, on the back of a 10 percent jump in imports for the month, said the Commerce Department.Analysts say the US deficit was likely bolstered by gold imports.But “stripping out this impact, all other imports rose 5.5 percent, indicating front-loading of shipments was in full swing,” said Oxford Economics senior economist Matthew Martin.This refers to a tendency for businesses to try and get ahead of additional costs from potential tariffs, and possible supply chain disruptions.

Ukraine, budget: Bayrou invité d’Europe 1 et CNews vendredi matin

Le Premier ministre, François Bayrou, sera l’invité vendredi matin de la radio Europe 1 et de la chaîne d’information en continu CNews pour évoquer les orientations budgétaires dans le nouveau contexte international, ont annoncé jeudi ces médias sur les réseaux sociaux.L’entretien durera environ 30 minutes, ont-ils précisé.Interrogé sur les choix budgétaires à venir, compte tenu du désengagement des Etats-Unis d’Ukraine et de la grande fragilisation de leurs liens avec l’Europe, le chef du gouvernement avait indiqué jeudi matin qu’il “s’exprimerait (…) sur les choix que le gouvernement a l’intention de porter”.Il souhaite donner la “priorité” dans le prochain budget à la défense mais “sans rien abandonner” du “modèle social”. “La défense est désormais une priorité évidente pour tous. Mais ça n’efface pas d’autres priorités, par exemple le souci des finances publiques, par exemple le souci du pacte social”, a précisé M. Bayrou.Le locataire de Matignon recevra par ailleurs vendredi à 17H00 la vice-première ministre ukrainienne en charge de l’Economie, Ioulia Svyrydenko.Réarmer la France sans affaiblir davantage des finances publiques déjà exsangues: le laborieux budget 2025 à peine voté, le gouvernement se heurte à un nouveau casse-tête face à ce qu’Emmanuel Macron a décrit comme “la menace” de la Russie.”Compte tenu de l’évolution des menaces, (…) nous aurons à faire de nouveaux choix budgétaires et des investissements supplémentaires qui sont désormais devenus indispensables”, a déclaré le chef de l’Etat dans une allocation mercredi soir, en demandant à son gouvernement “d’y travailler le plus vite possible”. “Ce seront de nouveaux investissements qui exigent de mobiliser des financements privés mais aussi des financements publics, sans que les impôts ne soient augmentés”, a précisé le président de la République.Il a plus largement demandé au gouvernement “d’être mobilisé” pour que les décisions prises au sommet européen de jeudi, sur d’éventuels financements communs ou la non prise en compte des dépenses militaires dans les règles européennes sur les déficits, permettent de “renforcer nos armées le plus rapidement possible”, et d’accélérer “la réindustrialisation dans toutes nos régions”.A cet égard, il a indiqué qu’il réunirait, “avec les ministres compétents, les industriels du secteur dans les prochains jours”.Il a invité les ministres et “toutes les forces politiques, économiques et syndicales” à “faire des propositions à l’aune de ce nouveau contexte” car “les solutions de demain ne pourront être les habitudes d’hier”. “Sur notre agriculture, notre recherche, notre industrie, sur toutes nos politiques publiques nous ne pouvons pas avoir les mêmes débats que naguère”, a souligné Emmanuel Macron.

16 killed in ‘most violent’ Syria unrest since Assad ouster: monitor

Gunmen loyal to Syria’s Bashar al-Assad killed 16 security personnel on Thursday, a war monitor said, in attacks it described as the “most violent” since the longtime president’s ouster.The fighting took place in the Mediterranean coastal province of Latakia, the heartland of the ousted president’s Alawite minority who were considered bastions of support during his rule.The death toll “following attacks and ambushes by gunmen loyal to Assad in the town of Jableh and its surrounding areas increased to 16 members of the security forces”, the Syrian Observatory for Human Rights said, adding that the majority of the dead were from the former rebel bastion of Idlib.It said they were “the most violent attacks against the new authorities since Assad was toppled”.At least three of the gunmen in Jableh were killed, said the Britain-based Observatory, which relies on a network of sources inside Syria.The province’s security director had earlier said that Syrian forces were clashing with gunmen loyal to an Assad-era special forces commander in another village in Latakia, after authorities reportedly launched helicopter strikes.”The armed groups that our security forces were clashing with in the Latakia countryside were affiliated with the war criminal Suhail al-Hassan, who committed the most heinous massacres against the Syrian people,” the security director told state news agency SANA.Nicknamed “The Tiger”, Hassan led the country’s special forces and was frequently described as Assad’s “favourite soldier”. He was responsible for key advances by the Assad government in 2015.The Syrian Observatory for Human Rights had earlier reported “strikes launched by Syrian helicopters on armed men in the village of Beit Ana and the surrounding forests, coinciding with artillery strikes on a neighbouring village”.SANA reported that militias loyal to the ousted president had opened fire on “members and equipment of the defence ministry” near the village, killing one security force member and wounding two.Qatari broadcaster Al Jazeera reported that its photographer Riad al-Hussein was wounded in the clashes but that he was doing well.A defence ministry source later told SANA that large military reinforcements were being deployed to the Jableh area “to support the security forces and restore stability to the area”.- Deadly attacks -Alawite leaders later called in a statement on Facebook for “peaceful protests” in response to the air strikes, which they said had targeted “the homes of civilians”.Tensions erupted after residents of Beit Ana, the birthplace of Suhail al-Hassan, prevented security forces from arresting a person wanted for trading arms, the Observatory said.Security forces subsequently launched a campaign in the area, resulting in clashes with gunmen, it added.The Observatory said it could not verify the identity or affiliation of the gunmen.Later on Thursday, large groups of young men, some bearing arms, gathered in Idlib, in support of the security forces fighting in Latakia, the Observatory said.Messages broadcast over the loudspeakers of mosques called for “jihad” against the gunmen, it added.The tensions erupted after at least four civilians were killed during a security operation in the city of Latakia, the monitor said on Wednesday.Security forces launched the campaign in the Daatour neighbourhood on Tuesday after an ambush by “members of the remnants of Assad militias” killed two security personnel, state media reported.Islamist rebels led by Hayat Tahrir al-Sham launched a lightning offensive that toppled Assad on December 8.The country’s new security forces have since launched extensive campaigns seeking to root out Assad loyalists from his former bastions.Residents and organisations have reported violations during those campaigns, including the seizing of homes, field executions and kidnappings.Syria’s new authorities have described the violations as “isolated incidents” and vowed to pursue those responsible.

Antilles: l’Ifremer annule une campagne de recherche après une décision de justice

L’Ifremer, opérateur de la Flotte océanographique française, a annoncé jeudi l’annulation de l’ensemble d’une campagne de recherche aux Antilles, déjà suspendue dans les eaux françaises par une décision de justice destinée à protéger les cétacés. Prévue pour débuter mi-mars, cette mission de géophysique marine portée par l’Université des Antilles et le CNRS devait sillonner pendant quatre semaines l’ensemble de l’arc Antillais et les eaux territoriales de plusieurs pays (Dominique, Saint-Kitts, Sainte-Lucie, États-Unis, etc.).La campagne avait pour objectif de “mieux comprendre le comportement tectonique de la zone de subduction des Antilles” et “de progresser dans la connaissance du risque sismique régional”, selon un communiqué de l’Ifremer.Mais une juge des référés du tribunal administratif de Fort-de-France (Martinique), saisie par des associations de défense de l’environnement, a suspendu mardi cette campagne pour les Antilles françaises au motif qu’elle était “susceptible de porter atteinte, de manière irréversible, aux espèces protégées de la baleine à bosse et du cachalot”.Les appareils utilisés pour établir les profils sismiques peuvent engendrer “des lésions physiologiques au niveau de l’audition et d’autres organes, dont certaines peuvent s’avérer létales” pour les cétacés, a estimé la magistrate, qui a en outre souligné que la campagne était menée “à la période de pic de fréquentation de ces deux espèces protégées”Les dates de la campagne avaient été définies en fonction de la disponibilité du navire de recherche L’Atalante (85 mètres), et “dans un objectif de décarbonation”, a expliqué à l’AFP Olivier Lefort, directeur de la Flotte Océanographique Française (FOF) pour l’Ifremer.”On s’est permis de programmer à cette période-là parce que la source sismique utilisée (l’outil de mesure, ndlr) a une puissance 100 fois inférieure” à celles utilisées classiquement, a souligné Cécile Ducatel, ingénieure en acoustique sous-marine à la direction de la FOF.D’ailleurs, “il n’existe pas de cas qui montre que la sismique a entraîné la mort de cétacés. Ça n’existe pas”, a souligné Mme Ducatel, les seuls cas létaux recensés l’ayant été avec des sonars militaires, aux propriétés différentes.Cinq observateurs indépendants à bord du navire devaient également s’assurer qu’aucun cétacé ne se trouve à moins de 100 mètres de la source sismique et qu’aucune tortue marine ne s’approche à moins de 100 mètres du navire.La campagne doit être reprogrammée en 2025 ou 2026, a précisé l’Ifremer.

US-Hamas talks complicate Gaza truce efforts: analysts

Unprecedented direct talks between the US and Hamas are a sign of dysfunction in fraught negotiations to prolong a truce in Gaza, analysts said Thursday.Washington revealed it held talks with Hamas, which it designates as a “terrorist” organisation, amid a standoff between Israel and the Palestinian militant group over how to proceed with the ceasefire, whose first phase expired last weekend.The direct contact is “a sign of a breakdown in mediation for a wider ceasefire”, geopolitics expert Neil Quilliam said, calling the move “symptomatic” of United States President Donald Trump’s “impatience with complex and timely negotiations”. Israel “must be concerned that his maverick approach to policy could undermine their immediate interests”, Quilliam added.”After all, the US president has already thrown a number of key allies under the bus,” said Quilliam, associate fellow at the Chatham House think-tank’s Middle East and North Africa Programme.James Dorsey, another Middle East specialist, said the direct talks would give Hamas “a sense of having been legitimised strongly”.The Israelis are in turn “obviously worried” by the outreach, said Dorsey.- ‘Little confidence’ -“This complicates even more the ceasefire negotiations because Hamas is going to be stiffened in its insistence that the ceasefire agreement be adhered to, rather than an Israeli timetable,” Dorsey added.The first, six-week phase of the Gaza truce, when Israeli hostages were exchanged for Palestinian prisoners held in Israeli jails, ended at the weekend.Hamas has insisted on a transition to the second phase of the agreement, which should lead to a lasting ceasefire, while Israel moved away from terms of the January deal, calling for extending the first phase until mid-April.Israel said it had been consulted by the United States and “expressed its opinion”. US hostage envoy Adam Boehler’s talks with Hamas took place in Doha in recent weeks.The talks were first revealed by US media outlet Axios, which said Boehler and Hamas discussed US hostages held in Gaza as well as a longer-term truce.The decision to meet Hamas “clearly shows that the US have very little confidence in Israel and Israeli negotiators… to do what is necessary to get the hostages back,” said Andreas Krieg, a Middle East security specialist.The King’s College London academic said Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu had “for the last 12, 13 months if not longer… tried to undermine mediation processes to get the hostages back”.”And I think the US has now understood that,” he added. – ‘Separate avenue’ -Krieg said it could be useful for Qatari mediators, who brokered the ceasefire alongside the US and Egypt, “to allow a sort of a separate avenue of negotiations happening where there isn’t a party like the Netanyahu government that constantly disrupts, subverts and undermines”. Quilliam said that while Qatar and Egypt “might appear sidelined right now… the US, Israel and Hamas will continue to need them as current US and Israeli efforts will lead to more conflict and the two Arab states are the only interlocutors that step in and play a constructive role”.Hours after Trump’s administration revealed the Hamas talks, the president warned Gaza’s population that “you are DEAD” if the hostages are not released.”He may have issued this social media posting simply, to some degree, to try and disillusion Hamas, dampen their expectations and calm Israeli fears,” Dorsey said.  “He’s not declaring a policy. He’s leaving everybody guessing,” said Dorsey, an honorary fellow at the National University of Singapore’s Middle East Institute.Krieg said the “ultimatum that Trump put on the table is part of that entire context of mediation where he’s using coercion, extremely transactionally, with a lot of pressure on Hamas”.But he added: “I think Trump wants to deflect from that revelation that they are directly talking to Hamas by him now saying, ‘I’m strong, I’m going to get the hostages back… this is a way for me to justify why we’re directly talking to Hamas.'” 

Guerre commerciale de Washington: Pékin se battra “jusqu’au bout”

La Chine a promis jeudi qu’elle se battra “jusqu’au bout” si les Etats-Unis poursuivent leur guerre commerciale, critiquant un bras de fer qui “déstabilise” l’économie mondiale.Des milliers de délégués venus de toute la Chine sont réunis cette semaine à Pékin pour un conclave politique annuel très orchestré, au moment où le président américain Donald Trump intensifie son offensive tarifaire contre les produits chinois.Ce nouvel acte de la guerre commerciale “perturbe” l’économie mondiale, a affirmé jeudi le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, lors d’une conférence de presse en marge de la session parlementaire.Cela perturbe également “la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, freinant ainsi le développement de l’économie mondiale”, a-t-il dénoncé.La Chine “se battra jusqu’au bout”, a ajouté le ministre.Les autorités ont annoncé mercredi un objectif de croissance ambitieux “d’environ 5%” pour 2025, un objectif conforme aux prévisions d’analystes interrogés par l’AFP. Mais nombre d’experts estiment qu’il est ambitieux compte tenu de l’ampleur des défis économiques auxquels la Chine est confrontée.L'”incertitude de l’environnement extérieur s’accroît”, a reconnu jeudi Zheng Shanjie, président de la Commission nationale du développement et de la réforme, lors de la même conférence de presse.”Nous sommes également confrontés à des problèmes tels qu’une demande intérieure insuffisante, des difficultés de production et de fonctionnement dans certains secteurs et certaines entreprises”, a-t-il ajouté.- “Jusqu’au bout” -La Chine a officiellement atteint de justesse son objectif de croissance “d’environ 5%” en 2024, notamment grâce à un niveau record d’exportations.Mais la guerre commerciale lancée par la nouvelle administration de Donald Trump pourrait porter un coup dur à ce pilier de la croissance chinoise.Pour faire face à ces défis internes et externes, les autorités ont annoncé mercredi vouloir faire de la consommation interne une “force motrice” de la croissance.Jeudi, les responsables économiques du pays ont également annoncé une augmentation des dépenses budgétaires, une décision “importante” selon le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an.”Les dépenses publiques continueront d’augmenter (en 2025), ce qui contribuera fortement à promouvoir un développement économique et social durable et sain”, a déclaré le ministre lors du même point de presse.Les taux d’intérêt seront également abaissés “en fonction de la situation économique et financière”. Le chef de la planification économique, Zheng Shanjie, s’est dit “pleinement confiant” quant à l’atteinte de l’objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025.”Nous avons toutes les bases et garanties” pour cela, a-t-il assuré.Le géant asiatique peine à assurer pleinement sa relance économique depuis la pandémie, lesté par une crise du secteur immobilier, une consommation atone et un taux de chômage élevé chez les jeunes.A cela s’ajoute la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a imposé cette semaine de nouveaux droits de douane sur les importations chinoises.Ces taxes américaines devraient avoir des répercussions sur des centaines de milliards d’euros d’échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies mondiales.L’Etat-parti chinois a déjà répliqué en annonçant des taxes allant jusqu’à 15% sur une gamme de produits agricoles américains, notamment le soja, le porc et le blé, effectives à partir du 10 mars.Cette riposte ciblée reste toutefois plus modérée que les taxes imposées par Donald Trump, qui visent l’ensemble des produits chinois.

Guerre commerciale de Washington: Pékin se battra “jusqu’au bout”

La Chine a promis jeudi qu’elle se battra “jusqu’au bout” si les Etats-Unis poursuivent leur guerre commerciale, critiquant un bras de fer qui “déstabilise” l’économie mondiale.Des milliers de délégués venus de toute la Chine sont réunis cette semaine à Pékin pour un conclave politique annuel très orchestré, au moment où le président américain Donald Trump intensifie son offensive tarifaire contre les produits chinois.Ce nouvel acte de la guerre commerciale “perturbe” l’économie mondiale, a affirmé jeudi le ministre chinois du Commerce, Wang Wentao, lors d’une conférence de presse en marge de la session parlementaire.Cela perturbe également “la stabilité des chaînes industrielles et d’approvisionnement mondiales, freinant ainsi le développement de l’économie mondiale”, a-t-il dénoncé.La Chine “se battra jusqu’au bout”, a ajouté le ministre.Les autorités ont annoncé mercredi un objectif de croissance ambitieux “d’environ 5%” pour 2025, un objectif conforme aux prévisions d’analystes interrogés par l’AFP. Mais nombre d’experts estiment qu’il est ambitieux compte tenu de l’ampleur des défis économiques auxquels la Chine est confrontée.L'”incertitude de l’environnement extérieur s’accroît”, a reconnu jeudi Zheng Shanjie, président de la Commission nationale du développement et de la réforme, lors de la même conférence de presse.”Nous sommes également confrontés à des problèmes tels qu’une demande intérieure insuffisante, des difficultés de production et de fonctionnement dans certains secteurs et certaines entreprises”, a-t-il ajouté.- “Jusqu’au bout” -La Chine a officiellement atteint de justesse son objectif de croissance “d’environ 5%” en 2024, notamment grâce à un niveau record d’exportations.Mais la guerre commerciale lancée par la nouvelle administration de Donald Trump pourrait porter un coup dur à ce pilier de la croissance chinoise.Pour faire face à ces défis internes et externes, les autorités ont annoncé mercredi vouloir faire de la consommation interne une “force motrice” de la croissance.Jeudi, les responsables économiques du pays ont également annoncé une augmentation des dépenses budgétaires, une décision “importante” selon le ministre chinois des Finances, Lan Fo’an.”Les dépenses publiques continueront d’augmenter (en 2025), ce qui contribuera fortement à promouvoir un développement économique et social durable et sain”, a déclaré le ministre lors du même point de presse.Les taux d’intérêt seront également abaissés “en fonction de la situation économique et financière”. Le chef de la planification économique, Zheng Shanjie, s’est dit “pleinement confiant” quant à l’atteinte de l’objectif de croissance “d’environ 5%” pour 2025.”Nous avons toutes les bases et garanties” pour cela, a-t-il assuré.Le géant asiatique peine à assurer pleinement sa relance économique depuis la pandémie, lesté par une crise du secteur immobilier, une consommation atone et un taux de chômage élevé chez les jeunes.A cela s’ajoute la guerre commerciale lancée par le président américain Donald Trump, qui a imposé cette semaine de nouveaux droits de douane sur les importations chinoises.Ces taxes américaines devraient avoir des répercussions sur des centaines de milliards d’euros d’échanges commerciaux entre les deux plus grandes économies mondiales.L’Etat-parti chinois a déjà répliqué en annonçant des taxes allant jusqu’à 15% sur une gamme de produits agricoles américains, notamment le soja, le porc et le blé, effectives à partir du 10 mars.Cette riposte ciblée reste toutefois plus modérée que les taxes imposées par Donald Trump, qui visent l’ensemble des produits chinois.