Trump warns will not ‘put up with’ Zelensky in new attack

US President Donald Trump warned Monday he would “not put up” much longer with Volodymyr Zelensky’s stance on the war with Russia, as the Ukrainian leader countered he wanted to end it “as soon as possible.”In a new sign of frayed ties following their White House blow-up last week, Trump called a comment by Zelensky saying an agreement to end the war remained distant “the worst statement that could have been made” by him.”America will not put up with it for much longer,” Trump said on social media.The comment came after the Ukrainian president accused Russia of not being serious about peace and warned that tough security guarantees were the only way to end the more than three-year conflict.Trump’s attacks on Zelensky have upended US support for Ukraine and Washington’s allies more broadly and stoked concern about the United States pivoting to Russia.After weekend crisis talks in London, Britain and France are investigating how to propose a one-month truce “in the air, at sea and on energy infrastructure” to halt the war.The summit reaffirmed European backing for Kyiv and saw a pledge to spend more on security to defend any truce, including, potentially, with troops.Zelensky said after the meeting that discussions were still focusing on the “first steps,” adding: “An agreement on ending the war is very, very far away” — a comment that angered Trump.However, Zelensky said Monday on X he “very much hopes on US support on the path to peace.””It is very important that we try to make our diplomacy really substantive to end this war as soon as possible,” he said.Russia, which launched its full-scale invasion of Ukraine in February 2022, dismissed Zelensky’s comments, accusing him of not wanting peace — echoing US criticisms after he was shouted down in the Oval Office on Friday.- ‘Deliberate escalation’? -On the ground, Ukrainian officials reported fatalities from a Russian missile strike on a military training facility, some 130 kilometers (80 miles) from the front line.A respected military blogger said between 30 and 40 soldiers were killed and 90 more wounded in the attack near Dnipro on Saturday.Trump has previously called Zelensky, president since 2019, a “dictator” for not holding elections, even though martial law precludes any vote because of the war. Zelensky dismissed calls for him to resign, repeating his pledge to do so only if Ukraine were given NATO membership, which Russia — and now the United States under Trump — opposes.In Moscow, Kremlin spokesman Dmitry Peskov blamed Zelensky for Friday’s White House blow-up with Trump and Vice President JD Vance, saying he “demonstrated a complete lack of diplomatic abilities.””He doesn’t want peace,” Peskov told reporters.But Germany’s likely next chancellor, Friedrich Merz, said the astonishing clash was a “deliberate escalation” by Trump.US and Russian officials have held talks on ending the war, enraging Ukraine and Europe for being sidelined, and prompting fears in Kyiv and beyond that any deal could threaten the country’s future.Zelensky triggered Trump and Vance’s ire by questioning whether Russia could be trusted to uphold a truce. Trump has said he trusts his Russian counterpart Vladimir Putin to “keep his word.”- US support -French President Emmanuel Macron told Le Figaro newspaper that a truce would not, initially at least, cover ground fighting, as the size of the meandering front line would make it hard to enforce.Macron also suggested that European countries should raise their defense spending to between 3.0 and 3.5 percent of GDP to respond to Washington’s shifting priorities and Russia’s militarization.Shares in European defense companies soared on Monday as a result.Macron met Trump in Washington last week, as did Britain’s Prime Minister Keir Starmer, with both seeking to keep Trump onside.Starmer on Sunday insisted that the United States was “not an unreliable ally,” despite Trump’s overtures to Putin and open hostility to Zelensky.US support was still needed to end the fighting, he said. Zelensky maintained that he remains open to signing a mineral deal coveted by Trump and had not closed the door to any future relations, despite his experience last week.”I am ready to engage in any kind of constructive format in relations with the US,” he said.burs-phz/jhb/bgs

Le Salon du mobile de Barcelone entre course à l’IA et tensions géopolitiques

La course à l’innovation va-t-elle effacer les tensions géopolitiques dans le secteur de la tech? Séduite par les promesses de l’intelligence artificielle (IA), l’industrie des télécoms a affiché son optimisme lundi au Salon du mobile (MWC) de Barcelone, malgré quelques signes de crispation.La grand-messe annuelle de l’industrie des smartphones et des services connectés, qui devrait accueillir quelque 100.000 professionnels jusqu’à jeudi, a une nouvelle fois déroulé le tapis rouge à l’IA, ce qui n’a pas empêché quelques frictions géopolitiques de s’inviter dans les débats.”J’ai une certaine inquiétude à l’égard de l’approche que l’Europe adopte”, a ainsi déclaré Brendan Carr, patron de la puissante agence fédérale américaine des communications (FCC), en attaquant le règlement européen sur les services numériques (DSA) lors d’une table rondeEntrée en vigueur l’an dernier, cette réglementation vise à faire respecter au sein de l’UE les limites à la liberté d’expression, généralement définies par le droit national, comme l’interdiction des insultes racistes. Elle fait l’objet de vives critiques de la part de l’administration américaine et des géants de la tech. “Il y a un risque que ce régime réglementaire impose des règles excessives en matière de liberté d’expression”, a martelé M. Carr. Ces propos, qui font écho à ceux tenus par le vice-président américain JD Vance mi-février lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, surviennent dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes liées notamment aux droits de douane américains sur les produits chinois.Déjà relevées de 10% depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, ces taxes à l’importation doivent être à nouveau augmentées de 10% mardi. Ces mesures tarifaires, que le président américain menace d’étendre à d’autres partenaires, dont l’UE, pourraient avoir des conséquences sur l’ensemble du marché de la tech et des smartphones.”Nous vivons dans un contexte géopolitique assez difficile”, a reconnu la directrice générale adjointe des réseaux de communication au sein de la Commission européenne, Renate Nikolay. “Dans ce contexte, il est crucial d’assurer notre souveraineté technologique et notre autonomie stratégique”, a-t-elle insisté.- “L”IA va tout transformer” -Dans les allées du salon, où une foule dense s’est pressée toute la journée pour découvrir les gadgets et les innovations présentés au public, la question des droits de douane est cependant passée au second plan.”Nos clients s’interrogent sur l’impact des évolutions des politiques internationales, y compris américaines”, mais “il n’y a pas de mouvement de panique (…) à ce stade”, a estimé auprès de l’AFP Clotilde Bégon-Lours, du cabinet de conseil BCG. “Malgré les tensions géopolitiques en cours, l’état d’esprit reste positif”, a abondé Cédric Foray, responsable du secteur des télécoms au sein de EY. Un optimisme lié, selon lui, à l’essor de l’IA et à ses applications “concrètes” pour la filière télécoms.Le géant coréen Samsung a ainsi vanté lundi les capacités de l’outil intégré à son dernier modèle de smartphone sorti en début d’année, qui permet de réaliser des tâches simples dictées par l’utilisateur en “langage naturel”. Le fabriquant chinois Honor a quant à lui présenté un outil de détection des “deepfakes”, des images générées avec l’IA, destiné à protéger les utilisateurs contre les mauvais usages de cette technologie.”Si vous vous baladez sur les stands des opérateurs télécoms et des vendeurs de tech, on est vraiment dans la démonstration d’application concrète de l’IA”, a souligné Clotilde Bégon-Lours.Depuis l’arrivée de ChatGPT en 2022 et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants, qui ont développé des outils directement intégrés aux smartphones.”L’IA va tout transformer, partout”, a assuré l’ex-ingénieur de Google et futurologue Ray Kurzweil, qui s’est exprimé en visioconférence sur la scène principale.Dans ce contexte d’euphorie, susceptible de rebattre les cartes du marché, les principaux opérateurs européens ont de nouveau appelé Bruxelles à lever les freins réglementaires qui empêchent, selon eux, l’émergence de poids lourds au sein de l’UE.”Il est temps que les grandes entreprises de télécommunications européennes soient autorisées à se consolider et à se développer”, a lancé le PDG du géant des télécoms espagnols Telefonica, Marc Murtra.

Le Salon du mobile de Barcelone entre course à l’IA et tensions géopolitiques

La course à l’innovation va-t-elle effacer les tensions géopolitiques dans le secteur de la tech? Séduite par les promesses de l’intelligence artificielle (IA), l’industrie des télécoms a affiché son optimisme lundi au Salon du mobile (MWC) de Barcelone, malgré quelques signes de crispation.La grand-messe annuelle de l’industrie des smartphones et des services connectés, qui devrait accueillir quelque 100.000 professionnels jusqu’à jeudi, a une nouvelle fois déroulé le tapis rouge à l’IA, ce qui n’a pas empêché quelques frictions géopolitiques de s’inviter dans les débats.”J’ai une certaine inquiétude à l’égard de l’approche que l’Europe adopte”, a ainsi déclaré Brendan Carr, patron de la puissante agence fédérale américaine des communications (FCC), en attaquant le règlement européen sur les services numériques (DSA) lors d’une table rondeEntrée en vigueur l’an dernier, cette réglementation vise à faire respecter au sein de l’UE les limites à la liberté d’expression, généralement définies par le droit national, comme l’interdiction des insultes racistes. Elle fait l’objet de vives critiques de la part de l’administration américaine et des géants de la tech. “Il y a un risque que ce régime réglementaire impose des règles excessives en matière de liberté d’expression”, a martelé M. Carr. Ces propos, qui font écho à ceux tenus par le vice-président américain JD Vance mi-février lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, surviennent dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes liées notamment aux droits de douane américains sur les produits chinois.Déjà relevées de 10% depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, ces taxes à l’importation doivent être à nouveau augmentées de 10% mardi. Ces mesures tarifaires, que le président américain menace d’étendre à d’autres partenaires, dont l’UE, pourraient avoir des conséquences sur l’ensemble du marché de la tech et des smartphones.”Nous vivons dans un contexte géopolitique assez difficile”, a reconnu la directrice générale adjointe des réseaux de communication au sein de la Commission européenne, Renate Nikolay. “Dans ce contexte, il est crucial d’assurer notre souveraineté technologique et notre autonomie stratégique”, a-t-elle insisté.- “L”IA va tout transformer” -Dans les allées du salon, où une foule dense s’est pressée toute la journée pour découvrir les gadgets et les innovations présentés au public, la question des droits de douane est cependant passée au second plan.”Nos clients s’interrogent sur l’impact des évolutions des politiques internationales, y compris américaines”, mais “il n’y a pas de mouvement de panique (…) à ce stade”, a estimé auprès de l’AFP Clotilde Bégon-Lours, du cabinet de conseil BCG. “Malgré les tensions géopolitiques en cours, l’état d’esprit reste positif”, a abondé Cédric Foray, responsable du secteur des télécoms au sein de EY. Un optimisme lié, selon lui, à l’essor de l’IA et à ses applications “concrètes” pour la filière télécoms.Le géant coréen Samsung a ainsi vanté lundi les capacités de l’outil intégré à son dernier modèle de smartphone sorti en début d’année, qui permet de réaliser des tâches simples dictées par l’utilisateur en “langage naturel”. Le fabriquant chinois Honor a quant à lui présenté un outil de détection des “deepfakes”, des images générées avec l’IA, destiné à protéger les utilisateurs contre les mauvais usages de cette technologie.”Si vous vous baladez sur les stands des opérateurs télécoms et des vendeurs de tech, on est vraiment dans la démonstration d’application concrète de l’IA”, a souligné Clotilde Bégon-Lours.Depuis l’arrivée de ChatGPT en 2022 et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants, qui ont développé des outils directement intégrés aux smartphones.”L’IA va tout transformer, partout”, a assuré l’ex-ingénieur de Google et futurologue Ray Kurzweil, qui s’est exprimé en visioconférence sur la scène principale.Dans ce contexte d’euphorie, susceptible de rebattre les cartes du marché, les principaux opérateurs européens ont de nouveau appelé Bruxelles à lever les freins réglementaires qui empêchent, selon eux, l’émergence de poids lourds au sein de l’UE.”Il est temps que les grandes entreprises de télécommunications européennes soient autorisées à se consolider et à se développer”, a lancé le PDG du géant des télécoms espagnols Telefonica, Marc Murtra.

Le Salon du mobile de Barcelone entre course à l’IA et tensions géopolitiques

La course à l’innovation va-t-elle effacer les tensions géopolitiques dans le secteur de la tech? Séduite par les promesses de l’intelligence artificielle (IA), l’industrie des télécoms a affiché son optimisme lundi au Salon du mobile (MWC) de Barcelone, malgré quelques signes de crispation.La grand-messe annuelle de l’industrie des smartphones et des services connectés, qui devrait accueillir quelque 100.000 professionnels jusqu’à jeudi, a une nouvelle fois déroulé le tapis rouge à l’IA, ce qui n’a pas empêché quelques frictions géopolitiques de s’inviter dans les débats.”J’ai une certaine inquiétude à l’égard de l’approche que l’Europe adopte”, a ainsi déclaré Brendan Carr, patron de la puissante agence fédérale américaine des communications (FCC), en attaquant le règlement européen sur les services numériques (DSA) lors d’une table rondeEntrée en vigueur l’an dernier, cette réglementation vise à faire respecter au sein de l’UE les limites à la liberté d’expression, généralement définies par le droit national, comme l’interdiction des insultes racistes. Elle fait l’objet de vives critiques de la part de l’administration américaine et des géants de la tech. “Il y a un risque que ce régime réglementaire impose des règles excessives en matière de liberté d’expression”, a martelé M. Carr. Ces propos, qui font écho à ceux tenus par le vice-président américain JD Vance mi-février lors de la Conférence sur la Sécurité de Munich, surviennent dans un contexte de tensions géopolitiques croissantes liées notamment aux droits de douane américains sur les produits chinois.Déjà relevées de 10% depuis l’entrée en fonction de Donald Trump, ces taxes à l’importation doivent être à nouveau augmentées de 10% mardi. Ces mesures tarifaires, que le président américain menace d’étendre à d’autres partenaires, dont l’UE, pourraient avoir des conséquences sur l’ensemble du marché de la tech et des smartphones.”Nous vivons dans un contexte géopolitique assez difficile”, a reconnu la directrice générale adjointe des réseaux de communication au sein de la Commission européenne, Renate Nikolay. “Dans ce contexte, il est crucial d’assurer notre souveraineté technologique et notre autonomie stratégique”, a-t-elle insisté.- “L”IA va tout transformer” -Dans les allées du salon, où une foule dense s’est pressée toute la journée pour découvrir les gadgets et les innovations présentés au public, la question des droits de douane est cependant passée au second plan.”Nos clients s’interrogent sur l’impact des évolutions des politiques internationales, y compris américaines”, mais “il n’y a pas de mouvement de panique (…) à ce stade”, a estimé auprès de l’AFP Clotilde Bégon-Lours, du cabinet de conseil BCG. “Malgré les tensions géopolitiques en cours, l’état d’esprit reste positif”, a abondé Cédric Foray, responsable du secteur des télécoms au sein de EY. Un optimisme lié, selon lui, à l’essor de l’IA et à ses applications “concrètes” pour la filière télécoms.Le géant coréen Samsung a ainsi vanté lundi les capacités de l’outil intégré à son dernier modèle de smartphone sorti en début d’année, qui permet de réaliser des tâches simples dictées par l’utilisateur en “langage naturel”. Le fabriquant chinois Honor a quant à lui présenté un outil de détection des “deepfakes”, des images générées avec l’IA, destiné à protéger les utilisateurs contre les mauvais usages de cette technologie.”Si vous vous baladez sur les stands des opérateurs télécoms et des vendeurs de tech, on est vraiment dans la démonstration d’application concrète de l’IA”, a souligné Clotilde Bégon-Lours.Depuis l’arrivée de ChatGPT en 2022 et le développement de l’intelligence artificielle générative, cette technologie s’est largement invitée chez les fabricants, qui ont développé des outils directement intégrés aux smartphones.”L’IA va tout transformer, partout”, a assuré l’ex-ingénieur de Google et futurologue Ray Kurzweil, qui s’est exprimé en visioconférence sur la scène principale.Dans ce contexte d’euphorie, susceptible de rebattre les cartes du marché, les principaux opérateurs européens ont de nouveau appelé Bruxelles à lever les freins réglementaires qui empêchent, selon eux, l’émergence de poids lourds au sein de l’UE.”Il est temps que les grandes entreprises de télécommunications européennes soient autorisées à se consolider et à se développer”, a lancé le PDG du géant des télécoms espagnols Telefonica, Marc Murtra.

Le pape victime d’une nouvelle crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome pour une pneumonie des deux poumons, a été victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère lundi et les médecins restent réservés sur l’évolution de son état de santé.François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique. Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Le pronostic vital du pontife de 88 ans reste “réservé”, a précisé le Vatican.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi “une crise asthmatique prolongée” le 22 février qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de broncospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise.”Il y a des hauts et des bas”, a indiqué une source vaticane.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.- “Je prie pour vous” -Dimanche, le jésuite argentin a remercié dans une lettre les fidèles du monde entier pour leurs prières et leur “affection”, grâce auxquelles il se sent “soutenu”.”Moi aussi je prie pour vous”, a assuré le chef des 1,4 milliard de catholiques. “Je prie surtout pour la paix. D’ici, la guerre apparaît encore plus absurde. Prions pour l’Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan, le Kivu”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.Ses soucis de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  Réfractaire aux vacances, Jorge Bergoglio a tenu à maintenir une cadence effrénée au Vatican malgré les mises en garde de ses médecins et affiche ces dernières années une santé chancelante, fragilisée par des alertes à répétition.En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.A l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.

Le pape victime d’une nouvelle crise respiratoire

Le pape François, hospitalisé à Rome pour une pneumonie des deux poumons, a été victime d’une nouvelle crise respiratoire sévère lundi et les médecins restent réservés sur l’évolution de son état de santé.François est hospitalisé depuis le 14 février à l’hôpital Gemelli de Rome, date depuis laquelle il n’a plus fait d’apparition publique. Aucune indication n’a été fournie sur la durée de cette hospitalisation, la plus longue depuis son élection en 2013.Selon son dernier bulletin de santé publié lundi soir, le pape “a présenté deux épisodes d’insuffisance respiratoire aiguë, causés par une accumulation importante de mucus endobronchique et un bronchospasme consécutif”.Deux bronchoscopies ont été réalisées avec la nécessité d’aspirer d’abondantes sécrétions. Dans l’après-midi, la ventilation mécanique non invasive (par masque à oxygène, ndlr) a été reprise.Le pronostic vital du pontife de 88 ans reste “réservé”, a précisé le Vatican.François a connu plusieurs alertes depuis son hospitalisation, initialement pour une bronchite.Il a d’abord subi “une crise asthmatique prolongée” le 22 février qui l’a contraint à recevoir de l’oxygène à haut débit via des canules nasales, puis le 28 février “une crise isolée de broncospasme qui a entraîné un épisode de vomissement avec inhalation et une soudaine aggravation de son état respiratoire”.Lundi, le Vatican a souligné que le pape était “toujours resté alerte, orienté et coopératif” lors de cette nouvelle crise.”Il y a des hauts et des bas”, a indiqué une source vaticane.Depuis son appartement médicalisé, situé au 10e étage de l’hôpital Gemelli, le pape reçoit malgré tout ses plus proches collaborateurs et poursuit son travail les jours où son état le permet.Il a notamment reçu à deux reprises la visite de son secrétaire d’État, le cardinal italien Pietro Parolin, et d’Edgar Peña Parra, respectivement N°2 et N°3 du Saint-Siège.- “Je prie pour vous” -Dimanche, le jésuite argentin a remercié dans une lettre les fidèles du monde entier pour leurs prières et leur “affection”, grâce auxquelles il se sent “soutenu”.”Moi aussi je prie pour vous”, a assuré le chef des 1,4 milliard de catholiques. “Je prie surtout pour la paix. D’ici, la guerre apparaît encore plus absurde. Prions pour l’Ukraine martyrisée, pour la Palestine, Israël, le Liban, la Birmanie, le Soudan, le Kivu”.L’hospitalisation du souverain pontife intervient alors qu’il a déjà été affaibli par une série de problèmes ces dernières années: il a, entre autres, subi des opérations du côlon et de l’abdomen et connu des difficultés à marcher.Ses soucis de santé ont relancé les interrogations sur sa capacité à assumer ses fonctions et les conjectures sur sa possible démission.Le droit canonique ne prévoit aucune disposition en cas de problème grave qui altérerait sa lucidité.  Réfractaire aux vacances, Jorge Bergoglio a tenu à maintenir une cadence effrénée au Vatican malgré les mises en garde de ses médecins et affiche ces dernières années une santé chancelante, fragilisée par des alertes à répétition.En surpoids, il souffre de douleurs au genou qui le contraignent à se déplacer en fauteuil roulant depuis 2022.A l’âge de 21 ans, François a frôlé la mort à cause d’une pleurésie, et le lobe supérieur de son poumon droit a dû lui être retiré.

Clock ticking down to Trump tariffs on Canada, Mexico, China

Time is running short for Canada, Mexico and China to avert sweeping tariffs announced by US President Donald Trump, with the levies due to take effect past midnight over what he deems an “unacceptable” flow of drugs.Trump unveiled — then paused — blanket tariffs on imports from his country’s major trading partners Canada and Mexico in February, accusing them of failing to stop illegal immigration and drug trafficking.The halt is due to expire one minute after midnight Monday running into Tuesday.But sweeping levies of up to 25 percent will likely snarl supply chains for key sectors like automobiles and construction materials, risking a hike in consumer prices.This could complicate Trump’s efforts to fulfil his campaign promises of lowering the cost of living for households.Trump has also threatened a further 10-percent tariff on Chinese goods, piling on an additional 10-percent rate that has already taken effect.”There’s no doubt that the administration is trying to solve the long-standing fentanyl and immigration challenges, and these tariffs have given the administration leverage as we’ve seen with the response so far by Canada and Mexico,” said Ryan Majerus, a former US trade official.Washington is also trying to rebalance trade ties and improve conditions for US companies, he told AFP.But the use of emergency economic powers to impose tariffs is novel, “and it remains to be seen how this will all play out in potential lawsuits,” warned Majerus, a partner in international trade at law firm King & Spalding.Robert Dietz, chief economist at the National Association of Home Builders, told AFP that the group advised builders that “we could see a combined duty tariff rate of above 50 percent on Canadian lumber.”Trump’s tariffs on Canada are expected to pile on to other potential levies on lumber, he noted.”Softwood lumber futures prices have gone up eight percent in the last few weeks,” he added.While the United States also plans to expand forestry, Dietz said, prices are likely to rise in the short-run.Anecdotally, some builders expect they could face higher costs of $7,500 to $10,000 per newly-built single family home, he said.JPMorgan analysts warned Friday that Tuesday’s tariffs would “create a significant new headwind to economic activity” and boost consumer costs.They added that the planned levies on all three countries would lift the US effective tariff rate to nine percent — from 1.4 percent in 2017.- Up to Trump -Mexico’s President Claudia Sheinbaum said Monday that her country has contingency plans ready, whatever the decision Trump takes.”There is constant communication in different areas, both security and trade, and we will wait to see what happens,” Sheinbaum added.Over the weekend, US Commerce Secretary Howard Lutnick told Fox News’ “Sunday Morning Futures” that even as Mexico and Canada have reasonably addressed Washington’s border concerns, they would still face tariffs.He took aim at illicit fentanyl entering the United States, saying its ingredients came from China.But Lutnick left the door open to potential changes in Trump’s tariff plans: “Exactly what they are, we’re going to leave that for the president and his team to negotiate.”Lutnick added that duties on China were likely set unless Beijing stopped making ingredients for fentanyl.While Washington has targeted China over chemicals for the drug, many of these components have legitimate medical uses, too — making prosecution tricky.Canadian Prime Minister Justin Trudeau has said that less than one percent of the fentanyl and undocumented migrants that enter the United States come through the Canadian border.He said on Sunday that Ottawa would keep working to ensure there are no fresh levies this week.But he added that Canada would “have a strong, unequivocal and proportional response” if levies took effect.Trudeau’s government has taken a series of steps to address Trump’s concerns including a Can$1.3-billion ($901-million) plan to enhance border security.It has also named a fentanyl czar to coordinate efforts against the drug.Meanwhile, Mexico last week extradited some of its most notorious imprisoned drug lords to the United States in a bid to avert the sweeping duties.They included a cartel kingpin wanted for decades over the murder of a US undercover agent.