Pays-Bas: une marée rouge à La Haye pour demander au gouvernement de lutter contre le “génocide” à Gaza

Vêtus de rouge, des dizaines de milliers de manifestants ont défilé dimanche dans les rues de La Haye pour demander au gouvernement néerlandais de prendre davantage de mesures contre ce qu’ils ont qualifié de “génocide” à Gaza.Quelque 150.000 personnes étaient présentes à la manifestation, selon les organisateurs. Des groupes de défense des droits, tels qu’Amnesty International et Oxfam, ont appelé à cette marche à travers la ville jusqu’à la Cour internationale de justice, créant ce qu’ils ont appelé une “ligne rouge”.En agitant de nombreux drapeaux palestiniens, tandis que certains scandaient “Stop au génocide”, les manifestants ont rempli un parc du centre-ville pouvant accueillir 100.000 personnes, le transformant en une mer rouge. Les manifestants brandissaient des banderoles sur lesquelles on pouvait lire: “Ne détournez pas le regard, faites quelque chose”, “Arrêtez la complicité néerlandaise” et “Silence quand les enfants dorment, pas quand ils meurent”. Les organisateurs ont exhorté le gouvernement néerlandais – qui s’est effondré le 3 juin après le retrait d’un parti d’extrême droite d’une coalition fragile – à faire davantage pour maîtriser Israël. “Plus de 150 000 personnes ici vêtues de rouge (…) veulent simplement des sanctions concrètes pour arrêter le génocide à Gaza”, a déclaré Michiel Servaes, directeur d’Oxfam Novib.”Nous exigeons une action de la part de notre gouvernement maintenant”, a-t-il ajouté. “Ça doit s’arrêter. Ça suffit. Je n’en peux plus.” “Je suis ici parce que je pense que c’est peut-être la seule chose qu’on peut faire maintenant en tant que citoyen néerlandais, mais c’est quelque chose qu’on doit faire”, s’est exclamée de son côté Dodo Van Der Sluis, une retraitée de 67 ans, interrogée par l’AFP.Le Premier ministre néerlandais démissionnaire Dick Schoof a réagi sur X: “A tous ceux qui sont à La Haye, je dis: nous vous voyons et nous vous entendons”. “En fin de compte, notre objectif est le même:mettre fin aux souffrances à Gaza au plus vite”, a-t-il ajouté.Des élections sont prévues le 29 octobre aux Pays-Bas.Une précédente manifestation à La Haye, le 18 mai, avait attiré plus de 100.000 personnes, d’après les organisateurs, selon lesquels il s’agissait de la plus grande manifestation dans le pays en 20 ans. La police n’a de son côté pas donné d’estimation pour cette manifestation. Rompant une trêve de deux mois, Israël a repris son offensive à la mi-mars sur la bande de Gaza, et a intensifié ses opérations militaires le 17 mai, dans le but affiché d’anéantir le mouvement islamiste palestinien Hamas, libérer les derniers otages restants et prendre le contrôle du territoire.L’attaque lancée le 7 octobre 2023 par le mouvement islamiste palestinien Hamas a entraîné la mort de 1.218 personnes côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.En représailles, Israël a lancé une campagne militaire qui a tué plus de 54.600 Palestiniens, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas pour Gaza, jugées fiables par l’ONU.En janvier 2024, la Cour internationale de justice (CIJ) a appelé Israël à prévenir tout acte de génocide. Le chef des opérations humanitaires de l’ONU a aussi a exhorté mi-mai les dirigeants mondiaux à “agir pour empêcher un génocide”.

Prix de Diane : victoire de la pouliche française Gezora , championne d’Europe sur 2.100 mètres

La pouliche française Gezora, montée par le Belge Christophe Soumillon, a été sacrée Championne d’Europe sur 2.100 mètres à Chantilly (Oise) grâce à sa facile victoire dans le Prix de Diane, le défi sportif le plus glamour de l’année hippique.Cette 176e édition a opposé, sur un bon terrain devant des milliers de spectateurs, dont de nombreuses femmes chapeautées, douze compétitrices de sang royal dotées de vitesse et de tenue, sur le parcours exigeant de l’hippodrome des Princes de Condé qui s’achève par une ligne droite en montée longue de 600 mètres.Gezora, âgée de trois ans, s’est élancée des stalles prudemment, patientant à l’arrière-garde. Elle a rejoint les premières Mandanaba, Merrily, Better Together et la favorite Shes Perfect à mi-parcours. Puis elle s’est mêlée à la lutte finale dans les 400 derniers mètres pour s’imposer à 50 mètres du but.”Quel pied! A l’entrée de la ligne droite j’étais un peu bloqué en dedans. J’avais dit à Francis (l’entraineur, ndlr) que je ne voulais pas me retrouver bloqué derrière les juments et quand je me suis décalé, elle a bien accéléré”, a raconté Christophe Soumillon, en lançant sa cravache dans la foule à son retour au rond de présentation, au micro d’Equidia. Il signe un troisième succès dans la course après ceux obtenus avec Latice en 2004 et Zarkava en 2008.”Je savais que Gezora avait une première chance. Dans le métier, il ne faut jamais rien lâcher. Il faut se lever tous les matins, travailler dur. J’espère que ça servira d’exemple aux jeunes”, a ajouté le jockey de 44 ans.De son côté, Francis-Henri Graffard, l’entraîneur de la pouliche à la robe baie foncée, ému aux larmes, a avoué être “soulagé” et “ravi pour toute l’équipe”. “Elle a beaucoup progressé aujourd’hui”, s’est-il réjoui.Il signe lui un deuxième sacre dans la course après sa victoire en 2019 avec Channel.La deuxième place est revenue une longueur plus loin à l’Irlandaise Bedtime Story, sous la selle du jockey anglais de 41 ans Ryan-Lee Moore. Elle aussi avait longtemps attendu avant de porter son attaque.La pouliche grise Cankoura, entrainée également par Francis-Henri Graffard, défendant la casaque de l’Aga Khan et montée par Clément Lecoeuvre, a pris la troisième place après une lutte en pleine piste.”Cankoura a eu un parcours en or et a été très courageuse”, a commenté Francis-Henri Graffard.Elle a devancé sa compagne d’écurie Mandanaba, pilotée par Mickaël Barzalona, toujours en bonne place derrière les leaders, qui a rendu les armes à mi-ligne droite. Mandanaba, qui défendait les couleurs de la princesse Zahra Aga Khan, “a eu une course difficile, contrainte de galoper à l’extérieur en raison de sa place dans la corde 11. Ce sont les circonstances de course qui ont fait qu’elle a échoué”, a analysé Françis-Henri Graffard.Parrainée par la marque d’horlogerie suisse Longines, Le Prix de Diane a récompensé l’entourage de la nouvelle princesse de Chantilly en lui versant 571.400 euros sur le million d’allocation total.Quant à la participation de Gezora dans le Prix de l’Arc de Triomphe, le premier dimanche d’octobre, “Je vais voir avec son propriétaire américain Peter Brant. On ne se ferme aucune porte”, a dit Francis-Henri Graffard lors d’une conférence de presse.Le Prix de Diane, qui sert de tremplin au Prix de l’Arc de Triomphe, à Paris Longchamp, ouvre grand les portes du haras à la pouliche Gezora.

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Nicolas Sarkozy exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation dans l’affaire des écoutes

Une sanction rarissime pour un ancien président: Nicolas Sarkozy a été exclu de la Légion d’honneur après sa condamnation, devenue définitive, à un an de prison ferme pour corruption dans l’affaire des écoutes, selon un arrêté publié dimanche au Journal officiel.L’ex-président (2007-2012), également exclu de l’ordre national du Mérite, devient le deuxième chef de l’Etat français privé de cette distinction après le maréchal Pétain, à qui la Légion d’honneur avait été retirée après sa condamnation en août 1945 pour haute trahison et intelligence avec l’ennemi.”Nicolas Sarkozy prend acte de la décision prise par le Grand Chancelier (de la Légion d’honneur, NDLR). Il n’a jamais fait de cette question une affaire personnelle”, a réagi son avocat Patrice Spinosi dans une déclaration à l’AFP.Cette sanction disciplinaire, sur laquelle le président Emmanuel Macron avait exprimé des réserves, était attendue depuis que la condamnation de l’ancien chef de l’Etat dans l’affaire des écoutes a été rendue définitive par le rejet d’un pourvoi par la Cour de cassation en décembre.Dans ce dossier, M. Sarkozy a été reconnu coupable d’avoir, en 2014, tenté de corrompre un magistrat de la Cour de cassation, Gilbert Azibert, dans l’espoir d’obtenir des informations confidentielles, avec l’aide de son avocat Me Thierry Herzog. Tous trois ont été condamnés à trois ans de prison dont un ferme.Avec le rejet de son ultime recours en France, Nicolas Sarkozy était sous le coup d’une exclusion de la Légion d’honneur qui est automatique quand un récipiendaire est définitivement condamné pour un crime ou écope d’une peine d’emprisonnement égale ou supérieure à un an ferme. Dans ces cas, le retrait est “de droit”, avait souligné en mars le Grand chancelier de la Légion d’honneur, le général François Lecointre, qui a signé l’arrêté privant Nicolas Sarkozy des deux titres dont il était grand-croix, grade le plus élevé.L’ancien président a toutefois déposé un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme (CEDH) qui “est toujours pendant”, a fait valoir son avocat dimanche, disant espérer une annulation de sa condamnation et, en corollaire, du retrait de la Légion d’honneur. “Je note qu’il y a un recours contre la décision de justice. Cette affaire n’est donc pas encore tout à fait terminée”, a abondé le chef de la diplomatie française Jean-Noël Barrot.- “Indigne” -A droite, des voix ont dénoncé la sanction infligée à M. Sarkozy et fustigé tout parallèle avec le retrait de la Légion d’honneur de Pétain.”Ce lien avec le maréchal Pétain est indigne”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas (LR), se disant “un peu réservée non pas sur la règle, mais sur ce qu’elle entraîne comme comparaison”.”C’est une règle, mais c’est aussi une honte”, a déploré le secrétaire général de LR, Othman Nasrou.Louis Sarkozy a, lui, minimisé la portée de la sanction infligée à son père, assurant ressentir, à son égard, “fierté et honneur aujourd’hui comme tous les jours”. Fin avril, Emmanuel Macron avait lui-même exprimé des réticences à l’idée de voir son lointain prédécesseur déchu de la Légion d’honneur. “De mon point de vue, de là où je suis, je pense que ce ne serait pas une bonne décision”, avait-il déclaré, même si le président ne joue aucun rôle dans les exclusions automatiques liées à des condamnations pénales.A gauche, la décision a été saluée au nom de l’égalité devant la loi.”Les Français ont beaucoup de mal à comprendre que la justice devrait s’appliquer de manière différente en fonction des gens”, a déclaré le député LFI Manuel Bompard.Le député écologiste Benjamin Lucas s’est, lui, félicité que “la République prive de ses privilèges et de son influence institutionnelle celui qui a déshonoré sa fonction”.En vertu de l’arrêté publié dimanche, les deux coprévenus de Nicolas Sarkozy, Gilbert Azibert et Thierry Herzog, sont eux aussi exclus de la Légion d’honneur. Outre celle des écoutes, Nicolas Sarkozy est mis en cause dans plusieurs affaires et a comparu début 2025 pour des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007. Le jugement sera rendu fin septembre. 

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Israël prévient que l’Iran paiera “un prix très lourd”, au troisième jour de conflit

L’Iran a lancé dimanche de nouvelles attaques contre Israël où le Premier ministre, Benjamin Netanyahu, a affirmé que Téhéran “paiera un prix très lourd” pour la mort de civils, pendant que l’aviation israélienne bombardait des dizaines de cibles sur le sol iranien, notamment dans la capitale.Au troisième jour d’attaques croisées entre Israël et l’Iran, le président américain Donald Trump, allié d’Israël, a appelé les deux pays à “trouver un accord”. Il a ajouté qu’il est “possible” que les Etats-Unis s’impliquent dans le conflit mais qu’ils ne sont “à cet instant pas impliqués”.En Israël, la population a été appelée dimanche après-midi à descendre dans les abris, à l’approche d’une nouvelle attaque de missiles balistiques depuis l’Iran.En Iran, le gouvernement a décidé que les mosquées, les stations de métro et les écoles allaient servir dès dimanche soir d’abris à la population. Les médias officiels iraniens ont annoncé dans l’après-midi qu’une salve de missiles était tirée en direction d’Israël, où les attaques menées samedi soir et dimanche avant l’aube ont fait 10 morts et plus de 200 blessés, selon les secours et la police.En Iran, au moins 128 personnes dont des femmes et des enfants ont été tuées et environ 900 blessées vendredi et samedi dans les frappes israéliennes, selon le quotidien Etemad, citant le ministère de la Santé.Samedi, M. Netanyahu a annoncé vouloir frapper “tous les sites et les cibles du régime” en Iran, après que son armée a lancé vendredi une attaque d’une ampleur sans précédent contre ce pays, avec l’objectif affiché de l’empêcher de se doter de l’arme nucléaire.Après des décennies de guerre par procuration et d’opérations ponctuelles, c’est la première fois que les deux pays ennemis s’affrontent militairement avec une telle intensité.- Trafic à la sortie de Téhéran -L’armée israélienne a indiqué avoir frappé 80 objectifs à Téhéran lors de raids nocturnes ayant mobilisé “une cinquantaine d’avions de combat”.Parmi les cibles, des sites liés au nucléaire et deux dépôts de carburant.Dimanche après-midi, de nouvelles explosions ont été entendues à Téhéran. Selon l’agence Isna, le siège de la police, dans le centre de la ville, a été visé.A Téhéran, cafés, magasins et boutiques ont ouvert et la circulation a repris.Mais le chef de la police routière, Ahmad Karami, a signalé un “trafic intense aux points de sortie de la capitale” et “l’augmentation” du nombre de véhicules quittant Téhéran “par rapport aux jours normaux”.L’armée israélienne a appelé les Iraniens à évacuer les zones “à proximité d’installations militaires”, après avoir ciblé notamment “le ministère de la Défense” et ce qu’Israël présente comme “le siège du projet nucléaire (militaire) iranien (l’Organisation d’innovation et de recherche défensives), ainsi que des sites où le régime cachait les archives nucléaires” à Téhéran.- “Plus rien” -A plus de 1.500 kilomètres de là, les sirènes d’alerte ont retenti dans la nuit dans plusieurs villes d’Israël, après des salves de missiles iraniens qui ont provoqué dégâts et destructions à Bat Yam, au sud de Tel-Aviv, et à Tamra, dans le nord.A Bat Yam, seuls les casques orange des secouristes se détachaient des amas de décombres.”Il ne reste plus rien, plus de maison, c’est fini!”, dit Evguenia Doudka, dont l’appartement est totalement retourné. “L’alerte a retenti et nous sommes allés dans l’abri. Soudain, tout l’abri s’est rempli de poussière, et c’est là que nous avons réalisé qu’une catastrophe venait de se produire”.”Je suis sous le choc. J’ai traversé des périodes difficiles dans ma vie, mais je n’ai jamais été dans une situation comme celle-ci”, a aussi témoigné Julia Zilbergoltz, une femme dont la maison a été touchée par un missile.Depuis le début du conflit vendredi, 13 personnes ont péri et 380 ont été blessées en Israël, selon les autorités. “L’Iran paiera un prix très lourd pour le meurtre prémédité de civils, femmes et enfants”, a déclaré M. Netanyahu en visite à Bat Yam.Une grande partie des missiles et des drones iraniens a été interceptée, selon l’armée israélienne. Les Etats-Unis ont aidé Israël à les abattre, avait indiqué vendredi un responsable américain.- “Collecte de renseignements” -Affirmant que l’Iran s’approchait du “point de non-retour” vers la bombe atomique, Israël a lancé vendredi une campagne aérienne massive contre la République islamique en ciblant des centaines de sites militaires et nucléaires.Il a aussi tué les plus hauts gradés d’Iran dont le chef des Gardiens de la Révolution, Hossein Salami, le chef d’état-major de l’armée, Mohammad Bagheri, et neuf scientifiques du programme nucléaire.L’Iran est soupçonné par les Occidentaux et par Israël de vouloir se doter de l’arme atomique. Téhéran dément et défend son droit à développer un programme nucléaire civil.”Si l’agression cesse, notre riposte cessera”, a déclaré le chef de la diplomatie iranienne, Abbas Araghchi. Il a accusé Israël de chercher à “faire dérailler” les négociations indirectes sur le nucléaire avec les Etats-Unis dont un sixième cycle, prévu dimanche à Oman, n’a pas eu lieu.En Iran, Israël a ciblé notamment le centre pilote d’enrichissement d’uranium de Natanz, dans le centre du pays, et dit aussi avoir “démantelé” une usine de conversion d’uranium à Ispahan.Après avoir visé des systèmes de défense aériens et des dizaines de lanceurs de missiles, Israël a assuré samedi disposer désormais d’une “liberté d’action aérienne dans tout l’ouest de l’Iran, jusqu’à Téhéran”.”Cela fait plus de 15 ans qu’Israël suit le programme nucléaire” iranien, relève Michael Horowitz, géopoliticien israélien. Ces frappes, selon lui, constituent “l’aboutissement d’années de collecte de renseignements et de pénétration de la République islamique”.

Tens of thousands rally in Dutch protest for Gaza

Tens of thousands of people dressed in red marched through the streets of The Hague Sunday to demand more action from the Dutch government against what they termed a “genocide” in Gaza.Rights groups such as Amnesty International and Oxfam organised the demonstration through the city to the International Court of Justice, creating a so-called “red line”.With many waving Palestinian flags and some chanting “Stop the Genocide”, the demonstrators turned a central park in the city into a sea of red on a sunny afternoon.One of the organising groups, Oxfam Novib, estimated 150,000 people particpated in the march. Dutch police generally do not give estimates of demonstration turnouts.Protesters brandished banners reading “Don’t look away, do something”, “Stop Dutch complicity”, and “Be silent when kids sleep, not when they die”.Organisers urged the Dutch government — which collapsed on June 3 after a far-right party pulled out of a fragile coalition — to do more to rein in Israel for its military offensive on the Palestinian territory.”More than 150,000 people here dressed in red — and a clear majority of the Dutch population — just want concrete sanctions to stop the genocide in Gaza,” said Michiel Servaes, director of Oxfam Novib.”We demand action now from our government,” added Servaes.Dodo Van Der Sluis, a 67-year-old pensioner, told AFP: “It has to stop. Enough is enough. I can’t take it anymore.””I’m here because I think it’s maybe the only thing you can do now as a Dutch citizen, but it’s something you have to do,” she added.A previous protest in The Hague on May 18 drew more than 100,000 people, according to organisers, who described it as the country’s largest demonstration in 20 years.Police also did not give an estimate for that gathering.- ‘Suffering in Gaza’ -Prime Minister Dick Schoof wrote on X, formerly Twitter: “To all those people in The Hague I say: we see you and we hear you.””In the end, our goal is the same: to end the suffering in Gaza as soon as possible.”The Gaza war was sparked by the October 7, 2023, attack on Israel by Palestinian militant group Hamas.That assault resulted in the deaths of 1,219 people on the Israeli side, mostly civilians, according to an AFP tally of official figures.The militants also took 251 hostages, of whom 54 are still thought to be held in Gaza, including 32 the Israeli military has said are dead.The health ministry in Hamas-run Gaza says Israel’s retaliatory offensive has killed at least 55,207 people, the majority of them civilians.The United Nations considers the figures reliable.The International Court of Justice is currently weighing a case brought by South Africa against Israel, arguing its actions in Gaza breach the 1948 UN Genocide Convention.Israel strongly rejects the accusations.