Le capitaine arrêté après la collision en mer du Nord est de nationalité russe

Le capitaine du porte-conteneurs ayant percuté un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord, arrêté par la police britannique, est de nationalité russe, a annoncé mercredi le propriétaire du cargo.Les circonstances de cette rare collision restent inexpliquées.Elle s’est produite au large de la côte est de l’Angleterre, a provoqué un gigantesque incendie et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs présumé mort.L’enquête se poursuit pour comprendre ce qui a conduit le cargo Solong à percuter le pétrolier Stena Immaculate, qui était à l’ancre. Ce navire, battant pavillon américain et affrété par l’armée américaine, transportait du carburant pour avion.Le capitaine du Solong, un homme de 59 ans soupçonné d'”homicide involontaire par négligence grave”, se trouve toujours en garde en vue, a indiqué la police mercredi matin.Ernst Russ, la société allemande propriétaire du porte-conteneurs Solong, a annoncé mercredi que cet homme était “un ressortissant russe”. “Le reste de l’équipage est composé de Russes et de Philippins”, a ajouté Ernst Russ.”Le capitaine et tout notre équipage participent activement à l’enquête”, avait indiqué mardi le groupe.La veille, le secrétaire d’Etat britannique aux transports, Mike Kane avait reconnu que quelque chose s’était “terriblement mal passé” pour que cette collision se produise, tout en ajoutant qu’il n’y avait “aucune preuve” d’un acte criminel.Des documents du Port state control (PSC), régime d’inspection des navires, montrent que plusieurs défaillances sur le Solong ont été relevées lors de contrôles de sécurité de routine en Irlande en juillet dernier.Sa boussole de direction d’urgence était défectueuse, selon le Daily Telegraph.Parmi les autres problèmes signalés par les autorités irlandaises, sont mis en avant les alarmes “inadéquates”, les canots de sauvetage “mal entretenus” et les portes coupe-feu “non conformes aux exigences”.Le cargo a cependant pu continuer sa route après cette inspection. – “Désastre évité de peu” -La collision intrigue des experts, parmi lesquels Abdul Khalique, chef du Centre Maritime, à l’université John Morre, à Liverpool. C’est un accident “très rare”, souligne-t-il, en se demandant “pourquoi le Solong n’a pas été capable d’agir pour éviter la collision”. “Le navire suivait une trajectoire rectiligne. Il aurait pu changer de cap pour éviter tous les navires présents au mouillage à ce moment-là, mais il ne l’a pas fait”, résume Abdul Khalique.”De nombreuses occasions semblent avoir été manquées”, poursuit-il, en soulignant qu’il faudra attendre la fin de l’enquête pour comprendre comment cette collision a pu se produire. Cette collision a provoqué des inquiétudes concernant la faune et la flore maritime de la région, alors qu’un des réservoirs du Stena Immaculate contenant du kérosène a été brisé par le choc. Un “désastre environnemental semble avoir été évité de peu”, a dit Greenpeace mercredi.Il n’y a pas eu “d’autres signalements de pollution (…), au-delà de ce qui a été observé lors de l’incident initial”, a indiqué Virginia McVea, directrice générale de l’Agence des garde-côtes et des affaires maritimes.Mardi, Mike Kane avait assuré qu'”aucun signe de pollution venant des navires” n’avait été observé “pour l’instant”.L’incendie sur le Solong “a fortement diminué” et il n’y a “plus de flammes visibles” à bord du pétrolier, a rapporté Virginia McVea.Des photos de l’AFP prises mardi depuis un hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier.Le bilan humain aurait pu être bien plus lourd. Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate.

Le capitaine arrêté après la collision en mer du Nord est de nationalité russe

Le capitaine du porte-conteneurs ayant percuté un pétrolier affrété par l’armée américaine lundi en mer du Nord, arrêté par la police britannique, est de nationalité russe, a annoncé mercredi le propriétaire du cargo.Les circonstances de cette rare collision restent inexpliquées.Elle s’est produite au large de la côte est de l’Angleterre, a provoqué un gigantesque incendie et fait un disparu, un membre d’équipage du porte-conteneurs présumé mort.L’enquête se poursuit pour comprendre ce qui a conduit le cargo Solong à percuter le pétrolier Stena Immaculate, qui était à l’ancre. Ce navire, battant pavillon américain et affrété par l’armée américaine, transportait du carburant pour avion.Le capitaine du Solong, un homme de 59 ans soupçonné d'”homicide involontaire par négligence grave”, se trouve toujours en garde en vue, a indiqué la police mercredi matin.Ernst Russ, la société allemande propriétaire du porte-conteneurs Solong, a annoncé mercredi que cet homme était “un ressortissant russe”. “Le reste de l’équipage est composé de Russes et de Philippins”, a ajouté Ernst Russ.”Le capitaine et tout notre équipage participent activement à l’enquête”, avait indiqué mardi le groupe.La veille, le secrétaire d’Etat britannique aux transports, Mike Kane avait reconnu que quelque chose s’était “terriblement mal passé” pour que cette collision se produise, tout en ajoutant qu’il n’y avait “aucune preuve” d’un acte criminel.Des documents du Port state control (PSC), régime d’inspection des navires, montrent que plusieurs défaillances sur le Solong ont été relevées lors de contrôles de sécurité de routine en Irlande en juillet dernier.Sa boussole de direction d’urgence était défectueuse, selon le Daily Telegraph.Parmi les autres problèmes signalés par les autorités irlandaises, sont mis en avant les alarmes “inadéquates”, les canots de sauvetage “mal entretenus” et les portes coupe-feu “non conformes aux exigences”.Le cargo a cependant pu continuer sa route après cette inspection. – “Désastre évité de peu” -La collision intrigue des experts, parmi lesquels Abdul Khalique, chef du Centre Maritime, à l’université John Morre, à Liverpool. C’est un accident “très rare”, souligne-t-il, en se demandant “pourquoi le Solong n’a pas été capable d’agir pour éviter la collision”. “Le navire suivait une trajectoire rectiligne. Il aurait pu changer de cap pour éviter tous les navires présents au mouillage à ce moment-là, mais il ne l’a pas fait”, résume Abdul Khalique.”De nombreuses occasions semblent avoir été manquées”, poursuit-il, en soulignant qu’il faudra attendre la fin de l’enquête pour comprendre comment cette collision a pu se produire. Cette collision a provoqué des inquiétudes concernant la faune et la flore maritime de la région, alors qu’un des réservoirs du Stena Immaculate contenant du kérosène a été brisé par le choc. Un “désastre environnemental semble avoir été évité de peu”, a dit Greenpeace mercredi.Il n’y a pas eu “d’autres signalements de pollution (…), au-delà de ce qui a été observé lors de l’incident initial”, a indiqué Virginia McVea, directrice générale de l’Agence des garde-côtes et des affaires maritimes.Mardi, Mike Kane avait assuré qu'”aucun signe de pollution venant des navires” n’avait été observé “pour l’instant”.L’incendie sur le Solong “a fortement diminué” et il n’y a “plus de flammes visibles” à bord du pétrolier, a rapporté Virginia McVea.Des photos de l’AFP prises mardi depuis un hélicoptère, montrent de la fumée s’échappant du Solong, tandis qu’un trou béant est visible sur le flanc du pétrolier.Le bilan humain aurait pu être bien plus lourd. Les garde-côtes britanniques, qui ont dirigé l’opération, ont secouru 36 personnes lundi, y compris les 23 membres d’équipage du pétrolier Stena Immaculate.

US consumer inflation cools slightly as tariff worries flare

US consumer inflation inched lower in February according to government data Wednesday, in the first full month of Donald Trump’s White House return — but concerns remain over stubborn price growth as jitters flare over the president’s trade policies.The consumer price index (CPI) came in at 2.8 percent last month from a year ago, down from 3.0 percent in January, said the Department of Labor. This was slightly better than a consensus forecast of analysts predicted.White House Press Secretary Karoline Leavitt said the report showed “the economy is moving in the right direction under President Trump,” pointing to his plans for “massive deregulation and energy dominance” to push down costs.While easing inflation is a relief for policymakers, the latest reading is just the lowest since late-2024, signaling a longer road ahead to bringing price increases back to officials’ two percent target.The world’s biggest economy is also grappling with fears of a downturn — and near-term inflation — sparked by Trump’s expanding slate of tariffs.On Wednesday, Trump’s latest salvo of 25 percent levies on steel and aluminum imports kicked in, sparking vows of firm responses from the European Union and China.The European Commission said it would impose countermeasures from April 1 to counter Washington’s “unjustified trade restrictions.”Between January and February, the CPI picked up 0.2 percent, Labor Department data showed, also a cooldown from January’s 0.5 percent figure.Excluding the volatile food and energy categories, the index was up 3.1 percent from a year prior, an improvement from before as well.Last month, a pick-up in shelter costs was partially offset by declines for airline fares and gasoline prices. The index for food also picked up for the month.The index for eggs jumped 10.4 percent, the report said.Egg prices — a hot political issue — have surged recently as the country contended with an avian flu outbreak.- Tariff impact coming? -Trump has imposed sweeping tariffs on imports from Canada, Mexico and China since taking office, providing only a partial rollback for the United States’ immediate neighbors.But the added 10 percent tariffs on China “don’t appear to have had a discernible impact” last month including for apparel, furniture and electronic prices, said Ryan Sweet, chief US economist at Oxford Economics.The US president has since doubled the additional rate targeting the world’s second biggest economy to 20 percent.”Odds are that these tariffs and others that the Trump administration recently implemented will begin to lift US consumer prices over the next few months,” Sweet said.Samuel Tombs, chief US economist at Pantheon Macroeconomics added that recent manufacturing surveys pointed to “an imminent upturn in CPI core goods inflation.”- Fed on sideline -Sweet said the smaller-than-anticipated inflation hike is unlikely to change the Federal Reserve’s calculus.The central bank “will remain on the sideline until there is more clarity on tariffs, fiscal policy, and how the Trump administration’s immigration policies affect inflation and the economy,” he said.”I expect to see more risks going forward, particularly with the tariffs and the uncertainty around them,” said economist Dan North of Allianz Trade North America.”This level of uncertainty is, you might say, trailblazing,” he told AFP.Even though inflation came in a touch below a consensus forecast by analysts, North pointed out that downward progress remains sluggish.”We still have spending even though it’s slowing down, we still have a strong labor market,” North noted. “From the aspect of stimulating the economy, there’s no need for a cut.”Fed policymakers will be gathering next Tuesday and Wednesday to mull further adjustments to the benchmark lending rate, after chair Jerome Powell maintained last week that the bank need not rush toward changes.

Le fabricant suédois de batteries Northvolt en faillite, 5.000 emplois affectés

Le fabricant de batteries électriques Northvolt, incapable de réunir les financements nécessaires à sa survie, s’est déclaré mercredi en faillite en Suède, un échec pour l’industrie européenne des batteries très dépendante de l’Asie.Northvolt, qui s’était placé en novembre sous la protection de la loi américaine sur les faillites pour tenter de trouver de nouveaux investisseurs, a donc échoué dans son opération survie. Le groupe suédois employait encore quelque 5.000 salariés.”Tout au long de ces quatre derniers mois, depuis que nous sommes entrés dans la procédure de restructuration sous le chapitre 11 (aux Etats-Unis), nous avons mené des efforts considérables pour restructurer financièrement l’entreprise, notamment en sollicitant un large éventail d’investisseurs potentiels, dans l’objectif de garantir un avenir stable à l’entreprise”, a déclaré lors d’un point presse Tom Johnstone, le président par intérim du conseil d’administration de Northvolt.La faillite de l’entreprise est l’une des plus grosses de l’histoire contemporaine de la Suède. “Cette décision représente la seule issue réaliste”, a-t-il ajouté, disant avoir “le coeur lourd”. “Nous sommes désolés” que ce soit la fin, a-t-il encore dit à l’adresse des employés.  Un administrateur judiciaire va désormais superviser le processus, en particulier la vente de ses actifs et le règlement des obligations en cours. Interrogé par la radio publique SR, Mikael Kubu a dit espérer pouvoir “maintenir la production” le temps de trouver un repreneur. En janvier, les actionnaires avaient donné leur feu vert à la poursuite de l’activité et à la recherche de nouveaux actionnaires. Les deux principaux actionnaires sont le constructeur automobile allemand Volkswagen, lui-même en difficulté financière, et la banque d’affaires américaine Goldman Sachs.”Comme de nombreuses entreprises du secteur des batteries, Northvolt a été confronté ces derniers mois à une série de défis cumulés qui ont affaibli sa situation financière, notamment la hausse des coûts du capital, l’instabilité géopolitique, des perturbations dans la chaîne d’approvisionnement et les évolutions de la demande du marché”, a expliqué la société. Le groupe avait entamé une sévère restructuration en septembre, supprimant un quart de ses effectifs et concentrant ses efforts sur son principal site de production dans le nord de la Suède, à SkellefteÃ¥.Il avait gelé ses projets d’implantation d’usines géantes de production au Canada, en Allemagne mais également son projet à Göteborg (sud-ouest de la Suède) en partenariat avec Volvo.Mais en novembre, au moment de se placer sous le chapitre 11, il ployait encore sous une dette de 5,84 milliards de dollars pour seulement 30 millions de dollars de liquidités disponibles.- “Marathon” -L’Etat suédois avait prévenu qu’il ne viendrait pas au secours du groupe. Mercredi, le Premier ministre Ulf Kristersson a assuré que “l’État jouera son rôle, de la meilleure manière possible”.Tout au long de la procédure, l’entreprise a suscité un intérêt significatif de la part de partenaires potentiels et d’investisseurs, insiste Northvolt. “Au cours de l’année écoulée, nous avons travaillé très dur (…). Nous avons été proches de solutions à plusieurs reprises, mais malheureusement, nous n’avons pas réussi à aller jusqu’au bout”, a expliqué le directeur général Peter Carlsson devant les journalistes, admettant que des “larmes ont été versées” face à la prise d’une telle décision.Fondé en 2016, Northvolt était considéré comme l’un des grands espoirs européens en matière de batteries au moment où l’Europe cherche à rattraper son retard face aux géants asiatiques, chinois (CATL, BYD) et coréens (LG) en particulier.”Il reste essentiel que l’Europe dispose d’une industrie des batteries, mais la construction d’une telle industrie est un marathon. Elle nécessite de la patience et un engagement à long terme de la part de toutes les parties prenantes”, a souligné dans la matinée Tom Johnstone. Le groupe indique qu’il était récemment parvenu à fournir son premier million de cellules de batteries à un client européen, non précisé.Cette faillite pourrait avoir un lourd impact social dans le nord de la Suède, où Northvolt avait concentré son activité.”L’annonce d’aujourd’hui est très triste, et nous savons qu’elle aura un impact négatif sur notre municipalité à court terme”, a réagi Kristina Sundin Jonsson, directrice municipale, dans un communiqué.L’Europe ne représente que 3% de la production mondiale de cellules de batterie, et visait 25% du marché d’ici la fin de la décennie. L’exemple de Northvolt illustre les défis de concurrencer les producteurs asiatiques, les plus petits fabricants peinant à augmenter leur production et à atteindre des rendements suffisants, avait relevé l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport le 5 mars.

Dog shoots man in bed, ‘paw stuck in trigger’

An American dog owner was shot by his pet after it jumped on his bed and set off a loaded gun, police said Wednesday.The man, from Memphis, Tennessee, was asleep beside his female partner when he was shot early Monday morning, escaping with a graze to his left thigh that was treated in hospital.The dog — a year-old pit bull named Oreo — “got his paw stuck in the trigger guard and ended up hitting the trigger,” a police incident report said.It did not specify the type of weapon fired, and recorded the incident as “accidental injury.”While gun violence is prolific in the United States, cases of animals shooting humans are rare.Two years ago, a German shepherd dog shot and killed a 30-year-old man in Kansas after it stepped on a hunting rifle.In 2018, a 51-year-old man from Iowa was shot in the leg by his pit bull-Labrador mix. Local news station Fox 13 Memphis cited the Tennessee victim’s girlfriend, who was not named, as saying she was sleeping when the gun went off.”The dog is a playful dog, and he likes to jump around and stuff like that, and it just went off,” she reportedly said. Her lesson from the incident: “Keep the safety on or use a trigger lock.”

Pro-Palestinian activist’s arrest ‘not about free speech’: Rubio

The arrest of a pro-Palestinian activist does not contradict the US administration’s stance on defending free speech, US Secretary of State Marco Rubio said Wednesday.”This is not about free speech,” Rubio said when asked if the weekend arrest of Mahmoud Khalil clashed with President Donald Trump’s championing of the right to express opinions in the United States and in Europe.”This is about people that don’t have a right to be in the United States to begin with,” Rubio told reporters at Ireland’s Shannon Airport during a refuelling stop after a trip to Saudi Arabia.Khalil, a recent graduate of Columbia and one of the most prominent faces of the university’s high-profile protests, was arrested by US immigration officials even though the university’s student union and his lawyer said he held a Green Card allowing permanent residency. Protesters in New York and rights groups have expressed outrage after Khalil, a leader of pro-Palestinian demonstrations at the city’s Columbia University, was arrested over the weekend.Trump has said Khalil’s arrest is the first “of many to come”, accusing students across the country of being engaged in “pro-terrorist, anti-Semitic, anti-American activity” that his administration “will not tolerate”.”No one has a right to a student visa. No one has a right to a Green Card, by the way,” said Rubio. “When you come to the United States as a visitor, which is what a visa is, which is how this individual entered this country -— on a visitor’s visa -— you are here as a visitor,” he said. “We can deny you that if you tell us when you apply, ‘Hi, I’m trying to get into the United States on a student visa, I am a big supporter of Hamas,'” he added. The US Department of Homeland Security, confirming Khalil’s arrest, claimed that he had “led activities aligned to Hamas” and that the DHS action was taken “in coordination with the Department of State”.The protests at Columbia, launched last year in opposition to Israel’s devastating war in Gaza, brought widespread media attention as tensions mounted on the campus and spread to other universities around the country.Some protests turned violent and saw campus buildings occupied, while students protesting Israel’s conduct were frequently pitted against pro-Israel campaigners, many of whom were Jewish.Trump and other Republicans have broadly accused the protesters of supporting Hamas, a US-designated terrorist group whose deadly attack on October 7, 2023 against Israel sparked the war.

S.Africa revised budget gets booed despite smaller tax hikeWed, 12 Mar 2025 14:17:59 GMT

South Africa’s finance minister unveiled Wednesday a budget with a smaller increase in value-added tax than previously proposed, but it was immediately rejected by a key party in the unity government.Finance Minister Enoch Godongwana presented the revised budget to parliament three weeks after his first version was withheld at the last minute because it included …

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Mélenchon chez Vencorex dénonce le “baratin sur la souveraineté”

Le leader du parti de gauche radicale La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé mercredi les “contradictions” et “le mépris pour les gens” du gouvernement ainsi que son “baratin sur la souveraineté”, lors d’une visite à l’usine chimique Vencorex, menacée depuis des mois de liquidation.M. Mélenchon a été longuement reçu par des syndicalistes et des représentants du personnel sur le site de la plate-forme du Pont-de-Claix, au sud de Grenoble, principal site de production de ce groupe. Celui-ci est actuellement en redressement judiciaire avec une seule offre de rachat partielle de son activité par le groupe chinois Wanhua, et qui pourrait avoir d’importants effets dominos sur la chimie régionale en cas de fermeture. “On estime à 5.000 emplois qui pourraient être impactés si Vencorex arrêtait purement et simplement” de produire, lui a expliqué Séverine Dejoux, élue CGT au CSE de Vencorex et représentante des salariés dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire.Les salariés et les élus locaux sont mobilisés depuis des mois pour réclamer une nationalisation temporaire de Vencorex, mais cette option a été écartée le mois dernier par le Premier ministre François Bayrou, qui a estimé “que l’activité de Vencorex n’est pas viable selon tous les scénarios étudiés”.La CGT a depuis mis sur la table une nouvelle proposition avec la création d’une “société coopérative d’intérêt collectif”, a rappelé Mme Dejoux. Ce projet, qui “n’est pas finalisé”, a reçu à ce jour le soutien de trois collectivités locales et espère celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a-t-elle indiqué. “Il n’y a que l’Etat que ça n’intéresse pas ?”, s’est indigné M. Mélenchon.”Je pense que le ministre de l’Industrie (Marc Ferracci) ne sait rien du tout de ce qui se passe ici et n’y comprend rien”, notamment faute d’être venu sur place, a-t-il critiqué. “Assez de baratin sur la souveraineté, la réindustrialisation, etc., quand dans le même temps on laisse s’écrouler des pans entiers de la production, et surtout des endroits comme celui-ci”, qui fabrique des composants nécessaires au carburant de la fusée Ariane, a déploré le leader insoumis.”Nous voulons comprendre pourquoi tous ces gens-là ne font rien et nous leur rappelons que dans le temps long, de toutes façons, ils auront des comptes à rendre, et pas qu’électoraux”, a-t-il grondé.

Mélenchon chez Vencorex dénonce le “baratin sur la souveraineté”

Le leader du parti de gauche radicale La France insoumise Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé mercredi les “contradictions” et “le mépris pour les gens” du gouvernement ainsi que son “baratin sur la souveraineté”, lors d’une visite à l’usine chimique Vencorex, menacée depuis des mois de liquidation.M. Mélenchon a été longuement reçu par des syndicalistes et des représentants du personnel sur le site de la plate-forme du Pont-de-Claix, au sud de Grenoble, principal site de production de ce groupe. Celui-ci est actuellement en redressement judiciaire avec une seule offre de rachat partielle de son activité par le groupe chinois Wanhua, et qui pourrait avoir d’importants effets dominos sur la chimie régionale en cas de fermeture. “On estime à 5.000 emplois qui pourraient être impactés si Vencorex arrêtait purement et simplement” de produire, lui a expliqué Séverine Dejoux, élue CGT au CSE de Vencorex et représentante des salariés dans le cadre de la procédure de redressement judiciaire.Les salariés et les élus locaux sont mobilisés depuis des mois pour réclamer une nationalisation temporaire de Vencorex, mais cette option a été écartée le mois dernier par le Premier ministre François Bayrou, qui a estimé “que l’activité de Vencorex n’est pas viable selon tous les scénarios étudiés”.La CGT a depuis mis sur la table une nouvelle proposition avec la création d’une “société coopérative d’intérêt collectif”, a rappelé Mme Dejoux. Ce projet, qui “n’est pas finalisé”, a reçu à ce jour le soutien de trois collectivités locales et espère celui de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a-t-elle indiqué. “Il n’y a que l’Etat que ça n’intéresse pas ?”, s’est indigné M. Mélenchon.”Je pense que le ministre de l’Industrie (Marc Ferracci) ne sait rien du tout de ce qui se passe ici et n’y comprend rien”, notamment faute d’être venu sur place, a-t-il critiqué. “Assez de baratin sur la souveraineté, la réindustrialisation, etc., quand dans le même temps on laisse s’écrouler des pans entiers de la production, et surtout des endroits comme celui-ci”, qui fabrique des composants nécessaires au carburant de la fusée Ariane, a déploré le leader insoumis.”Nous voulons comprendre pourquoi tous ces gens-là ne font rien et nous leur rappelons que dans le temps long, de toutes façons, ils auront des comptes à rendre, et pas qu’électoraux”, a-t-il grondé.

La guerre commerciale de Trump prend une dimension mondiale

Nouvelle étape de la guerre commerciale entre les Etats-Unis et ses partenaires commerciaux, les droits de douane de 25% sur l’acier et l’aluminium voulus par Donald Trump sont devenus effectifs mercredi, entraînant une riposte de l’Union européenne et de Pékin, qui a promis de prendre “toutes les mesures nécessaires” pour protéger ses intérêts.Le président américain avait déjà taxé les importations d’acier et d’aluminium durant son premier mandat (2017-2021) mais ces nouvelles taxes se veulent “sans exception et sans exemption”, avait-il assuré lors de leur annonce, début février.Le but affiché par le locataire de la Maison blanche est de protéger l’industrie sidérurgique américaine, qui voit sa production baisser d’année en année, confrontée à une concurrence de plus en plus vigoureuse, provenant notamment d’Asie.La Chine, premier producteur d’acier au monde, a réagi en promettant de prendre “toutes les mesures nécessaires pour protéger ses droits et intérêts légitimes”.Dans les faits, le marché américain n’est toutefois pas le débouché principal pour les exportateurs chinois.”Les actions des Etats-Unis violent gravement les règles” de l’Organisation mondiale du commerce et “endommagent gravement le système d’échange multilatéral”, a déclaré une porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.”Il n’y a aucun gagnant dans les guerres commerciales”, a-t-elle ajouté.Ces nouvelles taxes vont plus loin que celles du premier mandat de M. Trump en couvrant aussi toute une gamme de produits transformés. Le Canada, la Chine, l’Union européenne, le Japon ou encore l’Australie sont concernés.- “Mauvaises” décisions” -La Commission européenne a de son annoncé qu’elle allait taxer une série de produits américains allant des bateaux au bourbon en passant par les motos, à partir du 1er avril.L’UE “regrette profondément” les mesures décidées par le président Donald Trump, a déclaré la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, estimant que la réplique européenne était “forte mais proportionnée”. Le chancelier allemand Olaf Scholz, à la tête de la première économie européenne, a dénoncé en parallèle à Berlin les “mauvaises” décisions des Etats-Unis et mis en garde contre une poussée de l’inflation au détriment des consommateurs. Son pays, déjà en récession, est très dépendant des exportations.De son côté, le président du Conseil européen Antonio Costa a appelé à la “désescalade” et au “dialogue” avec les Etats-Unis.Ces droits de douane américains sont “totalement injustifiés”, a aussi déclaré mercredi le Premier ministre australien Anthony Albanese, après avoir échoué à négocier une exemption de dernière minute.Londres s’est de son côté dit “déçu” mercredi, mais sans annoncer de contre-mesures immédiates.Les Etats-Unis importent environ la moitié de l’acier et de l’aluminium utilisés dans le pays, pour des secteurs aussi variés que l’automobile ou l’aviation, la pétrochimie ou les produits de consommation de base, telles les conserves.”Les deux industries les plus consommatrices d’acier aux Etats-Unis sont le secteur automobile et la construction, qu’il s’agisse de bâtiments résidentiels ou commerciaux”, a souligné Clarke Packard, chercheur au Cato Institute.Depuis le début de son mandat, Donald Trump a fait un usage extensif des droits de douane, les utilisant à la fois comme outil de négociations, incitation à l’implantation d’entreprises dans le pays et source de revenus pour les finances fédérales.Il a tout d’abord visé le Canada, le Mexique, de 25%, et la Chine, de 10% avant de porter le taux à 20%, accusant les trois pays de ne pas agir suffisamment contre le trafic de fentanyl, puissant opioïde cause d’une grave crise sanitaire dans le pays.- Bras de fer avec le Canada -Mais les produits canadiens et mexicains importés aux Etats-Unis et respectant le cahier des charges de l’accord de libre-échange Canada-Etats-Unis-Mexique (ACEUM) ont finalement été exemptés jeudi, soit une large part des importations.Les droits de douane visant les produits chinois ont en revanche été maintenus poussant Pékin à annoncer des représailles, visant en particulier des produits agricoles provenant d’Etats américains ayant largement voté pour Donald Trump.Le président américain a également menacé brièvement mardi le Canada de doubler les droits de douane sur l’acier et l’aluminium avant de reculer dans la même journée.D’autres matières premières, telles que le bois de construction ou les produits laitiers canadiens, ont été menacés et M. Trump a régulièrement répété, depuis le 20 janvier, son intention d’imposer des droits de douane aux importations européennes.Certains pays ont tenté de convaincre le président américain de les exempter, à l’image du Japon, dont le ministre de l’Economie, Yoji Muto, a fait le déplacement à Washington, sans grand succès de son propre aveu.Mercredi, le Japon a jugé “regrettable” de ne pas avoir été exempté sur l’acier, mettant en garde contre le risque d’un “impact considérable” des barrières douanières sur leurs liens économiques.Cette frénésie d’annonce de nouvelles taxes à l’importation pèse de plus en plus sur les marchés: Wall Street a ainsi effacé lors des dernières séances la quasi totalité des gains réalisés depuis l’élection de Donald Trump, sur fond de crainte de récession aux Etats-Unis.