La trêve ukrainienne au menu des discussions du G7

Les chefs de la diplomatie des pays du G7 se réunissent au Canada pour discuter d’un possible cessez-le-feu en Ukraine, au moment où les menaces américaines visant son voisin du nord créent un climat tendu.Les ministres des Affaires étrangères – Allemagne, Grande-Bretagne, Canada, France, Italie, Japon et États-Unis – se réunissent à Charlevoix, au Québec, de mercredi à vendredi pour leur première rencontre depuis que le président américain Donald Trump est revenu au pouvoir en janvier.Pour Marco Rubio, le secrétaire d’Etat américain, le G7 doit se concentrer sur l’Ukraine, qui est “le but de cette réunion”.Avant son arrivée au Canada en milieu d’après-midi, il a expliqué espérer que le club des grands pays industrialisés reconnaissent que “les États-Unis ont fait une bonne chose pour le monde”, après les récentes discussions en Arabie Saoudite.L’Ukraine a donné son accord mardi à la proposition américaine d’un cessez-le-feu de 30 jours avec la Russie, après plus de huit heures de discussions à Jeddah.”Maintenant, nous attendons tous avec impatience la réponse de la Russie”, a déclaré Marco Rubio. La Russie, qui a l’avantage sur le front depuis plus d’un an, a affirmé de son côté qu’elle attendait d’être officiellement informée de cette proposition de trêve par les Etats-Unis, les deux pays ayant aussi entamé la relance de leurs relations.Jusque-là tenus à l’écart des négociations, les pays européens ont salué les avancées. Mais ils ont de nouveau appelé à la mise en place de garanties de sécurité destinées à dissuader la Russie de déclencher un nouvel assaut. “Un cessez-le-feu doit s’inscrire dans un processus de paix qui aboutisse à un accord durable. La souveraineté de l’Ukraine doit être préservée”, a insisté le chancelier allemand Olaf Scholz mercredi. De son côté, le ministre italien Antonio Tajani appuiera lors du G7 l’importance de “maintenir l’unité transatlantique pour parvenir à une paix juste et durable, qui garantisse l’indépendance et la souveraineté de l’Ukraine et en même temps la sécurité du continent européen”.- “Personne n’est à l’abri” -Les discussions pourraient toutefois être parasitées par les tensions commerciales, notamment entre le Canada et les Etats-Unis.Marco Rubio est le premier haut responsable de l’administration Trump à fouler le sol canadien alors que le président américain s’est attaqué au pays, assurant qu’il devrait devenir le “51e État” américain et lui imposant des droits de douane.A son arrivée à Québec, un petit tapis rouge a été installé sur le tarmac de l’aéroport avant son départ pour Charlevoix, au bord du fleuve St-Laurent.Les nombreuses annonces et les revirements de Donald Trump sur les droits de douane ont semé un vent de panique ces derniers jours sur les marchés.Marco Rubio a reconnu qu’il ne pourrait pas éviter le sujet des tensions commerciales lors de sa rencontre avec la ministre canadienne des Affaires étrangères, Mélanie Joly, jeudi matin.Mais “notre obligation est d’essayer d’éviter que les choses sur lesquelles nous travaillons ensemble soient affectées négativement par les choses sur lesquelles nous sommes en désaccord en ce moment”, a déclaré M. Rubio à la presse.”Ce n’est pas une réunion sur la façon dont nous allons prendre le contrôle du Canada”, a-t-il ajouté.Cette question ne sera pas abordée car la souveraineté du Canada n’est “pas négociable”, a répliqué Mélanie Joly.Cette dernière, qui a durci le ton ces derniers jours face aux attaques de Donald Trump, compte aussi avertir les dirigeants européens de ne pas ignorer les menaces américaines estimant que le Canada pourrait n’être que le premier de la liste.Le futur Premier ministre canadien Mark Carney, qui doit prendre la place de Justin Trudeau dans les jours qui viennent, a prévenu que les Américains représentaient un “péril existentiel” pour le Canada.Pour Mélanie Joly: “Si les États-Unis peuvent faire cela à nous, leur plus proche ami et allié, alors personne n’est à l’abri”.

Municipales à Paris: Francis Szpiner candidat à l’investiture de la droite

Le sénateur LR de Paris Francis Szpiner a annoncé mercredi vouloir être le candidat de la droite pour les élections municipales de 2026 dans la capitale, une investiture déjà briguée par Rachida Dati.”Je demanderai en effet aux Républicains et aux Centristes d’être leur candidat à la mairie de Paris. Il appartiendra à la Commission nationale d’investiture (de LR, NDLR) de se prononcer”, a indiqué Francis Szpiner dans un entretien au Parisien publié mercredi soir.Avocat et ancien maire (LR) du 16e arrondissement, Francis Szpiner, 70 ans, dirige l’un des trois groupes de droite au Conseil de Paris, Demain Paris (16 élus, LR et centristes), qu’il a créé il y a un an pour marquer son désaccord avec le rapprochement imposé par Rachida Dati avec la majorité présidentielle lors de son entrée au gouvernement.La ministre de la Culture et maire du 7e arrondissement “est aujourd’hui la candidate du macronisme, elle n’est plus membre des Républicains”, commente le sénateur LR.”Je ne peux pas lui laisser le monopole de l’opposition car les faits démontrent qu’elle n’arrive pas à rassembler”, ajoute-t-il.Mais en janvier, la patronne de la fédération LR de Paris, la sénatrice Agnès Evren, avait appelé “toute la droite parisienne” à se rassembler derrière Rachida Dati. L’appel d’Agnès Evren n’engageait pas l’ensemble du groupe Union capitale, première force d’opposition au Conseil de Paris (22 élus), dont elle partage la présidence avec le LR Geoffroy Boulard et l’ex-député Horizons Pierre-Yves Bournazel. Ce dernier, proche d’Edouard Philippe, dit qu’il sera candidat en 2026.Rachida Dati co-dirige le groupe Changer Paris, deuxième groupe d’opposition à Anne Hidalgo avec 19 élus.La gauche est partie en ordre dispersée pour succéder à Anne Hidalgo à l’Hôtel de Ville. Les socialistes se livrent un duel fratricide entre le sénateur Rémi Féraud, dauphin adoubé par la maire sortante pour reprendre le flambeau, et le député Emmanuel Grégoire, son ancien premier adjoint avec lequel elle a rompu les liens.Leur primaire devrait se tenir le 30 juin, dans la foulée du congrès national du PS.Les écologistes doivent quant à eux investir leur candidat à partir de vendredi, en départageant quatre candidats, un mois avant le congrès national.

US trading partners hit back on steel, aluminum tariffs

Major US trading partners announced countermeasures Wednesday after Donald Trump’s blanket tariffs on steel and aluminum imports took effect, prompting the president to vow a further response.The steep 25-percent levies contained no exemptions despite countries’ efforts to avert them, marking an expansion from Trump’s recent duties on Canada, Mexico and China since returning to the White House.The European Union swiftly unveiled counter tariffs hitting some $28 billion of US goods in stages from April, while Canada announced additional levies on $20.7 billion of American products from Thursday.China vowed “all necessary measures” in response, as Washington edged toward an all-out trade war with allies and competitors alike.European Commission chief Ursula von der Leyen maintained that the retaliation, affecting products ranging from bourbon to motorbikes, is “strong but proportionate.”Trump told reporters Wednesday that Washington would “of course” respond to the countermeasures.He claimed his country would “win that financial battle” with the EU.- ‘Significant costs’ -Canada, which is heavily exposed to the US steel and aluminum levies, said its own tariffs will hit steel products, aluminum, and goods ranging from computers to sports equipment.Incoming prime minister Mark Carney later added that he was ready to negotiate with Trump on a renewed trade accord.His country supplied about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among providers of aluminum.The Alliance for American Manufacturing said it supported the tariffs and their inclusion of steel derivatives: “This addition will ensure that importers can’t game the system.”But the American Automotive Policy Council (AAPC) representing the “Big Three” automakers — Ford, General Motors and Stellantis — said it was reviewing the levies.The group’s president Matt Blunt warned that tariffs, including their extension to auto parts with steel and aluminum, “will add significant costs for automakers, suppliers and consumers”- ‘Enough war’ -US Trade Representative Jamieson Greer criticized the EU’s promises of retaliation, calling the bloc’s economic policies “out of step with reality.””The EU’s punitive action completely disregards the national security imperatives of the United States –- and indeed international security,” Greer said.His remark came after EU Council chief Antonio Costa called on Washington to de-escalate the situation and enter dialogue.”I think we have enough war in the world, we need to stop the wars we have and not create a trade war,” Costa said.German Chancellor Olaf Scholz, head of Europe’s largest and heavily export-oriented economy, condemned Washington’s moves as “wrong” and warned of increased inflation.Beijing’s foreign ministry said “there are no winners in trade wars.” China is the world’s leading steel manufacturer, although not a major exporter of the product to the United States.Trump’s steel and aluminum tariffs will likely balloon costs of producing goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road, experts say.- ‘Massive uncertainty’ -Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could trigger a recession have roiled financial markets. But US stocks regained some ground Wednesday even as some Asia markets retreated.The threat of protectionism, said Cato Institute research fellow Clark Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise prices: “It’s creating massive amounts of uncertainty.”Trump also targeted both metals in his first presidency.The president has promised further “reciprocal tariffs” from April 2 to tackle what he considers unfair behavior.The lack of exemptions Wednesday came despite efforts to push for exclusions.Tokyo expressed regret it had not succeeded while Canberra called the tariffs unjustified.Canberra and London stopped short of retaliation. The Mexican government said it would not immediately strike back and Brazil said it would not react.burs-bys/des

US trading partners hit back on steel, aluminum tariffs

Major US trading partners announced countermeasures Wednesday after Donald Trump’s blanket tariffs on steel and aluminum imports took effect, prompting the president to vow a further response.The steep 25-percent levies contained no exemptions despite countries’ efforts to avert them, marking an expansion from Trump’s recent duties on Canada, Mexico and China since returning to the White House.The European Union swiftly unveiled counter tariffs hitting some $28 billion of US goods in stages from April, while Canada announced additional levies on $20.7 billion of American products from Thursday.China vowed “all necessary measures” in response, as Washington edged toward an all-out trade war with allies and competitors alike.European Commission chief Ursula von der Leyen maintained that the retaliation, affecting products ranging from bourbon to motorbikes, is “strong but proportionate.”Trump told reporters Wednesday that Washington would “of course” respond to the countermeasures.He claimed his country would “win that financial battle” with the EU.- ‘Significant costs’ -Canada, which is heavily exposed to the US steel and aluminum levies, said its own tariffs will hit steel products, aluminum, and goods ranging from computers to sports equipment.Incoming prime minister Mark Carney later added that he was ready to negotiate with Trump on a renewed trade accord.His country supplied about half of US aluminum imports and 20 percent of its steel imports, according to a recent note by EY chief economist Gregory Daco.Besides Canada, Brazil and Mexico are also key US suppliers of steel, while the United Arab Emirates and South Korea are among providers of aluminum.The Alliance for American Manufacturing said it supported the tariffs and their inclusion of steel derivatives: “This addition will ensure that importers can’t game the system.”But the American Automotive Policy Council (AAPC) representing the “Big Three” automakers — Ford, General Motors and Stellantis — said it was reviewing the levies.The group’s president Matt Blunt warned that tariffs, including their extension to auto parts with steel and aluminum, “will add significant costs for automakers, suppliers and consumers”- ‘Enough war’ -US Trade Representative Jamieson Greer criticized the EU’s promises of retaliation, calling the bloc’s economic policies “out of step with reality.””The EU’s punitive action completely disregards the national security imperatives of the United States –- and indeed international security,” Greer said.His remark came after EU Council chief Antonio Costa called on Washington to de-escalate the situation and enter dialogue.”I think we have enough war in the world, we need to stop the wars we have and not create a trade war,” Costa said.German Chancellor Olaf Scholz, head of Europe’s largest and heavily export-oriented economy, condemned Washington’s moves as “wrong” and warned of increased inflation.Beijing’s foreign ministry said “there are no winners in trade wars.” China is the world’s leading steel manufacturer, although not a major exporter of the product to the United States.Trump’s steel and aluminum tariffs will likely balloon costs of producing goods from home appliances to automobiles and cans used for drinks, threatening to raise consumer prices down the road, experts say.- ‘Massive uncertainty’ -Uncertainty over Trump’s trade plans and worries that they could trigger a recession have roiled financial markets. But US stocks regained some ground Wednesday even as some Asia markets retreated.The threat of protectionism, said Cato Institute research fellow Clark Packard, has allowed US steel and aluminum firms to raise prices: “It’s creating massive amounts of uncertainty.”Trump also targeted both metals in his first presidency.The president has promised further “reciprocal tariffs” from April 2 to tackle what he considers unfair behavior.The lack of exemptions Wednesday came despite efforts to push for exclusions.Tokyo expressed regret it had not succeeded while Canberra called the tariffs unjustified.Canberra and London stopped short of retaliation. The Mexican government said it would not immediately strike back and Brazil said it would not react.burs-bys/des

Avant la Saint-Patrick, Trump critique l’Irlande sur le commerce

A quelques jours de la Saint-Patrick, Donald Trump a accueilli mercredi le Premier ministre irlandais Micheal Martin à la Maison Blanche avec des remontrances sur les relations commerciales entre l’Irlande et les Etats-Unis. “Nous avons un gros déficit avec l’Irlande”, a déclaré le président américain depuis le Bureau ovale, avant de dérouler – une nouvelle fois – sa liste de griefs contre l’Union européenne. Le milliardaire américain a ainsi assuré qu’il allait “bien sûr” répliquer aux droits de douane annoncés par Bruxelles, en représailles à ceux mis en place par les Etats-Unis, sur l’acier et l’aluminium.Des mesures qui pourraient donc toucher l’Irlande, un pays pour lequel le président de 78 ans a dit avoir “un grand respect”, même s’il l’a accusé de séduire les industries pharmaceutiques et de la tech avec ses faibles taux d’imposition.  “Cette belle île de cinq millions d’habitants tient fermement toute l’industrie pharmaceutique américaine”, a noté Donald Trump.Les Etats-Unis sont le plus grand marché d’exportation irlandais pour les médicaments et ingrédients pharmaceutiques, principalement fabriqués par les sociétés américaines Pfizer, Eli Lilly, Johnson & Johnson.La plupart des géants américains de la tech comme Apple, Microsoft et Google ont également leur siège européen en Irlande.”Je ne vous en veux pas. Je respecte ce que vous avez fait. Mais les Etats-Unis n’auraient pas dû laisser se passer tout ça”, a appuyé Donald Trump, qui s’est fait élire en portant un discours protectionniste, aux côtés de Micheal Martin.Le successeur de Joe Biden s’est également plaint du traitement “terrible” réservé selon lui à Apple, condamné l’année dernière par la justice européenne à rembourser 13 milliards d’euros d’arriérés fiscaux à l’Irlande.Selon les données du Bureau d’analyse économique américain, le déficit commercial avec l’Irlande a atteint l’an dernier près de 87 milliards de dollars (80 milliards d’euros), soit le quatrième plus important derrière la Chine, le Mexique et le Vietnam, hors UE dans son ensemble.”Ca va dans les deux sens”, a répondu Micheal Martin à propos de la relation entre Washington et Bruxelles, précisant que son pays allait augmenter ses investissements sur les sol américain. Mais la visite du Premier ministre irlandais s’est quand même passée dans un climat beaucoup plus détendu que celle de Volodymyr Zelensky il y a deux semaines.Signe qui ne trompe pas: le vice-président JD Vance – qui avait joué un gros rôle dans l’altercation avec le président ukrainien – arborait des chaussettes à trèfle pour l’occasion. “J’essaye de rester concentré mais je suis très impressionné par les chaussettes du vice-président”, a plaisanté Donald Trump. 

Ligue des champions: Lille plie face à Dortmund et passe à côté de son histoire

En quête du premier quart de finale de son histoire, Lille a plié face à Dortmund (2-1) et au poids de l’événement mercredi au Stade Pierre-Mauroy en huitième retour de la Ligue des champions.Après un avantage d’un but acquis dès la cinquième minute grâce à Jonathan David, le Losc a été dominé par le finaliste de la dernière édition jusqu’à craquer par deux fois, puni par un pénalty d’Emre Can (54e) et une frappe de Maximilian Beier (65e).En position favorable une semaine après son match nul au Westfalenstadion (1-1), le club nordiste quitte finalement la plus prestigieuse compétition européenne entre clubs au stade des huitièmes, son plafond de verre.Les Dogues n’avaient jamais été aussi proches de le briser, après quatre défaites en autant de huitièmes de finale disputés contre Manchester United (1-0 deux fois) en 2007 et face à Chelsea (2-0, 2-1) en 2022.Mais dans l’enceinte de Villeneuve-d’Ascq et ses 48.000 supporters, en majorité parés de rouge pour former un mur comparable à celui, tout jaune, du club de la Ruhr, cette perspective vertigineuse était un trop lourd tribut pour les Nordistes.- Lille a “passé un cap” -C’est donc ainsi que se finit un parcours magnifique, ponctué de prouesses face aux grands de Madrid, le Real (1-0), puis l’Atlético (3-1), de performances solides contre la Juventus Turin (1-1), Bologne (2-1), Sturm Graz (3-2) et d’un festival offensif contre Feyenoord (6-1).”Il y a une vraie fierté par rapport à ça”, a souligné le président du Losc Olivier Létang.”Un club ne se construit pas non plus en attaquement de doigt, a-t-il souligné. Il faut une expérience au niveau européen. Ces deux dernières années, on a encore avancé. On a passé un cap.”Sur la pelouse, les joueurs de Bruno Genesio ont subi la majeure partie du match, loin du jeu de possession qui fait d’ordinaire leur force, offrant bien trop d’occasions au club allemand.C’est pourtant Dortmund qui a été très généreux en premier, quand son gardien Gregor Kobel a laissé passer entre ses jambes une reprise molle de Jonathan David (5e), après une montée pleine d’abnégation d’Ismaily.- Les choix perdants de Genesio -Le latéral gauche a fait partie des deux choix forts de Bruno Genesio au coup d’envoi, avec Rémy Cabella, positionné sur l’aile droite. Mais le Lyonnais de 58 ans, magicien depuis le début de la compétition, s’est trompé, cette fois, tant le milieu offensif de 35 ans a eu du mal à défendre dans ce côté droit qui a pris l’eau, avec Ngal’ayel Mukau, au profil plus défensif, en premier rideau plutôt qu’en deuxième.Après le but lillois, les joueurs de Niko Kovac ont eu nombre d’occasions en première période, et il a fallu des petits miracles, comme ce sauvetage sur sa ligne d’Alexsandro (17e), et cet autre de Thomas Meunier (20e), pour empêcher l’égalisation.Le gardien international Lucas Chevalier a dû s’employer à de multiples reprises (19e), effectuant notamment un triple arrêt (20e) de toute beauté.Mais il a dû s’incliner quand le capitaine des Jaune et Noir Emre Can s’est présenté au point de pénalty après une faute de Thomas Meunier sur Serhou Guirassy (54e).Cette égalisation, inévitable au vu du match, n’a fait que donner de la confiance aux Allemands, qui ont insisté (62e, 63e), jusqu’à prendre l’avantage d’une frappe en pleine lucarne de Maximilian Beier (65e).Ce n’est qu’après ce tournant que Bruno Genesio a fait entrer plusieurs joueurs (Chuba Akpom, Matias Fernandez-Pardo, Gabriel Gudmundsson, Osame Sahraoui, André Gomes). Mais c’était bien trop tard.Le Losc pourra regretter l’occasion nette de Benjamin André (34e), qui aurait pu être celle du K.-O., ainsi que la frappe à bout portant de David sur Kobel (79e) et la reprise de la tête trop tendre d’Akpom (84e).Bien plus fort athlétiquement, Dortmund a fait le match qu’il fallait, sans crainte ni retenue, et avec l’expérience de sa grande histoire dans cette compétition, ponctuée d’une victoire (1997) et de deux finales (2013, 2024). Il défiera le FC Barcelone en quart de finale.À l’inverse, Lille devra encore attendre pour écrire la sienne au-delà des huitièmes.

‘Stranded’ astronauts closer to coming home after next ISS launch

A routine crew rotation at the International Space Station has taken on unusual significance: It paves the way for a pair of astronauts stranded for more than nine months to finally come home.The NASA-SpaceX Crew-10 mission is set to launch from Florida’s Kennedy Space Center on Wednesday at 7:48 pm (2348 GMT), bound for the ISS.”All systems are looking good and weather is a go,” SpaceX wrote Wednesday on X, as the team of two US astronauts, one Japanese astronaut and a Russian cosmonaut said their goodbyes to relatives and drove to the launch pad.All eyes however will be on Butch Wilmore and Suni Williams, the NASA duo who have been stuck aboard the ISS since June after their Boeing Starliner spacecraft developed propulsion issues and was deemed unfit for their return.Wilmore and Williams were initially slated for an eight-day mission but were reassigned to Crew-9 after its astronauts arrived in September aboard a SpaceX Dragon. The spacecraft carried only two crew members instead of the usual four to make room for Wilmore and Williams.Crew-9 can only return to Earth after Crew-10 arrives.”We came up prepared to stay long, even though we plan to stay short,” Wilmore said in a recent news conference. “That’s what your nation’s human space flight program is all about, planning for unknown, unexpected contingencies.”Crew-10 is expected to dock early Thursday, followed by a brief handover before Crew-9 departs on March 16 for an ocean splashdown off the Florida coast, weather permitting.Along with Wilmore and Williams, NASA astronaut Nick Hague and Russian cosmonaut Aleksandr Gorbunov will also be aboard the returning Dragon capsule.Space remains an area of cooperation between the United States and Russia despite the Ukraine conflict, with cosmonauts traveling to the ISS aboard SpaceX Crew Dragons and astronauts doing the same via Soyuz capsules launched from Kazakhstan.- Political flashpoint -Wilmore and Williams’s prolonged stay has recently become a political flashpoint, as President Donald Trump and his close advisor Elon Musk have accused ex-president Joe Biden’s administration of abandoning the pair.SpaceX boss Musk has suggested, without providing specifics, that he had offered Biden a “rescue” mission outside of the routine crew rotations. However, with Trump now in office for nearly two months, the astronauts are still set to return as originally planned.The issue recently sparked a heated online exchange between Musk and Danish astronaut Andreas Mogensen, whom Musk called a slur for mentally disabled people. Several retired astronauts quickly came to Mogensen’s defense.One astronaut who backed Musk however was Wilmore, who offered contradictory statements in last week’s press conference.”I can only say that Mr. Musk, what he says is absolutely factual,” he said, seemingly endorsing the SpaceX founder’s version of events, before adding “politics is not playing into this at all.”The Crew-10 team consists of NASA astronauts Anne McClain and Nichole Ayers, Japan’s Takuya Onishi, and Russia’s Kirill Peskov.McClain, the mission’s commander, will be making her second trip to space.”I’m looking forward to breaking bread with those guys, talking to them, giving them big hugs,” she said of Wilmore and Williams.During their mission, the new crew will conduct a range of scientific experiments, including flammability tests for future spacecraft designs and research into the effects of space on the human body.

Ligue des champions: le pari manqué de Bruno Genesio

L’entraineur de Lille, Bruno Genesio, fin stratège, qui a épinglé tous les plus grands clubs d’Europe à son tableau de chasse, a perdu son pari mercredi en huitième de finale retour de Ligue des champions face à Dortmund (2-1).C’est un plafond de verre qu’ils ne sont pas parvenus à briser ensemble. Dans son histoire, le Losc n’est jamais parvenu en quart de finale de la plus prestigieuse des coupes d’Europe. Dans sa carrière d’entraîneur, Bruno Genesio non plus, n’a jamais atteint ce stade de la compétition.Mercredi, le Losc et son entraîneur, n’ont jamais été aussi proches d’écrire la plus belle page de leur histoire en coupe d’Europe, mais se sont finalement inclinés face à l’expérience d’un Borussia Dortmund, à la saison chaotique, mais toujours vivant.Cette saison en Ligue des champions, Genesio a tenté beaucoup de paris et les a tous remportés. Face au Real Madrid en phase de Ligue, il a titularisé, le jour de ses 17 ans, Ayyoub Bouaddi contre les Galactiques et le Losc s’est imposé 1-0. A Bologne, au même stade de la compétition, il a placé Ngal’ayel Mukau en numéro 10 et l’international congolais a inscrit les deux buts de la victoire lilloise (2-1).Le catalogue n’est pas exhaustif, mais mercredi en titularisant Rémy Cabella à la place de Matias Fernandez-Pardo, véritable surprise de la composition des Dogues au coup d’envoi, le Lyonnais de Lille a échoué.Cabella, mis sur le terrain pour conserver le ballon et du même coup le score, si d’aventure Lille venait à marquer rapidement, ce qui a été le cas grâce à Jonathan David et une énorme bourde de Gregor Kobel, le portier suisse du club allemand, n’a pas eu l’influence escomptée.”On connait l’importance de l’expérience dans ces matches-là Rémy (Cabella), sous pression, est capable de réaliser de grandes choses” a expliqué Bruno Genesio en conférence de presse. “Il a fait une très bonne première période, mais c’est un secteur de jeu où on est un peu démunis ces temps-ci” a-t-il aussi concédé. Parce qu’une fois leur but inscrit, les Lillois n’ont pas eu le ballon, ont subi les rafales de Dortmund, ne menant à la pause 1-0 que grâce à un Lucas Chevalier en feu. Et dans cette configuration de match, le côté droit de Lille a particulièrement souffert des assauts souvent initiés par Julian Ryerson. Quand Genesio a changé son fusil d’épaule, remplacé Cabella par Gabriel Gudmundsson, rééquilibrant ainsi son équipe, le Borussia venait d’inscrire deux buts. Trop tard. “Le remplacement était prévu depuis longtemps, mais il y a eu un long laps de temps de préparation pour que le joueur soit apte à rentrer : c’est ça aussi le haut niveau, c’est gérer ça, on doit encore apprendre”, s’est justifié Genesio. Ironie de l’histoire, Genesio si brillant cette saison en Ligue des champions, s’est cassé les dents au pire des moments, tandis que son homologue allemand, Niko Kovac a probablement sauvé sa tête sur le banc de Dortmund grâce à cette qualification.Le technicien allemand, arrivé au chevet du BVB pour sauver ce qui pouvait encore l’être d’une saison franchement ratée, avait pourtant exprimé son impuissance après une énième défaite, à domicile, contre Augsbourg ce week-end (1-0). “On a obtenu ce que l’on a montré, à savoir: rien”, avait pesté le Croate de 53 ans après la rencontre. “On ne s’est pas créé d’occasion, pas de situation de but. Il n’y avait pas d’agressivité, pas d’intensité, pas de circulation de la balle”, avait-il tonné en forme de réquisitoire après ce match loupé.En titularisant Maximilian Beier, buteur et excellent mercredi, en lieu et place de Jamie Gittens que tout le monde attendait, Kovac a lui réussi son pari.