Ligue 1: Lyon fait tomber Nice, Strasbourg se rapproche de l’Europe
L’Olympique lyonnais a conclu une belle semaine en allant battre Nice (2-0) après son succès en Ligue Europa, dimanche en clôture d’une 25e journée qui a vu Strasbourg se rapprocher des places européennes en s’imposant à Nantes (1-0) et Brest se relancer face à Angers (2-0).Sous la pluie à Nice et à peine rentrés sur le terrain, les deux entrants Rayan Cherki et Ernest Nuamah ont offert un succès important à l’OL, toujours dans la course pour l’Europe.Thiago Almada — contre qui le président de l’OGC Nice a déposé une réserve — a été passeur sur les deux buts lyonnais.Déjà infranchissable cette semaine en Ligue Europa à Bucarest où Lyon a pris une option pour les quarts de finale, le gardien Lucas Perry a été une nouvelle fois impressionnant dans ses sorties contre l’OGC Nice.Les Niçois n’ont pas profité de la défaite de l’OM et restent troisièmes.L’image de la rencontre était la présence des deux entraîneurs, Paulo Fonseca et Franck Haise dans la tribune de presse, tous deux suspendus et interdits de banc de touche. De son côté, Strasbourg a réalisé une très bonne opération après sa victoire à Nantes (1-0), et se trouve désormais tout proche des places qualificatives pour l’Europe, à deux points de l’OL, désormais sixième. Ce parcours de Strasbourg est dû en grande partie à une solide défense car le Racing n’a pas encaissé un but lors des ses cinq derniers matches, un record dans son histoire.Plus tôt dimanche, Brest s’est relancé face à Angers (2-0) après un mois sans succès, soit six matches toutes compétitions confondues, notamment avec une élimination en barrages de Ligue des champions et en quart de finale de Coupe de France.Déjà privés de Mama Baldé, de Romain Del Castillo et d’Ibrahim Salah, les Bretons — qui pointent à la 9e place (36 pts) — vont devoir aussi faire sans Abdallah Sima, sorti sur blessure après avoir été buteur (19e).- La crise à Reims -A la 13e place, les Angevins voient la zone rouge se rapprocher avec un calendrier difficile qui arrive (Monaco, Rennes, PSG)).Dans le bas du classement, juste au-dessus de la place de barragiste, Reims (15e, 22 pts)) s’est rapproché considérablement de la zone rouge après sa défaite 2-0 contre Auxerre (11e) et puisque Le Havre (16e, 21 pts) et Saint-Etienne (17e, 20 pts) ont fait match nul (1-1) dans l’après-midi. C’est la crise à tous les niveaux à Reims, malgré sa place de demi-finaliste en Coupe de France. Depuis son arrivée, l’entraîneur Samba Diawara a connu cinq défaites en cinq matches, et sans marquer un but en championnat.Mécontents des mauvais résultats de leur équipe, les supporters ont cessé de l’encourager, avant de supporter les Bourguignons puis de quitter le stade.
Canada Liberal Party to choose new leader to replace Trudeau as PM
Voting closed Sunday in the race to lead Canada’s Liberal Party, with a former central banker and political novice favored to replace Prime Minister Justin Trudeau as the country confronts threats from US President Donald Trump. Mark Carney, who served as the governor of the Bank of Canada and the Bank of England, is the front-runner to be named Liberal leader when results are announced, likely before 7:00 pm (2300 GMT).Voting closed at 3:00 pm after 151,899 party members cast ballots, the Liberal party said.  Carney has racked up endorsements, including from much of Trudeau’s cabinet and more than half of Liberals in parliament.  His main challenger is Trudeau’s former deputy prime minister, Chrystia Freeland, who held several senior cabinet positions in the Liberal government that was first elected in 2015.A Freeland win would be a surprise for the party as it heads towards an election that must be held by October, but could come within weeks.  The new Liberal leader will become prime minister in the coming days, turning the page on the Trudeau era, but they may not have the job for long, with current polls putting the Conservatives as slight favorites to win the upcoming vote. Both Freeland and Carney have maintained that they are the best candidate to defend Canada against Trump’s attacks.The US president has repeatedly spoken about annexing Canada and thrown bilateral trade, the lifeblood of the Canadian economy, into chaos with dizzying tariff actions that have veered in various directions since he took office.- ‘Most serious crisis’ -Party supporters gathered Sunday at an Ottawa hall draped in red where the winner will be announced. Lozminda Longkines, a Carney supporter, told AFP that Trump’s repeated musings about making Canada the 51st US state were “a blessing in disguise.””We are so united… We have a common enemy,” the 71-year old said.Greg MacEachern, who declined to say who he was supporting, agreed the party would emerge from the vote tightly focused on Trump. “This is a serious time, and I think people have taken this leadership race very, very seriously,” said MacEachern, wearing a hockey jersey. Carney has argued that he is the ideal counter to Trump’s disruptions, reminding voters that he led the Bank of Canada through the 2008-2009 financial crisis and steered the Bank of England through the turbulence that followed the 2016 Brexit vote. Trump “is attacking what we build. He is attacking what we sell. He is attacking how we earn our living,” Carney told supporters at a closing campaign rally near Toronto on Friday.”We are facing the most serious crisis in our lifetime,” he added. “Everything in my life has prepared me for this moment.”Data released from the Angus Reid polling firm on Wednesday shows Canadians see Carney as the favorite choice to face off against Trump, potentially offering the Liberals a boost over the opposition Conservatives. Forty-three percent of respondents said they trusted Carney the most to deal with Trump, with 34 percent backing Tory leader Pierre Poilievre. Before Trudeau announced his plans to resign in January, the Liberals were headed for an electoral wipeout, but the leadership change and Trump’s influence have dramatically tightened the race.”I think we were written off about four months ago, and now we’re right back where we should be,” second tier leadership candidate and former MP, Frank Baylis, told AFP in Ottawa. – Not a politician? -Carney made a fortune as an investment banker at Goldman Sachs before entering the Canadian civil service. Since leaving the Bank of England in 2020, he has served as a United Nations envoy working to get the private sector to invest in climate-friendly technology and has held private sector roles. He has never served in parliament or held an elected public office.Analysts say his untested campaign skills could prove a liability against a Conservative Party already running attack ads accusing Carney of shifting positions and misrepresenting his experience. The 59-year-old has portrayed himself as a new voice untainted by Trudeau, who he has said did not devote enough attention to building Canada’s economy. In the coming days, Trudeau and the new Liberal chief will visit Canada’s Governor General Mary Simon — King Charles III’s official representative in Canada — who will task the leader with forming a government. Â
La Russie revendique des avancées dans une nouvelle région ukrainienne et dans sa région de Koursk
La Russie a revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région ukrainienne de Soumy, ce qui serait une première depuis 2022, ainsi que des avancées dans la région russe de Koursk qui lui fait face et où les soldats de Kiev sont en difficulté.Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir repris quatre villages dans la région de Koursk dimanche, suggérant un rythme d’offensive accru.L’Ukraine en contrôle une petite partie depuis une offensive à l’été 2024, et espère l’utiliser comme monnaie d’échange à l’heure où la perspective de pourparlers semble se renforcer.Ces revers sur le front se produisent alors que l’Ukraine est dans une position diplomatique délicate.Le pays est critiqué par Washington, qui a suspendu cette semaine son aide militaire, son partage de renseignements et d’image satellite. Des délégations ukrainienne et américaine doivent se rencontrer mardi en Arabie saoudite.Le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche avoir pris Novenké, petit village de la région de Soumy (nord-est) frontalier de la région russe de Koursk.La zone de Soumy avait été partiellement occupée au début de l’invasion russe il y a trois ans, mais les troupes russes s’en étaient retirées au printemps 2022.L’avancée revendiquée par Moscou constituerait une première depuis cette retraite.Depuis mi-février, les responsables ukrainiens avaient évoqué des attaques russes isolées dans la zone, assurant les repousser à chaque fois.Samedi encore, alors que des observateurs évoquaient des succès russes dans la région de Soumy, le Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation avait martelé qu’il n’y avait pas d'”avancée massive”.- Recul ukrainien à Koursk -La prise du village de Novenké, qui n’a pas été commentée par l’Ukraine, semble être liée à l’offensive russe pour chasser les forces ukrainiennes de la région de Koursk.Le village se situe à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Soudja, la principale ville tenue par Kiev dans cette région russe.Selon des observateurs russes, l’armée russe a réussi une percée dans la zone, qui pourrait menacer le ravitaillement des soldats ukrainiens dans la zone.Moscou a revendiqué dimanche matin la reprise du village de Lebedevka, puis de trois autres: Malaïa Loknia, Tcherkasskoïé Poretchnoïé et Kossitsa.Samedi déjà , la Russie avait dit avoir repoussé les soldats ukrainiens de trois villages, un rythme d’avancée bien plus élevé que d’habitude.La Russie a déjà repris plus des deux tiers du territoire initialement conquis par l’Ukraine. Mi-février, l’Ukraine avait dit en contrôler 500 km2.Un commandant de l’armée russe, Apti Alaoudinov, qui commente souvent la situation, a assuré samedi sur Telegram que les troupes de Moscou avaient lancé “une offensive de grande ampleur dans toutes les directions de la section de Koursk”.Ces soldats, qui cherchent à encercler les troupes ukrainiennes, se rapprochent de la ville de Soudja.Ils se sont déplacés le long d’un gazoduc “afin de prendre pied dans la périphérie de la ville de Soudja”, a déclaré l’armée ukrainienne samedi.Cette offensive de Kiev devait soulager le front oriental et constituer un atout en vue de négociations de paix.Mais, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), la Russie cherchera à utiliser ses “gains limités” dans la région de Soumy pour chasser les troupes ukrainiennes de sa région de Koursk.Et l’armée russe, mieux armée et plus nombreuse, avance toujours dans l’est ukrainien malgré de lourdes pertes et à un rythme plus lent qu’à l’automne. Elle a encore revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région de Donetsk.- Réunion en Arabie saoudite -Aucune négociation de paix n’a encore formellement eu lieu, mais cette hypothèse est de plus en plus souvent évoquée.Donald Trump a opéré un virage diplomatique radical, tendant la main à Vladimir Poutine tout en tançant Volodymyr Zelensky.Il est pour l’heure difficile d’estimer les conséquences exactes sur le terrain du gel de l’aide américaine, qui est néanmoins cruciale pour l’Ukraine sur le long terme.La réunion de mardi en Arabie saoudite doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.L’Ukraine n’a toutefois pas détaillé le menu des discussions, mais Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche espérer “des résultats à la fois pour se rapprocher de la paix et poursuivre le soutien”, semblant faire référence à l’aide américaine suspendue.Son pays enverra une équipe de hauts responsables, dont le chef de l’administration présidentielle et les ministres des Affaires étrangères et de la Défense.
La Russie revendique des avancées dans une nouvelle région ukrainienne et dans sa région de Koursk
La Russie a revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région ukrainienne de Soumy, ce qui serait une première depuis 2022, ainsi que des avancées dans la région russe de Koursk qui lui fait face et où les soldats de Kiev sont en difficulté.Le ministère russe de la Défense a annoncé avoir repris quatre villages dans la région de Koursk dimanche, suggérant un rythme d’offensive accru.L’Ukraine en contrôle une petite partie depuis une offensive à l’été 2024, et espère l’utiliser comme monnaie d’échange à l’heure où la perspective de pourparlers semble se renforcer.Ces revers sur le front se produisent alors que l’Ukraine est dans une position diplomatique délicate.Le pays est critiqué par Washington, qui a suspendu cette semaine son aide militaire, son partage de renseignements et d’image satellite. Des délégations ukrainienne et américaine doivent se rencontrer mardi en Arabie saoudite.Le ministère russe de la Défense a affirmé dimanche avoir pris Novenké, petit village de la région de Soumy (nord-est) frontalier de la région russe de Koursk.La zone de Soumy avait été partiellement occupée au début de l’invasion russe il y a trois ans, mais les troupes russes s’en étaient retirées au printemps 2022.L’avancée revendiquée par Moscou constituerait une première depuis cette retraite.Depuis mi-février, les responsables ukrainiens avaient évoqué des attaques russes isolées dans la zone, assurant les repousser à chaque fois.Samedi encore, alors que des observateurs évoquaient des succès russes dans la région de Soumy, le Centre gouvernemental ukrainien contre la désinformation avait martelé qu’il n’y avait pas d'”avancée massive”.- Recul ukrainien à Koursk -La prise du village de Novenké, qui n’a pas été commentée par l’Ukraine, semble être liée à l’offensive russe pour chasser les forces ukrainiennes de la région de Koursk.Le village se situe à une dizaine de kilomètres à l’ouest de Soudja, la principale ville tenue par Kiev dans cette région russe.Selon des observateurs russes, l’armée russe a réussi une percée dans la zone, qui pourrait menacer le ravitaillement des soldats ukrainiens dans la zone.Moscou a revendiqué dimanche matin la reprise du village de Lebedevka, puis de trois autres: Malaïa Loknia, Tcherkasskoïé Poretchnoïé et Kossitsa.Samedi déjà , la Russie avait dit avoir repoussé les soldats ukrainiens de trois villages, un rythme d’avancée bien plus élevé que d’habitude.La Russie a déjà repris plus des deux tiers du territoire initialement conquis par l’Ukraine. Mi-février, l’Ukraine avait dit en contrôler 500 km2.Un commandant de l’armée russe, Apti Alaoudinov, qui commente souvent la situation, a assuré samedi sur Telegram que les troupes de Moscou avaient lancé “une offensive de grande ampleur dans toutes les directions de la section de Koursk”.Ces soldats, qui cherchent à encercler les troupes ukrainiennes, se rapprochent de la ville de Soudja.Ils se sont déplacés le long d’un gazoduc “afin de prendre pied dans la périphérie de la ville de Soudja”, a déclaré l’armée ukrainienne samedi.Cette offensive de Kiev devait soulager le front oriental et constituer un atout en vue de négociations de paix.Mais, selon l’Institut américain pour l’étude de la guerre (ISW), la Russie cherchera à utiliser ses “gains limités” dans la région de Soumy pour chasser les troupes ukrainiennes de sa région de Koursk.Et l’armée russe, mieux armée et plus nombreuse, avance toujours dans l’est ukrainien malgré de lourdes pertes et à un rythme plus lent qu’à l’automne. Elle a encore revendiqué dimanche la prise d’un village dans la région de Donetsk.- Réunion en Arabie saoudite -Aucune négociation de paix n’a encore formellement eu lieu, mais cette hypothèse est de plus en plus souvent évoquée.Donald Trump a opéré un virage diplomatique radical, tendant la main à Vladimir Poutine tout en tançant Volodymyr Zelensky.Il est pour l’heure difficile d’estimer les conséquences exactes sur le terrain du gel de l’aide américaine, qui est néanmoins cruciale pour l’Ukraine sur le long terme.La réunion de mardi en Arabie saoudite doit définir “un cadre pour un accord de paix et un cessez-le-feu initial”, selon Steve Witkoff, émissaire américain pour le Moyen-Orient.L’Ukraine n’a toutefois pas détaillé le menu des discussions, mais Volodymyr Zelensky a affirmé dimanche espérer “des résultats à la fois pour se rapprocher de la paix et poursuivre le soutien”, semblant faire référence à l’aide américaine suspendue.Son pays enverra une équipe de hauts responsables, dont le chef de l’administration présidentielle et les ministres des Affaires étrangères et de la Défense.
Israël cesse de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve
Israël a annoncé dimanche qu’il cessait de fournir de l’électricité à Gaza, à la veille de nouvelles négociations indirectes prévues au Qatar sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier. Le ministre de l’Energie, Eli Cohen, a annoncé avoir signé “l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir de l’électricité à la bande de Gaza”, une semaine après le blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé. “Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après” la guerre, a-t-il ajouté. Le Hamas a dénoncé un “chantage inacceptable”, condamnant “fermement la décision (d’Israël) de couper l’électricité à Gaza, après l’avoir privée de nourriture, médicaments et eau”, selon un communiqué d’Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du mouvement.L’unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d’eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et générateurs à essence pour s’approvisionner en électricité.Cette décision israélienne intervient alors que de nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu doivent s’engager  au Qatar. Après plusieurs réunions au Caire, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s’est rendue dimanche à Doha, a dit à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Israël a également annoncé l’envoi lundi d’une délégation à Doha, à “l’invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis”, afin de “faire avancer les négociations”. Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche soir le cadre du mandat de cette délégation.L’armée israélienne a mené dimanche une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui “tentaient de cacher un engin explosif” dans le nord de Gaza, selon elle, et un nombre indéterminé de “terroristes” ont été tués.Arraché par les médiateurs – Etats-Unis, Qatar, Egypte – après des mois de négociations, l’accord de cessez-le-feu a fait taire les armes après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Dimanche, l’envoyé spécial américain pour les otages retenus à Gaza a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir” et a qualifié de “très utiles” ses récentes discussions directes sans précédent avec le Hamas.Durant la première phase de la trêve, qui s’est achevée le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les désaccords portent sur la suite du processus, le Hamas campant sur le passage à la deuxième phase qui prévoit selon lui, aux termes de l’accord initial, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages enlevés le 7-Octobre et encore retenus – 58 dont 34 morts selon l’armée israélienne.- Réunion du cabinet de sécurité -“Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l’administration américaine à veiller à ce que l’occupant respecte l’accord, autorise l’entrée de l’aide humanitaire et procède à la deuxième phase”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.Israël souhaite de son côté une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, le départ du Hamas du territoire palestinien qu’il dirige depuis 2007, et le retour des derniers otages avant la deuxième phase.Invoquant le refus du Hamas de se plier à ces conditions, l’armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.- “Identifier les pays” d’accueil -Début février, le président Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants seraient déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, deux pays voisins qui ont rejeté cette option.Le projet “prend forme, il y a des actions en cours, en coordination avec l’administration” américaine, a affirmé dimanche le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, précisant notamment qu’il fallait “identifier les pays” d’accueil.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là .
Israël cesse de fournir de l’électricité à Gaza, avant de nouvelles négociations sur la trêve
Israël a annoncé dimanche qu’il cessait de fournir de l’électricité à Gaza, à la veille de nouvelles négociations indirectes prévues au Qatar sur les modalités de la poursuite de la trêve avec le Hamas, entrée en vigueur le 19 janvier. Le ministre de l’Energie, Eli Cohen, a annoncé avoir signé “l’ordre d’arrêter immédiatement de fournir de l’électricité à la bande de Gaza”, une semaine après le blocage de l’acheminement de l’aide humanitaire dans le territoire palestinien assiégé. “Nous allons utiliser tous les outils à notre disposition pour ramener tous les otages et assurer que le Hamas ne soit plus à Gaza le jour d’après” la guerre, a-t-il ajouté. Le Hamas a dénoncé un “chantage inacceptable”, condamnant “fermement la décision (d’Israël) de couper l’électricité à Gaza, après l’avoir privée de nourriture, médicaments et eau”, selon un communiqué d’Izzat al-Rishq, membre du bureau politique du mouvement.L’unique ligne électrique entre Israël et Gaza alimente la principale usine de dessalement d’eau du territoire, qui dessert plus de 600.000 personnes. Les Gazaouis dépendent principalement de panneaux solaires et générateurs à essence pour s’approvisionner en électricité.Cette décision israélienne intervient alors que de nouvelles négociations indirectes sur les modalités de la poursuite du cessez-le-feu doivent s’engager  au Qatar. Après plusieurs réunions au Caire, une délégation du Hamas menée par Mohammed Darwish s’est rendue dimanche à Doha, a dit à l’AFP un responsable du mouvement palestinien.Israël a également annoncé l’envoi lundi d’une délégation à Doha, à “l’invitation des médiateurs soutenus par les Etats-Unis”, afin de “faire avancer les négociations”. Selon des médias locaux, le cabinet de sécurité doit établir dimanche soir le cadre du mandat de cette délégation.L’armée israélienne a mené dimanche une frappe aérienne contre des combattants palestiniens qui “tentaient de cacher un engin explosif” dans le nord de Gaza, selon elle, et un nombre indéterminé de “terroristes” ont été tués.Arraché par les médiateurs – Etats-Unis, Qatar, Egypte – après des mois de négociations, l’accord de cessez-le-feu a fait taire les armes après 15 mois d’une guerre dévastatrice à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas en Israël le 7 octobre 2023.Dimanche, l’envoyé spécial américain pour les otages retenus à Gaza a évoqué un accord sur leur libération “dans les semaines à venir” et a qualifié de “très utiles” ses récentes discussions directes sans précédent avec le Hamas.Durant la première phase de la trêve, qui s’est achevée le 1er mars, le Hamas a rendu 33 otages israéliens, dont huit morts, et Israël a libéré environ 1.800 détenus palestiniens.Les désaccords portent sur la suite du processus, le Hamas campant sur le passage à la deuxième phase qui prévoit selon lui, aux termes de l’accord initial, un cessez-le-feu permanent, le retrait complet israélien de Gaza et la libération des otages enlevés le 7-Octobre et encore retenus – 58 dont 34 morts selon l’armée israélienne.- Réunion du cabinet de sécurité -“Nous exhortons les médiateurs en Egypte et au Qatar, ainsi que l’administration américaine à veiller à ce que l’occupant respecte l’accord, autorise l’entrée de l’aide humanitaire et procède à la deuxième phase”, a déclaré à l’AFP le porte-parole du Hamas, Hazem Qassem.Israël souhaite de son côté une extension de la première phase du cessez-le-feu jusqu’à la mi-avril. Il réclame la “démilitarisation totale” de Gaza, le départ du Hamas du territoire palestinien qu’il dirige depuis 2007, et le retour des derniers otages avant la deuxième phase.Invoquant le refus du Hamas de se plier à ces conditions, l’armée israélienne, qui contrôle les points de passage avec Gaza, a bloqué l’entrée de l’aide humanitaire vitale pour les quelque 2,4 millions d’habitants assiégés par Israël depuis 17 mois.- “Identifier les pays” d’accueil -Début février, le président Donald Trump a lancé l’idée d’une prise de contrôle de Gaza par les Etats-Unis pour la reconstruire et en faire la “Riviera du Moyen-Orient”. Pour cela, ses habitants seraient déplacés vers l’Egypte et la Jordanie, deux pays voisins qui ont rejeté cette option.Le projet “prend forme, il y a des actions en cours, en coordination avec l’administration” américaine, a affirmé dimanche le ministre israélien des Finances, Bezalel Smotrich, figure de l’extrême droite, précisant notamment qu’il fallait “identifier les pays” d’accueil.En riposte à l’attaque du 7-Octobre, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive tous azimuts à Gaza qui a fait au moins 48.458 morts, majoritairement des civils, d’après les données du ministère de la Santé du Hamas, jugées fiables par l’ONU. Elle a aussi provoqué un désastre humanitaire dans le territoire palestinien. L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.218 personnes, la plupart des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles et incluant les otages morts ou tués en captivité après leur enlèvement ce jour-là .
Israel halts Gaza electricity supply ahead of new truce talks
Israel ordered an immediate halt to Gaza’s electricity supply Sunday in an effort to pressure Hamas into releasing hostages, even as it prepared for fresh talks on the future of its truce with the Palestinian militants.Israel’s decision comes a week after it blocked all aid supplies to the war-battered territory, a move reminiscent of the initial days of the war when Israel announced a “siege” on Gaza.Hamas described the electricity cut as “blackmail,” a term it had also used after Israel blocked the aid.The truce’s initial phase ended on March 1 and both sides have refrained from returning to all-out war, despite sporadic violence including an air strike Sunday that Israel said targeted militants.Hamas has repeatedly called for an immediate start to negotiations on the ceasefire’s second phase, aiming to end the war permanently.Israel says it prefers extending phase one until mid-April, and halted aid to Gaza over the impasse.On Sunday it ordered a cut in the electricity supply.”I have just signed the order to stop supplying electricity immediately to the Gaza Strip,” Energy Minister Eli Cohen said in a video statement.”We will use all the tools at our disposal to bring back the hostages and ensure that Hamas is no longer in Gaza the day after” the war, he said.Izzat al-Rishq, a member of Hamas’s political bureau, described Israel’s move as “a desperate attempt to pressure our people and their resistance through cheap and unacceptable blackmail tactics”.Just days after the war erupted on October 7, 2023 after Hamas’s attack, Israel cut electricity to Gaza, only restoring it in mid-2024.The sole power line between Israel and Gaza supplies the main desalination plant, and Gazans mainly rely now on solar panels and fuel-powered generators to produce electricity.Hundreds of thousands of Palestinians in Gaza live in tents, with night-time temperatures now forecast around 12 degrees Celsius (54 Fahrenheit).- Situation ‘dire’ -Hamas representatives met Egyptian mediators over the weekend, emphasising the urgent need to resume aid deliveries “without restrictions or conditions”, a Hamas statement said.”We call on mediators in Egypt and Qatar, as well as the guarantors in the US administration, to ensure that the (Israeli) occupation complies with the agreement… and proceeds with the second phase according to the agreed-upon terms,” spokesman Hazem Qassem told AFP.Hamas’s key demands for the second phase include a hostage-prisoner exchange, Israel’s complete withdrawal from Gaza, a permanent ceasefire, border crossings reopening and lifting the blockade, he said.Former United States president Joe Biden had also outlined a second phase involving the release of remaining living hostages, the withdrawal of all Israeli forces left in Gaza, and establishment of a permanent ceasefire.After meeting mediators, another Hamas spokesman, Abdel Latif al-Qanoua, said indicators were so far “positive”.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office said it would send delegates to Doha on Monday.The truce largely halted more than 15 months of fighting in Gaza, where virtually the entire population was displaced by Israel’s relentless military campaign in response to the October 7 attack.The six-week first phase led to the exchange of 25 living Israeli hostages and eight bodies for the release of about 1,800 Palestinian prisoners held in Israel.It also allowed in much-needed food, shelter and medical assistance.After Israel cut off the aid flow, UN rights experts accused the government of “weaponising starvation”.At a UN distribution of flour in Jabalia, northern Gaza, Abu Mahmoud Salman, 56, said that with the territory now closed off from fresh supplies, there are “fears of renewed famine in Gaza, where the situation remains dire”.- Fears for hostages -Last week, US President Donald Trump threatened further destruction of Gaza if all remaining hostages were not released, issuing what he called a “last warning” to Hamas leaders.He also said Gazans who “hold Hostages… are DEAD!”The threats came after his administration confirmed it had unprecedented direct talks with Hamas, which Washington had previously refused contact with since designating it a terrorist organisation in 1997.The official who held the talks with Hamas, US hostage envoy Adam Boehler, told CNN on Sunday that a deal could be reached “within weeks” to “get all of the prisoners out, not just the Americans”.Of the 251 hostages taken by the Palestinian militants during the October 7 attack, 58 remain in Gaza, including five Americans of which four have been confirmed dead.Trump has floated a widely condemned plan to expel Palestinians from Gaza, prompting Arab leaders to offer an alternative that would see reconstruction financed through a trust fund, with the Ramallah-based Palestinian Authority returning to govern the Hamas-ruled territory.On Sunday Israel’s far-right Finance Minister Bezalel Smotrich said that proposal was “taking shape”.Hamas’s 2023 attack resulted in the deaths of 1,218 people on the Israeli side, most of them civilians, while Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,458 people in Gaza, also mostly civilians, according to data from both sides.