Les députés planchent sur le projet du gouvernement pour “refonder” Mayotte

“Refonder” le département le plus pauvre de France, telle est l’ambition du projet de loi pour Mayotte qui arrive lundi dans l’hémicycle de l’Assemblée nationale. Le texte du gouvernement est très attendu dans l’archipel, même si des Mahorais redoutent qu’il ne soit qu’un “énième” plan.Eau, éducation, santé, sécurité, immigration, habitat informel… Les députés plancheront à partir de 16H00 sur ce projet de loi-programme qui entend s’attaquer à tous les grands défis de l’archipel, sept mois après le passage dévastateur du cyclone Chido et de la tempête Dikeledi. Les deux catastrophes, “n’ont pas créé les maux de Mayotte”, elles “les ont éclairés d’une lumière crue, révélant l’ampleur des difficultés accumulées depuis des années”, souligne le ministre des Outre-mer Manuel Valls, dans une tribune publiée dans le Journal du Dimanche.Avec ce texte, “nous devons nous attaquer aux racines des deux maux qui empoisonnent Mayotte depuis trop longtemps: l’immigration clandestine et l’habitat illégal”, fait valoir le ministre. “Refuser cette réalité serait une erreur d’appréciation majeure qui conduirait à reconstruire Mayotte sur du sable”. Ainsi, le projet prévoit des mesures pour faciliter la destruction des bidonvilles, ou durcir les conditions d’accès au séjour, l’archipel faisant face à un afflux massif de personnes venues des Comores voisines, l’un des pays les plus pauvres au monde. En commission, où le texte a été examiné il y a dix jours, les députés de gauche ont réussi à réécrire une partie de son volet régalien, à la faveur d’une faible mobilisation de la droite et du centre.   Ils ont notamment rejeté une mesure permettant le placement en rétention administrative d’un mineur accompagnant un majeur faisant l’objet d’une mesure d’éloignement.Le corapporteur du texte Philippe Gosselin (LR) prévient qu’il tentera de les réintégrer en séance.Le texte contient aussi un volet économique et social, avec la création par exemple d’une zone franche sur l’archipel en vue d’y relancer l’activité. Mais aussi une promesse d’ordre financier: “Pas loin de quatre milliards d’euros vont être injectés d’ici dix ans”, explique à l’AFP le rapporteur général du texte, Philippe Vigier (député MoDem et ancien ministre des Outre-mer). “On n’est pas dans du colmatage ou du bricolage”, souligne-t-il.- Convergence sociale -Le texte vise par ailleurs une convergence sociale d’ici 2031, c’est-à-dire une harmonisation du niveau de prestations sociales entre Mayotte et la métropole.En commission, les députés ont choisi de venir inscrire dans la loi un premier objectif d’atteindre “87,5%” du SMIC dès le 1er janvier 2026.Mais sur place, des élus locaux rappellent que les promesses de convergence sociale ne sont pas nouvelles, sans avoir été tenues par le passé. “Les Mahorais ont droit à leurs droits à taux plein et pas à 50 %. Nous voulons un alignement des droits sociaux sur ceux de la métropole le plus rapidement possible”, estime auprès de l’AFP Hélène Pollozec, conseillère départementale d’opposition. “On ne peut pas comprendre qu’à chaque nouveau texte, on repousse l’échéance”, s’indigne un autre conseiller départemental, Soula Saïd Souffou, pour qui le projet de loi n’est “qu’une énième loi” Mayotte.Autre mesure attendue sur l’archipel, la fin du visa territorialisé, qui empêche les détenteurs d’un titre de séjour mahorais de venir dans l’Hexagone.La suppression de ce titre de séjour spécifique, perçu comme une injustice et un manque de solidarité de la France métropolitaine face au problème migratoire, a été approuvée en commission.Mais seulement à compter de 2030, le temps que les dispositifs de lutte contre l’immigration illégale fassent effet, et éviter ainsi un appel d’air, selon les défenseurs de ce calendrier. Approuvé par le Sénat fin mai, le texte remanié par les députés devrait être adopté sans grande difficulté, “tant les parlementaires, de toutes sensibilités politiques, et malgré leurs différences, se retrouvent” sur la nécessité d’un texte, fait valoir M. Vigier.En dépit “d’un certain nombre d’avancées” introduites en commission, “j’estime que Mayotte mérite autre chose, on continue de traiter le département différemment du reste de la France”, déplore auprès de l’AFP le député insoumis Aurélien Taché. Son groupe n’a pas encore décidé s’il votera contre ou s’abstiendra.

La messe est dite pour le “conclave” des retraites

Les partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites doivent écrire ce lundi après-midi leur dernier chapitre, avec ou sans accord, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou, sous le regard de la gauche, attentive à l’issue.La dernière séance de travail, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.Une voie du compromis se dessine-t-elle ? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, a lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parle, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFE-CGC qui évoque “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. Patrick Martin, président du Medef, s’est même dit “très réservé” sur la participation lundi de son organe, principal représentant du patronat.”La question, c’est: est-ce qu’une copie signée sans le Medef a du sens ?”, s’est interrogé Eric Chevée. Pour rappel, le “conclave” a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars. Mais selon les informations de La Tribune Dimanche, l’organisation patronale se rendra bien au conclave avec une ultime proposition d’accord.Interrogé par l’AFP, le Medef s’est contenté d’indiquer dimanche que son bureau se réunirait lundi matin.- Atterrissage ou crash ? -Seule la CFDT entrevoit une lueur. “Il reste une séance pour essayer de voir si un atterrissage est possible”, a décrit Yvan Ricordeau, son négociateur, qui ne veut pas parler de crash. Sa numéro un, Marylise Léon, a mentionné auprès de l’AFP des “avancées sociales qu’on doit pouvoir concrétiser”.On ne parle plus ici de l’âge du départ à la retraite: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoiqu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023, sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.La quête de compromis doit maintenant principalement s’articuler autour de la carrière des femmes et de la pénibilité. Dans le premier point, consensuel, il est question de revaloriser les pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus. Dans le second, d’une prise en compte des ports de charge lourde, vibrations mécaniques et postures pénibles, critères ergonomiques poussés par la CFDT. Mais la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle n’est pas la même pour tous: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes.- “Un brin d’ouverture” -Selon La Tribune Dimanche, le patronat envisage toutefois un geste sur la pénibilité.”Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.Si le spectre d’une censure semble s’éloigner dans l’immédiat, il pourrait resurgir à l’automne, quand François Bayrou soumettra au vote des députés le projet de budget pour 2026. pgr-lby-bat-ito/clr/tmt

La messe est dite pour le “conclave” des retraites

Les partenaires sociaux du “conclave” sur les retraites doivent écrire ce lundi après-midi leur dernier chapitre, avec ou sans accord, après quatre mois d’une concertation impulsée par François Bayrou, sous le regard de la gauche, attentive à l’issue.La dernière séance de travail, le 17 juin, s’est achevée sur une prolongation arrachée sur le fil pour éviter l’échec. Une de plus dans une discussion entamée le 27 février et qui devait s’arrêter à l’origine le 28 mai.Une voie du compromis se dessine-t-elle ? Pas si on rembobine les déclarations à l’issue de la dernière réunion. “Je suis assez pessimiste sur le bilan de cette négociation”, a lâché Christelle Thieffine, négociatrice de la CFE-CGC. Eric Chevée parle, lui, de “lignes rouges voire écarlates” pour son camp, la CPME (patronat des petites et moyennes entreprises). Même champ chromatique pour Pascale Coton, négociatrice de la CFE-CGC qui évoque “un chiffon rouge” après la séance du 17 juin qui “devait être la dernière, sera l’avant-dernière” et l’a mise “très en colère”. Patrick Martin, président du Medef, s’est même dit “très réservé” sur la participation lundi de son organe, principal représentant du patronat.”La question, c’est: est-ce qu’une copie signée sans le Medef a du sens ?”, s’est interrogé Eric Chevée. Pour rappel, le “conclave” a déjà laissé des partenaires sociaux sur le bord de la route: FO a tourné les talons dès la première séance et la CGT et l’U2P (patronat pour les artisans) ont jeté l’éponge mi-mars. Mais selon les informations de La Tribune Dimanche, l’organisation patronale se rendra bien au conclave avec une ultime proposition d’accord.Interrogé par l’AFP, le Medef s’est contenté d’indiquer dimanche que son bureau se réunirait lundi matin.- Atterrissage ou crash ? -Seule la CFDT entrevoit une lueur. “Il reste une séance pour essayer de voir si un atterrissage est possible”, a décrit Yvan Ricordeau, son négociateur, qui ne veut pas parler de crash. Sa numéro un, Marylise Léon, a mentionné auprès de l’AFP des “avancées sociales qu’on doit pouvoir concrétiser”.On ne parle plus ici de l’âge du départ à la retraite: sans surprise le Medef s’est montré inflexible sur son maintien à 64 ans. Quoiqu’il arrive à l’issue de la réunion de la dernière chance, cette mesure phare, et impopulaire, de la réforme Borne de 2023, sera donc toujours en vigueur pour les salariés nés à partir du 1er janvier 1968.La quête de compromis doit maintenant principalement s’articuler autour de la carrière des femmes et de la pénibilité. Dans le premier point, consensuel, il est question de revaloriser les pensions en fonction du nombre d’enfants qu’elles ont eus. Dans le second, d’une prise en compte des ports de charge lourde, vibrations mécaniques et postures pénibles, critères ergonomiques poussés par la CFDT. Mais la finalité d’une reconnaissance de l’usure professionnelle n’est pas la même pour tous: les syndicats y voient une ouverture aux départs anticipés à la retraite, le patronat privilégie d’autres pistes.- “Un brin d’ouverture” -Selon La Tribune Dimanche, le patronat envisage toutefois un geste sur la pénibilité.”Je dirais qu’il y a 65% de risque d’échouer contre 35% de chance d’aboutir”, a estimé dans une interview aux Echos Cyril Chabanier, le patron de la CFTC, syndicat qui sera présent lundi.La fin du “conclave” est aussi un moment de vérité pour François Bayrou, qui a lancé ce nouveau format de discussions après un compromis noué avec les socialistes pour éviter une censure du gouvernement. Et le Premier ministre s’était engagé à en présenter les conclusions devant le Parlement. “A partir du moment où ce conclave n’aboutit pas sur l’abrogation de la réforme des retraites, nous déposerons une motion de censure”, a promis Manuel Bompard, coordinateur de la France Insoumise. Mais LFI aurait besoin d’autres groupes à gauche pour la déposer. Et le Parti socialiste est divisé sur la question.Si le spectre d’une censure semble s’éloigner dans l’immédiat, il pourrait resurgir à l’automne, quand François Bayrou soumettra au vote des députés le projet de budget pour 2026. pgr-lby-bat-ito/clr/tmt

Ukraine: attaque massive de drones sur Kiev

Une “attaque massive” de drones russes lundi à Kiev a fait au moins quatre blessés, selon les autorités de la capitale ukrainienne où de fortes détonations se faisaient entendre, après que l’Ukraine a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.”Encore une attaque massive contre la capitale. Possiblement, plusieurs vagues de drones ennemis”, a écrit sur Telegram le chef de l’administration de Kiev, Timour Tkatchenko “Deux blessés ont été hospitalisés dans le district de Solomianski”, a précisé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Deux autres blessés ont été signalés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, a déclaré plus tard M. Tkatchenko.Les autorités militaires ont indiqué que la défense aérienne a été activée et averti de la menace de missiles.Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés à l’avance dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko, tandis que le maire de la capitale a fait état d’incendies dans un autre quartier.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, à un moment où les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Ukraine: attaque massive de drones sur Kiev

Une “attaque massive” de drones russes lundi à Kiev a fait au moins quatre blessés, selon les autorités de la capitale ukrainienne où de fortes détonations se faisaient entendre, après que l’Ukraine a promis d’intensifier ses frappes sur la Russie.”Encore une attaque massive contre la capitale. Possiblement, plusieurs vagues de drones ennemis”, a écrit sur Telegram le chef de l’administration de Kiev, Timour Tkatchenko “Deux blessés ont été hospitalisés dans le district de Solomianski”, a précisé le maire de Kiev, Vitali Klitschko.Deux autres blessés ont été signalés près d’une sortie de métro, où des personnes s’abritaient, dans le district de Sviatochinski, dans l’ouest de la capitale, a déclaré plus tard M. Tkatchenko.Les autorités militaires ont indiqué que la défense aérienne a été activée et averti de la menace de missiles.Des journalistes de l’AFP dans la capitale ont entendu des vrombissements de drones en vol et une série de détonations.Dans un abri situé au sous-sol d’un immeuble résidentiel du centre de Kiev, ces journalistes ont vu une dizaine de personnes qui attendaient la fin de l’attaque assises sur des chaises ou des bancs, la plupart d’entre elles scrutant leur téléphone à la recherche d’informations. Une femme et son enfant dormaient dans des lits pliants apportés à l’avance dans l’abri.- Cratère -A la suite d’une attaque dans le district de Desnianski, “un cratère est apparu dans la cour d’un immeuble résidentiel”, a décrit M. Taktchenko, tandis que le maire de la capitale a fait état d’incendies dans un autre quartier.Les villes ukrainiennes sont ciblées chaque nuit par des frappes russes, à un moment où les pourparlers en vue d’un cessez-le-feu sont dans l’impasse.Au moins 28 personnes avaient été tuées et plus de 130 blessées à Kiev dans la nuit du 16 au 17 juin lors d’une attaque russe menée à l’aide de plus de 440 drones et 32 missiles, selon les autorités ukrainiennes.Dans la région de Rostov, dans le sud de la Russie, une attaque de drones ukrainiens lundi a “provoqué un incendie dans une entreprise industrielle dans le district de Kamenski”, a indiqué le gouverneur régional Iouri Slioussar sur Telegram.Le commandant en chef des armées ukrainiennes, Oleksandr Syrsky, a assuré samedi que l’Ukraine allait intensifier ses frappes contre des cibles militaires russes en profondeur en Russie, trois semaines après une attaque spectaculaire contre des bases aériennes reculées dans ce pays.En août 2024, l’armée ukrainienne avait attaqué par surprise la région frontalière russe de Koursk, s’emparant de centaines de kilomètres carrés avant d’en être délogée au printemps par les forces russes soutenues par un contingent nord-coréen.Oleksandr Syrsky a, lui, assuré que l’Ukraine détenait toujours 90 kilomètres carrés dans cette région. “Ce sont nos actions préventives en réponse à une possible offensive ennemie,” a-t-il dit.Moscou occupe actuellement environ un cinquième de l’Ukraine et a déjà revendiqué l’annexion de quatre régions ukrainiennes, en plus de la péninsule de Crimée, qu’elle a envahie en 2014.La Russie avait déclaré en avril avoir pris le contrôle total de la région de Koursk et nie que Kiev y ait maintenu une présence.Par la suite, Moscou a lancé des attaques dans la région ukrainienne voisine de Soumy, s’emparant de plusieurs localités et disant vouloir y constituer une zone tampon.Le président russe Vladimir Poutine a dit la semaine dernière ne pas exclure la prise de la ville de Soumy, la capitale régionale, alors que Kiev accuse Moscou de saboter délibérément un accord de paix afin de saisir plus de territoires.Sur le plan diplomatique, Kiev a apporté son soutien dimanche aux frappes des Etats-Unis et d’Israël contre des sites nucléaires en Iran, estimant qu’il s’agissait d’une conséquence “des actions agressives” des autorités iraniennes.La diplomatie ukrainienne a par ailleurs affirmé que l’Iran était “complice” de l’invasion russe de l’Ukraine et fournissait une “assistance militaire” à Moscou, notamment des drones utilisés pour bombarder le territoire ukrainien.

Iran threatens US bases in response to strikes on nuclear sites

Iran on Sunday threatened US bases in the Middle East after massive air strikes that Washington said had destroyed Tehran’s nuclear program, though some officials cautioned that the extent of damage was unclear.With aerial assaults between Iran and Israel raging — including fresh strikes by Israel on what it said were military targets in Iran — the US State Department issued a worldwide caution alert for its citizens traveling or living abroad.International concern focused on fears that the unprecedented US attacks would deepen conflict in the volatile region after Israel launched a bombing campaign against Iran earlier this month.Ali Akbar Velayati, an advisor to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, said bases used by US forces could be attacked in retaliation.”Any country in the region or elsewhere that is used by American forces to strike Iran will be considered a legitimate target for our armed forces,” he said in a message carried by the official IRNA news agency.”America has attacked the heart of the Islamic world and must await irreparable consequences.”In a sign of possible nervousness about a wider war, oil prices jumped by more than four percent at one point in early trading in Asia.President Donald Trump urged Iran to end the conflict after he launched surprise strikes on a key underground uranium enrichment site at Fordo, along with nuclear facilities in Isfahan and Natanz.”We had a spectacular military success yesterday, taking the ‘bomb’ right out of their hands (and they would use it if they could!)” he said on social media.And while the US president did not directly advocate regime change in the Islamic republic, he openly played with the idea — even after his aides stressed that was not a goal of American intervention.”It’s not politically correct to use the term, ‘Regime Change,’ Trump posted on his Truth Social platform. “But if the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change??? MIGA!!!”Defense Secretary Pete Hegseth told a Pentagon press briefing earlier that Iran’s nuclear program had been “devastated,” adding the operation “did not target Iranian troops or the Iranian people.”Standing beside Hegseth, top US general Dan Caine said that while it would be “way too early” for him to determine the level of destruction, “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu meanwhile said his country’s military strikes will “finish” once the stated objectives of destroying Iran’s nuclear and missile capabilities have been achieved.”We are very, very close to completing them,” he told reporters.- Tehran protests -As Iran’s leaders struck defiant tones, President Masoud Pezeshkian also vowed that the United States would “receive a response” to the attacks.People gathered Sunday in central Tehran to protest against US and Israeli attacks, waving flags and chanting slogans.In the province of Semnan east of the capital, 46-year-old housewife Samireh told AFP she was “truly shocked” by the strikes.”Semnan province is very far from the nuclear facilities targeted, but I’m very concerned for the people who live near,” she said.In an address to the nation hours after the attack, Trump claimed success for the operation, and Vice President JD Vance followed up Sunday morning.”We know that we set the Iranian nuclear program back substantially last night,” Vance told ABC.But he also suggested Iran still had its highly enriched uranium.”We’re going to work in the coming weeks to ensure that we do something with that fuel,” he said. “They no longer have the capacity to turn that stockpile of highly enriched uranium to weapons-grade uranium.”Another Khamenei advisor, Ali Shamkhani, said in a post on X that “even if nuclear sites are destroyed, game isn’t over, enriched materials, indigenous knowledge, political will remain.”Rafael Grossi, director of the International Atomic Energy Agency (IAEA), told an emergency meeting of the UN Security Council that craters were visible at the Fordo facility, but no one had been able to assess the underground damage.- Retaliation risk -The main US strike group was seven B-2 Spirit bombers that flew 18 hours from the American mainland to Iran.In response to the attack, which used over a dozen massive “bunker buster” bombs, Iran’s armed forces targeted sites in Israel including Ben Gurion airport near Tel Aviv, with at least 23 people wounded.Nine members of the Revolutionary Guards were killed Sunday in Israeli attacks on central Iran, local media reported, while three people were killed after an ambulance was also struck.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people so far, Iran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticized the US strikes and called for de-escalation, while France, Germany and Britain called on Tehran “not to take any further action that could destabilize the region.”Late Sunday the US State Department issued a “worldwide caution” for Americans, saying the conflict in the Middle East could put those traveling or living abroad at an increased security risk.”There is the potential for demonstrations against US citizens and interests abroad,” the security alert said. “The Department of State advises US citizens worldwide to exercise increased caution.”burs-wd/mlm/bjt

Iran threatens US bases in response to strikes on nuclear sites

Iran on Sunday threatened US bases in the Middle East after massive air strikes that Washington said had destroyed Tehran’s nuclear program, though some officials cautioned that the extent of damage was unclear.With aerial assaults between Iran and Israel raging — including fresh strikes by Israel on what it said were military targets in Iran — the US State Department issued a worldwide caution alert for its citizens traveling or living abroad.International concern focused on fears that the unprecedented US attacks would deepen conflict in the volatile region after Israel launched a bombing campaign against Iran earlier this month.Ali Akbar Velayati, an advisor to Iran’s supreme leader Ayatollah Ali Khamenei, said bases used by US forces could be attacked in retaliation.”Any country in the region or elsewhere that is used by American forces to strike Iran will be considered a legitimate target for our armed forces,” he said in a message carried by the official IRNA news agency.”America has attacked the heart of the Islamic world and must await irreparable consequences.”In a sign of possible nervousness about a wider war, oil prices jumped by more than four percent at one point in early trading in Asia.President Donald Trump urged Iran to end the conflict after he launched surprise strikes on a key underground uranium enrichment site at Fordo, along with nuclear facilities in Isfahan and Natanz.”We had a spectacular military success yesterday, taking the ‘bomb’ right out of their hands (and they would use it if they could!)” he said on social media.And while the US president did not directly advocate regime change in the Islamic republic, he openly played with the idea — even after his aides stressed that was not a goal of American intervention.”It’s not politically correct to use the term, ‘Regime Change,’ Trump posted on his Truth Social platform. “But if the current Iranian Regime is unable to MAKE IRAN GREAT AGAIN, why wouldn’t there be a Regime change??? MIGA!!!”Defense Secretary Pete Hegseth told a Pentagon press briefing earlier that Iran’s nuclear program had been “devastated,” adding the operation “did not target Iranian troops or the Iranian people.”Standing beside Hegseth, top US general Dan Caine said that while it would be “way too early” for him to determine the level of destruction, “initial battle damage assessments indicate that all three sites sustained extremely severe damage and destruction.”Israel’s Prime Minister Benjamin Netanyahu meanwhile said his country’s military strikes will “finish” once the stated objectives of destroying Iran’s nuclear and missile capabilities have been achieved.”We are very, very close to completing them,” he told reporters.- Tehran protests -As Iran’s leaders struck defiant tones, President Masoud Pezeshkian also vowed that the United States would “receive a response” to the attacks.People gathered Sunday in central Tehran to protest against US and Israeli attacks, waving flags and chanting slogans.In the province of Semnan east of the capital, 46-year-old housewife Samireh told AFP she was “truly shocked” by the strikes.”Semnan province is very far from the nuclear facilities targeted, but I’m very concerned for the people who live near,” she said.In an address to the nation hours after the attack, Trump claimed success for the operation, and Vice President JD Vance followed up Sunday morning.”We know that we set the Iranian nuclear program back substantially last night,” Vance told ABC.But he also suggested Iran still had its highly enriched uranium.”We’re going to work in the coming weeks to ensure that we do something with that fuel,” he said. “They no longer have the capacity to turn that stockpile of highly enriched uranium to weapons-grade uranium.”Another Khamenei advisor, Ali Shamkhani, said in a post on X that “even if nuclear sites are destroyed, game isn’t over, enriched materials, indigenous knowledge, political will remain.”Rafael Grossi, director of the International Atomic Energy Agency (IAEA), told an emergency meeting of the UN Security Council that craters were visible at the Fordo facility, but no one had been able to assess the underground damage.- Retaliation risk -The main US strike group was seven B-2 Spirit bombers that flew 18 hours from the American mainland to Iran.In response to the attack, which used over a dozen massive “bunker buster” bombs, Iran’s armed forces targeted sites in Israel including Ben Gurion airport near Tel Aviv, with at least 23 people wounded.Nine members of the Revolutionary Guards were killed Sunday in Israeli attacks on central Iran, local media reported, while three people were killed after an ambulance was also struck.Israeli strikes on Iran have killed more than 400 people so far, Iran’s health ministry said. Iran’s attacks on Israel have killed 24 people, according to official figures.The United Arab Emirates, Qatar and Oman, which had been mediating Iran-US nuclear talks, criticized the US strikes and called for de-escalation, while France, Germany and Britain called on Tehran “not to take any further action that could destabilize the region.”Late Sunday the US State Department issued a “worldwide caution” for Americans, saying the conflict in the Middle East could put those traveling or living abroad at an increased security risk.”There is the potential for demonstrations against US citizens and interests abroad,” the security alert said. “The Department of State advises US citizens worldwide to exercise increased caution.”burs-wd/mlm/bjt

Suicide attack on Damascus church kills at least 22

A shooting and suicide bombing at a Damascus church during a packed service on Sunday killed at least 22 people, authorities said, blaming a member of the Islamic State group for the unprecedented attack. The international community condemned the attack, the first of its kind in the Syrian capital since Islamist-led forces toppled longtime ruler Bashar al-Assad in December.It was also the first inside a church in Syria since the country’s civil war erupted in 2011, according to a monitor.Security remains one of the greatest challenges for Syria’s new authorities, with the international community repeatedly urging them to protect minorities.AFP correspondents saw first responders transporting people from the Orthodox church as security forces cordoned off the area.The church itself was strewn with wood from fittings and pews, with fallen icons and pools of blood on the floor.”A suicide attacker affiliated with the Daesh (IS) terrorist group entered the Saint Elias church in the Dwelaa area… opened fire then blew himself up with an explosive belt,” an interior ministry statement said.State news agency SANA, citing the ministry of health, reported a death toll of 22, with 63 injured.Lawrence Maamari who was inside the church when the attack happened told AFP a man had entered and begun shooting. People “tried to stop him before he blew himself up”, he added.Ziad Helou, 40, who was at a shop nearby, said he heard gunfire then an explosion, and saw glass flying.”We saw fire in the church and the remains of wooden benches thrown all the way to the entrance,” he said.- ‘Heinous crime’ -The blast sparked panic and fear in the church, which had been full of worshippers, including children and the elderly, eyewitnesses said. Families were still searching desperately for missing loved ones.The Syrian Observatory for Human Rights said it was the first suicide attack inside a church in Syria since war erupted in 2011. Other churches had been damaged or seen attacks in their vicinity during the conflict, but none had been so directly targeted.The Orthodox patriarchate in Damascus called on “the authorities to bear full responsibility for what has happened and is happening concerning the violation of the sanctity of churches, and to ensure the protection of all citizens”.Syria’s Christian community has shrunk from around one million before the war to under 300,000 due to waves of displacement and emigration.The United Nations special envoy for Syria Geir Pedersen expressed “outrage at this heinous crime”, calling for a full investigation.US special envoy Tom Barrack said Washington supported Syria “as it fights against those who are seeking to create instability and fear in their country and the broader region”.Turkey, which is close to the new authorities, expressed confidence that Syrians would stay united in “their fight against terrorist organisations that seek to sow chaos in the country”. France’s foreign ministry restated its commitment to “a transition in Syria that allows Syrians, whatever their religion, to live in peace and security in a free, united, pluralistic, prosperous, stable and sovereign” country.Egypt’s Al-Azhar, Sunni Islam’s prestigious seat of learning, called it a “blatant assault on the right to life” and worship.- Investigation -Syria’s foreign ministry described the attack as “a desperate attempt to undermine national coexistence and to destabilise the country”.Assad had portrayed himself as a protector of minorities, who during Syria’s nearly 14-year civil war were targeted by numerous attacks — many of them claimed by jihadist groups including IS.Since the new authorities took power, the international community has urged the government to protect minorities and ensure their participation in Syria’s transition, particularly after sectarian violence in recent months.Interior Minister Anas Khattab said that specialised teams had begun investigating.”These terrorist acts will not stop the efforts of the Syrian state in achieving civil peace,” Khattab said according to a statement.In an interview earlier this month, Khattab said that IS had shifted “to studied attacks on strategic targets” and had attempted “to carry out attacks against the Christian and Shiite community” that the authorities had thwarted.Last month, IS claimed its first attack on Syria’s new government forces. Authorities said they had arrested members of an IS cell near Damascus, accusing them of preparing attacks.IS seized large swathes of Syrian and Iraqi territory in the early years of the civil war, declaring a cross-border “caliphate” in 2014 before being territorially defeated in 2019.burs-lar/lg/tc/lb

Tesla launches long-discussed robotaxi service

Tesla began offering robotaxi services Sunday in the US city of Austin, Texas, an initial step that Elon Musk’s backers believe could lead to the company’s next growth wave.”Super congratulations to the @Tesla_AI software & chip design teams on a successful @Robotaxi launch!!” Musk posted on the X platform that he owns. “Culmination of a decade of hard work.”The kickoff — which comes as Musk refocuses on his business ventures following a contentious stint in Donald Trump’s administration — will employ the Model Y sport utility vehicle rather than Tesla’s much-touted Cybercab, which is still under development.The long-awaited launch follows the dramatic meltdown earlier this month in relations between the US president and the world’s richest person, which saw a cascade of bitter attacks from both men.Since then, Musk has publicly expressed regret for some of his statements, while his company’s Texas operation has readied the Austin push — part of a major drive on autonomous technology and artificial intelligence that Tesla believes will yield huge profits.Wedbush analyst Daniel Ives said autonomous technology could be a catalyst for potentially $1 trillion or more in additional market value.”There are countless skeptics of the Tesla robotaxi vision with many bears thinking this day would never come,” said Ives, who predicted Trump’s administration would clear roadblocks for Tesla and pivot from the recent “soap opera.”- Business-friendly Texas -One of the robotaxi’s self-described first users was Tesla fan Herbert Ong, who livestreamed his ride Sunday in a red vehicle that included a person in the passenger seat monitoring the trip for operational safety.The unveiling in the Texas state capital comes amid questions about how Tesla will try to overcome criticism of Musk’s activities for Trump. Tesla saw profits plunge 71 percent in the first quarter following poor sales in several markets.In picking Austin for the debut of the autonomous vehicle (AV) service, Musk is opting for a US state known for its business-friendly approach to regulation.”Texas law allows for AV testing and operations on Texas roadways as long as they meet the same safety and insurance requirements as every other vehicle on the road,” the Texas Department of Transportation told AFP.The Texas legislature this year passed a bill requiring prior authorization from the state’s Department of Motor Vehicles before companies can operate on a public street without human drivers, a group of Democratic lawmakers said in a June 18 letter to Tesla.Citing the enhanced system, the lawmakers asked Tesla to delay testing until after the law takes effect on September 1.The lawmakers asked for “detailed information demonstrating that Tesla will be compliant with the new law” should the company choose to proceed.- Starting slow -Musk had initially planned the launch for June 12, before pushing back, saying he was being “super paranoid” about safety.”We want to deliberately take it slow,” Musk said May 20 on CNBC, telling the network that Tesla would probably only operate 10 autonomous vehicles the first week.But that number will rise to perhaps 1,000 “within a few months,” Musk added. “And then we will expand to other cities… San Francisco, Los Angeles, San Antonio.”The service will be offered from 6:00 am until midnight and will be available to “early access” users on an invitation-only basis in a geofenced area, Sawyer Merritt, who owns a Tesla, said Friday on X.He added that the company had given him permission to release the information.Musk last fall unveiled the Cybercab, which has no steering wheel or pedals. Its production is not expected to begin until 2026.Tesla’s robotaxi launch comes well after Waymo’s offering of commercial robotaxi service.The US National Highway Traffic Safety Administration (NHTSA) in October 2024 opened a probe into Tesla’s Full Self-Driving software after receiving four reports of crashes.Last month the agency asked Tesla for additional information on its technology in light of the Austin launch.But the NHTSA told AFP it does not “pre-approve” new technologies.”Rather, manufacturers certify that each vehicle meets NHTSA’s rigorous safety standards,” it said.