La Bourse de Paris recule modérément face au conflit au Moyen-Orient

La Bourse de Paris a terminé en baisse lundi, sans toutefois céder à la panique, après les frappes américaines dimanche contre des installations nucléaires iraniennes qui font craindre un embrasement au Moyen-Orient.Le CAC 40 a perdu 0,69%, à 7.537,57 points, en recul de 52,09 points.”Les investisseurs commencent à s’habituer à l’incertitude, devenue une nouvelle normalité”, a relevé Charlotte de Montpellier, économiste chez ING, interrogée par l’AFP.”Les marchés financiers restent donc calmes et ne cèdent pas à la panique”, a résumé Andreas Lipkow, analyste indépendant.Cela s’explique aussi par le fait que, “jusqu’à présent, l’Iran n’a pas réagi de manière significative”, a estimé Fawad Razaqzada, analyste de marchés pour City Index. “Mais la situation pourrait changer à tout moment”, a-t-il mis en garde.L’Iran a menacé lundi de s’en prendre militairement aux États-Unis et de leur infliger de “lourdes conséquences”, tandis qu’Israël a annoncé des frappes d’une force “sans précédent” contre la capitale iranienne Téhéran. Dans ce conflit, le risque principal serait que l’Iran “tente de fermer le détroit d’Ormuz, par lequel transitent plus de 20% du pétrole mondial chaque jour”, a souligné Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.”Si le détroit venait à être fermé, un choc pétrolier et une nouvelle flambée de l’inflation sont à craindre”, a estimé Susannah Streeter, analyste de Hargreaves Lansdown.Mais “les marchés estiment que l’Iran n’ira pas jusqu’à fermer le détroit, d’où est exportée une partie de leur pétrole, vers la Chine particulièrement”, selon Charlotte de Montpellier.Dans ce contexte, côté obligataire, l’emprunt français à dix ans restait stable, à 3,24%, contre 2,23% la veille en clôture. Son équivalent allemand, référence en Europe, a atteint 2,50%.Carmat dévisse, risque de cessation de paiementLa société Carmat, qui produit et commercialise un cœur artificiel, en difficulté depuis plusieurs années, a annoncé vendredi un risque de cessation de paiements dès la fin du mois et le lancement d’une campagne de dons pour la poursuite de ses activités.Son titre a dévissé de 47,50% à 0,41 euros à Paris, après une suspension des échanges dans la matinée.Stellantis voit rougeAntonio Filosa a pris lundi ses fonctions à la tête de Stellantis et présenté la nouvelle équipe dirigeante, dans un contexte difficile pour le cinquième constructeur automobile mondial (marques Peugeot, Fiat, Chrysler…).En Bourse, l’action de Stellantis a perdu 2,25% à 8,01 euros.

Grand-père brûlé vif par sa petite-fille: le procès débute avec des images éprouvantes

Des photos à la limite du soutenable ont été diffusées lundi à Bourg-en-Bresse, au premier jour du procès en appel d’une jeune femme qui a tué son grand-père de 95 ans, totalement grabataire, en le brûlant vif.Emilie G, 33 ans, condamnée à du sursis en première instance a, selon son avocat, agi “par amour” pour soulager les souffrances du vieil homme, auquel elle était très attachée.Devant les images du cadavre à moitié carbonisé, allongé en position foetale dans un lit noirci, elle est restée lundi repliée sur elle-même, détournant le regard, une main devant les yeux. En août 2020, l’aïeul avait été retrouvé mort brûlé et asphyxié dans son lit médicalisé chez une de ses filles, à Saint-Laurent-de-Mure (Rhône).Placée en garde à vue deux mois après les faits, Emilie G. avait d’abord nié toute responsabilité, espérant que la thèse de l’accident soit retenue, avant d’avouer avoir déclenché l’incendie.”Ca a failli marcher, la thèse de l’accident ?”, demande l’avocat général Eric Mazaud au chef d’enquête entendu lundi. “Oui”, répond le témoin, “les éléments auraient pu laisser penser à un accident”, avant que du carburant ne soit retrouvé sur la literie.Sur le banc, l’accusée fond régulièrement en larmes à l’évocation de ce grand-père, auquel elle était très attachée.Lors de son premier procès, en octobre devant les assises du Rhône, l’avocat général avait fustigé un “acte cruel et égoïste” de la part d’une femme qui cherchait selon lui à “exorciser sa frustration, ses échecs multiples”.Il avait demandé aux jurés de la condamner à quinze ans de prison mais ces derniers avaient choisi la clémence, prenant en compte “l’altération du discernement” et les “difficultés” de la petite-fille, face à un proche “en fin de vie”.Le parquet a fait appel du verdict, renvoyant Emilie G. devant la cour d’assises de l’Ain où elle est jugée jusqu’à mercredi pour assassinat et risque la réclusion criminelle à perpétuité.- “Pas militant” -A la barre, une enquêtrice de personnalité souligne qu’au moment des faits, la jeune femme souffrait de “difficultés psychologiques”: manque d’autorité avec ses enfants, adultère de son conjoint, échecs au Capes, le concours professoral, auxquels s’ajoute l’état “dégradé” de son grand-père, équipé d’une sonde urinaire.L’accusée s’occupait quotidiennement de son aîné mais avait réduit ses visites pendant l’été des faits après l’avoir un jour trouvé dans un état “déplorable” chez ses parents, la couche souillée. “La dignité de son grand-père n’était pas respectée, ça avait été un moment fort pour elle”, explique l’enquêtrice.Le matin du crime, son conjoint lui a révélé qu’il l’avait trompée, déclenchant le passage à l’acte. Selon l’expertise psychiatrique jointe à l’instruction, elle était dans un “état dissociatif” quand elle a versé de l’essence sur le matelas.”Un déversement minutieux précis”, selon un expert en incendie entendu comme témoin, pour qui la jeune femme ne pouvait ignorer les conséquences de ses actes. “Le feu est systématiquement utilisé pour détruire, pour faire disparaître”.Le grand-père, piégé, a agonisé pendant quelques minutes et est mort de l’inhalation des fumées et de brûlures profondes.”C’est un geste d’amour”, a pourtant martelé lundi avant l’audience l’avocat de l’accusée, Me Thibaud Claus, évoquant un “cas d’euthanasie d’une famille qui a fait comme elle pouvait face à une situation désespérée, avec pas forcément les bonnes solutions”.Alors que le parlement débat d’une nouvelle législation sur l’aide à mourir, “on n’est absolument pas dans une position militante aujourd’hui”, a-t-il ajouté. “Elle a fait face comme elle pouvait à une situation dramatique.”L’avocat a “bien conscience” que le procureur “souhaiterait une peine plus lourde” qu’en première instance. Mais “je crois qu’on est tous d’accord dessus, même du côté du ministère public: le lien entre cette petite-fille et son grand-père est extrêmement fusionnel”, a-t-il ajouté.Selon lui, il n’y avait “aucun antagonisme” entre les deux, “aucune dette, aucun héritage”, ce qu’ont confirmé les enquêteurs à l’audience.

Des avions français abattent des ballons d’exercice à très haute altitude

Des avions de combat français sont parvenus à abattre des ballons-cibles “au-delà de 20 kilomètres d’altitude” lors d’une campagne d’essais de missiles destinée à tester leurs capacités d’interception en très haute altitude, a annoncé lundi le ministre des Armées.”Des Rafale et Mirage 2000 ont réalisé avec succès les premiers tirs de missiles Mica vers des ballons stratosphériques opérant à très haute altitude (THA) fournis par le Cnes”, l’agence spatiale française, a affirmé sur X Sébastien Lecornu.Ces “tirs d’essais” repoussent selon lui “les contraintes technologiques qui s’exercent sur l’avion, son pilote et son armement”, selon lui.Le plafond de vol habituel d’un Rafale va jusqu’à 15 kilomètres et à 18 kilomètres pour un Mirage 2000, selon leur constructeur Dassault Aviation.La très haute altitude, espace compris entre 20 et 100 kilomètres d’altitude, devient un espace de conflictualité, symbolisé par l’affaire du “ballon chinois”, abattu par un chasseur américain en février 2023 après avoir survolé le Canada et les États-Unis.Le ministre des Armées a dévoilé la semaine passée la stratégie française dans la THA à l’occasion du salon aéronautique du Bourget.Il entend y développer des moyens pour surveiller cet espace, où transitent des missiles à très grande vitesse ou des ballons très lents.Il veut également mettre au point des moyens d’interception à ces altitudes mais aussi développer des engins volant pendant de longues durées au-delà de 20 kilomètres d’altitude, considérés comme des pseudo-satellites (HAPS) et qui peuvent servir de relais de communications ou de capteurs de renseignement.

Le Livret A se reprend en mai, nette baisse de taux en vue cet été

Le Livret A, boudé par les épargnants depuis la baisse de son taux en début d’année, a retrouvé des couleurs en mai, avant un nouveau recul très probable de son rendement cet été.Les dépôts des épargnants sur les Livrets A ont dépassé les retraits de 1,22 milliard d’euros le mois dernier, selon les données publiées lundi par la Caisse des dépôts (CDC).Les Livrets de développement durable et solidaire (LDDS) ont dans le même temps gonflé de 660 millions d’euros, portant le total de la “collecte nette” de ces deux produits à 1,88 milliard d’euros, un record cette année.Ce montant illustre-t-il le réveil du produit d’épargne réglementée détenu par 56 millions de Français, après un début d’année morose?Il pourrait en réalité traduire la volonté des épargnants de profiter à plein du taux actuel de 2,4%, avant une baisse annoncée cet été.Fort des données disponibles et de leurs projections, les spécialistes de l’épargne contactés par l’AFP attendent un nouveau taux du Livret A, valable aussi pour le LDDS, entre 1,5% et 1,7%, contre 2,4% aujourd’hui.Les deux composantes de la formule de calcul de ce taux – l’inflation et un taux d’intérêt interbancaire déterminé par la Banque centrale européenne (BCE) – sont en effet orientées à la baisse.”Dans une optique de baisse des taux du crédit et de relance de la consommation, il est fort probable” que le ministre de l’Economie se range derrière le calcul de la formule et n’y déroge pas, comme il a la possibilité de le faire sur proposition du gouverneur de la Banque de France, estime le directeur du Cercle de l’Epargne Philippe Crevel. Le taux d’épargne des Français, mesuré par l’Insee à 18,8% au premier trimestre, est à son pic en 45 ans (hors crise sanitaire), et présenté comme un frein à la consommation et donc à la croissance.Interrogé sur le sujet jeudi dernier par France Info, le nouveau directeur général de la “Caisse” Olivier Sichel a souligné qu’un tel taux resterait supérieur à l’inflation.Le nouveau taux sera calculé par la Banque de France mi-juillet, et transmis par son gouverneur François Villeroy de Galhau au ministre de l’Economie Eric Lombard, par ailleurs ancien directeur général de la CDC, pour application au 1er août jusqu’à fin janvier 2026.- Le LEP cale -Les Livrets A et les LDDS, plafonnés respectivement à 22.950 euros et 12.000 euros, permettent de conserver une épargne garantie, disponible et défiscalisée. Ils sont ralentis cette année par une première baisse de leur rémunération effective depuis le 1er février, de 3% à 2,4%, et souffrent de la concurrence d’un autre produit d’épargne également à capital garanti: les fonds euros de l’assurance vie.Les Livrets d’épargne populaire (LEP), réservés aux personnes aux revenus modestes, ont connu de leur côté un mois de mai compliqué, affirme lundi la CDC: leur encours s’est dégonflé de 1,19 milliard d’euros, après une “décollecte nette” déjà visible au mois d’avril.Le printemps est souvent peu porteur pour ce livret, sous l’effet des clôtures annuelles de comptes par les banques pour les détenteurs dépassant le plafond de ressources.Les ménages modestes bénéficieront-ils d’un “coup de pouce” lors de la prochaine fixation du taux du LEP, mi-juillet avec celle du Livret A ?M. Crevel attend par exemple un taux à 2,5% au 1er août, a priori plus intéressant que le taux théorique: celui du Livret A augmenté de 0,5 point de pourcentage.”C’est très hypothétique”, observe de son côté Éric Dor, directeur des études économiques à l’IESEG School of Management.Si l’encours des LEP a baissé le moi dernier, ceux des Livrets A et des LDDS se maintiennent fin mai à des niveaux records: 445,3 milliards d’euros pour les premiers et 163,3 milliards pour les seconds.

US existing home sales little-changed on sluggish market

Sales of existing homes in the United States were tepid in May, according to industry data released Monday, as high mortgage rates weighed on the market.Sales of previously-owned homes ticked up 0.8 percent in May from the prior month, to a seasonally-adjusted annual rate of 4.03 million, said the National Association of Realtors (NAR).”The relatively subdued sales are largely due to persistently high mortgage rates,” said NAR chief economist Lawrence Yun.”Lower interest rates will attract more buyers and sellers to the housing market,” he added in a statement.While the uptick exceeded analysts’ expectations, experts anticipate continued weakness in sales as mortgage rates remain elevated and the job market softens as President Donald Trump’s tariffs impact inflation and economic growth.From a year ago, existing home sales were down 0.7 percent.Yun told reporters that the 4.03 million pace meant the market is running at 75 percent of what it was before the Covid-19 pandemic, even though the United States has added jobs over the period.This is primarily due to affordability challenges, he said.The average 30-year fixed rate mortgage was close to 6.9 percent as of the end of May, according to Freddie Mac, slightly above the 6.8 percent in late April.The higher mortgage rates come as the US Federal Reserve has held the benchmark lending rate steady this year, keeping interest rates unchanged for a fourth straight policy meeting this month.Nancy Vanden Houten, lead US economist at Oxford Economics, said a rise in the supply of homes on the market could help cushion risks for sales, especially if price hikes ease.But for now, the median sales price was up 1.3 percent from a year ago at $422,800, a record high for the month of May, the NAR said.”It’s a nearly impossible housing market for first-time buyers,” said Navy Federal Credit Union chief economist Heather Long in a statement.She also warned that “Americans are watching what happens in the Middle East and paying close attention to rising prices at the gas pump.”The United States bombed Iranian nuclear facilities over the weekend and Tehran has vowed to retaliate.This sent jitters across the oil market as traders gauged the possibility of whether Iran might close the Strait of Hormuz, a vital route for oil and gas.

Prisoners’ families dismayed at Israeli strike on Tehran jail

An Israeli strike on Evin prison in Tehran on Monday was irresponsible and put prisoners “in mortal danger”, Noemie Kohler, whose sister Cecile is being held in the jail, told AFP.Iran’s judiciary said Israeli strikes left sections of the facility damaged and Israel’s defence minister confirmed the army was targeting it.Cecile Kohler has been held along with her partner Jacques Paris in Iran since May 2022 on espionage charges their families reject.Overall, Iran is believed to hold around 20 European nationals in what some Western governments describe as a strategy of hostage-taking aimed at extracting concessions from the West.Most are held in Evin, a large, heavily fortified complex in the north of Tehran, notorious among activists for rights abuses.”This strike is completely irresponsible. Cecile, Jacques and all the prisoners are in mortal danger,” said Noemie Kohler.”This is really the worst thing that could have happened.”French Foreign Minister Jean-Noel Barrot said on X that the Israeli strike was “unacceptable” but added that the French couple were not believed to have been harmed.”I have asked my Iranian counterpart for news of them and for their immediate release,” Barrot added.- ‘Risk of riots’ -The wife of another prisoner at Evin, Swedish-Iranian academic Ahmadreza Jalali, said she had spoken to her husband but had no clarity about his fate.Vida Mehrannia told AFP her husband, who is on death row, had called her to say he was being moved but did not know where he was going.”Is it because they want to carry out the sentence or for another reason,” she said. “I don’t know. After the call, I don’t even know if they transferred him or not.” Jalali, who was arrested in 2016 and sentenced to death in 2017 for spying for Israel, was granted Swedish nationality while in jail.Several people accused of spying for Israel have been executed in recent weeks in Iran, leaving Mehrannia deeply worried about her husband.Chirinne Ardakani, a lawyer for the Kohler family, denounced the strikes as “illegal”.”The risk of riots, general confusion and reprisals by the security forces against the insurgent prisoners raises fears of bloodshed,” she told AFP.”Both sides are playing with people’s lives.”

Fearful Syrian Christians demand justice, protection after church bombing

After eight members of her family, including her husband, were killed in a suicide bombing in a Damascus church, Laure Nasr demanded justice while Syria’s minority communities worried about their future.”I want (Syrian interim President) Ahmed al-Sharaa to personally bring me justice,” a distraught Nasr said on Monday as she received mourners at her home.”Isn’t he the president? Are we not a democratic state now?” she said, after Sunday’s attack, which came more than six months after Islamist-led forces ousted longtime ruler Bashar al-Assad.Authorities said at least 25 people were killed and more than 60 others wounded in the shooting and suicide bombing in the Saint Elias church in the Syrian capital’s Dwelaa district.They blamed the Islamic State group, which has not yet claimed the attack.The attacker “entered the house of God and opened fire on us”, Nasr, 35, told AFP.If her husband and brother-in-law had not stopped the man from going deeper into the church, “we would have all died”, she said.President Sharaa has pledged to bring all those involved to justice, emphasising “the importance of solidarity and unity… in facing all that threatens our nation’s security and stability”.”Let him investigate the case and not allow anyone else to die because of these terrorist acts,” said Nasr. “Let Daesh be eliminated from Syria,” she said, using an Arabic acronym for IS.Holding her husband’s phone, belt and the remnants of his blood-stained clothes, she decried the suffering inflicted on her extended family.”Eight of us have died, including my husband, my brother-in-law and their sister,” she said.- ‘Our turn was coming’ -Elsewhere in Dwelaa, 21-year-old worker Jenny al-Haddad was mourning her father.”My father didn’t do anything wrong — he was praying in church. He never carried a weapon against anyone or ever fought anyone,” she said from her family home.”His fault was that he was praying. No one there did anything wrong, they were all good people,” she added.In a corner, Haddad placed pictures of her father, a 50-year-old government worker who attended mass twice a week.”Nothing is harder than living in a place where you do not feel safe,” she said.”I no longer want to stay here. I want to leave because death has encircled us from all sides.”Since Assad’s December overthrow, the new Islamist authorities have faced pressure from the international community to protect minorities and include them in the country’s transition.Sectarian massacres in March that killed over 1,700 mostly Alawite civilians, according to the Syrian Observatory for Human Rights monitor, and deadly clashes involving the Druze community the following month increased concerns about the safety of minorities.Christians “knew our turn was coming”, Haddad said, urging the authorities to hold those behind the church attack responsible and to protect minority groups.- Restrictions, fears -“I am a Syrian Christian, I want to live in Syria whether people like it or not. What have I done to become a widow? Was it our fault to pray?” Nasr said, surrounded by relatives who had not yet buried their dead, while others remained in hospital.Shops were closed in Dwelaa, while in the church, civil defence personnel collected scattered human remains after removing most of the rubble and cleaning the churchyard.Around a million Christians lived in Syria before the civil war in 2011, but experts believe their numbers have dwindled to around 300,000.Syria’s new authorities have not officially imposed restrictions on freedoms, but several violent incidents characterised as “individual acts” by officials and measures including mandating full-body swimwear at public beaches have raised concerns.In March, a dispute took place in front of the Saint Elias church, as residents expressed opposition to Islamic chants being played on loudspeakers from a car.Nebras Yusef, 35, who survived Sunday’s attack but lost six of his friends and neighbours, said that “today, you can no longer protect yourself or feel safe when entering a church”.He said there had been an “accumulation” of violations in the months before the attack without intervention from the authorities.”When you don’t feel safe in your belief, religion and ritual practices, you are a fourth-class citizen — not even a second-class citizen,” he said.”What we want from the authorities is security and a livelihood.”

Le détroit d’Ormuz, passage stratégique sous haute tension

Le détroit d’Ormuz est un point de passage clé pour le commerce mondial de pétrole, que l’Iran a souvent menacé de bloquer dans les situations de crise. Des députés iraniens ont à nouveau brandi cette menace après les frappes américaines sur des installations nucléaires en Iran, mais la décision reste aux mains du Conseil national de sécurité, la plus haute instance de sécurité du pays.  Voici quatre choses à savoir sur cette zone stratégique.  –  Porte d’entrée du Golfe -Le détroit d’Ormuz, qui relie le Golfe au golfe d’Oman, est situé entre l’Iran et le sultanat d’Oman. Il est particulièrement vulnérable en raison de sa faible largeur, 50 kilomètres environ, et de sa profondeur, qui n’excède pas 60 mètres.Il est parsemé d’îles désertiques ou peu habitées, mais d’une grande importance stratégique: les îles iraniennes d’Ormuz, et celles de Qeshm et de Larak, face à la rive iranienne de Bandar Abbas.La rive omanaise, la péninsule du Musandam, forme un index pointant vers l’Iran, séparé du reste du sultanat par des terres appartenant aux Emirats.Au large des Emirats, les trois “îles stratégiques” -la Grande Tomb, la Petite Tomb et Abou Moussa- constituent un poste d’observation sur toutes les côtes des pays du Golfe: Emirats, Qatar, Bahreïn, Arabie saoudite, Koweït, Irak, Iran et Oman.Elles sont occupées par l’Iran depuis 1971, après le départ des forces britanniques de la région.- Crucial pour le pétrole -Le détroit d’Ormuz constitue de loin la principale la voie de navigation connectant les riches pays pétroliers du Moyen-Orient au reste du monde. En 2024, environ 20 millions de barils de brut y circulaient quotidiennement, l’équivalent de près de 20% de la consommation mondiale de pétrole liquide, selon l’Agence américaine de l’Energie (EIA). Environ un cinquième du commerce mondial de gaz naturel liquéfié y transitait aussi, principalement en provenance du Qatar.Plus de 80% du pétrole et gaz y transitant était destiné aux marchés asiatiques, selon l’AIE. Seuls l’Arabie saoudite et les Emirats disposent d’un réseau d’oléoducs, pouvant transporter un maximum de 2,6 million barils par jour, leur permettant de contourner le détroit d’Ormuz, souligne l’EIA. En fermant le détroit, l’Iran “saperait ce qui reste de ses alliances” que ce soit avec les pays du Golfe et l’Irak ou avec ses principaux clients, notamment la Chine, a écrit l’économiste et spécialiste du Golfe, Justin Alexander sur Linkedin. “Cela bloquerait aussi ses propres exportations de pétrole, alors que son économie est déjà à la peine”, a souligné pour sa part le professeur de l’Université d’Ottawa Thomas Juneau, sur X. – Tensions -L’Iran, qui se considère comme le gardien du Golfe, dénonce régulièrement la présence de forces étrangères, notamment la Ve Flotte américaine stationnée à Bahreïn.Il a menacé à plusieurs reprises de bloquer le détroit d’Ormuz en cas d’action militaire des Etats-Unis dans la zone.Ce sont les Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique iranienne, qui contrôlent les opérations navales dans le Golfe, et sont chargés d’assurer la sécurité du détroit.Une des perturbations majeures du transport pétrolier remonte à 1984, en plein conflit Iran-Irak (1980-1988), durant la “guerre des pétroliers”. Plus de 500 navires avaient été détruits ou endommagés.Téhéran avait alors miné des zones de passage dans le détroit d’Ormuz. Le 14 avril 1988, la frégate USS Samuel B. Roberts avait heurté une mine et manqué de couler.En juillet de la même année, un Airbus A-300 d’Iran Air, assurant la liaison entre Bandar-Abbas et Dubaï, avait été abattu par deux missiles d’une frégate américaine patrouillant dans le détroit, faisait 290 morts. L’équipage de l’USS Vincennes avait affirmé avoir pris l’Airbus pour un chasseur iranien animé d’intentions hostiles.- Incidents -Outre les menaces, le détroit d’Ormuz est régulièrement le théâtre d’escarmouches, comme des arraisonnements ou attaques de bateaux. Les incidents se sont multipliés après le retrait des Etats-Unis, en 2018 de l’accord international visant à geler le programme nucléaire iranien.En 2019, des attaques mystérieuses contre des navires dans la région du Golfe, un drone abattu et des pétroliers saisis, avaient fait craindre une escalade entre Téhéran et Washington.Le 29 juillet 2021, une attaque en mer d’Oman contre un pétrolier géré par la société d’un milliardaire israélien avait fait deux morts, un Britannique et un Roumain. Israël, les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et la Roumanie ont accusé Téhéran, qui a démenti toute implication.En avril 2024, les Gardiens de la Révolution avaient arraisonné le porte-conteneurs MSC Aries battant pavillon portugais, accusant son armateur d’être “lié à Israël”. 

Top US court takes case of Rastafarian whose hair was cut in prison

The US Supreme Court agreed on Monday to hear the case of a devout Rastafarian whose knee-length dreadlocks were forcibly shorn while he was in prison in the southern state of Louisiana.Damon Landor is seeking permission to sue individual officials of the Louisiana Department of Corrections for monetary damages for violating his religious rights.Landor, who had been growing his hair for nearly two decades, was serving the final three weeks of a five-month sentence for drug possession in 2020 when his hair was cut.Landor presented prison guards with a copy of a 2017 court ruling stating that Rastafarians should be allowed to keep their dreadlocks in line with their religious beliefs.A prison guard threw the document away and Landor was handcuffed to a chair and had his head shaved, according to court records.An appeals court condemned Landor’s “egregious” treatment but ruled that he is not eligible to sue individual prison officials for damages.Louisiana Attorney General Elizabeth Murrill, in a brief submitted to the Supreme Court, acknowledged that the treatment of Landor by prison guards was “antithetical to religious freedom.””The State has amended its prison grooming policy to ensure that nothing like Petitioner’s alleged experience can occur,” Murrill said.But federal law does not permit “money damages against a state official sued in his individual capacity,” she added.The Supreme Court will hear oral arguments in the case during its next term, which begins in October.Rastafarians let their hair grow, typically in dreadlocks, as part of their beliefs in the religion which originated in Jamaica and was popularized by the late reggae singer Bob Marley.