Violences contre Michel Zecler: un procès ordonné pour quatre policiers, le caractère raciste écarté

Près de cinq ans après des violences qui avaient choqué jusqu’à l’Élysée, des juges d’instruction ont ordonné vendredi le procès de quatre policiers pour l’agression à Paris du producteur de musique noir Michel Zecler, mais écarté, faute de preuves, l’éventuel caractère raciste.”Michel Zecler ne souhaite rien de moins que la tenue de ce procès, pour enfin mettre cette longue épreuve derrière lui”, a déclaré son avocate, Me Caroline Toby.”Nous regrettons que la circonstance aggravante (de racisme) n’ait pas été retenue”, a ajouté Me Toby, “et ce malgré les éléments réunis ainsi que les témoignages qui les ont confirmé.””Néanmoins la justice a décidé que les mis en examen devaient répondre de leurs actes devant une cour criminelle, et a pris la mesure de la gravité de ceux-ci”, a-t-elle ajouté.Trois des quatre policiers, Aurélien L., 28 ans, Philippe T., 48 ans, et Pierre P., 36 ans, seront en effet jugés devant la cour criminelle départementale de Paris pour faux en écriture publique par personne dépositaire de l’autorité publique (PDAP), a appris l’AFP de sources proches du dossier vendredi.Dans leur ordonnance dont l’AFP a eu connaissance, les magistrats instructeurs notent que les policiers ont “dans une très large mesure passés sous silence” leur agression dans leur procès-verbal d’interpellation pour “travestir la réalité”.Les policiers seront jugés pour ces violences volontaires sur M. Zecler avec incapacité totale de travail supérieure de 45 jours, par personne dépositaire de l’autorité publique, en réunion et avec arme. Le tendon du biceps gauche du producteur a été rompu. Cette “avalanche de coups” qui a duré quatre minutes “n’était pas nécessaire et s’inscrivait dans le cadre d’une action illégitime”, d’après les juges, notant la simple “résistance passive” de Michel Zecler.- “Standards” -Un quatrième fonctionnaire, Hugues R., 40 ans, sera jugé en correctionnelle pour des violences avec arme, une grenade lacrymogène lancée contre Michel Zecler et plusieurs jeunes hommes.Les juges d’instruction ont écarté la dimension raciste des faits, alors que M. Zecler soutenait depuis le début de l’affaire qu’Aurélien L. lui avait lancé “sale nègre” et que Philippe T. avait tenu des propos racistes à son encontre.”Cette décision ne postule ni n’affirme que les déclarations de M. Zecler sur ce point seraient insincères. Elle se borne à constater que les éléments de preuve en ce sens ne sont pas à la hauteur des standards applicables à la matière pénale”, soutiennent les juges.Le ministère public avait, lui, demandé que cette circonstance soit retenue.L’enquête avait révélé l’existence de messages antérieurs au drame sur le téléphone d’Aurélien L., par exemple : “Les bâtards qui foutent la merde, ce sont tous les mêmes (…), je suis dégoûté qu'(ils) soient acceptés en France”.Pour les juges, cela témoigne “de biais fondés sur l’origine ethnique” mais ne suffit pas à qualifier de racistes les violences elles-mêmes.- “Inacceptable” -Le 21 novembre 2020, en début de soirée, Michel Zecler est passé à tabac dans son studio de musique parisien après un contrôle déclenché notamment à cause d’une supposée “forte odeur de cannabis” mais aussi d’une “absence du port du masque”, au moment d’un regain d’épidémie de Covid.L’enquête pour les “violences” et la “rébellion” dont les policiers l’accusent initialement est rapidement classée et le journaliste David Perrotin révèle cinq jours plus tard les images de vidéosurveillance contredisant la version policière initiale.C’est une “agression inacceptable” et des “images qui nous font honte”, commente alors Emmanuel Macron. Placés en garde à vue, les policiers reconnaissent des coups injustifiés, et deux d’entre eux sont incarcérés pour un mois après leur mise en examen, une décision rarissime.Dix jours après l’agression, le chef de l’État avait reconnu l’existence de contrôles au faciès et de violences de la part de policiers, provoquant leur ire.Cette ordonnance “est conforme à la réalité de ce dossier, à savoir qu’à aucun moment, il n’a été établi que des propos racistes ont pu être tenus par les policiers”, a salué auprès de l’AFP Me Jean-Christophe Ramadier, avocat d’Aurélien L.Contactée, Me Anne-Laure Compoint, avocate de deux autres policiers, n’a pas souhaité commenter à ce stade.Me Seydi Ba, avocat d’un jeune homme blessé dans le studio, s’est étonné de son côté “tant de la décision de disjoindre les procédures que de l’absence de certaines circonstances aggravantes: la réunion pour mon client, le racisme pour d’autres”.

UN working for ceasefire in besieged Sudan cityFri, 27 Jun 2025 19:49:47 GMT

UN Secretary-General Antonio Guterres said Friday he has been in contact with the warring sides in Sudan to try to reach a ceasefire in the besieged and starving city of El-Fasher.Sudan’s army chief Abdel Fattah al-Burhan has agreed in principle to such a humanitarian pause, his ruling Transitional Council said.But the opposing paramilitary side, led …

UN working for ceasefire in besieged Sudan cityFri, 27 Jun 2025 19:49:47 GMT Read More »

US Supreme Court upholds Texas age-check for porn sites

The US Supreme Court on Friday upheld a Texas law requiring pornographic websites to verify visitors’ ages, rejecting arguments that this violates free speech and boosting efforts to protect children from online sexual content.The court’s decision will impact a raft of similar laws nationwide and could set the direction for internet speech regulation as concerns about the impact of digital life on society grow.Texas is one of about 20 US states to institute checks that porn viewers are over 18, which critics argue violate First Amendment free speech rights.Britain and Germany also enforce age-related access restrictions to adult websites, while a similar policy in France was blocked by the courts a week ago.US companies like Meta, meanwhile, are lobbying Washington lawmakers for age-based verification to be carried out by smartphone giants Apple and Google on their app stores.The Texas law was passed in 2023 by the state’s Republican-majority legislature but was initially blocked after a challenge by an adult entertainment industry trade association.A federal district court sided with the trade group, the Free Speech Coalition, saying the law restricted adults’ access to constitutionally protected content.But a conservative-dominated appeals court upheld the age verification requirement, prompting the pornography trade group to take its case to the Supreme Court, where conservatives have a 6-3 supermajority.Under the law, companies that fail to properly verify users’ ages face fines up to $10,000 per day and up to $250,000 if a child is exposed to pornographic content as a result.To protect privacy, the websites aren’t allowed to retain any identifying information obtained from users when verifying ages, and doing so could cost companies $10,000 daily in fines.During arguments in January before the Supreme Court, a lawyer representing the Free Speech Coalition said the law was “overly burdensome” and that its goal could be accomplished using content filtering programs.But Justice Amy Coney Barrett, the mother of seven children, took issue with the efficacy of content filtering, saying that from personal experience as a parent, such programs were difficult to maintain across the many types of devices used by kids.Barrett also asked the lawyer to explain why requesting age verification online is any different than doing so at a movie theater that displays pornographic movies.The lawyer for the Free Speech Coalition — which includes the popular website Pornhub that has blocked all access in some states with age verification laws — said online verification was different as it leaves a “permanent record” that could be a target for hackers.During the court’s hearing of the case in January, Chief Justice John Roberts and Justice Clarence Thomas, both Republican appointees, seemed to suggest that advances in technology might justify reviewing online free speech cases.In 1997, the Supreme Court struck down, in an overwhelming 7-2 decision, a federal online age-verification law in what became a landmark free speech case that set a major precedent for the internet age.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

Cérémonie de mariage pour Bezos et Sanchez à Venise, qui croit à de grosses retombées

Le fondateur d’Amazon Jeff Bezos et l’ex-présentatrice Lauren Sanchez célèbrent leur cérémonie de mariage vendredi à Venise, où le gouvernement italien a estimé à pas moins de 957 millions d’euros les retombées espérées de cet événement fastueux.Le ministère du Tourisme, dans une note vendredi, a chiffré les dépenses directes réalisées par Jeff Bezos et sa future épouse à 28,4 millions d’euros pour ces festivités qui passionnent les médias italiens.Il a surtout dit s’attendre à 895 millions d’euros générés pour la ville par la “visibilité médiatique” de l’événement, tout en prévenant que celle-ci “nécessite une vérification empirique.”La cérémonie de mariage vendredi est le point culminant d’une semaine de festivités, entre yachts et invités VIP, dans une Venise divisée sur l’impact qu’auront ces noces sur l’image de la ville.Pour Chiara Trabuio, étudiante de 26 ans qui habite du côté terre ferme de Venise, “ce mariage est acceptable dans une certaine mesure car il apporte de l’argent, mais il va à l’encontre de la culture et de la nature de la ville”.Pour Stefano Mincolelli, un employé municipal de Naples de 44 ans, “les prix (en Italie, ndlr) sont partout très élevés, donc il ne faut pas en attribuer la faute à Jeff Bezos”.- Surtourisme -Déjà mariés civilement aux Etats-Unis, Jeff Bezos, 61 ans, et Lauren Sanchez, 55 ans, échangeront alliances et voeux sur l’île San Giorgio Maggiore qui fait face à l’Arsenal, l’ancien chantier naval de la Sérénissime, avant un grand bal samedi où chantera Lady Gaga.La fille du président américain Ivanka Trump, Leonardo di Caprio, Kim Kardashian, Kendall et Kylie Jenner, la superstar du football américain Tom Brady, ou encore la présentatrice Oprah Winfrey faisaient partie des invités aperçus sur les canaux de la ville par des photographes de l’AFP.Interrogé sur ce qu’il préférait de la Cité des Doges, le milliardaire américain, tout sourire dans un canot aux côtés de sa future épouse, s’est pris d’enthousiasme: “Regardez autour de vous! Cette ville semble impossible, (…) et pourtant, elle est bien là”, peut-on l’entendre dire dans une vidéo publiée par La Repubblica.Jeff Bezos, qui détient pour environ 215 milliards de dollars d’actions d’Amazon, fera un don de trois millions d’euros à une association de protection de la lagune, à la Venice International University et à l’Unesco, selon le président de la région Luca Zaia (extrême droite).Les pouvoirs locaux n’ont cessé de soutenir le choix de Jeff Bezos de se marier à Venise, balayant tout lien avec le surtourisme contre lequel des mesures ont été prises comme l’instauration d’un ticket d’entrée payant.Quelque 100.000 touristes dorment dans la ville durant la haute saison, auxquels s’ajoutent des dizaines de milliers de visiteurs à la journée, alors que le nombre de résidents permanents est en chute libre.Pour Samuel Silvestri, commerçant vénitien de 55 ans, “le surtourisme est principalement causé par ces gens qui ne viennent qu’une journée avec leur sac à dos et leur nourriture, et qui contribuent très peu à la ville”.”Pas par ceux qui transforment Venise en un petit Monte-Carlo”, le célèbre quartier de Monaco, poursuit-il. “Ce mariage aussi façonne l’image de la ville”.Un avis probablement partagé par Alain Vanleeuw, 70 ans, un entrepreneur de Bruxelles qui dit qu’il a “essayé de programmer (son voyage, ndlr) en fonction des dates qui avaient été prévues pour le mariage.”- Pas de renfort policier -Mais un collectif d’habitants baptisé “No Space for Bezos” (“Pas de place pour Bezos”) multiplie les manifestations symboliques pour s’opposer aux réjouissances, au slogan de “Venise n’est pas à vendre”, craignant que le mariage complique encore plus le déplacement des habitants.”Ce mariage cause des problèmes dans la ville, avec des fermetures de canaux et des contrôles de plus en plus stricts”, a dénoncé Alice Bazzoli, 24 ans, militante de “No Space for Bezos”.”Il n’y a eu aucune intention de verrouiller la ville”, a assuré le préfet de Venise Darco Pellos à l’AFP, affirmant par ailleurs que l’événement n’avait exigé aucun “renfort” policier par rapport à une saison estivale habituelle.Il y a 11 ans, le mariage de l’acteur George Clooney n’avait pas créé autant de remous. Mais l’acteur américain n’est pas l’un des hommes les plus riches de la planète et n’a pas fondé le plus grand site mondial d’e-commerce, régulièrement dans le viseur d’associations de défense de l’environnement.Greenpeace justement n’a de cesse de dénoncer l’impact écologique du mariage, auquel de nombreux invités se sont rendus en jet privé, alors que l’équilibre fragile de Venise “coule sous le poids de la crise climatique”.

‘Shooting the messengers’: Trump tears into media over Iran report

President Donald Trump has escalated his longstanding assault on the mainstream media, denigrating individual reporters and threatening legal action against major outlets over their coverage this week of US military strikes on Iran.Trump has staked significant political capital on the success of last weekend’s strikes, which he ordered despite criticism within his own support base for breaking his campaign promises to avoid foreign military interventions.The president has blasted press coverage of a preliminary classified report from his own administration that suggested that Trump’s claim that Iran’s nuclear facilities were “obliterated” was overstated.The unusually scathing attack on reporters underscores what many observers view as Trump’s effort to put the media — already battling record low public trust — on the defensive and stifle scrutiny of the bombing raid.”Having made the decision to join the fight against Iran, being able to claim that the intervention was brief and successful has obvious political upside for Trump in repairing rifts within his coalition,” Joshua Tucker, co-director of the New York University Center for Social Media and Politics, told AFP.”The discussion by the media of the preliminary intelligence report therefore complicated the president’s preferred narrative about the US attack.”The preliminary intelligence assessment, first reported by CNN and The New York Times, then picked up by other mainstream media, suggested that the strikes may not have destroyed the core parts of the nuclear sites and had set back Iran’s nuclear program by only a few months.Trump said CNN should throw the reporter on the story out “like a dog.” He said CNN and New York Times reporters were “bad and sick people” attempting to demean American pilots involved in the strikes.At a televised news conference on Thursday, Pentagon chief Pete Hegseth reiterated the president’s complaints and pushed back on the findings of the report — issued by the US Defense Intelligence Agency –- but did not deny its existence.- ‘Increasingly ugly’ -Both news outlets have stood behind their journalists and defended their reporting.”President Trump and his administration are going after shooting the messengers in an increasingly ugly way,” said CNN’s top political anchor Jake Tapper.”They’re calling journalists ‘fake news’ for true stories,” he added.Trump has also threatened to sue The New York Times and CNN over their coverage of the intelligence report.In a letter, the president’s personal lawyer said the New York Times had damaged Trump’s reputation and demanded that it “retract and apologize” for its report, calling it “false,” “defamatory” and “unpatriotic,” according to the newspaper.The newspaper said it had rejected those demands.”Trump is killing the messenger,” Todd Belt, director of the political management program at George Washington University, told AFP.”He’s taking it out on the press because he knows that the press are unpopular,” particularly among his core Make America Great Again (MAGA) base, he said.”Additionally, he and others in the administration are using the attack line of patriotism to bolster their side against the press.”- ‘Peace through strength’ -The anti-media rhetoric escalates Trump’s longstanding battle with the press.Since the beginning of his second term, his administration has sought to target the finances of media organizations — already struggling in an increasingly tough commercial climate — by cutting government agencies’ news subscriptions.He has also targeted news outlets with multi-million dollar lawsuits.Trump’s latest attacks come amid a public relations campaign to portray himself as a peacemaker in the Middle East, while retaining the support of his core MAGA base.On Friday, Trump doubled down on his stance, stating that Iran’s Ayatollah Ali Khamenei “got beat to hell” in the hostilities involving the United States and Israel, while exhorting Tehran to return to the negotiating table.”If his ‘peace through strength’ single attack didn’t work and the conflict gets drawn out, this undermines his claim as a peacemaker,” said Belt.”If the public believes the single strike didn’t work, then he will either have to attack again or negotiate from a position that recognizes that Iran still maintains fissile material, which may not work.”

‘Shooting the messengers’: Trump tears into media over Iran report

President Donald Trump has escalated his longstanding assault on the mainstream media, denigrating individual reporters and threatening legal action against major outlets over their coverage this week of US military strikes on Iran.Trump has staked significant political capital on the success of last weekend’s strikes, which he ordered despite criticism within his own support base for breaking his campaign promises to avoid foreign military interventions.The president has blasted press coverage of a preliminary classified report from his own administration that suggested that Trump’s claim that Iran’s nuclear facilities were “obliterated” was overstated.The unusually scathing attack on reporters underscores what many observers view as Trump’s effort to put the media — already battling record low public trust — on the defensive and stifle scrutiny of the bombing raid.”Having made the decision to join the fight against Iran, being able to claim that the intervention was brief and successful has obvious political upside for Trump in repairing rifts within his coalition,” Joshua Tucker, co-director of the New York University Center for Social Media and Politics, told AFP.”The discussion by the media of the preliminary intelligence report therefore complicated the president’s preferred narrative about the US attack.”The preliminary intelligence assessment, first reported by CNN and The New York Times, then picked up by other mainstream media, suggested that the strikes may not have destroyed the core parts of the nuclear sites and had set back Iran’s nuclear program by only a few months.Trump said CNN should throw the reporter on the story out “like a dog.” He said CNN and New York Times reporters were “bad and sick people” attempting to demean American pilots involved in the strikes.At a televised news conference on Thursday, Pentagon chief Pete Hegseth reiterated the president’s complaints and pushed back on the findings of the report — issued by the US Defense Intelligence Agency –- but did not deny its existence.- ‘Increasingly ugly’ -Both news outlets have stood behind their journalists and defended their reporting.”President Trump and his administration are going after shooting the messengers in an increasingly ugly way,” said CNN’s top political anchor Jake Tapper.”They’re calling journalists ‘fake news’ for true stories,” he added.Trump has also threatened to sue The New York Times and CNN over their coverage of the intelligence report.In a letter, the president’s personal lawyer said the New York Times had damaged Trump’s reputation and demanded that it “retract and apologize” for its report, calling it “false,” “defamatory” and “unpatriotic,” according to the newspaper.The newspaper said it had rejected those demands.”Trump is killing the messenger,” Todd Belt, director of the political management program at George Washington University, told AFP.”He’s taking it out on the press because he knows that the press are unpopular,” particularly among his core Make America Great Again (MAGA) base, he said.”Additionally, he and others in the administration are using the attack line of patriotism to bolster their side against the press.”- ‘Peace through strength’ -The anti-media rhetoric escalates Trump’s longstanding battle with the press.Since the beginning of his second term, his administration has sought to target the finances of media organizations — already struggling in an increasingly tough commercial climate — by cutting government agencies’ news subscriptions.He has also targeted news outlets with multi-million dollar lawsuits.Trump’s latest attacks come amid a public relations campaign to portray himself as a peacemaker in the Middle East, while retaining the support of his core MAGA base.On Friday, Trump doubled down on his stance, stating that Iran’s Ayatollah Ali Khamenei “got beat to hell” in the hostilities involving the United States and Israel, while exhorting Tehran to return to the negotiating table.”If his ‘peace through strength’ single attack didn’t work and the conflict gets drawn out, this undermines his claim as a peacemaker,” said Belt.”If the public believes the single strike didn’t work, then he will either have to attack again or negotiate from a position that recognizes that Iran still maintains fissile material, which may not work.”

Les proches des deux Français détenus en Iran, sans nouvelles, dénoncent une “disparition forcée”

Les familles et les avocats des deux Français détenus en Iran depuis trois ans, Cécile Kohler et son compagnon Jacques Paris, ont dénoncé vendredi leur “disparition forcée” après le bombardement lundi par Israël de la prison d’Evine à Téhéran, où ils étaient détenus.”Nous ignorons tout du sort de Cécile et Jacques, nous ignorons s’ils sont encore vivants, nous ignorons où ils sont”, a alerté lors d’une conférence de presse la sœur de Cécile, Noémie Kohler, qui a réclamé “une preuve de vie immédiatement”.”Etant donné la gravité de la situation, je m’exprime aujourd’hui face à vous pour la première fois car j’ai peur pour la vie de mon père”, âgé de 72 ans, a renchéri Anne-Laure Paris, la fille de Jacques. “On est face à un cas d’urgence vitale”.Le pouvoir judiciaire iranien a annoncé mardi avoir “transféré” vers d’autres prisons de la province de Téhéran des détenus d’Evine, sans en préciser le nombre ou l’identité, au lendemain d’une frappe israélienne sur ce pénitencier de la capitale, qui a fait des morts.”A l’heure où l’on se parle, Cécile et Jacques, otages d’État détenus arbitrairement de façon cruelle et inhumaine en Iran, sont portés disparus. En droit, c’est une disparition forcée”, a affirmé l’avocate de leurs familles, Chirinne Ardakani.”Ils peuvent aussi bien avoir été transférés dans une autre prison (…) Ils peuvent être sous des décombres”, ou ils pourraient avoir été déplacés “dans des lieux de détention clandestins”, a-t-elle poursuivi.Des photos du complexe pénitentiaire d’Evine fournies par le site du pouvoir judiciaire iranien, Mizan Online, montrent des murs éventrés, des plafonds effondrés et des tas de gravats en train d’être déblayés par des pelleteuses. Les autorités françaises ont “eu l’assurance” que les deux Français “n’ont pas été blessés” dans la frappe israélienne de lundi, a indiqué mercredi le ministre délégué au Commerce extérieur et des Français de l’étranger, Laurent Saint-Martin.Mais “cette information vient des autorités iraniennes”, ce qui est “loin d’être une garantie”, a réagi Noémie Kohler, dont le dernier contact avec sa sœur remonte au 28 mai.Les familles et leurs avocats ont pressé vendredi le ministère français des Affaires étrangères de “plaider en faveur d’une exfiltration pour cause de force majeure”.”Nous nous saisirons avec nos clients de toutes les voies judiciaires pour faire respecter le droit à la vie de Cécile et Jacques”, notamment auprès de la justice française, “compétente pour sanctionner ce qui est aujourd’hui un crime qui se rapproche d’un enlèvement”, a souligné Mme Ardakani.Professeure de lettres âgée de 40 ans, Cécile Kohler, originaire de l’est de la France, et son compagnon Jacques Paris, professeur retraité de mathématiques, avaient été arrêtés le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran, et accusés d'”espionnage”. Paris les considère depuis comme des “otages”.