Stock markets, dollar steady before US jobs data

Stock markets and the dollar largely steadied Thursday before key US jobs data and as investors kept a close eye on President Donald Trump’s bid to push through a tax-cutting budget.London’s stock market and the pound recovered, having taken a knock Wednesday on rumours that British finance minister Rachel Reeves faced losing her job.Oil prices fell, with OPEC and the cartel’s crude-producing allies expected to announce Sunday a rise to output.”US stock markets made a fresh record high on Wednesday as we lead up to today’s (non-farm) payrolls report,” noted Kathleen Brooks, research director at XTB trading group.”A weak jobs reading for June… could see the market step up rate-cut expectations for the US, which may weigh on the dollar,” she added.Thursday’s report comes one day after a smaller survey showed the US private sector unexpectedly shed jobs last month for the first time since March 2023, suggesting the labour market was slackening in the world’s biggest economy.Traders widely expect the Federal Reserve to cut US interest rates twice this year but there is growing speculation that it could make three, with one possibly at the July meeting.Bets on rates coming down — possibly this month but more likely in September or October — are supporting equities.There was a muted response, meanwhile, to a US-Vietnam trade deal.While the pact provided hope that other governments could reach agreements with Washington, dealers were cautious as it emerged that Vietnam must still pay levies of as much as 40 percent for certain exports.The news means Hanoi will avoid paying the 46 percent levies applied on the April 2 tariff blitz, though the cost of goods going into America will still surge.The stock exchanges in Ho Chi Minh City and Hanoi both dipped Thursday.With less than a week left until Trump’s July 9 deadline to avoid his “reciprocal” levies, only Britain has signed a deal with the US while China has agreed a framework that slashed sky-high tit-for-tat levies.Trump has said he will not push back his deadline to make more deals, though he and some of his officials have said a number were in the pipeline.Elsewhere, US Treasury yields rose amid fresh worries in the bond market over Trump’s “Big, Beautiful Bill” that aims to cut taxes and spending on programmes such as Medicaid.Independent analysis suggests the budget will add $3 trillion to the already-colossal US debt mountain, which observers warn could deal a fresh blow to the world’s top economy.Still, with some Republicans in the House of Representatives holding out over certain features of the bill, there is talk that lawmakers will not be able to get it to Trump’s desk by Friday’s deadline.On the corporate front, France on Thursday announced a record 40 million-euro fine against Chinese e-commerce giant Shein over “deceptive commercial practices”. – Key figures at around 1040 GMT -London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 8,804.06 pointsParis – CAC 40: DOWN 0.1 percent at 7,731.61Frankfurt – DAX: UP 0.1 percent at 23,810.41Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 39,785.90 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 0.6 percent at 24,069.94 (close)Shanghai – Composite: UP 0.2 percent at 3,461.15 (close)New York – Dow: FLAT at 44,484.42 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.1799 from $1.1801 on WednesdayPound/dollar: UP at $1.3665 from $1.3634Dollar/yen: UP at 143.78 yen from 143.65 yenEuro/pound: DOWN at 86.35 pence from 86.52 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.3 percent at $67.25 per barrelBrent North Sea Crude: DOWN 0.3 percent at $68.89 per barrel

Trop de “hasard” dans la prise en charge des mineurs étrangers sans parent

Des mineurs non accompagnés (MNA) gérés différemment d’un département à l’autre, des psychotraumas ignorés, un âgé établi “à vue d’oeil”: des associations de défense des droits des migrants dénoncent jeudi les conditions de prise en charge des jeunes exilés arrivés sans parent en France.Élaboré par l’Association d’accès aux droits des jeunes et d’accompagnement vers la majorité (Aadjam) et Utopia 56, ce rapport compile les résultats d’une enquête menée entre fin 2024 et début 2025 auprès auprès d’ONG, avocats et collectifs de défense des migrants dans 38 départements.”Il y a des différences de traitement importantes selon l’endroit du territoire où les jeunes arrivent, cela a de lourdes conséquences dans la construction de leur avenir”, résume auprès de l’AFP Angelo Fiore, d’Utopia 56, corédacteur du rapport, qui s’interroge sur la part de “hasard” dans les réponses apportées.Près de 397.000 jeunes, dont 31.900 majeurs, font l’objet d’une mesure de protection dans le cadre de l’aide sociale à l’enfance (ASE).Les départements, qui doivent financer cette prise en charge (logement, scolarisation), en dénoncent régulièrement le coût. Si dès son arrivée en France un mineur isolé exilé peut demander une protection, sa “première difficulté” sera de “comprendre où et comment accéder à une protection”, note le rapport, avec des difficultés à identifier un interlocuteur, la nuit, les weekends.Dans ces cas où l’accueil n’est plus assuré par le conseil départemental ou une association mandatée, il s’effectue au commissariat, quand dans d’autres rien n’est prévu et conduit les mineurs à dormir à la rue, relève l’enquête.Autre écueil, une fois placé dans un accueil provisoire d’urgence, le bilan de santé, pourtant rendu obligatoire par la Loi Taquet de 2022, n’est pas organisé dans plus de la moitié de cas, selon les répondants. Or, certains mineurs arrivent profondément traumatisés par leur parcours d’exil. L’évaluation cruciale de leur âge, qui détermine s’ils seront pris en charge par les départements, est également basée sur des critères “très subjectifs”, pointe Angelo Fiore.Il se fait en partie sur leur apparence physique et la cohérence de leur récit de vie. “Avec leur parcours, les jeunes apparaissent plus vieux qu’ils ne le sont et pour certains on leur reproche des incohérence dans leur parcours, mais avec les traumatismes subis (viols, tortures…) le cerveau se protège et ils ne se souviennent plus de tous les détails”, défend M. Fiore.Le rapport relève d’ailleurs que dans de nombreux cas, leur minorité est reconnue par le juge des enfants, lorsque celle-ci a été contestée par les départements.

Le RN visé par de nouvelles accusations d’irrégularités au Parlement européen

A peine sorti du premier procès des assistants parlementaires européens, le Rassemblement national est de nouveau soupçonné de diverses irrégularités financières avec ses alliés d’extrême droite à Bruxelles, selon un rapport dévoilé jeudi par plusieurs médias dont Le Monde.Défaut d’appels d’offres, surfacturations et dons à des associations: le RN est encore accusé d’avoir enfreint les règles du Parlement européen.Avec ses partenaires de l’ex-groupe Identité et Démocratie (ID), le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella est en effet suspecté d’avoir “indûment dépensé” plus de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l’institution bruxelloise.Si la formation française n’a exercé, durant cette période, ni la présidence ni le secrétariat général de cette coalition (à l’époque dominée par la Ligue du Nord italienne), la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Mme Le Pen: son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc.D’après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l’émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l’hebdomadaire autrichien Falter, l’agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d’euros après un appel d’offres “purement formel” et entaché de “graves problèmes de conformité” selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que “toutes ces dépenses (…) sont irrégulières”.Même chose pour l’entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d’euros pour des travaux d’impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros.- Sympathies et subventions -Des méthodes qui rappellent l’affaire dite “des kits de campagne”, dans laquelle M. Chatillon, Mme Blanc et des membres de l’ex-Front national avaient été condamnés pour escroquerie et abus de biens sociaux, pour des faits remontant aux législatives de 2012.Installé depuis à Rome et officiellement plus en “relation commerciale” avec le parti à la flamme, M. Chatillon n’a donc pas coupé tous les ponts avec la formation de Marine Le Pen, son amie depuis les bancs de l’université.L’ancien patron du GUD (Groupe Union Défense), syndicat d’extrême droite dissous en 2024, a pourtant été publiquement désavoué par la triple candidate à la présidentielle, en raison de son soutien affiché à une manifestation d’un groupuscule d’ultradroite à Paris.Des sympathies qui transparaissent aussi dans un autre volet du rapport du Parlement européen, consacré aux multiples dons du RN et ses alliés à des associations n’ayant “aucun lien” avec leurs activités politiques à Bruxelles.Entre refuges pour animaux et amicale de sapeurs-pompiers, ces subventions ont également profité à une organisation catholique identitaire pour la restauration d’une paroisse ou à des activités anti-avortement en Allemagne.Au total, plus de 700.000 euros ont ainsi été distribués en cinq ans à des structures souvent liées à des proches d’eurodéputés d’extrême droite, ou situées dans leur région d’élection.- “Guerre de tranchées” -Contacté par l’AFP, le Parlement européen a indiqué qu’il était “pour le moment prématuré de donner quelconque commentaire” sur ce rapport, qui doit encore passer devant plusieurs instances avant d’être approuvé.L’ancien secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, le Belge Philip Claeys, ne s’est en revanche pas privé de dénoncer auprès du Monde des “allégations incorrectes”, assurant que “tous les paiements effectués dans les cinq dernières années ont été dûment facturés, justifiés et contrôlés”.Président des Patriotes pour l’Europe – qui a succédé à ID – Jordan Bardella n’a pour sa part “pas prévu de réaction à ce stade”, a fait savoir son entourage à l’AFP.Marine Le Pen, elle, a affirmé jeudi matin sur RTL ne pas avoir eu connaissance du sujet: “Je ne sais pas ce qu’il en est, je n’ai pas regardé ce dossier”.Mais “il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen” et “on va essayer, encore une fois, de les résoudre”, a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d'”organe politique (qui) mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées” et lui “cherche des noises matin, midi et soir, en toutes circonstances”.Une allusion notamment à l’affaire des assistants parlementaires européens, qui lui a valu fin mars une condamnation la rendant inéligible à toute élection – présidentielle ou législative – au moins jusqu’à son procès en appel prévu d’ici l’été 2026.

Le RN visé par de nouvelles accusations d’irrégularités au Parlement européen

A peine sorti du premier procès des assistants parlementaires européens, le Rassemblement national est de nouveau soupçonné de diverses irrégularités financières avec ses alliés d’extrême droite à Bruxelles, selon un rapport dévoilé jeudi par plusieurs médias dont Le Monde.Défaut d’appels d’offres, surfacturations et dons à des associations: le RN est encore accusé d’avoir enfreint les règles du Parlement européen.Avec ses partenaires de l’ex-groupe Identité et Démocratie (ID), le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella est en effet suspecté d’avoir “indûment dépensé” plus de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l’institution bruxelloise.Si la formation française n’a exercé, durant cette période, ni la présidence ni le secrétariat général de cette coalition (à l’époque dominée par la Ligue du Nord italienne), la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Mme Le Pen: son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc.D’après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l’émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l’hebdomadaire autrichien Falter, l’agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d’euros après un appel d’offres “purement formel” et entaché de “graves problèmes de conformité” selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que “toutes ces dépenses (…) sont irrégulières”.Même chose pour l’entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d’euros pour des travaux d’impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros.- Sympathies et subventions -Des méthodes qui rappellent l’affaire dite “des kits de campagne”, dans laquelle M. Chatillon, Mme Blanc et des membres de l’ex-Front national avaient été condamnés pour escroquerie et abus de biens sociaux, pour des faits remontant aux législatives de 2012.Installé depuis à Rome et officiellement plus en “relation commerciale” avec le parti à la flamme, M. Chatillon n’a donc pas coupé tous les ponts avec la formation de Marine Le Pen, son amie depuis les bancs de l’université.L’ancien patron du GUD (Groupe Union Défense), syndicat d’extrême droite dissous en 2024, a pourtant été publiquement désavoué par la triple candidate à la présidentielle, en raison de son soutien affiché à une manifestation d’un groupuscule d’ultradroite à Paris.Des sympathies qui transparaissent aussi dans un autre volet du rapport du Parlement européen, consacré aux multiples dons du RN et ses alliés à des associations n’ayant “aucun lien” avec leurs activités politiques à Bruxelles.Entre refuges pour animaux et amicale de sapeurs-pompiers, ces subventions ont également profité à une organisation catholique identitaire pour la restauration d’une paroisse ou à des activités anti-avortement en Allemagne.Au total, plus de 700.000 euros ont ainsi été distribués en cinq ans à des structures souvent liées à des proches d’eurodéputés d’extrême droite, ou situées dans leur région d’élection.- “Guerre de tranchées” -Contacté par l’AFP, le Parlement européen a indiqué qu’il était “pour le moment prématuré de donner quelconque commentaire” sur ce rapport, qui doit encore passer devant plusieurs instances avant d’être approuvé.L’ancien secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, le Belge Philip Claeys, ne s’est en revanche pas privé de dénoncer auprès du Monde des “allégations incorrectes”, assurant que “tous les paiements effectués dans les cinq dernières années ont été dûment facturés, justifiés et contrôlés”.Président des Patriotes pour l’Europe – qui a succédé à ID – Jordan Bardella n’a pour sa part “pas prévu de réaction à ce stade”, a fait savoir son entourage à l’AFP.Marine Le Pen, elle, a affirmé jeudi matin sur RTL ne pas avoir eu connaissance du sujet: “Je ne sais pas ce qu’il en est, je n’ai pas regardé ce dossier”.Mais “il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen” et “on va essayer, encore une fois, de les résoudre”, a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d'”organe politique (qui) mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées” et lui “cherche des noises matin, midi et soir, en toutes circonstances”.Une allusion notamment à l’affaire des assistants parlementaires européens, qui lui a valu fin mars une condamnation la rendant inéligible à toute élection – présidentielle ou législative – au moins jusqu’à son procès en appel prévu d’ici l’été 2026.

Le RN visé par de nouvelles accusations d’irrégularités au Parlement européen

A peine sorti du premier procès des assistants parlementaires européens, le Rassemblement national est de nouveau soupçonné de diverses irrégularités financières avec ses alliés d’extrême droite à Bruxelles, selon un rapport dévoilé jeudi par plusieurs médias dont Le Monde.Défaut d’appels d’offres, surfacturations et dons à des associations: le RN est encore accusé d’avoir enfreint les règles du Parlement européen.Avec ses partenaires de l’ex-groupe Identité et Démocratie (ID), le parti de Marine Le Pen et Jordan Bardella est en effet suspecté d’avoir “indûment dépensé” plus de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières de l’institution bruxelloise.Si la formation française n’a exercé, durant cette période, ni la présidence ni le secrétariat général de cette coalition (à l’époque dominée par la Ligue du Nord italienne), la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Mme Le Pen: son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc.D’après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l’émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l’hebdomadaire autrichien Falter, l’agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d’euros après un appel d’offres “purement formel” et entaché de “graves problèmes de conformité” selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que “toutes ces dépenses (…) sont irrégulières”.Même chose pour l’entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d’euros pour des travaux d’impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros.- Sympathies et subventions -Des méthodes qui rappellent l’affaire dite “des kits de campagne”, dans laquelle M. Chatillon, Mme Blanc et des membres de l’ex-Front national avaient été condamnés pour escroquerie et abus de biens sociaux, pour des faits remontant aux législatives de 2012.Installé depuis à Rome et officiellement plus en “relation commerciale” avec le parti à la flamme, M. Chatillon n’a donc pas coupé tous les ponts avec la formation de Marine Le Pen, son amie depuis les bancs de l’université.L’ancien patron du GUD (Groupe Union Défense), syndicat d’extrême droite dissous en 2024, a pourtant été publiquement désavoué par la triple candidate à la présidentielle, en raison de son soutien affiché à une manifestation d’un groupuscule d’ultradroite à Paris.Des sympathies qui transparaissent aussi dans un autre volet du rapport du Parlement européen, consacré aux multiples dons du RN et ses alliés à des associations n’ayant “aucun lien” avec leurs activités politiques à Bruxelles.Entre refuges pour animaux et amicale de sapeurs-pompiers, ces subventions ont également profité à une organisation catholique identitaire pour la restauration d’une paroisse ou à des activités anti-avortement en Allemagne.Au total, plus de 700.000 euros ont ainsi été distribués en cinq ans à des structures souvent liées à des proches d’eurodéputés d’extrême droite, ou situées dans leur région d’élection.- “Guerre de tranchées” -Contacté par l’AFP, le Parlement européen a indiqué qu’il était “pour le moment prématuré de donner quelconque commentaire” sur ce rapport, qui doit encore passer devant plusieurs instances avant d’être approuvé.L’ancien secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, le Belge Philip Claeys, ne s’est en revanche pas privé de dénoncer auprès du Monde des “allégations incorrectes”, assurant que “tous les paiements effectués dans les cinq dernières années ont été dûment facturés, justifiés et contrôlés”.Président des Patriotes pour l’Europe – qui a succédé à ID – Jordan Bardella n’a pour sa part “pas prévu de réaction à ce stade”, a fait savoir son entourage à l’AFP.Marine Le Pen, elle, a affirmé jeudi matin sur RTL ne pas avoir eu connaissance du sujet: “Je ne sais pas ce qu’il en est, je n’ai pas regardé ce dossier”.Mais “il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen” et “on va essayer, encore une fois, de les résoudre”, a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d'”organe politique (qui) mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées” et lui “cherche des noises matin, midi et soir, en toutes circonstances”.Une allusion notamment à l’affaire des assistants parlementaires européens, qui lui a valu fin mars une condamnation la rendant inéligible à toute élection – présidentielle ou législative – au moins jusqu’à son procès en appel prévu d’ici l’été 2026.

Saône-et-Loire: un ado tué et quatre blessés dans l’accident de leur voiture suivie par la police

Un adolescent de 13 ans, passager d’une voiture conduite par un jeune de 15 ans, est mort jeudi matin près de Montceau-les-Mines quand le véhicule a effectué une sortie de route, alors qu’il était suivi par les policiers.L’accident a également fait quatre blessés: le conducteur et trois autres jeunes âgés de 13 à 15 ans qui ont été hospitalisés sans que leur vie ne soit en danger, selon le parquet de Chalon-sur-Saône.L’accident s’est produit avant 05H00 sur la commune de Gourdon, a annoncé la préfecture de Saône-et-Loire dans un communiqué.Le véhicule, où les adolescents étaient seuls à bord, était “suivi à distance” par la police, selon la préfecture. Une enquête judiciaire est ouverte pour déterminer les circonstances exactes de l’accident, a-t-elle ajouté.La voiture, qui appartenait aux parents de l’un des membres du groupe, est tombée en contrebas de la route et a heurté un arbre, a précisé à l’AFP le parquet.Des médias locaux ont évoqué un refus d’obtempérer, mais le parquet refuse de confirmer à ce stade.- “Comportement erratique” du véhicule -D’après Stéphan Ragonneau, secrétaire régional du syndicat de police Alliance, qui a eu accès aux rapports de ses collègues, les agents avaient repéré le “comportement erratique d’un véhicule qui faisait des marches arrière, des marches avant et plusieurs fois le tour de ronds-points” à Montceau-les-Mines.Ils ont voulu effectuer “un contrôle de routine”, mais le véhicule est sorti de la ville en direction du sud, “a éteint ses phares et a accéléré”, rapporte-t-il à l’AFP. Selon leur récit, rapporté par le syndicaliste, “ils ont arrêté le gyrophare, se sont mis à distance et l’ont perdu de vu dans un virage”. Après avoir tourné, ils ont vu la voiture “en contre-bas et ont porté les premiers secours aux victimes”.Par ailleurs, un homme de 18 ans a été blessé jeudi matin dans l’Ain après avoir refusé d’obtempérer à un contrôle de gendarmes, selon le centre d’opérations et de renseignement de la gendarmerie du département. L’automobiliste a perdu “le contrôle de son véhicule et fait plusieurs tonneaux” vers 09H50 sur une route départementale à l’entrée de la commune de Messimy-sur-Saône après une course-poursuite d’une quinzaine de kilomètres avec une patrouille de deux motards de la gendarmerie.Le jeune homme, qui a été désincarcéré de sa voiture, a été héliporté pour une hospitalisation à Lyon. Touché à l’épaule, ses jours en sont pas en danger.

Le RN de nouveau mis en cause pour des irrégularités au Parlement européen (presse)

Défaut d’appels d’offres, surfacturations et dons à des associations: le Rassemblement national et plusieurs de ses alliés au Parlement européen sont soupçonnés de diverses irrégularités, selon un rapport de l’institution bruxelloise révélé jeudi par Le Monde avec d’autres médias allemands et autrichien.Après l’affaire des assistants parlementaires européens, qui a valu à Marine Le Pen et plusieurs cadres de son parti une condamnation fin mars (le procès en appel doit se tenir d’ici l’été 2026), de nouvelles accusations venues de Bruxelles visent le Rassemblement national.Cette fois-ci, le parti d’extrême droite est suspecté, avec ses alliés de l’ex-groupe Identité et Démocratie, d’avoir “indûment dépensé” plus de 4,3 millions d’euros entre 2019 et 2024, selon un rapport de la direction des affaires financières du Parlement européen.D’après ce document, dévoilé par Le Monde ainsi que par l’émission de télévision allemande Kontraste, le magazine Die Zeit et l’hebdomadaire autrichien Falter, la majeure partie de cette somme a bénéficié à deux sociétés liées à des proches de Marine Le Pen, à savoir son ancien conseiller Frédéric Chatillon et son épouse Sighild Blanc.L’agence de communication e-Politic a ainsi perçu 1,7 million d’euros après un appel d’offres “purement formel” et entaché de “graves problèmes de conformité” selon les inspecteurs bruxellois, qui estiment par conséquent que “toutes ces dépenses (…) sont irrégulières”.Même chose pour l’entreprise Unanime, qui a empoché plus de 1,4 million d’euros pour des travaux d’impression, de surcroît sous-traités à moindre coût, avec une marge évaluée à 260.000 euros. Des faits qui rappellent l’affaire dite “des kits de campagne”, dans laquelle M. Chatillon, Mme Blanc et des membres de l’ex-Front national avaient été condamnés pour escroquerie et abus de biens sociaux.Le RN et ses alliés sont par ailleurs incriminés par le Parlement européen pour de multiples dons à des associations n’ayant “aucun lien” avec leurs activités politiques à Bruxelles. Stérilisation de chats errants, amicale de sapeurs-pompiers, restauration d’une paroisse… Au total, plus de 700.000 euros ont ainsi été distribués en cinq ans à des structures souvent liées à des proches d’eurodéputés d’extrême droite, ou situées dans leur région d’élection.Auprès du Monde, l’ancien secrétaire général du groupe Identité et Démocratie, le Belge Philip Claeys, a rejeté en bloc ce qu’il a qualifié d'”allégations incorrectes”, assurant que “tous les paiements effectués dans les cinq dernières années ont été dûment facturés, justifiés et contrôlés”.Interrogée jeudi matin à ce sujet sur RTL, Marine Le Pen a affirmé ne pas en avoir eu connaissance: “Je ne sais pas ce qu’il en est, je n’ai pas regardé ce dossier”.Mais “il peut y avoir des désaccords administratifs avec le Parlement européen” et “on va essayer, encore une fois, de les résoudre”, a-t-elle ajouté, avant de qualifier l’institution d'”organe politique (qui) mène à l’égard de son opposition une guerre de tranchées” et lui “cherche des noises matin, midi et soir, en toute circonstance”.

Alcool et mineurs: près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi, selon une association

Près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi en vendant de l’alcool aux mineurs dénonce, au vu de tests menés à Nantes, Angers et Rennes, l’association Addictions France, qui réclame jeudi des “sanctions réellement dissuasives” et des contrôles fréquents par l’État.Sur 90 établissements des enseignes Auchan, Lidl, Leclerc, Diagonal, U Express, Intermarché, Carrefour (City, Market et Express), Monoprix, Franprix et G20 testés en avril et en mai, 86% ont vendu de l’alcool à des mineurs, selon l’association. Contre 93% lors d’une opération similaire en 2021.”Malgré l’interdiction formelle de vente d’alcool aux mineurs et l’engagement de l’État à mieux la faire respecter, l’accès à l’alcool reste en 2025 très aisé pour les mineurs”, déplore auprès de l’AFP Myriam Savy, responsable du plaidoyer chez Addictions France.Pour ces tests, des mineurs se sont rendus, accompagnés d’un huissier, dans des supermarchés dont certains avaient “déjà fait l’objet de constatations”. Seuls 8% des établissements ont demandé une pièce d’identité.Or l’article L.3342-1 du Code de la santé publique précise que “la personne qui délivre la boisson exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité” via un “acte systématique”, “non conditionné par le simple doute sur l’apparence physique du client”, rappelle Addictions France.Ces achats tests “ont systématiquement été réalisés en pleine journée, en semaine”, souvent “avec peu voire aucun client à la caisse”, précise l’association pour devancer l’argument d’une “pression liée à l’affluence” pour justifier le non-contrôle de l’âge. Sur les 25 magasins Carrefour testés, seuls deux ont refusé la vente, deux également chez les 11 Lidl testés, comme au sein des sept magasins du groupe Coopérative U visités. Parmi les autres enseignes: un seul magasin E.Leclerc sur six a refusé la vente au mineur, un seul Intermarché sur sept, aucun Monoprix sur les six testés et aucun Auchan (sur deux).À l’été 2023, l’association avait testé en Loire-Atlantique 42 bars, cafés et points de restauration rapide: un seul avait refusé la vente au mineur.Ses constatations en 2023-2024 ont donné lieu à l’ouverture de 37 procédures judiciaires, dont les premières “ne seront plaidées que le 9 décembre 2025”: ces deux ans de délai “renforcent un sentiment d’impunité et banalise la transgression de la loi”, juge Addictions France.- Sanctions “réellement dissuasives” -Face à “l’inefficacité générale du dispositif réglementaire actuel” et de la “Charte d’engagements responsables” signée par la grande distribution en 2019, en partenariat avec la Fédération du commerce et de la distribution, l’association demande des contrôles aléatoires systématiques par l’État, et des sanctions “réellement dissuasives”. Avec des amendes atteignant 2% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise si celui-ci est inférieur à 100.000 euros, et 10% à partir de 500.000 euros, avec un recours aux sanctions administratives systématisé (avertissement, suspension, retrait de la licence après deux récidives). Des moyens dédiés permettraient de juger ces délits sous six semaines. Car si vendre de l’alcool à un mineur est un délit passible d’une amende de 7.500 euros, le double en cas de récidive avant cinq ans, aujourd’hui “les contrôles sont rares, les poursuites peu fréquentes et les condamnations à hauteur de la peine maximale quasiment inexistantes”, affirme Addictions France.Jeudi, un porte-parole de Carrefour a assuré à l’AFP que “la majorité de (ses) magasins respectent” cette interdiction, ajoutant qu’il allait la “rappeler une nouvelle fois” à ses employés.”La re-sensibilisation va être extrêmement forte”, a affirmé le PDG de Coopérative U Dominique Schelcher sur BFMTV/RMC. “Nos hôtes, nos hôtesses de caisse doivent être exemplaires sur ce sujet-là, on n’a pas droit à l’erreur.”En comparaison, en Suisse, qui allie prévention, contrôles aléatoires fréquents et sanctions dissuasives, 65% des vendeurs ont contrôlé l’âge des acheteurs en 2023, contre 54% en 2014, selon l’association.En juillet 2024, la cour d’appel de Pau a confirmé la condamnation de l’enseigne Lidl à 5.000 euros d’amende pour avoir vendu de l’alcool à un mineur de 16 ans, Kilian, qui s’était tué à Urrugne (Pyrénées atlantiques) en 2021 en heurtant un pylône à scooter après avoir été percuté par un ami circulant, lui aussi alcoolisé, sur son scooter.Lidl s’est pourvu en cassation.

Alcool et mineurs: près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi, selon une association

Près de neuf supermarchés sur dix enfreignent la loi en vendant de l’alcool aux mineurs dénonce, au vu de tests menés à Nantes, Angers et Rennes, l’association Addictions France, qui réclame jeudi des “sanctions réellement dissuasives” et des contrôles fréquents par l’État.Sur 90 établissements des enseignes Auchan, Lidl, Leclerc, Diagonal, U Express, Intermarché, Carrefour (City, Market et Express), Monoprix, Franprix et G20 testés en avril et en mai, 86% ont vendu de l’alcool à des mineurs, selon l’association. Contre 93% lors d’une opération similaire en 2021.”Malgré l’interdiction formelle de vente d’alcool aux mineurs et l’engagement de l’État à mieux la faire respecter, l’accès à l’alcool reste en 2025 très aisé pour les mineurs”, déplore auprès de l’AFP Myriam Savy, responsable du plaidoyer chez Addictions France.Pour ces tests, des mineurs se sont rendus, accompagnés d’un huissier, dans des supermarchés dont certains avaient “déjà fait l’objet de constatations”. Seuls 8% des établissements ont demandé une pièce d’identité.Or l’article L.3342-1 du Code de la santé publique précise que “la personne qui délivre la boisson exige du client qu’il établisse la preuve de sa majorité” via un “acte systématique”, “non conditionné par le simple doute sur l’apparence physique du client”, rappelle Addictions France.Ces achats tests “ont systématiquement été réalisés en pleine journée, en semaine”, souvent “avec peu voire aucun client à la caisse”, précise l’association pour devancer l’argument d’une “pression liée à l’affluence” pour justifier le non-contrôle de l’âge. Sur les 25 magasins Carrefour testés, seuls deux ont refusé la vente, deux également chez les 11 Lidl testés, comme au sein des sept magasins du groupe Coopérative U visités. Parmi les autres enseignes: un seul magasin E.Leclerc sur six a refusé la vente au mineur, un seul Intermarché sur sept, aucun Monoprix sur les six testés et aucun Auchan (sur deux).À l’été 2023, l’association avait testé en Loire-Atlantique 42 bars, cafés et points de restauration rapide: un seul avait refusé la vente au mineur.Ses constatations en 2023-2024 ont donné lieu à l’ouverture de 37 procédures judiciaires, dont les premières “ne seront plaidées que le 9 décembre 2025”: ces deux ans de délai “renforcent un sentiment d’impunité et banalise la transgression de la loi”, juge Addictions France.- Sanctions “réellement dissuasives” -Face à “l’inefficacité générale du dispositif réglementaire actuel” et de la “Charte d’engagements responsables” signée par la grande distribution en 2019, en partenariat avec la Fédération du commerce et de la distribution, l’association demande des contrôles aléatoires systématiques par l’État, et des sanctions “réellement dissuasives”. Avec des amendes atteignant 2% du chiffre d’affaires annuel de l’entreprise si celui-ci est inférieur à 100.000 euros, et 10% à partir de 500.000 euros, avec un recours aux sanctions administratives systématisé (avertissement, suspension, retrait de la licence après deux récidives). Des moyens dédiés permettraient de juger ces délits sous six semaines. Car si vendre de l’alcool à un mineur est un délit passible d’une amende de 7.500 euros, le double en cas de récidive avant cinq ans, aujourd’hui “les contrôles sont rares, les poursuites peu fréquentes et les condamnations à hauteur de la peine maximale quasiment inexistantes”, affirme Addictions France.Jeudi, un porte-parole de Carrefour a assuré à l’AFP que “la majorité de (ses) magasins respectent” cette interdiction, ajoutant qu’il allait la “rappeler une nouvelle fois” à ses employés.”La re-sensibilisation va être extrêmement forte”, a affirmé le PDG de Coopérative U Dominique Schelcher sur BFMTV/RMC. “Nos hôtes, nos hôtesses de caisse doivent être exemplaires sur ce sujet-là, on n’a pas droit à l’erreur.”En comparaison, en Suisse, qui allie prévention, contrôles aléatoires fréquents et sanctions dissuasives, 65% des vendeurs ont contrôlé l’âge des acheteurs en 2023, contre 54% en 2014, selon l’association.En juillet 2024, la cour d’appel de Pau a confirmé la condamnation de l’enseigne Lidl à 5.000 euros d’amende pour avoir vendu de l’alcool à un mineur de 16 ans, Kilian, qui s’était tué à Urrugne (Pyrénées atlantiques) en 2021 en heurtant un pylône à scooter après avoir été percuté par un ami circulant, lui aussi alcoolisé, sur son scooter.Lidl s’est pourvu en cassation.