S.Africa’s Breyten Breytenbach, writer and anti-apartheid activistSun, 24 Nov 2024 18:11:51 GMT

Breyten Breytenbach, who died Sunday, was one of South Africa’s most honoured writers, who found beauty in his Afrikaans language but was horrified at the white supremacy imposed by his government.The poet, author and painter had not lived in South Africa for decades, leaving in the early 1960s to settle in Paris, where he became …

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Mélenchon accuse le PS d’être “en train d’organiser un nouveau socle commun”

Le leader Insoumis Jean-Luc Mélenchon a accusé dimanche le Parti socialiste d’être “en train d’organiser un nouveau socle commun” à la place de l’actuelle alliance du Nouveau Front populaire, lui reprochant de “tendre la main” au-delà de la gauche.”Le PS cherche des alliés. Mais ce sera sans LFI”: M. Mélenchon a réagi avec acidité sur X aux passages dans les médias dimanche de deux figures du PS, le patron des députés Boris Vallaud et le maire de Saint-Ouen Karim Bouamrane.Invité de Questions politiques (France Inter/Le Monde/Francetv), M. Vallaud a notamment dit vouloir proposer à tous les partis, à l’exception du RN “de poser la question des conditions d’une non censure”, si le gouvernement Barnier venait à être renversé.Le député des Landes voudrait “reprendre le fil” de ce que “les groupes du Nouveau Front Populaire” à l’Assemblée et au Sénat avaient “commencé à faire à la mi août”, “en disant: nous sommes prêts à des compromis textes par texte, nous sommes prêts à discuter des priorités de politique budgétaire”.De quoi faire dire à M. Mélenchon que le PS est “à la recherche d’une union nationale, pour transformer le NFP en +nouveau socle commun+ avec d’autres”.Quant à M. Bouamrane, invité sur Radio J, M. Mélenchon a fustigé son souhait de voir “un gouvernement technique” installé si le gouvernement de Michel Barnier tombait.En cas de censure, ce serait “gouvernement technique, paix des braves, que chacun reprenne ses billes. Et on se prépare pour les prochaines élections (…) la prochaine dissolution”, a répété M. Bouamrane. Ce dernier a au passage “invité une partie” des Insoumis, écologistes, socialistes ou encore électeurs de gauche “à se détacher de Mélenchon” qu’il accuse de n’être que dans “l’incantation” et de semer “le chaos”.”Alerte. Le PS est en train d’organiser un nouveau socle commun avec d’autres à la place du Nouveau Front populaire. Vallaud, Faure, Bouamrane leur tendent la main. Qui empêchera ce changement de ligne au PS”, s’est interrogé en retour M. Mélenchon.

Nouvelle-Calédonie: Emmanuel Tjibaou élu président de l’Union calédonienne

Le député Emmanuel Tjibaou, 48 ans, a été élu dimanche président de l’Union calédonienne (UC), principal parti indépendantiste de Nouvelle-Calédonie, et a affiché “une volonté d’apaisement” en vue de la reprise prochaine des discussions sur l’avenir institutionnel de l’archipel. Le député inépendantiste de la deuxième circonscription, fils du leader kanak Jean-Marie Tjibaou, a été élu à l’issue du 55e congrès du mouvement qui se tenait dans la commune de Canala, sur la côte est de ce territoire français du Pacifique. Ce congrès, placé sous le signe de la “parole vraie”, de la “jeunesse et de l’unité”, a été l’occasion de vifs débats, selon plusieurs participants.Il a vu un rajeunissement de l’équipe exécutive du parti et en particulier le départ de Daniel Goa, président du mouvement depuis 2012, ainsi que de Gilbert Tyuienon, maire de Canala et membre du bureau depuis 23 ans. Les positions de l’UC étaient particulièrement attendues dans une perspective de reprise des négociations quant à l’avenir institutionnel de l’archipel. Elles étaient totalement interrompues depuis le 13 mai, date du début de la crise insurrectionnelle qui a embrasé l’archipel à la suite d’une tentative d’adoption d’un projet de réforme constitutionnelle visant à modifier le corps électoral. Selon Dominique Fochi, le secrétaire général de l’UC, réélu dans ses fonctions, l’Union calédonienne présentera les motions adoptées lors du congrès dans le courant de la semaine. “La nouvelle équipe entre en fonction avec la perspective de reprendre le chemin des discussions et avec une volonté d’apaisement”, a déclaré à l’AFP Emmanuel Tjibaou à l’issue du congrès du plus vieux parti calédonien. Le député a néanmoins indiqué qu’il a été question du “cadre des discussions” mais “pas de ses modalités”. Une élection dont a pris acte Sonia Backès, la cheffe de file des Loyalistes, regrettant toutefois sur les réseaux sociaux que “les plus activistes des membres de la CCAT (Cellule de coordination des actions de terrain, NDLR) dont Christian Tein, Dominique Fochi, et Mickaël Forrest” aient également été élus au bureau politique.Christian Tein, toujours incarcéré dans l’Hexagone dans le cadre de l’enquête sur les émeutes en Nouvelle-Calédonie, conserve sa place de commissaire général du parti. Pierre-Chanel Tutugoro et Mickaël Forrest ont quant à eux été respectivement portés aux postes de premier et deuxième vice-présidents de l’UC.

Apologie du terrorisme: LFI veut juste “remettre” ce délit “au bon endroit” dans le droit, selon Panot

La France insoumise veut “remettre” le délit d’apologie du terrorisme “au bon endroit” dans le droit en le supprimant du code pénal, a plaidé dimanche la patronne des députés LFI Mathilde Panot, qui juge “incroyable” la vive polémique suscitée par cette initiative.”Il se trouve qu’avant 2014, avant la loi qui a mis dans le code pénal l’apologie du terrorisme, c’était dans le droit de presse. Et ce que nous dénonçons, c’est justement que ce soit dans le code pénal et non plus dans le droit de presse. Donc nous n’abrogeons pas le délit d’apologie du terrorisme, nous le remettons dans le droit de presse”, a expliqué Mme Panot sur BFMTV.”Je trouve incroyable qu’on explique partout que nous sommes en train d’abroger le délit d’apologie du terrorisme. Nous sommes en train de le remettre au bon endroit”, a insisté l’élue du Val-de-Marne.LFI a suscité une vague de critiques de tous bords en déposant mardi une proposition de loi, à l’initiative du député du Nord Ugo Bernalicis, sur cette question.Le ministre (LR) de l’Intérieur Bruno Retailleau a, par exemple, jugé “difficile de faire plus ignoble”. Cette proposition “donnerait un blanc-seing aux prêcheurs de haine pour menacer nos professeurs, nos chefs d’établissement et tous nos personnels”, a estimé sa collègue macroniste Anne Genetet (Education).La controverse s’est aussi invitée à gauche puisque le premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure a jugé qu’il suffisait en la matière d’affiner “la définition” du délit “pour en éviter les dérives”.Dans leur proposition de loi, les Insoumis demandent “quelle démocratie peut encore conserver son nom, lorsque les méthodes de l’antiterrorisme sont utilisées pour réprimer des militants politiques, des militants associatifs, des journalistes ou encore des syndicalistes”.Parmi les exemples cités figure celui de Mme Panot, entendue en avril par la police judiciaire parisienne au sujet d’un communiqué publié par son groupe le 7 octobre 2023, dans lequel l’attaque du Hamas en Israël avait été décrite comme “une offensive armée de forces palestiniennes” dans un “contexte d’intensification de la politique d’occupation israélienne” de territoires palestiniens.Mais déposer cette proposition de loi “n’a rien à voir avec nos intérêts personnels”, a assuré dimanche la cheffe des députés LFI. 

Barnier “crée les conditions d’une censure”, estime Chenu

Michel Barnier “crée les conditions d’une censure”, a jugé dimanche le vice-président du Rassemblement national (RN) Sébastien Chenu, à la veille d’une rencontre entre le Premier ministre et Marine Le Pen, et un autre député RN a suggéré une démission d’Emmanuel Macron si le gouvernement était renversé.”Jusqu’à aujourd’hui, Michel Barnier crée les conditions d’une censure”, a déclaré M. Chenu sur LCI.”On n’achète pas des opposants politiques avec de la verroterie. Ce n’est pas en gommant deux, trois petites choses à la marge que Michel Barnier va changer la logique de son budget. Ce qu’on demande, c’est une rupture politique avec la ligne d’Emmanuel Macron. Cette rupture, Michel Barnier ne l’a pas engagée. Et ça se voit dans son budget”, a développé le député du Nord.Comme points de désaccord, M. Chenu a cité “les retraites, les sept jours travaillés gratuitement”, “la hausse de l’électricité, la hausse de la contribution de la France à l’Union européenne”, ainsi que “le malus automobile, l’augmentation des frais de notaire” ou encore l’absence d’économies sur “le millefeuille de l’État” et “sur l’immigration”.”Rien n’a été retenu” des propositions du RN, a-t-il dénoncé.Interrogé sur les conséquences d’une censure sur le budget, qui selon certains acteurs pourrait entraîner une crise financière – la porte-parole du gouvernement Maud Bregeon a évoqué dans Le Parisien “un scénario à la grecque” -, le vice-président du RN a répondu: “Il ne faut pas faire peur aux Français pour rien.””S’il n’y a pas de budget, alors l’Assemblée nationale, et le RN en prenant ses responsabilités, votera ce qu’on appelle une loi spéciale qui permet de payer les fonctionnaires et de faire en sorte que jusqu’au budget suivant, l’économie tourne, évidemment, qu’il n’y ait pas ce qu’on appelle en anglais de +shutdown+”, a-t-il dit.”Nous sommes des gens tout à fait responsables, nous savons les conséquences qu’une censure aurait. Le président de la République a plusieurs possibilités s’il y a une censure: renommer le même Premier ministre, renommer un nouveau Premier ministre, démissionner s’il n’a plus d’autre solution, déclencher un référendum sur une question qui lui permettrait aussi de sortir par le haut”, a-t-il énuméré.Un autre député RN, Philippe Ballard, a évoqué dimanche matin sur Franceinfo l’hypothèse d’une démission du président Macron si le gouvernement était renversé. “On n’a pas à l’appeler à démissionner. Il pourrait prendre ses responsabilités. Ça peut être une des portes de sortie”, a-t-il suggéré.Alors qu’un 49.3 (adoption d’un texte sans vote, sauf motion de censure entraînant la chute du gouvernement) paraît probable sur les textes budgétaires, M. Barnier reçoit cette semaine les présidents des groupes parlementaires, à commencer par Mme Le Pen lundi matin.Sans majorité à l’Assemblée, où la gauche a sensiblement modifié son projet de budget désormais entre les mains du Sénat, le Premier ministre fait face aux menaces grandissantes de censure de la part du parti d’extrême droite, dont l’adjonction des voix à une motion de censure du Nouveau front populaire peut entraîner la chute du gouvernement.M. Barnier doit également composer avec les éléments de son “socle commun”, parmi lesquels le groupe macroniste EPR de Gabriel Attal, vent debout contre “une hausse du coût du travail”.