Argentine: retraités et enseignants manifestent, le gouvernement supprime un jour férié

Fonctionnaires et retraités mercredi, universités jeudi: une mobilisation sociale sectorielle mais tenace se poursuit en Argentine contre l’austérité du gouvernement Milei, qui pour sa part va supprimer un jour férié pour les fonctionnaires, au nom de la lutte contre “l’étatisme”.Quelques milliers de manifestants, de la fonction publique surtout, ont défilé en mi-journée au cœur de Buenos Aires, à l’appel de syndicats et mouvements sociaux proches de l’opposition péroniste (centre gauche), sous les slogans “souveraineté, travail, et salaire juste”, a constaté l’AFP.Les manifestants se sont rassemblés devant le ministère de la Dérégulation de l’État, avant de se joindre à la manifestation hebdomadaire des retraités, qui chaque mercredi protestent devant le Parlement contre la diminution de leur pouvoir d’achat.”Ca fait un an que je suis à la retraite, et je touche exactement comme au premier jour” malgré une inflation de 43% sur un an, se lamentait Alicia Torroija, 78 ans, qui perçoit l’équivalent de 270 dollars par mois, à peine plus que le minium retraite, et subsiste grâce à l’aide de ses enfants.La manifestation hebdomadaire des retraités est devenue un point de convergence de diverses protestations contre la dérégulation et l’austérité du gouvernement ultralibéral de Javier Milei.Certains de ces rassemblements, parfois accompagnés d’éléments radicaux, ont dégénéré en heurts entre police et manifestants, comme mi-mars, lors des pires scènes de violence en 18 mois de présidence Milei.Outre retraités et fonctionnaires, le personnel d’un emblématique hôpital public pour enfants, le Garrahan (environ 4.000 employés), était en grève mercredi pour des revendications salariales.Jeudi, ce sont les universités publiques qui se mobilisent contre le définancement affectant salaires, recherche, bourses, ou l’entretien des universités. Un regroupement d’une soixantaine d’universités, et des syndicats, ont appelé à une grève des enseignants de 48 heures, et à des manifestations jeudi dans plusieurs villes.Le gouvernement a de son côté annoncé poursuivre sa croisade contre un “culte de l’étatisme” qui “appartient au passé”, en supprimant le congé du 27 juin, le “Jour du travailleur de l’État”, qui depuis une loi de 2013 était chômé dans la fonction publique.”L’État n’est pas un endroit où l’on doit pouvoir jouir d’un jour sabbatique ou de tout autre privilège que n’a pas le travailleur du privé”, a justifié mercredi le porte-parole présidentiel Manuel Adorni, annonçant un décret imminent supprimant ce jour férié.

Zelensky signe un accord pour un tribunal spécial pour l’Ukraine, espère voir Poutine jugé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé mercredi un accord avec le Conseil de l’Europe pour instituer un tribunal spécial afin de poursuivre et juger les responsables du “crime d’agression contre l’Ukraine”, qu’il espère voir un jour juger Vladimir Poutine.”Il va falloir du courage politique et judiciaire, pour s’assurer que tous les criminels de guerre russes soient jugés, y compris (Vladimir) Poutine”, le président russe, a déclaré M. Zelensky.C’est la première fois qu’un tribunal spécial est créé sous l’égide du Conseil de l’Europe, vigie des droits de l’homme sur le continent qui compte 46 membres, dont l’Ukraine. La Russie en a été exclue peu après avoir lancé, en février 2022, une guerre à grande échelle contre l’Ukraine, toujours en cours.Un tribunal spécial vise à juger les responsables de graves violations des droits de l’homme dans le cadre d’un conflit spécifique, comme il en a existé pour les crimes dans les ex-républiques yougoslaves ou pour le génocide des Tutsis au Rwanda.- “L’agresseur doit perdre” -Sa création, annoncée le 9 mai à Lviv par l’Ukraine et ses alliés européens, permet de contourner l’impossibilité de juger le “crime d’agression” à la Cour pénale internationale (CPI), non reconnue par Moscou.”L’accord d’aujourd’hui et ce tribunal nous donnent une vraie chance d’obtenir justice pour le crime d’agression”, a encore déclaré Volodymyr Zelensky, arrivé à Strasbourg vers 21h00 après avoir passé la journée à La Haye pour le sommet de l’Otan, où il a notamment rencontré Donald Trump.”L’agresseur doit perdre” la guerre, a-t-il ajouté.Le crime d’agression est défini comme “la planification, la préparation, le lancement ou l’exécution par une personne effectivement en mesure de contrôler ou de diriger l’action politique ou militaire d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation de la Charte des Nations unies”.Le tribunal spécial ne pourrait toutefois pas poursuivre le président russe Vladimir Poutine, ni son Premier ministre Mikhaïl Michoustine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, tant qu’ils sont en fonction.Les quinze juges, issus de pays différents, seront choisis par un comité de direction et installés pour des mandats non renouvelables allant de trois à neuf ans.Outre le projet de tribunal spécial, le Conseil de l’Europe est à l’initiative d’un registre des dommages causés par la guerre en Ukraine. Ce registre a reçu “plus de 34.000 demandes d’indemnisation à ce jour”, selon M. Berset.- “Pas à la Maison Blanche” -Quelques heures après avoir rencontré Donald Trump à La Haye, M. Zelensky a appelé les Européens à conserver “un lien fort” avec le président américain. “Nous avons besoin d’unité entre l’Europe et les Etats-Unis, et nous vaincrons”, a-t-il insisté.Depuis son retour à la présidence, Donald Trump a souvent affiché son mépris pour l’Europe et l’Ukraine, et ménagé au contraire Vladimir Poutine, comme en a témoigné sa spectaculaire altercation verbale avec Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale en février.Pour lui faire savoir qu’il était le bienvenu au Conseil de l’Europe, le président de l’Assemblée parlementaire, Theodoros Rousolopoulos, l’a d’ailleurs taquiné en le rassurant d’un: “Vous n’êtes pas à la Maison Blanche !”A La Haye, à l’issue du sommet de l’Otan, le chef d’Etat ukrainien a affirmé avoir discuté avec son homologue américain des moyens de parvenir à une trêve dans le conflit et de l’éventuel achat d’armes, notamment de systèmes de défense aérienne Patriot.”Nous nous rencontrons à un moment critique dans notre soutien collectif à l’Ukraine, à la justice, au combat contre l’impunité, afin que l’ordre et l’Etat de droit s’imposent”, a de son côté déclaré le secrétaire général du Conseil de l’Europe, le Suisse Alain Berset.

Zelensky signe un accord pour un tribunal spécial pour l’Ukraine, espère voir Poutine jugé

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a signé mercredi un accord avec le Conseil de l’Europe pour instituer un tribunal spécial afin de poursuivre et juger les responsables du “crime d’agression contre l’Ukraine”, qu’il espère voir un jour juger Vladimir Poutine.”Il va falloir du courage politique et judiciaire, pour s’assurer que tous les criminels de guerre russes soient jugés, y compris (Vladimir) Poutine”, le président russe, a déclaré M. Zelensky.C’est la première fois qu’un tribunal spécial est créé sous l’égide du Conseil de l’Europe, vigie des droits de l’homme sur le continent qui compte 46 membres, dont l’Ukraine. La Russie en a été exclue peu après avoir lancé, en février 2022, une guerre à grande échelle contre l’Ukraine, toujours en cours.Un tribunal spécial vise à juger les responsables de graves violations des droits de l’homme dans le cadre d’un conflit spécifique, comme il en a existé pour les crimes dans les ex-républiques yougoslaves ou pour le génocide des Tutsis au Rwanda.- “L’agresseur doit perdre” -Sa création, annoncée le 9 mai à Lviv par l’Ukraine et ses alliés européens, permet de contourner l’impossibilité de juger le “crime d’agression” à la Cour pénale internationale (CPI), non reconnue par Moscou.”L’accord d’aujourd’hui et ce tribunal nous donnent une vraie chance d’obtenir justice pour le crime d’agression”, a encore déclaré Volodymyr Zelensky, arrivé à Strasbourg vers 21h00 après avoir passé la journée à La Haye pour le sommet de l’Otan, où il a notamment rencontré Donald Trump.”L’agresseur doit perdre” la guerre, a-t-il ajouté.Le crime d’agression est défini comme “la planification, la préparation, le lancement ou l’exécution par une personne effectivement en mesure de contrôler ou de diriger l’action politique ou militaire d’un État, d’un acte d’agression qui, par sa nature, sa gravité et son ampleur, constitue une violation de la Charte des Nations unies”.Le tribunal spécial ne pourrait toutefois pas poursuivre le président russe Vladimir Poutine, ni son Premier ministre Mikhaïl Michoustine et son ministre des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, tant qu’ils sont en fonction.Les quinze juges, issus de pays différents, seront choisis par un comité de direction et installés pour des mandats non renouvelables allant de trois à neuf ans.Outre le projet de tribunal spécial, le Conseil de l’Europe est à l’initiative d’un registre des dommages causés par la guerre en Ukraine. Ce registre a reçu “plus de 34.000 demandes d’indemnisation à ce jour”, selon M. Berset.- “Pas à la Maison Blanche” -Quelques heures après avoir rencontré Donald Trump à La Haye, M. Zelensky a appelé les Européens à conserver “un lien fort” avec le président américain. “Nous avons besoin d’unité entre l’Europe et les Etats-Unis, et nous vaincrons”, a-t-il insisté.Depuis son retour à la présidence, Donald Trump a souvent affiché son mépris pour l’Europe et l’Ukraine, et ménagé au contraire Vladimir Poutine, comme en a témoigné sa spectaculaire altercation verbale avec Volodymyr Zelensky dans le Bureau ovale en février.Pour lui faire savoir qu’il était le bienvenu au Conseil de l’Europe, le président de l’Assemblée parlementaire, Theodoros Rousolopoulos, l’a d’ailleurs taquiné en le rassurant d’un: “Vous n’êtes pas à la Maison Blanche !”A La Haye, à l’issue du sommet de l’Otan, le chef d’Etat ukrainien a affirmé avoir discuté avec son homologue américain des moyens de parvenir à une trêve dans le conflit et de l’éventuel achat d’armes, notamment de systèmes de défense aérienne Patriot.”Nous nous rencontrons à un moment critique dans notre soutien collectif à l’Ukraine, à la justice, au combat contre l’impunité, afin que l’ordre et l’Etat de droit s’imposent”, a de son côté déclaré le secrétaire général du Conseil de l’Europe, le Suisse Alain Berset.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, 44 départements en vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui frappe mercredi la France où 44 départements restaient en vigilance orange dans la soirée, au 7e jour d’une vague de chaleur nationale précoce où la barre des 40°C a de nouveau été franchie.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 57 départements en vigilance orages, le phénomène orageux va se poursuivre dans la “nuit de mercredi à jeudi”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France a levé la vigilance orages pour douze départements de l’ouest mais y a basculé le Pas-de-Calais, le Nord, les Ardennes, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et les Vosges. Isère et Rhône sont eux toujours en vigilance orange canicule.Les orages qui ont frappé le sud-ouest et le centre-est “se décalent vers le nord-est” et “concernent actuellement le bassin parisien puis le nord et le nord-est du pays”, indique Metéo France. Ils “s’atténuent en cours de nuit de mercredi à jeudi en s’évacuant par les frontières du nord et du nord-est”, ajoute l’agence.Météo-France a déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisenne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.En prévision, toutes les lignes de train d’Auvergne ont été fermées depuis 16H00.Des interruptions sont aussi prévues dans plusieurs régions, de l’Occitanie à la Normandie et au nord-ouest de l’Ile-de-France, pour toute ou partie de la soirée.A l’aéroport parisien d’Orly, le nombre de vols a été diminué de 20% à la demande de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) pour augmenter les marges de sécurité entre avions de 16H00 à 23H30, a-t-on appris auprès du régulateur aérien.- “Très chaud” -Ce mercredi la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avait été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.”La nuit prochaine, il devrait continuer de faire très chaud. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, 44 départements en vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui frappe mercredi la France où 44 départements restaient en vigilance orange dans la soirée, au 7e jour d’une vague de chaleur nationale précoce où la barre des 40°C a de nouveau été franchie.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 57 départements en vigilance orages, le phénomène orageux va se poursuivre dans la “nuit de mercredi à jeudi”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France a levé la vigilance orages pour douze départements de l’ouest mais y a basculé le Pas-de-Calais, le Nord, les Ardennes, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et les Vosges. Isère et Rhône sont eux toujours en vigilance orange canicule.Les orages qui ont frappé le sud-ouest et le centre-est “se décalent vers le nord-est” et “concernent actuellement le bassin parisien puis le nord et le nord-est du pays”, indique Metéo France. Ils “s’atténuent en cours de nuit de mercredi à jeudi en s’évacuant par les frontières du nord et du nord-est”, ajoute l’agence.Météo-France a déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisenne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.En prévision, toutes les lignes de train d’Auvergne ont été fermées depuis 16H00.Des interruptions sont aussi prévues dans plusieurs régions, de l’Occitanie à la Normandie et au nord-ouest de l’Ile-de-France, pour toute ou partie de la soirée.A l’aéroport parisien d’Orly, le nombre de vols a été diminué de 20% à la demande de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) pour augmenter les marges de sécurité entre avions de 16H00 à 23H30, a-t-on appris auprès du régulateur aérien.- “Très chaud” -Ce mercredi la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avait été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.”La nuit prochaine, il devrait continuer de faire très chaud. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu

Orages: un adolescent tué par la chute d’un arbre, 44 départements en vigilance orange

Un adolescent de 12 ans a été tué par la chute d’un arbre près de Montauban lors de l’épisode orageux qui frappe mercredi la France où 44 départements restaient en vigilance orange dans la soirée, au 7e jour d’une vague de chaleur nationale précoce où la barre des 40°C a de nouveau été franchie.L’adolescent a été tué à Picquebos par un arbre emporté par une rafale de vent, a indiqué à l’AFP la directrice de cabinet du préfet de Tarn-et-Garonne, Bénédicte Martineau, qui n’a pas fourni d’autres détails.Selon le dernier bulletin de Météo France, qui faisait auparavant état de 57 départements en vigilance orages, le phénomène orageux va se poursuivre dans la “nuit de mercredi à jeudi”, avec une “baisse notable des températures jeudi” et des fortes chaleurs qui “ne concerneront plus alors que le pourtour méditerranéen”.Météo France a levé la vigilance orages pour douze départements de l’ouest mais y a basculé le Pas-de-Calais, le Nord, les Ardennes, la Meuse, la Meurthe-et-Moselle, la Moselle et les Vosges. Isère et Rhône sont eux toujours en vigilance orange canicule.Les orages qui ont frappé le sud-ouest et le centre-est “se décalent vers le nord-est” et “concernent actuellement le bassin parisien puis le nord et le nord-est du pays”, indique Metéo France. Ils “s’atténuent en cours de nuit de mercredi à jeudi en s’évacuant par les frontières du nord et du nord-est”, ajoute l’agence.Météo-France a déclenché ces niveaux d’alerte de la population “compte tenu du risque de phénomènes violents associés (grêle, rafales, fortes pluies et forte activité électrique)”, conséquence du pic de chaleur qui a fait dépasser les 35°C mercredi sur de larges régions de métropole.- “Prudence” -L’organisme de prévisions anticipait de fortes pluies (30 à 50 mm en une à deux heures), localement des chutes de grêle de taille moyenne à grosse (jusqu’à deux à cinq cm, voire plus), et des rafales pouvant dépasser les 100 km/h, “possiblement 100/120 km/h voire localement plus”.”J’appelle à la plus grande prudence dans les déplacements de chacun et remercie les forces de secours mobilisées sur le terrain en ce moment-même et dans les prochaines heures”, a indiqué sur X le Premier ministre François Bayrou.En Mayenne, un homme conduisant un quad est mort après avoir percuté un arbre tombé sur la route lors d’un orage, selon les pompiers.En région parisenne, des vents de 109 km/h ont été enregistrés “sur la station Le Bourget”, selon Météo France.A Paris et dans les Hautes-de-Seine principalement, les pompiers sont intervenus une quarantaine de fois pour dégager des arbres ou des branches tombées sur les routes, a déclaré la Brigade des Sapeurs-Pompiers de Paris (BSPP) à l’AFP, précisant que l’épisode n’a fait “ni victimes ni blessés pour l’instant”.Le trafic a aussi été perturbé sur les RER B et D et les accès à quelques stations de métro ont été fermés en raison d’inondations, selon la SNCF et la RATP.Les orages ont un impact sur le réseau électrique et des pannes de courant peuvent avoir lieu “sporadiquement sur le territoire, dans le tracé de l’orage”, a indiqué à l’AFP un porte-parole du gestionnaire de réseaux électriques Enedis, qui attend toutefois que “la situation soit stabilisée” avant de donner plus de précisions.En prévision, toutes les lignes de train d’Auvergne ont été fermées depuis 16H00.Des interruptions sont aussi prévues dans plusieurs régions, de l’Occitanie à la Normandie et au nord-ouest de l’Ile-de-France, pour toute ou partie de la soirée.A l’aéroport parisien d’Orly, le nombre de vols a été diminué de 20% à la demande de la Direction générale de l’Aviation civile (DGAC) pour augmenter les marges de sécurité entre avions de 16H00 à 23H30, a-t-on appris auprès du régulateur aérien.- “Très chaud” -Ce mercredi la barre symbolique des 40°C a été dépassée dans plusieurs villes des Pyrénées-Orientales et frôlée à Clermont-Ferrand (39,8°C). Les 40°C avait été atteint déjà mardi dans l’Hérault, pour la première fois de l’année en France.”La nuit prochaine, il devrait continuer de faire très chaud. Les minimales jeudi matin resteront tropicales, de l’ordre de 20 à 22°C sur les agglomérations de Lyon et Grenoble”, synonyme de sommeil difficile et de difficultés de récupération pour les organismes soumis à la canicule.La France est traversée depuis le 19 juin par sa 50e vague de chaleur nationale depuis 1947, dont la moitié ont été subies au XXIe siècle, conséquence du réchauffement climatique qui augmente l’intensité et la fréquence des canicules.cca-bl-jpa-gvy/dsa/liu

Euro-2025 Espoirs: sèchement battue par l’Allemagne 3-0, la France s’arrête en demi-finale

Cette fois pas de miracle. Plombée par deux buts rapidement encaissés, l’équipe de France Espoirs s’est inclinée 3-0 face à l’Allemagne en demi-finale de l’Euro-2025 mercredi à Kosice (Slovaquie), enterrant ainsi ses rêves de titre.La marche était déjà haute face à la Mannschaft espoir, favorite de la compétition, les joueurs de Gérald Baticle se la sont rendue impossible à franchir à cause de deux erreurs défensives précoces qu’ils n’ont, cette fois-ci, pas su rattraper. Pas de scénario comme face à la Géorgie en phase de poule, où ils avaient évité une élimination précoce dans le temps additionnel, ni comme face au Danemark en quart où ils s’étaient qualifiés pour la demie en renversant les Scandinaves pourtant devant au score jusqu’à la 84e minute.Au contraire, profitant de ses deux buts d’avance, c’est l’Allemagne qui, dans les toutes dernières minutes, a porté l’estocade en inscrivant un troisième but par Brajan Gruda après l’aide de l’arbitrage vidéo 3-0, 90e+3). Le sort de la partie était déjà scellé depuis longtemps.- La défense prend l’eau -Dès la 8e minute, à la suite d’une mauvaise relance de Soungoutou Magassa, titularisé à la place du capitaine habituel, Chrislain Matsima, Paul Nebel s’est appuyé en une-deux sur le géant Nick Woltemade sur un une-deux et frappé de près, mais Guillaume Restes est parvenu à dévier sur sa barre. Le portier français n’a rien pu faire quand Nelson Weiper, à l’affût, a repris de volée la balle qu’il a glissée dans le but vide (1-0). Quelques minutes plus tard, Woltemade, meilleur buteur de la compétition, a volé un ballon dans les pieds de Magassa à l’entrée de la surface et inscrit, en deux temps, son sixième but du tournoi (2-0, 14e).L’orage passé, les Français, emmenés par le Rennais Djaoui Cissé, véritable révélation de l’Euro, et leur capitaine d’un soir, Quentin Merlin, se sont rués à l’assaut du but de Noah Atubolu, le gardien allemand, se procurant deux occasions franches à la 19e minute sur un tir pas assez appuyé de Wilson Odobert et sur un centre de Kiliann Sildillia que Matthis Abline n’a pu qu’effleurer de la tête (37e). A la mi-temps, l’avant-centre de Nantes a laissé sa place à Thierno Barry qui s’est immédiatement illustré en reprenant aux six mètres un centre de Merlin, butant toutefois sur Atubolu vigilant (46e).Le gardien allemand a sorti un véritable exploit sur sa ligne lorsqu’il a repoussé une tête du même Barry sur sa ligne après un centre de Loum Tchaouna (68e), puis il a été sauvé par son poteau en toute fin de rencontre sur une tête du remuant Barry, encore lui.Devant au score, sûre de sa force, la jeune Mannschaft a en réalité laissé le ballon aux Français, défendant très bas et procédant en contres, sans son efficacité du premier quart d’heure, sans jamais non plus être véritablement en danger.- Allemagne-Angleterre, finale rêvée -En finale, elle défiera l’Angleterre, tenante du titre, qu’elle avait battue 2-1 lors du dernier match de la phase de groupe, alors que les deux équipes étaient déjà qualifiées. Un match au sommet entre les deux favoris de la compétition.La France, qui signe tout de même son meilleur résultat dans un Euro Espoirs depuis 2019, pourra regretter sa préparation tronquée durant laquelle Gérald Baticle et son staff, privés d’une dizaine de joueurs, ont dû rebâtir un groupe à la hâte et redéfinir un plan de jeu en fonction des nouveaux joueurs ayant rejoint l’équipe tardivement.Cela aura permis l’éclosion de Cissé, promis à un avenir radieux, la confirmation de Castello Lukeba, déjà une sélection avec les “A” et patron de la défense des Bleuets. Cela aura été trop juste pour se hisser jusqu’en finale. 

Droits de douane: Redex, qui conçoit des instruments de mesure pour Elon Musk, veut croire “au bon sens”

L’industriel Redex, qui fabrique des instruments de mesure et de précision, notamment pour SpaceX et la fusée d’Elon Musk, veut croire “au bon sens” des Américains, à l’approche de la fin de la pause dans les droits de douane de 50% imposés par les Etats-Unis, le 9 juillet.Spécialisée dans la conception de machines-outils et de laminoirs qu’elle fournit dans le monde entier, Redex, née au coeur du Gâtinais dans le Loiret, réalise plus de 80% de son chiffre d’affaires à l’export, dont 20 à 25% aux États-Unis cette année.”On pense que le bon sens va finir par prévaloir, parce que les Américains seront soit obligés d’importer du matériel européen et de payer les droits de douane, soit de ne plus investir, ce qui serait un handicap pour la réindustrialisation du pays”, estime son PDG Bruno Grandjean auprès de l’AFP.Malgré l’incertitude, il prédit “que les droits de douane sur les biens d’équipement et les machines, ne vont pas exploser”, pour “rester autour de 10%, comme c’est le cas aujourd’hui”.Avec 400 salariés environ, dont 200 répartis sur ses deux sites français du Loiret et d’Eure-et-Loir, son savoir-faire pourrait permettre de résister à des fluctuations sensibles des droits de douane.”Redex peut avoir la capacité de répercuter cette augmentation de droits de douane aux clients, en bout de ligne”, assure le PDG de l’entreprise, qui réalise 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Il est également préoccupé par “le taux de change du dollar qui pourrait rendre trop chères certaines productions aux clients américains”.Entreprise de taille intermédiaire (ETI), “nous avons la capacité de vendre dans tous les pays du monde”, ce qui réduit “notre dépendance à un seul marché”, poursuit Bruno Grandjean.D’autant que le président américain Donald Trump a affirmé la semaine dernière que les Européens “ne proposent pas un accord juste pour le moment”.L’industriel a de fait solidifié d’autres marchés, comme l’Inde ou la Chine, sans attendre le 9 juillet, date de fin de la pause annoncée dans les droits de douane de 50% imposés par les États-Unis à l’Union européenne.- Recrutement -En Inde, où une machine-outil à plusieurs millions d’euros destinée à laminer du fil de cuivre doit être livrée dans les prochaines semaines, les commandes sont “déjà très régulières”.Mais Redex s’appuie aussi sur des clients “symboliques” outre-Atlantique, comme Elon Musk et SpaceX, à qui il fournit depuis trois ans “une machine de contrôle géante” pour la fusée Starship.”Sans l’export et nos adaptations, nous serions morts depuis longtemps”, lance M. Grandjean, dont le grand-père a fondé l’entreprise en 1949.En plus de la question des droits de douane et soubresauts internationaux, les difficultés de recrutement et de rajeunissement de ses équipes sont d’autres tournants majeurs à négocier.”Beaucoup de jeunes se détournent des métiers de l’industrie et on a du mal à recruter, notamment pour produire”, souligne-t-il. “D’anciens compagnons du devoir vont partir à la retraite et on ne sait pas comment les remplacer, on pourrait embaucher quatre ou cinq personnes immédiatement”, ajoute Bruno Grandjean, regrettant une baisse qualitative de “la formation”.Redex a aussi amorcé l’adaptation de son activité à l’intelligence artificielle pour ses machines, notamment pour en simplifier le pilotage, dans le cadre d’un projet soutenu par France 2030.”C’est comme dans une voiture: il y a toujours cette base mécanique, mais avec de plus en plus de capteurs et d’informatique, pour rendre la machine plus intelligente”, conclut-il.

US Fed proposes easing key banking rule

The US Federal Reserve released plans Wednesday to relax a key capital rule for major banks, a move they say can help facilitate Treasury market trading.The Fed board voted 5-2 to propose amendments on a measure introduced after the 2008 global financial crisis, that requires banks to hold a certain amount of capital relative to their assets.This was part of efforts to boost their stability.The measure, called the “enhanced supplementary leverage ratio,” calls for the country’s biggest banks to hold an extra layer of capital.Under the latest proposal, the capital requirement for holding companies is set to be lowered from its current five percent while banking subsidiaries will have their requirement reduced from six percent.The plan will face a 60-day window for public comment.The rule was initially set up as a “backstop,” said Fed Chair Jerome Powell at the board’s open meeting on Wednesday.But he added that banks have increased the amount of “relatively safe and low-risk assets” on their balance sheets over the past decade or so.”Based on this experience, it is prudent for us to reconsider our original approach,” he said.”We want to ensure that the leverage ratio does not become regularly binding and discourage banks from participating in low-risk activities, such as Treasury market intermediation,” Powell said.The Federal Deposit Insurance Corporation is also meeting Thursday about changes to the standard.Fed vice chair for supervision Michelle Bowman said that “the proposal will help to build resilience in US Treasury markets.”She argued that it reduces the chance of “market dysfunction and the need for the Federal Reserve to intervene in a future stress event.”But Fed governors Michael Barr and Adriana Kugler expressed reservations about the plan.Barr warned that the proposal significantly reduces bank capital, raising risks surrounding a major bank’s failure.Kugler, meanwhile, expressed doubt that benefits involving the Treasury market justified proposed reductions in capital requirements, “especially in light of the potential for elevated financial stability risk.”American Bankers Association president Rob Nichols called the proposal a key step towards boosting the financial system and “reducing bank funding costs.””We urge regulators to move as quickly as possible to finalize these much-needed reforms,” he added.