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En baie de Morlaix, les ostréiculteurs submergés par les marées vertes

Alimentées par les déjections d’élevages et les engrais azotés, les algues vertes pullulent en baie de Morlaix, jusqu’à étouffer les huîtres qui y sont élevées. Le phénomène, sans doute aggravé par le réchauffement climatique, menace les ostréiculteurs de disparition.”C’est une vraie invasion”, peste Marc Le Provost, 58 ans, les pieds dans l’eau au milieu d’un parc ostréicole de Carantec (Finistère), tenant dans la main une huître enchevêtrée dans un amas d’algues vertes.Le responsable d’exploitation des Huîtres Cadoret alerte depuis plus d’un an sur la menace que fait peser la prolifération d’algues vertes sur l’ostréiculture en baie de Morlaix.”Depuis 2 ou 3 ans il y a une très grosse augmentation de la masse d’algues”, détaille-t-il. “Si ça continue d’augmenter, dans 10 ans ou 15 ans, l’ostréiculture ne sera pas viable sur une baie comme ici… Elle risque de disparaître”.Car ces marées vertes engendrent des “milliers d’heures” supplémentaires pour les ostréiculteurs, contraints de remettre les algues en suspension dans l’eau pour éviter qu’elles ne pourrissent au fond de la mer et asphyxient les huîtres, explique M. Le Provost. Un bateau de l’entreprise, normalement dédié à la production, sert uniquement à passer la herse dans les parcs ostréicoles pour remuer les tonnes d’algues qui s’y accumulent. Et comme les ulves s’accrochent aux huîtres, les ostréiculteurs ne peuvent même pas s’en débarrasser en ramenant cette masse verte à terre, sous peine de perdre une partie de leur production. – “Coexistence impossible”-“Si on ne gère pas ce problème, la conchyliculture a vraiment du souci à se faire dans la baie de Morlaix”, confirme Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des huîtres à l’Ifremer. Ulves et huîtres sont “totalement incompatibles: la coexistence n’est pas possible”, souligne le biologiste. Invasives, ces algues déstabilisent l’écosystème, entrent en compétition avec le phytoplancton dont se nourrissent les mollusques marins et asphyxient le milieu en diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau, détaille-t-il.”Et moins d’oxygène, c’est moins de croissance”, souligne M. Pernet, qui ajoute que “les algues vertes diminuent les capacités immunitaires de l’huître et la rendent plus vulnérable”.Avec d’autres chercheurs, il a montré que la mortalité des huîtres contaminées par un herpèsvirus très répandu était deux fois plus importante en présence d’algues vertes.- 3.000 porcs/km2-Présentes à l’état naturel, ces ulves prolifèrent à cause des importantes quantités de lisier et d’engrais azoté épandus dans les champs, dont les excédents sont lessivés par les pluies puis emportés vers les côtes bretonnes par les fleuves.Avec 6,6 millions de cochons en 2023, la Bretagne est la 6e région porcine en Europe et concentre plus de la moitié du cheptel français sur seulement 5% du territoire de l’Hexagone. On compte presque deux cochons par Breton et la production dépasse 3.000 porcs au km2 dans certaines parties du pays du Léon. Le taux de nitrate a certes diminué dans les fleuves bretons depuis 20 ans, mais il reste largement suffisant pour alimenter des marées vertes, dès que les conditions météorologiques s’y prêtent. Et, ces dernières années, des printemps ensoleillés, couplés à une mer plus chaude, ont favorisé la prolifération d’algues vertes plus tôt dans l’année, à une saison où les fleuves charrient de fortes quantités de nutriments vers la mer, décrit Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).”On a une fenêtre de prolifération plus longue et sur une période plus favorable”, précise-t-il, en s’interrogeant sur un possible effet du réchauffement climatique, alors que la température des océans bat des records depuis 2023.La loi Duplomb adoptée au Parlement le 8 juillet, qui facilite l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif, ne risque pas d’améliorer la situation, estime Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. “C’est une autoroute pour les élevages porcins”, dit-il. “Or, historiquement, c’est quand l’élevage hors-sol s’est développé en Bretagne que les marées vertes sont apparues.”Le phénomène “est à plus de 90% d’origine agricole”, a confirmé la Cour des comptes en 2021.

En baie de Morlaix, les ostréiculteurs submergés par les marées vertes

Alimentées par les déjections d’élevages et les engrais azotés, les algues vertes pullulent en baie de Morlaix, jusqu’à étouffer les huîtres qui y sont élevées. Le phénomène, sans doute aggravé par le réchauffement climatique, menace les ostréiculteurs de disparition.”C’est une vraie invasion”, peste Marc Le Provost, 58 ans, les pieds dans l’eau au milieu d’un parc ostréicole de Carantec (Finistère), tenant dans la main une huître enchevêtrée dans un amas d’algues vertes.Le responsable d’exploitation des Huîtres Cadoret alerte depuis plus d’un an sur la menace que fait peser la prolifération d’algues vertes sur l’ostréiculture en baie de Morlaix.”Depuis 2 ou 3 ans il y a une très grosse augmentation de la masse d’algues”, détaille-t-il. “Si ça continue d’augmenter, dans 10 ans ou 15 ans, l’ostréiculture ne sera pas viable sur une baie comme ici… Elle risque de disparaître”.Car ces marées vertes engendrent des “milliers d’heures” supplémentaires pour les ostréiculteurs, contraints de remettre les algues en suspension dans l’eau pour éviter qu’elles ne pourrissent au fond de la mer et asphyxient les huîtres, explique M. Le Provost. Un bateau de l’entreprise, normalement dédié à la production, sert uniquement à passer la herse dans les parcs ostréicoles pour remuer les tonnes d’algues qui s’y accumulent. Et comme les ulves s’accrochent aux huîtres, les ostréiculteurs ne peuvent même pas s’en débarrasser en ramenant cette masse verte à terre, sous peine de perdre une partie de leur production. – “Coexistence impossible”-“Si on ne gère pas ce problème, la conchyliculture a vraiment du souci à se faire dans la baie de Morlaix”, confirme Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des huîtres à l’Ifremer. Ulves et huîtres sont “totalement incompatibles: la coexistence n’est pas possible”, souligne le biologiste. Invasives, ces algues déstabilisent l’écosystème, entrent en compétition avec le phytoplancton dont se nourrissent les mollusques marins et asphyxient le milieu en diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau, détaille-t-il.”Et moins d’oxygène, c’est moins de croissance”, souligne M. Pernet, qui ajoute que “les algues vertes diminuent les capacités immunitaires de l’huître et la rendent plus vulnérable”.Avec d’autres chercheurs, il a montré que la mortalité des huîtres contaminées par un herpèsvirus très répandu était deux fois plus importante en présence d’algues vertes.- 3.000 porcs/km2-Présentes à l’état naturel, ces ulves prolifèrent à cause des importantes quantités de lisier et d’engrais azoté épandus dans les champs, dont les excédents sont lessivés par les pluies puis emportés vers les côtes bretonnes par les fleuves.Avec 6,6 millions de cochons en 2023, la Bretagne est la 6e région porcine en Europe et concentre plus de la moitié du cheptel français sur seulement 5% du territoire de l’Hexagone. On compte presque deux cochons par Breton et la production dépasse 3.000 porcs au km2 dans certaines parties du pays du Léon. Le taux de nitrate a certes diminué dans les fleuves bretons depuis 20 ans, mais il reste largement suffisant pour alimenter des marées vertes, dès que les conditions météorologiques s’y prêtent. Et, ces dernières années, des printemps ensoleillés, couplés à une mer plus chaude, ont favorisé la prolifération d’algues vertes plus tôt dans l’année, à une saison où les fleuves charrient de fortes quantités de nutriments vers la mer, décrit Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).”On a une fenêtre de prolifération plus longue et sur une période plus favorable”, précise-t-il, en s’interrogeant sur un possible effet du réchauffement climatique, alors que la température des océans bat des records depuis 2023.La loi Duplomb adoptée au Parlement le 8 juillet, qui facilite l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif, ne risque pas d’améliorer la situation, estime Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. “C’est une autoroute pour les élevages porcins”, dit-il. “Or, historiquement, c’est quand l’élevage hors-sol s’est développé en Bretagne que les marées vertes sont apparues.”Le phénomène “est à plus de 90% d’origine agricole”, a confirmé la Cour des comptes en 2021.

En baie de Morlaix, les ostréiculteurs submergés par les marées vertes

Alimentées par les déjections d’élevages et les engrais azotés, les algues vertes pullulent en baie de Morlaix, jusqu’à étouffer les huîtres qui y sont élevées. Le phénomène, sans doute aggravé par le réchauffement climatique, menace les ostréiculteurs de disparition.”C’est une vraie invasion”, peste Marc Le Provost, 58 ans, les pieds dans l’eau au milieu d’un parc ostréicole de Carantec (Finistère), tenant dans la main une huître enchevêtrée dans un amas d’algues vertes.Le responsable d’exploitation des Huîtres Cadoret alerte depuis plus d’un an sur la menace que fait peser la prolifération d’algues vertes sur l’ostréiculture en baie de Morlaix.”Depuis 2 ou 3 ans il y a une très grosse augmentation de la masse d’algues”, détaille-t-il. “Si ça continue d’augmenter, dans 10 ans ou 15 ans, l’ostréiculture ne sera pas viable sur une baie comme ici… Elle risque de disparaître”.Car ces marées vertes engendrent des “milliers d’heures” supplémentaires pour les ostréiculteurs, contraints de remettre les algues en suspension dans l’eau pour éviter qu’elles ne pourrissent au fond de la mer et asphyxient les huîtres, explique M. Le Provost. Un bateau de l’entreprise, normalement dédié à la production, sert uniquement à passer la herse dans les parcs ostréicoles pour remuer les tonnes d’algues qui s’y accumulent. Et comme les ulves s’accrochent aux huîtres, les ostréiculteurs ne peuvent même pas s’en débarrasser en ramenant cette masse verte à terre, sous peine de perdre une partie de leur production. – “Coexistence impossible”-“Si on ne gère pas ce problème, la conchyliculture a vraiment du souci à se faire dans la baie de Morlaix”, confirme Fabrice Pernet, chercheur et spécialiste des huîtres à l’Ifremer. Ulves et huîtres sont “totalement incompatibles: la coexistence n’est pas possible”, souligne le biologiste. Invasives, ces algues déstabilisent l’écosystème, entrent en compétition avec le phytoplancton dont se nourrissent les mollusques marins et asphyxient le milieu en diminuant la quantité d’oxygène dans l’eau, détaille-t-il.”Et moins d’oxygène, c’est moins de croissance”, souligne M. Pernet, qui ajoute que “les algues vertes diminuent les capacités immunitaires de l’huître et la rendent plus vulnérable”.Avec d’autres chercheurs, il a montré que la mortalité des huîtres contaminées par un herpèsvirus très répandu était deux fois plus importante en présence d’algues vertes.- 3.000 porcs/km2-Présentes à l’état naturel, ces ulves prolifèrent à cause des importantes quantités de lisier et d’engrais azoté épandus dans les champs, dont les excédents sont lessivés par les pluies puis emportés vers les côtes bretonnes par les fleuves.Avec 6,6 millions de cochons en 2023, la Bretagne est la 6e région porcine en Europe et concentre plus de la moitié du cheptel français sur seulement 5% du territoire de l’Hexagone. On compte presque deux cochons par Breton et la production dépasse 3.000 porcs au km2 dans certaines parties du pays du Léon. Le taux de nitrate a certes diminué dans les fleuves bretons depuis 20 ans, mais il reste largement suffisant pour alimenter des marées vertes, dès que les conditions météorologiques s’y prêtent. Et, ces dernières années, des printemps ensoleillés, couplés à une mer plus chaude, ont favorisé la prolifération d’algues vertes plus tôt dans l’année, à une saison où les fleuves charrient de fortes quantités de nutriments vers la mer, décrit Sylvain Ballu, chef de projet surveillance marées vertes au Centre d’étude et de valorisation des algues (Ceva).”On a une fenêtre de prolifération plus longue et sur une période plus favorable”, précise-t-il, en s’interrogeant sur un possible effet du réchauffement climatique, alors que la température des océans bat des records depuis 2023.La loi Duplomb adoptée au Parlement le 8 juillet, qui facilite l’agrandissement ou la création de bâtiments d’élevage intensif, ne risque pas d’améliorer la situation, estime Arnaud Clugery, porte-parole de l’association Eau et rivières de Bretagne. “C’est une autoroute pour les élevages porcins”, dit-il. “Or, historiquement, c’est quand l’élevage hors-sol s’est développé en Bretagne que les marées vertes sont apparues.”Le phénomène “est à plus de 90% d’origine agricole”, a confirmé la Cour des comptes en 2021.

Santé: Vautrin précise les économies à réaliser

Franchises médicales, affections longue durée, arrêts maladie… La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, détaille les mesures d’économie pour freiner les dépenses de santé l’an prochain dans une interview au Monde publiée samedi matin.Le Premier ministre a demandé mi-juillet que les dépenses de santé soient freinées de “l’ordre de” cinq milliards d’euros l’an prochain, en demandant notamment un effort de “responsabilisation” des Français.Mme Vautrin rappelle que François Bayrou a notamment annoncé “le doublement du plafond des franchises médicales” à 100 euros par an (soit les sommes non remboursées au patient, fixées à 1 euro par boîte de médicament). Soulignant qu'”il faut arrêter avec cette idée que l’Assurance-maladie, +c’est gratuit, j’y ai droit+”, elle précise qu’il y aura un plafond fixé “à 8 euros maximum par mois”, et réaffirme que ces franchises seront payées “au comptoir”.Concernant les affections longue durée (ALD), également citées par François Bayrou parmi les mesures d’économies, Mme Vautrin indique qu’il s’agira d’abord de “faciliter la sortie de ce régime, quand le médecin déclare que vous êtes pleinement guéris d’un accident vasculaire cérébral ou d’un cancer, par exemple”.Elle ajoute que le gouvernement entend “interroger le maintien du remboursement à 100% des cures thermales et des médicaments dont le service médical rendu est faible pour les patients en ALD”.Sur un autre sujet sensible, objet de “dérive” selon M. Bayrou, celui des arrêts maladie, la ministre explique que le transfert de la prise en charge de ces arrêts, jusqu’au 7e jour, à l’employeur est une piste “à l’étude” et “doit faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux”.”Dans cette hypothèse, les entreprises seraient amenées à prendre le relais sur cette période supplémentaire de carence, du quatrième au septième jour”, dit-elle.Mme Vautrin indique encore que le gouvernement entend “mettre fin à des abus” et souhaite “limiter tout premier arrêt de travail à 15 jours en médecine de ville”, et à “un mois en sortie d’hospitalisation”, l’idée étant d’avoir “une réévaluation plus régulière des situations”.En matière de prévention, la ministre relève que “les résidents d’Ehpad sont aujourd’hui vaccinés contre la grippe à hauteur de 85%”, estimant qu’il reste “au moins dix points supplémentaires de taux de vaccination” à atteindre. “Pour cela, je souhaite que la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement”, indique-t-elle.Elle pointe aussi le “nomadisme médical”, en estimant que le recours à un deuxième avis “se comprend tout à fait après le diagnostic d’une pathologie”, mais que “ce n’est pas le cas d’une 3e, 4e, 5e consultation identique auprès d’autres praticiens (…) Il faut limiter leur prise en charge”, dit-elle.

Santé: Vautrin précise les économies à réaliser

Franchises médicales, affections longue durée, arrêts maladie… La ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles, Catherine Vautrin, détaille les mesures d’économie pour freiner les dépenses de santé l’an prochain dans une interview au Monde publiée samedi matin.Le Premier ministre a demandé mi-juillet que les dépenses de santé soient freinées de “l’ordre de” cinq milliards d’euros l’an prochain, en demandant notamment un effort de “responsabilisation” des Français.Mme Vautrin rappelle que François Bayrou a notamment annoncé “le doublement du plafond des franchises médicales” à 100 euros par an (soit les sommes non remboursées au patient, fixées à 1 euro par boîte de médicament). Soulignant qu'”il faut arrêter avec cette idée que l’Assurance-maladie, +c’est gratuit, j’y ai droit+”, elle précise qu’il y aura un plafond fixé “à 8 euros maximum par mois”, et réaffirme que ces franchises seront payées “au comptoir”.Concernant les affections longue durée (ALD), également citées par François Bayrou parmi les mesures d’économies, Mme Vautrin indique qu’il s’agira d’abord de “faciliter la sortie de ce régime, quand le médecin déclare que vous êtes pleinement guéris d’un accident vasculaire cérébral ou d’un cancer, par exemple”.Elle ajoute que le gouvernement entend “interroger le maintien du remboursement à 100% des cures thermales et des médicaments dont le service médical rendu est faible pour les patients en ALD”.Sur un autre sujet sensible, objet de “dérive” selon M. Bayrou, celui des arrêts maladie, la ministre explique que le transfert de la prise en charge de ces arrêts, jusqu’au 7e jour, à l’employeur est une piste “à l’étude” et “doit faire l’objet de discussions avec les partenaires sociaux”.”Dans cette hypothèse, les entreprises seraient amenées à prendre le relais sur cette période supplémentaire de carence, du quatrième au septième jour”, dit-elle.Mme Vautrin indique encore que le gouvernement entend “mettre fin à des abus” et souhaite “limiter tout premier arrêt de travail à 15 jours en médecine de ville”, et à “un mois en sortie d’hospitalisation”, l’idée étant d’avoir “une réévaluation plus régulière des situations”.En matière de prévention, la ministre relève que “les résidents d’Ehpad sont aujourd’hui vaccinés contre la grippe à hauteur de 85%”, estimant qu’il reste “au moins dix points supplémentaires de taux de vaccination” à atteindre. “Pour cela, je souhaite que la vaccination devienne obligatoire pour les personnes âgées en établissement”, indique-t-elle.Elle pointe aussi le “nomadisme médical”, en estimant que le recours à un deuxième avis “se comprend tout à fait après le diagnostic d’une pathologie”, mais que “ce n’est pas le cas d’une 3e, 4e, 5e consultation identique auprès d’autres praticiens (…) Il faut limiter leur prise en charge”, dit-elle.