Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Coup de frein supplémentaire sur les dépenses de 2025, alors que la dette continue à croître

Le gouvernement a annoncé jeudi un coup de frein supplémentaire de cinq milliards d’euros sur les dépenses publiques “dès cet été”, pour tenir l’objectif d’un déficit public de 5,4% cette année, tandis que l’Insee a annoncé que la dette continuait de croître, représentant 3.345,8 milliards d’euros à fin mars, soit 114% du PIB.Outre le 1,7 milliard d’euros d’économies sur les dépenses sociales annoncées dès mercredi par la ministre du Travail et de la Santé Catherine Vautrin, 3 milliards d’euros de crédits prévus pour l’État “ne seront pas engagés cette année”, et “une mise en réserve complémentaire sera notifiée dans les prochaines semaines”, a indiqué le gouvernement dans un communiqué.Ces chiffres ont été présentés dans la matinée lors du deuxième comité d’alerte sur les finances publiques depuis le 15 avril, réuni à Bercy.L’exercice “de transparence”, selon la ministre des Comptes publics Amélie de Montchalin, consiste à tenir régulièrement au courant de l’évolution des comptes les différentes parties prenantes à la dépense publique : parlementaires, représentants des élus locaux, de la Sécurité sociale et de l’État, ainsi que les partenaires sociaux.Le gouvernement avait déjà annoncé en avril un effort supplémentaire de réduction de la dépense de 5 milliards d’euros pour contenir le déficit public (solde des comptes de l’État, de la Sécu et des collectivités locales) à 5,4% du produit intérieur brut en 2025, après 5,8% l’an dernier, dans un contexte de croissance économique faible. Bercy prévoit encore celle-ci à 0,7% pour cette année, mais l’Insee et la Banque de France anticipent 0,6%.- “Pistes étudiées sans tabou” -Pour 2026, le gouvernement espère réduire encore le déficit public, à 4,6%, et va devoir trouver pour cela 40 milliards d’euros.Tout en tentant d’éviter une censure à l’automne au Parlement, si la gauche ou le RN jugent les mesures choisies trop rudes pour les Français, qu’il s’agisse du budget de l’État ou de celui de la Sécurité sociale. C’est sur ce dernier que le gouvernement Barnier était tombé en décembre.Le Premier ministre François Bayrou a promis de présenter une première feuille de route budgétaire pour 2026 mi-juillet.”Vu la situation budgétaire calamiteuse, le budget de 2026 implique des mesures d’austérité impopulaires, rendant son adoption aussi difficile, sinon plus, que celui de 2025″, commente Bruno Cavalier, économiste en chef d’Oddo BHF, dans une note. “Toutes les pistes sont étudiées, sans tabou”, a affirmé la porte-parole du gouvernement Sophie Primas, mercredi sur franceinfo, y compris celle d’une “année blanche” — la reconduction des dépenses au même niveau qu’en 2025, sans tenir compte de l’inflation. – Discussions “difficiles” -Le communiqué de jeudi justifie le nouvel effort sur les dépenses de l’État cette année par “des risques de dépassement qui demeurent pour certains ministères”, et celui sur la Sécurité sociale par la dynamique des indemnités journalières d’arrêts maladie et les dépenses des hôpitaux notamment.Quant aux collectivités locales, leurs dépenses “progressent légèrement plus vite que la prévision”, notamment celles des communes, selon le communiqué.Intercommunalités de France a aussitôt contredit le gouvernement, qui fait état, selon elle, “d’une hausse des dépenses des collectivités qui s’établirait à hauteur de 2,3%”. Or, selon ses propres estimations, les dépenses de fonctionnement des intercommunalités ne seraient en progression moyenne que de 1,2% cette année.Dimanche, Amélie de Montchalin avait reconnu par ailleurs des discussions “difficiles” avec les ministères pour la préparation du budget de l’Etat.Enfin, encore alourdie de 40,5 milliards d’euros depuis décembre, la dette publique est la troisième plus lourde de la zone euro — en pourcentage du PIB — après celles de la Grèce et de l’Italie, et les remboursements annuels menacent de devenir le premier poste de dépenses après l’Education.Alors qu’elle ne représentait que 57,8% du PIB fin 1995, elle a gonflé ces dernières années, alimentée par les mesures prises pour atténuer les crises financière, sanitaire et inflationniste successives.

Violences au Kenya: l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”, l’ONU demande des enquêtes “transparentes”

Le gouvernement kényan a affirmé avoir “déjoué un coup d’Etat” et dénoncé “du terrorisme déguisé en contestation” lors des manifestations mercredi réprimées dans le sang, qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés, l’ONU demandant des enquêtes “transparentes” au Kenya.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, 17 ans, pour lequel elle réclame “justice”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, a tonné Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, qui dénonce un “usage excessif de la force”.L’ONU, dans un communiqué, s’est dit jeudi “profondément préoccupée” par les informations faisant état de morts et de blessés par balle au Kenya. “La force létale des forces de l’ordre, comme les armes à feu, ne devrait être utilisée qu’en cas de stricte nécessité”, a affirmé Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat onusien aux droits de l’homme, appelant à l’ouverture d’enquêtes “indépendantes et transparentes”.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a, lui, communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises.”Certains de nos locataires pleurent”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

Violences au Kenya: l’exécutif affirme avoir “déjoué un coup d’Etat”, l’ONU demande des enquêtes “transparentes”

Le gouvernement kényan a affirmé avoir “déjoué un coup d’Etat” et dénoncé “du terrorisme déguisé en contestation” lors des manifestations mercredi réprimées dans le sang, qui ont fait 16 morts et plus de 400 blessés, l’ONU demandant des enquêtes “transparentes” au Kenya.Le centre de Nairobi affichait jeudi des traces des affrontements de la veille : immeubles calcinés, vitres cassées, et des milliers de commerces – depuis les supermarchés jusqu’aux magasins de vêtements ou d’électronique – pillés, a constaté l’AFP.L’oeuvre de “voyous” payés, dans une action “préméditée”, une “campagne bien orchestrée de violence politique”, a affirmé, sans plus de précisions, le ministre de l’Intérieur kényan, Kipchumba Murkomen lors d’un discours télévisé. “Ce qui s’est passé hier n’était pas une manifestation. C’était du terrorisme déguisé en contestation”, a encore tonné le ministre, promettant une réponse ferme de l’Etat kényan.Mercredi, des milliers de jeunes sont à nouveau descendus dans la rue dans plusieurs villes pour rendre hommage aux victimes des manifestations organisées en juin et juillet 2024 contre une loi budgétaire controversée et la corruption, dont l’apogée fut la prise du Parlement le 25 juin, durement réprimée.Plus de 60 personnes avaient au total été tuées l’année dernière, et plus de 80 personnes avaient été enlevées – parfois des mois après les manifestations -, dont certaines sont encore portées disparues, selon les groupes de défense des droits humains.- Balle “sous l’œil” -Au départ pacifiques, les rassemblements ont tourné mercredi à la violence, des manifestants allumant des feux et jetant des pierres sur les forces de l’ordre, qui ont répliqué en lançant des gaz lacrymogènes et grenades assourdissantes en grande quantité.Amnesty International a déclaré jeudi qu’au moins 16 personnes ont été tuées dans le pays, quand un précédent bilan donné mercredi soir faisait état de huit morts et au moins 400 blessés, dont 83 dans un état grave, selon une coalition d’une vingtaine d’ONG, dont Amnesty.Parmi les blessés, au moins huit ont été traités pour des blessures par balle et trois sont des policiers, avaient comptabilisé ces ONG. Les médias kényans évoquaient des tirs à balles réelles de la police, notamment en périphérie de Nairobi.”On lui a tiré sous l’œil et la balle est sortie par l’arrière de sa tête”, a raconté Fatuma Opango à l’AFP devant la morgue de Nairobi, où elle a reconnu la dépouille de son neveu Ian, 17 ans, pour lequel elle réclame “justice”.”Vous sortez pour protester contre les tueries policières, et ils en tuent encore plus”, a tonné Hussein Khalid, le directeur exécutif de l’ONG de défense des droits humains Vocal Africa, qui dénonce un “usage excessif de la force”.L’ONU, dans un communiqué, s’est dit jeudi “profondément préoccupée” par les informations faisant état de morts et de blessés par balle au Kenya. “La force létale des forces de l’ordre, comme les armes à feu, ne devrait être utilisée qu’en cas de stricte nécessité”, a affirmé Elizabeth Throssell, porte-parole du Haut-Commissariat onusien aux droits de l’homme, appelant à l’ouverture d’enquêtes “indépendantes et transparentes”.Jeudi, le ministre de l’Intérieur kényan a, lui, communiqué un bilan de plus de dix morts et 400 blessés… dont 300 sont selon lui étaient des policiers.La police, qui a fait preuve d’une “retenue remarquable”, a “réussi à déjouer un coup d’Etat”, a loué Kipchumba Murkomen.- “Régime voyou” -Jeudi, le quotidien d’opposition The Standard titrait toutefois en Une : “Régime voyou”. “Au lieu d’une oreille attentive, (les manifestants) ont rencontré des barbelés, des camions blindés et l’emprise froide de la répression”, dénonçait-il.”Leurs voix ont percé à travers le brouillard de gaz lacrymogène et de tyrannie, refusant d’être noyées dans la peur du sang”, soulignait encore le journal.Dans le centre administratif et financier de la capitale, déjà endommagé l’an passé, des commerçants se sont dits désespérés, après avoir été dévalisés.Les vols ont débuté mercredi après-midi après l’annonce d’une interdiction pour les télévisions et radios de diffuser en direct des images des manifestations, ont affirmé leurs propriétaires à l’AFP.”Ils ont tout pris”, s’est désolée Maureen Chepkemoi, 32 ans, dans son magasin de parfums pillé, dans lequel elle dit avoir perdu pour un demi million de shillings (environ 3.300 euros) de marchandises.”Certains de nos locataires pleurent”, a déclaré David Gitonga, le propriétaire d’un immeuble abritant des centaines de commerces, qui estime le préjudice total à plus de 100 millions de shillings (plus de 660.000 euros).Comme en 2024, de nombreux manifestants mercredi réclamaient la démission de William Ruto, élu en 2022. L’impopulaire président s’est efforcé d’éviter toute hausse directe d’impôts dans le budget de cette année afin de limiter les troubles. En plus des violences, de la corruption et des difficultés économiques, la jeunesse réclame les emplois que le président leur avait promis pendant sa campagne. 

La capsule Crew Dragon transportant le premier Indien vers l’ISS s’arrime à la station spatiale

La capsule Crew Dragon transportant quatre astronautes, dont le premier Indien, le premier Polonais et le premier Hongrois à séjourner dans l’ISS, s’est arrimée jeudi à la station spatiale internationale.Le lanceur Falcon 9 de SpaceX avait décollé mercredi matin. La capsule Dragon a établi le contact avec la station à 10H31 GMT, selon des images diffusées en direct par l’entreprise privée Axiom, organisatrice de la mission Axiom-4, marquant une étape clé dans les ambitions spatiales de l’Inde.”Grace est heureuse d’être sur Harmony”, a commenté l’astronaute américaine Peggy Whitson, commandante de cette mission et ancienne de la Nasa, travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés. Grace est le surnom de la capsule, Harmony celui du module de la station auquel ils se sont arrimés. “Nous sommes honorés d’être ici, merci”, a-t-elle ajouté.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla a piloté cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et Mme Whitson, qui la commande.A leur arrivée, les astronautes ont été accueillis chaleureusement par l’équipe de l’ISS, les prenant tour à tour dans les bras, selon une vidéo diffusée sur X. Ils ont eu le droit à une brève cérémonie de bienvenue. L’équipage va commencer sa mission qui prévoit une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, avec des vaisseaux soviétiques à l’époque.- “Voyage fantastique” -Le géant asiatique indien nourrit de grandes ambitions spatiales et veut effectuer son premier vol habité en 2027.M. Shukla est le premier Indien à atteindre l’espace depuis Rakesh Sharma, qui s’était rendu sur la station Saliout 7 en 1984 dans le cadre d’une mission indo-soviétique. L’agence spatiale indienne, ISRO, considère ce vol comme une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”). “Félicitations Axiom-4 ! Amarrage effectué. Shubhanshu se tient à l’entrée de la Station spatiale internationale… Attendant d’y entrer pour un séjour de 14 jours… Tandis que le monde regarde avec enthousiasme et attente”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien des Sciences.”Quel voyage fantastique”, avait déclaré M. Shukla en hindi après le lancement. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale — c’est le début du programme spatial habité de l’Inde.”La mission Axiom-4, ou Ax-4, aurait dû décoller début juin, mais a été retardée en raison de problèmes techniques.Chaque pays a financé le voyage de son astronaute. La Pologne a dépensé 65 millions d’euros, selon l’agence spatiale polonaise. La Hongrie a annoncé un accord de 100 millions de dollars avec Axiom en 2022, selon le média spécialisé SpaceNews, tandis que l’Inde n’a pas officiellement commenté. Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.

La capsule Crew Dragon transportant le premier Indien vers l’ISS s’arrime à la station spatiale

La capsule Crew Dragon transportant quatre astronautes, dont le premier Indien, le premier Polonais et le premier Hongrois à séjourner dans l’ISS, s’est arrimée jeudi à la station spatiale internationale.Le lanceur Falcon 9 de SpaceX avait décollé mercredi matin. La capsule Dragon a établi le contact avec la station à 10H31 GMT, selon des images diffusées en direct par l’entreprise privée Axiom, organisatrice de la mission Axiom-4, marquant une étape clé dans les ambitions spatiales de l’Inde.”Grace est heureuse d’être sur Harmony”, a commenté l’astronaute américaine Peggy Whitson, commandante de cette mission et ancienne de la Nasa, travaillant désormais pour Axiom Space, entreprise américaine proposant entre autres des vols spatiaux privés. Grace est le surnom de la capsule, Harmony celui du module de la station auquel ils se sont arrimés. “Nous sommes honorés d’être ici, merci”, a-t-elle ajouté.L’astronaute indien Shubhanshu Shukla a piloté cette mission aux côtés du Polonais Slawosz Uznanski-Wisniewski, du Hongrois Tibor Kapu et Mme Whitson, qui la commande.A leur arrivée, les astronautes ont été accueillis chaleureusement par l’équipe de l’ISS, les prenant tour à tour dans les bras, selon une vidéo diffusée sur X. Ils ont eu le droit à une brève cérémonie de bienvenue. L’équipage va commencer sa mission qui prévoit une soixantaine d’expériences, notamment sur les micro-algues et les tardigrades, des animaux microscopiques.Les derniers vols spatiaux auxquels ont participé l’Inde, la Pologne ou la Hongrie remontent à plus de 40 ans, avec des vaisseaux soviétiques à l’époque.- “Voyage fantastique” -Le géant asiatique indien nourrit de grandes ambitions spatiales et veut effectuer son premier vol habité en 2027.M. Shukla est le premier Indien à atteindre l’espace depuis Rakesh Sharma, qui s’était rendu sur la station Saliout 7 en 1984 dans le cadre d’une mission indo-soviétique. L’agence spatiale indienne, ISRO, considère ce vol comme une étape clé vers sa première mission habitée indépendante, prévue pour 2027 dans le cadre du programme Gaganyaan (“vaisseau céleste”). “Félicitations Axiom-4 ! Amarrage effectué. Shubhanshu se tient à l’entrée de la Station spatiale internationale… Attendant d’y entrer pour un séjour de 14 jours… Tandis que le monde regarde avec enthousiasme et attente”, a réagi sur X Jitendra Singh, le ministre indien des Sciences.”Quel voyage fantastique”, avait déclaré M. Shukla en hindi après le lancement. “Ce n’est pas seulement le début de mon voyage vers la Station spatiale internationale — c’est le début du programme spatial habité de l’Inde.”La mission Axiom-4, ou Ax-4, aurait dû décoller début juin, mais a été retardée en raison de problèmes techniques.Chaque pays a financé le voyage de son astronaute. La Pologne a dépensé 65 millions d’euros, selon l’agence spatiale polonaise. La Hongrie a annoncé un accord de 100 millions de dollars avec Axiom en 2022, selon le média spécialisé SpaceNews, tandis que l’Inde n’a pas officiellement commenté. Cette mission survient après la dispute spectaculaire survenue début juin entre Donald Trump et Elon Musk, au cours de laquelle le richissime entrepreneur a menacé de mettre hors service sa capsule Crew Dragon avant de rétropédaler.Utilisée par Axiom, Crew Dragon joue également un rôle crucial pour l’Agence spatiale américaine (Nasa) car c’est, à ce jour, le seul vaisseau américain habilité à acheminer des astronautes vers l’ISS.Le conflit entre les deux hommes a mis en lumière l’interdépendance du gouvernement américain et de cette société spatiale privée, la Nasa et le Pentagone ayant largement recours aux fusées et vaisseaux de SpaceX pour envoyer des équipages, cargaisons et satellites dans l’espace.

Benjamin Duhamel quitte BFMTV pour se consacrer à la matinale de France Inter

Le journaliste politique Benjamin Duhamel quitte finalement BMFTV pour se consacrer à la matinale de France Inter, où il avait été annoncé en parallèle de son émission sur la chaîne de télévision, a-t-on appris jeudi de source proche du dossier.Cette annonce intervient une semaine après celle du départ de Léa Salamé, présentatrice de la première matinale de France au côté de Nicolas Demorand, pour le 20H de France 2 à la rentrée.Début juin, France Inter avait indiqué que Benjamin Duhamel allait prendre “les commandes de l’interview de 7H50 du lundi au jeudi au sein du 7/10”, tout en restant à son poste à BFMTV.Selon Le Parisien, qui a révélé son départ de la chaîne jeudi, il aura “un rôle étendu” dans la matinale. Selon Le Monde, le journaliste de 30 ans va aussi assurer le grand entretien de 8H20.Sollicitée par l’AFP, la station n’était pas joignable, tandis que BFMTV n’a pas souhaité commenter ces informations.Début juin, la Société des journalistes de Radio France et six syndicats s’étaient élevés contre le cumul BFMTV-France Inter, sommant Benjamin Duhamel de choisir.BFMTV fait face à de nombreuses défections depuis son rachat par l’armateur CMA CGM mi-2024. Au total, le groupe RMC BFM a enregistré une centaine de départs de journalistes dans le cadre d’une clause de cession. Ce dispositif permet aux journalistes d’un média qui change de propriétaire de le quitter en empochant des indemnités.Interrogé sur cette clause de session, le groupe disait récemment avoir “sécurisé l’ensemble de ses talents et figures majeures de l’antenne: Apolline de Malherbe, Benjamin Duhamel, Christophe Delay, Maxime Switek, Alain Marschall, Olivier Truchot, Julie Hammett” notamment.Benjamin Duhamel est le fils de Patrice Duhamel, ancien directeur général de France Télévisions, et de Nathalie Saint-Cricq, éditorialiste politique et temporairement directrice de la rédaction nationale de France Télévisions.

Cyril Hanouna fait ses adieux à Europe 1 avant de partir chez M6

“Un petit pincement au coeur”: quatre mois après la fin de la chaîne C8 et avant de rejoindre le groupe M6 à la rentrée, Cyril Hanouna a fait ses adieux jeudi à la radio Europe 1 et aux médias du milliardaire Vincent Bolloré.”J’ai passé des moments exceptionnels sur Europe 1″, a dit l’animateur à la fin du dernier numéro de son émission quotidienne “On marche sur la tête”.”On aimera toujours Europe 1, même sur l’autre radio (Fun Radio, ndlr) on dira qu’on est toujours sur Europe 1″, a-t-il plaisanté au début de l’émission.Cyril Hanouna avait rejoint Europe 1 en juin 2024, avant les élections législatives, pour une émission temporaire ensuite reconduite à la rentrée.Avant les législatives, cette émission avait été épinglée par l’Arcom, le régulateur de l’audiovisuel, qui avait pointé un traitement “largement univoque” de l’actualité électorale, avec une surreprésentation de l’extrême droite.A l’époque, Cyril Hanouna était la vedette de C8, qui appartenait au groupe Canal+, dans le giron du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, comme Europe 1. C8 a arrêté d’émettre en mars car sa fréquence n’a pas été renouvelée par l’Arcom.Après cet arrêt, Cyril Hanouna avait annoncé qu’il rejoindrait à la rentrée le groupe M6, avec une émission télé sur la chaîne W9 (“Tout beau tout neuf”) et une autre sur Fun Radio (“Tout beau tout fun”). Pour la dernière d'”On marche sur la tête”, il a reçu plusieurs invités, dont Pascal Praud, qui le remplacera à cet horaire sur Europe 1 la saison prochaine.”Comme beaucoup de gens du groupe Canal, nous sommes tristes”, a dit M. Praud, en voyant en son collègue un animateur “qui marque son temps”.”Là où vas, je ne sais pas si tu auras la même liberté”, a-t-il ajouté.Le groupe M6 a demandé à sa recrue de se recentrer sur le divertissement et d’éviter les sujets politiques qui lui ont valu de retentissantes polémiques par le passé.”C’est un gros investissement pour eux, ils ont envie que ça réussisse, on va passer des bons moments”, a répondu Cyril Hanouna, avant d’assurer qu’il voulait parler d’un “investissement humain”.Pour ses nouvelles émissions, “l’équipe est faite”, a-t-il ajouté. On sait déjà qu’un de ses chroniqueurs d’Europe 1, Olivier Dartigolles, le suivra.Pour prendre le créneau 16h – 18h, Pascal Praud lâche le 11h – 13h, qui sera repris par Christine Kelly, a-t-il annoncé jeudi. Elle est comme lui l’une des vedettes de la chaîne télé CNews, également dans le giron de M. Bolloré.Autre invité de Cyril Hanouna, Jean-Pierre Foucault a indiqué qu’il ferait un intérim d’une quinzaine de jours sur le 11h – 13h mi-juillet.

“Beaucoup d’air” et “peu d’eau”: une nouvelle lance à incendie plus économe et plus légère pour les pompiers de Paris

La Brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP) a présenté jeudi à la presse sa nouvelle lance à incendie “révolutionnaire” qui fonctionne à partir d’une idée “contradictoire” devenue une “évidence”: propulser plus d’air que d’eau pour éteindre les feux.Cinq fois plus économe en eau qu’une lance traditionnelle, provoquant donc moins de dégâts et plus simple d’usage avec un poids réduit de 70%: le préfet de police de Paris Laurent Nuñez a vanté dans la cour de la caserne Champerret (17e arrondissement) un “outil extrêmement performant”. Cette lance dite “diphasique”, qui brumise plus qu’elle n’arrose, fonctionne grâce à un tuyau doté d’une double membrane propulsant eau et air en même temps. Le sergent Hugo, qui teste la lance depuis un an, explique: “Le fait qu’il y ait moins d’eau rend le tuyau moins lourd donc ça permet d’économiser les équipes” et de “transporter le tuyau même avec de l’eau dedans (…) plus rapidement vers le sinistre”. Lors d’une intervention pour un feu d’appartement, en utilisant cette lance, il a pu “rester à l’extérieur” et “en 20-30 secondes le feu est déjà quasiment éteint”, louant un gain de “sécurité”.Si l’idée remonte à plus d’un siècle, elle n’avait jamais été mise en oeuvre jusqu’à présent du fait de “verrous technologiques”. Déjà armée sur quatre camions FPTL (fourgon pompe tonne léger), elle équipera les 52 camions “premiers secours et évacuation” de sixième génération que la BSPP doit recevoir d’ici à 2030, dont 10 seront opérationnels dès 2025, a détaillé à l’AFP le général de division Arnaud de Cacqueray. Les pompiers de la Seine-Maritime sont en train de s’équiper de cette lance, selon lui et les pompiers d’Ille-et-Vilaine, du Rhône et les marins-pompiers de Marseille ont “travaillé sur le projet”. “Plusieurs pays étrangers” seraient également intéressés par cette technologie et notamment par les économies d’eau qu’elle permet, a-t-il ajouté, sans préciser lesquels.