Trump affirme qu’un accord va être trouvé pour la vente de TikTok aux Etats-Unis

Donald Trump a affirmé qu’un accord allait être trouvé pour la vente des activités américaines du réseau social chinois TikTok, que le président des Etats-Unis souhaite voir “rester en vie” dans son pays.”Il y aura un accord pour TikTok”, a déclaré dimanche Donald Trump, lors d’un échange avec des journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One.”Nous avons beaucoup d’acheteurs potentiels. Il y a énormément d’intérêt pour TikTok”, a-t-il également dit.Dès son retour à la Maison Blanche, le 20 janvier, le dirigeant républicain a accordé à ByteDance, maison mère chinoise de TikTok, un délai de 75 jours, soit jusqu’au 5 avril, pour vendre ses activités américaines. Faute de cession à cette date, la très populaire plateforme est censée être interdite aux Etats-Unis, selon les termes d’une loi votée l’année dernière au nom de la protection de la sécurité nationale.Plusieurs prétendants américains sont sur les rangs pour acquérir TikTok, dont la start-up d’intelligence artificielle Perplexity AI ou le Project Liberty porté par le propriétaire de l’Olympique de Marseille Frank McCourt, même si ByteDance n’a pas fait part de son intention de vendre.”On traite également avec la Chine à ce sujet, car ils pourraient être impliqués”, a indiqué Donald Trump dimanche. “Et on verra ce qui se passera. Mais je pense qu’il y aura quelque chose”.En 2020, à la fin de son premier mandat, l’ancien magnat de l’immobilier avait lui-même cherché, en vain, à interdire TikTok aux Etats-Unis.Il a changé d’avis pendant sa dernière campagne, prenant la défense de l’application, très populaire auprès des jeunes, qui revendique 170 millions d’utilisateurs dans le pays.”J’aimerais que TikTok reste en vie”, a avancé Donald Trump. “Egoïstement parlant, j’ai gagné le vote des jeunes de 36 points. Les républicains ne font généralement pas aussi bien auprès des jeunes et je pense que ça pourrait en grande partie être dû à TikTok”. 

Téléthon: près de 97 millions d’euros collectés, davantage qu’en 2023

Le Téléthon 2024 a permis de récolter près de 97 millions d’euros au profit de la recherche sur les maladies génétiques rares, selon le bilan définitif de ce marathon caritatif communiqué lundi.A l’issue de l’opération, parrainée par le chanteur Mika les 30 novembre et 1er décembre derniers, le compteur avait été arrêté sur près de 80 millions d’euros de promesses de dons. Mais le public avait encore la possibilité de donner ultérieurement, ce qui a permis d’arriver à la somme finale de 96.553.593 euros, contre 92,9 millions d’euros l’an dernier, a précisé l’AFM-Téléthon dans un communiqué.C’est en 2006 que le montant des promesses de dons a atteint son record, avec plus de 106 millions d’euros.”Ce Téléthon 2024 restera gravé dans nos mémoires car il a marqué un tournant dans nos victoires thérapeutiques, de plus en plus nombreuses y compris dans des maladies qui semblaient invincibles”, notamment dans la myopathie de Duchenne, a souligné Laurence Tiennot-Herment, présidente de l’association AFM-Téléthon, citée dans le communiqué.Les fonds du Téléthon ciblent particulièrement les maladies rares, dont 95% restent sans traitement, voire sans diagnostic. Ils financent entre autres 40 essais cliniques, en cours ou en préparation, pour des maladies du sang, du foie, du muscle, de la vision, du système immunitaire.Au-delà des enjeux de recherche, le Téléthon reste un événement singulier: sa dernière édition s’est déclinée dans près de 15.000 communes et a rassemblé 10 millions de téléspectateurs au long des 30 heures d’antenne dédiées sur France Télévisions.Le Téléthon 2025 aura lieu les 5 et 6 décembre.

Japon: des doutes écologiques et financiers menacent un projet d’acheminement d’hydrogène australien

Un projet phare d’acheminement d’hydrogène d’Australie vers le Japon, qui mise sur cette énergie pour sa décarbonation, se voit compromis par des doutes sur le bilan environnemental de sa production, basée sur la combustion de lignite et dont la liquéfaction s’avère coûteuse et énergivore.Baptisé Hydrogen Energy Supply Chain (HESC), ce projet tentaculaire évalué à 1 milliard de dollars visait à approvisionner l’archipel nippon depuis l’Australie.Mais pour l’heure, HESC doit se résoudre à se procurer de l’hydrogène au Japon même pour tenir l’échéance 2030 pour sa phase pilote –même s’il assure ne pas abandonner l’idée de produire en Australie un hydrogène décarboné.Des volumes considérables d’hydrogène, dont la combustion ne produit que de la vapeur d’eau, sont jugés nécessaires pour décarboner l’industrie lourde et les transports, mais cela suppose la création ex nihilo d’infrastructures aux coûts élevés et aux défis techniques redoutables.Et des différences cruciales existent entre “hydrogène vert” produit à partir d’électricité tirée des renouvelables, et “hydrogène bleu” s’appuyant sur la combustion de fossiles avec capture du carbone émis, voire “brun” (sans capture).Projet vitrine des ambitions environnementales japonaises, HESC visait à produire de l’hydrogène “bleu” dans l’État australien de Victoria (sud-est), en tirant avantage des abondantes réserves locales de lignite.HESC affirme vouloir produire à terme suffisamment d’hydrogène pour “réduire d’environ 1,8 million de tonnes par an les rejets de CO2” –à comparer aux 974 millions de tonnes de CO2 émis en 2022 par le secteur énergétique japonais selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).- “Opposition” -Le gouvernement japonais a promis 220 milliards de yens (environ 1,4 milliard de dollars) pour la phase actuelle de “démonstration commerciale” censée s’achever en 2030 avant une phase-pilote.Pour tenir l’échéance, la décision de délocaliser la production d’hydrogène au Japon a été prise “principalement en raison de retards des procédures côté australien”, a déclaré un porte-parole de Kawasaki Heavy Industries, l’un des groupes à l’origine du projet. Sans préciser les modalités de cet approvisionnement local.Le gouvernement de l’État de Victoria n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Des responsables australiens ont évoqué auprès des médias une “décision commerciale” japonaise.En réalité, le désintérêt des autorités australiennes s’explique en raison d’une “forte opposition” des militants écologistes et experts opposés au captage et au stockage du carbone, affirme Daisuke Akimoto, de l’Université des sciences de l’information de Tokyo.”Le principal problème auquel le projet est confronté est le refus d’approbation du projet d’hydrogène +bleu+ par le gouvernement du Victoria”, souligne-t-il. Ces incertitudes reflètent “des lacunes cruciales à mi-parcours” sur la faisabilité du captage du carbone, processus “difficile et complexe, n’ayant réussi pleinement nulle part”, abonde David Cebon, professeur d’ingénierie à l’Université de Cambridge.- “Absurde” -Kawasaki indique cependant poursuivre les “études de faisabilité” sur l’approvisionnement en hydrogène australien, se disant “très optimiste” et assurant que l’objectif “reste inchangé”.Mais M. Cebon n’exclut pas de voir le projet Australie-Japon “disparaître discrètement” en raison du coût du transport. Pour être acheminé par mer sous forme liquide, l’hydrogène doit être refroidi à -253 °C, processus extrêmement coûteux et énergivore.”Je pense que les esprits les plus avisés du gouvernement australien viennent de réaliser à quel point c’est absurde”, soupire Mark Ogge, du think-tank Australia Institute. L’entreprise énergétique japonaise Kansai Electric s’est d’ailleurs retirée d’un autre projet de production d’hydrogène “vert” en Australie. Elle refuse de commenter les informations de presse selon la flambée des coûts l’aurait effrayée.Le Japon, pauvre en ressources, est le cinquième plus grand émetteur mondial de dioxyde de carbone. Il produit déjà de l’hydrogène sur son territoire, principalement à partir de gaz naturel, de pétrole ou d’énergie nucléaire, bien que cette production soit limitée et onéreuse.Certains experts restent confiants: Noe van Hulst, conseiller hydrogène auprès de l’AIE, juge important d’adopter une vision à long terme.”Des projets pilotes permettent de tester les innovations par la pratique. C’est difficile de développer un marché de l’hydrogène bas carbone et cela prendra des décennies”, comme pour l’éolien et le solaire, déclare-t-il à l’AFP. Or, le solaire a finalement vu ses coûts s’effondrer, favorisant son adoption tous azimuts.Et pour l’instant, “il n’existe pas vraiment d’alternative pour décarboner ces secteurs difficiles à électrifier comme l’acier, le ciment, les transports maritime et aérien”, souligne M. van Hulst.

Japon: des doutes écologiques et financiers menacent un projet d’acheminement d’hydrogène australien

Un projet phare d’acheminement d’hydrogène d’Australie vers le Japon, qui mise sur cette énergie pour sa décarbonation, se voit compromis par des doutes sur le bilan environnemental de sa production, basée sur la combustion de lignite et dont la liquéfaction s’avère coûteuse et énergivore.Baptisé Hydrogen Energy Supply Chain (HESC), ce projet tentaculaire évalué à 1 milliard de dollars visait à approvisionner l’archipel nippon depuis l’Australie.Mais pour l’heure, HESC doit se résoudre à se procurer de l’hydrogène au Japon même pour tenir l’échéance 2030 pour sa phase pilote –même s’il assure ne pas abandonner l’idée de produire en Australie un hydrogène décarboné.Des volumes considérables d’hydrogène, dont la combustion ne produit que de la vapeur d’eau, sont jugés nécessaires pour décarboner l’industrie lourde et les transports, mais cela suppose la création ex nihilo d’infrastructures aux coûts élevés et aux défis techniques redoutables.Et des différences cruciales existent entre “hydrogène vert” produit à partir d’électricité tirée des renouvelables, et “hydrogène bleu” s’appuyant sur la combustion de fossiles avec capture du carbone émis, voire “brun” (sans capture).Projet vitrine des ambitions environnementales japonaises, HESC visait à produire de l’hydrogène “bleu” dans l’État australien de Victoria (sud-est), en tirant avantage des abondantes réserves locales de lignite.HESC affirme vouloir produire à terme suffisamment d’hydrogène pour “réduire d’environ 1,8 million de tonnes par an les rejets de CO2” –à comparer aux 974 millions de tonnes de CO2 émis en 2022 par le secteur énergétique japonais selon l’Agence internationale de l’énergie (AIE).- “Opposition” -Le gouvernement japonais a promis 220 milliards de yens (environ 1,4 milliard de dollars) pour la phase actuelle de “démonstration commerciale” censée s’achever en 2030 avant une phase-pilote.Pour tenir l’échéance, la décision de délocaliser la production d’hydrogène au Japon a été prise “principalement en raison de retards des procédures côté australien”, a déclaré un porte-parole de Kawasaki Heavy Industries, l’un des groupes à l’origine du projet. Sans préciser les modalités de cet approvisionnement local.Le gouvernement de l’État de Victoria n’a pas répondu aux sollicitations de l’AFP. Des responsables australiens ont évoqué auprès des médias une “décision commerciale” japonaise.En réalité, le désintérêt des autorités australiennes s’explique en raison d’une “forte opposition” des militants écologistes et experts opposés au captage et au stockage du carbone, affirme Daisuke Akimoto, de l’Université des sciences de l’information de Tokyo.”Le principal problème auquel le projet est confronté est le refus d’approbation du projet d’hydrogène +bleu+ par le gouvernement du Victoria”, souligne-t-il. Ces incertitudes reflètent “des lacunes cruciales à mi-parcours” sur la faisabilité du captage du carbone, processus “difficile et complexe, n’ayant réussi pleinement nulle part”, abonde David Cebon, professeur d’ingénierie à l’Université de Cambridge.- “Absurde” -Kawasaki indique cependant poursuivre les “études de faisabilité” sur l’approvisionnement en hydrogène australien, se disant “très optimiste” et assurant que l’objectif “reste inchangé”.Mais M. Cebon n’exclut pas de voir le projet Australie-Japon “disparaître discrètement” en raison du coût du transport. Pour être acheminé par mer sous forme liquide, l’hydrogène doit être refroidi à -253 °C, processus extrêmement coûteux et énergivore.”Je pense que les esprits les plus avisés du gouvernement australien viennent de réaliser à quel point c’est absurde”, soupire Mark Ogge, du think-tank Australia Institute. L’entreprise énergétique japonaise Kansai Electric s’est d’ailleurs retirée d’un autre projet de production d’hydrogène “vert” en Australie. Elle refuse de commenter les informations de presse selon la flambée des coûts l’aurait effrayée.Le Japon, pauvre en ressources, est le cinquième plus grand émetteur mondial de dioxyde de carbone. Il produit déjà de l’hydrogène sur son territoire, principalement à partir de gaz naturel, de pétrole ou d’énergie nucléaire, bien que cette production soit limitée et onéreuse.Certains experts restent confiants: Noe van Hulst, conseiller hydrogène auprès de l’AIE, juge important d’adopter une vision à long terme.”Des projets pilotes permettent de tester les innovations par la pratique. C’est difficile de développer un marché de l’hydrogène bas carbone et cela prendra des décennies”, comme pour l’éolien et le solaire, déclare-t-il à l’AFP. Or, le solaire a finalement vu ses coûts s’effondrer, favorisant son adoption tous azimuts.Et pour l’instant, “il n’existe pas vraiment d’alternative pour décarboner ces secteurs difficiles à électrifier comme l’acier, le ciment, les transports maritime et aérien”, souligne M. van Hulst.

Le train Paris-Milan reprend du service 19 mois après son interruption

Après 19 mois d’interruption en raison d’un éboulement en vallée de Maurienne, dans les Alpes françaises, la liaison ferroviaire entre Paris et Milan a repris lundi matin, avec des trains quasiment pleins au départ de la capitale française.Les deux premiers TGV sont partis de la gare de Lyon, à Paris en direction de Milan à 06H46 puis 09H46 pour un trajet d’un peu plus de sept heures jusqu’à la capitale lombarde en passant par Macon, Chambéry, Modane, Oulx et Turin.”Très contente du retour de ce Paris-Milan qui me permet de ne pas prendre l’avion et de passer la journée dans le train”, s’est réjouie sur le quai Pia Decroix, étudiante française à Milan, habituée à revenir tous les deux mois à Paris mais qui depuis un an et demi s’était tournée vers le car et l’avion.Voyages SNCF prévoit de proposer trois allers-retours par jour, soit “2.000 places au total chaque jour”, a indiqué le PDG Christophe Fanichet.La compagnie a enregistré “déjà 110.000 réservations entre ce jour et la fin août: c’est +8% par rapport à 2023”, a-t-il ajouté lors d’un point presse avant le départ du train de 09H46.L’attente a été longue pour les voyageurs. Le 27 août 2023, après de fortes pluies, 15.000 mètres cubes de roches s’écroulaient sur une galerie ferroviaire, coupant la voie ferrée la plus empruntée entre la France et l’Italie, mais aussi une route départementale et l’autoroute A43.Cet éboulement, le pire ayant touché le réseau ferroviaire français depuis 1978 d’après le ministre chargé des Transports Philippe Tabarot, est survenu dans une zone géologique notoirement fragile.Il a nécessité des travaux longs et complexes. La sécurisation du site “a été une opération titanesque”, d’après SNCF Réseau.Outre les trois allers-retours quotidien de SNCF Voyageurs, Trenitalia, proposera deux allers-retours par jour.Signe de l’impatience des voyageurs pour le retour de cette liaison, le trajet quotidien proposé par SNCF Voyageurs avec une portion effectuée en autocar pendant toute la durée des travaux a plutôt bien fonctionné, avec un taux de remplissage supérieur à 80% d’après la compagnie française.Pour la reprise des TER en revanche, la région Auvergne-Rhône-Alpes a sorti plusieurs offres promotionnelles afin d’inciter les voyageurs à revenir au train, comme par exemple un billet à 3 euros entre Chambéry et Modane.La réouverture du Paris-Milan, par où transitaient plus de 10.000 trains par an avant l’éboulement, va aussi bénéficier au fret ferroviaire. “C’est extrêmement attendu”, a confirmé le PDG de DB Cargo France, Alexandre Gallo, qui préside également l’Association française du rail (Afra), un groupe réunissant tous les acteurs du ferroviaire concurrents de la SNCF. “Il va falloir attendre début 2026 pour retrouver les trafics qu’on a connus avant”, anticipe-t-il cependant. DB Cargo prévoit huit allers-retours par semaine contre 18 avant l’accident. Chez Hexafret (le successeur de Fret SNCF), les circulations reprendront le 7 avril avec une vingtaine de rotations par semaine contre une trentaine il y a un an et demi. Pour l’entreprise de fret publique française, “il n’y a pas eu de report modal massif” vers la route, la baisse des flux étant surtout due à la conjoncture économique.

Japan’s Nikkei leads hefty market losses, gold hits record

Tokyo led another plunge across Asian and European markets on Monday while gold hit a record high as investors steel themselves for a wave of US tariffs this week that has fuelled recession fears.Equities across the planet have been hammered in recent weeks ahead of Donald Trump’s “Liberation Day” on Wednesday, when his administration will unveil a series of levies against friend and foe alike, citing what he says are unfair trading practices.His announcement last week that he would also impose 25 percent duties on imports of all vehicles and parts ramped up the fear factor on trading floors, hammering car giants including Japan’s Toyota, the world’s biggest.Governments around the world have pushed back against Trump’s tariffs, and could announce more countermeasures, while Canadian Prime Minister Mark Carney told Trump on Friday that he will implement retaliatory tariffs to protect his country’s workers and economy.Adding to the dour mood was data showing the Federal Reserve’s preferred gauge of inflation rose more than expected last month over worries Trump’s tariffs will fan price rises and further dent hopes for interest rate cuts.Markets fell across the board on Monday, with firms in all sectors feeling the pain. Data showing Chinese factory activity grew at the quickest pace in a year in March provided a little optimism over the world’s number two economy. Japan’s Nikkei 225 index plunged more than four percent, extending last week’s slide, as automakers Toyota, Nissan and Mazda shed between three and four percent, while tech investment titan SoftBank tanked more than five percent. The index’s drop put it in a correction, having fallen more than 10 percent from its peak in December.Zensho Holdings, which owns several Japanese restaurant franchises, plunged 3.9 percent after its beef bowl chain Sukiya said it would temporarily shut nearly all of its roughly 2,000 branches after a rat was found in a miso soup and a bug in another meal.Seoul was also sharply lower.”Within the Asia-Pacific region, the car levies will hit Japan and South Korea the hardest. About six percent of Japan’s total exports are cars shipped to the US. In South Korea’s case, it’s four percent,” Moody’s Analytics economists wrote.”Such a sizeable tariff hike will undermine confidence, hit production and reduce orders. Given the long and complex supply chains in car manufacturing, the impact will ripple through these countries’ economies. “Back-of-the-envelope calculations suggest the action could shave 0.2 to 0.5 percentage points from growth in each.”There were also losses in Sydney, Shanghai, Wellington and Taipei.Hong Kong suffered another big selloff, with conglomerate CK Hutchison shedding 3.1 percent following reports billionaire Li Ka-shing might delay signing a multi-billion-dollar deal to offload its ports operations, including those in the Panama Canal.The firm has faced criticism from China since it agreed to offload the business to a US-led consortium after pressure from Trump. Beijing confirmed on Friday antitrust regulators will review the deal, likely preventing the parties from signing it as planned on Wednesday.Bangkok dropped more than one percent as trade got back under way after being suspended on Friday following the deadly quake that hit the Thai capital. The stock market was already under pressure, having dived more than 15 percent since the turn of the year on worries about the Thai economy.London, Paris and Frankfurt fell in early trade.Gold, a safe haven in times of uncertainty and turmoil, hit a record high of $3,127.92.”Investors have a severe case of nerves ahead of Trump’s tariff Liberation Day,” said Neil Wilson, an analyst at TipRanks. “The only thing holding up sentiment today is data showing China’s factory activity at a one-year high as stimulus measures seem to be having an impact.”The selling followed a hefty selloff on Wall Street, where the Dow tumbled 1.7 percent, the S&P 500 lost 2.0 percent and the Nasdaq dived 2.7 percent.US investors were jolted by figures showing the core personal consumption expenditures (PCE) index came in above forecasts in February.Analysts said that while the reading was not a blowout, its timing amid a period of uncertainty added to the sense of gloom when traders had been hoping for a little reassurance.”Markets will now be fully at the mercy of an impending deluge of tariff-related headlines, while highly reactive to any US economic data that accelerates the thematic of slower economic activity and higher expected inflation,” said Chris Weston at Pepperstone. – Key figures around 0810 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 4.1 percent at 35,617.56 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: DOWN 1.3 percent at 23,119.58 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.5 percent at 3,335.75 (close)London – FTSE 100: DOWN 0.9 percent at 8,579.60 Euro/dollar: DOWN at $1.0829 from $1.0838 on FridayPound/dollar: UP at $1.2955 from $1.2947Dollar/yen: DOWN at 149.10 yen from 149.72 yenEuro/pound: DOWN at 83.58 pence from 83.68 penceWest Texas Intermediate: UP 0.6 percent at $69.76 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.6 percent at $74.08 per barrelNew York – Dow: DOWN 1.7 percent at 41,583.90 (close)

African players in Europe: Marmoush, Sarr strike in FA Cup winsMon, 31 Mar 2025 08:28:13 GMT

Egyptian Omar Marmoush and Senegalese Ismaila Sarr scored to help Manchester City and Crystal Palace secure FA Cup semi-finals places at the weekend.Marmoush netted his fifth goal for City since a January move from Eintracht Frankfurt, scoring the winner in a 2-1 victory over Bournemouth.Back in England after Africa Cup of Nations qualifying duty, Sarr …

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Séisme: une semaine de deuil national en Birmanie, dernière chance pour retrouver des survivants

La junte birmane a décrété lundi une semaine de deuil national après le puissant séisme qui a tué vendredi plus de 1.700 personnes dans le pays, où l’espoir de retrouver des survivants dans les décombres se réduit d’heure en heure.La période de deuil court jusqu’à dimanche, ont indiqué dans un communiqué les militaires au pouvoir, annonçant la mise en berne des drapeaux birmans, “en signe de compassion pour les pertes humaines et les dégâts causés par le tremblement de terre extrêmement violent”.Les experts craignent des milliers de morts supplémentaires en Birmanie, malgré la mobilisation de la communauté internationale pour venir en aide à ce pays décimé par la guerre civile, qui manque de ressources devant l’ampleur des dégâts.Vendredi en milieu de journée, un tremblement de terre d’amplitude 7,7 a frappé le centre de la Birmanie, suivi quelques minutes après par une secousse de magnitude 6,7. Durant le weekend, des répliques sont restées perceptibles le long de la faille de Sagaing, autour de laquelle vit une grande partie de la population birmane.Le séisme, d’une violence inédite en plusieurs décennies en Birmanie, a provoqué des scènes de chaos jusqu’à 1.000 kilomètres de l’épicentre, à Bangkok, où au moins 18 personnes ont perdu la vie, principalement dans l’effondrement d’une tour en construction de 30 étages.A Mandalay, la deuxième ville de Birmanie proche de l’épicentre, des habitants ont passé une troisième nuit à la belle étoile. Beaucoup ont dormi au milieu des routes, le plus loin possible des bâtiments, afin d’éviter d’éventuelles chutes de projectiles.Les efforts de secours ont réduit d’intensité lundi à la mi-journée par rapport à la veille. La chaleur tropicale, attendue autour de 40 degrés, met à rude épreuve les équipes qui s’activent autour des sites sinistrés, et accélère la décomposition des corps piégés dans les décombres, compliquant leur identification.L’hôpital général de 1.000 lits de Mandalay ayant été évacué, des centaines de patients sont soignés à l’air libre. “C’est une situation très, très imparfaite pour tout le monde”, a déclaré un membre de l’équipe médicale. “On fait de notre mieux.”- Funérailles et Aïd -Les funérailles de centaines de victimes doivent avoir lieu lundi, au moment où des centaines de membres de la communauté musulmane endeuillée a célébré l’Aïd, la fête marquant la fin du mois de jeûne de ramadan.”En temps normal, c’est plein de joie quand c’est l’Aïd”, confie Win Thiri Aung, une fidèle de 26 ans de Mandalay, “mais nos cÅ“urs sont lourds cette année”.Il est difficile d’établir avec précision un bilan en Birmanie, pays isolé et fracturé, où les généraux au pouvoir combattent une myriade de groupes de minorités ethniques et d’opposants politiques, mais l’appel au secours du chef de la junte, Min Aung Hlaing, une démarche rarissime pour un haut-gradé birman, illustre l’ampleur de la catastrophe.Les autorités ont fait état dimanche d’environ 1.700 morts, 3.400 blessés et 300 disparus.- Frappes aériennes -L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a classé dimanche le séisme au plus haut degré de ses urgences, pendant que la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) a lancé un appel pour récolter plus de 100 millions de dollars. La Chine, l’Indonésie ou l’Inde ont déployé des équipes.Le porte-parole de la junte Zaw Min Tun a remercié la Chine et la Russie, deux alliés proches de Naypyidaw, de même que l’Inde, de leur soutien. “Nous essayons de soigner les blessés et de rechercher les personnes disparues”, a-t-il indiqué dans un communiqué aux journalistes.Le conflit civil qui dure depuis le coup d’État du 1er février 2021 contre le gouvernement élu d’Aung San Suu Kyi a sapé le système de santé, qui est sous-équipé pour gérer un tel afflux de victimes, selon les agences humanitaires. La situation était déjà alarmante avant le séisme, les combats ayant déplacé plus de 3,5 millions de personnes vulnérables, d’après les Nations unies.Le tremblement de terre n’a pas empêché les militaires de mener vendredi contre un groupe armé appartenant à une minorité ethnique dans l’État Shan (nord-est) une attaque aérienne qui a tué sept combattants, selon les rebelles. D’autres cas de frappes similaires ont été rapportés lundi.A Bangkok, les opérations se poursuivent pour retrouver des survivants dans les décombres d’une tour en chantier qui s’est effondrée, piégeant environ 80 ouvriers.Les autorités thaïlandaises indiquent enquêter sur les causes qui ont mené à l’effondrement de l’immeuble de 30 étages qui devait abriter des bureaux de services de l’État.burs-ah-vgu/jp