Commission d’enquête sur le dérapage budgétaire: Alexis Kohler sera convoqué à l’Assemblée

Le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l’Assemblée dans le cadre de la commission d’enquête sur le dérapage des finances publiques, dont les auditions devraient s’achever “d’ici mi-février”.A l’issue d’un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances a obtenu pour six mois les pouvoirs d’une commission d’enquête (convocations avec obligation pour la personne de l’honorer, pouvoirs d’investigation, auditions sous serment, etc…), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur “les causes” de “la variation” et des “écarts des prévisions fiscales et budgétaires” constatés sur les années 2023 et 2024.Ces erreurs prévisionnelles avaient eu pour conséquence une mauvaise anticipation du dérapage du déficit public, plus important qu’escompté à 6,1% du PIB attendu en 2024, un chiffre très éloigné des 4,4% prévus à l’automne 2023, et des 5,1% prévus au printemps après réévaluation.Plusieurs auditions doivent se tenir dans les prochaines semaines, notamment celle de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, de représentants de la Banque de France, de la Cour des comptes, et d’économistes, a précisé Eric Coquerel lors d’une conférence de presse mercredi, ajoutant espérer que les auditions s’achèvent “mi-février”Mais la convocation d’Alexis Kohler “est contraire à l’indépendance des pouvoirs et à l’article 67 de la Constitution”, a réagi le député Renaissance Mathieu Lefèvre après le vote, dénonçant un “détournement de procédure”. Il a regretté qu’il n’y ait “pas eu de débat”, accusant le président de la commission des finances d’avoir voulu l'”étouffer”.L’article 67 de la Constitution “concerne la responsabilité du chef de l’Etat et n’inclut pas ses collaborateurs”, a répondu Eric Coquerel, joint par l’AFP, ajoutant que des collaborateurs du chef de l’Etat avaient déjà répondu à des convocations analogues.Lors des auditions, des personnes ont évoqué “des réunions organisées à l’Elysée, et dans ce contexte c’est normal de pouvoir interroger les collaborateurs” du président de la République, a-t-il poursuivi.Une position partagée par le groupe Rassemblement national (RN), qui a jugé dans un communiqué “indispensable d’auditionner un responsable de l’Elysée”, et accusé les députés macronistes qui s’y opposent de chercher “à saboter les travaux de cette commission”.L’irresponsabilité constitutionnelle du chef de l’Etat “s’attache au président de la République mais pas aux actes pris par ses collaborateurs, même dans l’exercice de compétences qui relèvent de l’arbitrage présidentiel”, estime Mathieu Carpentier, professeur de droit public à l’université Toulouse-Capitole, joint par l’AFP. Il rappelle notamment qu’Alexis Kohler avait déjà été entendu par une commission d’enquête parlementaire, au Sénat en juillet 2018, dans l’affaire Alexandre Benalla. – “Hypocrisie” -Après les premières auditions, “il y a bien des moments où les ministres ont eu des chiffres de leur administration qui ne correspondaient pas aux chiffres qu’au même moment ils annonçaient”, a indiqué Eric Coquerel mercredi, ajoutant: “on a l’impression que les gens ne nous disent pas tout”.La commission a multiplié les auditions, parfois techniques, de responsables d’administrations (Direction générale du Trésor, Direction du Budget, Direction générale des Finances publiques, Direction de la Sécurité sociale et Direction générale des collectivités locales), ainsi que de personnalités politiques, avec à la clé quelques passe d’armes.Le 12 décembre 2024, Bruno Le Maire, qui a piloté Bercy pendant sept ans de 2017 à l’été 2024, avait lancé une charge virulente contre les députés, les accusant “d’hypocrisie” et dénonçant une assemblée qui “taxe, dépense, censure”, suscitant la consternation de nombreux députés présents dans la salle.Quelques jours plus tard, Thomas Cazenave, ministre chargé des Comptes publics entre juillet 2023 et septembre 2024, avait mis le dérapage du déficit pour 2024 sur le compte d’estimations de recettes erronées de la part des modèles de calcul de Bercy, et d’une hausse plus forte qu’attendu des dépenses des collectivités locales. “C’est la politique économique et ses résultats largement vantés qui ont aveuglé au fur et à mesure les prises de décisions”, a estimé pour sa part Eric Coquerel mercredi. 

Le Hamas approuve l’accord de cessez-le-feu à Gaza, selon des sources palestiniennes

Le Hamas a approuvé mercredi l’accord sur une trêve à Gaza, ont annoncé des sources proches des discussions qui s’accélèrent au Qatar, dans le but de mettre fin à 15 mois d’une guerre meurtrière avec Israël.Le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique ont approuvé l’accord portant sur un cessez-le-feu ainsi qu’un échange de prisonniers contre des otages israéliens, selon deux sources proches des négociateurs réunis à Doha. A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes s’étaient intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a déclenché une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et réduit en ruines une grande partie du territoire.”Les groupes de la résistance sont parvenus entre eux à un accord” et en ont “informé les médiateurs”, a déclaré mercredi une des sources jointe au téléphone par l’AFP à partir du Caire. Une autre source palestinienne proche des discussions a confirmé ces propos.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien avait confirmé mardi qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Un responsable israélien a indiqué mardi que les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceraient le 16ème jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

Le Hamas approuve l’accord de cessez-le-feu à Gaza, selon des sources palestiniennes

Le Hamas a approuvé mercredi l’accord sur une trêve à Gaza, ont annoncé des sources proches des discussions qui s’accélèrent au Qatar, dans le but de mettre fin à 15 mois d’une guerre meurtrière avec Israël.Le mouvement islamiste palestinien et son allié du Jihad islamique ont approuvé l’accord portant sur un cessez-le-feu ainsi qu’un échange de prisonniers contre des otages israéliens, selon deux sources proches des négociateurs réunis à Doha. A quelques jours du retour de Donald Trump à la Maison Blanche, les discussions indirectes s’étaient intensifiées en vue d’une trêve associée à une libération d’otages retenus dans le territoire palestinien depuis l’attaque sanglante du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023.Cette attaque a déclenché une guerre qui a fait des dizaines de milliers de morts et réduit en ruines une grande partie du territoire.”Les groupes de la résistance sont parvenus entre eux à un accord” et en ont “informé les médiateurs”, a déclaré mercredi une des sources jointe au téléphone par l’AFP à partir du Caire. Une autre source palestinienne proche des discussions a confirmé ces propos.Le Qatar, principal pays médiateur avec les Etats-Unis et l’Egypte, avait déclaré mardi que les négociations étaient “au stade final” et que les “principaux problèmes” avaient été réglés, espérant un accord “très bientôt”.Selon deux sources proches du Hamas, 33 otages devraient être libérés durant une première phase, en échange d’un millier de Palestiniens détenus par Israël. Les otages seraient libérés “par groupes, en commençant par les enfants et les femmes”.Le gouvernement israélien avait confirmé mardi qu’il cherchait à obtenir la libération de “33 otages” pendant la première étape et était prêt à libérer “des centaines” de prisonniers palestiniens.- “Le temps presse” -Alors qu’un accord pourrait être imminent, Israël multiplie les frappes meurtrières sur la bande de Gaza, affirmant viser des combattants du Hamas.Pendant la nuit de mardi à mercredi, 24 personnes ont été tuées, selon les secours, notamment à Deir el-Balah, dans le centre du territoire, et à Gaza-ville, dans le nord, où une frappe a touché une école abritant des déplacés.A Deir el-Balah, Nadia Madi, une déplacée, priait pour qu'”une trêve soit déclarée”.”Je suis prête à reconstruire ma vie au milieu des décombres”, a assuré cette femme qui a fui son foyer comme la quasi-totalité des 2,4 millions d’habitants du territoire assiégé, et n’a pas revu sa famille “depuis plus d’un an”.Une seule trêve d’une semaine a été observée fin novembre 2023 et les négociations menées depuis se sont heurtées à l’intransigeance des deux camps.Mais les pourparlers se sont intensifiés à l’approche du retour de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis le 20 janvier, dans un climat de pression internationale accrue sur les différentes parties.Donald Trump a récemment promis “l’enfer” à la région si les otages n’étaient pas libérés avant son retour. “Le temps presse, les otages vivants finiront par mourir. Les otages morts risquent d’être perdus. Nous devons agir maintenant”, a lancé Gil Dickman, cousin de l’otage Carmel Gat, lors d’un rassemblement mardi soir à Jérusalem.Sur 251 personnes enlevées lors de l’attaque du 7 octobre 2023, 94 sont toujours retenues en otages à Gaza, dont 34 sont mortes selon l’armée israélienne.L’attaque a entraîné la mort de 1.210 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des données officielles.Au moins 46.707 personnes, en majorité des civils, ont été tuées dans la campagne militaire israélienne de représailles dans la bande de Gaza, dont 62 en 24 heures, selon les données du ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, jugées fiables par les Nations unies.- Zone tampon -Un responsable israélien a indiqué mardi que les négociations pour la deuxième phase de l’accord commenceraient le 16ème jour après le début de la première phase. Cette deuxième phase concernera la libération des derniers otages, “soit les soldats et les hommes en âge d’être mobilisés”, ainsi que le retour des corps des otages morts, selon le Times of Israel.Mais un responsable israélien a affirmé mardi qu’Israël ne quitterait “pas Gaza tant que tous les otages ne seront pas rentrés, les vivants et les morts”.Selon des médias israéliens, Israël pourra maintenir une “zone tampon” du nord au sud de la bande de Gaza durant la première phase.Le secrétaire d’Etat américain sortant, Antony Blinken, a proposé mardi d’envoyer une force internationale de sécurité à Gaza et de placer le territoire sous la responsabilité de l’ONU.Il a estimé que l’Autorité palestinienne, qui détient une autorité administrative partielle en Cisjordanie occupée, devrait à l’avenir reprendre le contrôle de Gaza.Le Premier ministre palestinien, Mohammed Mustafa, a affirmé mercredi que la communauté internationale devra maintenir la pression sur Israël pour qu’il accepte la création d’un Etat palestinien après une trêve. Israël “doit comprendre ce qui est juste et ce qui est injuste, et que le pouvoir de veto sur la paix et l’Etat palestinien ne sera plus accepté ni toléré”, a-t-il affirmé.

UN rights chief says transitional justice ‘crucial’ in Syria

United Nations rights chief Volker Turk on Wednesday said transitional justice was “crucial” for Syria after the fall of Bashar al-Assad, during the first-ever visit by someone in his post to the country.Since Islamist-led rebels seized Damascus last month, the United Nations has called for Assad and others to be held accountable for the crimes committed during more than 13 years of civil war.”Transitional justice is crucial as Syria moves forward,” the UN high commissioner for human rights said at a press conference in Damascus.”Revenge and vengeance are never the answer.”Syria’s conflict erupted in 2011 after Assad’s brutal crackdown of anti-government protests. More than half a million people were killed and millions displaced from their homes.Tens of thousands of people have been detained and tortured in the country’s jails, while Assad has been accused of using chemical weapons including banned sarin gas against his own people.”The enforced disappearances, the torture, the use of chemical weapons, among other atrocity crimes, must be fully investigated,” Turk said.”And then justice must be served, fairly and impartially,” he added.Turk said “such acts constitute the most serious crimes under international humanitarian law”.Among them, “that banned chemicals were used against civilians… and not just once, says a lot about the extreme brutality of the tactics used by the former regime,” Turk said.- ‘Human rights for all Syrians’ -The new authorities have sought to reassure Syrians and the international community in recent weeks that they will respect the rights of minorities while rebuilding the country.Turk said during the visit that he and the country’s new leader Ahmed al-Sharaa discussed “the opportunities and challenges awaiting this new Syria”.”He acknowledged and assured me of the importance of respect for human rights for all Syrians and all different components of Syrian society,” Turk said.He said Sharaa also backed “the pursuit of healing, trust building and social cohesion and the reform of institutions”.After a war that has ravaged Syria’s economy and infrastructure, Turk also called for an easing of certain Western sanctions imposed on Syria under Assad’s rule.”I… call for an urgent reconsideration of… sanctions with a view to lifting them,” he said, adding that they had “a negative impact on the enjoyment of rights” of Syrians.Turk said he had visited the notorious Saydnaya prison and met with a former detainee, “a former soldier suspected of being a defector”.”He told me of the cruel treatment he endured. I cannot even bear to share the stories of beatings and torture that he shared with me,” he said.Thousands of detainees poured out of prisons after Assad’s fall.But many Syrians are still looking for traces of tens of thousands of loved ones still missing, with many believed to have been buried in mass graves.- ‘Peaceful and stable development’ -Families of missing persons have urged Syria’s new authorities to protect evidence of crimes under Assad, after outrage over a video appearing to show volunteers painting over prisoner etchings on walls inside a former jail.A petition appeared on Tuesday calling for the new Syrian authorities to better protect evidence of crimes, and to give investigating the fate of those forcibly disappeared under Assad “the highest priority”.With journalists and families rushing to detention centres after Assad fled the country, official documents have been left unprotected, with some even looted or destroyed.The Syrian Observatory for Human Rights, a Britain-based war monitor, says more than 100,000 people have died in detention from torture or dire health conditions across Syria since 2011.Syria has seen a flurry of diplomatic activity since Assad’s fall on December 8.Earlier on Wednesday, Germany’s Development Minister Svenja Schulze promised to support Syria’s “peaceful and stable development” as she visited Damascus to meet with the interim authorities, announcing cooperation with Syrian hospitals.Germany is home to the European Union’s largest Syrian diaspora community, having taken in nearly a million people from the war-ravaged country.

Gaza rescuers say Israeli strikes kill 27 Palestinians

Gaza’s civil defence agency said on Wednesday that Israeli strikes killed at least 27 people, as the military issued new evacuation calls in northern areas of the Palestinian territory.The latest Israeli strikes come as truce mediator Qatar said negotiations for a ceasefire and hostage release deal in Gaza were in their “final stages”.The civil defence agency said in a statement that 11 bodies were brought to the Al-Aqsa Martyrs Hospital in the central Gaza Strip, after Israel struck a family home in Deir el-Balah city during the night.A seven-year-old boy and three teenagers were among the dead, the agency said.A separate strike targeted a school building used as shelter for war-displaced Palestinians in Gaza City, killing seven people and injuring several others, the civil defence agency said.A third strike at dawn hit a house in the Al-Nuseirat refugee camp, killing six people and injuring seven, the agency added.Another three people were killed when the Israeli military targeted the Al-Shati camp in Gaza City, the agency said.The Israeli military confirmed that its forces had carried out multiple strikes overnight in Gaza, saying in a statement that they were “precise” and targeted “terrorist operatives”.In the past 24 hours, the military said it had struck more than 50 targets across the Gaza Strip.The Israeli military on Wednesday issued a new evacuation call in Arabic for the northern Gaza city of Jabalia, warning residents to move south to Gaza City before it attacks the area.Jabalia and its surrounding areas have been the focus of an intense Israeli military operation since October 2023, causing thousands of displaced and shortages of everything for those remaining.The army says it is fighting Hamas militants who have regrouped in the area.The war began on October 7, 2023, when Hamas launched the deadliest attack in Israeli history, resulting in the deaths of 1,210 people, mostly civilians, according to an AFP tally of official Israeli figures.Israel’s retaliatory campaign in Gaza has killed 46,707 people, a majority of them civilians, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory which the UN considers reliable.

Royaume-Uni: légère baisse de l’inflation en décembre, bol d’air pour le gouvernement

L’inflation a légèrement reculé en décembre au Royaume-Uni, après deux mois consécutifs de hausse, un repli qui offre une bouffée d’air au gouvernement travailliste, sous pression ces derniers jours face aux difficultés économiques du pays.Les prix ont augmenté en décembre de 2,5% sur un an, selon les données mercredi de l’Office national des statistiques (ONS), un chiffre qui reste encore bien supérieur à l’objectif de 2% de la Banque d’Angleterre.Mais il a positivement surpris les investisseurs et pourrait annoncer une nouvelle dynamique: après un plus bas en trois ans en septembre, à 1,7%, l’inflation britannique était repartie à la hausse en octobre, à 2,3%, puis avait encore progressé en novembre, à 2,6% en glissement annuel.Cette baisse est “une bonne nouvelle”, a commenté sur Sky News le secrétaire en chef du Trésor britannique, Darren Jones. “Cela montre que le plan du Premier ministre (Keir Starmer) fonctionne (…) Mais il reste encore beaucoup à faire.””Je me battrai tous les jours pour assurer (la) croissance et améliorer le niveau de vie”, a réagi dans un communiqué la ministre des Finances, Rachel Reeves, en mal d’indicateurs économiques positifs depuis le retour au pouvoir des travaillistes en juillet.- Trump aux manettes -Le recul de décembre s’explique par le fait que les prix des hôtels et du tabac ont augmenté moins vite qu’il y a un an, malgré une hausse des carburants et des voitures d’occasion, selon Grant Fitzner, économiste à l’ONS.Les Britanniques ont subi de plein fouet une hausse des prix très élevée ces dernières années, qui a culminé à 11,1% en octobre 2022, poussant la Banque d’Angleterre (BoE) à relever son taux directeur dès la fin de l’année 2021.Constatant le ralentissement de l’inflation ces derniers mois, la banque centrale britannique a fini par concéder deux baisses de son taux directeur en 2024 et “l’optimisme grandit quant à la possibilité de (le) réduire plus que prévu en 2025”, relève Danni Hewson, analyste chez AJ Bell.Les analystes tablent majoritairement mercredi sur une nouvelle réduction dès la réunion du 6 février, qui ramènerait le taux directeur à 4,5%.La BoE a annoncé en décembre sa volonté de rester prudente en 2025, s’inquiétant du retour aux manettes de Donald Trump aux Etats-Unis, mais aussi du budget présenté en octobre par Mme Reeves, fait de fortes hausses d’impôts, notamment des cotisations patronales, et d’emprunts exceptionnels pour investir.- “Vandales économiques” -Ce premier budget depuis l’élection du parti travailliste peine à convaincre les entreprises, qui ont encore alerté mercredi sur ses conséquences en matière d’inflation.”Le marché s’accorde à penser que les entreprises n’auront d’autre choix que de répercuter au moins en partie cette augmentation des coûts sur les consommateurs”, abonde Matthew Ryan, analyste chez Ebury.La pression est forte sur le gouvernement, confronté à une croissance atone, mais aussi ces derniers jours à un affaiblissement de la livre combiné à la forte hausse des taux d’emprunt obligataires –qui se détendent mercredi.Les travaillistes continuent de blâmer la situation héritée des conservateurs, aujourd’hui dans l’opposition, le Premier ministre Keir Starmer les qualifiant mercredi de “vandales économiques”.Il a aussi promis aux députés que Rachel Reeves resterait Chancelière de l’Echiquier –son titre officiel– pour encore “de nombreuses années”, en réponse aux appels au départ lancés par les Tories, le chef du gouvernement estimant que le coût de la dette britannique s’expliquait par la “volatilité” des marchés mondiaux.Selon Ipek Ozkardeskaya, analyste de Swissquote Bank, la ministre n’a cependant “pas encore convaincu les investisseurs mondiaux” à ce sujet.”La réticence du marché à financer ses plans de dépenses pèse sur les perspectives de croissance britannique et sur la livre”, ajoute-t-elle.En d’autres termes, selon Danni Hewson, “la Chancelière a peut-être poussé un soupir de soulagement ce matin, mais elle n’est pas encore tirée d’affaire”.

World must keep pressure on Israel after Gaza truce: Palestinian PM

The international community will have to maintain pressure on Israel after a hoped-for ceasefire in Gaza so it accepts the creation of a Palestinian state, Palestinian prime minister Mohammed Mustafa said on Wednesday.A ceasefire agreement appears close following a recent round of indirect talks between Israel and Hamas, with mediators in Doha making a final push Wednesday to seal a deal.”The ceasefire we’re talking about… came about primarily because of international pressure. So pressure does pay off,” Mustafa said before a conference in Oslo. Israel must “be shown what’s right and what’s wrong, and that the veto power on peace and statehood for Palestinians will not be accepted and tolerated any longer,” he told reporters in the Norwegian capital.He was speaking at the start of the third meeting of the Global Alliance for the Implementation of the Two-State Solution to the Israeli-Palestinian Conflict, gathering representatives from some 80 states and organisations in Oslo.A ceasefire is “necessary, but not enough”, Mustafa later told reporters after a meeting with Norwegian Prime Minister Jonas Gahr Store.”We need a ceasefire to start doing other things,” he said, adding that a truce should lead to greater security, the opening of more border crossings in Gaza and more humanitarian assistance.- ‘Optimistic’ -Norwegian Foreign Minister Espen Barth Eide, the host of Wednesday’s meeting, meanwhile stressed that a “ceasefire is the prerequisite for peace, but it is not peace.””We need to move forward now towards a two-state solution. And since one of the two states exists, which is Israel, we need to build the other state, which is Palestine,” he added.According to analysts, the two-state solution appears more remote than ever.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu, firmly supported by US President-elect Donald Trump, is opposed to the creation of a Palestinian state.Mustafa said nonetheless that “we are actually optimistic about working with the new administration towards advancing our peace agenda”.Israel is not represented at the Oslo meeting.Norway angered Israel when it recognised the Palestinian state, together with Spain and Ireland, last May, a move later followed by Slovenia.In a nod to history, Wednesday’s meeting was held in the Oslo City Hall, where Yasser Arafat, Yitzhak Rabin and Shimon Peres received the Nobel Peace Prize in 1994.The then-head of the Palestinian Liberation Organisation, the Israeli prime minister and his foreign minister were honoured for signing the Oslo Accords a year earlier, which laid the foundation for Palestinian autonomy with the goal of an independent state.

A Plombières-les-Bains, une économie suspendue à l’avenir des thermes

“C’est obligatoire que ça continue”: à Plombières-les-Bains, historique cité thermale vosgienne, l’avenir des thermes, qui a fait l’objet d’une audience au tribunal de commerce de Bobigny mercredi, inquiète habitants et commerçants.  La juridiction se prononcera le 29 janvier sur le sort de ces thermes, gérés par l’entreprise Avec, qui rencontre des difficultés financières, a indiqué à l’AFP Bernard Bensaïd, le président du groupe. Les bains sont en redressement judiciaire, avec le risque qu’une liquidation judiciaire soit ordonnée.Dans un fond de vallée vosgienne, la ville “aux mille balcons” accueille l’élégant bâtiment des thermes, de style Second Empire, qui était encore en activité lors de la dernière saison thermale, jusqu’à début décembre.Mais pour cette année, aucune réservation n’a été prise.Au cÅ“ur de cette petite cité de 1.600 habitants, en ce jour de janvier, peu de commerces sont ouverts et rares sont les habitants à braver la pluie, mais tous ceux rencontrés par l’AFP sont catégoriques: la fermeture des thermes serait un désastre pour l’économie locale.”L’activité thermale est centrale à Plombières”, abonde la maire de la commune, Lydie Barbaux. “C’est une ville thermale depuis toujours, puisqu’elle a été créée grâce aux eaux chaudes, qui ont été découvertes par les Romains.” La cité elle-même s’est construite “autour de ces eaux et de leurs utilisations”.- Société d’économie mixte? -Montaigne, Voltaire, Joséphine, Berlioz… Sans remonter jusqu’aux célèbres curistes des siècles passés, un retraité se souvient des années où “les militaires venaient, tous frais payés, soigner leurs maladies” après la guerre d’Algérie. A cette époque, “il y avait une trentaine de cafés” et les hôtels étaient tous remplis, souligne-t-il. Aujourd’hui, de nombreux hôtels sont toujours présents, mais “la plupart sont fermés”, pointe un commerçant, qui ne veut pas être identifié. En novembre, la Nouvelle société des résidences Napoléon, entreprise du groupe Avec chargée de l’hôtellerie-restauration, a été placée en liquidation judiciaire. Le Grand Hôtel, qui jouxte le centre de cure, a dû fermer ses portes, de même que son restaurant. Deux autres résidences ont subi le même sort, laissant une dizaine de salariés sans emploi. Pour Bernard Bensaïd et François Vannson, président du conseil départemental des Vosges, les thermes pourraient échapper à ce triste sort avec la création d’une Société d’économie mixte (SEM), où les collectivités réaliseraient, aux côtés d’Avec, les investissements nécessaires.Mais la mairie et les habitants “ne veulent plus voir le groupe Avec et Bernard Bensaïd à Plombières”, résume auprès de l’AFP Guy Laurent, membre du collectif “Action pour Plombières”, qui a déjà mené plusieurs mobilisations pour la sauvegarde des thermes… mais avec un gestionnaire différent.Bernard Bensaïd affirme avoir injecté “13 millions d’euros en 13 ans” dans la station thermale. Et les deux sociétés ont perdu en moyenne 500.000 euros par an, selon lui, depuis 2011.Des investissements que la maire dit ne pas voir, déplorant l’état des bâtiments dont le groupe est propriétaire.- “Choc psychologique” -Depuis deux ans, Avec ne paie plus la location des eaux thermales, qui appartiennent à la commune, précise Mme Barbaux.Calodaé, un centre balnéo-romain ouvert au grand public et qui permettait de donner vie, chaque week-end, au centre-ville, a fermé en 2020.”Les Plombinois ont du mal à se projeter sans activité thermale. Quand l’activité thermale est en péril, c’est un choc psychologique pour les habitants”, explique la maire, évoquant “une dépression collective” en 2020, lorsque les thermes ont fermé durant le Covid.Depuis, la situation est compliquée. Les cures, qui accueillaient 400 personnes en simultané, n’en accueillent plus que 100 à la suite de travaux réalisés mais mal dimensionnés, ce dont Avec a réfuté, en décembre, être responsable.Les thermes, déjà placés en liquidation judiciaire en 2011, avaient pu renaître grâce à leur reprise par DocteGestio (devenu Avec). Mais depuis 2021, les comptes ne sont plus publiés, signale Guy Laurent.Plombières a longtemps été la première station thermale des Vosges, accueillant encore dans les années 2010 environ 4.000 curistes par année thermale.D’une manière générale, les cures avaient encore en 2023 du mal à retrouver leur succès d’avant crise sanitaire. Elles sont proposées dans près d’une centaine de villes en France. Malgré le scepticisme d’une large partie du corps médical, elles promettent de soigner diverses maladies grâce aux bienfaits supposés des eaux locales, ainsi que des programmes d’exercices physiques et de kinésithérapie.”On est dans le creux de la vague, c’est difficile, mais profitons-en pour imaginer l’avenir”, souhaite Lydie Barbaux.