80e anniversaire de la libération d’Auschwitz: les survivants dénoncent l’antisémitisme

Une poignée de survivants d’Auschwitz sont retournés lundi dans le camp de la mort nazi, dénonçant la “montée énorme” de l’antisémitisme, à l’occasion du 80e anniversaire de la libération de ce symbole de l’Holocauste, dans lequel six millions de Juifs européens ont péri.Auschwitz était le plus grand des camps d’extermination construits par l’Allemagne nazie. Un million de Juifs et plus de 100.000 non-Juifs y sont morts entre 1940 et 1945.Une cinquantaine de survivants étaient lundi devant l’entrée du camps d’Auschwitz-Birkenau, aux côtés du roi Charles III, du président français Emmanuel Macron et de dizaines d’autres dirigeants.La parole a été réservée aux survivants, Marian Turski, Tova Friedman, Leon Weintraub et Janina Iwanska.”Nous assistons aujourd’hui à une montée énorme de l’antisémitisme, or c’est précisément l’antisémitisme qui a conduit à l’Holocauste”, a averti M. Turski, âgé de 98 ans, en ouvrant les cérémonies, devant un des wagons à bestiaux ayant servi à transporter les victimes vers Auschwitz. Tova Friedman, 86 ans, a dénoncé une réalité où “nos valeurs judéo-chrétiennes ont été éclipsées dans le monde entier par les préjugés, la peur, la suspicion et l’extrémisme, et l’antisémitisme rampant qui se répand parmi les nations”.- Ne jamais se taire -M. Weintraub, un médecin suédois de 99 ans, né en Pologne, a condamné la prolifération des mouvements d’inspiration nazie en Europe. Le président du Congrès juif mondial, Ronald Lauder, a souligné que les horreurs d’Auschwitz et l’attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023 étaient toutes deux inspirées par “la haine ancestrale des Juifs”. “Le 27 janvier 1945, lorsque l’Armée rouge a franchi ces portes, le monde a enfin vu où mène la progression graduelle de l’antisémitisme. Il mène ici même”, a-t-il insisté. “Aujourd’hui, nous devons tous nous engager à ne jamais nous taire face à l’antisémitisme ou à toute autre forme de haine”, a déclaré M. Lauder.Certains survivants portaient des casquettes et des écharpes à rayures bleues et blanches symbolisant leurs anciens uniformes de prisonniers.Le président ukrainien Volodymyr Zelensky, qui faisait partie des dirigeants présents à la cérémonie, a déclaré dans un communiqué que le monde devait s’unir “pour empêcher le mal de gagner”. Lundi, le président russe Vladimir Poutine a rendu hommage aux soldats soviétiques qui ont vaincu un “mal terrible et total” en libérant le camp, dans un message publié par le Kremlin.Jusqu’à l’invasion de l’Ukraine en 2022, une délégation russe avait toujours assisté aux cérémonies anniversaires, mais depuis trois ans elle n’y est plus invitée, décision des organisateurs vivement critiquée par Moscou.Les organisateurs ont souligné qu’il pourrait s’agir du dernier grand anniversaire réunissant un groupe aussi important de survivants.”Nous savons tous que dans dix ans, il ne sera plus possible d’avoir un groupe aussi important pour le 90e anniversaire”, a déclaré Pawel Sawicki, porte-parole du musée d’Auschwitz. “Avec la diminution du nombre de survivants de l’Holocauste, la responsabilité de la mémoire repose beaucoup plus lourdement sur nos épaules et sur celles des générations à venir”, a déclaré le roi Charles III lors d’une visite au centre communautaire juif de Cracovie lundi. – “Voudra-t-on nous croire?” -Le camp a été créé en 1940 dans des baraquements d’Oswiecim, dans le sud de la Pologne occupée, dont le nom a été germanisé en Auschwitz par les nazis. Les 728 premiers prisonniers politiques polonais y sont arrivés le 14 juin de cette année-là.Du 21 au 26 janvier 1945, les Allemands font sauter les chambres à gaz et les fours crématoires de Birkenau et se retirent. Le 27 janvier, les troupes soviétiques arrivent et retrouvent 7.000 survivants.Le jour de la libération du camp a été proclamé par les Nations unies Journée de commémoration de l’Holocauste.Avant ce 80e anniversaire de la libération d’Auschwitz-Birkenau, une quarantaine de survivants des camps nazis ont accepté de parler à l’AFP.Dans 15 pays, d’Israël à la Pologne, de la Russie à l’Argentine, du Canada à l’Afrique du Sud, ils ont raconté leur histoire et posé pour une photo, seuls ou entourés de leurs enfants, petits-enfants et arrière-petits-enfants, preuve de leur victoire sur le mal absolu.Ils ont mis en garde contre la montée de la haine et de l’antisémitisme dans le monde et partagé leurs craintes de voir l’Histoire se répéter.Julia Wallach, une Parisienne presque centenaire, qui a survécu deux ans à Birkenau où un nazi l’a fait descendre in extremis d’un camion à destination d’une chambre à gaz continue à témoigner. “Tant que je pourrai le faire, je le ferai”, insiste-t-elle. A ses côtés, sa petite-fille Frankie se demande: “Quand elle ne sera plus là, est-ce qu’on voudra nous croire, nous, quand on en parlera?”.C’est pourquoi Esther Senot, 97 ans, s’est rendue à Birkenau le mois dernier accompagnant des lycéens français. C’est une promesse qu’elle a faite en 1944 à sa sÅ“ur Fanny, mourante, qui, allongée sur la paille et crachant du sang, lui avait demandé dans son dernier souffle de raconter ce qui est arrivé “pour que l’Histoire ne nous oublie pas”.

Foot: Luis de la Fuente prolonge jusqu’en 2028 à la tête de la sélection espagnole

Le sélectionneur de l’Espagne Luis de la Fuente a prolongé de deux ans son contrat à la tête de la “Roja”, avec laquelle il est désormais engagé jusqu’en 2028, a annoncé lundi la Fédération espagnole de football.Vainqueur de l’Euro 2024 avec l’Espagne l’été dernier, Luis de la Fuente, en poste depuis fin 2022, est désormais lié à la sélection masculine espagnole de football jusqu’à la conclusion de l’Euro 2028, qui aura lieu au Royaume-Uni et en Irlande, a précisé la fédération dans un communiqué.Agé de 63 ans, le sélectionneur dirigera avant cela la “Roja” – si elle se qualifie – lors de la prochaine Coupe du Monde, qui aura lieu à l’été 2026 aux États-Unis, au Canada et au Mexique.”J’apprécie la pression, je suis exigeant envers moi-même et je n’ai pas peur de me jeter à l’eau si je suis convaincu de quelque chose”, a commenté De la Fuente lors d’une conférence de presse. “Je continuerai sur la même voie, celle qui nous a amenés jusqu’ici, en essayant de m’améliorer et de grandir.”Avant de remporter l’Euro en 2024, Luis de la Fuente avait déjà prolongé son contrat jusqu’en 2026, mais l’un des objectifs du nouveau président de la fédération espagnole, Rafael Louzán, était de continuer à miser sur lui et de lui offrir une revalorisation salariale.”J’étais convaincu de l’endroit où je voulais être. Je suis chez moi, ici, à la Fédération, et très heureux. Nous n’avons jamais envisagé une autre option”, a-t-il poursuivi, remerciant la RFEF pour l’effort consenti. “Nous travaillons dans la stabilité.”De la Fuente, qui a commencé son périple à la fédération en 2013 lorsqu’il a pris les rênes de l’équipe des moins de 18 ans, est devenu sélectionneur le 8 décembre 2022, remplaçant Luis Enrique, aujourd’hui entraîneur du Paris Saint-Germain, après la Coupe du monde au Qatar que l’Espagne avait quittée dès les huitièmes de finale.Depuis, il a remporté la Ligue des Nations en 2023 et l’Euro en 2024.L’équipe espagnole doit prochainement disputer un quart de finale de la Ligue des Nations contre les Pays-Bas les 20 et 23 mars.Né dans la ville de Haro, dans la Rioja, De la Fuente a été joueur professionnel à Séville, Alavés et l’Athletic Bilbao, avec qui il a remporté la Liga et la Coupe du Roi.En tant qu’entraîneur dans différentes catégories de la sélection espagnole, il a remporté les championnats européens des moins de 19 ans (2015) et des moins de 21 ans (2019), ainsi que la médaille d’or aux Jeux méditerranéens (2018) et l’argent aux Jeux olympiques de Tokyo en 2021.

Psychiatrie sinistrée: le Comité d’éthique lance aussi l’alerte

Accès dégradé, pénurie de moyens, inégalités territoriales, droits fondamentaux bafoués: le Comité national d’éthique alerte sur la crise de la psychiatrie et appelle d’urgence à un plan d’ampleur en France, où la santé mentale est la “grande cause nationale” 2025.Comment expliquer le “paradoxe extrêmement troublant” d’une multiplication d’alarmes et “d’une forme de banalisation, voire de déni d’une situation extrêmement grave sur le terrain”, s’est demandé lundi le Pr Angèle Consoli, membre du Comité consultatif national d’éthique (CCNE), lors d’une conférence de presse.Cette psychiatre pour enfants et adolescents, en poste depuis 20 ans à l’hôpital parisien de La Pitié-Salpêtrière, est l’une des rapporteures d’un avis publié par cet organe consultatif, intitulé “Enjeux éthiques relatifs à la crise de la psychiatrie: une alerte”.Les troubles psychiatriques touchent un Français sur cinq environ au cours de leur vie. La pandémie de Covid a remis en lumière mais aussi accentué la dégradation de la santé mentale, notamment des jeunes.S’il “accueille avec satisfaction” le choix de la santé mentale comme grande cause nationale, le comité d’éthique, qui mêle médecins, scientifiques, juristes et philosophes, appelle à “un plan psychiatrie”, champ le plus sinistré.”Les populations en détresse ont besoin de réponses rapides et effectives; tout comme les professionnels de santé, fatigués et inquiets”, souligne le CCNE, qui pointe notamment “une situation catastrophique” pour la pédopsychiatrie et la psychiatrie de l’adolescent, spécialement pour les jeunes de l’Aide sociale à l’enfance.”Depuis une dizaine d’années, plus d’une vingtaine de rapports ont dénoncé les difficultés de prise en charge, d’accès aux soins, parfois les maltraitances, notamment de la contention – liées pour beaucoup à des manques de personnel”, mais sans “réponse politique forte”, a abondé Sophie Crozier, neurologue hospitalière et corapporteure.Il y a eu “des petites avancées depuis les assises de la psychiatrie en 2021, mais cela ne se traduit pas sur le terrain”, a-t-elle précisé.Encore en décembre, un rapport, copiloté par la députée macroniste Nicole Dubré-Chirat et l’écologiste Sandrine Rousseau, s’alarmait de l’état de la psychiatrie et réclamait notamment l’arrêt des fermetures de lits à l’hôpital public.  – Changer de vision -Pour le comité d’éthique, l’urgence est de “concentrer les efforts en priorité sur les infrastructures publiques, qui prennent en charge les situations de souffrance les plus graves et les plus complexes, mais demeurent confrontées aux défis financiers et organisationnels les plus critiques”.A l’hôpital, “en 40 ans, on a fermé 60% des lits” pour un virage ambulatoire non compensé par d’autres accueils, a ainsi noté le Pr Consoli.Résultat, “les urgences, saturées, sont souvent le lieu du début de la prise en charge: la première rencontre se fait parfois dans des conditions extrêmement difficiles, voire indignes… quand on reste attaché aux urgences en attendant d’être admis dans un service hospitalier”.”Garantir un accès équitable à des soins psychiatriques dignes” est dans les trois priorités, selon le CCNE.Amélioration de l’accueil dans tous les lieux de soins (prisons comprises), arrêt de l’hospitalisation de mineurs dans des services de psychiatrie adulte, renforcement des équipes de soins et meilleur aménagement des locaux pour réduire le recours à l’isolement et à la contention, ratios soignés/soignants, font partie des pistes suggérées.Autres recommandations: améliorer les conditions de travail des professionnels en psychiatrie et la coordination entre soignants.La réponse à la crise, “c’est une question de moyens, mais pas seulement”, a souligné le président du CCNE, le Pr Jean-François Delfraissy. “C’est aussi la vision des autres disciplines sur la psychiatrie et les malades, et la vision de la société qui doit changer, comme cela a été le cas pour les malades du cancer”, a-t-il ajouté.Pour “lutter contre la stigmatisation et l’exclusion des personnes vivant avec des troubles psychiatriques”, le comité invite à combattre les stéréotypes et l’assimilation de certaines pathologies à des formes de violence et de dangerosité, ou encore à soutenir certaines structures (associations de pair-aidance – entraide entre malades -, de familles…). Il appelle enfin à renforcer la formation des soignants, entre autres des généralistes et infirmiers, et la recherche dans toutes les disciplines éclairant la prise en charge psychiatrique, sans négliger celles “parfois délaissées” (épidémiologie, recherche clinique, sciences humaines et sociales).

DeepSeek, rivale chinoise de ChatGPT, se dit victime d’une cyberattaque à grande échelle

DeepSeek, une application d’intelligence artificielle (IA) chinoise, a fait savoir lundi qu’elle subissait une cyberattaque “malveillantes à grande échelle” et devait en conséquence limiter temporairement les inscriptions d’utilisateurs.Fondée en 2023 à Hangzhou, dans l’est de la Chine, la start-up du même nom fait désormais concurrence aux modèles américains d’IA générative qui dominent le marché, tels que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google). Elle a précisé que les personnes ayant déjà un compte pourront se connecter comme d’habitude.Son service vient de détrôner ChatGPT en termes de téléchargements sur l’App Store (boutique d’applications mobiles d’Apple) après une semaine de battage médiatique autour de ses capacités jugées équivalentes à celles de ses principaux concurrents américains – pour une fraction du coût.Cet essor rapide a entraîné une chute des géants de la Silicon Valley à Wall Street.Nvidia, le fournisseur les puces de pointe nécessaires à la conception des modèles d’IA générative, voyait ainsi son action plonger de plus de 16% vers 17h45 GMT. L’entreprise a perdu plus de 500 milliards de dollars de valorisation.Alphabet (Google), Microsoft et Amazon, qui ont dépensé des sommes colossales pour dominer ce secteur en pleine expansion, reculaient aussi, tirant avec eux les marchés financiers.

DeepSeek, rivale chinoise de ChatGPT, se dit victime d’une cyberattaque à grande échelle

DeepSeek, une application d’intelligence artificielle (IA) chinoise, a fait savoir lundi qu’elle subissait une cyberattaque “malveillantes à grande échelle” et devait en conséquence limiter temporairement les inscriptions d’utilisateurs.Fondée en 2023 à Hangzhou, dans l’est de la Chine, la start-up du même nom fait désormais concurrence aux modèles américains d’IA générative qui dominent le marché, tels que ChatGPT (OpenAI) et Gemini (Google). Elle a précisé que les personnes ayant déjà un compte pourront se connecter comme d’habitude.Son service vient de détrôner ChatGPT en termes de téléchargements sur l’App Store (boutique d’applications mobiles d’Apple) après une semaine de battage médiatique autour de ses capacités jugées équivalentes à celles de ses principaux concurrents américains – pour une fraction du coût.Cet essor rapide a entraîné une chute des géants de la Silicon Valley à Wall Street.Nvidia, le fournisseur les puces de pointe nécessaires à la conception des modèles d’IA générative, voyait ainsi son action plonger de plus de 16% vers 17h45 GMT. L’entreprise a perdu plus de 500 milliards de dollars de valorisation.Alphabet (Google), Microsoft et Amazon, qui ont dépensé des sommes colossales pour dominer ce secteur en pleine expansion, reculaient aussi, tirant avec eux les marchés financiers.

Banditisme corse: Jacques Mariani quitte le procès de son clan présumé

Le procès de membres présumés du clan Mariani, poursuivis pour un projet d’assassinat découvert lors de l’enquête sur la mort de Francis Mariani, membre fondateur d’une bande criminelle corse, a été marqué lundi à Marseille par le départ de deux prévenus dès l’ouverture et l’absence de trois autres, un seul comparaissant finalement.”Je sais que la messe est dite (…) je vais rentrer dans ma cellule”, a lancé Jacques Mariani, fils de Francis Mariani, considéré comme l’un des membres fondateurs du gang de la Brise de Mer, au moment de quitter la salle d’audience.Les avocats de Jacques Mariani avaient demandé un renvoi de l’affaire jugée devant le tribunal correctionnel de Marseille, déplorant l’absence d’un des prévenus, Claude Chossat, “repenti” autoproclamé, sans jamais en avoir obtenu le statut légal, qui a révélé aux enquêteurs beaucoup d’informations sur le fonctionnement de l’équipe Mariani.Claude Chossat a ainsi dit aux enquêteurs que Francis Mariani nourrissait le projet d’assassiner Jean-Luc Germani, partie civile de ce procès, car il le rendait responsable d’une tentative d’assassinat contre lui en 2007.Deux autres prévenus n’étaient pas présents, pour raisons de santé, avérée pour l’un dont le cas a été disjoint.L’affaire a été déclenchée suite à la découverte d’armes, de voitures volées et d’un téléphone dans les décombres d’un hangar à Casevecchie (Haute-Corse), dans l’explosion duquel Francis Mariani et un de ses proches ont été tués en janvier 2009.Une lutte fratricide opposait depuis la fin ds années 2000 Francis Mariani à un autre des fondateurs de la Brise de Mer, Richard Casanova, assassiné en avril 2008.Tirant son nom d’un café du Vieux-Port de Bastia où ses membres se retrouvaient depuis la fin des années 1970, le gang de la Brise de Mer a dominé la criminalité pendant 25 ans, en France et en Suisse, entre braquages de banques et de fourgons blindés, jeux clandestins ou boîtes de nuit… – “La relaxe, et je reste!” -Claude Chossat, homme à tout faire de Francis Mariani, connaissait l’existence du hangar et était absent le jour de l’explosion en 2009, se rendant suspect aux yeux des proches de Jacques Mariani.Déjà emprisonné à l’époque, Jacques Mariani menait sa propre enquête sur la mort de son père depuis sa cellule, selon les écoutes réalisées par les enquêteurs, qui avaient mis au jour, grâce au téléphone retrouvé dans les décombres du hangar, “un réseau de téléphonie occulte (…) reliant l’ensemble des membres de l’équipe dirigée par Francis Mariani”, puis par son fils.Jacques Mariani “estime qu’il n’est pas possible de se défendre dans ces conditions, il ne lui reste que la possibilité de fuir le box et de demander à ses avocats de faire pareil, c’est terrible”, a fait valoir un de ses avocats, Me Hedi Dakhlaoui, qui a demandé un renvoi de l’affaire en raison de l’absence à l’audience de Claude Chossat.”L’état d’esprit de Jacques Mariani, et de sa défense, ce n’est pas celui de polluer l’audience, ce n’est pas celui +d’emboliser+, comme ça a été dit, le processus judiciaire”, a ajouté Me Dakhlaoui.Après un long délibéré, le tribunal a finalement refusé de renvoyer le procès et tenté de convaincre Jacques Mariani de rester présent, ou d’accepter de laisser ses avocats continuer à le défendre.”Dites-moi que vous allez me donner la relaxe et je reste!”, a alors rétorqué Jacques Mariani, vêtu d’un pull noir à col roulé.Il est jugé aux côtés de cinq autres prévenus, notamment pour association de malfaiteurs en vue de commettre des crimes, particulièrement d’assassiner Jean-luc Germani, beau-frère de Richard Casanova, le rival du clan Mariani à la Brise de Mer. Le procès était initialement prévu jusqu’au 4 février, mais pourrait durer moins longtemps en l’absence de la majorité des prévenus.Un deuxième prévenu détenu, Pierre Alerini, incarcéré dans une autre affaire, a lui aussi décidé de quitter le procès lundi en raison de l’absence de Claude Chossat.Tous les prévenus nient les faits.

Nvidia loses $500 bn in value as Chinese AI firm jolts tech shares

US chip-maker Nvidia led a rout in tech stocks Monday after the emergence of a low-cost Chinese generative AI model that could threaten US dominance in the fast-growing industry.The chatbot developed by DeepSeek, a startup based in the eastern Chinese city of Hangzhou, has apparently shown the ability to match the capacity of US AI pace-setters for a fraction of the investments made by American companies.Shares in Nvidia, whose semiconductors power the AI industry, fell more than 15 percent in midday deals on Wall Street, erasing more than $500 billion of its market value.The tech-rich Nasdaq index fell more than three percent.AI players Microsoft and Google parent Alphabet were firmly in the red while Meta bucked the trend to trade in the green.DeepSeek, whose chatbot became the top-rated free application on Apple’s US App Store, said it spent only $5.6 million developing its model — peanuts when compared with the billions US tech giants have poured into AI.US “tech dominance is being challenged by China,” said Kathleen Brooks, research director at trading platform XTB. “The focus is now on whether China can do it better, quicker and more cost effectively than the US, and if they could win the AI race,” she said.US venture capitalist Marc Andreessen has described DeepSeek’s emergence as a “Sputnik moment” — when the Soviet Union shocked Washington with its 1957 launch of a satellite into orbit.As DeepSeek rattled markets, the startup on Monday said it was limiting the registration of new users due to “large-scale malicious attacks” on its services.Meta and Microsoft are among the tech giants scheduled to report earnings later this week, offering opportunity for comment on the emergence of the Chinese company.Shares in another US chip-maker, Broadcom, fell 16 percent while Dutch firm ASML, which makes the machines used to build semiconductors, saw its stock tumble 6.7 percent.”Investors have been forced to reconsider the outlook for capital expenditure and valuations given the threat of discount Chinese AI models,” David Morrison, senior market analyst at Trade Nation.”These appear to be as good, if not better, than US versions.”Wall Street’s broad-based S&P 500 index shed 1.7 percent while the Dow was flat at midday.In Europe, the Frankfurt and Paris stock exchanges closed in the red while London finish flat. Asian stock markets mostly slid.Just last week following his inauguration, Trump announced a $500 billion venture to build infrastructure for AI in the United States led by Japanese giant SoftBank and ChatGPT-maker OpenAI.SoftBank tumbled more than eight percent in Tokyo on Monday while Japanese semiconductor firm Advantest was also down more than eight percent and Tokyo Electron off almost five percent.- Interest rates in focus -Besides tech earnings, this week also sees interest-rate decisions from the US Federal Reserve and European Central Bank, ahead of American inflation data.Equities enjoyed a healthy run-up last week on the hope that Trump’s second administration would take a less hardball approach to global trade. However, his threat Sunday that he would hit Colombian goods with a 25 percent tariff — rising to 50 percent next week — and revoke the visas of government officials set off alarm bells.The move came after President Gustavo Petro blocked deportation flights from the United States. In response to Trump’s decision, Petro initially announced retaliatory levies of 25 percent on imports from the United States.But Bogota later backed down and agreed to accept the deported citizens, with Foreign Minister Luis Gilberto Murillo saying they had “overcome the impasse.”- Key figures around 1700 GMT -New York – Dow: FLAT at 44,445.61 pointsNew York – S&P 500: DOWN 1.7 percent at 5,995.77New York – Nasdaq: DOWN 3.0 percent at 19,361.47London – FTSE 100: FLAT at 8,503.71Paris – CAC 40: DOWN 0.3 percent at 7,906.58Frankfurt – DAX: DOWN 0.5 percent at 21,282.18Tokyo – Nikkei 225: DOWN 0.9 percent at 39,565.80 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 20,197.77 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.1 percent at 3,250.60 (close)Euro/dollar: DOWN at $1.0485 from $1.0497 on FridayPound/dollar: DOWN at $1.2469 from $1.2484Dollar/yen: DOWN at 154.33 yen from 156.00 yen Euro/pound: UP at 84.11 pence from 84.08 penceBrent North Sea Crude: DOWN 2.3 percent at $75.75 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 2.6 percent at $72.70 per barrel

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.

Forte hausse du chômage en France sur fond de difficultés économiques

Plus de doutes, la remontée du chômage se confirme en France: le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à France Travail a connu une hausse marquée au quatrième trimestre 2024 sur fond du difficultés des entreprises, le Medef appelant le gouvernement à ne pas alourdir “le coût du travail”.Le nombre de demandeurs d’emploi sans activité (catégorie A) inscrits à France Travail a augmenté de 3,9% au quatrième trimestre par rapport au troisième trimestre, la plus forte remontée du chômage en France (hors Mayotte) en une décennie en dehors de la crise du Covid, selon les chiffres publiés lundi par le ministère du Travail.Chez les jeunes de moins de 25 ans, la hausse atteint 8,5% sur le trimestre en France métropolitaine (contre 4% en moyenne dans l’Hexagone), précise le département des études du ministère (Dares).Dans la France entière, le nombre de chômeurs de catégorie A atteint 3,138 millions au 4e trimestre, soit 117.000 chômeurs de plus sur un trimestre. Une part de cette hausse (+36.000) est toutefois due au basculement de demandeurs d’emploi de catégorie B ou C – activité réduite- vers la catégorie A.En incluant l’activité réduite (Catégories A, B et C), le nombre des demandeurs d’emploi augmente de 1,7% à 5,495 millions sur le trimestre, et de 1,8% sur un an.Ces chiffres marquent “une vraie rupture: on ne s’attendait pas à ce que ça soit bon, mais là c’est très mauvais”, a réagi pour l’AFP Mathieu Plane, directeur adjoint du département Analyse et prévision à l’OFCE.-“préférence pour le chômage”-Les principaux organismes économiques s’attendent à une hausse cette année en France. Dans sa dernière note de conjoncture mi-décembre, l’Insee a estimé que le taux de chômage (mesuré au sens du BIT et permettant des comparaisons internationales) devrait passer de 7,4% actuellement à 7,6% de la population active d’ici à la mi-2025. Le taux de chômage du quatrième trimestre est attendu le 11 février.Pour le Medef, ces chiffres doivent “faire prendre conscience au gouvernement des conséquences de ses choix budgétaires”. L’organisation patronale appelle dans un communiqué à éviter “toutes mesures qui entraveraient la compétitivité et alourdiraient le coût du travail”.Citant en exemple l’Italie et le Portugal qui sont parvenus à contenir le chômage tout en réduisant les dépenses publiques, le Medef appelle le gouvernement à “s’inscrire dans une stratégie économique similaire” et à ne pas “renouer avec une préférence française pour le chômage”.”Il est plus que jamais essentiel de ne pas sacrifier les entreprises sur l’autel du compromis politique”, a renchéri la CPME.Mathieu Plane constate une “remontée des faillites” et relève que l’ajustement budgétaire est attendu “avec beaucoup d’incertitude, qui a été renforcée par la censure”, les entreprises anticipant la fin ou le rabotage de certaines aides, comme sur l’apprentissage.”L’apprentissage qui coûte 24 milliards d’euros (par an en aides publiques) et les mesures successives prises depuis 2017 n’empêchent pas la paupérisation des jeunes”, a jugé la CGT dans un communiqué qui constate que la part des chômeurs indemnisés, déjà inférieure à un sur deux, a reculé de 0,6% sur un trimestre.Autre signe inquiétant, l’Urssaf a rapporté la semaine dernière que les déclarations d’embauche sont reparties à la baisse au quatrième trimestre, perdant 2,4% par rapport au trimestre précédent.Dans le meilleur des cas, la brusque remontée du chômage pourrait être liée à un facteur conjoncturel, alors que les Jeux olympiques avaient soutenu l’emploi durant l’été.”Est-ce qu’on est sur une tendance très haussière et ou est-ce que c’est juste la quatrième trimestre qui est mauvais ?”, s’interroge Mathieu Plane.Tous ces chiffres sont “cohérents avec ceux des faillites et des plans sociaux”, relève Nathalie Chusseau, économiste à l’université de Lille. Elle note aussi que l’environnement international, déjà dégradé avec la récession en Allemagne, connaît désormais des incertitudes encore plus grandes après l’arrivée de Donald Trump aux Etats-Unis et ses menaces de guerres commerciales.