US Justice Dept officials involved in Trump prosecutions fired

The US Justice Department fired a number of officials on Monday who were involved in the criminal prosecutions of President Donald Trump.”Acting attorney general James McHenry made this decision because he did not believe these officials could be trusted to faithfully implement the president’s agenda because of their significant role in prosecuting the president,” a Justice Department official said.The official did not specify now many people had their employment terminated, but US media outlets said it was more than a dozen and several were career prosecutors with the Justice Department.Special Counsel Jack Smith, who brought two federal cases against Trump, resigned earlier this month.Smith charged Trump with plotting to overturn the results of the 2020 election and mishandling classified documents after leaving the White House.Neither case came to trial and Smith — in line with a long-standing Justice Department policy of not prosecuting a sitting president — dropped them both after the Republican won November’s presidential election.The firing of the Justice Department officials involved in prosecuting Trump was not unexpected.Trump had vowed before the election to fire Smith “on day one” and accused the Justice Department under Democratic president Joe Biden of conducting a “political witchhunt” against him.In his inauguration speech, Trump said he would end the “vicious, violent, and unfair weaponization of the Justice Department and our government.”In his final report, Smith said Trump would have been convicted for his “criminal efforts” to retain power after the 2020 election if the case had not been dropped.Trump was charged with conspiracy to defraud the United States and conspiracy to obstruct an official proceeding — the session of Congress held to certify Biden’s win that was violently attacked on January 6, 2021 by a mob of Trump supporters.Smith also prepared a report into Trump’s alleged mishandling of classified documents but it is being withheld because charges are pending against two of his former co-defendants.Trump faces separate racketeering charges in Georgia over his efforts to subvert the election results in the southern state, but the case will likely be frozen while he is in office.Trump was convicted in New York in May of falsifying business records to cover up hush money payments to a porn star. The judge who presided over the case gave him an “unconditional discharge” which carries no jail time, fine or probation.

Wall Street termine en ordre dispersé, les inquiétudes autour de l’IA plombent la “tech”

La Bourse de New York a évolué sans direction claire lundi, l’enthousiasme des investisseurs pour les valeurs liées à l’intelligence artificielle (IA) ayant été douché par l’arrivée d’un modèle chinois d’agent conversationnel à moindre coût, faisant dégringoler des géants comme Nvidia, tandis que les valeurs défensives ont resisté.L’indice Nasdaq a chuté de 3,07%, l’indice élargi S&P 500 a reculé de 1,46%, tandis que le Dow Jones est parvenu à rester en territoire positif, finissant en hausse de 0,65%.”Tout ce qui a bénéficié de l’essor de l’IA ces derniers temps a connu une journée difficile aujourd’hui”, commente auprès d’un journaliste de l’AFP Karl Healing, de LBBW.Les investisseurs ont été pris de court par des informations selon lesquelles l’agent conversationnel de la start-up chinoise DeepSeek serait performant tout en fonctionnant sur des puces à capacité réduite, au risque de bousculer la domination des groupes américains du secteur.La sortie de R1, le dernier modèle de la start-up chinoise DeepSeek, a initialement reçu une attention limitée aux Etats-Unis, éclipsée par l’investiture de Donald Trump.Mais ce week-end, DeepSeek est devenue l’application gratuite la plus téléchargée sur la boutique en ligne d’Apple aux Etats-Unis, supplantant ChatGPT, le chatbot d’OpenAI qui a lancé la course à l’IA générative fin 2022.Plombé par cette option possiblement plus rentable, Nvidia, géant américain des semi-conducteurs, a dévissé de 16,97% à 118,42 dollars. Au terme de la journée, l’entreprise a lâché 589 milliards de dollars de capitalisation boursière, l’une des pires pertes de l’histoire selon la presse américaine.Nvidia a ainsi été rétrogradé de la première place à la troisième au tableau des capitalisations mondiales, derrière Apple et Microsoft.Cette dégringolade s’explique par une “réaction instinctive face à quelque chose de nouveau”, assure à l’AFP Art Hogan, de B. Riley Wealth Management. Selon lui, “il s’agit en quelque sorte de tirer d’abord et de poser des questions ensuite”.L’indice VIX – dit “indice de la peur” – qui mesure la nervosité des investisseurs, a évolué en nette hausse, s’accroissant de 20,54%.Outre Nvidia, une large partie du secteur des semi-conducteurs a été grevée par l’essor de l’outil chinois: Broadcom a plongé de 17,07%, AMD a lâché 6,37%, Micron a décroché de 11,71% et Marvell Technology a chuté de 19,10%.Les titres du secteur énergétique se sont écroulés également à New York, DeepSeek remettant en question les besoins en énergie pour le développement de l’IA. Constellation Energy (-20,85%), Vistra Corp (-28,27%), Talen Energy (-21,59%) et GE Vernova (-21,52%) ont sombré.Les entreprises du secteur des pipelines, Targa Resources (-4,70%), The Williams Companies (-8,43%), Kinder Morgan (-9,28%) et ONEOK (-3,90%) ont aussi été affectées.D’autres géants de la “tech”, qui ont réalisé d’immenses investissements pour faire leur place dans le secteur de l’IA, étaient également en berne, à l’image d’Alphabet (Google) qui lâchait 3,36% ou de Microsoft (-3,37%).Selon Karl Healing,les turbulences de lundi ont bénéficié aux valeurs dites défensives, c’est-à-dire théoriquement moins sensibles à la conjoncture, ce qui explique la relative bonne performance du Dow Jones.”Les biens de consommation de base, les matériaux, les soins de santé sont tous dans le positif”, à l’issue de la séance, relève M. Healing.Cette semaine, l’attention des investisseurs sera aussi tournée vers la Banque centrale américaine (Fed), dont la prochaine réunion se déroulera mardi et mercredi et devrait se conclure par un maintien des taux à leur niveau actuel.Vendredi sera également publié l’indice PCE d’inflation, privilégié par la Fed, pour le mois de décembre.

Fin de vie: Bayrou confirme vouloir “deux textes” distincts, l’un sur les soins palliatifs et l’autre sur l’aide à mourir

François Bayrou a confirmé lundi vouloir scinder le projet de loi sur la fin de vie, pour distinguer les “deux sujets” des soins palliatifs et de l’aide à mourir, afin de “pouvoir voter sur chacun de ces deux textes différemment”.”Les soins palliatifs, pour moi ce n’est pas un droit, c’est un devoir”, a déclaré sur LCI le Premier ministre, qualifiant l’aide à mourir de “débat de conscience”.Plus de 200 socialistes et macronistes ont exhorté lundi François Bayrou à ne pas scinder le texte jugeant que “dissocier les soins palliatifs de l’aide médicalisée active à mourir serait une erreur”. Cette tribune, signée notamment par la présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet, a été mise en ligne sur le site du Parisien à quelques heures du long entretien télévisé du Premier ministre sur LCI.A ce stade, le gouvernement se refuse à élaborer un calendrier parlementaire, pour la fin de vie ou d’autres textes législatifs, tant que le budget n’est pas adopté, selon la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.Une proposition de loi du député Modem Olivier Falorni a néanmoins été déposée à l’Assemblée nationale. La genèse de ce texte, censé devenir la grande réforme sociétale de la présidence d’Emmanuel Macron, remonte à plusieurs années. La fin de vie a d’abord fait l’objet d’une convention citoyenne, puis d’un long travail de plusieurs gouvernements. La proposition de loi prévoit le développement des soins palliatifs mais aussi de légaliser, à d’importantes conditions, une “aide active à mourir” – concrètement un suicide assisté ou, dans certains cas, une euthanasie. En marge de cette prise de position sur la réforme de la fin de vie, François Bayrou a livré quelques convictions intimes concernant ce débat: “On touche là à quelque chose qui tient au sens de la vie, à la vie et au sens de la vie.”En référence à son père décédé tragiquement dans un accident, le Premier ministre a évoqué son rapport à la mort imprégné de foi chrétienne. “Beaucoup des êtres que vous aimez vous sont arrachés. Et ces êtres-là, ils vous façonnent. J’ai souvent dit que pour moi, la mort n’existait pas (…) Moi, je ne crois pas que les morts soient morts”, a-t-il avancé.”Je crois à la vie (…) Je crois que ceux qui sont de l’autre côté continuent à avoir avec nous quelque chose comme une relation. (…) Peut-être vous me prendrez pour un fou”, a confié M. Bayrou, catholique pratiquant mais qui s’est toujours positionné pour la séparation stricte du politique et du religieux.

Ligue 1: Sage n’est plus l’entraîneur de Lyon, Fonseca en approche

Quatorze mois après sa nomination, l’entraîneur de Lyon Pierre Sage a été limogé lundi, payant notamment le nul concédé la veille à Nantes (1-1) en Ligue 1 et à l’orée d’une semaine importante pour la suite de la saison de l’OL.Sa mise à l’écart, confirmée de source proche du dossier après une information du quotidien L’Equipe, a sidéré l’environnement de l’Olympique lyonnais au sein duquel Sage bénéficiait du soutien de nombreuses personnalités mais également de ses joueurs, des anciens de l’OL et des groupes de supporters.”Dès qu’on enchaîne une ou deux défaites et que le jeu va moins bien, direct: c’est la crise à Lyon”, déplorait jeudi dernier le capitaine Alexandre Lacazette après le match en Ligue Europa à Istanbul face au Fenerbahçe (0-0).Le timing de son limogeage interpelle aussi alors que le club prépare une semaine importante pour la suite.Assuré de disputer au moins les barrages d’accession aux huitièmes de finale de la C3, le club obtiendra sa qualification directe s’il bat jeudi à domicile le club bulgare de Ludogorets, d’ores et déjà éliminé. En Ligue 1, le club occupe la 6e place avec 30 points, à trois longueurs de Nice, 4e, et à sept points de Marseille, où il se déplacera dimanche en clôture de la 20e journée.L’objectif affiché reste de retrouver la Ligue des champions, ce qui peut apparaître vital compte tenu de l’état des finances du club rhodanien toujours sous la surveillance de la DNCG, le gendarme financier du football français, et menacé d’une rétrogradation administrative en Ligue 2 en fin de saison.Pierre Sage, 45 ans, avait été nommé le 30 novembre 2023 alors que le club occupait la dernière place de la L1. D’abord intérimaire puis confirmé dans ses fonctions, il avait redressé le club, l’amenant à la 6e place en juin 2024, avec un retour en Coupe d’Europe cette saison.Dans l’histoire du club, avec 57,1% de victoires, il occupe la troisième marche du podium des entraîneurs à 50 matches au moins présentant le meilleur ratio victoires/matches derrière Gérard Houllier (63,9%) et Alain Perrin (63,6%).Mais il paie un début d’année 2025 difficile avec une seule victoire en janvier, contre Montpellier (1-0). Dans le même temps, Lyon a perdu à Brest (2-1) et a surtout été piteusement éliminé en 16e de finale de la Coupe de France aux tirs au but par Bourgoin-Jallieu (N3, 5e division) (2-2, 4 tirs au but à 2). L’OL restait malgré tout sur trois résultats nuls contre Toulouse (0-0 à domicile), à Istanbul en C3 (0-0) et donc à Nantes (1-1).Son remplaçant pourrait être le Portugais Paulo Fonseca, en contact depuis plusieurs jours avec John Textor, le président-propriétaire américain de l’OL, lequel était présent lundi à Lyon.Ancien entraîneur de Lille, Fonseca, 51 ans, a été lui-même limogé de son poste le 30 décembre par l’AC Milan où il était arrivé en juin dernier en provenance du Losc.- Valse des entraîneurs -Le successeur de Sage sera le septième entraîneur de l’Olympique lyonnais depuis le départ de Bruno Genesio en juin 2019, signe d’une instabilité certaine sur le banc et d’un projet sportif à la cohérence floue, avec de nombreuses entrées et sorties de joueurs. Sans compter les transferts d’un club à l’autre de la galaxie Eagle Football pilotée par Textor et également aux manettes à Botafogo, champion du Brésil, et à Molenbeek (2e div. belge) où là aussi, les entraîneurs changent souvent.A son arrivée sur le banc, le 30 novembre 2023, Sage était déjà le troisième technicien appelé au chevet de l’effectif professionnel après Laurent Blanc puis Fabio Grosso, dont la mission avait été abrégée après seulement 73 jours. L’ex-directeur du centre de formation de l’OL avait alors pris en charge une équipe à la dernière place de la L1 et quasiment condamnée à la relégation avant de remonter jusqu’à la 6e place lors de l’ultime journée de championnat, arrachant en prime une qualification en Ligue Europa.Parallèlement, l’OL s’était aussi qualifié pour la finale de la Coupe de France, perdue face au Paris Saint-Germain (2-1). Mais en novembre dernier, dans un reportage de L’Equipe Magazine, John Textor avait prévenu: “J’ai été assez fou pour le nommer, je serai assez fou pour le virer.” Et mi-janvier, dans un entretien accordé à RMC Sport, il avait précisé: “Pierre Sage restera tant qu’il gagnera. C’est le sport.”

CAN-2025: Le Maroc avec le Mali et un choc Côte d’Ivoire-Cameroun

Côte d’Ivoire-Cameroun est la plus belle affiche du premier tour de la prochaine Coupe d’Afrique des Nations, dont le tirage au sort a été effectué lundi à Rabat; le Maroc, pays organisateur, se retrouve dans le groupe du Mali.Éléphants contre Lions Indomptables. Deux géants d’Afrique vont s’affronter dès la phase de poules de la 35e Coupe d’Afrique des nations (21 décembre-18 janvier).Si les Ivoiriens sont les tenants du titre, remporté à Abidjan en février 2024, leur troisième titre, les Camerounais eux ont déjà soulevé cinq fois le trophée, la toute première fois à Abidjan en 1984 avec la bande à Roger Milla et Théophile “Docteur” Abega.”Si vous voulez gagner la CAN, il faut être prêt à jouer contre n’importe quelle équipe”, a expliqué à l’AFP le sélectionneur des Éléphants, Emerse Faé, avant de lancer: “Désolé pour toi, Maroc, mais nous allons ramener le trophée à Abidjan.” Et d’ajouter: “Je n’ai pas l’intention de faire pleurer nos supporters.”Nigeria-Tunisie, Sénégal-RD Congo et Egypte-Afrique du Sud: d’autres belles affiches ont été tirées par les mains de quatre stars du foot africain, Mustapha Hadji (Maroc), Serge Aurier (Côte d’Ivoire), Aliou Cissé (Sénégal) et Joseph Yobo (Nigeria).Après le match d’ouverture le 21 décembre à Rabat contre les Comores du sélectionneur italien Stefano Cusin, les Marocains devront affronter la Zambie, qu’ils avaient battue (1-0) il y a un an en poules – permettant à la Côte d’Ivoire de se qualifier parmi les repêchés -, et le Mali du Belge Tom Saintfiet, le technicien qui avait envoyé la Gambie à ses deux premières CAN.- “Baba” le porte-bonheur -Géant d’Afrique, premier demi-finaliste du continent lors d’une Coupe du monde, en 2022 au Qatar, le Maroc n’a pourtant remporté qu’une seule CAN au cours de sa riche histoire.”On a une mission, a lancé le sélectionneur marocain Walid Regragui à l’AFP, gagner ce trophée après pratiquement 50 ans de disette. On va tout faire pour garder cette coupe à la maison.”Cinq ans avant de coorganiser la Coupe du monde, les Lions de l’Atlas ouvriront donc leur CAN à Rabat, une des six villes d’accueil de la compétition (dans neuf stades différents).En guise de porte-bonheur, le trophée du vainqueur a été amené au Théâtre national de Rabat par Ahmed “Baba” Makrouh, légende du football marocain, auteur du but qui a offert aux Lions leur seule CAN, en 1976, une égalisation contre la Guinée (1-1) au dernier match de la poule finale à quatre équipes.Avec l’acteur américain d’origine béninoise Djimon Hounsou en maître de cérémonie, la main d’Aliou Cissé a offert à Pape Thiaw, son successeur à la tête du Sénégal, le Bénin de Gernot Rohr. Les Lions de la Teranga croiseront aussi la RD Congo du Français Sébastien Desabre et le Botswana, qui en est à sa deuxième participation.Finaliste de la dernière édition contre la Côte d’Ivoire (2-1), le Nigeria du Franco-Malien Eric Chelle va croiser le fer avec la Tunisie et deux outsiders, l’Ouganda et la Tanzanie, qui doivent co-organiser avec le Kenya l’édition suivante de la CAN. “Je suis à la tête d’une bonne équipe, mais il y a en aura 23 autres au Maroc, et elles ont toutes de bons sélectionneurs”, a commenté Chelle.- “Chanceux d’avoir Salah” -L’Égypte est détentrice du record de victoires avec sept Coupes d’Afrique, mais sa star Mohamed Salah ne l’a encore jamais gagnée. “Le football égyptien est chanceux d’avoir Mohamed Salah un des plus grands joueurs du monde actuellement”, a dit le sélectionneur Hossam Hassan, qui n’oublie pas de mentionner Omar Marmoush, la recrue de Manchester City, et espère “l’emporter pour la huitième fois”.Les Pharaons sont dans le groupe de l’Afrique du Sud, demi-finaliste en 2024, et de l’Angola, quart de finaliste, avec toujours le même sélectionneur, le Portugais Pedro Gonçalves.Enfin l’Algérie, éliminée dès le premier tour des deux précédentes éditions, retrouve deux de ses bourreaux, le Burkina Faso, et la Guinée équatoriale.Le Ghana était le grand absent de cette cérémonie, le quadruple champion d’Afrique n’ayant pas réussi à se qualifier pour la première fois depuis 2004. C’est aussi parce que “la qualité du football africain progresse et s’améliore constamment”, assure à l’AFP le président de la CAF Patrice Motsepe.

La France, menée par Paul Marcon, décroche le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie

Un “rêve de gosse” qui se réalise: l’Auvergnat Paul Marcon a arraché lundi pour la France le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie, devant des adversaires scandinaves historiquement redoutables, le Danemark et la Suède.Les tribunes bondées étaient survoltées avant même l’annonce des résultats. Entre supporters, c’était à qui criait le plus fort dans cette salle du Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui a accueilli pendant deux jours ce combat de chefs à Chassieu, près de Lyon.Et puis, le moment tant attendu. “Après Régis, ce sera Paul!”, a lancé Jérôme Bocuse, président du concours, en ouvrant l’enveloppe contenant le nom du vainqueur, évoquant la victoire de Marcon père au Bocuse d’Or trente ans plus tôt, en 1995.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a confié Paul Marcon à la presse, “fier” et visiblement ému aux côtés de sa commis Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.Vingt-quatre pays se sont affrontés durant ces Jeux olympiques de la cuisine n’ayant rien à envier aux grandes compétitions sportives. Mental d’acier, gestes minutés, précis. Les chefs n’avaient pas droit à l’erreur pour monter sur les marches du podium.Pour Paul Marcon, compétiteur hors-pair de 28 ans, l’objectif n’était “ni de se faire un prénom, ni de se faire voir, ni rien du tout”. Seulement celui de réaliser ce qui a toujours été son “rêve de gosse” et ainsi décrocher une neuvième consécration pour la France.Cette 20e édition du Bocuse d’Or rendait hommage à son fondateur, l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, disparu en 2018 à l’âge de 91 ans, grand amoureux des produits du terroir et du gibier.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé. Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La prestation de la France ? “C’était ciselé, c’était propre, c’était net”, a chaudement salué le chef français Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or et lui même vainqueur en 2021.- “redescendre sur Terre” -Dimanche, puis lundi, c’est tout un essaim de toques blanches qui a poché, flambé, déglacé, avec des mouvements quasi automatiques. “On connaît notre partition par cÅ“ur”, soulignait Paul Marcon en amont du jour J, qui obtient aujourd’hui “la récompense d’un travail de deux ans, même plus”.Ni la ferveur des supporters en tribunes, ni les nuées de caméras circulant à travers les îlots n’ont su déconcentrer la crème de la cuisine de compétition, qui s’est affairée aux fourneaux sans relâche.Dans les gradins, Magnus Rosendahl, 25 ans, plaçait toute sa confiance dans le chef danois Sebastian Holberg, vainqueur de la sélection européenne. Il espérait pour le Danemark un quatrième sacre au concours, un doublé après la victoire de 2023. “Je veux l’aider à réaliser ses rêves”, avait-il dit à l’AFP, frappant sans discontinuer sur son tambour, dans un nuage de confettis.À l’annonce des résultats, la salle a tout de même rugi de joie en voyant les Danois monter sur la deuxième marche du podium, juste au-dessus de la Suède, puis de la Norvège, redoutable candidat (cinq victoires) qui cette année a dû se contenter d’une quatrième position.Si les pays scandinaves sont aussi dangereux, c’est parce qu’ils ont “compris cette finesse, cette élégance, ce raffinement” nécessaires pour briller sur cette coupe du monde, avait estimé auprès de l’AFP Romuald Fassenet, président de la Team France, et membre du jury. Selon lui, la menace ne venait toutefois pas seulement du Nord, mais de “partout”. “C’est comme au football, où on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or: on veut battre la France !”, avait-il lancé.La suite pour Paul Marcon ? “Je ne sais pas, je vais déjà savourer un peu, on verra plus tard”, a-t-il répondu à la presse. Pour l’instant, “il faut redescendre sur Terre, et retourner au travail”.

La France, menée par Paul Marcon, décroche le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie

Un “rêve de gosse” qui se réalise: l’Auvergnat Paul Marcon a arraché lundi pour la France le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie, devant des adversaires scandinaves historiquement redoutables, le Danemark et la Suède.Les tribunes bondées étaient survoltées avant même l’annonce des résultats. Entre supporters, c’était à qui criait le plus fort dans cette salle du Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui a accueilli pendant deux jours ce combat de chefs à Chassieu, près de Lyon.Et puis, le moment tant attendu. “Après Régis, ce sera Paul!”, a lancé Jérôme Bocuse, président du concours, en ouvrant l’enveloppe contenant le nom du vainqueur, évoquant la victoire de Marcon père au Bocuse d’Or trente ans plus tôt, en 1995.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a confié Paul Marcon à la presse, “fier” et visiblement ému aux côtés de sa commis Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.Vingt-quatre pays se sont affrontés durant ces Jeux olympiques de la cuisine n’ayant rien à envier aux grandes compétitions sportives. Mental d’acier, gestes minutés, précis. Les chefs n’avaient pas droit à l’erreur pour monter sur les marches du podium.Pour Paul Marcon, compétiteur hors-pair de 28 ans, l’objectif n’était “ni de se faire un prénom, ni de se faire voir, ni rien du tout”. Seulement celui de réaliser ce qui a toujours été son “rêve de gosse” et ainsi décrocher une neuvième consécration pour la France.Cette 20e édition du Bocuse d’Or rendait hommage à son fondateur, l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, disparu en 2018 à l’âge de 91 ans, grand amoureux des produits du terroir et du gibier.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé. Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La prestation de la France ? “C’était ciselé, c’était propre, c’était net”, a chaudement salué le chef français Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or et lui même vainqueur en 2021.- “redescendre sur Terre” -Dimanche, puis lundi, c’est tout un essaim de toques blanches qui a poché, flambé, déglacé, avec des mouvements quasi automatiques. “On connaît notre partition par cÅ“ur”, soulignait Paul Marcon en amont du jour J, qui obtient aujourd’hui “la récompense d’un travail de deux ans, même plus”.Ni la ferveur des supporters en tribunes, ni les nuées de caméras circulant à travers les îlots n’ont su déconcentrer la crème de la cuisine de compétition, qui s’est affairée aux fourneaux sans relâche.Dans les gradins, Magnus Rosendahl, 25 ans, plaçait toute sa confiance dans le chef danois Sebastian Holberg, vainqueur de la sélection européenne. Il espérait pour le Danemark un quatrième sacre au concours, un doublé après la victoire de 2023. “Je veux l’aider à réaliser ses rêves”, avait-il dit à l’AFP, frappant sans discontinuer sur son tambour, dans un nuage de confettis.À l’annonce des résultats, la salle a tout de même rugi de joie en voyant les Danois monter sur la deuxième marche du podium, juste au-dessus de la Suède, puis de la Norvège, redoutable candidat (cinq victoires) qui cette année a dû se contenter d’une quatrième position.Si les pays scandinaves sont aussi dangereux, c’est parce qu’ils ont “compris cette finesse, cette élégance, ce raffinement” nécessaires pour briller sur cette coupe du monde, avait estimé auprès de l’AFP Romuald Fassenet, président de la Team France, et membre du jury. Selon lui, la menace ne venait toutefois pas seulement du Nord, mais de “partout”. “C’est comme au football, où on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or: on veut battre la France !”, avait-il lancé.La suite pour Paul Marcon ? “Je ne sais pas, je vais déjà savourer un peu, on verra plus tard”, a-t-il répondu à la presse. Pour l’instant, “il faut redescendre sur Terre, et retourner au travail”.

La France, menée par Paul Marcon, décroche le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie

Un “rêve de gosse” qui se réalise: l’Auvergnat Paul Marcon a arraché lundi pour la France le Bocuse d’Or, Graal de la gastronomie, devant des adversaires scandinaves historiquement redoutables, le Danemark et la Suède.Les tribunes bondées étaient survoltées avant même l’annonce des résultats. Entre supporters, c’était à qui criait le plus fort dans cette salle du Sirha, le salon des professionnels de l’hôtellerie et de la restauration qui a accueilli pendant deux jours ce combat de chefs à Chassieu, près de Lyon.Et puis, le moment tant attendu. “Après Régis, ce sera Paul!”, a lancé Jérôme Bocuse, président du concours, en ouvrant l’enveloppe contenant le nom du vainqueur, évoquant la victoire de Marcon père au Bocuse d’Or trente ans plus tôt, en 1995.”Aujourd’hui, j’espère qu’on fait briller tous les yeux des cuisiniers, et des cuisiniers en devenir de France”, a confié Paul Marcon à la presse, “fier” et visiblement ému aux côtés de sa commis Camille Pigot, également sacrée meilleure commis de l’édition.Vingt-quatre pays se sont affrontés durant ces Jeux olympiques de la cuisine n’ayant rien à envier aux grandes compétitions sportives. Mental d’acier, gestes minutés, précis. Les chefs n’avaient pas droit à l’erreur pour monter sur les marches du podium.Pour Paul Marcon, compétiteur hors-pair de 28 ans, l’objectif n’était “ni de se faire un prénom, ni de se faire voir, ni rien du tout”. Seulement celui de réaliser ce qui a toujours été son “rêve de gosse” et ainsi décrocher une neuvième consécration pour la France.Cette 20e édition du Bocuse d’Or rendait hommage à son fondateur, l’illustre chef lyonnais Paul Bocuse, disparu en 2018 à l’âge de 91 ans, grand amoureux des produits du terroir et du gibier.Les candidats disposaient de 4H40 pour servir à l’assiette un mets sublimant le céleri, le maigre et le homard. En parallèle, ils ont 5H30 pour réaliser un plateau, composé d’un plat et de trois garnitures, autour du chevreuil, du foie gras et du thé. Tous devaient mettre l’identité de leur pays à l’honneur.La prestation de la France ? “C’était ciselé, c’était propre, c’était net”, a chaudement salué le chef français Davy Tissot, président du Comité international d’organisation du Bocuse d’Or et lui même vainqueur en 2021.- “redescendre sur Terre” -Dimanche, puis lundi, c’est tout un essaim de toques blanches qui a poché, flambé, déglacé, avec des mouvements quasi automatiques. “On connaît notre partition par cÅ“ur”, soulignait Paul Marcon en amont du jour J, qui obtient aujourd’hui “la récompense d’un travail de deux ans, même plus”.Ni la ferveur des supporters en tribunes, ni les nuées de caméras circulant à travers les îlots n’ont su déconcentrer la crème de la cuisine de compétition, qui s’est affairée aux fourneaux sans relâche.Dans les gradins, Magnus Rosendahl, 25 ans, plaçait toute sa confiance dans le chef danois Sebastian Holberg, vainqueur de la sélection européenne. Il espérait pour le Danemark un quatrième sacre au concours, un doublé après la victoire de 2023. “Je veux l’aider à réaliser ses rêves”, avait-il dit à l’AFP, frappant sans discontinuer sur son tambour, dans un nuage de confettis.À l’annonce des résultats, la salle a tout de même rugi de joie en voyant les Danois monter sur la deuxième marche du podium, juste au-dessus de la Suède, puis de la Norvège, redoutable candidat (cinq victoires) qui cette année a dû se contenter d’une quatrième position.Si les pays scandinaves sont aussi dangereux, c’est parce qu’ils ont “compris cette finesse, cette élégance, ce raffinement” nécessaires pour briller sur cette coupe du monde, avait estimé auprès de l’AFP Romuald Fassenet, président de la Team France, et membre du jury. Selon lui, la menace ne venait toutefois pas seulement du Nord, mais de “partout”. “C’est comme au football, où on veut toujours battre le Brésil. Au Bocuse d’Or: on veut battre la France !”, avait-il lancé.La suite pour Paul Marcon ? “Je ne sais pas, je vais déjà savourer un peu, on verra plus tard”, a-t-il répondu à la presse. Pour l’instant, “il faut redescendre sur Terre, et retourner au travail”.