La famille de Cécile Kohler en appelle à Macron, au 1.000e jour de sa détention en Iran

La famille de Cécile Kohler, enseignante détenue en Iran depuis 1.000 jours, a demandé vendredi à Emmanuel Macron d’intervenir pour obtenir sa libération, lors d’un rassemblement dans sa ville de Soultz, dans le sud de l’Alsace.”Voilà 1.000 jours que tu as été prise en otage. Pourquoi ?”, a lancé la mère de Cécile Kohler, Mireille Kohler, en s’adressant à quelque 300 personnes rassemblées devant l’hôtel de ville de Soultz, commune de 7.000 habitants proche de Mulhouse.Cécile Kohler, 40 ans, a été arrêtée le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran, où les autorités l’accusent d’espionnage.S’adressant aux présidents français et iranien, Mme Kohler a déclaré: “Messieurs Macron et Pezeshkian, veuillez je vous en prie trouver un accord et libérez nos enfants Cécile, Jacques et Olivier”, trois Français actuellement détenus par Téhéran.Jacques Paris, le compagnon de Cécile Kohler, a été arrêté en même temps qu’elle, tandis qu’Olivier Grondeau, détenu depuis plus de deux ans, est sorti de l’anonymat début janvier.”On aimerait bien être reçus par Emmanuel Macron. On se demande pourquoi il ne nous a pas encore reçus, parce que nous avons été reçus par plusieurs ministres déjà, sans problème, et lui, ça se fait un peu attendre”, a déclaré Mme Kohler à l’AFP. “Je pense que c’est lui qui a un peu la clé, qui détient la clé.”Emmanuel Macron sera justement non loin de Soultz dimanche puisqu’il sera à Colmar pour les commémorations du 80e anniversaire de la libération de la préfecture haut-rhinoise, le 2 février 1945. Mais aucune rencontre avec la famille de Cécile Kohler n’a pour l’heure été annoncée.Mireille Kohler a confié avoir pu parler à sa fille dimanche pendant 13 minutes. “On sait qu’elle va mal, elle essaye de ne pas le montrer, mais on sait qu’elle va très mal”, a-t-elle déclaré, précisant que Cécile Kohler “est plus ou moins au courant” de la mobilisation en sa faveur.”Mais c’est extrêmement dur comme épreuve (…) Comme nous a dit un jour Cécile: +Je sais que c’est dur pour vous, mais vous, vous n’êtes pas enfermés+”.

La famille de Cécile Kohler en appelle à Macron, au 1.000e jour de sa détention en Iran

La famille de Cécile Kohler, enseignante détenue en Iran depuis 1.000 jours, a demandé vendredi à Emmanuel Macron d’intervenir pour obtenir sa libération, lors d’un rassemblement dans sa ville de Soultz, dans le sud de l’Alsace.”Voilà 1.000 jours que tu as été prise en otage. Pourquoi ?”, a lancé la mère de Cécile Kohler, Mireille Kohler, en s’adressant à quelque 300 personnes rassemblées devant l’hôtel de ville de Soultz, commune de 7.000 habitants proche de Mulhouse.Cécile Kohler, 40 ans, a été arrêtée le 7 mai 2022, au dernier jour d’un voyage touristique en Iran, où les autorités l’accusent d’espionnage.S’adressant aux présidents français et iranien, Mme Kohler a déclaré: “Messieurs Macron et Pezeshkian, veuillez je vous en prie trouver un accord et libérez nos enfants Cécile, Jacques et Olivier”, trois Français actuellement détenus par Téhéran.Jacques Paris, le compagnon de Cécile Kohler, a été arrêté en même temps qu’elle, tandis qu’Olivier Grondeau, détenu depuis plus de deux ans, est sorti de l’anonymat début janvier.”On aimerait bien être reçus par Emmanuel Macron. On se demande pourquoi il ne nous a pas encore reçus, parce que nous avons été reçus par plusieurs ministres déjà, sans problème, et lui, ça se fait un peu attendre”, a déclaré Mme Kohler à l’AFP. “Je pense que c’est lui qui a un peu la clé, qui détient la clé.”Emmanuel Macron sera justement non loin de Soultz dimanche puisqu’il sera à Colmar pour les commémorations du 80e anniversaire de la libération de la préfecture haut-rhinoise, le 2 février 1945. Mais aucune rencontre avec la famille de Cécile Kohler n’a pour l’heure été annoncée.Mireille Kohler a confié avoir pu parler à sa fille dimanche pendant 13 minutes. “On sait qu’elle va mal, elle essaye de ne pas le montrer, mais on sait qu’elle va très mal”, a-t-elle déclaré, précisant que Cécile Kohler “est plus ou moins au courant” de la mobilisation en sa faveur.”Mais c’est extrêmement dur comme épreuve (…) Comme nous a dit un jour Cécile: +Je sais que c’est dur pour vous, mais vous, vous n’êtes pas enfermés+”.

Foot: le PSG opposé à Brest en barrages de Ligue des champions, un choc Manchester City – Real Madrid

Le PSG sera opposé à Brest dans un duel franco-français en barrages d’accession aux 8e de finale de la Ligue des champions, alors que le gros choc mettra aux prises Manchester City et le Real Madrid, tenant du titre, selon le tirage au sort effectué vendredi à Nyon, au siège de l’UEFA. Monaco, l’autre club français en lice, affrontera le Benfica Lisbonne. Les matches allers sont prévus les 11 et 12 février et les retours les 18 et 19 février.Paris, sans rival en Ligue 1 et qui a bouclé en fanfare la phase de ligue de la C1 avec trois succès d’affilée après une entame très délicate, partira largement favori face aux Brestois. Demi-finaliste de la dernière édition et finaliste en 2020, le PSG pourra en outre aligner sa recrue-phare de l’hiver, l’attaquant géorgien Khvicha Kvaratskhelia.Mais Brest, qui découvre cette saison la plus prestigieuse Coupe d’Europe, a multiplié les bonnes performances en Ligue des champions avec quatre victoires, même si sa situation en championnat est plus compliquée (8e).Hasard du calendrier, Parisiens et Brestois vont se retrouver dès samedi lors de la 20e journée de Ligue 1, une affiche qui fera office de répétition générale avant le grand rendez-vous dix jours plus tard en C1.Les choses se corseront ensuite singulièrement en 8e de finale puisque le vainqueur de cette double confrontation sera opposé à Liverpool, l’équipe la plus impressionnante en Europe cette saison, ou au FC Barcelone, qui a bouclé la phase de ligue de la Ligue des champions à la 2e place juste derrière les Reds.Monaco, dauphin du PSG la saison dernière, devra de son côté se méfier du Benfica Lisbonne d’Angel Di Maria qui était venu s’imposer dans la Principauté lors de la phase de ligue (3-2). L’ASM, qui connaît quelques difficultés depuis plusieurs semaines et a été dépassé par l’OM en Ligue 1 (3e), vient de subir une cuisante défaite sur la pelouse de l’Inter Milan (3-0).   La grosse affiche de ces barrages se jouera entre Manchester City, lauréat en 2023, et le Real Madrid, victorieux en 2024. Les Citizens de Pep Guardiola, à la peine actuellement, n’ont obtenu leur qualification qu’in extremis grâce à un succès contre Bruges (3-1). Mais le Real de Kylian Mbappé n’a pas non plus spécialement brillé sur la scène européenne puisqu’il a concédé trois défaites en huit matches. Le Bayern Munich, autre cador obligé de passer par les barrages pour obtenir son billet pour les 8e de finale, devrait lui s’en sortir contre le Celtic Glasgow.

Chad leader welcomes ‘complete’ departure of French forcesFri, 31 Jan 2025 11:43:36 GMT

President Mahamat Idriss Deby on Friday welcomed the “definitive and complete departure” of French forces from Chad which marks the end of France’s last foothold in the wider jihadist-hit Sahel region.After a closed-door military ceremony a day earlier, Deby addressed Chadian forces and diplomats at an event in the capital N’Djamena.The handover of the Kossei …

Chad leader welcomes ‘complete’ departure of French forcesFri, 31 Jan 2025 11:43:36 GMT Read More »

Patrice Vergriete nouveau patron de l’Anru, pilier de la rénovation urbaine

L’ancien ministre Patrice Vergriete est le nouveau président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) qui pilote depuis plus de vingt ans la transformation des quartiers populaires, à un moment charnière pour l’avenir de l’agence.Le maire de Dunkerque, également président de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD), a été nommé “président du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine par décret du président de la République en date du 29 janvier 2025″, a-t-on appris vendredi au Journal officiel.”Patrice Vergriete est un grand connaisseur des enjeux du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville et des politiques de renouvellement urbain”, a indiqué l’Anru dans un communiqué.”L’Anru transforme le quotidien de millions de Français depuis plus de 20 ans (…) Je suis donc fier de concourir à la fabrication de la ville de demain, une ville adaptée à toutes les transitions qui ne laisse aucun habitant, aucun quartier en marge de la société”, a déclaré Patrice Vergriete, cité dans le communiqué.Pilier de la politique de la ville conçue pour changer le visage des anciens grands ensembles, l’Anru avait été critiquée pour son bilan lors des violences urbaines de l’été 2023, l’extrême droite dénonçant notamment une politique trop généreuse sans résultats tangibles. Des critiques largement balayées par les élus de banlieue, pour qui la situation serait encore plus catastrophique sans les programmes Anru.Éphémère ministre délégué chargé du Logement sous le gouvernement d’Elisabeth Borne, Patrice Vergriete, 56 ans avait ensuite été chargé des Transports sous Gabriel Attal pendant les Jeux olympiques, avant de retrouver son fauteuil de maire de Dunkerque (DVG) en septembre.Polytechnicien, ingénieur général des Ponts, docteur en aménagement, son parcours est un exemple de réussite républicaine, né d’un père ouvrier chaudronnier aux Chantiers de France et d’une mère femme au foyer.En tant que maire de Dunkerque, il s’est illustré par sa politique de gratuité des transports publics et de réindustrialisation, grâce à l’implantation d’usines de batteries électriques.- “Agence à durée déterminée” -La présidence de l’Anru était restée vacante depuis la nomination en janvier 2024 au gouvernement de son ancienne patronne Catherine Vautrin. Si cette vacance n’a pas entravé le fonctionnement de l’agence, pilotée au quotidien par la directrice générale Anne-Claire Mialot, il lui manquait toutefois un visage politique.La première version du projet de loi de finances pour 2025 avait ainsi oublié d’abonder le budget de l’Anru, suscitant de fortes inquiétudes chez les maires. Une erreur corrigée dans la dernière version, qui lui octroie 50 millions d’euros.La nomination de M. Vergriete intervient à un moment charnière pour l’avenir de l’Anru, vingt ans après les émeutes de 2005 et alors qu’un rapport sur son action doit permettre de définir les vingt prochaines années du renouvellement urbain.”L’Anru est une agence à durée déterminée”, avait expliqué en septembre l’un de ses représentants à l’AFP, faisant référence à la fin prochaine de son programme phare, le NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). “Il faut engager sans tarder la nouvelle étape de la politique de rénovation urbaine qui devra poursuivre, en lien avec les maires, trois objectifs : améliorer le cadre de vie des habitants, lutter contre les phénomènes de ségrégation sociale et spatiale et contribuer à la transition écologique des quartiers”, a réagi dans un communiqué l’Union sociale pour l’habitat, qui représente les bailleurs sociaux.Née d’un décret du 9 février 2004 sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, ministre chargé de la Ville puis du Logement, l’Anru pilote de spectaculaires opérations de démolition de tours et barres d’immeubles et de rénovation de logements, pour désenclaver les quartiers populaires et améliorer la qualité de vie, la mixité sociale et la sécurité.Dans le premier programme, achevé en 2021, elle avait engagé 11,3 milliards d’euros, avec des effets tangibles sur le niveau de vie dans les quartiers les plus ciblés mais beaucoup moins dans ceux où les opérations ont été moins intenses, selon un rapport de France stratégie publié en février 2024.Le deuxième programme, le NPNRU, avec un budget de 12 milliards, majoritairement financé par l’organisme paritaire Action logement (8,4 milliards) mais aussi par les bailleurs sociaux et l’Etat, intègre de nouvelles dimensions, notamment environnementales, et doit s’achever en 2030.

Patrice Vergriete nouveau patron de l’Anru, pilier de la rénovation urbaine

L’ancien ministre Patrice Vergriete est le nouveau président de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) qui pilote depuis plus de vingt ans la transformation des quartiers populaires, à un moment charnière pour l’avenir de l’agence.Le maire de Dunkerque, également président de la communauté urbaine de Dunkerque (CUD), a été nommé “président du conseil d’administration de l’Agence nationale pour la rénovation urbaine par décret du président de la République en date du 29 janvier 2025″, a-t-on appris vendredi au Journal officiel.”Patrice Vergriete est un grand connaisseur des enjeux du logement, de l’urbanisme, de la politique de la ville et des politiques de renouvellement urbain”, a indiqué l’Anru dans un communiqué.”L’Anru transforme le quotidien de millions de Français depuis plus de 20 ans (…) Je suis donc fier de concourir à la fabrication de la ville de demain, une ville adaptée à toutes les transitions qui ne laisse aucun habitant, aucun quartier en marge de la société”, a déclaré Patrice Vergriete, cité dans le communiqué.Pilier de la politique de la ville conçue pour changer le visage des anciens grands ensembles, l’Anru avait été critiquée pour son bilan lors des violences urbaines de l’été 2023, l’extrême droite dénonçant notamment une politique trop généreuse sans résultats tangibles. Des critiques largement balayées par les élus de banlieue, pour qui la situation serait encore plus catastrophique sans les programmes Anru.Éphémère ministre délégué chargé du Logement sous le gouvernement d’Elisabeth Borne, Patrice Vergriete, 56 ans avait ensuite été chargé des Transports sous Gabriel Attal pendant les Jeux olympiques, avant de retrouver son fauteuil de maire de Dunkerque (DVG) en septembre.Polytechnicien, ingénieur général des Ponts, docteur en aménagement, son parcours est un exemple de réussite républicaine, né d’un père ouvrier chaudronnier aux Chantiers de France et d’une mère femme au foyer.En tant que maire de Dunkerque, il s’est illustré par sa politique de gratuité des transports publics et de réindustrialisation, grâce à l’implantation d’usines de batteries électriques.- “Agence à durée déterminée” -La présidence de l’Anru était restée vacante depuis la nomination en janvier 2024 au gouvernement de son ancienne patronne Catherine Vautrin. Si cette vacance n’a pas entravé le fonctionnement de l’agence, pilotée au quotidien par la directrice générale Anne-Claire Mialot, il lui manquait toutefois un visage politique.La première version du projet de loi de finances pour 2025 avait ainsi oublié d’abonder le budget de l’Anru, suscitant de fortes inquiétudes chez les maires. Une erreur corrigée dans la dernière version, qui lui octroie 50 millions d’euros.La nomination de M. Vergriete intervient à un moment charnière pour l’avenir de l’Anru, vingt ans après les émeutes de 2005 et alors qu’un rapport sur son action doit permettre de définir les vingt prochaines années du renouvellement urbain.”L’Anru est une agence à durée déterminée”, avait expliqué en septembre l’un de ses représentants à l’AFP, faisant référence à la fin prochaine de son programme phare, le NPNRU (Nouveau programme national de renouvellement urbain). “Il faut engager sans tarder la nouvelle étape de la politique de rénovation urbaine qui devra poursuivre, en lien avec les maires, trois objectifs : améliorer le cadre de vie des habitants, lutter contre les phénomènes de ségrégation sociale et spatiale et contribuer à la transition écologique des quartiers”, a réagi dans un communiqué l’Union sociale pour l’habitat, qui représente les bailleurs sociaux.Née d’un décret du 9 février 2004 sous l’impulsion de Jean-Louis Borloo, ministre chargé de la Ville puis du Logement, l’Anru pilote de spectaculaires opérations de démolition de tours et barres d’immeubles et de rénovation de logements, pour désenclaver les quartiers populaires et améliorer la qualité de vie, la mixité sociale et la sécurité.Dans le premier programme, achevé en 2021, elle avait engagé 11,3 milliards d’euros, avec des effets tangibles sur le niveau de vie dans les quartiers les plus ciblés mais beaucoup moins dans ceux où les opérations ont été moins intenses, selon un rapport de France stratégie publié en février 2024.Le deuxième programme, le NPNRU, avec un budget de 12 milliards, majoritairement financé par l’organisme paritaire Action logement (8,4 milliards) mais aussi par les bailleurs sociaux et l’Etat, intègre de nouvelles dimensions, notamment environnementales, et doit s’achever en 2030.

Grève inédite à l’OFB face aux tensions avec le monde agricole et politique

Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), dont l’action est remise en cause par des responsables politiques et syndicats agricoles, manifestent vendredi lors d’un mouvement de protestation inédit, pour exprimer leur “mal-être” et réclamer davantage de soutien des pouvoirs publics.Une trentaine d’agents de l’OFB, en tenue de travail, se sont ainsi rassemblés dans la matinée devant la sous-préfecture d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. “Attaquer le droit et la police de l’environnement nuit gravement à la santé !” pouvait-on lire sur l’une des pancartes brandies par les manifestants.”Ce rassemblement, il signifie un ras-le-bol des agents de l’OFB qui ont été récemment lâchés en rase campagne par le Premier ministre (…) alors qu’en fait les agents ne font que respecter les textes en place et faire leur métier de fonctionnaire”, a témoigné auprès de l’AFP Stéphane Plessis, représentant du syndicat national de l’environnement FSU. A Pau, ils étaient une cinquantaine, venus des Pyrénées-Atlantiques mais aussi du Lot-et-Garonne, des Landes, de Gironde ou des Hautes-Pyrénées, venus pour protester contre le “désaveu de nos gouvernants”, avant d’être reçus par la préfecture.”Ca fait plus d’un an et demi qu’on subit les menaces, les invectives et les dégradations. (…) On reçoit carrément des menaces de mort”, a relaté auprès de l’AFP Pierre-Alex Morel, représentant du syndicat SNAPE-FO. Dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes Alpes, Jean-Michel Foissy, technicien de l’environnement à l’OFB et représentant syndical CGT, fait aussi état d'”agressions” de la part des agriculteurs, avec “des tas de fumiers qui sont déversés sur des véhicules, des portes qui sont murées à l’entrée de nos bureaux”.Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l’OFB, chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées, ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police dans les exploitations agricoles, ne s’y sentant plus en sécurité. Un mouvement très largement suivi, par 67% à 100% des agents sur plus des trois quarts du pays, selon l’intersyndicale.Outre un appel national à la grève, plusieurs autres actions étaient également prévues dans d’autres régions vendredi matin, avec des “dépôts symboliques de l’étui discret”, dans lequel les inspecteurs de l’OFB doivent désormais porter leurs armes pour les contrôles administratifs dans les fermes. En Bretagne, l’intersyndicale faisait état à midi de 63 agents en grève sur les 120 que compte la région.- Port d’arme discret -Les tensions entre OFB et agriculteurs ont été ravivées jeudi, dans le contexte des élections pour les chambres d’agriculture qui se terminent ce vendredi, à la suite de propos rapportés dans Le Monde d’un syndicaliste agricole relayant des appels à “brûler” des voitures d’agents de l’OFB si ceux-ci revenaient contrôler les fermes. Au cÅ“ur de la polémique, la question de l’armement des agents de l’OFB est l’une des principales récriminations du monde agricole, qui juge les contrôles trop pressants et intimidants. Une circulaire ministérielle signée en décembre prévoit que les agents doivent désormais avoir un “port d’arme discret” lors de leurs passages dans les exploitations. Mais pour les syndicats de l’OFB, cette mesure “présente un danger pour les agents (…) et est en fait inapplicable”. L’une de leurs revendications est qu’elle soit “annulée”.Ils réclament également de “protéger désormais les implantations et les personnels de l’OFB contre toute agression ou attaque, quel que soit le syndicat agricole qui en est à l’initiative”.Selon une “mission flash interministérielle” consultée par l’AFP, “près de 70 implantations” de l’OFB ont été la cible d'”exactions” en 2024.L’intersyndicale réclame également de “sanctuariser les effectifs de l’OFB” (plus de 3.000 agents dont 1.700 sur le terrain) et de revenir sur “la baisse drastique envisagée du budget de l’OFB”, ainsi qu’une lettre du Premier ministre à tous les agents “exprimant son soutien ferme”.François Bayrou avait qualifié d'”humiliation” et de “faute” certaines inspections d’agents de l’OFB, “une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise”.Selon M. Morel, cela n’a fait que “raviver les braises. (…) Il nous a mis une cible dans le dos”.

Grève inédite à l’OFB face aux tensions avec le monde agricole et politique

Les agents de l’Office français de la biodiversité (OFB), dont l’action est remise en cause par des responsables politiques et syndicats agricoles, manifestent vendredi lors d’un mouvement de protestation inédit, pour exprimer leur “mal-être” et réclamer davantage de soutien des pouvoirs publics.Une trentaine d’agents de l’OFB, en tenue de travail, se sont ainsi rassemblés dans la matinée devant la sous-préfecture d’Aix-en-Provence, dans les Bouches-du-Rhône. “Attaquer le droit et la police de l’environnement nuit gravement à la santé !” pouvait-on lire sur l’une des pancartes brandies par les manifestants.”Ce rassemblement, il signifie un ras-le-bol des agents de l’OFB qui ont été récemment lâchés en rase campagne par le Premier ministre (…) alors qu’en fait les agents ne font que respecter les textes en place et faire leur métier de fonctionnaire”, a témoigné auprès de l’AFP Stéphane Plessis, représentant du syndicat national de l’environnement FSU. A Pau, ils étaient une cinquantaine, venus des Pyrénées-Atlantiques mais aussi du Lot-et-Garonne, des Landes, de Gironde ou des Hautes-Pyrénées, venus pour protester contre le “désaveu de nos gouvernants”, avant d’être reçus par la préfecture.”Ca fait plus d’un an et demi qu’on subit les menaces, les invectives et les dégradations. (…) On reçoit carrément des menaces de mort”, a relaté auprès de l’AFP Pierre-Alex Morel, représentant du syndicat SNAPE-FO. Dans les Alpes de Haute-Provence et les Hautes Alpes, Jean-Michel Foissy, technicien de l’environnement à l’OFB et représentant syndical CGT, fait aussi état d'”agressions” de la part des agriculteurs, avec “des tas de fumiers qui sont déversés sur des véhicules, des portes qui sont murées à l’entrée de nos bureaux”.Depuis la mi-janvier, les inspecteurs de l’OFB, chargés de faire respecter les règles en matière d’usage des pesticides, d’arrachage de haies ou de respect des arrêtés sécheresse, mais aussi de contrôler les chasseurs, de lutter contre le braconnage ou le trafic d’espèces protégées, ont déjà engagé leur droit de retrait sur leurs missions de police dans les exploitations agricoles, ne s’y sentant plus en sécurité. Un mouvement très largement suivi, par 67% à 100% des agents sur plus des trois quarts du pays, selon l’intersyndicale.Outre un appel national à la grève, plusieurs autres actions étaient également prévues dans d’autres régions vendredi matin, avec des “dépôts symboliques de l’étui discret”, dans lequel les inspecteurs de l’OFB doivent désormais porter leurs armes pour les contrôles administratifs dans les fermes. En Bretagne, l’intersyndicale faisait état à midi de 63 agents en grève sur les 120 que compte la région.- Port d’arme discret -Les tensions entre OFB et agriculteurs ont été ravivées jeudi, dans le contexte des élections pour les chambres d’agriculture qui se terminent ce vendredi, à la suite de propos rapportés dans Le Monde d’un syndicaliste agricole relayant des appels à “brûler” des voitures d’agents de l’OFB si ceux-ci revenaient contrôler les fermes. Au cÅ“ur de la polémique, la question de l’armement des agents de l’OFB est l’une des principales récriminations du monde agricole, qui juge les contrôles trop pressants et intimidants. Une circulaire ministérielle signée en décembre prévoit que les agents doivent désormais avoir un “port d’arme discret” lors de leurs passages dans les exploitations. Mais pour les syndicats de l’OFB, cette mesure “présente un danger pour les agents (…) et est en fait inapplicable”. L’une de leurs revendications est qu’elle soit “annulée”.Ils réclament également de “protéger désormais les implantations et les personnels de l’OFB contre toute agression ou attaque, quel que soit le syndicat agricole qui en est à l’initiative”.Selon une “mission flash interministérielle” consultée par l’AFP, “près de 70 implantations” de l’OFB ont été la cible d'”exactions” en 2024.L’intersyndicale réclame également de “sanctuariser les effectifs de l’OFB” (plus de 3.000 agents dont 1.700 sur le terrain) et de revenir sur “la baisse drastique envisagée du budget de l’OFB”, ainsi qu’une lettre du Premier ministre à tous les agents “exprimant son soutien ferme”.François Bayrou avait qualifié d'”humiliation” et de “faute” certaines inspections d’agents de l’OFB, “une arme à la ceinture dans une ferme déjà mise à cran par la crise”.Selon M. Morel, cela n’a fait que “raviver les braises. (…) Il nous a mis une cible dans le dos”.

South Korea, Ireland watchdogs to question DeepSeek on user data

Data watchdogs in South Korea and Ireland said Friday they would ask Chinese AI startup DeepSeek to clarify how it manages users’ personal information, as governments from around the world turned a spotlight on the service.DeepSeek launched its R1 chatbot this month, claiming it matches the capacity of artificial intelligence pace-setters in the United States for a fraction of the investment.The news sparked a rout in tech titans — Nvidia dived 17 percent Monday — and raised questions about the hundreds of billions of dollars invested in AI in recent years.But countries now including South Korea, Ireland, France, Australia and Italy have questions about DeepSeek’s data practices.”We intend to submit our request in writing as early as Friday to obtain information about how DeepSeek handles personal data,” an official from South Korea’s Personal Information Protection Commission told AFP, without giving further details.Ireland’s Data Protection Commission (DPC) told AFP it was “requesting information on the data processing conducted in relation to data subjects in Ireland” from DeepSeek.The DPC is a lead European tech watchdog, as many major firms have their EU headquarters in Ireland due to Dublin’s generous tax incentives.-‘Be very careful’-Earlier this week Italy launched an investigation into the R1 model and blocked it from processing Italian users’ data.The Italian Data Protection Agency is asking what information is used to train DeepSeek’s AI system and, if the data is scraped from the internet, how users are informed about the processing of their data.French watchdog CNIL also said it would question DeepSeek about its chatbot “to better understand the way it works and the risks regarding data protection”.Australia’s science minister Ed Husic has also raised privacy concerns over the company’s AI service and urged users to think carefully before downloading it.”There are a lot of questions that will need to be answered in time on quality, consumer preferences, data and privacy management,” Husic told national broadcaster ABC.”I would be very careful about that. These type of issues need to be weighed up carefully,” he added.The Italian watchdog in December fined OpenAI 15 million euros ($15.6 million) over the use of personal data by its popular ChatGPT chatbot, but the US tech firm said it would appeal.Italy also temporarily blocked ChatGPT over privacy concerns in March 2023, becoming the first Western country to take such action.DeepSeek has said it used less-advanced H800 chips — permitted for sale to China until 2023 under US export controls — to power its large learning model.South Korean chip giants Samsung Electronics and SK hynix are key suppliers of advanced chips used in AI servers.Worries about the impact of DeepSeek battered stocks in Seoul as the market reopened after an extended break Friday.Samsung fell more than two percent, while SK hynix plunged almost 12 percent at one point.But several industry leaders have welcomed DeepSeek’s arrival and the injection of competition, while analysts have flagged the benefits of the shake-up.