Stocks recover but US tariff threats keep gains in check

Stock markets managed to push higher on Tuesday but investors braced for volatility in the coming weeks as President Donald Trump pressed on with tariffs against China after delaying duties on Mexican and Canadian imports.The hesitant trading came after heavy selling Monday following Trump’s weekend announcement of the tariffs, before later offering a reprieve for the United States’ closest neighbours.Oil prices also clawed back early losses seen after Beijing announced retaliatory tariffs against US products, including hydrocarbons, shortly after US levies came into force on Tuesday.”Chinese imports of US crude and oil products are relatively modest,” Jorge Leon, an economist at Rystad Energy, told AFP.”However, the key question is where we go from here. Is this the start of a tit-for-tat trade war between the two biggest economies in the world? If so, the downside risk to global economic growth would be significant,” he said.Gold, a haven asset in uncertain times, traded close to recent record highs.Investors also tracked mixed earnings from major companies — including alcoholic drinks giant Diageo, which scrapped a key performance target as it predicted sales of tequila and Canadian whisky in the key US market would be hit by the tariffs.In the United States, PepsiCo slumped after it reported flat quarterly sales while the soda and snacks giant worked to address “subdued” demand in North America and faced “business disruptions due to geopolitical tensions in certain international markets”.Indexes from Japan to New York were sent tumbling Monday after news at the weekend that Trump had signed off 25 percent duties against Mexico and Canada, fanning concerns for the stuttering global economy.Hours before the tariffs were due to kick in, Trump said he would postpone the measures until March.China, Canada and Mexico are the United States’ three biggest trading partners.”A risk is that this is the beginning of a tit-for-tat trade war, which could result in lower GDP growth everywhere, higher US inflation, a stronger dollar and upside pressure on US interest rates,” said Stephen Dover, chief market strategist and head of Franklin Templeton Institute.”The uncertainty surrounding the permanence of these tariffs makes it challenging for companies to make informed capital investment decisions,” he added.Trump has warned that the European Union would be next in the firing line and has not ruled out tariffs against Britain.The volatile start to February on markets follows their roller-coaster ride last week after China’s DeepSeek unveiled a cheaper artificial intelligence model rivalling those of US tech giants, sparking questions over the vast sums invested in the sector in recent years.”One thing we can say for sure. Markets are going to remain subject to massive headline risk in coming hours… days… and years,” forecast Ray Attrill, foreign currency strategist at National Australia Bank.- Key figures around 1645 GMT -New York – Dow: UP 0.1 percent at 44,484.22 pointsNew York – S&P 500: UP 0.7 percent at 6,034.36New York – Nasdaq: UP 1.3 percent at 19,640.00London – FTSE 100: DOWN 0.2 percent at 8,570.77 (close)Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,906.40 (close)Frankfurt – DAX: UP 0.4 percent at 21,505.70 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.7 percent at 38,798.37 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 2.8 percent at 20,789.96 (close)Shanghai – Composite: Closed for a holidayEuro/dollar: UP at $1.0385 from $1.0302 on MondayPound/dollar: UP at $1.2488 from $1.2407Dollar/yen: DOWN at 154.55 yen from 154.80 yenEuro/pound: UP at 83.17 pence from 83.03 penceWest Texas Intermediate: DOWN 0.4 percent at $72.76 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.2 percent at $76.19 per barrel

Grèce: 7.000 personnes ont quitté Santorin face à une activité sismique sans précédent

Plus de 7.000 personnes, inquiètes, ont quitté Santorin en 48 heures en raison des séismes à répétition qui continuent mardi de secouer l’île touristique grecque, un phénomène sans précédent qui surprend les scientifiques.Quelque 5.755 passagers ont embarqué depuis dimanche à bord des ferries au départ de cette île volcanique, mondialement connue pour ses chapelles à coupoles bleues accrochées aux falaises, selon un décompte fourni à l’AFP par une garde-côte grecque.La principale compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a indiqué de son côté avoir acheminé 1.294 passagers lundi de Santorin vers Athènes, assurant au total neuf vols dont cinq exceptionnels.L’activité sismique près de l’île en forme de croissant est une séquence sans précédent dans cette zone depuis le début des relevés en 1964, selon des données de l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes analysées par l’AFP.Plus de 180 séismes ont été enregistrés quotidiennement depuis dimanche, dont plus de la moitié dépassent une magnitude de 3.Dans une zone d’environ 1.000 km2 autour de l’île, entre le 24 janvier et le 4 février à la mi-journée, 750 séismes ont été recensés.Pour le professeur de sismologie Kostas Papazachos, ces séismes à répétition constituent un “phénomène sans précédent pour les données de la région grecque”.”Nous n’avons pas de tremblement de terre principal, nous avons une séquence de nombreux tremblements de terre”, a-t-il observé sur la chaîne de télévision privée ANT1.”Nous n’avons jamais connu cela auparavant”, a renchéri Athanassios Ganas, directeur de recherche à l’Observatoire d’Athènes, en calculant: “Nous avons maintenant plus de 41 tremblements de terre supérieurs à 4 dans une période de 72 heures”.Santorin compte environ 15.500 résidents permanents et de nombreux saisonniers dans l’hôtellerie, la restauration ou le BTP.Dans la journée de mardi, Aegean Airlines prévoit huit vols d'”une capacité totale de plus de 1.400 sièges”.Dans un communiqué, la compagnie a précisé qu’elle pourrait avoir transporté au total entre lundi et mardi 2.500 à 2.700 personnes.Des files d’attente se sont formées dans le calme devant des agences de voyage et avant le départ des ferries mais aucun mouvement de panique, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.De nombreux passagers ont embarqué en milieu d’après-midi sur un ferry à destination du Pirée, le grand port au sud d’Athènes.- Tourisme réduit -L’activité touristique est réduite en cette saison à Santorin qui reçoit plus de 3 millions de visiteurs chaque année. Toutefois, quelques touristes rencontrés à Fira, l’un des principaux villages de l’île, ne semblaient pas perturbés outre mesure malgré les secousses, même minimes, qui se font ressentir à intervalle régulier.”Au Japon, comme vous savez, chaque jour nous faisons face à des tremblements de terre”, relativisait auprès de l’AFP Walter Saito, 43 ans, économiste de Tokyo, “pas particulièrement inquiet”.A l’aéroport, l’Américain Roger Beauchamp, originaire de l’Arizona, a lui aussi ressenti toute la journée “de petites secousses légères”. “Nous venons d’un endroit où (…) il y a eu de grands séismes par le passé”, ajoute-t-il.Mardi vers 02h45 locales (04h45 GMT), un nouveau séisme de magnitude 4,9 a été enregistré en mer Egée, à quelque 31 km de Santorin, selon l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes.Vers 13h00 GMT, une nouvelle secousse de 4,8 intervenant moins de 30 minutes après une précédente de 4,6 a été enregistrée dans la même zone, au sud-ouest d’Amorgos, une autre île touristique de l’archipel des Cyclades, où vivent moins de 2.000 habitants permanents.D’autres séismes de plus faible intensité ne cessent d’être répertoriés et des scientifiques grecs préviennent que cette activité sismique, qui s’est intensifiée depuis samedi, pourrait durer des semaines. – “en sécurité” -“Le scénario de tremblements de terre de magnitude 6 et plus reste peu probable”, a insisté le président de l’Organisation pour la planification et la protection antisismique (OASP), Efthymios Lekkas sur la chaîne de télévision privée Mega.”Les habitants de Santorin doivent se sentir en sécurité. Il ne faut pas céder à la panique”, a-t-il ajouté, après que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé les habitants au calme.Selon lui, “un tremblement de terre d’environ 5,5 n’aurait aucune conséquence sur l’île”.Les secousses actuelles ne sont pas le résultat d’une activité volcanique mais d’une activité tectonique, ont par ailleurs martelé les autorités qui ont ordonné la fermeture par précaution de tous les établissements scolaires de Santorin, d’Amorgos et des îles voisines jusqu’à vendredi.Le paysage spectaculaire de Santorin a été créé par une éruption volcanique vers 1.600 ans avant notre ère qui a provoqué la formation d’une caldeira.

Grèce: 7.000 personnes ont quitté Santorin face à une activité sismique sans précédent

Plus de 7.000 personnes, inquiètes, ont quitté Santorin en 48 heures en raison des séismes à répétition qui continuent mardi de secouer l’île touristique grecque, un phénomène sans précédent qui surprend les scientifiques.Quelque 5.755 passagers ont embarqué depuis dimanche à bord des ferries au départ de cette île volcanique, mondialement connue pour ses chapelles à coupoles bleues accrochées aux falaises, selon un décompte fourni à l’AFP par une garde-côte grecque.La principale compagnie aérienne grecque Aegean Airlines a indiqué de son côté avoir acheminé 1.294 passagers lundi de Santorin vers Athènes, assurant au total neuf vols dont cinq exceptionnels.L’activité sismique près de l’île en forme de croissant est une séquence sans précédent dans cette zone depuis le début des relevés en 1964, selon des données de l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes analysées par l’AFP.Plus de 180 séismes ont été enregistrés quotidiennement depuis dimanche, dont plus de la moitié dépassent une magnitude de 3.Dans une zone d’environ 1.000 km2 autour de l’île, entre le 24 janvier et le 4 février à la mi-journée, 750 séismes ont été recensés.Pour le professeur de sismologie Kostas Papazachos, ces séismes à répétition constituent un “phénomène sans précédent pour les données de la région grecque”.”Nous n’avons pas de tremblement de terre principal, nous avons une séquence de nombreux tremblements de terre”, a-t-il observé sur la chaîne de télévision privée ANT1.”Nous n’avons jamais connu cela auparavant”, a renchéri Athanassios Ganas, directeur de recherche à l’Observatoire d’Athènes, en calculant: “Nous avons maintenant plus de 41 tremblements de terre supérieurs à 4 dans une période de 72 heures”.Santorin compte environ 15.500 résidents permanents et de nombreux saisonniers dans l’hôtellerie, la restauration ou le BTP.Dans la journée de mardi, Aegean Airlines prévoit huit vols d'”une capacité totale de plus de 1.400 sièges”.Dans un communiqué, la compagnie a précisé qu’elle pourrait avoir transporté au total entre lundi et mardi 2.500 à 2.700 personnes.Des files d’attente se sont formées dans le calme devant des agences de voyage et avant le départ des ferries mais aucun mouvement de panique, ont constaté des journalistes de l’AFP sur place.De nombreux passagers ont embarqué en milieu d’après-midi sur un ferry à destination du Pirée, le grand port au sud d’Athènes.- Tourisme réduit -L’activité touristique est réduite en cette saison à Santorin qui reçoit plus de 3 millions de visiteurs chaque année. Toutefois, quelques touristes rencontrés à Fira, l’un des principaux villages de l’île, ne semblaient pas perturbés outre mesure malgré les secousses, même minimes, qui se font ressentir à intervalle régulier.”Au Japon, comme vous savez, chaque jour nous faisons face à des tremblements de terre”, relativisait auprès de l’AFP Walter Saito, 43 ans, économiste de Tokyo, “pas particulièrement inquiet”.A l’aéroport, l’Américain Roger Beauchamp, originaire de l’Arizona, a lui aussi ressenti toute la journée “de petites secousses légères”. “Nous venons d’un endroit où (…) il y a eu de grands séismes par le passé”, ajoute-t-il.Mardi vers 02h45 locales (04h45 GMT), un nouveau séisme de magnitude 4,9 a été enregistré en mer Egée, à quelque 31 km de Santorin, selon l’Institut géodynamique de l’Observatoire d’Athènes.Vers 13h00 GMT, une nouvelle secousse de 4,8 intervenant moins de 30 minutes après une précédente de 4,6 a été enregistrée dans la même zone, au sud-ouest d’Amorgos, une autre île touristique de l’archipel des Cyclades, où vivent moins de 2.000 habitants permanents.D’autres séismes de plus faible intensité ne cessent d’être répertoriés et des scientifiques grecs préviennent que cette activité sismique, qui s’est intensifiée depuis samedi, pourrait durer des semaines. – “en sécurité” -“Le scénario de tremblements de terre de magnitude 6 et plus reste peu probable”, a insisté le président de l’Organisation pour la planification et la protection antisismique (OASP), Efthymios Lekkas sur la chaîne de télévision privée Mega.”Les habitants de Santorin doivent se sentir en sécurité. Il ne faut pas céder à la panique”, a-t-il ajouté, après que le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis a appelé les habitants au calme.Selon lui, “un tremblement de terre d’environ 5,5 n’aurait aucune conséquence sur l’île”.Les secousses actuelles ne sont pas le résultat d’une activité volcanique mais d’une activité tectonique, ont par ailleurs martelé les autorités qui ont ordonné la fermeture par précaution de tous les établissements scolaires de Santorin, d’Amorgos et des îles voisines jusqu’à vendredi.Le paysage spectaculaire de Santorin a été créé par une éruption volcanique vers 1.600 ans avant notre ère qui a provoqué la formation d’une caldeira.

Les Bourses européennes terminent majoritairement dans le vert

Les Bourses européennes ont terminé majoritairement dans le vert mardi, mais le mot d’ordre reste la prudence, les investisseurs se focalisant sur les tensions commerciales entre les Etats-Unis et la Chine.La Bourse de Paris a terminé en hausse de 0,66%, Francfort a gagné 0,36%, Milan 1,38% et Londres a glissé de 0,15%.

RDC: “Cessez-le-feu” humanitaire du M23 avant un sommet avec Tshisekedi et Kagame

Le M23 a annoncé unilatéralement un “cessez-le-feu” humanitaire en vigueur à compter de mardi dans l’est de la République démocratique du Congo, avant une rencontre entre les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame ce week-end en Tanzanie.Le groupe armé anti-gouvernemental et les troupes rwandaises se sont emparés la semaine dernière de Goma, capitale provinciale du Nord-Kivu. Les combats ont depuis cessé dans la ville de plus d’un million d’habitants.Mais après avoir pris le contrôle de Goma, le M23 et ses alliés rwandais ont progressé dans la province voisine du Sud-Kivu. Ils sont présents depuis plusieurs jours autour de la cité minière de Nyabibwe, à une centaine de km de la capitale provinciale, Bukavu, et environ 70 km de son aéroport, selon des sources locales et humanitaires.Un calme relatif se maintient depuis dimanche, et aucun affrontement n’a eu lieu mardi. Toutefois, l’armée congolaise comme le M23 et ses alliés rwandais sont en train de se renforcer en troupes et en matériel dans la région, selon des sources locales et militaires.Le M23 (“Mouvement du 23 mars”) a annoncé lundi soir décréter “un cessez-le-feu” prenant effet à partir du lendemain “pour des raisons humanitaires” et affirmé n’avoir “aucune intention de prendre le contrôle de Bukavu ou d’autres localités”. La semaine dernière, il avait en revanche déclaré vouloir “continuer la marche” jusqu’à la capitale congolaise Kinshasa. Dans ce conflit qui dure depuis plus de trois ans dans l’est de la RDC, une demi-douzaine de cessez-le-feu et de trêves ont été déclarés entre les deux parties, avant d’être systématiquement rompus.  – Enquête sur les exactions -L’ONU a appelé mardi à rouvrir l’aéroport de Goma, théâtre d’affrontements intenses la semaine dernière.”L’aéroport de Goma est une ligne de vie. Sans lui, l’évacuation des blessés graves, l’acheminement des fournitures médicales et la réception des renforts humanitaires sont paralysés”, a souligné dans un communiqué le coordinateur humanitaire en RDC, Bruno Lemarquis. L’université de Goma a de son côté appelé les étudiants à reprendre les cours lundi, signalant une volonté de retour à la normale, après des combats qui ont fait à Goma au moins 900 morts, selon le bureau des Affaires humanitaires de l’ONU (Ocha).Les organisations régionales, des pays médiateurs comme l’Angola et le Kenya, l’ONU, l’UE et la communauté internationale tentent de trouver une issue diplomatique à la crise, craignant un embrasement régional.Selon la présidence kényane, M. Tshisekedi et son homologue rwandais Paul Kagame participeront samedi à Dar es Salaam à un sommet extraordinaire conjoint de la Communauté des Etats d’Afrique de l’Est (EAC) et de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC).Le Conseil des droits de l’homme de l’ONU doit auparavant se réunir en urgence vendredi, à la demande de Kinshasa, pour évoquer la crise.Dans cette région, l’est de la RDC, meurtrie par plusieurs décennies de conflit entre de multiples groupes armés, Kinshasa accuse Kigali de vouloir, via le M23 notamment, piller les ressources naturelles. Le Rwanda nie et affirme vouloir y éradiquer des groupes armés, notamment créés par d’ex-responsables hutu du génocide des Tutsi au Rwanda en 1994, qui menacent selon lui sa sécurité.Quelque 75 ONG congolaises, régionales et internationales ont demandé mardi une enquête sur les violations des droits et les abus commis par toutes les parties pendant les combats.A Kinshasa, les appels aux rassemblements pour dénoncer le conflit et interpeller la communauté internationale se sont multipliés ces derniers jours mais les manifestations ont été interdites jusqu’à nouvel ordre dans la capitale pour éviter les débordements. Depuis dimanche, l’accès aux réseaux sociaux est restreint dans la ville.A Pretoria, plusieurs centaines de Congolais ont manifesté mardi devant la délégation de l’UE pour réclamer des sanctions contre le Rwanda.Plusieurs pays dont les Etats-Unis et la Belgique ont appelé à quitter ou éviter de se rendre en RDC après des attaques la semaine dernière sur plusieurs ambassades de pays occidentaux accusés d’inaction.burx-blb-cld/emd

Treize hommes comparaîtront au procès en appel des viols de Mazan à l’automne

Au maximum treize des 51 hommes condamnés en décembre à Avignon, lors du procès des viols de Mazan, comparaîtront à nouveau à l’automne, face à un jury populaire cette fois, devant la cour d’assises du Gard, pour tenter d’obtenir une réduction de leurs peines.Parmi eux ne figurera cependant pas le “chef d’orchestre” de cette décennie de viols sur Gisèle Pelicot, son ex-mari Dominique, condamné par la cour criminelle de Vaucluse à 20 ans de réclusion criminelle, une peine assortie d’une mesure de sûreté des deux tiers (environ 14 ans).Le septuagénaire devrait toutefois être appelé à témoigner à la barre, mais uniquement en tant que témoin, lors de cette nouvelle étape judiciaire prévue entre le 6 octobre et le 21 novembre, devant la cour d’assises de Nîmes. “Nous apprenons, avec Dominique Pelicot, les dates de l’audience d’assises d’appel. Mon client se tient à la disposition des juges d’appel pour réitérer ce qu’il a toujours soutenu: à savoir que chacun des accusés était avisé de la proposition de viol qu’il formulait, avec la sédation de Mme Pelicot”, a affirmé à l’AFP son avocate, Me Béatrice Zavarro.Il n’a lui même pas fait appel car il “refuse” de contraindre “Gisèle à une nouvelle épreuve, à de nouveaux affrontements”. Pour Dominique Pelicot, âgé de 72 ans, “Madame Pelicot n’est pas et n’a jamais été son adversaire”, avait-elle expliqué préalablement.- 13 appelants, voire moins ? -Un choix inverse effectué initialement par 17 de ses 50 coaccusés, ces hommes qu’il avait recrutés sur internet pour venir violer son épouse, droguée aux anxiolytiques, à leur domicile de Mazan (Vaucluse) entre 2011 et 2020.Quatre se sont depuis désistés, d’où le nombre de 13 accusés à ce second procès, qui cette fois aura donc lieu devant une cour d’assises, c’est-à-dire une cour composée de jurés populaires. La cour criminelle de Vaucluse était elle formée de magistrats professionnels.D’ici l’ouverture de ce second procès, ces 13 appelants ont cependant encore la possibilité de se désister.Reconnus pour la plupart coupables de viols sur Gisèle Pelicot, les 50 coaccusés, âgés de 27 à 74 ans, avaient été condamnés à des peines allant de trois ans de prison dont deux avec sursis, pour un retraité jugé pour agression sexuelle, à 15 ans de réclusion criminelle pour un homme venu six fois violer Mme Pelicot. Cette dernière, devenue une icône féministe, notamment pour avoir refusé que le premier procès se tienne à huis clos, afin que la “honte change de camp” et ne pèse plus sur les épaules des victimes de viols, devrait elle aussi être présente pour ce nouveau procès.La septuagénaire n’a “pas peur” d’un nouveau procès, avait indiqué à l’AFP Me Antoine Camus, l’un de ses avocats. “Elle entend en être et elle se prépare à affronter ce nouveau procès avec la même détermination et le même courage”, avait-il insisté.- Cold cases -Le procès de première instance avait provoqué une véritable onde de choc, en France comme à l’étranger, devenant emblématique des questions de violences sexistes et sexuelles et plus largement des rapports hommes-femmes.Le combat de Gisèle Pelicot “nous oblige tous et doit être poursuivi”, avait ainsi commenté le Premier ministre François Bayrou. “Merci Gisèle”, avaient réagi sur X les chefs des gouvernements espagnol et allemand Pedro Sanchez et Olaf Scholz.Même s’il ne comparaîtra donc qu’en tant que témoin, Dominique Pelicot n’en a pas pour autant fini avec la justice. Mis en examen par le pôle “cold cases” de Nanterre, il pourrait encore être jugé pour une tentative de viol en 1999 en Seine-et-Marne, mais surtout un viol suivi de meurtre en 1991 à Paris, celui de Sophie Narme, une jeune agente immobilière de 23 ans.Jeudi il avait ainsi été auditionné pendant plus de quatre heures sur ces deux dossiers par une juge d’instruction de ce pôle de Nanterre. Il avait alors à nouveau maintenu sa version des faits, ne reconnaissant que son implication dans l’affaire de 1999, après avoir été confondu par son ADN.

Trump, China’s Xi set to speak on tariff battle

US President Donald Trump and Chinese counterpart Xi Jinping are expected to speak by phone on Tuesday, just hours after slapping tariffs on each other’s economies in an escalating trade war.Beijing said it was imposing levies on imports of US energy, vehicles and equipment in a return salvo minutes after Trump’s threatened tariffs on Chinese goods came into effect.Trump suspended tariffs on Mexico and Canada on Monday for a month after they vowed to step up measures to counter flows of the drug fentanyl and crossing of undocumented migrants into the United States.Stock markets wavered on Tuesday as investors braced for volatile market activity in the coming weeks over Trump’s threatened tariffs on the three biggest US trading partners.”Let’s see what happens with the call today,” Trump trade advisor Peter Navarro, a veteran of the US president’s first term, told news outlet Politico.Asked if Trump could halt the tariffs on China too, he added: “It’s up to the boss. I never get ahead of the boss, that’s why I’m sitting here.”Trump imposed fresh 10 percent tariffs on Chinese goods, on top of levies that were already in place against America’s biggest economic competitor. Mexico and Canada had faced 25 percent tariffs. White House Press Secretary Karoline Leavitt said on Monday that Trump was due to talk to Xi, but said Tuesday that “I don’t have any updates on when that call will take place.” “He is not going to allow China to continue to source and distribute deadly fentanyl into our country, that was the reason for this tariff,” Leavitt told reporters outside the West Wing.- ‘Malicious’ -China unveiled levies of 15 percent on imports of coal and liquefied natural gas from the United States, while crude oil, agricultural machinery, big-engined vehicles, and pickup trucks face 10 percent duties.It says it will also probe US tech giant Google and the American fashion group which owns Tommy Hilfiger and Calvin Klein.Beijing said the measures were in response to the “unilateral tariff hike” by Washington. It said it would also file a complaint to the World Trade Organization over the “malicious” levies.It also unveiled fresh export controls on rare metals and chemicals including tungsten, tellurium, bismuth, and molybdenum, used in a range of industrial appliances.China is a major market for US energy exports and according to Beijing customs data, imports of oil, coal and LNG totaled more than $7 billion last year.But that is dwarfed by China’s imports from more friendly powers such as Russia, from which it purchased $94 billion-worth last year.- Last-minute deals -Trump has made tariffs a key foreign policy tool of his second term, joking that the word tariff is the “most beautiful” in the dictionary.The Republican billionaire said his tariffs aimed to punish countries for failing to halt flows of illegal migrants and drugs including the powerful opioid fentanyl into the United States.Mexican President Claudia Sheinbaum and Canadian Prime Minister Justin Trudeau had both struck last-minute deals with Trump on Monday to tighten border measures, leading to a 30-day pause on threatened tariffs.Talks will continue for the next month on broader deals.Mexico said it had begun the 10,000-strong border troop deployment it had promised Trump as part of the agreement to halt tariffs.”The deployment has already started,” Sheinbaum told reporters.More than 450,000 people have been murdered countrywide since Mexico launched a major offensive against drug cartels in 2006.Trudeau meanwhile said Canada would appoint a “Fentanyl Czar” and list drug cartels as terrorist organizations.burs-dk/bjt