Le pape fera dimanche sa première apparition publique depuis mi-février

Le pape François fera dimanche un salut et une bénédiction depuis une fenêtre de l’hôpital Gemelli de Rome, sa première apparition publique depuis son hospitalisation le 14 février pour une double pneumonie.”Le pape François a l’intention de faire un salut et une bénédiction depuis l’hôpital Agostino Gemelli de Rome à la fin de (la prière hebdomadaire de) l’Angélus, qui sera publiée sous forme écrite comme ces dernière semaines”, a annoncé samedi le service de presse du Vatican.Le pape, âgé de 88 ans, n’a plus présidé la prière de l’Angélus depuis le 9 février, manquant ce rendez-vous les cinq semaines suivantes, une première depuis son élection en mars 2013.La prière de l’Angélus est normalement célébrée par le pape tous les dimanches à midi (11H00 GMT) en public depuis une fenêtre du palais apostolique donnant sur la place Saint-Pierre, où sont généralement massés des fidèles venus pour le voir et l’écouter.Devant l’hôpital Gemelli samedi, des croyants interrogés par l’AFPTV se sont réjouis à la perspective de revoir enfin Jorge Bergoglio. “Cette nouvelle me rend très heureuse, je suis personnellement très attachée à ce pape (…) Donc rien que de le voir, c’est déjà beau, et je crois que c’est aussi le cas pour tous les fidèles et tous ceux qui l’aiment”, a confié Paola Camicia, une fonctionnaire vivant à Rome. Pour Ilka Carpio, née au Venezuela mais habitant en Toscane, c’est une nouvelle “fantastique, vraiment!” “Vivement que le pape puisse sortir car nous avons encore besoin de ses paroles”, a-t-elle ajouté.Le pape n’a pas été vu en public depuis le 14 février, et une seule photo de lui a été publiée par le Vatican depuis cette date.Le cliché publié dimanche dernier, pris de trois quarts dos, le montre dans un fauteuil roulant, vêtu d’une chasuble blanche et d’une étole pourpre, le regard orienté vers le bas face à un autel dans la chapelle de son appartement à l’hôpital Gemelli. L’expression de son visage n’y était donc pas visible.- Des précédents -Le Vatican avait aussi diffusé le 6 mars un bref message audio dans lequel le pape remerciait d’une voix affaiblie les fidèles pour leurs prières.L’annonce de la première apparition publique de François intervient alors que le Vatican a fait état de progrès récents de sa santé, après avoir craint que sa vie ne soit menacée par cette double pneumonie.”L’amélioration de l’état clinique du Saint-Père est confirmée”, a ainsi écrit le Vatican dans son dernier bulletin médical publié mercredi. La pneumonie de François n’a pas été “éliminée”, mais est désormais “sous contrôle”, avait-il été alors précisé.Ce n’est pas la première fois que le pape fera une apparition depuis l’hôpital Gemelli: le 11 juillet 2021, François avait récité la prière de l’Angélus sur le balcon de son appartement situé au 10e étage après une opération du côlon, devant des fidèles et des journalistes.En juin 2023, après son opération d’une hernie abdominale, il avait récité l’Angélus au Gemelli de manière privée, sans apparaître au balcon.Au cours de ses 26 ans de pontificat (1978-2005), le pape Jean-Paul II avait lui aussi récité à plusieurs reprises l’Angélus depuis le Gemelli, à la fois via des enregistrements audios et des apparitions au balcon.La maladie et la longue hospitalisation de François ont soulevé des questions sur qui pourrait diriger le programme chargé des événements religieux menant à Pâques (qui tombe cette année le 20 avril), la période la plus sacrée du calendrier chrétien. Le Vatican a indiqué mercredi qu’aucune décision définitive n’avait encore été prise à cet égard.François est sujet à des maladies respiratoires et a subi l’ablation d’une partie d’un poumon dans sa jeunesse. Malgré ses récentes améliorations, le Vatican n’a pas indiqué à quelle date il pourrait sortir de l’hôpital.

Frappes meurtrières israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a mené samedi des frappes meurtrières au Liban, ciblant des dizaines de lanceurs de roquettes, après avoir menacé de répondre durement à des tirs de projectiles du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées dans la matinée du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussitôt ordonné à l’armée de frapper des “cibles terroristes” au Liban, où une guerre avait opposé de septembre à novembre 2024 Israël au Hezbollah libanais, sorti très affaibli de ce conflit. L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Dans l’après-midi, le Hezbollah a nié être impliqué dans ces tirs de roquettes.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, deux personnes incluant une enfant ont été tuées et huit blessées dans l’une des frappes “de l’ennemi” dans la localité de Touline.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.La trêve a été globalement respectée malgré des accusations mutuelles de violations répétées, alors que l’armée israélienne a maintenu des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes, et le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que Israël ne pouvait “pas permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti tôt le matin à Metula, un village israélien proche de la frontière libanaise. Depuis la trêve, seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs de roquettes, a dit le maire de la ville, David Azoulay. – Rampes démantelées -Après les tirs vers Israël, l’armée libanaise a annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban, s’est dit “préoccupée” par une “possible escalade”.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. Le Hezbollah, seule faction au Liban à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), était alors accusé par ses détracteurs d’être un “Etat dans l’Etat”. – Déplacés -Mais le mouvement libanais est sorti très affaibli de la dernière guerre avec Israël et sa direction a été largement décimée.En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant l’accord de cessez-le-feu.Après le début des tirs de roquettes sur Israël par le Hezbollah dans la foulée de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, environ 60.000 habitants ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani.Malgré la trêve et avant les frappes de samedi, l’armée israélienne a mené de nombreuses frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” ou des responsables du Hezbollah.

Frappes meurtrières israéliennes au Liban après des tirs de roquettes sur Israël

L’armée israélienne a mené samedi des frappes meurtrières au Liban, ciblant des dizaines de lanceurs de roquettes, après avoir menacé de répondre durement à des tirs de projectiles du Liban.Israël a indiqué avoir intercepté trois roquettes tirées dans la matinée du sud du Liban voisin vers le nord de son territoire.Le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, a aussitôt ordonné à l’armée de frapper des “cibles terroristes” au Liban, où une guerre avait opposé de septembre à novembre 2024 Israël au Hezbollah libanais, sorti très affaibli de ce conflit. L’armée israélienne a ensuite annoncé avoir frappé “des dizaines de lanceurs de roquettes et un centre de commandement d’où opéraient des terroristes du Hezbollah” dans le sud du Liban.Dans l’après-midi, le Hezbollah a nié être impliqué dans ces tirs de roquettes.Selon l’agence nationale d’information libanaise ANI, citant le ministère de la Santé, deux personnes incluant une enfant ont été tuées et huit blessées dans l’une des frappes “de l’ennemi” dans la localité de Touline.Un accord de cessez-le-feu a mis fin le 27 novembre à la guerre entre l’armée israélienne et le Hezbollah qui avait ouvert un front contre Israël en solidarité avec le mouvement islamiste palestinien Hamas au début de la guerre à Gaza en octobre 2023.La trêve a été globalement respectée malgré des accusations mutuelles de violations répétées, alors que l’armée israélienne a maintenu des troupes dans le sud du Liban dans cinq positions stratégiques près de la frontière nord d’Israël.Le chef d’état-major israélien, Eyal Zamir, a promis une “réponse sévère” aux tirs de roquettes, et le ministre de la Défense, Israël Katz, a affirmé que Israël ne pouvait “pas permettre des tirs depuis le Liban sur les communautés de Galilée (nord)”.Les sirènes d’alerte anti-aérienne ont retenti tôt le matin à Metula, un village israélien proche de la frontière libanaise. Depuis la trêve, seulement 8% de la population est revenue à Metula et certains habitants sont repartis samedi après les tirs de roquettes, a dit le maire de la ville, David Azoulay. – Rampes démantelées -Après les tirs vers Israël, l’armée libanaise a annoncé avoir “trouvé trois rampes de lancement de roquettes artisanales dans une zone située au nord du fleuve Litani”, à quelque 30 km de la frontière israélienne, et “procédé à leur démantèlement”.La Force de maintien de la paix de l’ONU, déployée dans le sud du Liban, s’est dit “préoccupée” par une “possible escalade”.Le Premier ministre libanais, Nawaf Salam, a mis en garde “contre le risque que les opérations militaires reprennent à la frontière sud. Cela pourrait entraîner le Liban dans une nouvelle guerre, aux conséquences désastreuses”.Il a ajouté avoir contacté le ministre de la Défense, “afin de garantir que seul l’Etat a le pouvoir de décider de la guerre et de la paix”.Au moment du déclenchement des tirs de roquettes contre Israël en solidarité avec son allié, le Hamas, en octobre 2023, le Hezbollah, financé par l’Iran, était un acteur incontournable de la vie politique au Liban et le plus puissant mouvement dans le pays. Le Hezbollah, seule faction au Liban à avoir conservé ses armes au sortir de la guerre civile libanaise (1975-1990), était alors accusé par ses détracteurs d’être un “Etat dans l’Etat”. – Déplacés -Mais le mouvement libanais est sorti très affaibli de la dernière guerre avec Israël et sa direction a été largement décimée.En septembre 2024, les hostilités transfrontalières avaient dégénéré en guerre ouverte avec des bombardements massifs au Liban, notamment sur les fiefs du Hezbollah, avant l’accord de cessez-le-feu.Après le début des tirs de roquettes sur Israël par le Hezbollah dans la foulée de la guerre à Gaza, déclenchée par l’attaque sans précédent du Hamas sur le sol israélien le 7 octobre 2023, environ 60.000 habitants ont fui le nord d’Israël, dont une partie seulement sont rentrés chez eux ces dernières semaines après le feu vert des autorités.Côté libanais, plus d’un million de personnes ont fui le sud du pays, dont environ 100.000 sont toujours déplacées, selon l’ONU.Aux termes de l’accord de cessez-le-feu conclu sous l’égide des Etats-Unis, Israël devait se retirer du sud du Liban, où seuls l’armée libanaise et les Casques bleus de l’ONU devraient être déployés. Le Hezbollah, lui, devait lui démanteler ses infrastructures et se retirer au nord du fleuve Litani.Malgré la trêve et avant les frappes de samedi, l’armée israélienne a mené de nombreuses frappes au Liban, souvent meurtrières, affirmant cibler “des structures terroristes” ou des responsables du Hezbollah.

La Chine simplifie les mariages pour inciter à convoler

La Chine a annoncé samedi des mesures pour simplifier l’enregistrement des mariages et tenter de diminuer la pression financière sur les mariés, dernière initiative en date des autorités pour relancer la natalité.Le mariage est un passage quasi obligé dans le pays avant d’avoir un enfant, car les naissances hors mariage sont très mal vues et n’offrent pas le même niveau de reconnaissance et de protection.Or, le nombre de mariages a chuté de 20,5% l’an passé et la Chine a connu en 2024 sa troisième année de suite de déclin de sa population, un défi en matière de croissance économique et de financement des retraites.Diverses mesures ont déjà été lancées par les autorités, comme des subventions aux couples qui convolent, qui font des bébés ou encore la promesse de construire davantage d’infrastructures de garde d’enfants.Dernière initiative en date: les couples pourront désormais faire enregistrer leurs mariages dans tout le pays, a indiqué samedi la télévision étatique CCTV, qui cite un document du gouvernement.Jusqu’à présent, un couple devait se rendre dans le lieu où la mariée ou le marié était enregistré à l’état civil.Un couple résidant par exemple à Pékin (nord) pour des raisons professionnelles, mais dont la femme était originaire de Canton (sud) et l’homme de Shanghai (est), devaient ainsi aller faire les démarches nécessaires dans l’une de ces deux villes.”Pour mieux répondre aux attentes du public et sur la base des succès des projets pilotes, l’enregistrement des mariages dans tout le pays sera mis en Å“uvre”, a annoncé samedi CCTV.Le ministère des Affaires civiles, selon la chaîne, promet également de “lutter contre certaines habitudes néfastes comme les dots excessives et les cérémonies de mariage aux dépenses déraisonnables”.Ces dots désignent la somme d’argent que la famille du marié offre généralement à la mariée. Elles sont souvent perçues comme une marque de respect envers la belle-famille et une contribution aux débuts du jeune couple.Mais les montants sont dans certains cas devenus très élevés, créant une pression financière pour la famille du marié et alimentant les inégalités sociales.Beaucoup de jeunes Chinois hésitent à se marier et à avoir des enfants.Parmi les principales raisons figurent l’incapacité financière à acheter un appartement, souvent préalable à tout mariage, ou encore le coût élevé de l’éducation, entre les frais de garderie et les cours privés, jugés quasi indispensables pour la réussite scolaire de l’enfant.

Pro-Trump senator set to meet Chinese premier

Republican Senator Steve Daines will meet Premier Li Qiang on Sunday, a senior Chinese official announced as the strong supporter of US President Donald Trump visits Beijing.The 62-year-old lawmaker has vowed to raise trade tensions and fentanyl smuggling during talks with Chinese officials.His visit comes against a burgeoning trade war and is seen as a way to ease bilateral tensions, which are already high over their tech rivalry and Taiwan.Daines, who represents the state of Montana, has considerable experience in China where he previously worked for Procter & Gamble. On Saturday he met Chinese Vice Premier He Lifeng in Beijing, who praised him for his knowledge of the country.”Tomorrow Premier Li Qiang will meet with you and he will talk to you about what is happening in China and China’s broad policies,” said vice premier He, according to an official translation of his remarks.Daines responded by saying: “On this visit of course, we’re at a time when we have important issues to discuss between our two countries. “I’ve always believed in having constructive dialogue and that has been the nature of all my visits to China over the course of many years.”Since retaking office in January, Trump has unleashed a barrage of tariffs on major US trading partners, including China, Canada and Mexico, citing trade imbalances and their failure to stop illegal immigration and flows of deadly fentanyl.Beijing has announced retaliatory measures, imposing levies of 10 and 15 percent on several US farm products, including soybeans, pork and chicken.”The Senator voiced President Trump’s ongoing call for China to stop the flow of fentanyl precursors from China and expressed hope that further high level talks between the United States and China will take place in the near future,” the US embassy in China wrote on X.Beijing has repeatedly said that it is fully cooperating with US authorities on the matter and has called on Washington to adopt stricter drugs legislation.Ahead of his China visit, Daines told Fox News he would also address the yawning trade imbalance between the world’s two largest economies.Trump said this week that his Chinese counterpart Xi Jinping would visit the United States soon. Beijing has not yet confirmed the trip.