La Russie attend “quelques progrès” lors des négociations lundi avec les Américains

La Russie a dit samedi attendre “quelques progrès” sur le dossier ukrainien lors des négociations prévues lundi en Arabie saoudite avec les Américains, l’un des deux négociateurs envoyés par Vladimir Poutine affirmant vouloir discuter avec un état d’esprit “combatif”.Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté, et Russes et Américains de l’autre, il s’agira de tenter de s’accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d’offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.L’Ukraine, sous la pression de l’administration de Donald Trump, affirme même être toujours “prête” à un cessez-le-feu complet, option pour le moment difficilement envisageable pour Vladimir Poutine tant que des forces ukrainiennes se trouvent sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk.”Nous espérons réaliser au moins quelques progrès”, a déclaré samedi Grigori Karassine à la chaîne de télévision publique Zvezda.”L’état d’esprit de Sergueï Orestovich (Besseda, l’autre négociateur, ndlr) et de moi-même est combatif et constructif”, a-t-il ajouté dans cet entretien, à la veille de leur départ pour l’Arabie saoudite.Sergueï Besseda est, lui, un cadre des services de sécurité russes, le FSB, mais leur profil tranche avec le CV des envoyés russes lors des premières discussions russo-américaines en Arabie saoudite mi-février, lorsque le très expérimenté chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avait mené la délégation arrivant de Moscou.- Européens marginalisés -Vendredi, un responsable ukrainien s’exprimant auprès de l’AFP sous le couvert de l’anonymat avait expliqué que Kiev espérait, lors des discussions de lundi, “au moins” un accord sur une trêve partielle avec la Russie portant sur le secteur énergétique, les infrastructures et la mer Noire.Afin de pousser à une trêve élargie — validée par Volodymyr Zelensky, sous pression des Américains –, Kiev a choisi d’envoyer son ministre de la Défense, Roustem Oumerov, selon ce responsable qui a précisé que l’Ukraine était toujours “prête” à un cessez-le-feu “général”.De son côté, Moscou affirme ne s’être entendu à ce stade avec les Etats-Unis que sur une pause concernant les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités poussée par Donald Trump.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers en Arabie saoudite devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats: “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes ?”. En attendant, les Européens sont marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.Un sommet doit avoir lieu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev, pour montrer leur “engagement (…) derrière les Ukrainiens”.- Zelensky près du front -En parallèle des intenses discussions diplomatiques, la Russie continue d’attaquer les villes et villages de son voisin ukrainien, l’armée de Kiev répondant en tentant de frapper le territoire russe pour dérégler la logistique des forces de Moscou.Une frappe russe de drone vendredi soir a tué les trois membres d’une famille, dont une adolescente de 14 ans, dans la région méridionale de Zaporijjia, selon les autorités régionales.Un photographe de l’AFP présent sur le site de l’attaque a vu des secouristes fouiller les décombres d’un bâtiment détruit, tandis que de la fumée, mélangée au brouillard, flottait dans l’air.Dans la région de Donetsk (est), des frappes russes ont fait au moins deux morts et trois blessés samedi, selon le gouverneur régional Vadim Filachkine.Volodymyr Zelensky a d’ailleurs annoncé samedi avoir rendu visite aux troupes défendant Pokrovsk, ville stratégique dans cette zone pour la logistique de l’armée ukrainienne et visée par des assauts répétés des forces russes qui tentent depuis plusieurs mois de la capturer.De son côté, l’Ukraine a ciblé la Russie avec des attaques de drones pendant la nuit, faisant six blessés, selon les autorités russes.

La Russie attend “quelques progrès” lors des négociations lundi avec les Américains

La Russie a dit samedi attendre “quelques progrès” sur le dossier ukrainien lors des négociations prévues lundi en Arabie saoudite avec les Américains, l’un des deux négociateurs envoyés par Vladimir Poutine affirmant vouloir discuter avec un état d’esprit “combatif”.Lors de ces discussions concomitantes entre Ukrainiens et Américains d’un côté, et Russes et Américains de l’autre, il s’agira de tenter de s’accorder entre ces acteurs sur une trêve des attaques visant les infrastructures énergétiques des deux camps, après trois ans d’offensive russe qui a fait des dizaines de milliers de morts.L’Ukraine, sous la pression de l’administration de Donald Trump, affirme même être toujours “prête” à un cessez-le-feu complet, option pour le moment difficilement envisageable pour Vladimir Poutine tant que des forces ukrainiennes se trouvent sur le sol russe, dans la région frontalière de Koursk.”Nous espérons réaliser au moins quelques progrès”, a déclaré samedi Grigori Karassine à la chaîne de télévision publique Zvezda.”L’état d’esprit de Sergueï Orestovich (Besseda, l’autre négociateur, ndlr) et de moi-même est combatif et constructif”, a-t-il ajouté dans cet entretien, à la veille de leur départ pour l’Arabie saoudite.Sergueï Besseda est, lui, un cadre des services de sécurité russes, le FSB, mais leur profil tranche avec le CV des envoyés russes lors des premières discussions russo-américaines en Arabie saoudite mi-février, lorsque le très expérimenté chef de la diplomatie Sergueï Lavrov avait mené la délégation arrivant de Moscou.- Européens marginalisés -Vendredi, un responsable ukrainien s’exprimant auprès de l’AFP sous le couvert de l’anonymat avait expliqué que Kiev espérait, lors des discussions de lundi, “au moins” un accord sur une trêve partielle avec la Russie portant sur le secteur énergétique, les infrastructures et la mer Noire.Afin de pousser à une trêve élargie — validée par Volodymyr Zelensky, sous pression des Américains –, Kiev a choisi d’envoyer son ministre de la Défense, Roustem Oumerov, selon ce responsable qui a précisé que l’Ukraine était toujours “prête” à un cessez-le-feu “général”.De son côté, Moscou affirme ne s’être entendu à ce stade avec les Etats-Unis que sur une pause concernant les infrastructures énergétiques, bien en-deçà de la suspension générale de 30 jours des hostilités poussée par Donald Trump.Parmi les sujets à aborder, nul doute que les Russes voudront imposer les “nuances” dont a parlé Vladimir Poutine sur la mise en place d’un moratoire et son contrôle, le chef de l’Etat russe disant craindre que l’Ukraine n’utilise une telle trêve pour recruter des soldats supplémentaires et recevoir de nouvelles armes occidentales.Chez les Ukrainiens, on explique que ces pourparlers en Arabie saoudite devraient ainsi se concentrer sur les aspects “techniques” d’un arrêt provisoire partiel des combats: “quels sites”, “comment contrôler ce cessez-le-feu, quelles armes ?”. En attendant, les Européens sont marginalisés dans ces discussions, malgré l’envie affichée notamment par le Premier ministre britannique Keir Starmer et le chef de l’Etat français Emmanuel Macron de faire entendre la voix du Vieux Continent.Un sommet doit avoir lieu jeudi à Paris, en présence de Volodymyr Zelensky et des alliés de Kiev, pour montrer leur “engagement (…) derrière les Ukrainiens”.- Zelensky près du front -En parallèle des intenses discussions diplomatiques, la Russie continue d’attaquer les villes et villages de son voisin ukrainien, l’armée de Kiev répondant en tentant de frapper le territoire russe pour dérégler la logistique des forces de Moscou.Une frappe russe de drone vendredi soir a tué les trois membres d’une famille, dont une adolescente de 14 ans, dans la région méridionale de Zaporijjia, selon les autorités régionales.Un photographe de l’AFP présent sur le site de l’attaque a vu des secouristes fouiller les décombres d’un bâtiment détruit, tandis que de la fumée, mélangée au brouillard, flottait dans l’air.Dans la région de Donetsk (est), des frappes russes ont fait au moins deux morts et trois blessés samedi, selon le gouverneur régional Vadim Filachkine.Volodymyr Zelensky a d’ailleurs annoncé samedi avoir rendu visite aux troupes défendant Pokrovsk, ville stratégique dans cette zone pour la logistique de l’armée ukrainienne et visée par des assauts répétés des forces russes qui tentent depuis plusieurs mois de la capturer.De son côté, l’Ukraine a ciblé la Russie avec des attaques de drones pendant la nuit, faisant six blessés, selon les autorités russes.

L’aéroport de Heathrow à nouveau “pleinement opérationnel”, après sa fermeture vendredi

L’aéroport londonien de Heathrow a dit samedi être à nouveau “pleinement opérationnel”, malgré des retards et quelques annulations au lendemain de sa fermeture en raison d’une panne d’électricité qui a entraîné le chaos dans le transport aérien.”Nous pouvons confirmer que Heathrow est ouvert et pleinement opérationnel”, a dit un porte-parole de l’aéroport samedi matin.Heathrow, qui est l’un des aéroports les plus fréquentés au monde, a dû fermer vendredi après une panne d’électricité provoquée par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi dans le poste de transformation électrique de Hayes, dans la banlieue ouest de Londres, qui dessert l’aéroport. La police de Londres et les pompiers ont indiqué qu’ils ne considéraient pas cet incendie comme suspect. L’enquête se concentre sur l’équipement de distribution électrique.Face aux critiques qui montent après cet incident majeur, le ministre de l’Energie Ed Miliband a ordonné samedi à l’exploitant du système énergétique national d'”enquêter de toute urgence” sur la panne de courant, pour que cela “ne se reproduise plus”.Cette coupure d’électricité a causé “d’importantes perturbations pour des milliers de personnes et de nombreuses entreprises”, a-t-il souligné, se disant “déterminé” à en “tirer des leçons”.Le directeur de l’aéroport Thomas Woldbye a présenté vendredi soir ses excuses “aux nombreuses personnes dont les déplacements ont été perturbés”.Interrogé sur la BBC, il a refusé de dire s’il allait démissionner et s’est même dit “fier” de la réactivité de l’aéroport.- Retour à la normale -La fermeture de Heathrow a entraîné des perturbations en chaîne dans le trafic aérien, avec de nombreux vols supprimés ou reroutés. Les vols ont commencé à reprendre vendredi soir.L’ambiance était globalement normale samedi à Heathrow, avec cependant certains vols affichés avec du retard et quelques annulations.”Nous pensions hier que tout serait chamboulé. (…) Nous nous sentons vraiment chanceux: notre vol est annoncé à l’heure”, dit à l’AFP Claire Montgomery, une femme de 45 ans rentrant chez elle à Austin, au Texas. Sagar Sagh, un directeur de restaurant, attend, lui, son avion pour Bombay depuis des heures. Il devait partir vendredi de Belfast pour Heathrow, mais ce premier vol a été annulé, ce qui l’a empêché de prendre son long courrier. “C’était vraiment chaotique et stressant”, dit-il. Ce directeur de restaurant a finalement réussi à rejoindre la capitale britannique samedi matin et son avion pour Bombay est affiché à l’heure. Heathrow a ajouté des vols samedi. Un porte-parole a conseillé aux voyageurs de “vérifier auprès de leur compagnie aérienne” les dernières informations concernant leur avions. La compagnie Virgin Atlantic prévoit “un programme presque complet avec peu d’annulations”.Air India a annoncé une reprise normale de son trafic. British Airways, la compagnie plus importante à Heathrow, a indiqué s’attendre à ce que “85%” de ses vols prévus puissent circuler.La reprise des opérations “après un incident aussi significatif est extrêmement complexe”, a dit la compagnie. Au moins 200.000 personnes ont été affectées par la fermeture de l’aéroport vendredi. Quelque 1.350 avions devaient initialement atterrir ou décoller à Heathrow. – “Échec colossal” -Le mot “chaos” barre la une de plusieurs journaux britanniques, qui se demandent comment un tel incident a pu se produire. “Un échec colossal”, a titré le Telegraph.L’aéroport dispose de plusieurs sources d’électricité pour son alimentation, ainsi que de générateurs de secours. Mais ces systèmes ne sont pas conçus pour assurer une exploitation complète de l’infrastructure, selon son exploitant.”Heathrow consomme chaque jour autant d’énergie qu’une ville”, a expliqué le directeur de l’aéroport.Il a rejeté les critiques selon lesquelles l’aéroport était trop dépendant d’une seule source d’électricité, celle qui a pris feu.”Nous avons d’autres sous-stations, mais leur mise en service prend du temps”, a-t-il affirmé.Construit en 1946, Heathrow est le plus important des cinq aéroports qui desservent la capitale britannique. Il a obtenu en janvier le feu vert du gouvernement pour la construction d’une troisième piste d’ici 2035.

L’aéroport de Heathrow à nouveau “pleinement opérationnel”, après sa fermeture vendredi

L’aéroport londonien de Heathrow a dit samedi être à nouveau “pleinement opérationnel”, malgré des retards et quelques annulations au lendemain de sa fermeture en raison d’une panne d’électricité qui a entraîné le chaos dans le transport aérien.”Nous pouvons confirmer que Heathrow est ouvert et pleinement opérationnel”, a dit un porte-parole de l’aéroport samedi matin.Heathrow, qui est l’un des aéroports les plus fréquentés au monde, a dû fermer vendredi après une panne d’électricité provoquée par un incendie dans la nuit de jeudi à vendredi dans le poste de transformation électrique de Hayes, dans la banlieue ouest de Londres, qui dessert l’aéroport. La police de Londres et les pompiers ont indiqué qu’ils ne considéraient pas cet incendie comme suspect. L’enquête se concentre sur l’équipement de distribution électrique.Face aux critiques qui montent après cet incident majeur, le ministre de l’Energie Ed Miliband a ordonné samedi à l’exploitant du système énergétique national d'”enquêter de toute urgence” sur la panne de courant, pour que cela “ne se reproduise plus”.Cette coupure d’électricité a causé “d’importantes perturbations pour des milliers de personnes et de nombreuses entreprises”, a-t-il souligné, se disant “déterminé” à en “tirer des leçons”.Le directeur de l’aéroport Thomas Woldbye a présenté vendredi soir ses excuses “aux nombreuses personnes dont les déplacements ont été perturbés”.Interrogé sur la BBC, il a refusé de dire s’il allait démissionner et s’est même dit “fier” de la réactivité de l’aéroport.- Retour à la normale -La fermeture de Heathrow a entraîné des perturbations en chaîne dans le trafic aérien, avec de nombreux vols supprimés ou reroutés. Les vols ont commencé à reprendre vendredi soir.L’ambiance était globalement normale samedi à Heathrow, avec cependant certains vols affichés avec du retard et quelques annulations.”Nous pensions hier que tout serait chamboulé. (…) Nous nous sentons vraiment chanceux: notre vol est annoncé à l’heure”, dit à l’AFP Claire Montgomery, une femme de 45 ans rentrant chez elle à Austin, au Texas. Sagar Sagh, un directeur de restaurant, attend, lui, son avion pour Bombay depuis des heures. Il devait partir vendredi de Belfast pour Heathrow, mais ce premier vol a été annulé, ce qui l’a empêché de prendre son long courrier. “C’était vraiment chaotique et stressant”, dit-il. Ce directeur de restaurant a finalement réussi à rejoindre la capitale britannique samedi matin et son avion pour Bombay est affiché à l’heure. Heathrow a ajouté des vols samedi. Un porte-parole a conseillé aux voyageurs de “vérifier auprès de leur compagnie aérienne” les dernières informations concernant leur avions. La compagnie Virgin Atlantic prévoit “un programme presque complet avec peu d’annulations”.Air India a annoncé une reprise normale de son trafic. British Airways, la compagnie plus importante à Heathrow, a indiqué s’attendre à ce que “85%” de ses vols prévus puissent circuler.La reprise des opérations “après un incident aussi significatif est extrêmement complexe”, a dit la compagnie. Au moins 200.000 personnes ont été affectées par la fermeture de l’aéroport vendredi. Quelque 1.350 avions devaient initialement atterrir ou décoller à Heathrow. – “Échec colossal” -Le mot “chaos” barre la une de plusieurs journaux britanniques, qui se demandent comment un tel incident a pu se produire. “Un échec colossal”, a titré le Telegraph.L’aéroport dispose de plusieurs sources d’électricité pour son alimentation, ainsi que de générateurs de secours. Mais ces systèmes ne sont pas conçus pour assurer une exploitation complète de l’infrastructure, selon son exploitant.”Heathrow consomme chaque jour autant d’énergie qu’une ville”, a expliqué le directeur de l’aéroport.Il a rejeté les critiques selon lesquelles l’aéroport était trop dépendant d’une seule source d’électricité, celle qui a pris feu.”Nous avons d’autres sous-stations, mais leur mise en service prend du temps”, a-t-il affirmé.Construit en 1946, Heathrow est le plus important des cinq aéroports qui desservent la capitale britannique. Il a obtenu en janvier le feu vert du gouvernement pour la construction d’une troisième piste d’ici 2035.

Girl among two dead as Israel strikes Lebanon after cross-border rocket fire

Israel conducted deadly strikes on Lebanon Saturday in response to a rocket attack from across the border, as militant group Hezbollah denied responsibility for the launch.Lebanon’s official National News Agency reported one girl among two killed in an Israeli strike on the southern town of Touline, during the largest escalation since a November 27 ceasefire.The Israeli army said six rockets, three of which were intercepted, were fired from Lebanon into northern Israel, setting off air raid sirens in the region for the first time since November.”Hezbollah denies any involvement in the rocket fire from southern Lebanon into the occupied Palestinian territories (Israel),” the Iran-backed group said in a statement, calling Israel’s accusations “pretexts for its continued attacks on Lebanon”.Hezbollah said that it stands “with the Lebanese state in addressing this dangerous Zionist escalation on Lebanon”.While Hezbollah has long held sway over areas of Lebanon bordering Israel, other Lebanese and Palestinian groups have also carried out cross-border attacks. Lebanese Prime Minister Nawaf Salam warned that renewed military operations on the southern border risked “dragging the country into a new war,” his office said.But Israeli defence chiefs said they held the Lebanese government responsible for all hostile fire from its territory regardless of who launched it.Analysts have said the weakening of Hezbollah during its war with Israel enabled Lebanon’s long-deadlocked parliament to in January name army chief Joseph Aoun as president, with backing from the United States, Saudi Arabia and others.Upon taking office, Aoun pledged to usher in a new era in which the Lebanese state would have a “monopoly on weapons”.”We cannot allow fire from Lebanon on Galilee communities,” Israeli Defence Minister Israel Katz said, referring to towns and villages in the north, many of which were evacuated after Hezbollah began firing on Israel in support of Hamas in October 2023.”The Lebanese government is responsible for attacks from its territory. I have ordered the military to respond accordingly,” Katz said.NNA said Israeli air strikes and shelling had targeted several areas of the south.One strike killed two people including a girl in Touline, NNA reported after earlier saying Israeli strikes wounded two people several kilometres (miles) further east in the border village of Kfar Kila.- UN ‘alarmed’ -The United Nations peacekeeping force in southern Lebanon said it was “alarmed by the possible escalation of violence” following the morning’s rocket fire.”We strongly urge all parties to avoid jeopardising the progress made, especially when civilian lives and the fragile stability observed in recent months are at risk,” it said.Hezbollah has long had strongholds in south and east Lebanon, as well as south Beirut, but the war with Israel dealt the group devastating blows, including the killing of longtime chief Hassan Nasrallah.Under the ceasefire, Hezbollah is supposed to pull its forces back north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure in the south.Israel is supposed to withdraw its forces across the UN-demarcated Blue Line, the de facto border, but has missed two deadlines to do so and continues to hold five positions it deems “strategic”.Israel has carried out repeated air strikes during the ceasefire, targeting what it said were Hezbollah military sites that violated the agreement.The Lebanese army said it had dismantled three makeshift rocket batteries in an area north of the Litani on Saturday.The mayor of the Israeli border town Metula, across from Kfar Kila, urged the authorities to “act offensively and make it so that not one bullet is fired ever again at northern communities”. Metula was targeted by the rockets.- Seven ‘martyred’ in Gaza  -Saturday’s flare-up came five days into Israel’s renewed offensive against Hamas militants in Gaza, which shattered the relative calm since a January 19 ceasefire there.On Saturday in Gaza City, Sameh al-Mashharawi said “seven people were martyred” in a strike on his family’s house that killed his two brothers, their children and wives.Israel’s defence minister said Friday that he had ordered the army to “seize more territory in Gaza”.”The more Hamas refuses to free the hostages, the more territory it will lose, which will be annexed by Israel,” Katz said.The White House said Israel consulted US President Donald Trump’s administration before launching its Gaza strikes. Israel said it “fully coordinated” with Washington.Hamas took issue Saturday with Washington’s characterisation of its position, insisting that it stood ready to release all its remaining hostages as part of a second stage of the ceasefire.”The claim that ‘Hamas chose war instead of releasing the hostages’ is a distortion of the facts,” the group said.When the first stage of the ceasefire expired early this month, Israel rejected negotiations for the promised second stage, calling instead for the return of all its remaining hostages under an extended first stage.That would have meant delaying talks on a lasting ceasefire, and was rejected by Hamas as an attempt to renegotiate the original deal mediated by the US, Qatar and Egypt.

Des dizaines de milliers de personnes dans la rue contre le racisme

Quelques dizaines de milliers de personnes ont défilé en France samedi après-midi contre le racisme et l’extrême droite, une mobilisation mise sous le feu des projecteurs cette année par la polémique autour de l’affiche LFI présumée antisémite à l’effigie de Cyril Hanouna.A Marseille, quelque 3.300 personnes selon la police ont défilé en brandissant des pancartes “contre l’islamophobie d’Etat”, “Tesla is the new swastika” (ndlr: croix gammée), “plus d’amour, moins de Zemmour”.Dans le cortège, émaillé de drapeaux palestiniens, de nombreux jeunes dont Inès Frehaut, en terminale, qui participe à sa première manifestation. “Quand on voit les propos de Bruno Retailleau sur l’islam, l’Algérie, le port du voile, c’est grave!”, juge-t-elle.Beaucoup de jeunes également dans les 2.600 manifestants comptés par la police à Lille. Timeo Daramos, lycéen en première issu de l’immigration portugaise, porte une pancarte “Le fascisme n’est pas un détail de l’Histoire”. “Si on ne fait rien on va se faire manger” craint-il. A Paris, plusieurs milliers de personnes sont parties depuis la place de la République vers la Nation. “L’Amérique glisse vers fascisme. Nous avons besoin de manifestations comme ça aux US”, a plaidé Ann, une Américaine de 55 ans.Le rendez-vous était fixé de longue date, au lendemain de la journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale, inscrite par l’ONU à l’agenda le 21 mars. Dans l’Hexagone, des centaines de syndicats et d’associations, locales ou nationales, ont organisé des rassemblements, de Saint-Lô à Sète. “On voit bien comment il y a aujourd’hui globalement une forme d’offensive réactionnaire contre les étrangers et leurs enfants, contre les musulmans, comment on voit la remontée des nombres d’actes racistes et antisémites”, s’est indigné le président de SOS Racisme Dominique Sopo.La secrétaire générale de la CGT Sophie Binet s’est dite “très inquiète” de la façon dont on traite” quelque “3,5 millions de travailleurs étrangers” sans-papiers ou “en grande difficulté” pour renouveler leurs titres de séjour.- “Erreur” ou “instrumentalisation” -Toutefois, les organisateurs ont été relégués au second plan par La France insoumise qui a élargi le mot d’ordre contre le racisme pour en faire “des manifestations contre le gouvernement Bayrou, l’extrême droite et ses idées”. “Les idées d’extrême droite contaminent jusqu’au gouvernement”, a justifié la députée LFI Aurélie Trouvé, présente dans le cortège parisien.”Personne ne nous détournera de l’objectif de cette manifestation”, a-t-elle insisté en référence à la polémique depuis dix jours, à cause d’un “visuel” présentant le visage de Cyril Hanouna, animateur proche du milliardaire conservateur Vincent Bolloré, sourcils froncés et grimace agressive. Une représentation qui a valu au parti une condamnation en référé pour “atteinte (au) droit à l’image” de l’animateur – décision dont LFI a aussitôt annoncé faire appel.Mais là où le bât blesse, c’est dans la ressemblance entre cette caricature de M. Hanouna, juif d’origine tunisienne, et certaines affiches antisémites des années 1930 et de l’Allemagne nazie. Raison qui avait d’ailleurs poussé LFI à retirer son visuel rapidement et certains cadres insoumis à reconnaître une “erreur”.”Un parti est composé de citoyens qui font parfois des erreurs (…) Des voix juives dans nos rangs ont pu nous dire que c’était une erreur, donc là on ne peut pas dire qu’il y a une instrumentalisation” contre nous, a admis samedi l’eurodéputée Rima Hassan, fer de lance de la cause palestinienne au sein du mouvement.Cependant, Jean-Luc Mélenchon, qui s’est offert samedi un bain de foule à Marseille sans s’exprimer publiquement, a refusé tout mea culpa.Pour bien se démarquer de LFI, Sophie Binet a souligné que “de nombreuses associations qui luttent contre l’antisémitisme (…) seront dans le carré de tête” avec les syndicats. Finalement, chacun a défilé sans se mélanger, LFI le plus souvent en queue de cortège comme à Paris.Â