Sarkozy annonce “renoncer à toute expression médiatique” et “mettre entre parenthèses” ses activités publiques d’ex-président (sur X)

“J’ai décidé de mettre entre parenthèses mes activités publiques d’ancien Président, et de renoncer à toute expression médiatique”, a indiqué samedi sur X Nicolas Sarkozy, 24 heures après s’être vu poser un bracelet électronique, une première pour un ancien chef de l’Etat.”Je continuerai à exercer ma vie professionnelle comme j’en ai reçu le droit”, a ajouté l’avocat de profession.Dans l’affaire des écoutes, l’ex-chef de l’Etat a été définitivement condamné à un an d’emprisonnement ferme aménagé sous bracelet électronique, pour corruption et trafic d’influence.Il ne peut désormais quitter son domicile qu’entre 8H00 et 20H00 – jusqu’à 21H30 les jours d’audience du procès dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne 2007, pour lequel il est prévenu devant le tribunal correctionnel de Paris jusqu’au 10 avril.Un agent de surveillance électronique de l’administration pénitentiaire est venu vendredi à son domicile pour poser le bracelet à sa cheville, et paramétrer le dispositif.Cette procédure avait été lancée après le rejet le 18 décembre de son pourvoi en cassation, dernier recours possible devant les juridictions françaises.Dans son message sur X, l’ancien président de la République (2007-2012) indique qu’il déposera “avant la fin du mois” un recours devant la Cour européenne des droits de l’Homme, “qui dira si j’ai été victime, comme je le crois, d’une injustice et en tirera toutes les conséquences”. Celui-ci n’est toutefois pas suspensif de la peine prononcée.

USA: un juge empêche l’équipe d’Elon Musk d’accéder à des données sensibles du Trésor

Un juge fédéral américain a décidé samedi d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor, nouvel obstacle judiciaire à l’offensive généralisée de Donald Trump contre l’administration fédérale.Le juge Paul Engelmayer a suspendu l’accès à ces données personnelles et financières à “toute personne nommée par le pouvoir politique, tous les agents spéciaux du gouvernement” ainsi que “tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au Trésor”.Il également ordonné au milliardaire Elon Musk, grand allié de M. Trump, et à ses équipes de la commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE) de “détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé”.Des décisions motivées par le risque de “préjudices irréparables” comme la “divulgation d’informations sensibles et confidentielles” et le “risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages”, a-t-il écrit.La suspension vaut jusqu’au 14 février, date à laquelle se tiendra une audience sur le sujet, est-il précisé dans son ordonnance.- “Plus grande menace” -Cette décision fait suite à l’action en justice intentée par les procureurs généraux de 19 Etats américains pour empêcher les équipes de l’homme le plus riche du monde d’accéder à de telles informations.Selon eux, l’administration Trump a violé la loi en élargissant l’accès aux données sensibles stockées par le Trésor aux membres de cette commission créé récemment de toutes pièces pour sabrer dans les dépenses publiques, et ne bénéficiant pas du statut de ministère.Des collaborateurs d’Elon Musk ont pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du Trésor américain, une démarche vivement contestée par les élus démocrates et syndicats.Une note du Trésor américain a ainsi évoqué “la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté”, ont rapporté des médias américains.Le patron de Tesla et de SpaceX a justifié sur son réseau X cette intrusion comme nécessaire pour “arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables”.Il a condamné samedi une décision d’un juge “militant” et accusé les démocrates de chercher ainsi à “dissimuler la plus grande fraude de l’histoire de l’humanité”.Cette décision judiciaire est la dernière en date à mettre à l’épreuve l’offensive généralisée de Donald Trump et d’Elon Musk contre les institutions fédérales.Deux autres juges ont suspendu jeudi et vendredi un plan de départ de fonctionnaires à qui le gouvernement imposait un ultimatum, puis la décision de l’administration de placer une partie des employés de l’Agence pour le développement international (USAID) en congés administratifs.Malgré ces complications judiciaires, le président a réaffirmé vendredi son objectif et sa confiance en Elon Musk pour poursuivre sa charge dans les autres ministères, indiquant lui avoir donné pour instruction “d’aller voir dans l’éducation, d’aller voir au Pentagone, c’est-à-dire dans l’armée”.Donald Trump a également réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’USAID, qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.

USA: un juge empêche l’équipe d’Elon Musk d’accéder à des données sensibles du Trésor

Un juge fédéral américain a décidé samedi d’empêcher les équipes d’Elon Musk d’accéder aux données personnelles de millions d’Américains conservées par le département du Trésor, nouvel obstacle judiciaire à l’offensive généralisée de Donald Trump contre l’administration fédérale.Le juge Paul Engelmayer a suspendu l’accès à ces données personnelles et financières à “toute personne nommée par le pouvoir politique, tous les agents spéciaux du gouvernement” ainsi que “tous les employés gouvernementaux détachés par une agence extérieure au Trésor”.Il également ordonné au milliardaire Elon Musk, grand allié de M. Trump, et à ses équipes de la commission à l’efficacité gouvernementale (DOGE) de “détruire immédiatement toutes les copies du matériel téléchargé”.Des décisions motivées par le risque de “préjudices irréparables” comme la “divulgation d’informations sensibles et confidentielles” et le “risque accru que les systèmes en question soient plus vulnérables qu’auparavant aux piratages”, a-t-il écrit.La suspension vaut jusqu’au 14 février, date à laquelle se tiendra une audience sur le sujet, est-il précisé dans son ordonnance.- “Plus grande menace” -Cette décision fait suite à l’action en justice intentée par les procureurs généraux de 19 Etats américains pour empêcher les équipes de l’homme le plus riche du monde d’accéder à de telles informations.Selon eux, l’administration Trump a violé la loi en élargissant l’accès aux données sensibles stockées par le Trésor aux membres de cette commission créé récemment de toutes pièces pour sabrer dans les dépenses publiques, et ne bénéficiant pas du statut de ministère.Des collaborateurs d’Elon Musk ont pris il y a quelques jours le contrôle du système de paiements du Trésor américain, une démarche vivement contestée par les élus démocrates et syndicats.Une note du Trésor américain a ainsi évoqué “la plus grande menace interne à laquelle le bureau du service fiscal ait jamais été confronté”, ont rapporté des médias américains.Le patron de Tesla et de SpaceX a justifié sur son réseau X cette intrusion comme nécessaire pour “arrêter la fraude et le gaspillage de l’argent des contribuables”.Il a condamné samedi une décision d’un juge “militant” et accusé les démocrates de chercher ainsi à “dissimuler la plus grande fraude de l’histoire de l’humanité”.Cette décision judiciaire est la dernière en date à mettre à l’épreuve l’offensive généralisée de Donald Trump et d’Elon Musk contre les institutions fédérales.Deux autres juges ont suspendu jeudi et vendredi un plan de départ de fonctionnaires à qui le gouvernement imposait un ultimatum, puis la décision de l’administration de placer une partie des employés de l’Agence pour le développement international (USAID) en congés administratifs.Malgré ces complications judiciaires, le président a réaffirmé vendredi son objectif et sa confiance en Elon Musk pour poursuivre sa charge dans les autres ministères, indiquant lui avoir donné pour instruction “d’aller voir dans l’éducation, d’aller voir au Pentagone, c’est-à-dire dans l’armée”.Donald Trump a également réclamé vendredi la suppression pure et simple de l’USAID, qui apporte son soutien à des millions de personnes dans le monde.

Ligue 1 : Rennes confirme son redressement, Saint-Etienne n’avance pas

Rennes a confirmé son redressement avec une deuxième victoire consécutive (2-0) depuis la prise de fonctions de son nouvel entraîneur Habib Beye, samedi sur le terrain d’une faible équipe de Saint-Étienne.En attendant les rencontres de dimanche, l’équipe bretonne, qui restait sur un succès sur Strasbourg (1-0), se hisse provisoirement au 11e rang alors que les Verts, qui enchaînent une deuxième défaite de suite et n’ont plus gagné depuis le 4 janvier contre Reims (3-1), restent 16e et barragiste.Ils restent sous la menace du Havre vainqueur à Lille (2-1) et de Montpellier qui joue dimanche à Strasbourg.Arnaud Kalimuendo a ouvert la marque rapidement en reprenant à bout portant un centre délivré de l’aile droite par Lorenz Assignon (15). C’est son neuvième but cette saison en championnat.En fin de partie, Mahamadou Nagida, qui venait d’entrer en jeu (83), a porté le score à 2-0 en déviant, seul devant la cage mais pas hors-jeu, un tir d’Adrien Truffert à la conclusion d’une action collective développée sur l’aile gauche (2-0, 84).Après la mi-temps, les Stéphanois ont été un peu plus entreprenants. Zuriko Davitashvili a été le plus dangereux notamment sur un tir passé de peu à côté (66). C’est aussi lui a cadré le premier tir des Verts à la 57e minute.Les Rennais auraient pu ajouter un but lors de deux occasions de Mousa Al Tamari sur lesquelles le gardien Gautier Larsonneur s’est interposé (73, 74).Globalement, Rennes mérite son succès face à une équipe de Saint-Etienne trop limitée, menée à la marque pour la cinquième fois de suite depuis l’arrivée au poste d’entraîneur du Norvégien Eirik Horneland. Les Verts, sortis de la rencontre sous les sifflets du public, ont été trop inoffensifs avec seulement huit tirs (contre 20 pour Rennes) dont trois cadrés.Ils ont trop manqué d’engagement physique pour espérer faire douter leur adversaire qui aurait pu ajouter un troisième but sans l’intervention de Larsonneur devant Truffert (90+4). 

Collégienne retrouvée morte poignardée en Essonne: le couple en garde à vue relâché

La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été agressée “avec un objet tranchant dans les parties vitales”, a indiqué samedi soir le parquet d’Evry, qui a également annoncé qu’un couple placé en garde à vue avait été relâché.L’autopsie révèle bien la présence de “très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales”, note le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin dans un communiqué, qui précise: “à ce stade aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises”. Une source proche du dossier avait indiqué que la collégienne avait été poignardée “à plusieurs reprises”.Une enquête pour meurtre sur mineur, “confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire”, avait été ouverte dans la matinée par le parquet d’Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.Un couple âgé d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue dans la journée mais il a été relâché sans poursuite à ce stade, indique le parquet.”Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et identifier le ou les auteurs”, conclut la même source.La jeune fille avait disparu à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Son corps a été retrouvé à 01H50 samedi.Samedi, le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme où vivait la jeune fille, est resté inaccessible au public, fermé par une rubalise par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Repose en paix” – Un bouquet a été déposé à terre derrière la rubalise dans la matinée, en hommage à la victime. Beaucoup d’autres ont été déposés à l’entrée de l’établissement scolaire tout au long de la journée, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots: “Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas”, a constaté le journaliste de l’AFP. Des bougies allumées ont également été apportées par des habitants venus se recueillir en famille.Jonathan Hollman, un habitant du quartier “depuis 18 ans”, est venu lui aussi déposer des fleurs devant le collège, pétri de “tristesse” et de “haine”. Le trentenaire décrit l’endroit où a été découvert le corps comme “un bois familial où se réunissent les enfants”, un endroit d’ordinaire “très calme” dans “une ville calme, un quartier calme”.Les services de police avaient été avertis vendredi vers 15H30 de la disparition de la collégienne, qui avait fini ses cours à 15H00 et n’était pas rentrée chez elle.Une jeune femme se présentant comme sa soeur aînée a twitté vendredi soir un appel à l’aide pour retrouver l’adolescente: “Elle a été vue pour la dernière fois (…) rue Lavoisier à Longjumeau”, précisait-elle, en postant la photo d’une jeune fille aux longs cheveux blonds, léger sourire aux lèvres sous son bonnet à pompon.- “Tous en deuil” -“Une enquête en disparition inquiétante” avait été ouverte dans un premier temps, selon le procureur. Dirigées vers le bois des Templiers par les premiers éléments de l’enquête et par un chien qui a marqué devant le parc, les recherches ont continué durant la nuit, notamment par hélicoptère et drone. “A 01H50, les policiers, les pompiers et les gendarmes aidés de plusieurs chiens découvraient le corps sans vie”, indique le procureur dans son communiqué.Enrique Andrade, 50 ans, est venu aux abords du bois en milieu de journée, accompagné de son fils qui connaissait la collégienne “de vue”: “C’est la demi-soeur d’une ancienne camarade”, a expliqué l’adolescent de 16 ans aux journalistes présents sur place. “On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux”, dit-il.Des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de la jeune fille pour une messe à la mémoire de la jeune victime vers 17H00.- Messe et cellules psychologiques -Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d’habitants attendaient à l’extérieur, échangeant à demi-voix, a constaté le journaliste de l’AFP.Le maire sans étiquette d’Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce “moment de recueillement”. “Epinay, c’est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est une preuve”, a-t-il dit à l’AFP, avant de préciser que “des cellules psychologiques” seraient mises en place “pour les habitants” et “au collège (…) dès lundi matin”.Judith Kouagou a elle aussi assisté à l’office. Interrogée par l’AFP, cette mère de famille, dont la fille fréquente le même collège que la victime et habite le même quartier, se dit “choquée”. La jeune victime est “rentrée seule chez elle, comme ma fille qui a 14 ans”, dit-elle avec effroi. “Je viens parfois à la messe, mais aujourd’hui rien que pour ça. Ça aide de voir que toute la ville s’est mobilisée”, souffle-t-elle. 

Collégienne retrouvée morte poignardée en Essonne: le couple en garde à vue relâché

La collégienne de 11 ans retrouvée morte dans un bois à Longjumeau (Essonne) dans la nuit de vendredi à samedi a été agressée “avec un objet tranchant dans les parties vitales”, a indiqué samedi soir le parquet d’Evry, qui a également annoncé qu’un couple placé en garde à vue avait été relâché.L’autopsie révèle bien la présence de “très nombreuses plaies commises avec un objet tranchant dans les parties vitales”, note le procureur de la République d’Evry Grégoire Dulin dans un communiqué, qui précise: “à ce stade aucun élément ne permet d’affirmer que des violences sexuelles ont été commises”. Une source proche du dossier avait indiqué que la collégienne avait été poignardée “à plusieurs reprises”.Une enquête pour meurtre sur mineur, “confiée à la Direction de la criminalité organisée et spécialisée des Yvelines (DCOS 78) en cosaisine avec la direction nationale de la police judiciaire”, avait été ouverte dans la matinée par le parquet d’Evry après la macabre découverte dans cette ville de banlieue d’ordinaire tranquille, située à une vingtaine de kilomètres au sud de Paris.Un couple âgé d’une vingtaine d’années avait été placé en garde à vue dans la journée mais il a été relâché sans poursuite à ce stade, indique le parquet.”Les investigations se poursuivent pour déterminer les circonstances de ces faits criminels et identifier le ou les auteurs”, conclut la même source.La jeune fille avait disparu à la sortie de son collège à Epinay-sur-Orge, une ville limitrophe, vendredi après-midi. Son corps a été retrouvé à 01H50 samedi.Samedi, le bois des Templiers, situé à quelques centaines de mètres du collège André-Maurois près d’une zone résidentielle très calme où vivait la jeune fille, est resté inaccessible au public, fermé par une rubalise par les forces de l’ordre, a constaté un journaliste de l’AFP.- “Repose en paix” – Un bouquet a été déposé à terre derrière la rubalise dans la matinée, en hommage à la victime. Beaucoup d’autres ont été déposés à l’entrée de l’établissement scolaire tout au long de la journée, dont l’un accompagné d’une photo de l’adolescente aux cheveux longs et de ces mots: “Repose en paix Louise. On ne t’oubliera pas”, a constaté le journaliste de l’AFP. Des bougies allumées ont également été apportées par des habitants venus se recueillir en famille.Jonathan Hollman, un habitant du quartier “depuis 18 ans”, est venu lui aussi déposer des fleurs devant le collège, pétri de “tristesse” et de “haine”. Le trentenaire décrit l’endroit où a été découvert le corps comme “un bois familial où se réunissent les enfants”, un endroit d’ordinaire “très calme” dans “une ville calme, un quartier calme”.Les services de police avaient été avertis vendredi vers 15H30 de la disparition de la collégienne, qui avait fini ses cours à 15H00 et n’était pas rentrée chez elle.Une jeune femme se présentant comme sa soeur aînée a twitté vendredi soir un appel à l’aide pour retrouver l’adolescente: “Elle a été vue pour la dernière fois (…) rue Lavoisier à Longjumeau”, précisait-elle, en postant la photo d’une jeune fille aux longs cheveux blonds, léger sourire aux lèvres sous son bonnet à pompon.- “Tous en deuil” -“Une enquête en disparition inquiétante” avait été ouverte dans un premier temps, selon le procureur. Dirigées vers le bois des Templiers par les premiers éléments de l’enquête et par un chien qui a marqué devant le parc, les recherches ont continué durant la nuit, notamment par hélicoptère et drone. “A 01H50, les policiers, les pompiers et les gendarmes aidés de plusieurs chiens découvraient le corps sans vie”, indique le procureur dans son communiqué.Enrique Andrade, 50 ans, est venu aux abords du bois en milieu de journée, accompagné de son fils qui connaissait la collégienne “de vue”: “C’est la demi-soeur d’une ancienne camarade”, a expliqué l’adolescent de 16 ans aux journalistes présents sur place. “On m’avait déjà parlé d’elle, quelqu’un de timide, de sérieux”, dit-il.Des habitants se sont rassemblés à la chapelle Saint Dominique Savio, à Epinay-sur-Orge, à une rue du collège de la jeune fille pour une messe à la mémoire de la jeune victime vers 17H00.- Messe et cellules psychologiques -Une centaine de personnes ont assisté dans la chapelle à la cérémonie qui lui était dédiée et autant d’habitants attendaient à l’extérieur, échangeant à demi-voix, a constaté le journaliste de l’AFP.Le maire sans étiquette d’Epinay-sur-Orge Olivier Marchau était présent à ce “moment de recueillement”. “Epinay, c’est une ville village, il y a un sentiment de solidarité, la cérémonie de ce soir (en) est une preuve”, a-t-il dit à l’AFP, avant de préciser que “des cellules psychologiques” seraient mises en place “pour les habitants” et “au collège (…) dès lundi matin”.Judith Kouagou a elle aussi assisté à l’office. Interrogée par l’AFP, cette mère de famille, dont la fille fréquente le même collège que la victime et habite le même quartier, se dit “choquée”. La jeune victime est “rentrée seule chez elle, comme ma fille qui a 14 ans”, dit-elle avec effroi. “Je viens parfois à la messe, mais aujourd’hui rien que pour ça. Ça aide de voir que toute la ville s’est mobilisée”, souffle-t-elle. 

Plusieurs milliers d’opposants iraniens à Paris, encouragés par la chute d’Assad

Plusieurs milliers d’opposants iraniens venus de toute l’Europe ont manifesté samedi à Paris pour appeler la communauté internationale à la fermeté face aux autorités de Téhéran, encouragés par la chute de Bachar al-Assad en Syrie, allié de longue date de Téhéran, a constaté l’AFP.”Au lieu d’apaiser les mollahs, ils (les dirigeants internationaux, NDLR) devraient se tenir aux côtés du peuple iranien”, a fustigé Maryam Radjavi, présidente du Conseil national de la Résistance iranienne (CNRI), une des principales organisations d’opposition hors d’Iran, selon la traduction officielle de son discours prononcé en farsi.Le CNRI est la vitrine politique de l’Organisation des moudjahidine du peuple d’Iran (OMPI ou MEK), considérée comme “terroriste” par Téhéran.Plusieurs intervenants ont placé leurs espoirs dans le nouveau président américain Donald Trump, partisan d’exercer “une pression maximale” contre l’Iran, à l’encontre notamment de son programme nucléaire, même s’il a ajouté depuis être en faveur d’un “accord de paix” avec Téhéran. Le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei, a exhorté vendredi le gouvernement iranien à “ne pas négocier” avec les Etats-Unis, estimant une telle démarche “imprudente”.”Depuis un certain temps, dans leurs échecs en cascade, un conflit a opposé les factions internes du régime concernant la question de négocier ou non avec les Etats-Unis”, a estimé Mme Radjavi.”Comme la Syrie l’a fait avec Bachar al-Assad, le peuple iranien se libèrera des mollahs, et ce sera en 2025″, a assuré l’ancien Premier ministre belge Guy Verhofstadt. “Il faut changer la stratégie de complaisance. Cette stratégie a été une erreur pendant des décennies, mais je ne crois pas que cela va se passer ainsi avec l’administration américaine cette fois-ci.””Le régime  iranien tombera comme le région syrien est tombé, à une vitesse que personne n’aura prévu”, a pronostiqué de son côté un ancien leader rebelle syrien Riad Al-Asaad, également en visioconférence. Avant la chute de Bachar al-Assad le 8 décembre, la Syrie a été pendant des décennies un proche allié de Téhéran.La foule à Paris – 6.000 personnes selon la préfecture de police, 20.000 selon les organisateurs – était pavoisée de drapeaux du CNRI, un lion tenant une épée au milieu des couleurs verte, blanche et rouge, avec ça et là quelques drapeaux ukrainiens.”Enormément d’armes qui tuent nos enfants en Ukraine viennent d’Iran”, a expliqué Lara, une exilée ukrainienne drapée dans son drapeau national, vivant à Kassel (Allemagne) et venue dans un des nombreux bus affrétés par le CNRI.

Palestinian prisoners released from jail, but not free to celebrate

Fakhri Barghouti grimaced in pain as an exultant crowd lifted him onto their shoulders next to his son Shadi, released from an Israeli jail on Saturday under a Gaza ceasefire deal.Though Barghouti, 71, shed tears of joy at seeing his son, he was also in physical pain. The night before, Israeli forces stormed his family home in the occupied West Bank village of Kobar, warning him not to celebrate his son’s release and assaulting him, he said.”They entered after midnight, smashed everything, took me into a side room and beat me before leaving,” Barghouti told AFP.”I was taken to the hospital, where they found that I had a broken rib.”Israeli forces conducted several raids on the family homes of prisoners about to be released, according to the Palestinian Prisoners’ Club advocacy group.When asked by AFP about about Barghouti’s allegations and the raid in Kobar village, the military said it was “not aware of such an incident involving violence during the forces’ activity in the area overnight as claimed”.Earlier the military had said in a statement it “conveyed messages that celebrations and processions in support of terrorism are prohibited during the release of the terrorists”.Shadi Barghouti, 47, had been imprisoned since 2003 and was serving a 27-year sentence for weapons possession, membership in an illegal organisation and complicity in murder, according to Israel’s justice ministry.In total, 183 Palestinians were released on Saturday in exchange for three Israelis held in Gaza since the Palestinian Islamist movement Hamas’s unprecedented attack on Israel on October 7, 2023.Of those released, 41 returned to the West Bank city of Ramallah, four were released in Israeli-annexed East Jerusalem, 131 were sent to Gaza and seven were deported to Egypt.- ‘Long live the resistance’ -In Ramallah, a crowd of hundreds came to see the released prisoners, waving Palestinian flags, wearing keffiyeh scarves and clapping as the bus with the inmates approached.The police cordon struggled to keep the crowd away from the prisoners who stepped off the bus one by one, greeted by cheers and chants.Further back, women and children standing on the steps of the building where the prisoners were to undergo health checks struggled to keep their composure, fighting back tears as they caught glimpses of their loved ones.At the front, a group of young men called to their friend as they recognised him.Shadi Barghouti, at first protected from the crowd by a wall of relatives, eventually began to talk to the crowd and reporters while hoisted on his relatives’ shoulders.”We always dreamed that this would happen, that one day the prison director would be forced to open the gates,” he said, still in a grey prison tracksuit.”Long live the resistance!” he shouted as he shook hands with those around him.His father, Fakhri Barghouti, was himself released in a similar prisoner exchange, when in 2011 Israel freed 1,027 Palestinians in exchange for the return of its soldier Gilad Shalit.Fakhri Barghouti had been serving a life sentence for participating in the killing of an Israeli soldier, among other charges.- ‘Brutality’ -One prisoner was helped off the bus in the arms of a medic while another held his oxygen bottle.Abdullah al-Zaghari, head of the Palestinian Prisoners’ Club, said that seven of the freed prisoners were transferred to hospital.”All the prisoners who were released today are in need of medical care, treatment and examinations as a result of the brutality they were subjected to during the past months,” he added.In the crowd, Abbas al-Sharbati was waiting with relatives for his cousin Yasser al-Sharbati’s release.Yasser, 53, was arrested in 2003 and is set to meet his grown-up children who were babies at the time of his arrest, including his 23-year-old daughter who is now married.Like most freed prisoners’ relatives, Yasser’s family was also told not to celebrate his return.”The occupation warned us not to display any signs of celebration when welcoming the prisoner,” Abbas al-Sharbati said.”We have informed all our family members, children, and young men that we will avoid any festivities to ensure everyone’s safety. We don’t want any problems for Yasser or for us.”Earlier, Israeli soldiers had distributed fliers in the villages of the released prisoners, warning in Arabic that “We will visit you at every celebration of the release of prisoners, whatever it may be. You have been warned”.

Ligue 1: Lille tombe de haut contre Le Havre (2-1)

Quatre jours après une élimination piteuse en Coupe de France, Lille a enchaîné une deuxième performance désastreuse en s’inclinant sur sa pelouse contre Le Havre (2-1) samedi lors de la 21e journée de Ligue 1.Dans la foulée de sa “plus grosse contre-performance de la saison” contre Dunkerque, selon son entraîneur Bruno Genesio, le Losc a peut-être fait pire au Stade Pierre-Mauroy: perdre contre la lanterne rouge, qui n’avait plus gagné depuis novembre, en étant battu dans l’intensité, les duels, l’envie.La défaite contre Dunkerque malgré une domination nette a peut-être plombé mentalement les Nordistes, qui ont joué à l’envers. Ce revers, qui aurait été plus lourd sans le gardien international Lucas Chevalier, les fait descendre au cinquième rang (35 points) alors qu’ils avaient l’occasion de remonter sur le podium, devant Nice et Monaco battu vendredi à Paris (4-1).A l’inverse, Le Havre gagne une position (17e) et abandonne au moins provisoirement la dernière place à Montpellier, en déplacement à Strasbourg dimanche.Les Normands ont été bien meilleurs dans l’intensité, souvent plus prompts pour attaquer les ballons et remporter les duels, sans se contenter de défendre bas et de jouer à fond les contres, comme le font souvent les équipes a priori plus faibles.- Premier but d’Akpom -Les deux buts qu’ils ont inscrits témoignent autant de cette agressivité supérieure que des largesses défensives lilloises. Sur un corner mal renvoyé, les Havrais ont remporté deux duels de la tête avant qu’Ahmed Hassan n’ouvre le score de près (38e). Comme contre Dunkerque, la défense lillois a été coupable d’un mauvais alignement à cette occasion.Le HAC a ensuite doublé le score (56e), encore sur un corner mal négocié, avec un coup de billard dans la surface lilloise où trop de joueurs du Losc ont été attentistes, dominés par leurs vis-à-vis, déclenchant la fureur d’un Chevalier abandonné. Entre ces deux buts, les Lillois ont eu du mal à se révolter, butant sur une défense globalement en place et un solide Mathieu Gorgelin. Ainsi, Thomas Meunier (44e) et Jonathan David (63e) ont fait briller le gardien havrais.Même quand Hakon Haraldsson a réduit le score, son but a été annulé après consultation de la VAR pour une faute sur un défenseur dans la surface.Les entrées de Chuba Akpom, Ayyoub Bouaddi et Ethan Mbappé à la mi-temps ont bien insufflé davantage de dynamisme dans le jeu, mais en vain.Seule une bourde du défenseur Étienne Youté Kinkoué a permis aux Lillois de marquer un but en trompe-l’oeil par leur recrue Akpom (90e+7). Mais trop tard. Les Dogues concluent une leur pire semaine de la saison par des sifflets au Stade Pierre-Mauroy, où ils n’ont pas honoré leur statut de 8e de finaliste de la Ligue des champions.