Premier ministre et maire de Pau, la drôle de vie de François Bayrou
“J’habite ici, je n’ai pas l’intention de déménager”: depuis sa nomination à Matignon, François Bayrou redescend tous les week-ends à Pau, où il occupe toujours son fauteuil de maire, assumant ce cumul de fonctions malgré les critiques locales et nationales.”Ici c’est le maire de Pau”, a-t-il répondu vendredi à la radio RMC venue sur ses terres. “Premier ministre, vous savez, c’est fugace (…) on n’est pas assuré de la durée, tandis que la mairie de Pau, c’est un enracinement profond”, nécessaire pour atténuer la “rupture” entre “la base” des “Français qui travaillent” et “le sommet” du pays.Pour remédier à ce problème, M. Bayrou a même annoncé le 16 décembre vouloir “rouvrir le débat” sur le non-cumul des mandats locaux pour les parlementaires, lors du premier conseil municipal qui avait suivi sa nomination à la tête du gouvernement, trois jours plus tôt.Son choix d’aller à Pau plutôt qu’à Mayotte, tout juste ravagée par le passage du cyclone Chido, avait alors suscité la polémique. “Je suis obligé de vous dire que Pau est en France”, avait ironisé le lendemain à l’Assemblée François Bayrou, en réponse à la cheffe de file des députés insoumis, Mathilde Panot, soulignant qu’il avait participé à une cellule de crise sur Mayotte “en visio”, comme le ministre de l’Intérieur. Mais pas jusqu’au bout, car son visage avait disparu au moment des conclusions d’Emmanuel Macron. Maire depuis 2014 et rompu aux responsabilités nationales, le Premier ministre a mis en place localement un “fonctionnement resserré” et “bien huilé” autour de son directeur général, de son directeur de cabinet et de son premier adjoint, selon ce dernier.- “Maire en pointillé” -Pour Jean-Louis Pérès, auquel François Bayrou a confié une délégation générale, “l’expérience locale nourrit la réflexion dans la fonction de Premier ministre”.Du vendredi au lundi, François Bayrou enchaîne à Pau les inaugurations et conférences de presse sur des projets locaux, comme celui de la végétalisation d’une place samedi. Ce grand amateur de chevaux a aussi été aperçu à l’hippodrome, le 19 janvier, et le week-end suivant au stade du Hameau pour un match de rugby entre la Section paloise et Clermont.”Ca ne surprend que les gens qui sont Parisiens dans leur tête et qui considèrent que le pouvoir ne s’exerce qu’à Paris”, a déclaré le Premier ministre à l’AFP. Simplement, “je rentre chez moi le week-end”.”Il n’a pas transformé son mode de fonctionnement”, convient Jean-François Blanco, élu d’opposition écologiste (EELV) depuis 2020. “Il est là du vendredi au lundi, comme maire en pointillé, davantage préoccupé par son destin national”. “Je pense qu’il ne voulait pas lâcher Pau et qu’avec son orgueil très fort il voulait montrer qu’il pouvait tout faire, qu’il pouvait réussir là où tout le monde a échoué, estime le socialiste palois Jérôme Marbot. Pour justifier ça, il a proposé qu’on revienne sur le non-cumul des mandats.”- Indemnités locales abandonnées -Devenu Premier ministre, avec un emploi du temps parisien décrit comme un “enfer”, François Bayrou a “immédiatement” renoncé à ses indemnités de maire de Pau et de président de la Communauté d’agglomération, d’un montant cumulé d’environ 8.200 euros brut, a indiqué son entourage à l’AFP. Quant à ses allers-retours entre Paris et les Pyrénées, ils sont opérés en “vols commerciaux”, sans que les “Falcon ne soient mobilisés”, selon Matignon.Sauf justement ce 16 décembre, quand François Bayrou s’est rendu en Falcon à Pau, car c’était “plus facile”, selon lui, au vu des places à réserver pour les nombreux personnels de sécurité qui l’accompagnent pour sa santé et les transmissions. Un moyen auquel il a aussi eu recours le 11 janvier, avait dénoncé M. Marbot. Air France opère quatre liaisons par jour entre Pau et l’aéroport Charles-de-Gaulle, depuis l’arrêt de la liaison de Transavia avec Orly le 27 octobre. Sa reprise n’est pas encore actée, mais François Bayrou a cherché à convaincre son prédécesseur Michel Barnier de la maintenir.Fin janvier, en conférence de presse à Pau, François Bayrou avait assuré ne “jamais confondre les rôles” locaux et nationaux. “Ici je suis maire, comme je suis père de famille quand je suis chez moi.”
Indian police shut down Ed Sheeran’s street gig
Pop megastar Ed Sheeran has denied that he unlawfully serenaded the Indian public after police said he lacked the necessary permission to play and abruptly terminated a street performance.The British singer-songwriter and four-time Grammy winner is touring the world’s most populous country but took time out between concerts to busk to a surprised crowd in tech hub Bengaluru on Sunday. Videos shared on social media show a police officer disconnecting his microphone midway through a rendition of his hit “Shape of You” on Church Street, a bustling retail hub.Local authorities said that while Sheeran had a permit to play at concerts, that did not extend to impromptu outdoor performances.”He is a very famous singer and naturally there will be chaos. To prevent that, police had not given him permission,” Karnataka’s home minister G. Parameshwara said on Monday. “In spite of that, he has come and tried to perform, so police prevented him. Nothing beyond that.” Sheeran denied he had broken the law, saying he had been granted permission to busk “in that exact spot”. “It wasn’t just us randomly turning up,” he wrote on Instagram shortly after the incident, adding magnanimously that it was “all good though”.Local lawmaker PC Mohan said on Sunday that “even global stars must follow local rules — no permit, no performance!”Social media users were critical of the police yanking out Sheeran’s microphone cables, with one calling it “abysmal and embarrassing.”Another criticised Indian police for failing to effectively prosecute crimes against women, but Sheeran “singing on the street is where they draw the line”.Sheeran is currently on a six-city tour of India and also had a sold-out performance in Mumbai last year.Booming demand from young affluent Indians looking to splurge on new entertainment experiences are drawing international acts to play in the country.British rock band Coldplay performed what it called its “biggest-ever show” at a massive cricket stadium in the western city of Ahmedabad in January.
Ouverture du procès de l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice
Le procès du Tunisien Brahim Aouissaoui, 25 ans, l’auteur présumé de l’attentat de la basilique de Nice qui a fait trois morts le 29 octobre 2020, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.S’exprimant en arabe via un interprète, l’accusé, très fluet, les cheveux longs coiffés en arrière, court collier de barbe, s’est contenté de confirmer son identité.Quand le président Christophe Petiteau lui a demandé le nom de son avocat, Brahim Aouissaoui, en blouson crème ouvert sur un t-shirt blanc, a répondu: “Je ne connais pas son nom”.Depuis sa mise en examen, l’accusé affirme ne se souvenir de rien, notamment de ce qui s’est passé le 29 octobre 2020.Il comparaît pour assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.Le matin du 29 octobre, armé d’un couteau de cuisine, il avait quasiment décapité Nadine Vincent, épouse Devillers, une fidèle de 60 ans, blessé de 24 coups de couteau une mère de famille franco-brésilienne, Simone Barreto Silva, 44 ans, qui avait réussi à s’enfuir avant de succomber, et égorgé le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux filles.Grièvement blessé par des policiers après son attentat, Brahim Aouissaoui affirme être amnésique.Son examen médical n’a cependant révélé aucune lésion cérébrale et l’expertise psychiatrique a conclu à l’absence d’altération ou d’abolition de son discernement au moment des faits.Surtout, les écoutes de ses conversations téléphoniques en prison ont démontré, selon l’accusation, “que sa prétendue amnésie était pour le moins très exagérée”.Des avocats de parties civiles, une trentaine enregistrés à l’ouverture de l’audience, ont dénoncé une “amnésie fictive”, voire “une supercherie” de l’accusé.Me Philippe Soussi, avocat notamment du mari d’une victime et de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), met en avant “la radicalisation ancienne et profonde” de l’accusé.”Après plus de quatre ans de détention à l’isolement total, la question qui va se poser à l’ouverture de l’audience sera celle de son état de santé mentale actuel, de sa capacité à comprendre les charges qui pèsent contre lui, et donc de sa capacité à pouvoir se défendre comme tout accusé a le droit de le faire”, a fait valoir son avocat Martin Méchin.Pour le parquet antiterroriste, “de nombreux éléments laissent penser qu’au moment de quitter la Tunisie (…), il avait déjà l’intention de commettre un attentat en France”, comme “sa radicalisation avérée et sa fréquentation d’individus impliqués dans des dossiers terroristes” en Tunisie.- “J’ai un autre programme” -En outre, “l’exploitation de son téléphone et de son compte Facebook établissent qu’il continuait à consulter des sites islamistes” ; qu’il s’était intéressé à la décapitation du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020 ; “qu’il avait connaissance des menaces proférées contre la France par des médias proches d’Al-Qaïda et qu’il éprouvait manifestement une haine” contre la France, qualifié de “pays des mécréants et des chiens”, a développé le magistrat instructeur.Sans expliciter “dans ses messages ses intentions exactes, il laissait entendre qu’il avait un projet et conseillait à certains de ses contacts d’effacer leurs discussions”, a noté le magistrat, soulignant “sa volonté déterminée de se rendre en France”.La veille au soir de l’attentat, dans un message audio, Brahim Aouissaoui avait expliqué à un compatriote résidant en région parisienne qu’il ne pouvait pas se rendre à Paris, faute d’argent, mais disait-il: “J’ai un autre programme dans ma tête. Que Dieu le facilite”.L’interrogatoire de Brahim Aouissaoui sur les faits aura lieu le 24 février.L’attentat de la basilique de Nice a été le troisième acte d’un automne particulièrement sanglant après la republication par Charlie Hebdo de caricatures du prophète Mahomet, le 2 septembre 2020, jour de l’ouverture du procès des attentats du 7 janvier 2015.Avant l’attentat commis par Brahim Aouissaoui, le 25 septembre, un Pakistanais – condamné récemment à 30 ans de réclusion – avait blessé au hachoir deux personnes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Le 16 octobre, un jeune Tchétchène avait décapité le professeur Samuel Paty dans les Yvelines.Quatre jours avant que le jeune Tunisien passe à l’action, un média proche d’Al-Qaïda appelait les musulmans à “égorger” des Français, notamment dans “leurs églises”. Le procès est prévu jusqu’au 26 février.
Ouverture du procès de l’auteur de l’attentat de la basilique de Nice
Le procès du Tunisien Brahim Aouissaoui, 25 ans, l’auteur présumé de l’attentat de la basilique de Nice qui a fait trois morts le 29 octobre 2020, s’est ouvert lundi devant la cour d’assises spéciale de Paris.S’exprimant en arabe via un interprète, l’accusé, très fluet, les cheveux longs coiffés en arrière, court collier de barbe, s’est contenté de confirmer son identité.Quand le président Christophe Petiteau lui a demandé le nom de son avocat, Brahim Aouissaoui, en blouson crème ouvert sur un t-shirt blanc, a répondu: “Je ne connais pas son nom”.Depuis sa mise en examen, l’accusé affirme ne se souvenir de rien, notamment de ce qui s’est passé le 29 octobre 2020.Il comparaît pour assassinats et tentatives d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste. Il encourt une peine de réclusion criminelle à perpétuité.Le matin du 29 octobre, armé d’un couteau de cuisine, il avait quasiment décapité Nadine Vincent, épouse Devillers, une fidèle de 60 ans, blessé de 24 coups de couteau une mère de famille franco-brésilienne, Simone Barreto Silva, 44 ans, qui avait réussi à s’enfuir avant de succomber, et égorgé le sacristain Vincent Loquès, 55 ans, père de deux filles.Grièvement blessé par des policiers après son attentat, Brahim Aouissaoui affirme être amnésique.Son examen médical n’a cependant révélé aucune lésion cérébrale et l’expertise psychiatrique a conclu à l’absence d’altération ou d’abolition de son discernement au moment des faits.Surtout, les écoutes de ses conversations téléphoniques en prison ont démontré, selon l’accusation, “que sa prétendue amnésie était pour le moins très exagérée”.Des avocats de parties civiles, une trentaine enregistrés à l’ouverture de l’audience, ont dénoncé une “amnésie fictive”, voire “une supercherie” de l’accusé.Me Philippe Soussi, avocat notamment du mari d’une victime et de l’Association française des victimes du terrorisme (AFVT), met en avant “la radicalisation ancienne et profonde” de l’accusé.”Après plus de quatre ans de détention à l’isolement total, la question qui va se poser à l’ouverture de l’audience sera celle de son état de santé mentale actuel, de sa capacité à comprendre les charges qui pèsent contre lui, et donc de sa capacité à pouvoir se défendre comme tout accusé a le droit de le faire”, a fait valoir son avocat Martin Méchin.Pour le parquet antiterroriste, “de nombreux éléments laissent penser qu’au moment de quitter la Tunisie (…), il avait déjà l’intention de commettre un attentat en France”, comme “sa radicalisation avérée et sa fréquentation d’individus impliqués dans des dossiers terroristes” en Tunisie.- “J’ai un autre programme” -En outre, “l’exploitation de son téléphone et de son compte Facebook établissent qu’il continuait à consulter des sites islamistes” ; qu’il s’était intéressé à la décapitation du professeur Samuel Paty le 16 octobre 2020 ; “qu’il avait connaissance des menaces proférées contre la France par des médias proches d’Al-Qaïda et qu’il éprouvait manifestement une haine” contre la France, qualifié de “pays des mécréants et des chiens”, a développé le magistrat instructeur.Sans expliciter “dans ses messages ses intentions exactes, il laissait entendre qu’il avait un projet et conseillait à certains de ses contacts d’effacer leurs discussions”, a noté le magistrat, soulignant “sa volonté déterminée de se rendre en France”.La veille au soir de l’attentat, dans un message audio, Brahim Aouissaoui avait expliqué à un compatriote résidant en région parisienne qu’il ne pouvait pas se rendre à Paris, faute d’argent, mais disait-il: “J’ai un autre programme dans ma tête. Que Dieu le facilite”.L’interrogatoire de Brahim Aouissaoui sur les faits aura lieu le 24 février.L’attentat de la basilique de Nice a été le troisième acte d’un automne particulièrement sanglant après la republication par Charlie Hebdo de caricatures du prophète Mahomet, le 2 septembre 2020, jour de l’ouverture du procès des attentats du 7 janvier 2015.Avant l’attentat commis par Brahim Aouissaoui, le 25 septembre, un Pakistanais – condamné récemment à 30 ans de réclusion – avait blessé au hachoir deux personnes devant les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris. Le 16 octobre, un jeune Tchétchène avait décapité le professeur Samuel Paty dans les Yvelines.Quatre jours avant que le jeune Tunisien passe à l’action, un média proche d’Al-Qaïda appelait les musulmans à “égorger” des Français, notamment dans “leurs églises”. Le procès est prévu jusqu’au 26 février.
Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech
“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt
Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech
“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt
Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech
“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt
Coup d’envoi du sommet pour l’IA de Paris en présence de dirigeants politiques et de la tech
“Un moment de véritable ouverture sur le monde”: le sommet international de Paris sur l’intelligence artificielle (IA), réunissant dirigeants politiques et de la tech, s’est ouvert lundi matin au Grand Palais, pour deux journées de débats sur la régulation de cette technologie qui bouleverse les sociétés depuis deux ans.”Il est grand temps que nous passions de la science-fiction au monde réel concernant l’application de l’IA”, a insisté Anne Bouverot, envoyée spéciale de la présidence française pour ce sommet co-dirigé avec l’Inde, représentée par son Premier ministre Narendra Modi. “Il nous faut nous demander si nous pouvons créer une intelligence artificielle qui soit une force pour le bien commun”, a ajouté Fei-Fei Li, informaticienne et chercheuse à l’université américaine de Stanford.Près de 1.500 participants sont attendus pour cette troisième rencontre internationale sur le sujet, dont le vice-président américain J.D. Vance (arrivé à l’aéroport d’Orly dans la matinée), le vice-Premier ministre chinois Zhang Guoqing (qui a rencontré le président français Emmanuel Macron à l’Elysée) et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.Des dirigeants de la tech comme Sam Altman d’OpenAI, créateur de ChatGPT, Sundar Pichai, directeur général de Google, et Dario Amodei, patron de la start-up américaine Anthropic, ont également fait le déplacement.Ils échangeront lors de tables rondes aux noms évoquant aussi bien les opportunités que les dangers de cette technologie: “Cyberattaques et intégrité de l’information”, “IA et science”, “L’avenir du travail”.Les grands acteurs du secteur se pencheront aussi sur une gouvernance mondiale de l’IA visant à encadrer ses potentielles dérives, après son irruption auprès du grand public il y a deux ans avec ChatGPT. Sans en entraver le développement.- “Plus vite”, “plus fort” -Neuf pays, dont la France, des associations et des entreprises ont annoncé dès dimanche le lancement d’une initiative baptisée “Current AI” pour une “IA d’intérêt général”, dotée d’un investissement initial de 400 millions de dollars et parrainée par 11 dirigeants de la tech.Ce projet doit développer l’accès à des bases de données privées et publiques dans des domaines comme la santé et l’éducation, promouvoir une IA plus transparente et sécurisée et mettre au point des systèmes pour évaluer l’impact social et environnemental de cette technologie. Face à l’irruption du robot conversationnel chinois DeepSeek, qui a stupéfié la Silicon Valley en janvier par sa capacité à égaler ses concurrents américains à un coût très inférieur, et la puissance de frappe des Etats-Unis avec les 500 milliards de dollars du projet “Stargate”, l’enjeu du sommet est aussi de montrer que “la France et l’Europe sont crédibles”, a martelé Emmanuel Macron dimanche. “On veut aller beaucoup plus vite et beaucoup plus fort”, a-t-il insisté, en dévoilant que 109 milliards d’euros allaient être investis par des entreprises privées dans l’IA en France dans les prochaines années.- Sommes conséquentes -Si le détail de ce montant doit être précisé pendant le sommet, il inclut plusieurs annonces faites ces derniers jours, dont un centre de données géant financé par les Emirats arabes unis, faisant partie d’un campus IA, à hauteur de “30 à 50 milliards d’euros”, ainsi que 20 milliards d’euros du fonds canadien Brookfield pour de nouveaux data centers dans l’Hexagone. Des sommes conséquentes qui illustrent bien l’importance que prennent ces gigantesques bâtiments qui stockent les données et fournissent les énormes capacités de calcul requises par l’IA.”Il y a vraiment besoin de beaucoup investir”, confirme à l’AFP Sylvain Duranton, directeur monde de l’entité tech du cabinet de conseil BCG.”Il ne s’agit pas uniquement d’entraîner des modèles mais de former des gens, créer des centres de recherche, bâtir des infrastructures”, souligne-t-il. Parmi les autres annonces attendues, une dizaine de grands supercalculateurs dédiés à la recherche publique ou ouverts pour les start-up européennes devraient être annoncés par Ursula von der Leyen. Ces ordinateurs surpuissants sont cruciaux pour entraîner et faire fonctionner les modèles d’IA.Mardi, une séance plénière réunira les chefs d’Etats d’une centaine de pays, tandis que se tiendra en parallèle un “Business Day” pour faire se rencontrer les entreprises de la tech venues à Paris.A l’issue de ce sommet, la France souhaite que de nombreux acteurs prennent des engagements pour une intelligence artificielle durable et respectueuse de l’environnement, mais sans cadre contraignant.bur-kf-dax-mng/mch/pel/vmt