Le nouveau Premier ministre canadien va déclencher des élections anticipées

Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, doit annoncer dimanche l’organisation d’élections anticipées le 28 avril, sur fond de guerre commerciale et de fortes tensions avec les Etats-Unis de Donald Trump.Le Canada est en plein chaos politique depuis des mois: motion de défiance, blocage du Parlement, démission début janvier de Justin Trudeau comme chef de gouvernement sur fond de forte impopularité…A cette crise interne est venue s’ajouter ces dernières semaines la montée des tensions avec le voisin américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump. Ce dernier a lancé une guerre commerciale avec son voisin et allié canadien et répète sans discontinuer, depuis des semaines, que le Canada est “destiné à être le 51e Etat”.Dans ce contexte, une semaine après sa prise de fonctions, Mark Carney, dont le parti est minoritaire au parlement, a choisi d’avancer de quelques mois les législatives qui auraient dû se tenir en octobre, ont indiqué des sources gouvernementales à l’AFP. M. Carney doit l’annoncer aux 41 millions de Canadiens dimanche lors d’une allocution à 12H30 heure locale (16H30 GMT).Les libéraux au pouvoir depuis dix ans semblaient, il y a quelques semaines encore, promis à une défaite électorale historique face aux conservateurs, jusqu’à ce que le président américain ne vienne mettre la politique canadienne sens dessus dessous.”Dans cette période de crise, le gouvernement a besoin d’un mandat fort et clair”, a déclaré jeudi Mark Carney en déplacement à Edmonton, dans l’ouest du pays.- “Du jamais-vu” -Alors qu’un vent de patriotisme agite le pays, les Canadiens placent pour cette élection les relations avec les Etats-Unis en tête de leurs préoccupations. Une question domine: qui, à la tête du Canada, pourra faire face à Donald Trump?Une configuration extraordinaire, alors que les élections canadiennes sont d’ordinaire centrées sur des questions de politique intérieure, entre coût de la vie, crise du logement ou encore immigration.Dans ce panorama politique complètement remanié, libéraux et conservateurs sont au coude-à-coude selon les derniers sondages, et la course s’annonce serrée.”Il est impossible à ce stade de faire des prédictions”, estime auprès de l’AFP Félix Mathieu, politologue à l’université de Winnipeg. “Mais cela va être une élection très suivie avec un taux de participation qui devrait être en hausse.””Beaucoup considèrent que c’est une élection existentielle, du jamais-vu”, ajoute-t-il.Tout oppose les deux principaux candidats: élu député à 25 ans, le conservateur Pierre Poilievre est un politicien professionnel, qui ne mâche pas ses mots et aime les formules choc.De l’autre côté, le libéral Mark Carney est un novice en politique. S’il a une longue expérience internationale comme gouverneur de la banque du Canada puis de la banque d’Angleterre, il se démarque par son profil plus discret et sa façon de peser chacun de ses mots.Quant aux autres partis, ils pourraient fortement pâtir de la volonté des électeurs de favoriser les grandes formations pour donner une majorité claire. Ainsi, le Nouveau Parti démocratique (NPD), comme le Bloc québécois, enregistrent des intentions de vote en baisse.La campagne sera rythmée par la question tarifaire puisque, dès le 2 avril, les droits de douane dits “réciproques” voulus par Donald Trump doivent entrer en vigueur.Ce dernier s’est déjà vanté vendredi d’avoir “complètement modifié l’élection” tout en précisant qu’il se “moquait de savoir qui gagnera”.

Le nouveau Premier ministre canadien va déclencher des élections anticipées

Le nouveau Premier ministre canadien, Mark Carney, doit annoncer dimanche l’organisation d’élections anticipées le 28 avril, sur fond de guerre commerciale et de fortes tensions avec les Etats-Unis de Donald Trump.Le Canada est en plein chaos politique depuis des mois: motion de défiance, blocage du Parlement, démission début janvier de Justin Trudeau comme chef de gouvernement sur fond de forte impopularité…A cette crise interne est venue s’ajouter ces dernières semaines la montée des tensions avec le voisin américain depuis le retour à la Maison Blanche de Donald Trump. Ce dernier a lancé une guerre commerciale avec son voisin et allié canadien et répète sans discontinuer, depuis des semaines, que le Canada est “destiné à être le 51e Etat”.Dans ce contexte, une semaine après sa prise de fonctions, Mark Carney, dont le parti est minoritaire au parlement, a choisi d’avancer de quelques mois les législatives qui auraient dû se tenir en octobre, ont indiqué des sources gouvernementales à l’AFP. M. Carney doit l’annoncer aux 41 millions de Canadiens dimanche lors d’une allocution à 12H30 heure locale (16H30 GMT).Les libéraux au pouvoir depuis dix ans semblaient, il y a quelques semaines encore, promis à une défaite électorale historique face aux conservateurs, jusqu’à ce que le président américain ne vienne mettre la politique canadienne sens dessus dessous.”Dans cette période de crise, le gouvernement a besoin d’un mandat fort et clair”, a déclaré jeudi Mark Carney en déplacement à Edmonton, dans l’ouest du pays.- “Du jamais-vu” -Alors qu’un vent de patriotisme agite le pays, les Canadiens placent pour cette élection les relations avec les Etats-Unis en tête de leurs préoccupations. Une question domine: qui, à la tête du Canada, pourra faire face à Donald Trump?Une configuration extraordinaire, alors que les élections canadiennes sont d’ordinaire centrées sur des questions de politique intérieure, entre coût de la vie, crise du logement ou encore immigration.Dans ce panorama politique complètement remanié, libéraux et conservateurs sont au coude-à-coude selon les derniers sondages, et la course s’annonce serrée.”Il est impossible à ce stade de faire des prédictions”, estime auprès de l’AFP Félix Mathieu, politologue à l’université de Winnipeg. “Mais cela va être une élection très suivie avec un taux de participation qui devrait être en hausse.””Beaucoup considèrent que c’est une élection existentielle, du jamais-vu”, ajoute-t-il.Tout oppose les deux principaux candidats: élu député à 25 ans, le conservateur Pierre Poilievre est un politicien professionnel, qui ne mâche pas ses mots et aime les formules choc.De l’autre côté, le libéral Mark Carney est un novice en politique. S’il a une longue expérience internationale comme gouverneur de la banque du Canada puis de la banque d’Angleterre, il se démarque par son profil plus discret et sa façon de peser chacun de ses mots.Quant aux autres partis, ils pourraient fortement pâtir de la volonté des électeurs de favoriser les grandes formations pour donner une majorité claire. Ainsi, le Nouveau Parti démocratique (NPD), comme le Bloc québécois, enregistrent des intentions de vote en baisse.La campagne sera rythmée par la question tarifaire puisque, dès le 2 avril, les droits de douane dits “réciproques” voulus par Donald Trump doivent entrer en vigueur.Ce dernier s’est déjà vanté vendredi d’avoir “complètement modifié l’élection” tout en précisant qu’il se “moquait de savoir qui gagnera”.

Iraqis find Ramadan joy in centuries-old ring game

In a Baghdad arena, a crowd cheers to the rhythm of drums, not for a football match but for a fiery centuries-old game enjoyed by Iraqis during Ramadan called “mheibes”.”It’s a heritage game, the game of our ancestors, which unites all Iraqis,” said Jassem al-Aswad, a longtime mheibes champion in his early seventies and now president of the game’s national federation.The game involves members of one team hiding a ring — “mehbis” in Arabic — and the captain of the opposing team trying to guess who has it in the palm of his hand.And he has to do so within 10 minutes.Played during the holy Muslim fasting month of Ramadan, the game first appeared as early as the 16th century in Ottoman-era Baghdad, according to Iraqi folklore expert Adel al-Ardawi.More than 500 fans and players gathered in the stands and on the field for two matches: the Baghdad neighbourhood of Kadhimiya against the southern city of Nasiriyah, and the capital’s Al-Mashtal district versus a team from the port city of Basra.Everyone watched as the 40 players on one team huddled together under a blanket to avoid prying eyes, and decided who would hide the “mehbis” or signet ring worn by many Iraqi men.Sitting on the ground or on chairs, the members of the team hiding the ring then adopted serious expressions. Some closed their eyes, while others crossed their arms or even clenched their fists.The rival team captain carefully read these facial expressions and body language to try and guess who had the ring — before pronouncing the verdict.When the first team failed to guess correctly, the other team scored a point and the crowd went wild. – ‘It’s in our blood’ -“Iraqis love football the most, but mheibes comes a close second. It’s in our blood,” Kadhimiya captain Baqer al-Kazimi told AFP.The clean-shaven 51-year-old, who wears a black robe called a jellaba, said he inherited his love of the game from his father.Though mheibes was impacted during decades of conflict, including at the peak of the sectarian war between 2006 and 2008 marked by suicide attacks and kidnappings, Kazimi said he and others continued playing even during those dark years. He said that only the coronavirus pandemic forced players to put their hobby on hold.”Despite the sectarian violence, we played in cafes,” he said, recalling one game between players from the Sunni neighbourhood of Adhamiya and those from Kadhimiya, a predominantly Shiite area.The two districts were separated by a bridge that had been closed for years because of the violence.”We played on the bridge. Sunnis and Shiites met,” he said. Ahmed Maala from Basra recalled a game with a team from Baghdad that lasted all night. “I learned the game by playing with friends and family,” he said.”Mheibes will go down in history for its very large fan base throughout Iraq.”Passion for the game runs so deep that sometimes arguments erupt among players, even escalating into physical violence.In a country with nearly 400 teams, annual competitions see players from across the nation competing against each other, with 10 teams qualifying in Baghdad alone to represent the city’s different neighbourhoods.Mheibes champion Aswad said he hopes the game will one day expand beyond Iraq’s borders. “Just as Brazil popularised football, we will transmit this game to the whole world,” he said.

Under threat from Trump, Canada set to hold snap elections

Canada’s new prime minister Mark Carney is expected to announce snap elections Sunday, seeking a stronger mandate as his country fights off a trade war and annexation threats from Donald Trump’s United States.The former central banker was chosen by the centrist Liberal Party to replace Justin Trudeau as prime minister, but he has never faced the broader Canadian electorate. That will change on April 28, if, as expected, Carney announces he is bringing parliamentary elections forward several months from October.Government sources told AFP that he would announce the decision at 12:30 local time (1630 GMT) in a speech to Canada’s 41-million-strong nation.In power for a decade, the Liberal government had slid into deep unpopularity, but Carney will be hoping to ride a wave of Canadian patriotism to a new majority — thanks to Trump’s threats.Trump has riled his northern neighbor by repeatedly dismissing its sovereignty and borders as artificial, and urging it to join the United States as the 51st state.The ominous remarks have been accompanied by Trump’s trade war, imposing tariffs on imports from Canada that could wreck its economy.”In this time of crisis the government needs a strong and clear mandate,” Carney told supporters on Thursday in a speech in the western city of Edmonton.- Poll favorites -Domestic issues such as the cost of living and immigration usually dominate Canadian elections, but this year one key topic tops the list: who can best handle Trump.The president’s open hostility toward his northern neighbor — a NATO ally and historically one of his country’s closest partners — has upended the Canadian political landscape.Trudeau, who had been in power since 2015, was deeply unpopular when he announced he was stepping down, with Pierre Poilievre’s Conservatives seen as election favorites just weeks ago.But the polls have narrowed spectacularly in Carney’s favor since he took over the Liberals, and now analysts are calling this Trump-overshadowed race too close to call.”Many consider this to be an existential election, unprecedented,” Felix Mathieu, a political scientist at the University of Winnipeg told AFP.”It is impossible at this stage to make predictions, but this will be a closely watched election with a voter turnout that should be on the rise.”Poilievre, 45, is a career politician, first elected when he was only 25. A veteran tough-talking campaigner, he has sometimes been tagged as a libertarian and a populist.Carney, 60, has spent his career outside of electoral politics. He spent over a decade at Goldman Sachs and went on to lead Canada’s central bank, then the Bank of England.Smaller opposition parties could suffer if Canadians seek to give a large mandate to one of the big two, to strengthen his hand against Trump.And as for the US leader, he professes not to care, while pushing ahead with plans to further strengthen tariffs against Canada and other major trading partners on April 2.”I don’t care who wins up there,” Trump said this week. “But just a little while ago, before I got involved and totally changed the election, which I don’t care about […] the Conservative was leading by 35 points.” 

Pour le président algérien, le contentieux avec la France “est entre de bonnes mains”

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a estimé samedi soir que dans la grave crise actuelle entre son pays et la France, l’ancienne puissance coloniale, “l’unique point de repère” pour régler les différends, c’est son homologue Emmanuel Macron, assurant que le contentieux “est entre de bonnes mains” pour être réglé.”Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas (en France), je dirais seulement trois mots: nous on garde comme unique point de repère le président Macron”, a déclaré le président algérien, lors d’une interview avec un groupe de journalistes de médias publics, retransmise par la télévision algérienne.Il y a eu “un moment d’incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux”, a-t-il poursuivi.Pour M. Tebboune, le contentieux actuel a été “créé de toutes pièces” mais désormais “il est entre de bonnes mains”. Il a cité notamment le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, “qui a toute ma confiance”. Plusieurs communiqués de son ministère ont décrit l’Algérie comme victime d’une cabale de “l’extrême droite française revancharde et haineuse”.On est face à “deux Etats indépendants, une puissance européenne et une puissance africaine, et on a deux présidents qui travaillent ensemble, tout le reste ne nous concerne pas”, a ajouté M. Tebboune.La relation bilatérale a connu un violent coup de frein après l’annonce par M. Macron en juillet 2024 de son soutien appuyé à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, un territoire au statut non défini selon l’ONU, revendiqué par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger qui a réagi en retirant son ambassadeur à Paris.A l’automne, la brouille s’est aggravée avec l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, jugé ces jours-ci à Alger, pour des propos tenus sur le média français Frontières, réputé d’extrême droite, considérés comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.M. Macron a demandé fin février à M. Tebboune de “régler” le cas Sansal pour “rétablir la confiance” mutuelle, disant s’inquiéter pour la santé de l’intellectuel, atteint d’un cancer, pour lequel un Parquet près d’Alger a requis 10 ans de prison ferme avec un verdict prévu jeudi prochain.- “Issue rapide” -En déplacement à Bruxelles, le président français a dit jeudi souhaiter “une issue rapide” et que l’écrivain “puisse retrouver la liberté”. “J’ai confiance dans le président Tebboune et sa clairvoyance pour savoir que tout ça (les accusations contre Sansal) n’est pas sérieux”, a dit M. Macron.M. Tebboune a abordé samedi la question des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), dossier qui a enflammé les esprits à Paris début janvier quand des influenceurs, accusés d’avoir menacé des opposants au pouvoir algérien exilés en France, ont été expulsés mais immédiatement refoulés par l’Algérie. La crise a atteint son paroxysme après l’attentat de Mulhouse (est) ayant fait un mort, commis par un Algérien qui avait fait l’objet de plusieurs OQTF, refusées par l’Algérie.Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a menacé d’une “riposte graduée” si l’Algérie continue de refuser d’admettre ses ressortissants expulsés.M. Tebboune a cité le cas d’un Algérien placé sous OQTF pour avoir “dénoncé le génocide à Gaza”. “Ce sont des dizaines de cas par jour, c’est la liberté d’expression”, a-t-il plaidé.Sur le dossier du Sahara occidental, l’amitié entre Paris et Rabat “ne nous dérange pas du tout, contrairement à ce qu’on dit”, a-t-il assuré.Ce qu’Alger rejette par contre, selon lui, ce sont les visites récentes dans ce territoire non autonome de la ministre de la Culture Rachida Dati et du président du Sénat Gérard Larcher. “Des visites aussi ostentatoires, ça pose problème et cela enfreint la légalité internationale alors que la France est membre du Conseil de sécurité et que le dossier est toujours entre les mains de l’ONU”.Il faut, a-t-il dit, “savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’Algérie”. Emmanuel Macron est “mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid” mais “c’est avec lui que je travaille”.

Pour le président algérien, le contentieux avec la France “est entre de bonnes mains”

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a estimé samedi soir que dans la grave crise actuelle entre son pays et la France, l’ancienne puissance coloniale, “l’unique point de repère” pour régler les différends, c’est son homologue Emmanuel Macron, assurant que le contentieux “est entre de bonnes mains” pour être réglé.”Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas (en France), je dirais seulement trois mots: nous on garde comme unique point de repère le président Macron”, a déclaré le président algérien, lors d’une interview avec un groupe de journalistes de médias publics, retransmise par la télévision algérienne.Il y a eu “un moment d’incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux”, a-t-il poursuivi.Pour M. Tebboune, le contentieux actuel a été “créé de toutes pièces” mais désormais “il est entre de bonnes mains”. Il a cité notamment le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, “qui a toute ma confiance”. Plusieurs communiqués de son ministère ont décrit l’Algérie comme victime d’une cabale de “l’extrême droite française revancharde et haineuse”.On est face à “deux Etats indépendants, une puissance européenne et une puissance africaine, et on a deux présidents qui travaillent ensemble, tout le reste ne nous concerne pas”, a ajouté M. Tebboune.La relation bilatérale a connu un violent coup de frein après l’annonce par M. Macron en juillet 2024 de son soutien appuyé à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, un territoire au statut non défini selon l’ONU, revendiqué par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger qui a réagi en retirant son ambassadeur à Paris.A l’automne, la brouille s’est aggravée avec l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, jugé ces jours-ci à Alger, pour des propos tenus sur le média français Frontières, réputé d’extrême droite, considérés comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.M. Macron a demandé fin février à M. Tebboune de “régler” le cas Sansal pour “rétablir la confiance” mutuelle, disant s’inquiéter pour la santé de l’intellectuel, atteint d’un cancer, pour lequel un Parquet près d’Alger a requis 10 ans de prison ferme avec un verdict prévu jeudi prochain.- “Issue rapide” -En déplacement à Bruxelles, le président français a dit jeudi souhaiter “une issue rapide” et que l’écrivain “puisse retrouver la liberté”. “J’ai confiance dans le président Tebboune et sa clairvoyance pour savoir que tout ça (les accusations contre Sansal) n’est pas sérieux”, a dit M. Macron.M. Tebboune a abordé samedi la question des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), dossier qui a enflammé les esprits à Paris début janvier quand des influenceurs, accusés d’avoir menacé des opposants au pouvoir algérien exilés en France, ont été expulsés mais immédiatement refoulés par l’Algérie. La crise a atteint son paroxysme après l’attentat de Mulhouse (est) ayant fait un mort, commis par un Algérien qui avait fait l’objet de plusieurs OQTF, refusées par l’Algérie.Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a menacé d’une “riposte graduée” si l’Algérie continue de refuser d’admettre ses ressortissants expulsés.M. Tebboune a cité le cas d’un Algérien placé sous OQTF pour avoir “dénoncé le génocide à Gaza”. “Ce sont des dizaines de cas par jour, c’est la liberté d’expression”, a-t-il plaidé.Sur le dossier du Sahara occidental, l’amitié entre Paris et Rabat “ne nous dérange pas du tout, contrairement à ce qu’on dit”, a-t-il assuré.Ce qu’Alger rejette par contre, selon lui, ce sont les visites récentes dans ce territoire non autonome de la ministre de la Culture Rachida Dati et du président du Sénat Gérard Larcher. “Des visites aussi ostentatoires, ça pose problème et cela enfreint la légalité internationale alors que la France est membre du Conseil de sécurité et que le dossier est toujours entre les mains de l’ONU”.Il faut, a-t-il dit, “savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’Algérie”. Emmanuel Macron est “mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid” mais “c’est avec lui que je travaille”.

Pour le président algérien, le contentieux avec la France “est entre de bonnes mains”

Le président algérien Abdelmadjid Tebboune a estimé samedi soir que dans la grave crise actuelle entre son pays et la France, l’ancienne puissance coloniale, “l’unique point de repère” pour régler les différends, c’est son homologue Emmanuel Macron, assurant que le contentieux “est entre de bonnes mains” pour être réglé.”Pour ne pas tomber dans le brouhaha ni le capharnaüm politique là-bas (en France), je dirais seulement trois mots: nous on garde comme unique point de repère le président Macron”, a déclaré le président algérien, lors d’une interview avec un groupe de journalistes de médias publics, retransmise par la télévision algérienne.Il y a eu “un moment d’incompréhension, mais il reste le président français et tous les problèmes doivent se régler avec lui ou avec la personne qu’il délègue, à savoir les ministres des Affaires étrangères entre eux”, a-t-il poursuivi.Pour M. Tebboune, le contentieux actuel a été “créé de toutes pièces” mais désormais “il est entre de bonnes mains”. Il a cité notamment le ministre algérien des Affaires étrangères, Ahmed Attaf, “qui a toute ma confiance”. Plusieurs communiqués de son ministère ont décrit l’Algérie comme victime d’une cabale de “l’extrême droite française revancharde et haineuse”.On est face à “deux Etats indépendants, une puissance européenne et une puissance africaine, et on a deux présidents qui travaillent ensemble, tout le reste ne nous concerne pas”, a ajouté M. Tebboune.La relation bilatérale a connu un violent coup de frein après l’annonce par M. Macron en juillet 2024 de son soutien appuyé à un plan d’autonomie sous souveraineté marocaine pour le Sahara occidental, un territoire au statut non défini selon l’ONU, revendiqué par les indépendantistes du Polisario, soutenus par Alger qui a réagi en retirant son ambassadeur à Paris.A l’automne, la brouille s’est aggravée avec l’arrestation de l’écrivain franco-algérien Boualem Sansal, jugé ces jours-ci à Alger, pour des propos tenus sur le média français Frontières, réputé d’extrême droite, considérés comme portant atteinte à l’intégrité du territoire algérien.M. Macron a demandé fin février à M. Tebboune de “régler” le cas Sansal pour “rétablir la confiance” mutuelle, disant s’inquiéter pour la santé de l’intellectuel, atteint d’un cancer, pour lequel un Parquet près d’Alger a requis 10 ans de prison ferme avec un verdict prévu jeudi prochain.- “Issue rapide” -En déplacement à Bruxelles, le président français a dit jeudi souhaiter “une issue rapide” et que l’écrivain “puisse retrouver la liberté”. “J’ai confiance dans le président Tebboune et sa clairvoyance pour savoir que tout ça (les accusations contre Sansal) n’est pas sérieux”, a dit M. Macron.M. Tebboune a abordé samedi la question des Algériens sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), dossier qui a enflammé les esprits à Paris début janvier quand des influenceurs, accusés d’avoir menacé des opposants au pouvoir algérien exilés en France, ont été expulsés mais immédiatement refoulés par l’Algérie. La crise a atteint son paroxysme après l’attentat de Mulhouse (est) ayant fait un mort, commis par un Algérien qui avait fait l’objet de plusieurs OQTF, refusées par l’Algérie.Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau a menacé d’une “riposte graduée” si l’Algérie continue de refuser d’admettre ses ressortissants expulsés.M. Tebboune a cité le cas d’un Algérien placé sous OQTF pour avoir “dénoncé le génocide à Gaza”. “Ce sont des dizaines de cas par jour, c’est la liberté d’expression”, a-t-il plaidé.Sur le dossier du Sahara occidental, l’amitié entre Paris et Rabat “ne nous dérange pas du tout, contrairement à ce qu’on dit”, a-t-il assuré.Ce qu’Alger rejette par contre, selon lui, ce sont les visites récentes dans ce territoire non autonome de la ministre de la Culture Rachida Dati et du président du Sénat Gérard Larcher. “Des visites aussi ostentatoires, ça pose problème et cela enfreint la légalité internationale alors que la France est membre du Conseil de sécurité et que le dossier est toujours entre les mains de l’ONU”.Il faut, a-t-il dit, “savoir raison garder, nous avons d’excellentes relations, beaucoup d’amis (en France) qui aiment l’Algérie”. Emmanuel Macron est “mon alter ego, on a eu des moments de sirocco, des moments de froid” mais “c’est avec lui que je travaille”.

Too chummy with Trumpies? California governor’s podcast rattles both sides

A jovial new podcast in which California Governor Gavin Newsom pals around with provocative right-wing guests has infuriated the Democratic Party, as its leaders clash over the best way to fight back against Donald Trump.In an apparent bid to court centrist US voters, Newsom — a presumed frontrunner for the Democratic leadership — this month launched “This is Gavin Newsom,” pledging to talk to “those I fundamentally disagree with.” Across the first few episodes, Newsom banters with Republicans like activist Charlie Kirk and firebrand Steve Bannon, agreeing with many of their views, like barring trans women from female sports.Many Democrats on the party’s left flank have blasted Newsom for providing a platform to views and figures they consider to be taboo, and failing to push back on his guests’ inflammatory statements and lies.But some Republicans like Anne Dunsmore, a veteran fundraiser who has spearheaded efforts to recall Newsom in California, say the strategy is smarter than it appears.”He’s doing what everybody else ought to be doing,” she said. “The guy is not stupid.”This week, conservative host Megyn Kelly cautioned against Republicans going on the podcast, warning it may help a potential future Democratic nominee build “an audience that’s large and can appeal to both sides.”Right-wing voices dominate the United States’ most popular podcasts, which were widely credited with aiding Trump’s victory last November. Democrats have struggled to gain a foothold in the booming medium.”I don’t like to see it, because my own feeling is this guy’s in training for 2028… we should not be helping him,” said Kelly, on her podcast.According to Dunsmore, Newsom could even be out-flanking the Republicans’ own strategy.Right-wing podcasts rarely reach across the aisle to feature Democratic guests, and are often “talking to themselves,” she noted.By speaking to the other side rather than fellow Democrats, Newsom is distancing himself from his party’s unpopular positions on issues like trans athletes, said Dunsmore.”This podcast is Gavin Newsom mitigating the extremism he’s been required to cater to for the last 10 years,” she said.”And he’s killing two birds with one stone — he doesn’t have to deal with his own party crazies.”- ‘Extremists’ -For some Democrats, this strategy is dangerous and counter-productive.Newsom notably twice failed to correct Bannon’s claims that Donald Trump won the 2020 election. Kentucky governor Andy Beshear, also widely expected to seek the Democratic nomination, this week hit out at Newsom.”Steve Bannon espouses hatred and anger, and even at some points violence, and I don’t think we should give him oxygen on any platform, ever, anywhere,” he said.Newsom’s most recent episode featured Democrat Tim Walz. But he has hinted that Tucker Carlson, another Trump favorite, could be a future guest.Sacramento-based strategist Steven Maviglio said Newsom’s strategy of speaking with “right-wing extremists” is “not helpful to the Democratic cause.”But he also questioned whether it even benefits Newsom, who would first need to win the Democratic nomination in order to run for the White House.”To be president in 2028 you’re going to have to appeal to Democratic primary voters first,” said Maviglio.”Frankly he has a day job — he’s governor of a state with lots of challenges that he’s been not fulfilling… I think he’d be better served doing his job.”- ‘Breaking bread’ -Newsom has a history of making bold overtures beyond his own liberal state.In recent years, he has run pro-choice abortion ads in Alabama, debated Florida governor Ron DeSantis on Fox News, and campaigned for then-president Joe Biden in red states like Idaho.Capturing national media attention may be the main goal, said Steve Caplan, who teaches communications and marketing at University of Southern California.”Is it what Democrats want in this moment, to be breaking bread with the Charlie Kirk and Steve Bannon to the world? The answer is no,” Caplan said.”Apparently he’s comfortable with going in a different direction. Will it pay off? It’s a long time between now and the election.”Until then, even Newsom’s right-wing guests seem perplexed by their host’s all-out courtship.”It was like almost nauseatingly positive, right?” Kirk later reflected. “In that way it was very difficult to navigate.”

Israel launches more strikes on Lebanon after rocket fire

Israel launched a new wave of strikes on Lebanon in response to a rocket attack from across the border on Saturday, as militant group Hezbollah denied responsibility for the launch.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu and Defence Minister Israel Katz ordered “a second wave of strikes against dozens of Hezbollah targets in Lebanon”, the defence ministry said, in the largest escalation since a November 27 ceasefire.It said the strikes were “a response to rocket fire towards Israel and a continuation of the first series of strikes carried out this morning” against southern Lebanon.Lebanon’s official National News Agency reported one girl among five people killed in an Israeli strike during the day on the southern town of Touline.The agency later said three people were killed in an Israeli strike on the city of Tyre, targeted in the second wave of strikes on the south and east, with multiple injuries also reported.Bilal Kachmar, spokesman for the Tyre Disaster Management Unit, told AFP two people were killed and two wounded when “an Israeli strike targeted an apartment in a residential building in the Al-Raml neighbourhood of Tyre”, a key coastal city targeted for the first time since the ceasefire.A security source told AFP that a Hezbollah official was targeted in the Tyre strike, without confirming whether he had been killed.- Hezbollah denial -Israel’s military said six rockets, three of which were intercepted, were fired from Lebanon into northern Israel Saturday, setting off air raid sirens.Hezbollah denied any involvement in the rocket attack, and called Israel’s accusations “pretexts for its continued attacks on Lebanon”.Hezbollah said it stands “with the Lebanese state in addressing this dangerous Zionist escalation on Lebanon”.While Hezbollah has long held sway over parts of Lebanon bordering Israel, other Lebanese and Palestinian groups have also carried out cross-border attacks.Lebanese Prime Minister Nawaf Salam warned that renewed military operations on the southern border risked “dragging the country into a new war”, his office said.Foreign Minister Youssef Raggi called for “pressure on Israel to stop the aggression and escalation and contain the dangerous situation on the southern borders”.Israeli defence chiefs say they hold the Lebanese government responsible for all hostile fire from its territory, regardless of who launches it.”We cannot allow fire from Lebanon on Galilee communities,” Israeli Defence Minister Katz said of towns and villages in the north, many of which were evacuated after Hezbollah began firing at Israel in support of Hamas in October 2023.”The Lebanese government is responsible for attacks from its territory.”- UN ‘alarmed’ -The United Nations peacekeeping force in southern Lebanon said it was “alarmed by the possible escalation of violence” following Saturday morning’s rocket fire.France, which helped broker the ceasefire, condemned the rocket fire and urged Israel to show “restraint”, while Jordan called for immediate international action to “stop the Israeli aggression against Lebanon”.Hezbollah has long had strongholds in south and east Lebanon, as well as south Beirut, but the war with Israel dealt the group devastating blows, leaving it massively weakened.Under the ceasefire, Hezbollah is supposed to pull its forces north of the Litani River, about 30 kilometres (20 miles) from the Israeli border, and dismantle any remaining military infrastructure in the south.Israel is supposed to withdraw its forces across the UN-demarcated Blue Line, the de facto border, but has missed two deadlines to do so and continues to hold five positions it deems “strategic”.Israel has carried out repeated air strikes during the ceasefire, targeting what it said were Hezbollah military sites that violated the agreement.The Lebanese army said it had dismantled three makeshift rocket batteries in an area north of the Litani on Saturday.- Hamas official killed  -The flare-up came just days into Israel’s renewed offensive in Gaza, which shattered the relative calm in the territory since a January 19 ceasefire.Israel resumed air strikes on Gaza on Tuesday before sending troops back into areas evacuated during the pause in fighting.Katz said Friday he had ordered the army to “seize more territory in Gaza”.On Saturday in Gaza City, Sameh al-Mashharawi said “seven people were martyred” in a strike on his family’s house that killed his two brothers, their children and wives.An Israeli air strike that hit a tent encampment in southern Gaza killed senior Hamas political official Salah al-Bardawil and his wife, a Hamas source told AFP early Sunday.Israel says its military campaign is necessary to pressure Hamas into releasing the remaining hostages, dead or alive.Hamas has accused Israel of sacrificing the hostages with the resumed bombardments, while many of the families of the captives have called for a renewed ceasefire, noting that most of those released alive did so during truce periods.Â