Violences conjugales: Stéphane Plaza condamné à un an de prison avec sursis

Le tribunal de Paris a condamné mardi Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, à un an de prison avec sursis pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, une décision dont il va faire appel.L’animateur de 54 ans a également interdiction d’entrer en contact avec elle pendant trois ans. Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques “habituelles”, c’est-à-dire récurrentes, sur une autre compagne.Après avoir écouté le jugement à la barre, Stéphane Plaza s’est dirigé vers la vitre du box des prévenus, où il s’est accoudé pour s’effondrer en larmes, avant de sortir du tribunal en évitant la presse, par un accès habituellement réservé aux professionnels.Ses avocats ont dénoncé une condamnation “inacceptable”. L’animateur “va faire appel”, a annoncé Me Hélène Plumet. Me Carlo Alberto Brusa a estimé que la “machine judiciaire” s’était “emballée” contre un homme dont “la gentillesse caractérise (la) vie”.M6, qui avait toujours exclu de cesser sa collaboration avec Stéphane Plaza, a annoncé mardi la déprogrammation “à compter de ce jour” des émissions “dans lesquelles l’animateur est “présent”. Une décision prise “dans l’attente des éventuelles suites juridiques”, a précisé le groupe audiovisuel dans un communiqué transmis à l’AFP.- Déclarations “corroborées” -Pour le tribunal correctionnel, la première plaignante, Amandine, a décrit de “manière constante” quatre scènes de violences, dont trois ont été “corroborées” lors de la procédure: témoignages, examens médico-légaux…Ces violences, qui ont eu lieu entre 2018 et 2022, étaient physiques (coup de poing à l’épaule, deux doigts luxés, un cassé) ou psychologiques (humiliation en public), a résumé le président.À l’audience, le 9 janvier, Stéphane Plaza avait vigoureusement démenti. Les doigts tordus d’Amandine, au printemps 2022? “Je ne contrôle pas ma force car je suis dyspraxique et maladroit”, avait affirmé le prévenu.Le parquet avait requis 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende, en appelant le tribunal à prononcer la “juste peine” pour permettre de “replacer la responsabilité là où elle doit être”, dans un dossier où notamment “l’argent a été un élément central dans (les) mécanismes de domination”.Mardi, le tribunal a condamné Stéphane Plaza à verser 5.000 euros à Amandine au titre de son préjudice physique, 3.000 euros pour son préjudice moral et 3.000 euros pour les frais d’avocats.Amandine, éprouvée lors de l’audience et absente lors du délibéré, “est satisfaite d’avoir été reconnue et crue”, a déclaré son avocat, Me Benjamin Chouai.- “Reconnue en tant que victime” -Lors du procès, la seconde plaignante, Paola, avait dénoncé des violences psychologiques, caractérisées par un “comportement changeant” de M. Plaza: paroles douces le soir, insultes le matin… “Vieille pute! Bimbo!”, lui dit-il quand elle procède à une augmentation mammaire pour davantage lui plaire.Elle avait aussi raconté avoir dû changer sa serrure car M. Plaza refusait de lui rendre ses clefs – lui affirmait les avoir perdues.Si le tribunal a assuré ne “pas remettre en cause la parole” de la plaignante, il a souligné que les violences reprochées reposaient majoritairement “sur ses déclarations”.De même, si le “retentissement psychologique n’est pas contesté”, “il ne peut être relié avec certitude aux faits dénoncés”, la plaignante n’ayant “pas fait l’objet d’une expertise psychiatrique”, a poursuivi le président. M. Plaza a été relaxé pour ces chefs.”On a un souci avec les violences psychologiques”, a estimé l’avocate de Paola, Me Louise Beriot, qui la représente avec Me Clotilde Lepetit. “Quel est l’intérêt d’avoir une loi qui (les) définit, les réprime, si c’est pour constater son absence d’effectivité dans les dossiers?”, a demandé Me Beriot.”C’était un long chemin, épouvantable, mais aujourd’hui je suis satisfaite pour Amandine”, a réagi Paola auprès de l’AFP.Malgré la relaxe de Stéphane Plaza, “j’ai quand même le sentiment d’avoir été reconnue en tant que victime” et “j’espère que cela va servir à d’autres femmes dans le futur, contre ces hommes qui se sentent tout puissants”.L’affaire avait débuté en septembre 2023, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois ex-compagnes. Le parquet avait ensuite ouvert une enquête.Agent immobilier, Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l’a propulsé en 2006 à la tête de l’émission “Recherche appartement ou maison”, suivie de “Maison à vendre” (2007) ou “Chasseurs d’appart'” (2015).La condamnation de Stéphane Plaza a accentué la dégradation de l’image de marque de son réseau d’agences immobilières, qui liste sur son site 560 agences, et dont M6 est l’actionnaire majoritaire. Elle “vient vider la marque Stéphane Plaza Immobilier de sa substance”, a ainsi estimé auprès de l’AFP Valentin Simonnet, avocat d’une trentaine d’agences qui souhaitent quitter la franchise. Cette dernière n’a pas souhaité s’exprimer.clw-mby-jvi-ac/may/vk

Violences conjugales: Stéphane Plaza condamné à un an de prison avec sursis

Le tribunal de Paris a condamné mardi Stéphane Plaza, agent immobilier vedette de M6, à un an de prison avec sursis pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, une décision dont il va faire appel.L’animateur de 54 ans a également interdiction d’entrer en contact avec elle pendant trois ans. Il a en revanche été relaxé des chefs de violences psychologiques “habituelles”, c’est-à-dire récurrentes, sur une autre compagne.Après avoir écouté le jugement à la barre, Stéphane Plaza s’est dirigé vers la vitre du box des prévenus, où il s’est accoudé pour s’effondrer en larmes, avant de sortir du tribunal en évitant la presse, par un accès habituellement réservé aux professionnels.Ses avocats ont dénoncé une condamnation “inacceptable”. L’animateur “va faire appel”, a annoncé Me Hélène Plumet. Me Carlo Alberto Brusa a estimé que la “machine judiciaire” s’était “emballée” contre un homme dont “la gentillesse caractérise (la) vie”.M6, qui avait toujours exclu de cesser sa collaboration avec Stéphane Plaza, a annoncé mardi la déprogrammation “à compter de ce jour” des émissions “dans lesquelles l’animateur est “présent”. Une décision prise “dans l’attente des éventuelles suites juridiques”, a précisé le groupe audiovisuel dans un communiqué transmis à l’AFP.- Déclarations “corroborées” -Pour le tribunal correctionnel, la première plaignante, Amandine, a décrit de “manière constante” quatre scènes de violences, dont trois ont été “corroborées” lors de la procédure: témoignages, examens médico-légaux…Ces violences, qui ont eu lieu entre 2018 et 2022, étaient physiques (coup de poing à l’épaule, deux doigts luxés, un cassé) ou psychologiques (humiliation en public), a résumé le président.À l’audience, le 9 janvier, Stéphane Plaza avait vigoureusement démenti. Les doigts tordus d’Amandine, au printemps 2022? “Je ne contrôle pas ma force car je suis dyspraxique et maladroit”, avait affirmé le prévenu.Le parquet avait requis 18 mois d’emprisonnement avec sursis et 10.000 euros d’amende, en appelant le tribunal à prononcer la “juste peine” pour permettre de “replacer la responsabilité là où elle doit être”, dans un dossier où notamment “l’argent a été un élément central dans (les) mécanismes de domination”.Mardi, le tribunal a condamné Stéphane Plaza à verser 5.000 euros à Amandine au titre de son préjudice physique, 3.000 euros pour son préjudice moral et 3.000 euros pour les frais d’avocats.Amandine, éprouvée lors de l’audience et absente lors du délibéré, “est satisfaite d’avoir été reconnue et crue”, a déclaré son avocat, Me Benjamin Chouai.- “Reconnue en tant que victime” -Lors du procès, la seconde plaignante, Paola, avait dénoncé des violences psychologiques, caractérisées par un “comportement changeant” de M. Plaza: paroles douces le soir, insultes le matin… “Vieille pute! Bimbo!”, lui dit-il quand elle procède à une augmentation mammaire pour davantage lui plaire.Elle avait aussi raconté avoir dû changer sa serrure car M. Plaza refusait de lui rendre ses clefs – lui affirmait les avoir perdues.Si le tribunal a assuré ne “pas remettre en cause la parole” de la plaignante, il a souligné que les violences reprochées reposaient majoritairement “sur ses déclarations”.De même, si le “retentissement psychologique n’est pas contesté”, “il ne peut être relié avec certitude aux faits dénoncés”, la plaignante n’ayant “pas fait l’objet d’une expertise psychiatrique”, a poursuivi le président. M. Plaza a été relaxé pour ces chefs.”On a un souci avec les violences psychologiques”, a estimé l’avocate de Paola, Me Louise Beriot, qui la représente avec Me Clotilde Lepetit. “Quel est l’intérêt d’avoir une loi qui (les) définit, les réprime, si c’est pour constater son absence d’effectivité dans les dossiers?”, a demandé Me Beriot.”C’était un long chemin, épouvantable, mais aujourd’hui je suis satisfaite pour Amandine”, a réagi Paola auprès de l’AFP.Malgré la relaxe de Stéphane Plaza, “j’ai quand même le sentiment d’avoir été reconnue en tant que victime” et “j’espère que cela va servir à d’autres femmes dans le futur, contre ces hommes qui se sentent tout puissants”.L’affaire avait débuté en septembre 2023, avec la publication par Mediapart des témoignages de trois ex-compagnes. Le parquet avait ensuite ouvert une enquête.Agent immobilier, Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l’a propulsé en 2006 à la tête de l’émission “Recherche appartement ou maison”, suivie de “Maison à vendre” (2007) ou “Chasseurs d’appart'” (2015).La condamnation de Stéphane Plaza a accentué la dégradation de l’image de marque de son réseau d’agences immobilières, qui liste sur son site 560 agences, et dont M6 est l’actionnaire majoritaire. Elle “vient vider la marque Stéphane Plaza Immobilier de sa substance”, a ainsi estimé auprès de l’AFP Valentin Simonnet, avocat d’une trentaine d’agences qui souhaitent quitter la franchise. Cette dernière n’a pas souhaité s’exprimer.clw-mby-jvi-ac/may/vk

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Engagé dans une course contre la montre, le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Sénat sur son projet de loi d’orientation agricole, et espère désormais un compromis parlementaire sur ce texte brandi comme réponse à la grogne du secteur, mais fustigé à gauche.La loi sera-t-elle bouclée avant le Salon international de l’agriculture ? L’objectif affiché par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, avant l’ouverture samedi à Paris, a franchi une étape déterminante. Dominée par une alliance droite-centristes, le Sénat a adopté le texte à 218 voix contre 107, près de neuf mois après son adoption à l’Assemblée.Prochain “round” : une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept sénateurs et sept députés chargés de dégager, au pas de charge et à huis clos, un texte de compromis.La CMP s’est ouverte dans la soirée au Sénat, et plusieurs mesures ont déjà été adoptées, selon plusieurs participants, dont l’important article 1er qui érige l’agriculture au rang d’intérêt général majeur.Si un accord global est trouvé avant la fin de soirée mardi, la version commune devrait être soumise aux deux chambres avant samedi pour une adoption définitive. Si la CMP s’éternise, elle reprendra en revanche mercredi après-midi et l’adoption finale sera reportée en mars, selon une source gouvernementale.”Je ne voudrais pas commencer ce Salon de l’agriculture en disant aux agriculteurs que les parlementaires ne les ont pas entendus”, a déclaré Annie Genevard devant le Sénat.- “Pas d’accord à tout prix” -Présenté il y a près d’un an sous le gouvernement Attal en réaction à une crise agricole qui avait enflammé les ronds-points, les autoroutes et l’édition 2024 du Salon, le projet de loi avait été reporté par la dissolution puis la censure du gouvernement Barnier.Il va “permettre d’ouvrir un nouveau regard, une nouvelle perspective, un nouveau cap pour l’agriculture française”, a espéré l’un des artisans du texte au Sénat, Laurent Duplomb (LR), appelant à “stopper ce délire décroissant, cette folie normative, ces oppositions stériles” qui mettent les agriculteurs “sur le chemin du déclin”.Si plusieurs parlementaires au fait des tractations ont indiqué mardi qu’un accord en CMP était “en bonne voie”, l’issue reste incertaine: le texte est truffé de points irritants.Il n’y aura “pas d’accord à tout prix”, a indiqué le chef des députés MoDem Marc Fesneau, qui avait porté le texte devant l’Assemblée en tant que ministre de l’Agriculture, mais s’inquiète de certains durcissements opérés par la droite sénatoriale. L’absence d’accord repousserait néanmoins de plusieurs semaines supplémentaires la fin du parcours législatif de ce texte.Le texte balaye des sujets très divers, de la transmission d’exploitations pour faire face au vieillissement du métier aux objectifs de l’enseignement agricole en passant par le statut des haies ou la répression des atteintes environnementales.Il entend surtout ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur” et fait de la souveraineté alimentaire un “intérêt fondamental de la Nation”.Les sénateurs lui ont associé un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, mesure miroir de la “non-régression environnementale” déjà consacrée dans la loi. Principe maintenu en CMP à ce stade, selon un participant.- “Marche forcée” -La chambre haute a nettement allégé les contraintes des agriculteurs en matière d’atteintes environnementales — largement dépénalisées —, d’installations agricoles ou de destruction de haies.”Le Sénat a transformé le projet de loi en machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement”, s’est indignée la présidente LFI de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Aurélie Trouvé. Le président des députés communistes André Chassaigne a aussi fait part de sa “colère noire” face au “vote d’une loi à marche forcée” avant le Salon de l’agriculture, quand le sénateur écologiste Daniel Salmon a fustigé un texte “à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique”.Lors d’une visioconférence mardi matin, plusieurs ONG de défense de l’environnement ont aussi critiqué le texte remanié au Sénat, qui causera “la pire régression du droit de l’environnement depuis au moins une décennie”, selon Laure Piolle, animatrice du réseau Agriculture et alimentation au sein de France Nature Environnement.

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Engagé dans une course contre la montre, le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Sénat sur son projet de loi d’orientation agricole, et espère désormais un compromis parlementaire sur ce texte brandi comme réponse à la grogne du secteur, mais fustigé à gauche.La loi sera-t-elle bouclée avant le Salon international de l’agriculture ? L’objectif affiché par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, avant l’ouverture samedi à Paris, a franchi une étape déterminante. Dominée par une alliance droite-centristes, le Sénat a adopté le texte à 218 voix contre 107, près de neuf mois après son adoption à l’Assemblée.Prochain “round” : une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept sénateurs et sept députés chargés de dégager, au pas de charge et à huis clos, un texte de compromis.La CMP s’est ouverte dans la soirée au Sénat, et plusieurs mesures ont déjà été adoptées, selon plusieurs participants, dont l’important article 1er qui érige l’agriculture au rang d’intérêt général majeur.Si un accord global est trouvé avant la fin de soirée mardi, la version commune devrait être soumise aux deux chambres avant samedi pour une adoption définitive. Si la CMP s’éternise, elle reprendra en revanche mercredi après-midi et l’adoption finale sera reportée en mars, selon une source gouvernementale.”Je ne voudrais pas commencer ce Salon de l’agriculture en disant aux agriculteurs que les parlementaires ne les ont pas entendus”, a déclaré Annie Genevard devant le Sénat.- “Pas d’accord à tout prix” -Présenté il y a près d’un an sous le gouvernement Attal en réaction à une crise agricole qui avait enflammé les ronds-points, les autoroutes et l’édition 2024 du Salon, le projet de loi avait été reporté par la dissolution puis la censure du gouvernement Barnier.Il va “permettre d’ouvrir un nouveau regard, une nouvelle perspective, un nouveau cap pour l’agriculture française”, a espéré l’un des artisans du texte au Sénat, Laurent Duplomb (LR), appelant à “stopper ce délire décroissant, cette folie normative, ces oppositions stériles” qui mettent les agriculteurs “sur le chemin du déclin”.Si plusieurs parlementaires au fait des tractations ont indiqué mardi qu’un accord en CMP était “en bonne voie”, l’issue reste incertaine: le texte est truffé de points irritants.Il n’y aura “pas d’accord à tout prix”, a indiqué le chef des députés MoDem Marc Fesneau, qui avait porté le texte devant l’Assemblée en tant que ministre de l’Agriculture, mais s’inquiète de certains durcissements opérés par la droite sénatoriale. L’absence d’accord repousserait néanmoins de plusieurs semaines supplémentaires la fin du parcours législatif de ce texte.Le texte balaye des sujets très divers, de la transmission d’exploitations pour faire face au vieillissement du métier aux objectifs de l’enseignement agricole en passant par le statut des haies ou la répression des atteintes environnementales.Il entend surtout ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur” et fait de la souveraineté alimentaire un “intérêt fondamental de la Nation”.Les sénateurs lui ont associé un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, mesure miroir de la “non-régression environnementale” déjà consacrée dans la loi. Principe maintenu en CMP à ce stade, selon un participant.- “Marche forcée” -La chambre haute a nettement allégé les contraintes des agriculteurs en matière d’atteintes environnementales — largement dépénalisées —, d’installations agricoles ou de destruction de haies.”Le Sénat a transformé le projet de loi en machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement”, s’est indignée la présidente LFI de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Aurélie Trouvé. Le président des députés communistes André Chassaigne a aussi fait part de sa “colère noire” face au “vote d’une loi à marche forcée” avant le Salon de l’agriculture, quand le sénateur écologiste Daniel Salmon a fustigé un texte “à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique”.Lors d’une visioconférence mardi matin, plusieurs ONG de défense de l’environnement ont aussi critiqué le texte remanié au Sénat, qui causera “la pire régression du droit de l’environnement depuis au moins une décennie”, selon Laure Piolle, animatrice du réseau Agriculture et alimentation au sein de France Nature Environnement.

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Engagé dans une course contre la montre, le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Sénat sur son projet de loi d’orientation agricole, et espère désormais un compromis parlementaire sur ce texte brandi comme réponse à la grogne du secteur, mais fustigé à gauche.La loi sera-t-elle bouclée avant le Salon international de l’agriculture ? L’objectif affiché par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, avant l’ouverture samedi à Paris, a franchi une étape déterminante. Dominée par une alliance droite-centristes, le Sénat a adopté le texte à 218 voix contre 107, près de neuf mois après son adoption à l’Assemblée.Prochain “round” : une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept sénateurs et sept députés chargés de dégager, au pas de charge et à huis clos, un texte de compromis.La CMP s’est ouverte dans la soirée au Sénat, et plusieurs mesures ont déjà été adoptées, selon plusieurs participants, dont l’important article 1er qui érige l’agriculture au rang d’intérêt général majeur.Si un accord global est trouvé avant la fin de soirée mardi, la version commune devrait être soumise aux deux chambres avant samedi pour une adoption définitive. Si la CMP s’éternise, elle reprendra en revanche mercredi après-midi et l’adoption finale sera reportée en mars, selon une source gouvernementale.”Je ne voudrais pas commencer ce Salon de l’agriculture en disant aux agriculteurs que les parlementaires ne les ont pas entendus”, a déclaré Annie Genevard devant le Sénat.- “Pas d’accord à tout prix” -Présenté il y a près d’un an sous le gouvernement Attal en réaction à une crise agricole qui avait enflammé les ronds-points, les autoroutes et l’édition 2024 du Salon, le projet de loi avait été reporté par la dissolution puis la censure du gouvernement Barnier.Il va “permettre d’ouvrir un nouveau regard, une nouvelle perspective, un nouveau cap pour l’agriculture française”, a espéré l’un des artisans du texte au Sénat, Laurent Duplomb (LR), appelant à “stopper ce délire décroissant, cette folie normative, ces oppositions stériles” qui mettent les agriculteurs “sur le chemin du déclin”.Si plusieurs parlementaires au fait des tractations ont indiqué mardi qu’un accord en CMP était “en bonne voie”, l’issue reste incertaine: le texte est truffé de points irritants.Il n’y aura “pas d’accord à tout prix”, a indiqué le chef des députés MoDem Marc Fesneau, qui avait porté le texte devant l’Assemblée en tant que ministre de l’Agriculture, mais s’inquiète de certains durcissements opérés par la droite sénatoriale. L’absence d’accord repousserait néanmoins de plusieurs semaines supplémentaires la fin du parcours législatif de ce texte.Le texte balaye des sujets très divers, de la transmission d’exploitations pour faire face au vieillissement du métier aux objectifs de l’enseignement agricole en passant par le statut des haies ou la répression des atteintes environnementales.Il entend surtout ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur” et fait de la souveraineté alimentaire un “intérêt fondamental de la Nation”.Les sénateurs lui ont associé un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, mesure miroir de la “non-régression environnementale” déjà consacrée dans la loi. Principe maintenu en CMP à ce stade, selon un participant.- “Marche forcée” -La chambre haute a nettement allégé les contraintes des agriculteurs en matière d’atteintes environnementales — largement dépénalisées —, d’installations agricoles ou de destruction de haies.”Le Sénat a transformé le projet de loi en machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement”, s’est indignée la présidente LFI de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Aurélie Trouvé. Le président des députés communistes André Chassaigne a aussi fait part de sa “colère noire” face au “vote d’une loi à marche forcée” avant le Salon de l’agriculture, quand le sénateur écologiste Daniel Salmon a fustigé un texte “à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique”.Lors d’une visioconférence mardi matin, plusieurs ONG de défense de l’environnement ont aussi critiqué le texte remanié au Sénat, qui causera “la pire régression du droit de l’environnement depuis au moins une décennie”, selon Laure Piolle, animatrice du réseau Agriculture et alimentation au sein de France Nature Environnement.

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Engagé dans une course contre la montre, le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Sénat sur son projet de loi d’orientation agricole, et espère désormais un compromis parlementaire sur ce texte brandi comme réponse à la grogne du secteur, mais fustigé à gauche.La loi sera-t-elle bouclée avant le Salon international de l’agriculture ? L’objectif affiché par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, avant l’ouverture samedi à Paris, a franchi une étape déterminante. Dominée par une alliance droite-centristes, le Sénat a adopté le texte à 218 voix contre 107, près de neuf mois après son adoption à l’Assemblée.Prochain “round” : une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept sénateurs et sept députés chargés de dégager, au pas de charge et à huis clos, un texte de compromis.La CMP s’est ouverte dans la soirée au Sénat, et plusieurs mesures ont déjà été adoptées, selon plusieurs participants, dont l’important article 1er qui érige l’agriculture au rang d’intérêt général majeur.Si un accord global est trouvé avant la fin de soirée mardi, la version commune devrait être soumise aux deux chambres avant samedi pour une adoption définitive. Si la CMP s’éternise, elle reprendra en revanche mercredi après-midi et l’adoption finale sera reportée en mars, selon une source gouvernementale.”Je ne voudrais pas commencer ce Salon de l’agriculture en disant aux agriculteurs que les parlementaires ne les ont pas entendus”, a déclaré Annie Genevard devant le Sénat.- “Pas d’accord à tout prix” -Présenté il y a près d’un an sous le gouvernement Attal en réaction à une crise agricole qui avait enflammé les ronds-points, les autoroutes et l’édition 2024 du Salon, le projet de loi avait été reporté par la dissolution puis la censure du gouvernement Barnier.Il va “permettre d’ouvrir un nouveau regard, une nouvelle perspective, un nouveau cap pour l’agriculture française”, a espéré l’un des artisans du texte au Sénat, Laurent Duplomb (LR), appelant à “stopper ce délire décroissant, cette folie normative, ces oppositions stériles” qui mettent les agriculteurs “sur le chemin du déclin”.Si plusieurs parlementaires au fait des tractations ont indiqué mardi qu’un accord en CMP était “en bonne voie”, l’issue reste incertaine: le texte est truffé de points irritants.Il n’y aura “pas d’accord à tout prix”, a indiqué le chef des députés MoDem Marc Fesneau, qui avait porté le texte devant l’Assemblée en tant que ministre de l’Agriculture, mais s’inquiète de certains durcissements opérés par la droite sénatoriale. L’absence d’accord repousserait néanmoins de plusieurs semaines supplémentaires la fin du parcours législatif de ce texte.Le texte balaye des sujets très divers, de la transmission d’exploitations pour faire face au vieillissement du métier aux objectifs de l’enseignement agricole en passant par le statut des haies ou la répression des atteintes environnementales.Il entend surtout ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur” et fait de la souveraineté alimentaire un “intérêt fondamental de la Nation”.Les sénateurs lui ont associé un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, mesure miroir de la “non-régression environnementale” déjà consacrée dans la loi. Principe maintenu en CMP à ce stade, selon un participant.- “Marche forcée” -La chambre haute a nettement allégé les contraintes des agriculteurs en matière d’atteintes environnementales — largement dépénalisées —, d’installations agricoles ou de destruction de haies.”Le Sénat a transformé le projet de loi en machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement”, s’est indignée la présidente LFI de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Aurélie Trouvé. Le président des députés communistes André Chassaigne a aussi fait part de sa “colère noire” face au “vote d’une loi à marche forcée” avant le Salon de l’agriculture, quand le sénateur écologiste Daniel Salmon a fustigé un texte “à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique”.Lors d’une visioconférence mardi matin, plusieurs ONG de défense de l’environnement ont aussi critiqué le texte remanié au Sénat, qui causera “la pire régression du droit de l’environnement depuis au moins une décennie”, selon Laure Piolle, animatrice du réseau Agriculture et alimentation au sein de France Nature Environnement.

Feu vert au Sénat sur la loi d’orientation agricole, une adoption visée avant le Salon

Engagé dans une course contre la montre, le gouvernement a obtenu mardi l’accord du Sénat sur son projet de loi d’orientation agricole, et espère désormais un compromis parlementaire sur ce texte brandi comme réponse à la grogne du secteur, mais fustigé à gauche.La loi sera-t-elle bouclée avant le Salon international de l’agriculture ? L’objectif affiché par la ministre de l’Agriculture Annie Genevard, avant l’ouverture samedi à Paris, a franchi une étape déterminante. Dominée par une alliance droite-centristes, le Sénat a adopté le texte à 218 voix contre 107, près de neuf mois après son adoption à l’Assemblée.Prochain “round” : une commission mixte paritaire (CMP) réunissant sept sénateurs et sept députés chargés de dégager, au pas de charge et à huis clos, un texte de compromis.La CMP s’est ouverte dans la soirée au Sénat, et plusieurs mesures ont déjà été adoptées, selon plusieurs participants, dont l’important article 1er qui érige l’agriculture au rang d’intérêt général majeur.Si un accord global est trouvé avant la fin de soirée mardi, la version commune devrait être soumise aux deux chambres avant samedi pour une adoption définitive. Si la CMP s’éternise, elle reprendra en revanche mercredi après-midi et l’adoption finale sera reportée en mars, selon une source gouvernementale.”Je ne voudrais pas commencer ce Salon de l’agriculture en disant aux agriculteurs que les parlementaires ne les ont pas entendus”, a déclaré Annie Genevard devant le Sénat.- “Pas d’accord à tout prix” -Présenté il y a près d’un an sous le gouvernement Attal en réaction à une crise agricole qui avait enflammé les ronds-points, les autoroutes et l’édition 2024 du Salon, le projet de loi avait été reporté par la dissolution puis la censure du gouvernement Barnier.Il va “permettre d’ouvrir un nouveau regard, une nouvelle perspective, un nouveau cap pour l’agriculture française”, a espéré l’un des artisans du texte au Sénat, Laurent Duplomb (LR), appelant à “stopper ce délire décroissant, cette folie normative, ces oppositions stériles” qui mettent les agriculteurs “sur le chemin du déclin”.Si plusieurs parlementaires au fait des tractations ont indiqué mardi qu’un accord en CMP était “en bonne voie”, l’issue reste incertaine: le texte est truffé de points irritants.Il n’y aura “pas d’accord à tout prix”, a indiqué le chef des députés MoDem Marc Fesneau, qui avait porté le texte devant l’Assemblée en tant que ministre de l’Agriculture, mais s’inquiète de certains durcissements opérés par la droite sénatoriale. L’absence d’accord repousserait néanmoins de plusieurs semaines supplémentaires la fin du parcours législatif de ce texte.Le texte balaye des sujets très divers, de la transmission d’exploitations pour faire face au vieillissement du métier aux objectifs de l’enseignement agricole en passant par le statut des haies ou la répression des atteintes environnementales.Il entend surtout ériger l’agriculture au rang “d’intérêt général majeur” et fait de la souveraineté alimentaire un “intérêt fondamental de la Nation”.Les sénateurs lui ont associé un principe décrié de “non-régression de la souveraineté alimentaire”, mesure miroir de la “non-régression environnementale” déjà consacrée dans la loi. Principe maintenu en CMP à ce stade, selon un participant.- “Marche forcée” -La chambre haute a nettement allégé les contraintes des agriculteurs en matière d’atteintes environnementales — largement dépénalisées —, d’installations agricoles ou de destruction de haies.”Le Sénat a transformé le projet de loi en machine de guerre contre l’agriculture familiale et contre l’environnement”, s’est indignée la présidente LFI de la commission des Affaires économiques de l’Assemblée Aurélie Trouvé. Le président des députés communistes André Chassaigne a aussi fait part de sa “colère noire” face au “vote d’une loi à marche forcée” avant le Salon de l’agriculture, quand le sénateur écologiste Daniel Salmon a fustigé un texte “à contresens de l’histoire et de l’urgence écologique”.Lors d’une visioconférence mardi matin, plusieurs ONG de défense de l’environnement ont aussi critiqué le texte remanié au Sénat, qui causera “la pire régression du droit de l’environnement depuis au moins une décennie”, selon Laure Piolle, animatrice du réseau Agriculture et alimentation au sein de France Nature Environnement.

Hamas, Israel agree return of six hostages, bodies held in Gaza

Hamas and Israel announced a deal Tuesday for the release of six living hostages from Gaza and the return of four captives’ bodies — including, the militants said, the remains of two young boys seen as national symbols back home.The family of hostages Shiri Bibas and her sons Ariel and Kfir, the last remaining Israeli children held in Gaza, said they were “in turmoil” at the news, noting they had still received no “official confirmation” of their loved ones’ deaths.Thirty-three Israeli hostages were due for release under the first phase of the fragile Gaza truce that took effect last month, with 19 freed so far in exchange for more than 1,100 Palestinian prisoners. Of the remaining 14, Israel says eight are dead.Hamas “decided to release on Saturday, February 22, the remaining living (Israeli) prisoners whose release was agreed in the first phase, numbering six”, the group’s top negotiator Khalil al-Hayya said in a televised address.The group also “decided to hand over four bodies on Thursday, among them (those of) the Bibas family”, Hayya added.Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office subsequently confirmed that during indirect negotiations in Cairo, “agreements were reached” for the six living hostages to be handed over on Saturday, in addition to four bodies on Thursday and four more next week.A Bibas family statement said it had been “in turmoil following (the) Hamas spokesperson’s announcement about the planned return of our Shiri, Ariel, and Kfir this Thursday”.The trio were abducted during Hamas’s October 7, 2023 attack on Israel that sparked the Gaza war, with Ariel and Kfir coming to symbolise the hostages’ plight for many Israelis. Their father Yarden Bibas was also taken hostage separately, and was released alive during a previous hostage-prisoner exchange.Hamas has previously said that Shiri Bibas and the children were killed in an Israeli air strike in November 2023, but Israel has not confirmed their deaths.”Until we receive definitive confirmation, our journey is not over,” the family statement said.- ‘Reluctantly hopeful’ -The bodies due to be handed over on Thursday are the first to be returned to Israel by Hamas since the war began.Israel’s military issued a statement on Tuesday urging the public not to take notice of what it called “unverified rumours” about the hostages, without elaborating.Israeli campaign group the Hostages and Missing Families Forum published the names of the six living hostages due for release on Saturday, saying it “welcomes with profound joy the return of Eliya Cohen, Tal Shoham, Omer Shem Tov, Omer Wenkert, Hisham Al-Sayed and Avera Mengistu”.Shoham’s family said it had been informed he was scheduled for release, adding: “While we are reluctantly hopeful, we remain cautious and pray that Tal will return safely.”Five Thais held in Gaza since the October 2023 attack have also been released outside the scope of the truce deal.The truce has held despite both sides trading accusations of violations, and despite the strain placed on it by US President Donald Trump’s widely condemned plan to take control of devastated Gaza and relocate its population.Saudi Arabia is set to host the leaders of Egypt, Jordan, Qatar and the United Arab Emirates on Friday to present their own plan for Gaza’s reconstruction while ensuring that Palestinians remain on their land.Trump floated Egypt and Jordan as possible destinations for displaced Gazans, but both countries rejected the idea. After the Saudi meeting, Egypt will host an extraordinary Arab League meeting on Gaza on March 4.For Palestinians, any forced displacement evokes memories of the “Nakba”, or catastrophe — the mass exile of their ancestors during Israel’s creation in 1948.- ‘Demilitarisation’ -Israel, meanwhile, demanded on Tuesday the “complete demilitarisation of Gaza”, with Foreign Minister Gideon Saar saying it would “not accept the continued presence of Hamas or any other terrorist groups” in the Palestinian territory.Saar also said Israel would begin negotiations “this week” on the truce’s second phase, which aims to lay out a more permanent end to the war. Phase one is due to expire on March 1.Qatar, a key mediator in the Gaza conflict, said on Tuesday that Palestinians must decide the territory’s future.”It is a Palestinian question on who represents the Palestinians in an official capacity and also the political groups and parties in the political sphere,” said foreign ministry spokesman Majed al-Ansari.Hamas’s 2023 attack on Israel resulted in the deaths of 1,211 people, mostly civilians, according to an AFP tally of Israeli official figures.Israel’s retaliatory campaign has killed at least 48,291 people in Gaza, the majority of them civilians, according to figures from the health ministry in the Hamas-run territory that the United Nations considers reliable.Of 251 people seized in the Hamas attack, 70 remain in Gaza, including 35 the Israeli military says are dead.Israel’s military said that in southern Gaza on Tuesday, soldiers fired on a man after he ignored warning shots. A hospital source in Khan Yunis said it had received the body of a 15-year-old.

Ligue des champions: Feyernoord fait chuter l’AC Milan à domicile

L’AC Milan, réduit à dix peu après le retour des vestiaires, a mordu la poussière à domicile face à Feyenoord qui s’est qualifié pour les 8ème de finale de la Ligue des champions en arrachant le nul (1-1) à San Siro, mardi.Six jours après sa défaite en barrage aller aux Pays-Bas (1-0), le Milan avait pourtant idéalement débuté le match retour en ouvrant la marque après moins d’une minute de jeu.Face à ses anciens coéquipiers qu’il a quittés en janvier, l’attaquant mexicain des Rossoneri Santiago Gimenez a ramené de la tête les deux équipes à égalité.Le club lombard, dominateur, a manqué plusieurs occasions de prendre l’avantage, notamment lorsque Joao Felix a trop enlevé sa frappe à la 17ème minute ou lorsque le Portugais, prêté par Chelsea, a buté sur le gardien du club de Rotterdam et que Théo Hernandez a vu dans la foulée sa frappe percuter le montant du but néerlandais (23).Faute de marquer, l’international français du Milan écopait en fin de première période d’un avertissement pour un mauvais geste sur Jabub Moder (44).De retour des vestiaires, le latéral français, toujours aussi nerveux, a été exclu pour un second avertissement pour simulation après avoir tenté d’obtenir un pénalty (51).Réduit à dix, le Milan a laissé le contrôle du ballon à Feyenoord qui a logiquement égalisé grâce à Julian Carranza qui a fusillé de la tête à bout portant Mike Maignan (73).- “Déçus et en colère” -Malgré les entrées en jeu de Tammy Abraham et de Samuel Chukwueze en fin de match, l’équipe de Sergio Conceiçao n’a pas réussi à reprendre l’ascendant. “On a été pendant longtemps la seule équipe sur le terrain, mais a décision de l’arbitre a changé le match”, a regretté l’ancien capitaine de Manchester City, Kyle Walker, l’une des cinq recrues du mercato hivernal.Deux ans après avoir atteint le dernier carré de la C1, le Milan, septuple vainqueur de l’épreuve, s’arrête avant même les 8e de finale et sa saison 2024-25 est catastrophique: malgré son sacre en Supercoupe d’Italie début janvier, le club lombard qui a changé d’entraîneur fin décembre en licenciant Paulo Fonseca, est relégué à la 7e place de son championnat à quinze points du leader, Naples.”Nous sommes déçus, nous sommes en colère, on a manqué de maturité quand tu mènes 1 à 0, tu n’arrêtes pas de jouer. Il va falloir réagir en championnat et rebondir”, a analysé Zlatan Ibrahimovic, le conseiller spécial du président et propriétaire du Milan.Surprise de cette édition 2024-25 de la Ligue des champions, Feyenoord défiera au prochain tour l’Inter Milan ou Arsenal.