Wall Street termine en baisse malgré de bons résultats d’entreprises

La Bourse de New York a terminé en baisse jeudi, malgré des résultats encourageants de Meta et Microsoft, sur fond d’attentisme avant la mise en place des droits de douane de Donald Trump.Le Dow Jones a perdu 0,74%, l’indice Nasdaq a terminé à un niveau proche de l’équilibre (-0,03%) et l’indice élargi S&P 500 a reculé de 0,37%.”La réaction est modérée, (…) à l’ouverture, nous avons toutefois constaté des gains basés sur l’excellente réaction du marché aux résultats de Meta et Microsoft”, commente auprès de l’AFP Steve Sosnick, d’Interactive Brokers.Le géant de Redmond (État de Washington) Microsoft a publié mercredi après clôture des résultats bien supérieurs aux attentes pour le quatrième trimestre de son exercice comptable décalé.Son titre a gagné 3,95% à 535,80 dollars. L’entreprise a franchi en séance le seuil historique des 4.000 milliards de valorisation boursière, après Nvidia, avant de retomber.Autre grand nom de la “tech”, Meta (Facebook, Instagram) a aussi ravi le marché (+11,25% à 773,04 dollars) avec des revenus et bénéfices trimestriels en forte croissance, grâce notamment à la hausse des prix publicitaires.Ces résultats n’ont toutefois pas permis à Wall Street de clôturer dans le vert, les investisseurs cherchant à “se positionner avant la publication des chiffres de l’emploi demain”, selon M. Sosnick, avec notamment la publication vendredi du taux de chômage aux Etats-Unis pour le mois de juillet.Publié jeudi, l’indice PCE a montré que l’inflation a poursuivi son rebond en juin aux États-Unis, s’inscrivant à 2,6% sur un an, sous l’effet des droits de douane déjà entrés en vigueur.”L’inflation a été légèrement supérieure aux prévisions”, notamment en raison de “la hausse des prix de l’énergie et des droits de douane”, note Bill Adams, de Comerica Bank.Les inscriptions hebdomadaires au chômage ont, elles, été pratiquement stables à 218.000, en deçà des attentes des analystes qui tablaient sur 224.000 demandes.Par ailleurs, les acteurs du marché se posent encore des questions sur les surtaxes douanières voulues par Donald Trump, qui doivent entrer en vigueur à minuit.Jusqu’ici, Washington a annoncé des accords avec le Royaume-Uni, l’Union européenne, les Philippines, l’Indonésie, le Vietnam, le Japon et la Corée du Sud.”Il y a une prise de conscience que, même s’ils sont de 15%, les droits de douane ne sont pas favorables au marché”, avance M. Sosnick.Sur le marché obligataire, le rendement des emprunts d’État américains à 10 ans restait stable par rapport à la clôture mercredi, à 4,37%.Au tableau des valeurs, le secteur pharmaceutique a été quelque peu chahuté après que Donald Trump a envoyé jeudi des courriers à 17 entreprises pour leur demander de baisser les prix des médicaments vendus des Etats-Unis, sous peine de représailles.Eli Lilly a perdu 2,69%, Merck a reculé de 4,43% et Novo Nordisk de 5,96%.L’entreprise de biotechnologies américaine Moderna, qui a commercialisé l’un des premiers vaccins contre le Covid-19, a glissé de 8,06% à 29,56 dollars après avoir annoncé le licenciement d’environ 10% de ses salariés dans le monde, sur fond de recul des ventes de son sérum.Ford a avancé (+1,93% à 11,08 dollars) malgré une perte nette de 36 millions de dollars au deuxième trimestre à cause, entre autres, d’un rappel de véhicules pour risque de fuite de carburant, et des nouveaux droits de douane.La plateforme américaine de design collaboratif Figma a fait jeudi des premiers pas remarqués à la Bourse de New York, où le prix de son action a presque triplé (+241,73% à 115,50 dollars). Les investisseurs digéreront après Bourse les résultats des géants Apple et Amazon.

L’émissaire de Trump se rend vendredi à Gaza ravagée par la guerre

L’émissaire américain Steve Witkoff doit se rendre vendredi dans la bande de Gaza pour inspecter les sites de distribution d’aides humanitaires et rencontrer des habitants, une rare visite d’un diplomate étranger dans le territoire palestinien dévasté par la guerre et menacé de famine.Il s’agira de la deuxième visite de M. Witkoff à Gaza annoncée publiquement. Il s’y était rendu en janvier dernier alors qu’un cessez-le-feu était en vigueur entre Israël et le mouvement islamiste palestinien Hamas, avant une reprise de l’offensive israélienne le 18 mars.Après 22 mois d’une guerre dévastatrice déclenchée par une attaque du Hamas contre Israël le 7 octobre 2023, la bande de Gaza est menacée d’une “famine généralisée” selon l’ONU et est totalement dépendante de l’aide humanitaire distribuée par camions ou larguée depuis les airs.Selon la porte-parole de la Maison Blanche jeudi, M. Witkoff et l’ambassadeur américain en Israël, Mike Huckabee, se “déplaceront à Gaza pour inspecter les sites de distribution” d’aides et mettre en place un “plan pour livrer davantage de nourriture”.”Ils rencontreront des habitants de Gaza pour entendre de leur bouche évoquer cette terrible situation”, a-t-elle ajouté. Ils “feront un bilan auprès du président (…) afin d’approuver un plan final pour la distribution d’aide”.M. Witkoff, émissaire du président Donald Trump pour le Moyen-Orient, a rencontré à Jérusalem le Premier ministre Benjamin Netanyahu, à l’heure où de nombreux pays ont dit envisager de reconnaître un Etat palestinien au grand dam d’Israël.Les morts tombés sous les tirs et bombardements israéliens se comptent par dizaines chaque jour à Gaza, assiégée par Israël, selon la Défense civile qui a fait état de 38 Palestiniens tués jeudi.Dans le territoire palestinien affamé, les largages provoquent souvent des scènes de chaos. Jeudi à Al-Zawayda (centre), à la vue des aides parachutées par un avion, des Palestiniens ont couru par dizaines vers le lieu de chute, se bousculant et s’arrachant les colis, selon ds images de l’AFP.”La faim a poussé les gens à se tourner les uns contre les autres. Les gens se battent entre eux avec des couteaux”, affirme Amir Zaqot, qui attendait les aides.- Vidéo d’un otage -“Le moyen le plus rapide de mettre fin à la crise humanitaire à Gaza est que le Hamas CAPITULE ET LIBÈRE LES OTAGES !!!”, a indiqué M. Trump.Ce dernier a semblé se distancer de son allié israélien en évoquant une “vraie famine” à Gaza.Avant la visite de M. Witkoff, des dizaines de mères et proches d’otages aux mains du Hamas ont manifesté à Jérusalem pour exiger la libération des 49 otages encore retenus à Gaza, dont 27 ont été déclarés morts par l’armée.Jeudi, le Jihad islamique, un allié du Hamas, a publié une vidéo d’un otage israélien qu’il retient. L’AFP n’a pas pu déterminer l’authenticité de la vidéo, ni la date de son enregistrement. Mais elle a, comme plusieurs médias israéliens, identifié l’otage comme Rom Braslavski, un Israélo-Allemand.L’attaque du 7-Octobre a entraîné du côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles.En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une offensive dévastatrice à Gaza qui a fait au moins 60.249 morts, en majorité des civils, d’après les données du ministère de la Santé à Gaza, et provoqué un désastre humanitaire.”La catastrophe humanitaire à Gaza dépasse l’imagination”, a déclaré le chef de la diplomatie allemande Johann Wadephul après des entretiens à Jérusalem.Avant sa visite, M. Wadephul a estimé qu’Israël était “de plus en plus en position minoritaire”, alors qu’un “nombre croissant de pays, y compris européens, sont prêts à reconnaître un Etat palestinien”.- “Mécontentement de Trump” -Le Portugal a indiqué jeudi envisager de reconnaître l’Etat de Palestine, suivant l’exemple du Canada, de la France et du Royaume-Uni.Une telle reconnaissance reste néanmoins largement symbolique en raison du refus d’Israël de la création d’un tel Etat auquel aspirent les Palestiniens.Israël a dénoncé une “campagne de pression internationale déformée” venant “récompenser le Hamas”, alors que le gouvernement Netanyahu veut chasser ce mouvement de Gaza et contrôler le territoire.M. Trump “a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada” à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, selon la Maison Blanche.Le gouvernement israélien a annoncé une pause limitée dans l’offensive afin de permettre l’acheminement de l’aide dans le petit territoire pauvre où s’entassent plus de deux millions de Palestiniens.Mais ces aides sont jugées insuffisantes par les organisations internationales.

US theater and opera legend Robert Wilson dead at 83

Celebrated US director Robert Wilson, who revolutionized stage and opera, died Thursday at the age of 83, his management said.”Robert Wilson died peacefully today in Water Mill, New York, at the age of 83, after a brief but acute illness,” said a statement issued on his website. It said he worked right up until the end.Wilson’s productions of original works as well as traditional repertoire pieces were hugely popular wherever they were shown. But it was in France where he was best known. It was the French who gave him a “home,” Wilson told AFP in 2021. It was in 1976 that Wilson was propelled onto the international stage with “Einstein on The Beach,” a nearly five-hour opera staged several times since its creation, with music by Philip Glass. “Einstein on the Beach” broke all the conventions of classical opera — there is no linear narrative but rather it draws on themes related to Einstein’s life. It does not aim to explain the theory of relativity but to convey the upheaval introduced by the notion of space-time, notably through dance.Wilson’s trademarks included minimalist aesthetics, body language influenced by Asian theatrical forms, and lighting effects evoking dreamlike worlds.- Avant-garde admiration -His love affair with France began with “Deafman Glance” (“Le Regard du Sourd”) — his first success — a “silent” seven-hour show presented at the Nancy Festival in 1971, and later in Paris.The show was born out of a real-world incident when in 1967, Wilson saw a 13-year-old Black teenager, Raymond Andrews, being beaten in the street by a police officer. He realized the child was deaf and mute and eventually adopted him.Wilson, also a visual artist, had a string of collaborations including with choreographer Andy de Groat, Tom Waits, Isabelle Huppert for “Orlando” by Virginia Woolf, Lady Gaga for video portraits of her at the Louvre, and ballet legend Mikhail Baryshnikov.”While facing his diagnosis with clear eyes and determination, he still felt compelled to keep working and creating right up until the very end,” the website piece announcing his death said. “His works for the stage, on paper, sculptures and video portraits, as well as The Watermill Center, will endure as Robert Wilson’s artistic legacy.”Memorials will be held for Wilson at time and locations yet to be announced.Born to a lawyer in October 4, 1941, in Waco, Texas, Wilson was performing his own plays in the family garage by the age of 12, but recalls being bottom of the class at school. He was cured of a severe stutter thanks to a psychotherapist who worked with dance. In his twenties, he landed in New York but hated what he saw in theaters and instinctively gravitated toward the American avant-garde: Andy Warhol, John Cage, choreographers George Balanchine, and especially Martha Graham.He relished nurturing emerging talent, and in 1992, created the Watermill Center near New York.

A close-up of a stack of newspapers resting on a desk, symbolizing information and media.

Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d’analyses de l’eau

Des analyses portant sur la présence des PFAS ou “polluants éternels” dans l’eau sont désormais librement consultables sur une carte en ligne, a annoncé jeudi soir le ministère de la Transition écologique.”2,3 millions d’analyses portant sur les rejets de PFAS dans l’eau sont aujourd’hui mises en ligne et rassemblées sur une seule plateforme. En totale transparence, cette publication en open data est un geste inédit en France et en Europe”, indique le ministère dans un communiqué.La permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels. Cette publication fait suite à un plan d’action annoncé par le gouvernement en avril 2024.Les PFAS, pour substances per- et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc.Massivement utilisés dans l’industrie depuis le milieu du 20e siècle, par exemple pour fabriquer des poêles antiadhésives, des vêtements imperméables ou des cosmétiques, ils sont extrêmement difficiles à éliminer une fois présents dans l’eau ou les sols.Leur présence conduit parfois à interdire la consommation d’eau du robinet, comme récemment dans certaines communes de la Meuse et des Ardennes après la détection de taux anormaux.Le gouvernement a aussi annoncé “le lancement à venir d’une consultation du public sur deux projets de décrets”. L’un concerne l’interdiction des PFAS dans des objets de la vie courante (farts pour ski, textiles et cosmétiques) et l’autre l’adoption d’une trajectoire de réduction des émissions industrielles de PFAS. Ces textes feront suite à la loi promulgué en février 2025.”Ces projets de décrets précisent le champ de l’interdiction de ces produits à partir du 1er janvier 2026, ainsi que la trajectoire de réduction des rejets industriels de PFAS d’ici 2030″, a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.”L’objectif est de réduire la présence des PFAS dans l’environnement et de réduire notre exposition directe à ces produits dans notre quotidien”, assure-t-elle.

Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d’analyses de l’eau

Des analyses portant sur la présence des PFAS ou “polluants éternels” dans l’eau sont désormais librement consultables sur une carte en ligne, a annoncé jeudi soir le ministère de la Transition écologique.”2,3 millions d’analyses portant sur les rejets de PFAS dans l’eau sont aujourd’hui mises en ligne et rassemblées sur une seule plateforme. En totale transparence, cette publication en open data est un geste inédit en France et en Europe”, indique le ministère dans un communiqué.La permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels. Cette publication fait suite à un plan d’action annoncé par le gouvernement en avril 2024.Les PFAS, pour substances per- et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc.Massivement utilisés dans l’industrie depuis le milieu du 20e siècle, par exemple pour fabriquer des poêles antiadhésives, des vêtements imperméables ou des cosmétiques, ils sont extrêmement difficiles à éliminer une fois présents dans l’eau ou les sols.Leur présence conduit parfois à interdire la consommation d’eau du robinet, comme récemment dans certaines communes de la Meuse et des Ardennes après la détection de taux anormaux.Le gouvernement a aussi annoncé “le lancement à venir d’une consultation du public sur deux projets de décrets”. L’un concerne l’interdiction des PFAS dans des objets de la vie courante (farts pour ski, textiles et cosmétiques) et l’autre l’adoption d’une trajectoire de réduction des émissions industrielles de PFAS. Ces textes feront suite à la loi promulgué en février 2025.”Ces projets de décrets précisent le champ de l’interdiction de ces produits à partir du 1er janvier 2026, ainsi que la trajectoire de réduction des rejets industriels de PFAS d’ici 2030″, a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.”L’objectif est de réduire la présence des PFAS dans l’environnement et de réduire notre exposition directe à ces produits dans notre quotidien”, assure-t-elle.

Pollution aux PFAS: le gouvernement met en ligne des résultats d’analyses de l’eau

Des analyses portant sur la présence des PFAS ou “polluants éternels” dans l’eau sont désormais librement consultables sur une carte en ligne, a annoncé jeudi soir le ministère de la Transition écologique.”2,3 millions d’analyses portant sur les rejets de PFAS dans l’eau sont aujourd’hui mises en ligne et rassemblées sur une seule plateforme. En totale transparence, cette publication en open data est un geste inédit en France et en Europe”, indique le ministère dans un communiqué.La permet notamment d’accéder à une carte de surveillance des PFAS dans les eaux souterraines, de surface ou distribuées au robinet, ainsi que dans les sites industriels. Cette publication fait suite à un plan d’action annoncé par le gouvernement en avril 2024.Les PFAS, pour substances per- et polyfluoroalkylées, dits “polluants éternels”, peuvent avoir des effets délétères sur la santé humaine: augmentation du taux de cholestérol, cancers, effets sur la fertilité et le développement du fœtus, etc.Massivement utilisés dans l’industrie depuis le milieu du 20e siècle, par exemple pour fabriquer des poêles antiadhésives, des vêtements imperméables ou des cosmétiques, ils sont extrêmement difficiles à éliminer une fois présents dans l’eau ou les sols.Leur présence conduit parfois à interdire la consommation d’eau du robinet, comme récemment dans certaines communes de la Meuse et des Ardennes après la détection de taux anormaux.Le gouvernement a aussi annoncé “le lancement à venir d’une consultation du public sur deux projets de décrets”. L’un concerne l’interdiction des PFAS dans des objets de la vie courante (farts pour ski, textiles et cosmétiques) et l’autre l’adoption d’une trajectoire de réduction des émissions industrielles de PFAS. Ces textes feront suite à la loi promulgué en février 2025.”Ces projets de décrets précisent le champ de l’interdiction de ces produits à partir du 1er janvier 2026, ainsi que la trajectoire de réduction des rejets industriels de PFAS d’ici 2030″, a souligné la ministre de la Transition écologique, Agnès Pannier-Runacher, citée dans le communiqué.”L’objectif est de réduire la présence des PFAS dans l’environnement et de réduire notre exposition directe à ces produits dans notre quotidien”, assure-t-elle.

“Mécontentement” de Trump face aux projets de reconnaissance d’un Etat palestinien

Donald Trump “a exprimé son mécontentement et son désaccord avec les dirigeants de France, du Royaume-Uni et du Canada” à propos de la reconnaissance d’un Etat palestinien, a déclaré sa porte-parole Kaorline Leavitt jeudi.Le président américain a donc durci quelque peu sa position en la matière.S’il avait déjà vivement critiqué l’annonce par le Premier ministre canadien Mark Carney de son intention de reconnaître un Etat palestinien, Donald Trump n’avait pas été aussi virulent pour les décisions semblables du président français Emmanuel Macron et du Premier ministre Keir Starmer.Il avait surtout jugé que les déclarations de son homologue français sur la reconnaissance d’un Etat palestinien n’avaient guère “de poids” et “ne changeraient rien”.S’agissant du Royaume-Uni, qui entend reconnaître un Etat palestinien en septembre si Israël ne prend pas une série d’engagements, Donald Trump avait seulement indiqué qu’il n’était “pas dans ce camp”.Selon Karoline Leavitt, il est désormais davantage critique et estime qu’un tel projet équivaut à “récompenser le Hamas à un moment où le Hamas est le réel obstacle à un cessez-le-feu et à une libération de tous les otages” dans la bande de Gaza.