La Grèce dévoile un vaste plan de modernisation de son armée
La Grèce, membre de l’Otan, dévoile mercredi un vaste programme de modernisation de ses forces armées, emboîtant le pas à plusieurs partenaires de l’UE dans un contexte de menaces grandissantes pour la sécurité de l’Europe.Devant le Parlement, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis doit dévoiler le calendrier de nouveaux investissements massifs en particulier dans les systèmes de défense antiaériens.Selon des sources ministérielles interrogées en mars, le pays méditerranéen, voisin de la Turquie et qui consacre plus de 3% de son Produit intérieur brut (PIB) à la défense, va investir quelque 26 milliards d’euros d’ici 2036.Il s’agit de “la plus importante réforme jamais entreprise dans l’histoire de l’Etat grec en matière de défense nationale”, a récemment assuré le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis.”Notre pays se protège, s’arme, se renforce car c’est un pays qui cherche la coexistence pacifique sans renoncer jamais à rien concernant (…) les questions de souveraineté”, a-t-il également souligné la semaine dernière.La France, l’Allemagne et la Pologne ont récemment annoncé vouloir renforcer leurs armées au moment où la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré que l’Union européenne devait augmenter significativement ses dépenses d’armement dans un contexte géopolitique tendu.Outre l’acquisition de 20 avions de combat F-35, pour lesquels un accord a déjà été signé, Athènes veut renforcer son dôme antiaérien actuel avec des armes nouvelles, des drones navals et aériens, ou des radars.- “Bouclier d’Achille” -Ce “Bouclier d’Achille” doit renforcer la défense antimissile et antiaérienne, selon une source proche du dossier. D’après les médias grecs, Athènes est en négociation avec Israël pour se doter d’un tel bouclier qui comprend également le renforcement de systèmes antidrones.La France, l’Italie et la Norvège sont également évoqués par des médias spécialisés grecs.Athènes a déjà doublé son budget de la défense pour 2025 par rapport à 2024, à 6,13 milliards d’euros.La Grèce, qui entretient des relations acrimonieuses avec son partenaire au sein de l’Otan, la Turquie, est l’un des quatre pays de l’Alliance qui consacrent plus de 3% de son PIB aux dépenses de défense, derrière la Pologne, l’Estonie et la Lettonie.Située aux frontières extérieures de l’Union européenne, elle cherche ces dernières années à renforcer sa position géopolitique en Méditerranée orientale, proche des zones conflictuelles du Moyen-Orient.”Historiquement, la Grèce a servi et continuera de servir d’avant-poste pour l’Europe, qui actuellement cherche à réorganiser sa défense dans une conjoncture internationale difficile”, explique à l’AFP Maria Gavouneli, professeure de droit international à l’université d’Athènes.Athènes a toujours justifié sa course aux armements par ses différends historiques avec Ankara, en particulier la délimitation de la zone exclusive économique (ZEE) en mer Egée qui sépare les deux voisins.- Réorganisation “nécessaire” -La réorganisation de l’armée s’avère “nécessaire”, analyse également Maria Gavouneli, en raison des retards accumulés dans la modernisation de ses armements et munitions “durant la crise économique de la dernière décennie et le gel des dépenses publiques”. En novembre dernier, le ministre de la Défense Nikos Dendias avait évoqué la prochaine acquisition de quatre systèmes de drones différents et le fusionnement des unités de l’armée.Athènes doit faire face à une “réalité différente” et moderniser “rapidement” ses forces pour répondre aux exigences du XXIe siècle et aux défis dans ses relations avec Ankara, avait-il souligné.Le pays a signé ces dernières années des accords en matière de défense avec la France, les Etats-Unis et Israël.Après une crise des relations greco-turques en 2021, la Grèce avait signé avec la France un accord de coopération militaire en commandant 24 appareils Rafale et trois frégates de défense et d’intervention (FDI), baptisées Belharra à l’export, pour un montant total de plus de 5,5 milliards d’euros.Une quatrième frégate sera construite dans les chantiers navals de Grèce, une valeur ajoutée pour le renforcement de l’industrie de défense du pays.
La Grèce dévoile un vaste plan de modernisation de son armée
La Grèce, membre de l’Otan, dévoile mercredi un vaste programme de modernisation de ses forces armées, emboîtant le pas à plusieurs partenaires de l’UE dans un contexte de menaces grandissantes pour la sécurité de l’Europe.Devant le Parlement, le Premier ministre Kyriakos Mitsotakis doit dévoiler le calendrier de nouveaux investissements massifs en particulier dans les systèmes de défense antiaériens.Selon des sources ministérielles interrogées en mars, le pays méditerranéen, voisin de la Turquie et qui consacre plus de 3% de son Produit intérieur brut (PIB) à la défense, va investir quelque 26 milliards d’euros d’ici 2036.Il s’agit de “la plus importante réforme jamais entreprise dans l’histoire de l’Etat grec en matière de défense nationale”, a récemment assuré le porte-parole du gouvernement, Pavlos Marinakis.”Notre pays se protège, s’arme, se renforce car c’est un pays qui cherche la coexistence pacifique sans renoncer jamais à rien concernant (…) les questions de souveraineté”, a-t-il également souligné la semaine dernière.La France, l’Allemagne et la Pologne ont récemment annoncé vouloir renforcer leurs armées au moment où la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen a assuré que l’Union européenne devait augmenter significativement ses dépenses d’armement dans un contexte géopolitique tendu.Outre l’acquisition de 20 avions de combat F-35, pour lesquels un accord a déjà été signé, Athènes veut renforcer son dôme antiaérien actuel avec des armes nouvelles, des drones navals et aériens, ou des radars.- “Bouclier d’Achille” -Ce “Bouclier d’Achille” doit renforcer la défense antimissile et antiaérienne, selon une source proche du dossier. D’après les médias grecs, Athènes est en négociation avec Israël pour se doter d’un tel bouclier qui comprend également le renforcement de systèmes antidrones.La France, l’Italie et la Norvège sont également évoqués par des médias spécialisés grecs.Athènes a déjà doublé son budget de la défense pour 2025 par rapport à 2024, à 6,13 milliards d’euros.La Grèce, qui entretient des relations acrimonieuses avec son partenaire au sein de l’Otan, la Turquie, est l’un des quatre pays de l’Alliance qui consacrent plus de 3% de son PIB aux dépenses de défense, derrière la Pologne, l’Estonie et la Lettonie.Située aux frontières extérieures de l’Union européenne, elle cherche ces dernières années à renforcer sa position géopolitique en Méditerranée orientale, proche des zones conflictuelles du Moyen-Orient.”Historiquement, la Grèce a servi et continuera de servir d’avant-poste pour l’Europe, qui actuellement cherche à réorganiser sa défense dans une conjoncture internationale difficile”, explique à l’AFP Maria Gavouneli, professeure de droit international à l’université d’Athènes.Athènes a toujours justifié sa course aux armements par ses différends historiques avec Ankara, en particulier la délimitation de la zone exclusive économique (ZEE) en mer Egée qui sépare les deux voisins.- Réorganisation “nécessaire” -La réorganisation de l’armée s’avère “nécessaire”, analyse également Maria Gavouneli, en raison des retards accumulés dans la modernisation de ses armements et munitions “durant la crise économique de la dernière décennie et le gel des dépenses publiques”. En novembre dernier, le ministre de la Défense Nikos Dendias avait évoqué la prochaine acquisition de quatre systèmes de drones différents et le fusionnement des unités de l’armée.Athènes doit faire face à une “réalité différente” et moderniser “rapidement” ses forces pour répondre aux exigences du XXIe siècle et aux défis dans ses relations avec Ankara, avait-il souligné.Le pays a signé ces dernières années des accords en matière de défense avec la France, les Etats-Unis et Israël.Après une crise des relations greco-turques en 2021, la Grèce avait signé avec la France un accord de coopération militaire en commandant 24 appareils Rafale et trois frégates de défense et d’intervention (FDI), baptisées Belharra à l’export, pour un montant total de plus de 5,5 milliards d’euros.Une quatrième frégate sera construite dans les chantiers navals de Grèce, une valeur ajoutée pour le renforcement de l’industrie de défense du pays.
Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée
Comment succéder à la console la plus vendue de ces dernières années? Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo va tenter mercredi de répondre à cette question en donnant des détails sur la Switch 2, version plus puissante de sa machine vieillissante.Date de sortie, prix, titres disponibles au lancement… Le voile doit être levé à 13H00 GMT (15H00 à Paris) dans une vidéo d’une heure diffusée sur internet, après de premières brèves images dévoilées mi-janvier.Très similaire à sa grande sÅ“ur, cette Switch 2 dispose d’un écran plus grand, d’un support plus large et conserve des manettes amovibles, les “joy-con”. Elle sera également plus puissante que son aînée, sortie en 2017, et conservera son concept de machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision qui a fait le succès de la première Switch, avec 150 millions d’exemplaires vendus dans le monde.Pas de révolution à l’horizon donc avec cette Switch 2, comme ce fut le cas en 2006, avec la reconnaissance des mouvements introduite par la Wii, ou, dans une moindre mesure, la manette-écran de la Wii U en 2012.- Sortie en juin ? -“Je pense que ce que (les joueurs) désirent avant tout, c’est simplement une meilleure performance”, assure Hideki Yasuda, analyste pour l’entreprise japonaise Toyo Securities.Pour Piers Harding-Rolls, expert pour le cabinet britannique Ampere Analysis, réussir ce lancement est “fondamental” pour la survie du constructeur qui, malgré une stratégie de diversification ces dernières années dans le cinéma et les parcs d’attractions, repose encore essentiellement sur son activité de jeux vidéo.Les rumeurs de la presse spécialisée font état d’une possible sortie en juin et M. Yasuda estime que 6 millions de consoles seront disponibles dès le lancement. A terme, Nintendo pourrait écouler 19 millions d’unités sur l’exercice fiscal 2025 et 21 millions l’année suivante, selon Toyo Securities.L’autre donnée cruciale concerne son prix, qui se situerait entre 400 et 500 euros selon les experts. L’incertitude autour des tarifs douaniers américains inquiète, même si Nintendo a récemment renforcé sa production au Vietnam, dont les exportations vers les Etats-Unis sont soumis à des droits de douanes minimes.- “Mario Kart” sous le capot -Alors que l’industrie du jeu vidéo connait une crise de croissance à travers le monde, marquée par des vagues de licenciements, l’arrivée de la Switch 2 devrait redonner un coup de fouet aux ventes de consoles, en perte de vitesse à travers le monde.Celles-ci ont reculé de 35% en 2024 en France et aux Etats-Unis, selon les chiffres fournis par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) et le cabinet spécialisé américain Circana.Mais le nerf de la guerre au lancement reste avant tout l’offre de jeux: “Ils sont essentiels pour attirer les premiers clients”, affirme Piers Harding-Rolls, alors que les fans espèrent que des titres spécifiques à la nouvelle console seront révélés.En dévoilant quelques images d’un “Mario Kart” lors de sa courte présentation en janvier, Nintendo a montré qu’il en avait sous le capot en remettant au goût du jour une de ses séries les plus populaires.Avec plus de 75 millions d’exemplaires écoulés sur Wii U et Switch, “Mario Kart 8” est en effet le deuxième jeu le plus vendu de son histoire, s’approchant du record établi par Wii Sports (82 millions).L’annonce récente par la marque de la possibilité de prêter les versions numériques des titres Switch à son entourage via des “cartes de jeu virtuelles” pourrait également être un moyen d’inciter les consommateurs à investir dans une deuxième console en facilitant les échanges.Dès vendredi, de premiers joueurs tirés au sort pourront tester la nouvelle console au Grand Palais à Paris, dans le cadre d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes à travers le monde, comme New York et Tokyo.
Jeu vidéo: Nintendo va en dire davantage sur la console Switch 2, la date de sortie espérée
Comment succéder à la console la plus vendue de ces dernières années? Le géant japonais des jeux vidéo Nintendo va tenter mercredi de répondre à cette question en donnant des détails sur la Switch 2, version plus puissante de sa machine vieillissante.Date de sortie, prix, titres disponibles au lancement… Le voile doit être levé à 13H00 GMT (15H00 à Paris) dans une vidéo d’une heure diffusée sur internet, après de premières brèves images dévoilées mi-janvier.Très similaire à sa grande sÅ“ur, cette Switch 2 dispose d’un écran plus grand, d’un support plus large et conserve des manettes amovibles, les “joy-con”. Elle sera également plus puissante que son aînée, sortie en 2017, et conservera son concept de machine hybride jouable aussi bien en déplacement que connectée à une télévision qui a fait le succès de la première Switch, avec 150 millions d’exemplaires vendus dans le monde.Pas de révolution à l’horizon donc avec cette Switch 2, comme ce fut le cas en 2006, avec la reconnaissance des mouvements introduite par la Wii, ou, dans une moindre mesure, la manette-écran de la Wii U en 2012.- Sortie en juin ? -“Je pense que ce que (les joueurs) désirent avant tout, c’est simplement une meilleure performance”, assure Hideki Yasuda, analyste pour l’entreprise japonaise Toyo Securities.Pour Piers Harding-Rolls, expert pour le cabinet britannique Ampere Analysis, réussir ce lancement est “fondamental” pour la survie du constructeur qui, malgré une stratégie de diversification ces dernières années dans le cinéma et les parcs d’attractions, repose encore essentiellement sur son activité de jeux vidéo.Les rumeurs de la presse spécialisée font état d’une possible sortie en juin et M. Yasuda estime que 6 millions de consoles seront disponibles dès le lancement. A terme, Nintendo pourrait écouler 19 millions d’unités sur l’exercice fiscal 2025 et 21 millions l’année suivante, selon Toyo Securities.L’autre donnée cruciale concerne son prix, qui se situerait entre 400 et 500 euros selon les experts. L’incertitude autour des tarifs douaniers américains inquiète, même si Nintendo a récemment renforcé sa production au Vietnam, dont les exportations vers les Etats-Unis sont soumis à des droits de douanes minimes.- “Mario Kart” sous le capot -Alors que l’industrie du jeu vidéo connait une crise de croissance à travers le monde, marquée par des vagues de licenciements, l’arrivée de la Switch 2 devrait redonner un coup de fouet aux ventes de consoles, en perte de vitesse à travers le monde.Celles-ci ont reculé de 35% en 2024 en France et aux Etats-Unis, selon les chiffres fournis par le Syndicat des éditeurs de logiciels de loisirs (Sell) et le cabinet spécialisé américain Circana.Mais le nerf de la guerre au lancement reste avant tout l’offre de jeux: “Ils sont essentiels pour attirer les premiers clients”, affirme Piers Harding-Rolls, alors que les fans espèrent que des titres spécifiques à la nouvelle console seront révélés.En dévoilant quelques images d’un “Mario Kart” lors de sa courte présentation en janvier, Nintendo a montré qu’il en avait sous le capot en remettant au goût du jour une de ses séries les plus populaires.Avec plus de 75 millions d’exemplaires écoulés sur Wii U et Switch, “Mario Kart 8” est en effet le deuxième jeu le plus vendu de son histoire, s’approchant du record établi par Wii Sports (82 millions).L’annonce récente par la marque de la possibilité de prêter les versions numériques des titres Switch à son entourage via des “cartes de jeu virtuelles” pourrait également être un moyen d’inciter les consommateurs à investir dans une deuxième console en facilitant les échanges.Dès vendredi, de premiers joueurs tirés au sort pourront tester la nouvelle console au Grand Palais à Paris, dans le cadre d’une série d’événements organisés dans plusieurs villes à travers le monde, comme New York et Tokyo.
L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale
L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti comparaît mercredi devant un tribunal madrilène pour fraude fiscale, à l’instar de nombreuses autres stars du ballon rond avant lui, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, qui avaient dû s’acquitter de lourdes amendes.Le coach italien de 65 ans est accusé d’avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le procès doit s’ouvrir mercredi à 10h00 (08h00 GMT) devant le Tribunal supérieur de justice de Madrid, qui a prévu deux jours pour cette affaire, même si la seconde journée pourrait être inutile, notamment si un accord était trouvé entre l’accusé, le parquet et l’administration fiscale.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Selon un document judiciaire consulté par l’AFP, Ancelotti a reconnu les faits pendant l’enquête.”J’ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu’on considère que j’ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir”, avait réagi vendredi le technicien lors d’une conférence de presse avant la victoire de son équipe en championnat samedi contre Leganes (3-2).D’après l’administration fiscale, le technicien italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu’entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l’image ni d’autres sources de revenus, notamment immobilières.Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”.M. Ancelotti a ainsi “+simulé+ la cession de ses droits à l’image à des entités +dépourvues d’activité réelle+” domiciliées hors d’Espagne, dans le but d’entretenir “l’opacité vis-à -vis du Trésor public espagnol”, avait assuré le parquet.- Les précédents Messi, Ronaldo et Shakira -Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, le Portugais José Mourinho avait, lui, écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de fraude fiscale aussi en 2019.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014. Elle s’était également vue infliger une peine de trois ans de prison avec sursis, commuée en sanction financière.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.
L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti jugé pour fraude fiscale
L’entraîneur du Real Madrid Carlo Ancelotti comparaît mercredi devant un tribunal madrilène pour fraude fiscale, à l’instar de nombreuses autres stars du ballon rond avant lui, comme Cristiano Ronaldo ou Lionel Messi, qui avaient dû s’acquitter de lourdes amendes.Le coach italien de 65 ans est accusé d’avoir fraudé le Trésor public espagnol de plus d’un million d’euros en 2014 et 2015, lors de son premier passage à la tête du Real Madrid (2013-2015), où il est revenu en 2021.Le procès doit s’ouvrir mercredi à 10h00 (08h00 GMT) devant le Tribunal supérieur de justice de Madrid, qui a prévu deux jours pour cette affaire, même si la seconde journée pourrait être inutile, notamment si un accord était trouvé entre l’accusé, le parquet et l’administration fiscale.Le parquet, qui fait connaître en Espagne ses réquisitions avant l’ouverture du procès, avait annoncé en mars 2024 qu’il réclamerait quatre ans et neuf mois de prison à son encontre.Selon un document judiciaire consulté par l’AFP, Ancelotti a reconnu les faits pendant l’enquête.”J’ai confiance en la loi et en la justice, je ne suis pas inquiet. Bien sûr cela me dérange un peu qu’on considère que j’ai fraudé, mais je vais aller déposer avec espoir”, avait réagi vendredi le technicien lors d’une conférence de presse avant la victoire de son équipe en championnat samedi contre Leganes (3-2).D’après l’administration fiscale, le technicien italien a déclaré au fisc ses revenus en tant qu’entraîneur du Real en 2014 et 2015, mais pas ceux provenant des droits à l’image ni d’autres sources de revenus, notamment immobilières.Le ministère public a évalué à 1,24 million d’euros en 2014 et 2,96 millions d’euros en 2015 les revenus que l’entraîneur italien a tirés de la cession de ses droits à l’image, sur lesquels porte le litige.Pour le parquet, les omissions de Carlos Ancelotti dans ses déclarations fiscales étaient volontaires car le technicien italien “a eu recours à un réseau +complexe+ et +déroutant+ de trusts et de sociétés écrans pour canaliser la perception des droits à l’image”.M. Ancelotti a ainsi “+simulé+ la cession de ses droits à l’image à des entités +dépourvues d’activité réelle+” domiciliées hors d’Espagne, dans le but d’entretenir “l’opacité vis-à -vis du Trésor public espagnol”, avait assuré le parquet.- Les précédents Messi, Ronaldo et Shakira -Carlo Ancelotti rejoint une longue liste de célébrités qui ont eu des démêlés avec le fisc espagnol.Ainsi, la star du FC Barcelone Lionel Messi avait été condamnée en 2016 à 21 mois de prison pour avoir fraudé le Trésor public de 4,1 millions d’euros. L’Argentin n’avait toutefois pas eu à purger sa peine de prison, comme c’est le cas en Espagne pour les sanctions inférieures à deux ans d’incarcération, mais il avait dû payer plus de cinq millions d’euros en réparation de la fraude.L’ancien attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo avait quant à lui dû débourser 18,8 millions d’euros après sa condamnation pour fraude fiscale en 2018.Prédécesseur de Carlo Ancelotti sur le banc du Real Madrid, le Portugais José Mourinho avait, lui, écopé d’un an de prison avec sursis après avoir plaidé coupable de fraude fiscale aussi en 2019.Plus récemment, la chanteuse colombienne Shakira avait évité in extremis un procès en 2023 en échange du paiement d’une amende de plus de sept millions d’euros pour avoir fraudé le fisc de 14,5 millions d’euros entre 2012 et 2014. Elle s’était également vue infliger une peine de trois ans de prison avec sursis, commuée en sanction financière.Enfin, dans un cas très similaire à celui de Carlos Ancelotti, l’ancien joueur du Real Madrid Xabi Alonso, aujourd’hui entraîneur du Bayer Leverkusen en Allemagne, avait lui aussi fait face à des accusations de fraude fiscale concernant la cession de ses droits d’image à une entreprise basée à l’étranger.L’ancien milieu de terrain de la sélection espagnole avait refusé de conclure un accord avec le parquet avant d’être finalement acquitté.
Du Wisconsin à la Floride, premiers tests électoraux pour Trump et Musk
Donald Trump fait face mardi aux premiers tests électoraux de son second mandat avec deux victoires attendues en Floride, mais surtout l’élection d’un juge dans le Wisconsin, un scrutin habituellement d’ampleur locale, marqué cette fois-ci par la forte implication d’Elon Musk.Les bureaux de vote dans cet Etat de la région des Grands lacs ont ouvert à 07H00 du matin (12H00 GMT) et fermeront à 20H00 (01H00 GMT mercredi). Les résultats sont attendus dans la soirée.Le juge Brad Schimel, qui a reçu l’appui du président républicain et de l’homme le plus riche de la planète, fait face à la juge Susan Crawford, soutenue par les démocrates, pour un siège de dix ans à la Cour suprême du Wisconsin. En cas de victoire du candidat de la droite, la haute instance basculerait du côté conservateur.Les gens “ne se rendent pas compte à quel point c’est important”, a lancé dimanche Elon Musk, lors d’un meeting de soutien à Brad Schimel dans le nord du Wisconsin.”Ils se disent +c’est une sorte de truc judiciaire qui n’est pas important+ mais en réalité, ce qui se passe mardi, c’est un vote pour savoir quel parti contrôle la Chambre des représentants”, a-t-il ajouté.Le patron de Tesla et SpaceX s’inquiète en effet d’un potentiel rééquilibrage par la Cour suprême locale dans le découpage des circonscriptions électorales, en faveur des démocrates.- “Petite élection en apparence” -Etat-pivot, le Wisconsin avait été remporté par Donald Trump en novembre.”C’est l’une de ces situations étranges où une petite élection en apparence pourrait déterminer le destin de la civilisation occidentale”, a aussi lancé Elon Musk mardi après-midi, lors d’une discussion sur son réseau social X.Le président républicain s’est aussi fendu lundi sur sa plateforme Truth Social d’un message de soutien à Brad Schimel. Il s’est surtout attaqué à Susan Crawford, qui serait, selon lui, “un DESASTRE pour le Wisconsin et pour les Etats-Unis d’Amérique”.En un peu plus de deux mois de mandat, le milliardaire républicain a déjà donné le ton d’une présidence tous azimuts.Outre le démantèlement de vastes pans de l’Etat fédéral sous l’égide d’Elon Musk et de sa commission Doge, Donald Trump a signé une centaine de décrets exécutifs, allant de la répression de l’immigration à l’abrogation des politiques de diversité, en passant par un revirement radical dans la lutte des Etats-Unis contre le réchauffement climatique.Si les enquêtes d’opinion donnent une baisse relative de sa popularité, le président de 78 ans n’a pas encore fait face à de véritables épreuves dans les urnes depuis novembre.En Floride, deux législatives partielles ont également eu lieu mardi dans des circonscriptions solidement ancrées à droite et qui resteront dans l’escarcelle des républicains, selon les projections de plusieurs médias américains.- Campagne onéreuse -Mais les républicains se sont inquiétés face à des sondages qui ont montré une course plus serrée qu’attendu dans l’une des circonscriptions, alors qu’elle avait été remportée avec plus de 30 points d’écart en novembre.Le trumpiste Randy Fine a bien gagné mardi le siège à la Chambre des représentants face au démocrate Josh Weil, mais avec une avance bien plus maigre qu’il y a quelques mois.L’attention est cependant tournée pour l’essentiel vers le Wisconsin, où Susan Crawford part avec une légère avance dans les sondages face à Brad Schimel.Pour une élection qui d’ordinaire passerait inaperçue dans le reste du pays, les deux camps ont sorti l’artillerie lourde.Selon le Centre Brennan de l’Université de New York, c’est “le scrutin judiciaire le plus coûteux de l’histoire américaine”, avec plus de 98 millions de dollars déversés dans la campagne, dont 53 millions en faveur du candidat conservateur.Elon Musk n’est pas étranger à cela.”Il a dépensé plus de 25 millions de dollars pour essayer de m’empêcher de siéger à la Cour suprême du Wisconsin”, a lancé dimanche Susan Crawford lors d’un rassemblement à Elkhorn, dans le sud de l’Etat.L’équipe de campagne de Susan Crawford avait déjà accusé récemment Elon Musk de vouloir “acheter un siège à la Cour suprême du Wisconsin afin d’obtenir une décision favorable” dans des poursuites engagées par Tesla, son entreprise de véhicules électriques, contre les autorités du Wisconsin.