En pleine censure, Bardella joue la contre-programmation avec une dédicace de son livre à Paris

Pendant la censure, la tournée continue: le président du Rassemblement national Jordan Bardella tenait une séance de dédicaces de son livre “Ce que je cherche” mercredi soir dans une brasserie du 17e arrondissement de Paris, alors que l’Assemblée nationale décidait de renverser le gouvernement Barnier.”On est sur le terrain, à la rencontre, y compris dans cette période d’incertitude politique”, a fait valoir M. Bardella en arrivant devant le restaurant Monsieur Madame.Dehors, une centaine de personnes patientent en file indienne, certains avec le drapeau français sur les épaules, d’autres arborant l’ouvrage que M. Bardella paraphe de ville en ville depuis un mois.Une façon d’étalonner sa popularité, à l’heure où son parti a pris la décision cruciale d’appuyer sur le bouton de la censure, espérant ainsi satisfaire les attentes de ses sympathisants. “Le choix que nous avons fait, c’est un choix de responsabilité parce qu’on ne pouvait pas laisser un budget qui prévoyait 40 milliards d’impôts sur le long terme (…) qui allait fragiliser la croissance et l’attractivité du pays”, a déclaré M. Bardella avant de commencer sa séance de dédicaces.”Deux tiers des électeurs du Rassemblement national étaient en faveur de cette censure. Moi je ne pourrais pas regarder les électeurs en leur disant que j’ai laissé passer 40 milliards d’impôts supplémentaires et d’augmentation des taxes de l’électricité, et le déremboursement des médicaments dans le contexte actuel, ça n’est pas possible”, a-t-il plaidé, une heure avant que le verdict ne soit rendu.Pour Myriam Bouzeggou, 20 ans, sapeur-pompier en région parisienne, cette censure était “primordiale”. Voire “nécessaire” selon Keliane Ferragu, 19 ans, militant Rassemblement national et étudiant en commerce. “On a un gouvernement qui depuis trois mois n’a aucune légitimité d’être au pouvoir, M. Barnier, issu d’un parti qui a fait 4% aux législatives, n’a aucune légitimité aux yeux des Français”, a-t-il justifié à l’AFP. Le jeune homme pense que M. Bardella, avec “son parcours, son art oratoire”, peut redonner l’image d’une France qui n’a pas peur de “revendiquer son patriotisme”. Dove Scetbon, 56 ans, commercial qui n’a “jamais voté de sa vie”, affirme être prêt à le faire pour le Rassemblement national. “Je pense qu’un garçon comme ça, jeune, avec des idées, pourrait peut-être faire avancer le pays par rapport au genre de personnages qui sont aujourd’hui à l’Assemblée”, plaide-t-il.

Six bodies pulled from illegal South African goldmineWed, 04 Dec 2024 20:11:18 GMT

Six bodies have been extracted over the past two days from an abandoned mine in the town of Stilfontein in South Africa, where hundreds of clandestine miners are still underground, a community leader told AFP Wednesday.”Six bodies were retrieved in two days, four today and two yesterday,” said Johannes Qankase, a spokesman for the nearby …

Six bodies pulled from illegal South African goldmineWed, 04 Dec 2024 20:11:18 GMT Read More »

L’Assemblée renverse le gouvernement Barnier dans un vote de censure historique

Le gouvernement de Michel Barnier est tombé: les députés de la gauche et du Rassemblement national ont conjointement adopté mercredi une motion de censure à l’Assemblée, la deuxième seulement de l’histoire de la Ve République, ouvrant une période de fortes incertitudes politiques et financières.La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun Pivet a annoncé que 331 députés ont voté la motion déposée par la gauche – 288 voix étaient nécessaires – en réponse au 49.3 du Premier ministre pour faire passer sans vote le projet de budget de la Sécurité sociale.Trois mois seulement après sa nomination, conformément à la Constitution, Michel Barnier devra remettre dans la soirée sa démission à Emmanuel Macron, tout juste de retour d’une visite d’État en Arabie saoudite.Le chef de l’Etat s’adressera aux Français jeudi à 20H00, a indiqué l’Elysée.Emmanuel Macron a de nouveau été ciblé par La France insoumise immédiatement après l’annonce de la censure, la cheffe des députés LFI Mathilde Panot réclamant “des présidentielles anticipées”.”Même avec un Barnier tous les trois mois, Macron ne tiendra pas trois ans”, a renchéri Jean-Luc Mélenchon.Pas d’appel à la démission, en revanche, de la part de Marine Le Pen, pour qui “la pression” sur le président “sera évidemment de plus en plus forte” si “on ne prend pas la voix du respect des électeurs”.Le prochain gouvernement, “nous le laisserons travailler”, a assuré la leader du RN, qui entend “co-construire” un budget “acceptable pour tous”.-“Moment de vérité”-Pour ses dernières paroles de Premier ministre, Michel Barnier, 73 ans, avait appelé chaque député à la “responsabilité” dans un “moment de vérité”.”Ce n’est pas par plaisir que je n’ai présenté quasiment que des mesures difficiles”, la “réalité” budgétaire ne “disparaîtra pas par l’enchantement d’une motion de censure”, a-t-il déclaré, visiblement résigné, devant un hémicycle redevenu grave après des moments d’agitation.Défendant la motion de censure, Eric Coquerel (LFI) a tancé l'”illégitimité” d’un gouvernement qui ne reflète pas le résultat des législatives, et a refusé de revenir sur la réforme des retraites. Boris Vallaud, patron des députés PS, a accusé Michel Barnier de s’être “enfermé dans un tête à tête humiliant” avec la leader du RN Marine Le Pen.Malgré les nombreuses concessions obtenues dans la dernière ligne droite, la cheffe de file du groupe d’extrême droite a fustigé la politique proposée par le Premier ministre: “vous n’avez apporté qu’une seule réponse, l’impôt (…) la politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget”.- Remplacement “rapide” ? -A l’inverse, les soutiens du gouvernement ont tiré à boulets rouges contre les députés censeurs.”Qui allez-vous condamner ? La France”, a attaqué Gabriel Attal, patron des députés macronistes. Laurent Wauquiez, chef du groupe Les Républicains (LR) a tancé une “comédie d’une insoutenable légèreté” et accusé Marine Le Pen de “faire le choix du chaos”.Si Emmanuel Macron a appelé à “ne pas faire peur” en évoquant un risque de crise financière, Michel Barnier n’a pas hésité à dramatiser l’enjeu.Attendu à 6,1% du PIB en 2024, bien plus que les 4,4% prévus à l’automne 2023, le déficit public raterait son objectif de 5% en l’absence de budget, et l’incertitude politique pèserait sur le coût de la dette et la croissance.Malgré ces alertes, Michel Barnier quittera Matignon, 62 ans après le seul précédent sous la Ve République, la censure de Georges Pompidou alors Premier ministre du Général de Gaulle.Les regards qui s’étaient détournés de l’Élysée vont désormais se concentrer sur Emmanuel Macron.Le chef de l’État pourrait choisir “rapidement” un Premier ministre, selon tous ses interlocuteurs. Un empressement inhabituel qui vise à limiter l’incertitude pesant sur les esprits et les marchés.Une nomination avant la cérémonie en grande pompe de réouverture de la cathédrale Notre-Dame de Paris, samedi, est “possible”, estime un proche. Mais “rien n’est acté”, assure l’entourage présidentiel.Et l’équation Matignon semble toujours aussi complexe, avec l’impossibilité d’une dissolution et de nouvelles élections législatives avant sept mois.- “Non censure” contre “démission” -Le fragile “socle commun” qui a soutenu le gouvernement sortant pourrait se fissurer sur “l’après”. Laurent Wauquiez a déjà rappelé que la coalition de septembre “ne valait que pour Michel Barnier”.Gabriel Attal propose lui un accord de “non censure” avec le PS pour échapper à la tutelle du RN. “Affranchissez-vous” de la France insoumise, a-t-il lancé dans l’hémicycle aux socialistes.Côté casting, les noms du président du MoDem François Bayrou, du ministre des Armées Sébastien Lecornu ou du LR Xavier Bertrand circulent.”On prend les choses à l’envers (…) la question des politiques menées doit être prédominante”, insiste Cyrielle Chatelain, cheffe des députés écologistes.La gauche reste désunie sur l’avenir. Le PS voudrait “un gouvernement de gauche ouvert au compromis”, que la droite et le centre s’engageraient à ne pas censurer, en échange d’un renoncement au 49.3. Ce qui suscite l’ire des Insoumis.La petite musique résonne aussi sporadiquement dans d’autres camps, notamment chez des personnalités de droite.Marine Le Pen, si elle refuse d’appeler à la démission au nom du “respect pour la fonction suprême”, montre la porte : “c’est à sa raison de déterminer s’il peut ignorer l’évidence d’une défiance populaire massive que (…) je crois définitive”.Mardi, le chef de l’État a balayé les appels à la démission: ils relèvent selon lui de “la politique fiction”.sac-sl-parl-bpa/sde/dsa

L’Assemblée nationale fait chuter le gouvernement Barnier, une première depuis 1962

L’Assemblée nationale a fait chuter mercredi le gouvernement de Michel Barnier, un geste inédit depuis 1962, qui plonge le pays dans une période de fortes incertitudes politiques et financières, six mois après la dissolution.Le gouvernement, qui avait engagé sa responsabilité lundi en vertu de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale, a été renversé par 331 députés, le Rassemblement national ayant fait le choix de voter la motion de censure déposée par la gauche.parl-sl/sde/dsa

Débat historique et “moment de vérité” à l’Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier

Une séance historique, “un moment de vérité” et de “responsabilité”: Michel Barnier s’est défendu mercredi devant l’Assemblée nationale, qui débat de la motion de censure pouvant entraîner la chute de son gouvernement, un acte inédit depuis 1962 avec une grande incertitude politique et budgétaire à la clé.La “réalité” budgétaire ne “disparaîtra pas par l’enchantement d’une motion de censure”, a souligné le Premier ministre sur un ton résigné, dans un hémicycle comble et agité.Les députés examinent deux motions de censure, déposées lundi par la gauche et le Rassemblement national, après que le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale.La motion de la gauche devrait être adoptée dans la soirée, grâce au soutien du RN qui estime ses demandes insuffisamment prises en compte dans le budget.”Nous n’avons pas la même idée de la souveraineté et du patriotisme”, a lancé Michel Barnier aux députés RN, après avoir tenté en vain, ces derniers jours, d’obtenir avec de nouvelles concessions la clémence du parti d’extrême droite.”Ce n’est pas par plaisir que je n’ai présenté quasiment que des mesures difficiles dans ce budget. J’aurais préféré distribuer de l’argent”, a-t-il ajouté au sujet de son projet de loi de financement, qualifié par la gauche notamment de texte “d’austérité”.Au moment du vote, les ministres se retrouveront à Matignon pour partager un verre avec le Premier ministre, selon l’entourage de Michel Barnier.S’il est renversé, il devra immédiatement aller présenter sa démission au chef de l’État, conformément à la Constitution. Devenant ainsi le premier chef de gouvernement censuré depuis Georges Pompidou en 1962, et le plus éphémère Premier ministre de la Ve République.- “Le glas d’un mandat” -La première estocade, visant également Emmanuel Macron, avait été portée par le député LFI Éric Coquerel.Le chef de l’État “est aujourd’hui un obstacle, et en rien une solution. Aujourd’hui nous votons la censure de votre gouvernement mais, plus que tout, nous sonnons le glas d’un mandat: celui du président”, a déclaré à l’ouverture des débats le député de Seine-Saint-Denis.”La politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget”, a déclaré de son côté la cheffe des députés RN Marine Le Pen. Face à la “défiance populaire”, c’est à Emmanuel Macron de “conclure s’il est en mesure de rester ou pas” président, a-t-elle ajouté, alimentant elle aussi l’hypothèse d’une démission du président de la République, que ce dernier écarte.A rebours, Laurent Wauquiez (LR), a fustigé avec virulence “le choix de l’irresponsabilité” et du “chaos” fait selon lui par les députés lepénistes, qui s’apprêtent à “voter pour ceux qui traitent les policiers d’assassins”. “Ressaisissez-vous, ressaisissez-vous”, leur a-t-il intimé, en mettant en garde contre une motion de censure “qui va plonger le pays dans l’instabilité”.Il a été appuyé par Gabriel Attal, qui a accusé les députés RN de commettre “une erreur devant l’Histoire” et appelé les députés socialistes à “se ressaisir” en s’affranchissant “de l’extrême gauche”.”Les institutions nous contraignent à mêler nos voix à celles de l’extrême gauche, ce n’est pas de gaité de cÅ“ur”, avait répondu par avance Marine Le Pen.- Une nomination dès cette semaine ? -Jusqu’au dernier moment, les responsables de l’exécutif et de la coalition gouvernementale ont voulu écarter l’inéluctabilité d’un renversement du gouvernement.Depuis Ryad en Arabie saoudite, Emmanuel Macron a dit mardi ne “pas croire au vote de la censure”, pointant le “cynisme insoutenable” du RN s’il joignait ses voix à celles du NFP, et du côté du PS une “perte de repères complète”.Michel Barnier avait lui souligné, sur TF1 et France 2, que chaque député avait “une part de responsabilité”, espérant que prévale “l’intérêt supérieur du pays”.Emmanuel Macron doit arriver à Paris en fin de journée, juste à temps pour recevoir à l’Élysée Michel Barnier s’il est renversé.Ensuite, le président entend désigner “rapidement” un successeur à Matignon, selon tous ses interlocuteurs.Les noms du ministre des Armées Sébastien Lecornu, du LR Xavier Bertrand ou du président du MoDem François Bayrou sont à nouveau évoqués, comme cet été, pour Matignon.Une nomination avant la cérémonie en grande pompe pour la réouverture de Notre-Dame, samedi, est “possible” mais pas garantie, estime un proche, qui rappelle les délais souvent longs d’Emmanuel Macron en matière de remaniements. “Rien n’est acté”, se borne pour l’instant à répondre l’entourage présidentiel.Au sein du socle commun, qui peinait déjà à soutenir de manière unie Michel Barnier (LR, Modem, Horizons et macronistes), les fissures pourraient s’élargir sur les stratégies d’après-censure.- “Accord de non censure” -Les Républicains menacent déjà de reprendre leur liberté. Leur chef de file Laurent Wauquiez souligne que l’engagement de son parti avec la coalition gouvernementale en septembre “ne valait que pour Michel Barnier”. De son côté, le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal propose de nouer un accord de “non censure” de LR jusqu’au PS pour échapper à la tutelle du RN.La gauche reste désunie. Dans son discours, le président du groupe PS Boris Vallaud a évoqué un “accord de non censure” qui permette aux macronistes de rompre avec un “gouvernement de connivence avec l’extrême droite”.Enfin LFI continue de proposer la nomination à Matignon de la haute fonctionnaire Lucie Castets, et surtout de réclamer la démission d’Emmanuel Macron.sl-parl-bpa/sde/jco

Débat historique à l’Assemblée sur la probable censure du gouvernement Barnier

Une séance historique: l’Assemblée nationale débat de la motion de censure qui devrait faire chuter le gouvernement de Michel Barnier, un acte inédit depuis 1962 avec une grande incertitude politique et budgétaire à la clé.Dans un hémicycle comble et une ambiance très agitée, les députés examinent deux motions de censure, déposées lundi par la gauche et le Rassemblement national, après que le gouvernement a engagé sa responsabilité pour faire adopter sans vote le budget de la Sécurité sociale.La motion de la gauche devrait être adoptée dans la soirée, grâce au soutien du RN qui estime ses demandes insuffisamment prises en compte dans le budget.Au moment du vote, les ministres se retrouveront à Matignon pour partager un verre avec le Premier ministre, selon l’entourage de Michel Barnier.S’il est renversé, il devra immédiatement aller présenter sa démission au chef de l’Etat, conformément à la Constitution.Auparavant, il doit s’exprimer une dernière fois devant l’Assemblée en fin de séance pour répondre aux prises de parole des différents groupes, dont celle de Marine Le Pen pour le RN et d’Eric Coquerel (LFI) pour le Nouveau Front populaire.- “Le glas d’un mandat” -Le président de la République “est aujourd’hui un obstacle, et en rien une solution. Aujourd’hui nous votons la censure de votre gouvernement mais, plus que tout, nous sonnons le glas d’un mandat: celui du président”, a déclaré à l’ouverture des débats le député de Seine-Saint-Denis.”La politique du pire serait de ne pas censurer un tel budget”, a déclaré de son côté la cheffe des députés RN. Face à la “défiance populaire”, c’est à Emmanuel Macron de “conclure s’il est en mesure de rester ou pas” président, a-t-elle ajouté, alimentant elle aussi l’hypothèse d’une démission du président de la République, que ce dernier écarte.A rebours, Laurent Wauquiez (LR), a fustigé avec virulence “le choix de l’irresponsabilité” et du “chaos” fait selon lui par les députés lepénistes, qui s’apprêtent à “voter pour ceux qui traitent les policiers d’assassins”. “Ressaisissez-vous, ressaisissez-vous”, leur a-t-il intimé, en mettant en garde contre une motion de censure “qui va plonger le pays dans l’instabilité”.”Les institutions nous contraignent à mêler nos voix à celles de l’extrême gauche, ce n’est pas de gaité de cÅ“ur”, avait répondu par avance Marine Le Pen.- Une nomination dès cette semaine ? -Jusqu’au dernier moment, les responsables de l’exécutif et de la coalition gouvernementale ont voulu écarter l’inéluctabilité de ce scénario, en appelant à la “responsabilité” des députés.Depuis Ryad, Emmanuel Macron a dit mardi soir ne “pas croire au vote de la censure”, pointant un “cynisme insoutenable” du RN s’il joignait ses voix à celles du NFP, et du côté du PS une “perte de repères complète”.Michel Barnier a lui souligné sur TF1 et France 2, que chaque député avait “une part de responsabilité”, espérant que prévale “l’intérêt supérieur du pays”.Emmanuel Macron doit arriver à Paris en fin de journée de retour d’Arabie saoudite, juste à temps pour recevoir à l’Elysée Michel Barnier s’il est renversé.Ensuite, le président entend désigner “rapidement” un successeur à Matignon, selon tous ses interlocuteurs.Les noms du ministre des Armées Sébastien Lecornu, du LR Xavier Bertrand, du président du MoDem François Bayrou sont à nouveau évoqués comme cet été pour Matignon.Une nomination avant la cérémonie en grande pompe pour la réouverture de Notre-Dame, samedi, est “possible” mais pas garantie, estime un proche qui rappelle les délais souvent longs d’Emmanuel Macron en matière de remaniements. “Rien n’est acté”, se borne pour l’instant à répondre l’entourage présidentiel.Au sein du socle commun qui peinait déjà à soutenir de manière unie Michel Barnier (LR, Modem, Horizons et macronistes), les fissures pourraient s’élargir sur les stratégies d’après-censure.- “Accord de non censure” -Les Républicains menacent déjà de reprendre sa liberté: son chef de file Laurent Wauquiez souligne que l’engagement de son parti avec la coalition gouvernementale en septembre “ne valait que pour Michel Barnier”. De son côté, le chef de file des députés macronistes Gabriel Attal propose de nouer un accord de “non censure” de LR jusqu’au PS pour échapper à la tutelle du RN.La gauche reste de son côté désunie sur l’après-Barnier. Dans son discours, le président du groupe PS Boris Vallaud a plaidé pour un “changement de méthode, un chemin de dialogue et d’actions concrètes avec les seules forces républicaines”, évoquant la conclusion entre elles d’un “accord de non censure” qui permette aux macronistes de rompre avec un “gouvernement de connivence avec l’extrême droite”.Le sénateur écologiste Yannick Jadot souhaite même que ce gouvernement de gauche inclue “des ministres issus du bloc central” à l’opposé de la position de son parti.De son côté, LFI continue de proposer la nomination à Matignon de la haute fonctionnaire Lucie Castets, et surtout de réclamer la démission d’Emmanuel Macron.sl-parl/sde/dsa

Biden hails ‘game changer’ Africa investment on Angola visitWed, 04 Dec 2024 17:02:22 GMT

Joe Biden on Wednesday lauded a landmark railway infrastructure project aimed at countering China’s investments in Africa as a “game changer” while on a historic first visit to Angola by a US president.On the second day of his trip to the former Portuguese colony, Biden said the “Lobito Corridor”, a major railway route that should …

Biden hails ‘game changer’ Africa investment on Angola visitWed, 04 Dec 2024 17:02:22 GMT Read More »

Seoul stocks weaken, Paris advances despite political turmoil

South Korea’s stock market fell less than feared Wednesday and the won rebounded from earlier losses after President Yoon Suk Yeol swiftly reversed a decision to impose martial law.In Europe, Paris stocks managed to advance while the euro dipped as France’s government faced no-confidence votes later in the day that could spell the end of the administration of Prime Minister Michel Barnier.Oil prices turned lower after surging around 2.5 percent Tuesday mainly after the United States sanctioned 35 companies and ships it accused of involvement with Iran’s “shadow fleet” illicitly selling Iranian oil to foreign markets.Major producers at the OPEC+ grouping led by Saudi Arabia and Russia were set to meet Thursday to discuss extending output limits.”Political turmoil in both France and South Korea provide a uncertain backdrop for global markets, with the likely removal of both Barnier and Yoon bringing the potential for both countries to find a fresh direction,” said Joshua Mahony, chief market analyst at Scope Markets.Yoon plunged South Korea into political chaos by imposing martial law and ordering troops and helicopters to parliament, before being forced into a U-turn.It was the first time in more than four decades that martial law was in force in the country of 52 million people.The suspension of civilian rule was to “safeguard a liberal South Korea from the threats posed by North Korea’s communist forces and to eliminate anti-state elements plundering people’s freedom and happiness”, Yoon said.Seoul’s Kospi stocks index ended down more than one percent, having shed as much as 2.3 percent at the open.South Koreans took to the streets in mass protest and the nation’s largest umbrella labour union called an “indefinite general strike” until Yoon resigned.The won tumbled more than three percent to a two-year low of 1,444 per dollar after the declaration, then bounced back to around 1,414 following the U-turn.Thomas Mathews, head of Asia-Pacific markets at Capital Economics, said the losses could have been “much worse” had the president not aborted his plan.”Rarely does a combined sell-off in a country’s stocks, bonds and currency feel like a relief rally,” he said.”Investors now ‘only’ have to worry about a period of significant political uncertainty,” said Mathews, as South Korea’s finance ministry and central bank looked to provide stability and reassure markets.”From a macro perspective, South Korea was already one of the more vulnerable countries to the impact of Trump’s proposed tariffs,” said analyst Michael Wan at financial group MUFG.”This recent development could raise some further risk premium on the currency at least until we get clarity on political stability.”The losses in Seoul came on a mixed day for Asia stock markets.In Europe, London fell while Frankfurt advanced to hit another record high after ending Tuesday above 20,000 points for the first time.Wall Street pushed higher, with the major indices pushing further into record territory.Salesforce shares jumped over eight percent after the business software firm released earnings and discussed its AI plans.The market’s “focus is on the good vibes flowing out of Salesforce’s earnings report and commentary,” said market analyst Patrick O’Hare at Briefing.com.- Key figures around 1630 GMT -New York – Dow: UP 0.6 percent at 44,959.76 pointsNew York – S&P 500: UP 0.4 percent at 6,074.19New York – Nasdaq Composite: UP 0.9 percent at 19,659.01London – FTSE 100: DOWN 0.3 percent at 8,335.81Paris – CAC 40: UP 0.7 percent at 7,303.28Frankfurt – DAX: UP 1.1 percent at 20,232.14Seoul – Kospi Index: DOWN 1.4 percent at 2,464.00 (close)Tokyo – Nikkei 225: UP 0.1 percent at 39,276.39 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: FLAT at 19,742.46 (close)Shanghai – Composite: DOWN 0.4 percent at 3,364.65 (close)Euro/dollar: UP at $1.0534 from $1.0511 on TuesdayPound/dollar: UP at $1.2714 from $1.2673Dollar/yen: UP at 150.15 yen from 149.53 yen Euro/pound: DOWN at 82.85 from 82.94 penceBrent North Sea Crude: DOWN 0.6 percent at $73.20 per barrelWest Texas Intermediate: DOWN 0.6 percent at $69.53 per barrelburs-rl/cw