Bernie Sanders thrills Coachella crowd with surprise appearance
US senator Bernie Sanders became one of Coachella’s top cameos so far, drawing a massive crowd on Saturday as he made a pit stop at the premier music festival.Screaming fans sprinted over, camera phones in hand, to capture the politician’s unannounced speech that followed a blockbuster set from superstar Charli XCX at a neighboring stage.”I’m not gonna be long but this country faces some very difficult challenges and the future of what happens to America depends on your generation,” Sanders said to raucous cheers at the major California desert double weekend that marks the unofficial start of music festival season.”You can turn away and ignore what goes on but you do it at your own peril. We need you to stand up and fight for justice, to fight for economic justice, racial justice and social justice.”Earlier in the day Sanders and Democrat representative Alexandria Ocasio-Cortez held a rally that organizers said drew 36,000 people, a stop on their own “Fighting Oligarchy” tour that featured musicians including Neil Young, Maggie Rogers and Joan Baez.Speaking under a full moon at Coachella, Sanders urged crowds to stand up against billionaires, health insurance companies, and US President Donald Trump’s administration.”Now we’ve got a president of the United States,” Sanders began, before the crowd’s boos quickly drowned out Trump’s name.”I agree,” Sanders continued. “He thinks that climate change is a hoax. He is dangerously wrong, and you and I are going to have to stand up to the fossil fuel industry and tell them to stop destroying this planet.”- ‘Exactly the move’ -Sanders introduced pop singer Clairo to the stage, whom he thanked for using her platform to support social justice causes.”I’m here because Clairo has used her prominence to fight for women’s rights, to try to end the terrible, brutal war in Gaza, where thousands of women and children are being killed,” he said. “So I want to thank Clairo not only for being in a great band, but for the great work she is doing.”The message hit: “I love Bernie Sanders!” screamed one festival-goer as the self-described socialist senator who caucuses with Democrats concluded his speech.Samara Guillory, 21, was among the music fans who sprinted to the stage where Sanders spoke.”It meant so much that Senator Sanders came to our level,” Guillory told AFP. “We’re the new generation, we’re the future of America.””Coming here, talking to us, spreading awareness — I think this was exactly the move, honestly.”
Londres exige des explications après le refus d’entrée à Hong Kong d’une parlementaire
Le secrétaire aux Affaires étrangères britannique, David Lammy, a déclaré dimanche qu’il était profondément préoccupé après qu’une députée britannique s’est vu refuser l’entrée à Hong Kong, et qu’il allait soulever la question en urgence auprès des autorités chinoises. Wera Hobhouse a affirmé qu’elle était le premier élu du Parlement britannique à être refoulé cette semaine à son arrivée à Hong Kong depuis que l’ancienne colonie britannique a été rétrocédée à la Chine en 1997. Mme Hobhouse est membre de l’Alliance interparlementaire IPAC, qui regroupe des parlementaires de plusieurs pays oeuvrant pour la démocratie, en particulier dans le contexte des menaces posées aux droits de l’homme par la Chine.Le journal Sunday Times a rapporté que Mme Hobhouse, 65 ans, s’était rendue à Hong Kong jeudi pour un voyage personnel afin de rendre visite à son petit-fils nouveau-né. Selon le journal, son passeport a été confisqué, elle a été interrogée sur l’objet de sa visite et ses bagages ont été fouillés.”Je suis la première députée à se voir refuser l’entrée à Hong Kong depuis 1997. Les autorités ne m’ont donné aucune explication”, a déclaré la parlementaire sur le réseau social Bluesky, dénonçant un “coup cruel”.Mme Hobhouse est une élue du petit parti d’opposition des Libéraux-démocrates depuis 2017. “Il est profondément préoccupant qu’un député en voyage personnel se voie refuser l’entrée à Hong Kong”, a déclaré M. Lammy dans un communiqué. “Nous allons soulever cette question de toute urgence avec les autorités de Hong Kong et de Pékin pour demander une explication”. “Il serait inacceptable qu’un député se voie refuser l’entrée simplement pour avoir exprimé ses opinions en tant que parlementaire”, a-t-il poursuivi. “Des restrictions injustifiées à la liberté de mouvement ne peuvent que nuire davantage à la réputation internationale de Hong Kong”.Cet incident intervient alors que le Parti démocratique de Hong Kong, autrefois la force d’opposition phare de la ville mais qui n’a plus aujourd’hui aucun siège à l’Assemblée, se prépare à s’auto-dissoudre ce dimanche alors que certaines de ses figures emblématiques languissent en prison. Il y a une semaine, deux députés britanniques du Parti travailliste au pouvoir ont été bloqués à l’entrée d’Israël et expulsés.Â
Bernie Sanders en croisade contre la déprime de la gauche américaine
A 83 ans, Bernie Sanders refuse de baisser les bras: le socialiste le plus célèbre des Etats-Unis a rassemblé des milliers de personnes samedi à Los Angeles, s’imposant comme un des rares opposants audibles face au retour de Donald Trump.”Vous êtes environ 36.000, le plus grand rassemblement que nous ayons jamais eu”, a lancé le sénateur du Vermont (nord-ouest), en sous-entendant que la foule dépassait celle de ses meetings de 2016 et 2020, lorsqu’il briguait l’investiture démocrate à la présidentielle. “Et votre présence ici aujourd’hui rend Donald Trump et Elon Musk très nerveux!”, s’est-il félicité, sous les rugissements du public.Depuis deux mois, l’élu indépendant, jamais encarté au Parti démocrate, draine les foules avec sa tournée “Combattre l’oligarchie”. Nebraska, Colorado, Arizona, Nevada: le ténor de la gauche attire le peuple anti-Trump, sonné par le manque de résistance politique au milliardaire républicain.A Los Angeles, il a rempli le parc Gloria Molina, soutenu par le chanteur contestataire Neil Young, qui a fait scander le slogan “Reprenez l’Amérique!”, sur un air de guitare électrique. L’énergie de la foule a poussé la chanteuse féministe Maggie Rogers à surnommer l’événement “Berniecella”, en référence au festival de musique Coachella, qui se déroule actuellement dans le désert californien.C’est d’ailleurs là que l’octogénaire a fait une brève apparition surprise sur scène: “Ce pays est confronté à de très grandes difficultés et l’avenir de l’Amérique dépend de votre génération”, a-t-il lancé à la jeunesse en l’exhortant à se “battre debout pour la justice”, sans quoi elle fera face à son “propre péril”.Un discours qui réconforte un peu Alex Powell, venue en t-shirt camouflage à Los Angeles.”Nous avons besoin d’espoir”, confie à l’AFP la femme de 28 ans. “Je suis vraiment déçue par la réponse des démocrates, je veux plus d’action de leur part, plus d’indignation.”- “Affligeant” -“Le nouveau mandat de Donald Trump est affligeant, c’est vraiment effrayant”, poursuit cette enseignante, dont certains élèves sont “traumatisés” par l’expulsion de leurs parents immigrés hors des Etats-Unis.Remise en cause du droit du sol, coupes claires dans le budget de l’Etat fédéral, menaces sur la recherche et l’assurance-santé des plus modestes… Dans la foule, les sujets de colère ne manquent pas. Mais celui qui génère le plus de rancÅ“urs reste Elon Musk, chargé par Donald Trump de tailler dans les dépenses publiques.Face au pouvoir du milliardaire sud-africain, patron de Tesla et X, certains voient Bernie Sanders, éternel partisan de la lutte des classes, comme un oracle dont les prophéties sont devenues réalité.”Il avait raison depuis tout ce temps”, soupire Vera Loh, 27 ans. “La collusion entre l’argent et la politique a des effets terribles.”Cette femme de ménage reste pantoise devant l’apathie de nombreux leaders démocrates depuis la défaite de Kamala Harris en novembre.”Le parti en a trop fait sur les minorités”, estime cette Américaine d’origine camerounaise. “Si les gens ne voient pas qu’il s’agit d’une lutte des classes, ils se perdent dans la politique identitaire.””Nous voulons des salaires plus élevés, nous voulons un logement, nous voulons avoir les moyens de nous payer des choses”, rappelle-t-elle.- “Société autoritaire” -“Nous vivons un moment où une poignée de milliardaires contrôle la vie économique et politique de notre pays”, a insisté M. Sanders, en estimant que l’administration Trump “nous conduit rapidement vers une société autoritaire”.Avec sa tournée, le sénateur espère pousser de nouveaux candidats indépendants à se présenter aux élections sans l’étiquette démocrate, alors que la popularité du parti est au plus bas dans les sondages.Dépourvu d’ambition présidentielle pour 2028, l’octogénaire apparaît systématiquement aux côtés d’Alexandria Ocasio-Cortez, étoile montante de l’aile gauche du Parti démocrate.”Peu importe votre race, votre religion, votre genre, votre identité ou votre statut, (…) j’espère que vous voyez que ce mouvement n’a rien à voir avec les étiquettes partisanes ou les tests de pureté, mais qu’il s’agit d’une solidarité de classe”, a lancé l’élue de 35 ans samedi. “Elle ferait une bonne candidate présidentielle. Bernie passe le flambeau, il fait ce que Biden n’a pas su faire”, estime Lesley Henderson. Déprimée par les infos depuis janvier, cette aide-soignante de 51 ans participait avec son mari au premier meeting de sa vie. “J’espère juste qu’il n’est pas trop tard”, confie l’ex-républicaine, inquiète des plaisanteries de M. Trump sur un potentiel troisième mandat. “Si personne ne se lève maintenant, qu’est-ce qui nous dit qu’il y aura des élections de mi-mandat, ou une nouvelle présidentielle ?”
Italie: dernier derby pour l’ultime défi de Ranieri avec la Roma
Sorti de sa retraite pour relancer “sa” Roma en crise, Claudio Ranieri rêve de lui offrir en cadeau d’adieu un billet inespéré pour la prochaine Ligue des champions, ce qui passe par une victoire dans le derby contre la Lazio dimanche (20h45).Dans une Serie A indécise comme rarement, avec un duel entre l’Inter et Naples au coude à coude pour le titre et six autres équipes encore en lice pour la C1, il y a peu de certitudes.Sauf pour la Roma, 7e à deux points de son grand rival romain (6e) avant leur choc de la 32e journée: elle devra se trouver un nouvel entraîneur en juin.”C’est mon dernier derby comme entraîneur. Je l’ai annoncé dès le début, j’arrêterai” en fin de saison, a rappelé Ranieri vendredi, douchant les ultimes espoirs des tifosi giallorossi de le voir changer d’avis.A 73 ans, le doyen des entraîneurs de Serie A –et des championnats du Top 5 européen– n’est pas poussé vers la sortie, loin de là . Mais il veut goûter à une retraite bien méritée après une carrière débutée en 1986 qui l’a vu entraîner entre autres la Juventus Turin, l’Inter, Valence, Monaco ou encore Chelsea.- Quinze matches consécutifs sans défaite -S’il n’est pas du calibre de son incroyable sacre en Premier League avec Leicester en 2016, son dernier miracle a de l’allure.Lorsqu’il est revenu mi-novembre dans le club où il a été formé et qu’il avait déjà entraîné à deux reprises, la Roma était 12e de la Serie A après avoir épuisé deux entraîneurs, Daniele De Rossi, viré après la 4e journée, et Ivan Juric.Après trois défaites lors des quatre premiers matches de Ranieri sur le banc, la Roma n’a plus perdu depuis le 15 décembre en championnat, soit une impressionnante série de quinze matches sans défaite (onze victoires, dont six consécutives, quatre nuls) avec 37 points récoltés sur 45 possibles ! La méthode Ranieri, inchangée depuis ses débuts, est simple: “Je cherche toujours à comprendre mon équipe et mes joueurs. Quand j’y arrive, je sais qu’ils me donneront leur maximum. C’est une question de sensibilité et de respect”.Avant la 185e édition du toujours bouillant “derby de la Capitale” devant 60.000 spectateurs et ultras survoltés, Ranieri ne tarit pas d’éloges sur la Lazio, battue 2 à 0 lors de la phase aller.- Recruteur du prochain entraîneur -“C’est une équipe que beaucoup n’attendaient pas à ce niveau mais qui mérite son classement, qui marque beaucoup, qui produit un très beau football collectif”, a-t-il prévenu. “Le match de dimanche sera difficile. Ce que je veux, c’est que mes joueurs donnent leur maximum et se battent comme des fous”, a poursuivi l’inusable technicien italien.Même si elle est privée de son buteur argentin Paulo Dybala, dont la saison a pris fin dès mars sur blessure, la Roma ne compte plus que quatre points de retard sur la 4e place, la dernière -pour l’instant- qualificative pour la C1.”Comme je l’ai dit à mon arrivée, Rome ne s’est pas faite en un jour et il a fallu des siècles pour qu’elle devienne un empire. Il ne faudra pas attendre des siècles pour que la Roma retrouve la Ligue des champions, on fait le maximum pour y arriver dès maintenant”, a-t-il assuré.Il lui reste sept matches pour atteindre cet objectif.Avant une dernière mission, confiée par les propriétaires américains de la Roma, les Friedkin: “trouver le nouvel entraîneur capable de construire pierre après pierre leur rêve”.Parmi les noms cités pour lui succéder, Stefano Pioli, Vincenzo Montella, Erik ten Hag et, depuis peu, Patrick Vieira.
Bernie Sanders fights apathy on American left
Bernie Sanders is emerging as one of the most vocal opponents to US President Donald Trump, with the 83-year-old senator drawing tens of thousands of people to his “fighting oligarchy” rallies around the country.Supporters packed the Gloria Molina Grand Park in Los Angeles on Saturday as guests including politicians, union representatives and musical acts took to the stage before speeches by Sanders and Democrat representative Alexandria Ocasio-Cortez.”There are some 36,000 of you, the largest rally that we have ever had,” Sanders told the cheering crowd.”Your presence here today is making Donald Trump and Elon Musk very nervous.”The self-described socialist, an independent who has never been a member of the Democratic Party, has been attracting crowds over the past two months on his nationwide “fighting oligarchy” tour.His progressive, leftist rhetoric has resonated with people opposed to Trump’s policies and with those disappointed in established Democrats’ lack of political resistance to Trump.Folk rock legend Neil Young led the LA crowd on Saturday in chanting “Take America Back!” while he played the electric guitar.Feminist singer-songwriter Maggie Rogers dubbed the event “Berniechella,” a nod to the massive Coachella music festival taking place in the Californian desert.Alex Powell, a 28-year-old art teacher in the audience, said Americans “need hope.””I’m really disappointed by the Democrats’ response, I want more action on their part, more outrage,” she told AFP.- ‘Traumatized’ -“Donald Trump’s new term is distressing, it’s really scary,” Powell said, describing how some of her middle school pupils were “traumatized” after one of their parents was deported from the United States under Trump’s anti-immigrant campaign.Sanders addressed a litany of grievances, including Trump’s massive cuts to government funding and threats to healthcare and research.Mentions of Elon Musk, the owner of Tesla and X, drew boos from the crowd.The South African billionaire has been tasked by Trump with dramatically reducing government spending, and is for many Sanders supporters a symbol of the corrupting influence of wealth in politics.Sanders was “right the whole time,” 27-year-old Vera Loh told AFP.”The collusion of money and politics has had terrible effects.”Loh, a housekeeper, said she was stunned by the apathy of many Democrat leaders since Trump’s defeat of presidential candidate Kamala Harris in November.”The party put too much focus on minorities,” Loh said.”If people don’t see it as a class war, then we just get lost with the identity politics.”She told AFP she wanted politicians to remember “we want higher pay, we want housing, we want to be able to afford things.”- ‘Authoritarian society’ -“We are living in a moment where a handful of billionaires control the economic and political life of our country,” Sanders said on Saturday.Trump is moving the United States “rapidly toward an authoritarian form of society,” he said.The senator from Vermont hopes to encourage new independents to run for office without the Democrat label, at a time when the party is at an all-time low in the polls.Sanders has no ambitions to run for president in 2028, but has taken rising progressive Alexandria Ocasio-Cortez under his wing.”No matter your race, religion, gender, identity or status, no matter if you disagree with me on some things… I hope you see that this movement is not about partisan labels or purity tests, but it’s about class solidarity,” the 35-year-old congresswoman told the crowd on Saturday.”She would make a good presidential candidate,” Lesley Henderson, a former Republican supporter, told AFP.Depressed by the news since January, the 52-year-old nursing assistant was attending the first political rally of her life with her husband.”I just hope it’s not too late,” she said, alarmed by Trump’s talk about ruling an unconstitutional third term.”If no one’s standing up and saying anything now, what makes us think that there might even be midterms, or a next presidential election?”
Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé
L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Expo peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux de petits emplacements. Yahel Vilan, responsable du pavillon israélien, orné d’une pierre du Mur des Lamentations de Jérusalem, assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions sur l’artisanat de luxe et les vins d’Alsace…Avant même d’être inauguré dimanche par deux de ses parrains, l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, il attirait des visiteurs curieux.”On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance… moitié moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.Pour autant, les premiers visiteurs affichaient leur enthousiasme malgré un ciel pluvieux.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime Emiko Sakamoto, habitante de la région.Elle avait déjà visité Osaka-1970 et se dit déterminée à revenir sur le site à plusieurs reprises pour admirer tous les pavillons. Les expos universelles sont souvent critiquées pour leur caractère temporaire et leurs vestiges en jachère. L’île artificielle d’Osaka sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi
Coup d’envoi de l’Expo universelle d’Osaka, rendez-vous futuriste d’un monde fracturé
L’Exposition universelle 2025 a ouvert ses portes dimanche à Osaka, où sont représentés quelque 160 pays et régions, un rendez-vous placé par le Japon sous le signe des technologies d’avenir et de la concorde dans un monde fracturé.Trois ans après l’Exposition à Dubaï, Osaka a choisi pour thème “la société du futur”, mettant l’accent sur l’intelligence artificielle (IA) et le spatial.Parmi les attractions-phares: une météorite martienne, 32 sculptures de Hello Kitty déguisées en algues, des démonstrations de drones, ou encore un minuscule coeur battant cultivé à base de cellules-souches et présenté au public pour la première fois.L'”Expo-2025″, qui se déroulera jusqu’au 13 octobre sur l’île artificielle de Yumeshima, s’inscrit dans la lignée de l’édition de 1970 tenue aussi à Osaka et dont l’impact fut majeur pour un archipel en plein essor économique. Organisées à travers le monde depuis 1851 (celle de 1889 laissa pour héritage la Tour Eiffel à Paris), les Expositions universelles offrent l’occasion aux pays participants de rivaliser via l’architecture de leurs pavillons et la présentation de leurs cultures et technologies.Pour cette édition, les pavillons nationaux sont entourés d’un imposant “Grand Anneau” de 2 km de circonférence et de 20 m de haut, la plus grande structure architecturale en bois du monde selon le Guinness, et un symbole de concorde d’après son créateur Sou Fujimoto.- “Sentiment d’unité” -L’événement ouvre cependant à l’ombre de multiples conflits, du danger climatique, et des turbulences économiques provoquées par le président américain Donald Trump.Lors d’une cérémonie d’inauguration samedi, qui associait IA et danse kabuki, l’empereur nippon Naruhito a déclaré espérer que l’Expo-2025 “offrira aux peuples du monde l’occasion de respecter non seulement leur propre vie, mais aussi l’existence des autres”. L’Expo peut contribuer à “restaurer un sentiment d’unité” dans un monde marqué par les divisions, a renchéri dimanche le Premier ministre japonais Shigeru Ishiba.”Ce n’est pas à vendre” affirme un panneau jaune et bleu au-dessus du petit stand de l’Ukraine, qui résiste depuis trois ans à l’invasion militaire engagée par la Russie, absente de l’Expo-2025.”Nous voulons que le monde en sache davantage sur notre résilience. Nous sommes ceux qui créent, et non ceux qui détruisent”, a déclaré dimanche à l’AFP Tatiana Berezhna, vice-ministre ukrainienne de l’Économie.Israël et Palestiniens ont tous deux de petits emplacements. Yahel Vilan, responsable du pavillon israélien, orné d’une pierre du Mur des Lamentations de Jérusalem, assure à l’AFP: “Nous sommes venus avec un message de paix”.Le pavillon des Etats-Unis a pour thème “America the Beautiful”, mais ne mentionne pas la guerre commerciale, mettant l’accent sur les paysages, l’IA et l’espace –avec simulation de lancements de fusée s’enflammant au-dessus des visiteurs. Le pavillon chinois voisin, évoquant un rouleau de calligraphie, présente des technologies vertes et des échantillons lunaires rapportés par les sondes Changa’e-5 et Changa’e-6.- Sophie Marceau et Teddy Riner -Le pavillon français, enveloppé d’immenses drapés blancs, abrite des statues de Rodin, une tapisserie d’Aubusson dans le style du studio d’animation japonais Ghibli, une gargouille de Notre-Dame, des expositions sur l’artisanat de luxe et les vins d’Alsace…Avant même d’être inauguré dimanche par deux de ses parrains, l’actrice Sophie Marceau et le judoka Teddy Riner, il attirait des visiteurs curieux.”On adore la France et sa culture, on est venus spécialement de Nagoya (à 170 km de distance) avec ma maman”, indique à l’AFP Kumiko Asakawa, Japonaise de 40 ans.Des sondages et les difficultés à écouler les billets pré-vendus ont cependant illustré le désintérêt de nombreux Japonais pour l’évènement et leurs inquiétudes sur son coût.A ce jour, seuls 8,7 millions de billets on été vendus à l’avance… moitié moins que les 14 millions espérés. Et pour un objectif total de 28 millions de visiteurs sur six mois, très en-deçà du record de 64 millions de visiteurs de l’Exposition de Shanghai en 2010.Pour autant, les premiers visiteurs affichaient leur enthousiasme malgré un ciel pluvieux.”L’Expo est importante (en cette période chaotique). Les gens penseront à la paix après avoir visité le site”, estime Emiko Sakamoto, habitante de la région.Elle avait déjà visité Osaka-1970 et se dit déterminée à revenir sur le site à plusieurs reprises pour admirer tous les pavillons. Les expos universelles sont souvent critiquées pour leur caractère temporaire et leurs vestiges en jachère. L’île artificielle d’Osaka sera rasée après octobre pour laisser place à un complexe hôtelier avec casino, et seuls 12,5 % du “Grand Anneau” seront réutilisés selon la presse japonaise.nf-cg-hih-jug/bpi