A Sciences Po Strasbourg, la police met fin au blocage

Le blocage de Sciences Po Strasbourg par des étudiants, entamé mercredi après un vote du conseil d’administration maintenant un partenariat controversé avec une université israélienne, contre l’avis d’un comité paritaire interne, a été levé jeudi matin par les forces de l’ordre, a constaté l’AFP.Une cinquantaine d’agents des CRS sont intervenus en milieu de matinée alors que des étudiants suivaient un cours sur le parvis de l’établissement. Après sommations, les CRS ont pu rétablir l’accès au bâtiment sans heurts.C’est la nouvelle présidente de l’université de Strasbourg, Frédérique Berrod, qui a sollicité l’intervention des forces de l’ordre, a indiqué à l’AFP le service de communication de l’Université. Mercredi, Mme Berrod avait appelé lors d’une conférence de presse à la “levée du blocage”. La décision de maintenir le partenariat entre Sciences Po Strasbourg et la Lauder School of Government de l’Université Reichman en Israël – que les étudiants accusent de soutenir la politique du gouvernement israélien à Gaza – “est prise” et “il me semble, a été la plus démocratique possible”, avait-elle observé.Mardi soir, le Conseil d’administration a approuvé le maintien du partenariat par 16 voix pour, 14 contre et trois abstentions. Il a ainsi décidé de ne pas suivre les conclusions d’un “comité d’examen du partenariat” de 10 membres (cinq étudiants et cinq enseignants) mis en place en mars pour tenter de dégager une solution consensuelle et ainsi mettre fin aux blocages qui s’étaient tenus depuis janvier.Ce comité a préconisé de mettre un terme aux échanges d’étudiants entre l’IEP Strasbourg et la Lauder School of Government, et de rechercher un “partenariat alternatif” avec une autre université israélienne.Le partenariat avait initialement été suspendu lors d’un vote du conseil d’administration en juin tenu à l’initiative du syndicat Alternative Étudiante. Un nouveau vote, lors d’une réunion du conseil d’administration en décembre, avait ensuite rétabli le partenariat et provoqué des blocages.

Jafar Panahi, Wes Anderson, Julia Ducournau, Jean-Pierre et Luc Dardenne en compétition à Cannes

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, l’Américain Wes Anderson et son cortège de stars, la Française Julia Ducournau en lice pour une deuxième Palme d’or, et les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne qui en briguent une troisième seront en compétition au 78e Festival de Cannes.Six réalisatrices sont en lice parmi la vingtaine de cinéastes dont les films retenus ont été annoncés par le délégué général Thierry Frémaux lors d’une conférence de presse jeudi.Tous deux âgés de 38 ans, l’actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi fera ses premiers pas en compétition, comme le nouveau maître américain de l’horreur Ari Aster, qui a fait jouer Joaquin Phoenix dans un film sur des élections municipales dans une petite ville des Etats-Unis.Dans les autres sections ou hors compétition, le festival sera marqué par la projection du premier film de réalisatrice de la star américaine Scarlett Johansson et de celui d’un autre acteur, Harris Dickinson (“Sans Filtre”, “Babygirl”), d’un long métrage autour de Bono, le chanteur de U2, ou d’une adaptation de “La disparition de Josef Mengele”, roman d’Olivier Guez, par le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov.Côté français, la sélection officielle comporte le nouveau film de Cédric Klapisch, une fiction inspirée de la vie de la milliardaire Liliane Bettencourt avec Isabelle Huppert, un long métrage de Rebecca Zlotowski avec Jodie Foster et Daniel Auteuil ou encore une adaptation du roman “Connemara” de Nicolas Mathieu, par Alex Lutz.Le festival avait déjà annoncé la projection hors compétition de l’ultime volet de “Mission: Impossible” avec Tom Cruise, ainsi que la remise d’une Palme d’or d’honneur à Robert De Niro.La sélection officielle doit être complétée la semaine prochaine, avant l’ouverture le 13 mai du festival, dont le jury sera présidé par Juliette Binoche. L’événement sera ouvert par un premier long-métrage d’une réalisatrice française, Amélie Bonnin.

Jafar Panahi, Wes Anderson, Julia Ducournau, Jean-Pierre et Luc Dardenne en compétition à Cannes

Le cinéaste iranien Jafar Panahi, l’Américain Wes Anderson et son cortège de stars, la Française Julia Ducournau en lice pour une deuxième Palme d’or, et les Belges Jean-Pierre et Luc Dardenne qui en briguent une troisième seront en compétition au 78e Festival de Cannes.Six réalisatrices sont en lice parmi la vingtaine de cinéastes dont les films retenus ont été annoncés par le délégué général Thierry Frémaux lors d’une conférence de presse jeudi.Tous deux âgés de 38 ans, l’actrice et réalisatrice française Hafsia Herzi fera ses premiers pas en compétition, comme le nouveau maître américain de l’horreur Ari Aster, qui a fait jouer Joaquin Phoenix dans un film sur des élections municipales dans une petite ville des Etats-Unis.Dans les autres sections ou hors compétition, le festival sera marqué par la projection du premier film de réalisatrice de la star américaine Scarlett Johansson et de celui d’un autre acteur, Harris Dickinson (“Sans Filtre”, “Babygirl”), d’un long métrage autour de Bono, le chanteur de U2, ou d’une adaptation de “La disparition de Josef Mengele”, roman d’Olivier Guez, par le cinéaste russe en exil Kirill Serebrennikov.Côté français, la sélection officielle comporte le nouveau film de Cédric Klapisch, une fiction inspirée de la vie de la milliardaire Liliane Bettencourt avec Isabelle Huppert, un long métrage de Rebecca Zlotowski avec Jodie Foster et Daniel Auteuil ou encore une adaptation du roman “Connemara” de Nicolas Mathieu, par Alex Lutz.Le festival avait déjà annoncé la projection hors compétition de l’ultime volet de “Mission: Impossible” avec Tom Cruise, ainsi que la remise d’une Palme d’or d’honneur à Robert De Niro.La sélection officielle doit être complétée la semaine prochaine, avant l’ouverture le 13 mai du festival, dont le jury sera présidé par Juliette Binoche. L’événement sera ouvert par un premier long-métrage d’une réalisatrice française, Amélie Bonnin.

Soutien “inconditionnel” à Israël: Braun-Pivet reconnaît avoir eu “tort de choisir ce mot”

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a reconnu jeudi avoir “eu tort” de “choisir” le terme de “soutien inconditionnel” de la France à Israël très rapidement après les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, qui avait fait polémique à l’époque. Le 10 octobre 2023, cette personnalité du parti macroniste Renaissance avait assuré à Israël, “pays ami”, depuis le perchoir où elle avait convoqué une minute de silence pour les victimes israéliennes, “au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel”, provoquant un tollé à gauche.”Je vois bien que j’ai eu tort de choisir ce mot, parce qu’il ne reflétait pas ma pensée et il a été compris de telle sorte que ça ne correspond pas à ce que je voulais dire”, a déclaré Yaël Braun-Pivet sur France Inter. “J’ai réaffirmé à l’Assemblée nationale le soutien qui était celui de la France à un pays meurtri par le terrorisme et ce soutien qui n’avait pas de condition”, a-t-elle expliqué, rappelant qu'”on entendait chez certains” à l’époque dire que les Israéliens étaient “en fait responsables de leur propre malheur”.La présidente de l’Assemblée était la seule à avoir utilisé cette expression à ce niveau de l’État. Ce terme d'”inconditionnel” avait été critiqué vivement par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon qui avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, jugeant que “les amis du soutien inconditionnel au massacre” avaient leur “rendez-vous”. “Seul un groupe avait refusé d’applaudir cette expression: le groupe de La France insoumise”, a réagi sur le réseau social X le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.  “Maintenant que les mots bougent, les actes ne peuvent plus attendre”, a-t-il ajouté au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible reconnaissance par la France d’un Etat palestinien au mois de juin. Yaël Braun-Pivet a néanmoins assuré jeudi qu’elle “ne regrette pas” de s’être rendue en Israël deux semaines après les massacres, voyage de soutien qui lui avait également été reproché. Face à la polémique, à son retour, elle avait expliqué que sa position de “soutien inconditionnel” s’appliquait à “l’existence d’Israël”, pas au “gouvernement d’Israël”, dirigé par une coalition d’extrême droite favorable à la colonisation en Cisjordanie. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.

Soutien “inconditionnel” à Israël: Braun-Pivet reconnaît avoir eu “tort de choisir ce mot”

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a reconnu jeudi avoir “eu tort” de “choisir” le terme de “soutien inconditionnel” de la France à Israël très rapidement après les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, qui avait fait polémique à l’époque. Le 10 octobre 2023, cette personnalité du parti macroniste Renaissance avait assuré à Israël, “pays ami”, depuis le perchoir où elle avait convoqué une minute de silence pour les victimes israéliennes, “au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel”, provoquant un tollé à gauche.”Je vois bien que j’ai eu tort de choisir ce mot, parce qu’il ne reflétait pas ma pensée et il a été compris de telle sorte que ça ne correspond pas à ce que je voulais dire”, a déclaré Yaël Braun-Pivet sur France Inter. “J’ai réaffirmé à l’Assemblée nationale le soutien qui était celui de la France à un pays meurtri par le terrorisme et ce soutien qui n’avait pas de condition”, a-t-elle expliqué, rappelant qu'”on entendait chez certains” à l’époque dire que les Israéliens étaient “en fait responsables de leur propre malheur”.La présidente de l’Assemblée était la seule à avoir utilisé cette expression à ce niveau de l’État. Ce terme d'”inconditionnel” avait été critiqué vivement par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon qui avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, jugeant que “les amis du soutien inconditionnel au massacre” avaient leur “rendez-vous”. “Seul un groupe avait refusé d’applaudir cette expression: le groupe de La France insoumise”, a réagi sur le réseau social X le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.  “Maintenant que les mots bougent, les actes ne peuvent plus attendre”, a-t-il ajouté au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible reconnaissance par la France d’un Etat palestinien au mois de juin. Yaël Braun-Pivet a néanmoins assuré jeudi qu’elle “ne regrette pas” de s’être rendue en Israël deux semaines après les massacres, voyage de soutien qui lui avait également été reproché. Face à la polémique, à son retour, elle avait expliqué que sa position de “soutien inconditionnel” s’appliquait à “l’existence d’Israël”, pas au “gouvernement d’Israël”, dirigé par une coalition d’extrême droite favorable à la colonisation en Cisjordanie. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.

Soutien “inconditionnel” à Israël: Braun-Pivet reconnaît avoir eu “tort de choisir ce mot”

La présidente de l’Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet a reconnu jeudi avoir “eu tort” de “choisir” le terme de “soutien inconditionnel” de la France à Israël très rapidement après les massacres du 7 octobre perpétrés par le Hamas, qui avait fait polémique à l’époque. Le 10 octobre 2023, cette personnalité du parti macroniste Renaissance avait assuré à Israël, “pays ami”, depuis le perchoir où elle avait convoqué une minute de silence pour les victimes israéliennes, “au nom de la représentation nationale, notre totale solidarité et notre soutien inconditionnel”, provoquant un tollé à gauche.”Je vois bien que j’ai eu tort de choisir ce mot, parce qu’il ne reflétait pas ma pensée et il a été compris de telle sorte que ça ne correspond pas à ce que je voulais dire”, a déclaré Yaël Braun-Pivet sur France Inter. “J’ai réaffirmé à l’Assemblée nationale le soutien qui était celui de la France à un pays meurtri par le terrorisme et ce soutien qui n’avait pas de condition”, a-t-elle expliqué, rappelant qu'”on entendait chez certains” à l’époque dire que les Israéliens étaient “en fait responsables de leur propre malheur”.La présidente de l’Assemblée était la seule à avoir utilisé cette expression à ce niveau de l’État. Ce terme d'”inconditionnel” avait été critiqué vivement par La France insoumise et Jean-Luc Mélenchon qui avait refusé de participer à la marche contre l’antisémitisme organisée par Yaël Braun-Pivet et le président du Sénat Gérard Larcher, jugeant que “les amis du soutien inconditionnel au massacre” avaient leur “rendez-vous”. “Seul un groupe avait refusé d’applaudir cette expression: le groupe de La France insoumise”, a réagi sur le réseau social X le coordinateur de LFI, Manuel Bompard.  “Maintenant que les mots bougent, les actes ne peuvent plus attendre”, a-t-il ajouté au lendemain de l’annonce par Emmanuel Macron d’une possible reconnaissance par la France d’un Etat palestinien au mois de juin. Yaël Braun-Pivet a néanmoins assuré jeudi qu’elle “ne regrette pas” de s’être rendue en Israël deux semaines après les massacres, voyage de soutien qui lui avait également été reproché. Face à la polémique, à son retour, elle avait expliqué que sa position de “soutien inconditionnel” s’appliquait à “l’existence d’Israël”, pas au “gouvernement d’Israël”, dirigé par une coalition d’extrême droite favorable à la colonisation en Cisjordanie. L’attaque du 7 octobre 2023 a entraîné la mort de 1.218 personnes du côté israélien, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP basé sur des chiffres officiels.Selon le ministère de la Santé du gouvernement du Hamas, dont les données sont jugées fiables par l’ONU, le bilan total depuis le début de la guerre s’élève à 50.846 morts dans la bande de Gaza, en majorité des civils.