Stock markets boosted after EU, US strike trade deal

Stock markets rose in Europe and Asia on Monday after the European Union and United States hammered out a deal to avert a potentially damaging trade war.News of the deal, announced by Donald Trump and European Commission head Ursula von der Leyen on Sunday, followed a series of US trade agreements last week, including with Japan, and comes ahead of a new round of China-US talks.Investors were also gearing up for a busy week of data, central bank decisions and earnings from some of the world’s biggest companies.Trump and von der Leyen announced at his golf resort in Scotland that a baseline tariff of 15 percent would be levied on EU exports to the United States.”We’ve reached a deal. It’s a good deal for everybody. This is probably the biggest deal ever reached in any capacity,” Trump said, adding that the levies would apply across the board, including for Europe’s crucial automobile sector, pharmaceuticals and semiconductors.Brussels also agreed to purchase “$750 billion worth of energy” from the United States, as well as make $600 billion in additional investments.”It’s a good deal,” von der Leyen said. “It will bring stability. It will bring predictability. That’s very important for our businesses on both sides of the Atlantic.”Equities built on their recent rally, fanned by relief that countries were reaching deals with Washington.Paris rose one percent, with Frankfurt and London also tracking gains in Hong Kong, Shanghai, Sydney, Seoul, Wellington, Taipei and Jakarta.Tokyo fell for a second day, having soared about five percent on Wednesday and Thursday in reaction to Japan’s US deal. Singapore, Manila and Mumbai were also lower.The broad gains came after another record day for the S&P 500 and Nasdaq on Wall Street.”The news flow from both the extension with China and the agreement with the EU is clearly market-friendly, and should put further upside potential into the euro… and should also put renewed upside into EU equities,” said Chris Weston at Pepperstone.Traders are gearing up for a packed week, with a delegation including US Treasury Secretary Scott Bessent holding fresh trade talks with a Chinese team headed by Vice Premier He Lifeng in Stockholm.While in April both countries imposed tariffs that reached triple-digits, US duties this year have temporarily been lowered to 30 percent and China’s countermeasures slashed to 10 percent.The 90-day truce, instituted after talks in Geneva in May, is set to expire on August 12.China said it was seeking “mutual respect and reciprocity” in the talks.Also on the agenda are earnings from tech titans Amazon, Apple, Meta and Microsoft, as well as data on US economic growth and jobs.The Federal Reserve’s latest policy meeting is expected to conclude with officials standing pat on interest rates, though investors are keen to see what their views are on the outlook for the rest of the year in light of Trump’s tariffs and recent trade deals.”We think the data supports a Fed on hold in July, but absent a significant upside surprise in the upcoming inflation data, September could be a ‘live’ meeting for a resumption of rate cuts, especially if economic activity data and possibly overwhelming political pressure force the Fed’s hand,” said Michael Krautzberger at Allianz.The Bank of Japan is also forecast to hold off on any big moves on borrowing costs.- Key figures at around 0715 GMT -Tokyo – Nikkei 225: DOWN 1.1 percent at 40,998.27 (close)Hong Kong – Hang Seng Index: UP 0.7 percent at 25,562.13 (close)Shanghai – Composite: UP 0.1 percent at 3,597.94 (close)London – FTSE 100: UP 0.3 percent at 9,143.68Dollar/yen: UP at 148.14 yen from 147.68 yen on FridayEuro/dollar: DOWN at $1.1687 from $1.1738Pound/dollar: DOWN at $1.3418 from $1.3431Euro/pound: DOWN at 87.10 pence from 87.40 penceWest Texas Intermediate: UP 0.3 percent at $65.34 per barrelBrent North Sea Crude: UP 0.3 percent at $68.67 per barrelNew York – Dow: UP 0.5 percent at 44,901.92 (close)

Accord UE-USA: les Bourses mondiales profitent de la fin de l’incertitude

Les Bourses mondiales évoluent en hausse lundi, au lendemain de la conclusion d’un très attendu accord commercial entre les Etats-Unis et l’UE établissant à 15% les droits de douane américains sur les produits européens, éliminant une part d’incertitude sur les marchés.Dans les premiers échanges, la Bourse de Paris prenait 0,87%, Francfort 0,44% et Milan 0,72%. Londres gagnait 0,25%.Donald Trump et la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen ont conclu dimanche en Ecosse un accord douanier prévoyant que les produits européens exportés aux Etats-Unis seront taxés à 15%.Les Européens espèrent à ce prix éviter une escalade commerciale.”Les investisseurs aiment la certitude, et ils viennent d’en recevoir une bonne dose”, l’accord commercial tant attendu “désamorçant ainsi des mois de menaces croissantes”, commente John Plassard, responsable de la stratégie d’investissement chez Cité Gestion Private Bank.”Cet accord élimine la plus grande menace à court terme qui pesait sur les marchés. Et dans le contexte actuel cela suffit amplement pour faire progresser les indices” boursiers, estime-t-il.Les exportateurs redoutaient l’instauration de taxes américaines de 30% dès le 1er août.”L’échéance commerciale clé de cette semaine, le 1er août, est en train de devenir un non-événement”, souligne Jim Reid, économiste à la Deutsche Bank.En plus des droits de douane imposés aux produits européens, l’UE s’engage à 750 milliards de dollars d’achats d’énergie et à 600 milliards d’investissements supplémentaires aux Etats-Unis.Les deux puissances ont aussi décidé de lever réciproquement leurs droits de douane sur certains produits stratégiques, dont les équipements aéronautiques, a ensuite précisé Ursula von der Leyen devant la presse.”Ce n’est pas une désescalade – c’est une normalisation des droits de douane”, tempère Stephen Innes, analyste chez SPI AM.Pour certains, l’accord a un goût amer. “La messe ne doit pas être dite” a par exemple fustigé le ministre français délégué au Commerce extérieur, Laurent Saint-Martin, appelant à un “rééquilibrage” notamment dans les services.En Asie, les Bourses profitent également de l’optimisme autour de l’accord commercial entre l’Union européenne et les Etats-Unis.En Chine continentale, Shenzhen a gagné 0,37% et Shanghai 0,06%. A Hong Kong, l’indice Hang Seng prenait 0,53% dans les derniers échanges. Au Japon, la Bourse de Tokyo a, quant à elle, terminé sur une baisse de 1,10%.L’attention se dirige désormais vers Pékin, les responsables chinois et leurs homologues américains devant se retrouver à partir de lundi à Stockholm, avec pour principal objectif de prolonger leur trêve commerciale qui doit prendre fin le 12 août.En l’état, les produits chinois entrant aux Etats-Unis pourraient être taxés entre 10% et 50%. “Les premiers rapports – pour l’instant uniquement issus de titres de presse chinois – suggèrent qu’une prolongation de 90 jours a été accordée”, affirme Jim Reid.La semaine sera également marquée par de nombreuses publication de résultats d’entreprises, d’indicateurs économiques mais aussi de décisions monétaires de banques centrales, dont celle de la Réserve fédérale américaine (Fed) attendue mercredi à l’issue d’une réunion de deux jours.”La grande question est de savoir si suffisamment d’incertitudes se sont dissipées pour que la Fed donne une orientation plus claire pour septembre”, estime M. Reid.Le secteur automobile soulagéLes constructeurs automobiles européens, pour lesquels les États-Unis sont un marché important, poussent un soupir de soulagement après l’annonce de l’accord.A Paris, Stellantis prenait 3,75% vers 07H30 GMT, soit la plus forte hausse de l’indice vedette de la Bourse de Paris dans les premiers échanges. Renault, moins exposé au marché américain, s’inscrivait tout de même en hausse de 0,73%. En Allemagne, Mercedes prenait 2,02%, Volkswagen 2,09%, Porsche montait de 1,70% et BMW gagnait 1,03%.Les équipementiers automobiles français Forvia (+10,22%), Valeo (+5,01%) et OPMobility (+2,91%) grimpaient également. L’allemand Continental prenait 1,23%.Les droits de douane “qui s’appliquent également aux produits automobiles, coûteront des milliards chaque année aux entreprises automobiles allemandes”, a cependant déploré lundi Hildegard Mueller, présidente de la fédération des constructeurs automobiles allemands VDA.

Cambodge-Thaïlande: début des négociations en Malaisie, au cinquième jour des combats

Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont entamé lundi en Malaisie des discussions en vue de mettre un terme aux affrontements meurtriers qui font rage à leur frontière depuis cinq jours.Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai et le Premier ministre cambodgien Hun Manet ont entamé des pourparlers sous l’égide du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim à sa résidence dans la capitale administrative Putrajaya vers 15h15 locales (07h15 GMT), a constaté un journaliste de l’AFP.La Thaïlande et le Cambodge continuent de s’accuser mutuellement d’entretenir les hostilités, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l’adversaire, avant de s’asseoir à la table des négociations, sous l’oeil des Etats-Unis et de la Chine.Les deux royaumes s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française, mais rarement dans l’histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. A quelques heures de la réunion, des combats ont continué de faire rage près de temples angkoriens contestés. Des journalistes de l’AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont entendu des bruits de tirs d’artillerie durant la nuit de dimanche à lundi.”C’est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats”, a déclaré la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. L’armée thaïlandaise a aussi confirmé des combats à plusieurs endroits.- “Intention sincère” -Avant d’embarquer pour la Malaisie, le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai a dit douter des intentions du camp rival.”Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d’une intention sincère”, a-t-il déclaré.”Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l’arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant”, a prévenu le dirigeant.Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante du bloc régional de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.La réunion à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie, est aussi “co-organisée par le Etats-Unis, avec la participation de la Chine”, a précisé Hun Manet.Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s’entendre autour d’un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.- Paix “le plus tôt possible” -Des représentants américains sont en Malaisie pour “soutenir les efforts de paix”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. “Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.”Dans la ville thaïlandaise de Surin (nord-est), où de nombreux habitants de la frontière se sont mis à l’abri, Lamduan Chuenjit, 58 ans, a dit partager le scepticisme de ses dirigeants.”J’espère que les négociations se dérouleront bien aujourd’hui et aboutiront à un cessez-le-feu”, a déclaré cette femme de ménage à l’AFP tout en balayant devant une boutique. “Mais je me demande si le Cambodge est vraiment digne de confiance.”Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies.L’épisode en cours tire son origine de la mort d’un soldat khmer, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.

Cambodge-Thaïlande: début des négociations en Malaisie, au cinquième jour des combats

Les dirigeants thaïlandais et cambodgien ont entamé lundi en Malaisie des discussions en vue de mettre un terme aux affrontements meurtriers qui font rage à leur frontière depuis cinq jours.Le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai et le Premier ministre cambodgien Hun Manet ont entamé des pourparlers sous l’égide du dirigeant malaisien Anwar Ibrahim à sa résidence dans la capitale administrative Putrajaya vers 15h15 locales (07h15 GMT), a constaté un journaliste de l’AFP.La Thaïlande et le Cambodge continuent de s’accuser mutuellement d’entretenir les hostilités, et chaque camp a remis en cause la sincérité de l’adversaire, avant de s’asseoir à la table des négociations, sous l’oeil des Etats-Unis et de la Chine.Les deux royaumes s’opposent depuis des décennies sur le tracé de leur frontière commune, définie au temps de l’Indochine française, mais rarement dans l’histoire moderne un tel épisode de violences a secoué la région.Les échanges de tirs, notamment d’artillerie, et les frappes aériennes ont fait depuis jeudi au moins 35 morts et provoqué le déplacement d’environ 200.000 personnes. A quelques heures de la réunion, des combats ont continué de faire rage près de temples angkoriens contestés. Des journalistes de l’AFP présents à Samraong, dans le nord-ouest du Cambodge, à une vingtaine de kilomètres de la frontière, ont entendu des bruits de tirs d’artillerie durant la nuit de dimanche à lundi.”C’est le cinquième jour que la Thaïlande a envahi le territoire cambodgien avec des armes lourdes et le déploiement de beaucoup de soldats”, a déclaré la porte-parole du ministère cambodgien de la Défense, Maly Socheata. L’armée thaïlandaise a aussi confirmé des combats à plusieurs endroits.- “Intention sincère” -Avant d’embarquer pour la Malaisie, le Premier ministre thaïlandais par intérim Phumtham Wechayachai a dit douter des intentions du camp rival.”Nous ne pensons pas que le Cambodge agisse de bonne foi, compte tenu de leurs actions pour régler le problème. Ils doivent faire preuve d’une intention sincère”, a-t-il déclaré.”Nous avons besoin de discussions bilatérales pour négocier l’arrêt des combats. Cependant, un cessez-le-feu ne signifie pas que tout reviendra comme avant”, a prévenu le dirigeant.Le chef du gouvernement malaisien Anwar Ibrahim joue le rôle de médiateur, son pays occupant la présidence tournante du bloc régional de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) dont la Thaïlande et le Cambodge sont membres.La réunion à Putrajaya, la capitale administrative de la Malaisie, est aussi “co-organisée par le Etats-Unis, avec la participation de la Chine”, a précisé Hun Manet.Le président américain Donald Trump, qui a appelé le chef des deux camps samedi, a exhorté les deux pays à s’entendre autour d’un accord rapide, sous peine de geler les discussions portant sur les droits de douane prohibitifs qui doivent frapper ces deux économies dépendantes des exportations le 1er août.- Paix “le plus tôt possible” -Des représentants américains sont en Malaisie pour “soutenir les efforts de paix”, a déclaré le secrétaire d’Etat américain Marco Rubio. “Nous voulons que ce conflit se termine le plus tôt possible.”Dans la ville thaïlandaise de Surin (nord-est), où de nombreux habitants de la frontière se sont mis à l’abri, Lamduan Chuenjit, 58 ans, a dit partager le scepticisme de ses dirigeants.”J’espère que les négociations se dérouleront bien aujourd’hui et aboutiront à un cessez-le-feu”, a déclaré cette femme de ménage à l’AFP tout en balayant devant une boutique. “Mais je me demande si le Cambodge est vraiment digne de confiance.”Les affrontements ont officiellement fait 22 morts côté thaïlandais, dont huit soldats, et 13 morts, dont cinq militaires, côté cambodgien. Plus de 138.000 Thaïlandais ont évacué les zones à risques, selon Bangkok, et plus de 80.000 Cambodgiens ont fait de même, d’après Phnom Penh.Les relations diplomatiques entre les deux royaumes voisins, liés culturellement et économiquement, sont au plus bas depuis des décennies.L’épisode en cours tire son origine de la mort d’un soldat khmer, fin mai, lors d’un échange de tirs dans une zone contestée. Depuis, les deux royaumes ont annoncé une série de mesures qui ont tari les échanges commerciaux et le déplacement des personnes, sur fond de flambée du discours nationaliste.