Tenaillés par la faim, les journalistes de l’AFP à Gaza racontent leurs difficultés à couvrir la guerre

“On n’a plus de force à cause de la faim”. Plusieurs journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza racontent avoir de plus en plus de difficultés à couvrir la guerre entre Israël et le Hamas palestinien en raison des graves pénuries alimentaires. Ces rédacteurs, photographes et vidéastes palestiniens évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.En juin, l’ONU avait dénoncé ce qu’elle qualifie d'”utilisation de la nourriture à des fins militaires” par Israël, parlant d’un crime de guerre, après la multiplication des annonces alarmantes d’ONG sur la malnutrition.Israël, qui assiège le territoire et laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent l’aide.Des témoins et la Défense civile de Gaza ont toutefois accusé à plusieurs reprises les forces israéliennes d’avoir tiré sur des personnes qui attendaient de l’aide, l’ONU affirmant que l’armée avait tué plus de 1.000 Palestiniens qui tentaient de se procurer de la nourriture depuis la fin du mois de mai.- “Complètement abattu” -Bashar Taleb, 35 ans, l’un des quatre photographes de l’AFP sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabalia al-Nazla, dans le nord de Gaza.”J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille”, raconte-t-il. “Pour la première fois, je me sens complètement abattu”.Son collègue Omar al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé.”Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (…) On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus de force à cause de la faim.” Il dépend d’antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de base sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d’aliments nutritifs aggrave encore sa situation.Khadr Al-Zanoun, 45 ans, à Gaza-ville, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une “fatigue extrême” et la difficulté à travailler. “Ma famille est aussi à bout.”Le photojournaliste Eyad Baba, 47 ans, déplacé du sud de la bande de Gaza vers Deir el-Balah (centre), où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre cette semaine, a dû quitter un camp surpeuplé et insalubre pour louer un logement à un prix exorbitant, afin d’y abriter sa famille.”Je n’en peux plus de cette faim, elle touche mes enfants”, confie-t-il. – “Plus fort que les bombardements” -“Dans le cadre de notre travail, nous avons été confrontés à toutes les formes possibles de mort. La peur et la sensation d’une mort imminente nous accompagnent partout”, ajoute-t-il.Etre journaliste à Gaza, c’est travailler “sous la menace constante des armes”, explique Eyad Baba, soulignant toutefois que “la douleur de la faim est plus forte que la peur des bombardements.””La faim empêche de penser”.A Gaza-ville, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a alerté mardi sur des “niveaux alarmants de mortalité” dus au manque de nourriture, affirmant que 21 enfants étaient morts de faim et malnutrition en trois jours.La journaliste de l’AFP Ahlam Afana, 30 ans, souligne une autre difficulté : une épuisante “crise de liquidités”, liée à des frais bancaires exorbitants et à une inflation galopante sur les rares denrées disponibles, vient aggraver la situation.Les retraits en liquide peuvent être taxés jusqu’à 45%, explique Khadr al-Zanoun, tandis que le prix des carburants explose –là où on en trouve, rendant tout déplacement en voiture impossible.”Les prix sont exorbitants”, déplore Ahlam Afana. “Un kilo de farine se vend entre 100 et 150 shekels israéliens (25 à 38 dollars), ce qui dépasse nos moyens, même pour en acheter un seul kilo par jour. “Le riz coûte 100 shekels, le sucre dépasse les 300, les pâtes 80, un litre d’huile entre 85 et 100. Les tomates se vendent entre 70 et 100 shekels. Même les fruits de saison -raisins, figues- atteignent 100 shekels le kilo.” “Nous ne pouvons pas nous le permettre. Je ne me souviens même plus de leur goût.”- “La faim nous ronge” -La journaliste explique qu’elle travaille depuis une tente délabrée, sous une chaleur étouffante. “Je bouge lentement. Ce n’est pas seulement les bombardements qui nous menacent, c’est la faim qui nous ronge.””Je ne me contente plus de couvrir la catastrophe (de la guerre). Je la vis.”Reporters sans frontières (RSF) a indiqué mardi que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le vidéaste Youssef Hassouna, 48 ans, confie que la perte de collègues, d’amis et de membres de sa famille l’a éprouvé “de toutes les manières possibles”.Malgré un  ”profond vide intérieur”, il dit continuer à exercer son métier. “Chaque image que je capture pourrait être la dernière trace d’une vie ensevelie sous les décombres”, dit-il.Zouheir Abou Atileh, 60 ans, ancien collaborateur du bureau de l’AFP à Gaza, partage le vécu de ses confrères et parle d’une situation de “catastrophique”.”Je préfère la mort à cette vie”, affirme-t-il.”Nous n’avons plus aucune force, nous sommes épuisés, en train de nous effondrer”. “Trop c’est trop.”bur-strs-az-phz/acc/feb/vl

Tenaillés par la faim, les journalistes de l’AFP à Gaza racontent leurs difficultés à couvrir la guerre

“On n’a plus de force à cause de la faim”. Plusieurs journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza racontent avoir de plus en plus de difficultés à couvrir la guerre entre Israël et le Hamas palestinien en raison des graves pénuries alimentaires. Ces rédacteurs, photographes et vidéastes palestiniens évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.En juin, l’ONU avait dénoncé ce qu’elle qualifie d'”utilisation de la nourriture à des fins militaires” par Israël, parlant d’un crime de guerre, après la multiplication des annonces alarmantes d’ONG sur la malnutrition.Israël, qui assiège le territoire et laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent l’aide.Des témoins et la Défense civile de Gaza ont toutefois accusé à plusieurs reprises les forces israéliennes d’avoir tiré sur des personnes qui attendaient de l’aide, l’ONU affirmant que l’armée avait tué plus de 1.000 Palestiniens qui tentaient de se procurer de la nourriture depuis la fin du mois de mai.- “Complètement abattu” -Bashar Taleb, 35 ans, l’un des quatre photographes de l’AFP sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabalia al-Nazla, dans le nord de Gaza.”J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille”, raconte-t-il. “Pour la première fois, je me sens complètement abattu”.Son collègue Omar al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé.”Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (…) On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus de force à cause de la faim.” Il dépend d’antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de base sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d’aliments nutritifs aggrave encore sa situation.Khadr Al-Zanoun, 45 ans, à Gaza-ville, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une “fatigue extrême” et la difficulté à travailler. “Ma famille est aussi à bout.”Le photojournaliste Eyad Baba, 47 ans, déplacé du sud de la bande de Gaza vers Deir el-Balah (centre), où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre cette semaine, a dû quitter un camp surpeuplé et insalubre pour louer un logement à un prix exorbitant, afin d’y abriter sa famille.”Je n’en peux plus de cette faim, elle touche mes enfants”, confie-t-il. – “Plus fort que les bombardements” -“Dans le cadre de notre travail, nous avons été confrontés à toutes les formes possibles de mort. La peur et la sensation d’une mort imminente nous accompagnent partout”, ajoute-t-il.Etre journaliste à Gaza, c’est travailler “sous la menace constante des armes”, explique Eyad Baba, soulignant toutefois que “la douleur de la faim est plus forte que la peur des bombardements.””La faim empêche de penser”.A Gaza-ville, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a alerté mardi sur des “niveaux alarmants de mortalité” dus au manque de nourriture, affirmant que 21 enfants étaient morts de faim et malnutrition en trois jours.La journaliste de l’AFP Ahlam Afana, 30 ans, souligne une autre difficulté : une épuisante “crise de liquidités”, liée à des frais bancaires exorbitants et à une inflation galopante sur les rares denrées disponibles, vient aggraver la situation.Les retraits en liquide peuvent être taxés jusqu’à 45%, explique Khadr al-Zanoun, tandis que le prix des carburants explose –là où on en trouve, rendant tout déplacement en voiture impossible.”Les prix sont exorbitants”, déplore Ahlam Afana. “Un kilo de farine se vend entre 100 et 150 shekels israéliens (25 à 38 dollars), ce qui dépasse nos moyens, même pour en acheter un seul kilo par jour. “Le riz coûte 100 shekels, le sucre dépasse les 300, les pâtes 80, un litre d’huile entre 85 et 100. Les tomates se vendent entre 70 et 100 shekels. Même les fruits de saison -raisins, figues- atteignent 100 shekels le kilo.” “Nous ne pouvons pas nous le permettre. Je ne me souviens même plus de leur goût.”- “La faim nous ronge” -La journaliste explique qu’elle travaille depuis une tente délabrée, sous une chaleur étouffante. “Je bouge lentement. Ce n’est pas seulement les bombardements qui nous menacent, c’est la faim qui nous ronge.””Je ne me contente plus de couvrir la catastrophe (de la guerre). Je la vis.”Reporters sans frontières (RSF) a indiqué mardi que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le vidéaste Youssef Hassouna, 48 ans, confie que la perte de collègues, d’amis et de membres de sa famille l’a éprouvé “de toutes les manières possibles”.Malgré un  ”profond vide intérieur”, il dit continuer à exercer son métier. “Chaque image que je capture pourrait être la dernière trace d’une vie ensevelie sous les décombres”, dit-il.Zouheir Abou Atileh, 60 ans, ancien collaborateur du bureau de l’AFP à Gaza, partage le vécu de ses confrères et parle d’une situation de “catastrophique”.”Je préfère la mort à cette vie”, affirme-t-il.”Nous n’avons plus aucune force, nous sommes épuisés, en train de nous effondrer”. “Trop c’est trop.”bur-strs-az-phz/acc/feb/vl

Tenaillés par la faim, les journalistes de l’AFP à Gaza racontent leurs difficultés à couvrir la guerre

“On n’a plus de force à cause de la faim”. Plusieurs journalistes de l’AFP dans la bande de Gaza racontent avoir de plus en plus de difficultés à couvrir la guerre entre Israël et le Hamas palestinien en raison des graves pénuries alimentaires. Ces rédacteurs, photographes et vidéastes palestiniens évoquent une faim extrême, un manque d’eau potable et une fatigue physique et mentale croissante, qui les contraignent parfois à réduire leur couverture de la guerre, déclenchée le 7 octobre 2023 par une attaque sans précédent du Hamas en Israël.En juin, l’ONU avait dénoncé ce qu’elle qualifie d'”utilisation de la nourriture à des fins militaires” par Israël, parlant d’un crime de guerre, après la multiplication des annonces alarmantes d’ONG sur la malnutrition.Israël, qui assiège le territoire et laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide pour la revendre à prix fort ou en tirant sur ceux qui attendent l’aide.Des témoins et la Défense civile de Gaza ont toutefois accusé à plusieurs reprises les forces israéliennes d’avoir tiré sur des personnes qui attendaient de l’aide, l’ONU affirmant que l’armée avait tué plus de 1.000 Palestiniens qui tentaient de se procurer de la nourriture depuis la fin du mois de mai.- “Complètement abattu” -Bashar Taleb, 35 ans, l’un des quatre photographes de l’AFP sélectionnés cette année pour le prix Pulitzer, vit dans les ruines de sa maison à Jabalia al-Nazla, dans le nord de Gaza.”J’ai dû interrompre mon travail plusieurs fois pour chercher de la nourriture pour ma famille”, raconte-t-il. “Pour la première fois, je me sens complètement abattu”.Son collègue Omar al-Qattaa, photographe également âgé de 35 ans et lui aussi candidat au Pulitzer, se dit épuisé.”Je dois porter du matériel lourd, marcher des kilomètres (…) On ne peut plus se rendre sur les lieux de reportage, on n’a plus de force à cause de la faim.” Il dépend d’antalgiques pour soulager des douleurs dorsales, mais affirme que les médicaments de base sont introuvables en pharmacie, tandis que le manque de vitamines et d’aliments nutritifs aggrave encore sa situation.Khadr Al-Zanoun, 45 ans, à Gaza-ville, affirme avoir perdu 30 kilos depuis le début de la guerre. Le journaliste évoque des évanouissements à cause du manque de nourriture et d’eau, ainsi qu’une “fatigue extrême” et la difficulté à travailler. “Ma famille est aussi à bout.”Le photojournaliste Eyad Baba, 47 ans, déplacé du sud de la bande de Gaza vers Deir el-Balah (centre), où l’armée israélienne a lancé une offensive terrestre cette semaine, a dû quitter un camp surpeuplé et insalubre pour louer un logement à un prix exorbitant, afin d’y abriter sa famille.”Je n’en peux plus de cette faim, elle touche mes enfants”, confie-t-il. – “Plus fort que les bombardements” -“Dans le cadre de notre travail, nous avons été confrontés à toutes les formes possibles de mort. La peur et la sensation d’une mort imminente nous accompagnent partout”, ajoute-t-il.Etre journaliste à Gaza, c’est travailler “sous la menace constante des armes”, explique Eyad Baba, soulignant toutefois que “la douleur de la faim est plus forte que la peur des bombardements.””La faim empêche de penser”.A Gaza-ville, le directeur de l’hôpital Al-Chifa, Mohammed Abou Salmiya, a alerté mardi sur des “niveaux alarmants de mortalité” dus au manque de nourriture, affirmant que 21 enfants étaient morts de faim et malnutrition en trois jours.La journaliste de l’AFP Ahlam Afana, 30 ans, souligne une autre difficulté : une épuisante “crise de liquidités”, liée à des frais bancaires exorbitants et à une inflation galopante sur les rares denrées disponibles, vient aggraver la situation.Les retraits en liquide peuvent être taxés jusqu’à 45%, explique Khadr al-Zanoun, tandis que le prix des carburants explose –là où on en trouve, rendant tout déplacement en voiture impossible.”Les prix sont exorbitants”, déplore Ahlam Afana. “Un kilo de farine se vend entre 100 et 150 shekels israéliens (25 à 38 dollars), ce qui dépasse nos moyens, même pour en acheter un seul kilo par jour. “Le riz coûte 100 shekels, le sucre dépasse les 300, les pâtes 80, un litre d’huile entre 85 et 100. Les tomates se vendent entre 70 et 100 shekels. Même les fruits de saison -raisins, figues- atteignent 100 shekels le kilo.” “Nous ne pouvons pas nous le permettre. Je ne me souviens même plus de leur goût.”- “La faim nous ronge” -La journaliste explique qu’elle travaille depuis une tente délabrée, sous une chaleur étouffante. “Je bouge lentement. Ce n’est pas seulement les bombardements qui nous menacent, c’est la faim qui nous ronge.””Je ne me contente plus de couvrir la catastrophe (de la guerre). Je la vis.”Reporters sans frontières (RSF) a indiqué mardi que plus de 200 journalistes avaient été tués à Gaza depuis l’attaque du 7 octobre 2023.Le vidéaste Youssef Hassouna, 48 ans, confie que la perte de collègues, d’amis et de membres de sa famille l’a éprouvé “de toutes les manières possibles”.Malgré un  ”profond vide intérieur”, il dit continuer à exercer son métier. “Chaque image que je capture pourrait être la dernière trace d’une vie ensevelie sous les décombres”, dit-il.Zouheir Abou Atileh, 60 ans, ancien collaborateur du bureau de l’AFP à Gaza, partage le vécu de ses confrères et parle d’une situation de “catastrophique”.”Je préfère la mort à cette vie”, affirme-t-il.”Nous n’avons plus aucune force, nous sommes épuisés, en train de nous effondrer”. “Trop c’est trop.”bur-strs-az-phz/acc/feb/vl

Body found in Los Angeles fire wreckage, six months on

A body has been found in the wreckage of one of the huge fires that tore through Los Angeles in January, officials announced Tuesday, taking the death toll from the tragedy to 31.The human remains were discovered more than six months after huge blazes ravaged America’s second-largest city for three weeks in January.The two fires destroyed thousands of structures, devastating the affluent Pacific Palisades neighborhood of Los Angeles, as well as Malibu and Altadena in the wider county.”The County of Los Angeles Department of Medical Examiner (DME) Special Operations Response Team (SORT) responded yesterday… in Altadena to investigate possible human remains found there,” a statement from the county said.”SORT investigated and determined the remains were human. The death toll related to the wildfires is now 31.”The victim has not yet been identified.Investigations into the causes of the two fires were still underway, with power lines coming under the microscope.While rebuilding has begun in parts of the disaster zones, especially in the Pacific Palisades area, large swaths of the fire’s footprint remain devastated.

Trump claims Obama ‘coup’ as Epstein questions mount

President Donald Trump sought Tuesday to distract from the growing furor over his administration’s handling of the Jeffrey Epstein sex scandal by pushing extraordinary claims that Barack Obama tried to mount a coup.The accusations, delivered in the Oval Office, followed a surprise announcement that Trump’s Department of Justice would question an imprisoned, key former assistant to Epstein.Deputy Attorney General Todd Blanche said in a statement on X that disgraced British socialite Ghislaine Maxwell, serving a 20-year sentence for her role in Epstein’s alleged pedophile scheme, would be queried for new information.”No lead is off-limits,” Blanche said.However, the show of transparency appeared to be part of a concerted effort by the White House and Trump’s allies to quell speculation about the convicted sex offender, who was long rumored to be a pedophile pimp to the powerful and who committed suicide in his prison cell in 2019.While meeting with the Philippines’ president in the White House, Trump dismissed the Epstein case as “a witch hunt.””The witch hunt that you should be talking about is, they caught President Obama, absolutely cold,” he said, launching into a meandering series of unsubstantiated accusations around Obama trying to “steal” the 2016 election, when Trump defeated Hillary Clinton.”Obama was leading a coup,” Trump said.An Obama spokesman called the claim “outrageous.”The coup accusation centers on claims that fly in the face of multiple high-level official probes by the US government. However, it resonates with Trump’s far-right base — in part thanks to blanket coverage by the popular Fox News network.Trump’s attacks on Obama are “part of a larger strategy of distraction, but they also serve another function: to cast the president as a victim of Democratic treachery,” said Todd Belt, at GW University’s Graduate School of Political Management.Obama’s spokesman echoed this, saying Trump engaged in a “ridiculous and weak attempt at distraction.”In another ploy to bury the Epstein controversy, Speaker Mike Johnson, a key Trump Republican loyalist, said he would shut down the House of Representatives until September.This was to avoid what he called “political games” over attempts by mostly Democrats to force votes on exposing more about the Epstein case.- Entangled in conspiracy theory -Epstein was awaiting trial on trafficking charges when he was found hanged in his New York cell.Authorities declared it a suicide but the death super-charged fears, especially on the far-right, that a “deep state” cover-up is in place to prevent the names of Epstein’s clients from being made known.Trump’s attempts to stop Epstein speculation clash with the fact that his own supporters are the ones who have most pushed conspiracy theories — and believed that Trump would resolve the mysteries.They were outraged when Trump’s FBI and Justice Department said on July 7 that the death was confirmed a suicide and that Epstein never blackmailed prominent figures or even had a client list.Trump tried numerous measures to placate his base, including ordering Attorney General Pam Bondi to try to obtain release of grand jury testimony in Epstein’s aborted New York case.But the issue flamed up again last week when The Wall Street Journal reported that it had seen a birthday greeting penned in 2003 by Trump to Epstein on his 50th birthday.The letter reportedly featured a hand-drawn naked woman, with Trump’s signature forming her pubic hair, and reference to their shared “wonderful secret.”Trump insists he did not send the letter and has filed a lawsuit against the Journal.Trump has never been accused of wrongdoing but was close friends with Epstein for years and was photographed attending parties with him.Among the other celebrities with connections to Epstein was Britain’s Prince Andrew, who settled a US civil case in February 2022 brought by Virginia Giuffre, who claimed he sexually assaulted her when she was 17.Giuffre committed suicide at her home in Australia in April.Maxwell is the only former Epstein associate who has been convicted. She is appealing her sentence before the Supreme Court.David Oscar Markus, Maxwell’s lawyer, confirmed on X that he was in discussions about her meeting with government representatives.”We are grateful to President Trump for his commitment to uncovering the truth in this case,” Markus added.

Un hôpital de Gaza dit que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien dévasté par la guerre, les Etats-Unis annonçant l’envoi de l’émissaire Steve Witkoff au Moyen-Orient pour finaliser un “corridor” pour l’aide humanitaire.De son côté, la Défense civile locale a indiqué que 15 Palestiniens avaient été tués dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.”Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-ville (nord), Mohammed Abou Salmiya, “21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim” en 72 heures dans plusieurs hôpitaux y compris le sien. “A chaque moment, de nouveaux cas arrivent aux hôpitaux.”A l’hôpital Nasser (sud), des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdel Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les quelque 2,4 millions d’habitants du territoire de 365 km2 sont soumis à des pénuries sévères de nourriture.Israël, qui laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide, ce que ce dernier dément. Mardi soir, le porte-parole militaire israélien Nadav Shoshani a publié une vidéo, montrant ce qu’il a présenté comme “950 camions transportant de l’aide humanitaire qui attend d’être récupérée et distribuée par les organisations internationales”. “Cela survient après qu’Israël a facilité l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza”, a-t-il écrit sur X.- “Corridor humanitaire” -A Washington, la porte-parole du département d’Etat a annoncé que M. Witkoff se rendait au Moyen-Orient avec “le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un corridor humanitaire pour l’acheminement de l’aide que les deux parties ont, en fait, accepté”.Elle a laissé entendre qu’il était en route mais n’a pas donné de détails sur son itinéraire exact, soulignant qu’il se rendrait autour de Gaza.L’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire à Gaza, dont la grande majorité près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).L’ONU refuse de travailler avec la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. L’armée israélienne “doit cesser de tuer des personnes aux points de distribution” d’aide à Gaza, a affirmé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire d’envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59.106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU. L’offensive israélienne a également provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.- “J’ai faim” -Après plus de 21 mois de guerre, Israël continue de bombarder au quotidien le territoire situé à sa frontière sud et où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et Israël, a pris le pouvoir en 2007.Dans le camp d’Al-Chati (nord), qui abrite des milliers de déplacés, 13 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens.”J’ai perdu mon mari, mon fils est blessé, j’ai faim et ma maison a disparu”, s’exclame Oum Rami Abou Karsh, une déplacée dans le camp.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve n’ont pas enregistré de progrès.Israël dit vouloir libérer les otages retenus à Gaza, chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza, l’entrée d’importantes aides et l’arrêt définitif de la guerre.

Un hôpital de Gaza dit que 21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim

Un hôpital de Gaza a affirmé mardi que 21 enfants étaient morts de malnutrition ou de faim dans le territoire palestinien dévasté par la guerre, les Etats-Unis annonçant l’envoi de l’émissaire Steve Witkoff au Moyen-Orient pour finaliser un “corridor” pour l’aide humanitaire.De son côté, la Défense civile locale a indiqué que 15 Palestiniens avaient été tués dans de nouvelles frappes israéliennes dans la bande de Gaza ravagée par plus de 21 mois de guerre, déclenchée par une attaque du Hamas le 7 octobre 2023 en Israël.”Il suffit de regarder l’horreur qui se déroule à Gaza, avec un niveau de mort et de destruction sans équivalent dans l’histoire récente. La malnutrition explose. La famine frappe à toutes les portes”, a déclaré le patron de l’ONU Antonio Guterres.Selon le directeur de l’hôpital al-Chifa à Gaza-ville (nord), Mohammed Abou Salmiya, “21 enfants sont morts de malnutrition ou de faim” en 72 heures dans plusieurs hôpitaux y compris le sien. “A chaque moment, de nouveaux cas arrivent aux hôpitaux.”A l’hôpital Nasser (sud), des images de l’AFP ont montré des parents pleurant sur la dépouille de leur fils de 14 ans, Abdel Jawad al-Ghalban, mort de faim, dont le corps squelettique venait d’être enveloppé dans un sac mortuaire blanc.Assiégés par Israël depuis le début de la guerre en octobre 2023, les quelque 2,4 millions d’habitants du territoire de 365 km2 sont soumis à des pénuries sévères de nourriture.Israël, qui laisse entrer l’aide au compte-gouttes, accuse le mouvement islamiste palestinien Hamas d’exploiter la détresse des civils, notamment en détournant l’aide, ce que ce dernier dément. Mardi soir, le porte-parole militaire israélien Nadav Shoshani a publié une vidéo, montrant ce qu’il a présenté comme “950 camions transportant de l’aide humanitaire qui attend d’être récupérée et distribuée par les organisations internationales”. “Cela survient après qu’Israël a facilité l’entrée de l’aide humanitaire à Gaza”, a-t-il écrit sur X.- “Corridor humanitaire” -A Washington, la porte-parole du département d’Etat a annoncé que M. Witkoff se rendait au Moyen-Orient avec “le ferme espoir que nous parviendrons à un nouveau cessez-le-feu, ainsi qu’à un corridor humanitaire pour l’acheminement de l’aide que les deux parties ont, en fait, accepté”.Elle a laissé entendre qu’il était en route mais n’a pas donné de détails sur son itinéraire exact, soulignant qu’il se rendrait autour de Gaza.L’ONU a accusé l’armée israélienne d’avoir tué depuis fin mai plus de 1.000 personnes qui cherchaient à obtenir de l’aide humanitaire à Gaza, dont la grande majorité près des centres de la Fondation humanitaire de Gaza (GHF).L’ONU refuse de travailler avec la GHF, une organisation au financement opaque soutenue par les Etats-Unis et Israël, en raison de préoccupations concernant ses procédés et sa neutralité. L’armée israélienne “doit cesser de tuer des personnes aux points de distribution” d’aide à Gaza, a affirmé la cheffe de la diplomatie de l’Union européenne, Kaja Kallas.L’attaque du 7-Octobre a entraîné côté israélien la mort de 1.219 personnes, en majorité des civils, selon un décompte de l’AFP réalisé à partir de données officielles. Sur les 251 personnes enlevées ce jour-là, 49 sont toujours otages à Gaza, dont 27 ont été déclarées mortes par l’armée.En riposte, Israël a juré de détruire le Hamas et lancé une campagne militaire d’envergure à Gaza qui a coûté la vie à 59.106 personnes, majoritairement des civils, selon des données du ministère de la Santé à Gaza, jugées fiables par l’ONU. L’offensive israélienne a également provoqué un désastre humanitaire et des destructions colossales.- “J’ai faim” -Après plus de 21 mois de guerre, Israël continue de bombarder au quotidien le territoire situé à sa frontière sud et où le Hamas, considéré comme une organisation terroriste par les Etats-Unis, l’UE et Israël, a pris le pouvoir en 2007.Dans le camp d’Al-Chati (nord), qui abrite des milliers de déplacés, 13 Palestiniens ont été tués dans les bombardements israéliens.”J’ai perdu mon mari, mon fils est blessé, j’ai faim et ma maison a disparu”, s’exclame Oum Rami Abou Karsh, une déplacée dans le camp.Après un appel lancé par 25 pays à la fin “immédiate” de la guerre, la France a réclamé que la presse internationale “puisse accéder à Gaza pour montrer” ce qu’il s’y passe.Les dernières négociations indirectes entre Israël et le Hamas en vue d’une trêve n’ont pas enregistré de progrès.Israël dit vouloir libérer les otages retenus à Gaza, chasser le Hamas de Gaza et prendre le contrôle du territoire. Le Hamas réclame le retrait israélien de Gaza, l’entrée d’importantes aides et l’arrêt définitif de la guerre.

Trump pilonne Obama dans l’espoir de désamorcer la polémique Epstein

Empêtré dans l’affaire Epstein, Donald Trump essaie de rediriger la frustration de ses partisans et l’attention médiatique vers Barack Obama, qu’il est allé jusqu’à accuser de “trahison” mardi.Alors qu’il recevait le président philippin dans le Bureau ovale, le dirigeant républicain a été interrogé sur le dernier rebondissement du dossier ultra-sensible de Jeffrey Epstein, riche financier mort en cellule en 2019 avant son procès pour crimes sexuels.Le ministère de la Justice a annoncé mardi vouloir interroger Ghislaine Maxwell, ex-compagne et complice du délinquant sexuel au carnet d’adresses foisonnant, avec lequel Donald Trump a entretenu des relations amicales.Le président américain a assuré qu’il n’était pas au courant de cette initiative et que de toute façon il “ne suivait pas cela de très près”, lui que certains partisans accusent de ne pas faire toute la lumière sur les agissements de Jeffrey Epstein.Le milliardaire s’est ensuite lancé dans des diatribes virulentes contre l’ancien président démocrate Barack Obama (2009-2017), selon lui “coupable” de “trahison”.- “Chef de gang” -Il l’a dépeint en “chef de gang” qui “tentait de monter un coup d’Etat”. “Voilà ce dont vous devriez réellement parler”, a lancé le président républicain aux journalistes, après avoir accablé la presse de critiques.”Par respect pour la fonction présidentielle, nous ne répondons pas d’ordinaire au flot constant d’absurdité et de désinformation provenant de la Maison Blanche. Mais ces déclarations sont suffisamment scandaleuses pour mériter une réponse. Ces allégations saugrenues sont ridicules et constituent une pauvre tentative de détourner l’attention”, a commenté Patrick Rodenbush, porte-parole de Barack Obama, dans un communiqué.Le milliardaire a qualifié le regain d’intérêt pour l’affaire Epstein de “suite de la chasse aux sorcières” dont il se dit victime de la part de ses opposants politiques, lui qui a été condamné une fois et plusieurs fois poursuivi au pénal.La directrice du renseignement national Tulsi Gabbard avait publié vendredi un rapport accusant Barack Obama et son entourage de “complot” en lien avec les accusations d’ingérence russe dans la campagne de 2016, qui a porté Donald Trump à la Maison Blanche.Le républicain a toujours rejeté les conclusions des services de renseignement américains, selon lesquels Moscou a oeuvré pour favoriser sa première élection. Mais ses attaques ont redoublé d’ardeur ces derniers jours.Elles “participent d’une volonté de détourner l’attention” et de “présenter le président comme victime d’un complot démocrate. Si Trump arrive à faire décoller cette idée, alors il peut l’appliquer au cas Epstein” et rallier sa base, sensible à cette rhétorique de persécution, décrypte pour l’AFP Todd Belt, professeur de sciences politiques à l’université George Washington.Dimanche, Donald Trump avait diffusé sur son réseau Truth Social une vidéo vraisemblablement générée par intelligence artificielle, montrant le premier président noir des Etats-Unis être arrêté dans le Bureau ovale par des agents du FBI.”Après ce qu’ils m’ont fait, et que ce soit bien ou pas, il est temps de traquer des gens”, a dit le président républicain mardi.- Colère -L’affaire Epstein a rebondi le 7 juillet quand le gouvernement américain a dit ne pas avoir de preuve de l’existence d’une liste secrète de clients du riche financier.Cela a suscité la colère de figures du mouvement “Maga” de Donald Trump, persuadées depuis des années que les autorités protègent des personnalités de premier plan liées à Jeffrey Epstein.Pour tenter de les apaiser, le ministère de la Justice se tourne donc vers Ghislaine Maxwell, condamnée en 2022 à 20 ans de prison pour trafic sexuel.”Si Ghislaine Maxwell a des informations sur toute personne qui a commis des crimes ou des délits sur des victimes, le FBI et le ministère de la Justice écoutera ce qu’elle a à dire”, a promis dans un communiqué Todd Blanche, numéro deux du ministère, qui la rencontrera dans sa prison de Floride “dans les prochains jours”.Dans un sondage YouGov/The Economist rendu public mardi, 56% des personnes interrogées critiquent la manière dont Donald Trump gère l’affaire Epstein, 22% l’approuvent et 22% n’ont pas d’opinion.Parmi les seuls électeurs républicains, 45% sont satisfaits de la manière dont le résident républicain mène ce dossier, 30% se disent indécis et 25% mécontents.

Les premiers narcotrafiquants transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants particulièrement dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a annoncé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Sept fourgons blancs de l’administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie nationale jusqu’à l’entrée de la prison située près de Lens, a constaté l’AFP.Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants “les plus dangereux” du pays. Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Au total, 200 détenus sont appelés à être incarcérés dans ces deux nouveaux quartiers de lutte contre la criminalité organisée.Selon David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, les personnes déjà transférées viennent “de la région parisienne et du sud de l’Oise”. D’autres transferts sont prévus depuis “la région marseillaise, la région grenobloise” et les Antilles, a-t-il précisé. Les transfèrements, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon plusieurs responsables syndicaux. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l’extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels: “leur quotidien va changer”, a détaillé M. Lacroix.Selon Thomas Vaugrand, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice Hauts-de-France, “ce sont tous des détenus avec des moyens financiers extérieurs assez importants, des moyens de continuer (…) leur trafic ou alors de commanditer des meurtres depuis leur cellule”. L’objectif du dispositif est d'”isoler ces profils, rendre étanche l’établissement avec l’extérieur.””On avait déjà affaire à de très gros profils. On est parti un cran au-dessus au niveau de la sécurité, mais on sait gérer ce type de profils”, a affirmé un autre syndicaliste.- Amra aussi – À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd qui s’est évadé déjà deux fois de prison.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, “a vocation à aller dans cette prison”, a déclaré sur TF1 le garde des Sceaux mardi soir, refusant d’en dire plus sur la date de son transfert.Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ces transfèrements et le choix des détenus soumis à ce régime carcéral renforcé.Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d’un éventuel placement dans l’un de ces quartiers a ainsi été “condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants”, s’est insurgée son avocate Sophie Rey-Gascon auprès de l’AFP.Elle dénonce un “détournement” d’une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison.Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a lui aussi dénoncé “fermement la procédure de sélection des détenus transférables qui ne permet qu’un exercice factice des droits de la défense”.Sur TF1, M. Darmanin a indiqué que “70% des détenus” qui iraient dans cette prison étaient en détention provisoire et expliqué que le choix des personnes était effectué par les magistrats instructeurs, le renseignement pénitentiaire et l’administration pénitentiaire.Ces premiers transfèrements “signent le retour officiel des quartiers +haute sécurité+, supprimés il y a plus de quarante ans pour leur inefficacité et leur nocivité”, estime le SM.La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l’une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d’objets. Un portique à ondes millimétriques a été installé, des caillebotis ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées sur l’ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu’ils n’en sortent. Les parloirs ont été dotés d’hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre détenus et visiteurs.edy-mdh-bbr-cnp-zl/cal/swi

Les premiers narcotrafiquants transférés vers la prison de Vendin-le-Vieil

Les 17 premiers détenus parmi les 100 narcotrafiquants particulièrement dangereux que doit accueillir le quartier haute sécurité de la prison de Vendin-le-Vieil (Pas-de-Calais) sont arrivés mardi, a annoncé le ministre de la Justice, Gérald Darmanin.Sept fourgons blancs de l’administration pénitentiaire sont arrivés en fin de matinée, escortés par des motards de la gendarmerie nationale jusqu’à l’entrée de la prison située près de Lens, a constaté l’AFP.Ce centre pénitentiaire est le premier à avoir été choisi pour accueillir les narcotrafiquants “les plus dangereux” du pays. Un deuxième quartier de haute sécurité doit entrer en fonctions à la mi-octobre à la prison de Condé-sur-Sarthe (Orne). Au total, 200 détenus sont appelés à être incarcérés dans ces deux nouveaux quartiers de lutte contre la criminalité organisée.Selon David Lacroix, secrétaire local de FO Justice, les personnes déjà transférées viennent “de la région parisienne et du sud de l’Oise”. D’autres transferts sont prévus depuis “la région marseillaise, la région grenobloise” et les Antilles, a-t-il précisé. Les transfèrements, qui ont mobilisé GIGN et Raid, se sont bien déroulés selon plusieurs responsables syndicaux. Brouilleurs de drone, de téléphone, fouilles obligatoires après chaque contact avec l’extérieur, promenades limitées à cinq et déplacements individuels: “leur quotidien va changer”, a détaillé M. Lacroix.Selon Thomas Vaugrand, secrétaire général de l’Ufap-Unsa Justice Hauts-de-France, “ce sont tous des détenus avec des moyens financiers extérieurs assez importants, des moyens de continuer (…) leur trafic ou alors de commanditer des meurtres depuis leur cellule”. L’objectif du dispositif est d'”isoler ces profils, rendre étanche l’établissement avec l’extérieur.””On avait déjà affaire à de très gros profils. On est parti un cran au-dessus au niveau de la sécurité, mais on sait gérer ce type de profils”, a affirmé un autre syndicaliste.- Amra aussi – À Vendin sont déjà incarcérés Salah Abdeslam, condamné à la perpétuité incompressible pour les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et Saint-Denis, et le braqueur multirécidiviste Rédoine Faïd qui s’est évadé déjà deux fois de prison.Le narcotrafiquant Mohamed Amra, dont l’évasion sanglante en mai 2024 a coûté la vie à deux agents pénitentiaires et qui est actuellement incarcéré à Condé-sur-Sarthe, “a vocation à aller dans cette prison”, a déclaré sur TF1 le garde des Sceaux mardi soir, refusant d’en dire plus sur la date de son transfert.Plusieurs avocats ont déploré la difficulté à contester ces transfèrements et le choix des détenus soumis à ce régime carcéral renforcé.Un détenu convoqué pour un débat contradictoire il y a quelques jours en vue d’un éventuel placement dans l’un de ces quartiers a ainsi été “condamné pour un braquage, pas pour du trafic de stupéfiants”, s’est insurgée son avocate Sophie Rey-Gascon auprès de l’AFP.Elle dénonce un “détournement” d’une procédure conçue pour empêcher des narcotrafiquants de continuer leurs activités depuis leur prison.Le Syndicat de la magistrature (SM, classé à gauche) a lui aussi dénoncé “fermement la procédure de sélection des détenus transférables qui ne permet qu’un exercice factice des droits de la défense”.Sur TF1, M. Darmanin a indiqué que “70% des détenus” qui iraient dans cette prison étaient en détention provisoire et expliqué que le choix des personnes était effectué par les magistrats instructeurs, le renseignement pénitentiaire et l’administration pénitentiaire.Ces premiers transfèrements “signent le retour officiel des quartiers +haute sécurité+, supprimés il y a plus de quarante ans pour leur inefficacité et leur nocivité”, estime le SM.La prison de Vendin-le-Vieil, qui était déjà avec celle de Condé-sur-Sarthe l’une des deux prisons les plus sécurisées de France, a subi des travaux pour renforcer encore sa sécurité.La cour de promenade a été bétonnée pour empêcher la dissimulation d’objets. Un portique à ondes millimétriques a été installé, des caillebotis ajoutés aux barreaux habituels des cellules et des trappes installées sur l’ensemble des portes pour pouvoir menotter les détenus avant qu’ils n’en sortent. Les parloirs ont été dotés d’hygiaphones, avec une vitre empêchant le contact physique entre détenus et visiteurs.edy-mdh-bbr-cnp-zl/cal/swi