A Birmingham, les fans d’Ozzy Osbourne se recueillent en mémoire d’une “icône de la ville”

“RIP Ozzy”, “Merci pour ta musique”. A Birmingham, ville natale d’Ozzy Osbourne, les fans rendent hommage à l’icône du heavy metal et leader du groupe Black Sabbath, décédé mardi à l’âge de 76 ans, deux semaines après un ultime concert dans cette cité du centre de l’Angleterre.À deux pas de la gare, des messages et des fleurs ont été déposés devant une grande fresque représentant les quatre membres fondateurs de Black Sabbath, dont un Ozzy jeune, sans ses célèbres lunettes de soleil.”Mon fils s’est récemment mis à écouter de la musique heavy metal (…) quand nous avons appris la nouvelle hier, nous nous sommes dit qu’il fallait venir”, raconte Rebecca Brownell, une habitante de 45 ans, accompagnée de son fils de 13 ans, Billy.Non loin de là, Nigel O’Connell, 63 ans, se remémore son premier concert du groupe: “Je les ai vus en live au début des années 80 (…) quand j’avais environ 20 ans”. “C’était juste chaotique, tout le monde sautait partout et s’amusait”.”Ozzy était une sorte d’icône de la ville, il était un peu fou, mais tout le monde l’aimait, et il a rendu la ville fière”, confie le retraité.Des affiches représentant le chanteur ont fleuri sur les murs de la ville tandis que le Black Sabbath Bridge, qui surplombe le canal, s’est aussi transformé en lieu de recueillement.Au pied d’un banc sur lequel trônent les visages des quatre musiciens, des bougies, des fleurs, des peluches, et même des canettes de bière s’empilent sous l’œil des caméras.Tous ont en tête le dernier concert de Black Sabbath avec Ozzy Osbourne, organisé le 5 juillet devant des dizaines de milliers de fans de metal venus du monde entier.Très affaibli, le chanteur, atteint de la maladie de Parkinson, avait dû rester assis, prisonnier de ses tremblements, tandis que les spectateurs, pour beaucoup en larmes, l’avaient encouragé et soutenu tout au long de ce dernier show.Pour l’occasion, le groupe avait réuni plusieurs figures majeures du genre, de Metallica à Anthrax, en passant par Guns N’Roses et Pantera.- “Rire sur scène” -La disparition de celui qui était surnommé le “Prince des ténèbres” a suscité des hommages des grands noms de ce style musical mais aussi au-delà: Elton John notamment a salué un “ami proche”.Les membres fondateurs du groupe, le guitariste Tony Iommi, le bassiste Geezer Butler et le batteur Bill Ward, ont également salué la mémoire de leur ancien camarade.Tony Iommi a déclaré à la BBC qu’il trouvait “génial” d’avoir pu se retrouver une dernière fois avec le groupe. Il a confié qu’Ozzy “voulait vraiment le faire” et “se sentait chez lui” à Birmingham.”Même si on prenait la musique au sérieux, on n’a jamais cessé de se faire rire sur scène et je l’ai toujours connu comme ça”, a-t-il ajouté.Selon les organisateurs, l’événement a permis de récolter 140 millions de livres (environ 160 millions d’euros), reversés à des hôpitaux pour enfants et à une association d’aide aux personnes atteintes de Parkinson.Légende du metal devenue star de la téléréalité avec son émission “The Osbournes” dans les années 2000, un des plus grands succès de MTV, Ozzy Osbourne était aussi connu pour ses excès d’alcool et de drogues et avait marqué les mémoires après avoir croqué la tête d’une chauve-souris vivante en plein concert.En 1989, il avait été arrêté pour avoir étranglé sa femme, Sharon Osbourne, alors qu’il était ivre — une agression qu’il évoquera lors d’une interview en 2007.Après plusieurs cures de désintoxication, ce père de six enfants était parvenu à remonter la pente.Un documentaire retraçant le parcours du chanteur, dont le tournage a commencé début 2022 pendant l’enregistrement de son 13e album studio, est attendu sur la plateforme de streaming Paramount+ d’ici à la fin de l’année.

India openers make solid start against England in must-win Test

Yashasvi Jaiswal and KL Rahul got India off to a solid start against England at Old Trafford on Wednesday in a must-win fourth Test for the tourists.India, invited to bat by England captain Ben Stokes, were 78-0 at lunch on the first day, with left-hander Jaiswal 36 not out and Rahul unbeaten on 40.Shubman Gill’s tourists, 2-1 down after three Tests, must win at Old Trafford if they are to keep alive their hopes of winning the five-match series.But India will have to make history as they have never managed to win in nine previous Tests at the Manchester ground.An overcast morning and green-tinged pitch encouraged Stokes to break with history by bowling first after the coin fell in his favour.No team winning the toss and bowling first has ever won a Test at Old Trafford.Chris Woakes and Jofra Archer subjected Jaiswal and Rahul to several testing overs early on.Jaiswal was fortunate when he edged the sixth ball of the day, from Woakes, through the slips for four.Woakes’ seven previous Tests at Old Trafford had yielded 35 wickets at just 17.37 apiece.But when the Warwickshire all-rounder dropped short, Rahul, fresh from a century in India’s 22-run defeat in the third Test at Lord’s, pulled him in front of square for a resounding boundary.And when Woakes over-pitched, Jaiswal off-drove him for four.Archer, after a miserly opening spell in which he conceded just seven runs in five overs, was replaced by Brydon Carse.The need for England to maintain an accurate line and length, despite the helpful conditions, was emphasised when Rahul square-cut a short and wide Carse delivery outside off stump for a stylish four.Stokes, player of the match at Lord’s and a renowned partnership-breaker, brought himself on in a bid to end India’s first-wicket stand.When Archer returned for a second spell, Jaiswal was hurried by a short ball which he inadvertently ramped for four as he sank to his knees when seemingly trying to evade the delivery.But there was no doubting Jaiswal’s intentions when he deliberately uppercut a short and wide Stokes delivery high over the cordon for six.Stokes persisted with an all-pace attack with spinner Liam Dawson, playing his first Test in eight years following an injury to Shoaib Bashir, not deployed before lunch.India selected paceman Jasprit Bumrah again even though they had previously announced he would only play three Tests in the series.The policy was aimed at protecting the world’s top-ranked bowler following a back injury.Bumrah missed the second Test in Birmingham, which India won, but returned for the dramatic match at Lord’s.The fifth and final Test takes place at the Oval, starting on July 31.India made three changes for the match at Old Trafford, with batsman Sai Sudharsan replacing Karun Nair, and Shardul Thakur and debutant Anshul Kamboj coming in for injured pacemen Nitish Kumar Reddy and Akash Deep.

Côte d’Ivoire: RSF appelle à protéger les journalistes avant la présidentielle

Reporters sans frontières (RSF) exhorte les autorités et les partis politiques ivoiriens à “protéger les journalistes” à trois mois du premier tour de l’élection présidentielle, dans un communiqué consulté mercredi par l’AFP. L’ONG de défense des journalistes dénonce l’intimidation d’au moins deux journalistes ivoiriens depuis début mai et “exhorte les autorités comme les acteurs politiques à garantir la sécurité des journalistes, tant sur le terrain que sur les médias sociaux”. Selon RSF, M’ma Camara, une journaliste de France 24 a été victime d’une “campagne de dénigrement” au mois de juin, après avoir couvert un meeting du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI), principal parti d’opposition.La journaliste a été victime de cyberharcèlement sur les réseaux sociaux, accusée d’avoir minimisé le nombre de participants au meeting du PDCI.  “Certaines personnes ont publié mon adresse et celle de ma famille”, a-t-elle déploré, citée dans le communiqué publié mardi par RSF.L’ONG recommande par ailleurs aux différents partis politiques de “faciliter l’accès des journalistes à leurs événements”, ou encore à “sanctionner les militants et membres responsables de menaces ou actes hostiles envers la presse”. Elle appelle les autorités ivoiriennes à “prendre des mesures concrètes pour protéger la liberté de la presse dans le pays”, dénonçant des “appels ciblant des journalistes après la publication d’articles”, ainsi que des “échanges qui se transforment parfois en intimidations”, notamment de la part de membres de gouvernement. “On ne se sent pas concernés”, balaie le ministre de la Communication ivoirien, Amadou Coulibaly. “Le président protège les journalistes, qui exercent librement leur profession”, assure-t-il à l’AFP, ajoutant qu'”aucun journaliste n’a été inquiété dans l’exercice de ses fonctions depuis que Alassane Ouattara est au pouvoir”. Sadibou Marong, directeur du bureau Afrique subsharienne de RSF, évoque “l’arrestation d’un professionnel de l’information réfugié politique”.Mi-juillet, Hugues Colman Sossoukpé, un journaliste béninois critique du pouvoir a été interpellé à Abidjan et extradé à Cotonou, après avoir été invité en Côte d’Ivoire par le ministère de la Transition numérique. Le ministre de la Communication ivoirien, Amadou Coulibaly, assure qu'”aucune action illégale” n’avait été entreprise par les autorités. “Nous avons simplement exécuté un mandat d’arrêt au nom de la coopération judiciaire avec le Bénin”, a poursuivi M. Coulibaly, précisant que le ministre de la Transition numérique ignorait l’existence d’un mandat d’arrêt contre Hugues Colman Sossoukpé au moment de son invitation. “Protéger la presse, c’est garantir le plein fonctionnement d’une démocratie effective”, dit Sadibou Marong. La Côte d’Ivoire a plusieurs fois connu des violences lors de périodes électorales. Fin 2010 et début 2011, l’élection de l’actuel président Alassane Ouattara, contestée par son rival Laurent Gbagbo, avait fait environ 3.000 morts.

Disparition de Delphine Jubillar: l’ex-petite amie de son mari auditionnée

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar, qui affirme que le peintre-plaquiste lui a avoué avoir tué son épouse Delphine, était entendue mercredi par les gendarmes à Auch, dans le Gers.Elle était en cours d’audition par les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie de Toulouse, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, avait ordonné lundi l’audition avant le 31 juillet de cette jeune femme, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines à Albi.Lundi, l’avocat de la jeune femme, Joaquinito Maria Alogo de Obono, s’est dit “ravi par la décision de Mme la présidente, ce jour, que (sa) cliente soit enfin écoutée”, ajoutant qu’elle souhaitait se constituer partie civile et “avait souhaité que la justice l’entende”.L’accusé, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l’infirmière à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020, aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu’à une autre ex-compagne l’avoir tuée.Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, s’est dit étonné mercredi du fait que, contrairement à ce qui s’est produit dans le passé, on ait “attendu trois mois” pour interroger la jeune femme.”Je ne comprends pas. Cette information semble être connue depuis le 14 mai. Mais qu’est-ce qu’ils font ? À l’époque du co-détenu, celui-ci était auditionné dans la journée. Et aujourd’hui, quelqu’un qui aurait reçu ces confidences, on attend trois mois pour l’auditionner. Je n’ai même plus d’explication”, a-t-il dit à l’AFP.Les services d’enquête avaient reçu le 14 mai le témoignage d’un “individu qui rapportait avoir reçu les confidences de la compagne de Cédric Jubillar sur son implication dans les faits qui lui sont reprochés”, avant qu’un procès-verbal retranscrivant ces propos ne soit transmis début juillet à la présidente de la cour d’assises.- “J’ai déjà tué” -L’accusé aurait confié à sa petite amie d’alors avoir étranglé son épouse. “J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien”, lui aurait encore dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, selon des propos rapportés le 11 juillet à l’AFP par l’avocat de cette dernière, Me Alogo de Obono.”Si ces propos ont été tenus, ils peuvent relever d’une provocation qui ne serait que la troisième. Je crois que, dans le caractère qui est le sien, il peut, peut-être de guerre lasse, à force d’entendre +mais qu’est-ce qui s’est passé ?+, par provocation, raconter n’importe quoi”, a estimé Me Alary.”Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné. Les deuxièmes révélations à son co-détenu ont fait l’objet d’investigations, ça n’a strictement rien donné non plus”, a-t-il encore affirmé.À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour trouver le corps de l’infirmière disparue avaient été entreprises, en vain, début 2022.Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence.

Disparition de Delphine Jubillar: l’ex-petite amie de son mari auditionnée

L’ex-petite amie de Cédric Jubillar, qui affirme que le peintre-plaquiste lui a avoué avoir tué son épouse Delphine, était entendue mercredi par les gendarmes à Auch, dans le Gers.Elle était en cours d’audition par les enquêteurs de la section de recherches de gendarmerie de Toulouse, a-t-on appris de sources proches de l’enquête.La présidente de la cour d’assises du Tarn, Hélène Ratinaud, avait ordonné lundi l’audition avant le 31 juillet de cette jeune femme, alors que le procès de Cédric Jubillar pour meurtre par conjoint doit s’ouvrir le 22 septembre pour quatre semaines à Albi.Lundi, l’avocat de la jeune femme, Joaquinito Maria Alogo de Obono, s’est dit “ravi par la décision de Mme la présidente, ce jour, que (sa) cliente soit enfin écoutée”, ajoutant qu’elle souhaitait se constituer partie civile et “avait souhaité que la justice l’entende”.L’accusé, qui a toujours nié toute implication dans la disparition de l’infirmière à Cagnac-les-Mines (Tarn) en décembre 2020, aurait, selon des documents judiciaires, déjà affirmé à un co-détenu ainsi qu’à une autre ex-compagne l’avoir tuée.Jean-Baptiste Alary, l’un des trois avocats de Cédric Jubillar, s’est dit étonné mercredi du fait que, contrairement à ce qui s’est produit dans le passé, on ait “attendu trois mois” pour interroger la jeune femme.”Je ne comprends pas. Cette information semble être connue depuis le 14 mai. Mais qu’est-ce qu’ils font ? À l’époque du co-détenu, celui-ci était auditionné dans la journée. Et aujourd’hui, quelqu’un qui aurait reçu ces confidences, on attend trois mois pour l’auditionner. Je n’ai même plus d’explication”, a-t-il dit à l’AFP.Les services d’enquête avaient reçu le 14 mai le témoignage d’un “individu qui rapportait avoir reçu les confidences de la compagne de Cédric Jubillar sur son implication dans les faits qui lui sont reprochés”, avant qu’un procès-verbal retranscrivant ces propos ne soit transmis début juillet à la présidente de la cour d’assises.- “J’ai déjà tué” -L’accusé aurait confié à sa petite amie d’alors avoir étranglé son épouse. “J’ai déjà tué une fois, ne me trompe pas et tout se passera bien”, lui aurait encore dit le peintre-plaquiste, incarcéré depuis sa mise en examen en juin 2021, selon des propos rapportés le 11 juillet à l’AFP par l’avocat de cette dernière, Me Alogo de Obono.”Si ces propos ont été tenus, ils peuvent relever d’une provocation qui ne serait que la troisième. Je crois que, dans le caractère qui est le sien, il peut, peut-être de guerre lasse, à force d’entendre +mais qu’est-ce qui s’est passé ?+, par provocation, raconter n’importe quoi”, a estimé Me Alary.”Si on prend un peu de recul, les premières révélations ont fait l’objet d’investigations. Ça n’a strictement rien donné. Les deuxièmes révélations à son co-détenu ont fait l’objet d’investigations, ça n’a strictement rien donné non plus”, a-t-il encore affirmé.À la suite des déclarations de cet homme qui a occupé une cellule à côté de celle de Cédric Jubillar, des recherches d’ampleur pour trouver le corps de l’infirmière disparue avaient été entreprises, en vain, début 2022.Dans cette affaire sans corps, ni aveux, ni témoin, ni scène de crime, Cédric Jubillar nie toute responsabilité et clame son innocence.

Grèce: le destin douloureux de milliers d’enfants adoptés aux Etats-Unis

Joanna et Sophia utilisent un traducteur automatique pour communiquer entre elles. L’une ne parle qu’anglais et l’autre grec. Pourtant les deux femmes sont sœurs.”Ce qui me fait le plus mal, c’est de ne pas pouvoir mener de conversation avec Sophia”, regrette l’Américaine Joanna qui a retrouvé, en 2023, à 66 ans, sa citoyenneté grecque d’origine.Joanna s’appelle Robyn aux Etats-Unis où elle a grandi et vécu toute sa vie après son adoption en Grèce alors qu’elle était un bébé d’un peu plus d’un an.Elle fait partie des quelque 4.000 Grecs adoptés durant la Guerre froide, tout particulièrement dans les années 50 et 60. L’immense majorité a rejoint des familles américaines.- Chapitre douloureux -Il s’agit d’un chapitre douloureux mais encore mal connu de l’histoire mouvementée de la Grèce qui, après l’occupation nazie, s’est déchirée dans une guerre civile meurtrière (1946-1949).”Il est désormais impossible d’ignorer les adoptions de masse et organisées d’enfants grecs aux Etats-Unis durant les deux décennies qui ont suivi la fin de la guerre civile”, explique à l’AFP Gonda Van Steen, directrice du Centre d’études helléniques du King’s College de Londres qui a mené de longues recherches et rédigé un livre sur le sujet.La Gréco-Américaine Mary Cardaras a mené campagne durant des années pour que ces enfants nés en Grèce et aujourd’hui sexagénaires ou septuagénaires puissent retrouver leur nationalité de naissance. “Ce qui a suivi (les premières adoptions en Grèce) fut un tsunami d’adoptions internationales”, poursuit-elle, citant notamment la Chine, le Vietnam, la Russie et surtout la Corée du Sud où au moins 140.000 enfants ont été adoptés par des parents étrangers entre 1955 et 1999.”Au début des années 50, la Grèce a été le principal pays d’origine des enfants adoptés aux Etats-Unis”, reprend Mme Van Steen.”Des couples américains sans enfant étaient prêts à payer n’importe quel prix pour un nouveau-né blanc et en bonne santé”, selon elle.- Veuves, violées -Souvent les mères biologiques de ces enfants étaient veuves, très pauvres ou avaient été violées. Dans la Grèce des campagnes, elles étaient montrées du doigt quand elles avaient eu un enfant sans être mariées.”Elles n’ont vu aucune autre solution que de donner l’enfant pour qu’il ait ‘une meilleure vie'”, poursuit Mme Van Steen.  Aujourd’hui ces personnes adoptées jusqu’en 1976 peuvent retrouver leur nationalité de naissance grâce à une disposition légale adoptée en mai qui simplifie les démarches d’obtention de papiers en Grèce.A la terrasse d’un café athénien, Joanna Robyn Bedell Zalewa extrait fièrement son passeport et sa carte d’identité grecs de son sac à main. Bien que disposant notamment de son certificat d’adoption, elle a entamé ses démarches bien avant la nouvelle réglementation et a dû patienter longtemps avant de retrouver sa citoyenneté grecque. “J’ai toujours su que j’avais été adoptée en Grèce”, explique cette retraitée qui est née en Messénie, dans le Péloponnèse, avant d’être adoptée au Texas. Comme pour beaucoup, son histoire est celle d’une quête opiniâtre de ses origines. “Ce que j’ai toujours voulu durant ma vie entière, c’est retrouver ma famille”, poursuit cette femme dont les yeux s’embuent de larmes lorsqu’elle évoque avec pudeur l’amour dont elle a tant manqué au sein de sa famille adoptive.Elle a retrouvé ses frères et sœur en Grèce et même rencontré, avant sa mort, sa mère biologique, veuve avec 5 enfants à sa naissance.Les liens qu’elle a tissés en Grèce l’incitent à y séjourner quand elle peut.Mary Cardaras possède encore son passeport grec de naissance qui a été révoqué à sa sortie du territoire quand elle était bébé. Cette ancienne journaliste, adoptée dans la région de Chicago et qui a longtemps vécu en Californie, a toujours su, elle aussi, qu’elle était originaire de Grèce.- “Les odeurs, l’ambiance” -Quand elle est revenue pour la première fois dans son pays natal pour des vacances d’été en 1972, elle a “regardé chaque visage de femme” dans la rue.”Je me demandais(…) si c’était ma mère”, explique-t-elle.Tout lui semblait familier. “Les odeurs, l’ambiance, j’étais complètement à la maison”.”Mais c’est seulement quand mes parents (adoptifs) sont morts que j’ai vraiment commencé à m’interroger sur les premiers mois et années” de ma vie, souligne-t-elle.L’obtention facilitée de la nationalité grecque constitue une avancée pleine d’émotions pour ces personnes à la biographie cisaillée. L’une d’elles en a récemment témoigné sur les réseaux sociaux. “A 12h47, heure grecque, j’ai reçu un message m’annonçant que je suis maintenant réintégrée comme citoyenne grecque! Je suis submergée d’émotion, ravie et sur un petit nuage!”, a écrit Stephanie Pazoles sur Facebook.

Le parquet de Paris confirme ses réquisitions de procès pour viols contre Gérard Depardieu

Le parquet de Paris a de nouveau requis mardi contre l’acteur Gérard Depardieu un procès pour viols et agressions sexuelles sur la comédienne Charlotte Arnould, après de premières réquisitions en ce sens en août 2024 qui n’étaient plus valides pour raisons procédurales, a appris l’AFP de source proche du dossier mercredi.Sollicité par l’AFP, le ministère public a confirmé avoir “requis” mardi “le renvoi de Gérard Depardieu devant la cour criminelle départementale de Paris, pour être jugé des infractions de viols et agressions sexuelles au préjudice de Charlotte Arnould les 7 et 13 août 2018.””Quel soulagement. Je reste encore prudente, il faut attendre l’ordonnance de mise en accusation du juge d’instruction. Bientôt sept ans…”, a commenté Mme Arnould sur Instagram.Le parquet de Paris avait déjà pris de telles réquisitions le 14 août 2024, mais depuis, l’enquête a été rouverte après une demande d’expertise de l’acteur sur ses propos sexuels et sexistes tenus lors d’un tournage en Corée du Nord, révélés par “Complément d’enquête” (France 2) en décembre 2023 et qui avaient fait scandale.Gérard Depardieu y multipliait les commentaires misogynes et insultants dans un haras, notamment à un moment où à l’écran, une fillette faisait du cheval, mais affirmait  que ses propos visaient une autre femme, adulte, et qu’il s’agissait d’une scène de fiction.Dans l’expertise rendue mi-mai dont l’AFP a eu connaissance, un expert informatique a tranché, estimant que ces propos “ont été adressés à l’égard d’une fillette évoluant sur un poney”.La question de savoir si les images ont été manipulées fera l’objet d’une audience correctionnelle le 2 octobre.Dans le cadre de cette procédure distincte, une autre expertise, civile cette fois, est en attente.L’émission avait précipité la chute de l’acteur, mis en cause par plusieurs femmes pour des viols et des violences sexuelles, et condamné mi-mai à 18 mois de prison avec sursis à Paris pour avoir agressé deux femmes sur le tournage des “Volets verts” en 2021 – il a fait appel.Sollicité mercredi par l’AFP, son avocat, Me Jérémie Assous, estime que “le non-lieu s’impose”.D’après lui, “les vidéos de surveillance prouvent qu’il n’y a eu aucune agression: on voit (Mme Arnould) embrasser (M. Depardieu) pendant plus de quarante secondes, désigner l’escalier qui mène à la chambre et y monter seule, en souriant. Elle lui écrit le lendemain de sa visite qu’elle l’aime et qu’elle n’est jamais aussi bien que dans ses bras”.Pour ce conseil, Mme Arnould est “disqualifiée” par les “six” accusations de viol et d’agression qu’elle a portées contre d’autres personnes, dont “aucune (…) n’a été considérée comme sérieuse” par la justice.De son côté, l’avocate de Mme Arnould, Me Carine Durrieu-Diebolt, a présenté sur LinkedIn ces nouvelles réquisitions comme une “avancée vers une reconnaissance pour ma cliente”.La décision finale sur un procès éventuel appartient désormais à la magistrate instructrice.Selon la source proche du dossier, des recours de M. Depardieu sur cette expertise doivent encore être étudiés en appel.

Des “dignitaires algériens” vont voir leurs conditions de déplacement réduites en France, selon le gouvernement

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau est “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Les chiffres dont on dispose indiquent que 120 personnes OQTF, avec leurs papiers donc en règle (pour un retour en Algérie, ndlr), n’ont pas été reprises par les autorités algériennes”, a-t-elle déclaré lors du compte-rendu du Conseil des ministres, sans mention de date.Selon le quotidien Le Figaro, 53 Algériens expulsés ont été renvoyés en France sur la période allant de mars au 22 juillet, dont quatre ces derniers jours alors que Bruno Retailleau appelait de nouveau à durcir le ton vis-à-vis d’Alger.”Il ne vous a pas échappé que le ministre de l’Intérieur était de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis notamment de la diplomatie algérienne”, a relevé Sophie Primas.”C’est ce qu’il est en train de faire, notamment sur un certain nombre de dignitaires algériens pour lesquels les conditions pour se déplacer en France vont être alourdies et plus difficiles”, a-t-elle souligné.”Nous sommes dans un rapport de force également avec l’Algérie sur cette question”, a-t-elle insisté, la France demandant aussi la libération de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes.Bruno Retailleau s’en est de nouveau pris, dans une interview vendredi au Figaro, aux autorités algériennes, leur reprochant notamment la délivrance de passeports à “des clandestins”, et a alors affirmé son intention d’entraver la circulation des “membres de la nomenclatura” responsables de “dénigrement de la France”. Visant le président Emmanuel Macron, qui le recevra jeudi à l’Elysée, il a aussi affirmé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.

Des “dignitaires algériens” vont voir leurs conditions de déplacement réduites en France, selon le gouvernement

Le ministre français de l’Intérieur Bruno Retailleau est “en train” de restreindre les conditions de déplacement en France d’un “certain nombre de dignitaires algériens” après le refus d’Alger de reprendre 120 ressortissants sous obligation de quitter le territoire français (OQTF), a indiqué mercredi la porte-parole du gouvernement Sophie Primas.”Les chiffres dont on dispose indiquent que 120 personnes OQTF, avec leurs papiers donc en règle (pour un retour en Algérie, ndlr), n’ont pas été reprises par les autorités algériennes”, a-t-elle déclaré lors du compte-rendu du Conseil des ministres, sans mention de date.Selon le quotidien Le Figaro, 53 Algériens expulsés ont été renvoyés en France sur la période allant de mars au 22 juillet, dont quatre ces derniers jours alors que Bruno Retailleau appelait de nouveau à durcir le ton vis-à-vis d’Alger.”Il ne vous a pas échappé que le ministre de l’Intérieur était de plus en plus allant pour prendre des dispositions plus fermes vis-à-vis notamment de la diplomatie algérienne”, a relevé Sophie Primas.”C’est ce qu’il est en train de faire, notamment sur un certain nombre de dignitaires algériens pour lesquels les conditions pour se déplacer en France vont être alourdies et plus difficiles”, a-t-elle souligné.”Nous sommes dans un rapport de force également avec l’Algérie sur cette question”, a-t-elle insisté, la France demandant aussi la libération de l’écrivain Boualem Sansal et du journaliste Christophe Gleizes.Bruno Retailleau s’en est de nouveau pris, dans une interview vendredi au Figaro, aux autorités algériennes, leur reprochant notamment la délivrance de passeports à “des clandestins”, et a alors affirmé son intention d’entraver la circulation des “membres de la nomenclatura” responsables de “dénigrement de la France”. Visant le président Emmanuel Macron, qui le recevra jeudi à l’Elysée, il a aussi affirmé que “la diplomatie des bons sentiments a(vait) échoué” et réclamé un changement de ton vis-à-vis d’Alger.