Furious India eyes response to Pakistan after Kashmir attack

India has hit Pakistan with a raft of mostly symbolic diplomatic measures after a deadly attack it blames on its arch-rival, but analysts warn a military response may yet come.New Delhi suspended a water-sharing treaty, announced the closure of the main land border crossing with Pakistan, downgraded diplomatic ties and withdrew visas for Pakistanis on Wednesday night, just over 24 hours after gunmen killed 26 men in Indian-administered Kashmir.And then on Thursday, New Delhi said it had suspended visas services “with immediate effect” and ordered all Pakistani nationals to leave the country, with the exception of remaining diplomats. Experts say that a military response may still be in the pipeline, with some speculating that a response may come within days while others say weeks.New Delhi accuses Islamabad of supporting “cross-border terrorism” — claims Pakistan denies — and police in Kashmir identified two Pakistani nationals among the three alleged gunmen.India’s Prime Minister Narendra Modi vowed on Thursday to punish all those responsible “to the ends of the Earth”.Relations between the nuclear-armed neighbours have sunk to their lowest level in years and some fear New Delhi’s diplomatic moves may just be an opening salvo.”This attack is going to take… relations a long way back to the dark days,” said International Crisis Group analyst Praveen Donthi.”Given the Narendra Modi government’s security approach, they might resort to kinetic (military) measures in the next couple of weeks, because they believe in projecting a strong security state.”Pakistan held a rare national security meeting on Thursday after New Delhi’s punitive diplomatic measures.- ‘Escalation’ -The killings have shocked India because they were a dramatic shift targeting civilians and the area’s vital tourism industry, rather than more common smaller-scale attacks against Indian security forces.Hindu pilgrims have been targeted in the past, but direct attacks on the tourist trade that underpins much of the local economy are much rarer.”A major attack in a tourist area does constitute a break from the past,” said Ajai Sahni, a counter-terrorism expert at the New Delhi-based Institute for Conflict Management.Sahni suggested there had been “an unwritten contract” not to attack the general tourism trade “because virtually everyone” in Kashmir is directly or indirectly dependent on tourism.For New Delhi, the 3.5 million tourists who it says visited Kashmir in 2024  — mostly domestic visitors — illustrated what officials called “normalcy and peace” returning to the troubled region after a massive crackdown in 2019.”One of the reasons this attack might have happened is because the government started linking the numbers of tourists… to this narrative of normalcy,” Donthi said.”The militants finally changed their attack. Usually, they don’t attack tourists and civilians… And this is going to mark an escalation in the conflict.”The 2019 crackdown followed Modi’s decision to cancel Kashmir’s partial autonomy and impose direct control from New Delhi. US-based analyst Michael Kugelman said he believed the shift meant India would therefore also likely respond with military force.”I would argue that the combination of the scale of this attack as well as the targeting — the fact that civilians were hit — that suggests to me that there is a strong likelihood of some type of Indian military retaliation,” he said.”I don’t necessarily think that such a response would come quickly. I suspect that New Delhi will want to take some time, some days to review a range of possible retaliations.”- ‘Covert options available’ -India has taken its time to respond to past attacks.The worst attack in recent years in Indian-run Kashmir was at Pulwama in 2019, when insurgents rammed a car packed with explosives into a police convoy, killing 40 and wounding 35.Indian fighter jets carried out air strikes on Pakistani territory 12 days later, a raid that came against the backdrop of campaigning for India’s general elections.Action taken by India so far is limited. The now-suspended Indus Water Treaty shares critical water between the two countries — but is more a paper agreement and India has no major means of restricting flow downstream to Pakistan.The closure of the border crossing at the Attari-Wagah frontier is also significant, although there are rarely large numbers who cross.The border crossing hosts a hugely popular evening ritual, where crowds gather to cheer on soldiers as they goose-step in a chest-puffing theatrical show that has largely endured through innumerable diplomatic flare-ups.Sahni said any potential military response was “ill-advised”.”There have been military responses in the past,” he said.”They have been drummed up to have been these great successes. They had not achieved any significant outcomes — and there is a wide range of covert options available.”

Foot: Eduardo Camavinga victime d’une rupture du tendon de l’adducteur gauche

Le milieu de terrain français du Real Madrid Eduardo Camavinga a été victime d’une rupture du tendon de l’adducteur gauche, une blessure survenue mercredi soir contre Getafe (1-0) et qui pourrait l’éloigner des terrains durant plusieurs semaines, a annoncé jeudi le club espagnol.”Après les examens effectués aujourd’hui (jeudi) sur notre joueur Eduardo Camavinga par les services médicaux du Real Madrid, il a été diagnostiqué une déchirure complète du tendon de l’adducteur gauche. En attente d’évolution”, a écrit le Real dans un communiqué.Le club madrilène n’a pas indiqué la durée de l’indisponibilité de l’international français (22 ans, 26 sélections) mais, au vu de la gravité de la blessure, il pourrait manquer la fin de saison et des échéances importantes aussi bien avec le Real Madrid qu’avec les Bleus.Éliminé en quarts de finale de la Ligue des champions par Arsenal, le Real doit affronter samedi en finale de la Coupe du Roi le FC Barcelone et reste à la lutte pour le titre de champion, à quatre points de son grand rival catalan. Il doit également disputer le Mondial des clubs du 14 juin au 13 juillet aux Etats-Unis. L’équipe de France sera quant à elle opposée à l’Espagne en demi-finale de la Ligue des nations, le 5 juin à Stuttgart.Il s’agit de la quatrième blessure de la saison pour Camavinga, déjà touché au genou et aux ischios.

Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s’étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l’avancée des fidèles, a constaté l’AFP.De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouillen”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il également confié.Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.- Le père des “laissés-pour-compte” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également confié jeudi à l’AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la file d’attente, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d’une nouvelle “congrégation” en présence de 103 d’entre eux – électeurs et non électeurs.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l’AFP.Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l’armée de l’air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.  Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu’à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.- Funérailles samedi -L’affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s’y sont pressées à l’heure du déjeuner.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.”Il est impossible de savoir” combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, sous haute sécurité.Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.bur-jra-cmk-ljm-tc/glr/pt

Des milliers de fidèles place Saint-Pierre avant les funérailles du pape

Des milliers de fidèles sont de nouveau massés jeudi devant la basilique Saint-Pierre de Rome afin de rendre un dernier hommage à la dépouille du pape François, devant laquelle plus de 50.000 pèlerins ont déjà défilé depuis mercredi matin, avant ses obsèques samedi.La file des fidèles et touristes patientant pour rendre hommage au chef des plus de 1,4 milliard de catholiques, décédé lundi à 88 ans, s’étire aux abords du plus petit Etat du monde, dont les accès sont filtrés par un lourd dispositif de sécurité qui ralentit l’avancée des fidèles, a constaté l’AFP.De mercredi à 09H00 GMT à jeudi 09H00 GMT, plus de 50.000 personnes se sont recueillies devant la dépouille du jésuite argentin dans la monumentale basilique, selon Vatican News. Les portes, qui devaient fermer à minuit, sont finalement restées ouvertes jusqu’à 05H30 du matin pour accueillir le flot de fidèles.”Ce fut un moment bref mais intense devant sa dépouillen”, a témoigné jeudi matin auprès de l’AFP Massimo Palo, un Italien de 63 ans vivant à Rome. François “a été un pape au milieu de son troupeau, de son peuple, et j’espère que les prochains pontificats seront un peu comme le sien”, a-t-il également confié.Rupture avec la tradition, le cercueil en bois clair ouvert du défunt pape, vêtu d’une mitre blanche et d’une chasuble rouge, les mains enserrant un chapelet, ne repose pas sur un catafalque, mais est posé sur un support à même le sol, devant le maître-autel, à la demande de Jorge Bergoglio, qui aspirait à plus de sobriété dans les rites funéraires papaux.- Le père des “laissés-pour-compte” -“C’était un grand homme, c’était le père des laissés-pour-compte, des invisibles”, a également confié jeudi à l’AFP Amerigo Iacovacci, un Romain de 82 ans.Florencia Soria, une Argentine de 26 ans en voyage à Rome pour deux jours avec une amie, n’a pas hésité à rejoindre la file d’attente, armée d’un café, pour vivre ce “moment historique”. Surtout pour nous “parce que nous sommes argentines. Nous étions des petites filles lorsque le pape a entamé son pontificat. Nous nous souvenons de ce moment”, a-t-elle ajouté.Les cardinaux, qui rejoignent progressivement Rome, se réunissaient jeudi matin pour la troisième fois, au lendemain d’une nouvelle “congrégation” en présence de 103 d’entre eux – électeurs et non électeurs.Ces réunions préparatoires fixent les modalités des événements avant le conclave, auquel 135 électeurs – ceux âgés de moins de 80 ans – sont invités à prendre part. Certains ont toutefois déjà annoncé qu’ils ne viendraient pas pour raison de santé.Mercredi, sur la place Saint-Pierre encadrée par la célèbre colonnade du Bernin, les fidèles ont dû patienter entre trois et plus de quatre heures pour entrer dans la basilique, selon plusieurs témoignages recueillis par l’AFP.Un important dispositif de sécurité y était déployé, comprenant notamment des équipes de l’armée de l’air et de la défense munies de fusils brouilleurs de drones.  Le Vatican avait annoncé que jeudi, les fidèles pourraient rendre hommage au pape jusqu’à minuit. Mais mercredi, les visites ont finalement pu se poursuivre au-delà. Vendredi, les portes de la basilique seront ouvertes de 07H00 à 19H00.- Funérailles samedi -L’affluence a également été massive mercredi à la basilique Sainte-Marie-Majeure, dans le centre de Rome, où le pape sera inhumé samedi conformément à sa volonté. Selon le préfet de Rome Lamberto Giannini, plus de 10.000 personnes s’y sont pressées à l’heure du déjeuner.Plus tôt dans la matinée, la dépouille du pape avait été escortée par des dizaines de cardinaux, évêques, religieux et laïcs depuis la petite chapelle de la résidence Sainte-Marthe, où il a vécu de son élection en 2013 jusqu’à sa mort, vers la basilique couronnée par la coupole de Michel-Ange.Le Vatican observera neuf jours de deuil à partir de samedi. Au cours de ces “novemdiales”, des célébrations solennelles auront lieu chaque jour à Saint-Pierre, jusqu’au 4 mai.Le cercueil sera fermé vendredi soir lors d’une cérémonie présidée par le cardinal camerlingue, l’Américain Kevin Farrell, qui gère les affaires courantes jusqu’au conclave.Les funérailles de François se dérouleront samedi matin à partir de 08H00 GMT sur la place Saint-Pierre, où devraient converger au moins 200.000 fidèles, et 170 délégations étrangères.”Il est impossible de savoir” combien de personnes seront présentes le jour des funérailles, “quelques centaines de milliers au minimum”, a déclaré à l’AFP Pierfrancesco Demilito, chef du service de presse de la Protection civile italienne.Comme pour Jean-Paul II en 2005, des dizaines de chefs d’Etat et de têtes couronnées assisteront aux funérailles du chef de l’Eglise catholique, sous haute sécurité.Parmi eux, le président américain Donald Trump, ses homologues français Emmanuel Macron et ukrainien Volodymyr Zelensky ou encore le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres.Le roi Felipe VI et la reine Letizia d’Espagne, le prince William, Albert II de Monaco et son épouse Charlène seront aussi présents.bur-jra-cmk-ljm-tc/glr/pt

Le maire de Budapest, épine dans le pied d’Orban

Quand il voit le sort réservé au maire d’Istanbul, Gergely Karacsony se réjouit que la Hongrie soit membre de l’UE. Le premier édile de Budapest peut encore résister au Premier ministre Viktor Orban et remporte même parfois quelques batailles.Pour l’heure, “notre appartenance à l’Union européenne offre aux figures de l’opposition une sorte de protection”, souffle l’élu écologiste de 49 ans, “très affecté” par l’arrestation d’Ekrem Imamoglu, principal rival du président turc, qu’il connaît.”J’espère que nous n’en arriverons pas là en Hongrie”, dit-il.Lui-même a abandonné toute prétention nationale après son échec aux dernières primaires de l’opposition.Mais à la tête de la capitale hongroise depuis 2019, il mène combat contre certains projets “absurdes” du gouvernement pour sa ville. Quand le reste du pays a lui été largement conquis par Viktor Orban, qui détient une écrasante majorité au Parlement et contrôle de nombreux médias.”Je ne veux pas être casse-pieds mais je dois avant tout défendre les intérêts des habitants”, explique-t-il lors d’un récent entretien à l’AFP.- Un mini-Dubaï “surréaliste” -Sa dernière victoire: avoir fait capoter le “mini-Dubaï”, officiellement nommé “Grand Budapest”, un ambitieux projet immobilier confié à une société émiratie. Annoncée l’an dernier avec pour objectif de moderniser le quartier d’une gare désaffectée, l’opération de 12 milliards d’euros aurait peut-être débouché sur la construction des gratte-ciels les plus hauts de l’UE.Une aberration pour Gergely Karacsony, qui a décidé d’exercer son droit de préemption sur le terrain et en a repris possession en mars.L’occasion “historique” d’ériger un nouveau district de logements accessibles et de créer un parc, même s’il faudra d’abord relever les nombreux défis de décontamination de la zone.Dans ce paysage urbain exceptionnel, au centre classé par l’Unesco, “bâtir un bâtiment vertical de 400 à 500 mètres est une idée surréaliste”, peste-t-il.Le gouvernement hongrois avait fait miroiter un développement économique de la zone et des créations d’emplois.Mais selon le maire, l’initiative qui a “glissé sur une peau de banane légale” n’avait qu’un but: emplir les poches des proches de Viktor Orban “via des contrats lucratifs” et surtout flatter l’ego du dirigeant nationaliste.”Il veut laisser sa marque dans l’histoire. Mais est-elle pertinente et durable ou au contraire un pur produit de son ambition politique et de la vanité humaine?”, lance-t-il.Le promoteur Eagle Hills n’a pas annoncé l’abandon officiel du projet mais plus aucune mention ne figure sur son site internet. Il n’a pas répondu aux requêtes de l’AFP.- Soutien à la Marche des fiertés -Même s’il préférerait travailler “main dans la main” avec le gouvernement, Gergely Karacsony partage sa “grande joie” devant ce succès. Tout comme il se félicite d’avoir contribué à stopper le projet du tout premier campus européen de l’université Fudan de Shanghaï.Les détracteurs de ce plan dévoilé en 2021 voyaient là un moyen pour Pékin d’étendre son influence et pointaient les menaces pour les libertés académiques, sans compter le coût pour les contribuables. Plusieurs milliers de personnes avaient manifesté pour demander son retrait. Finalement les autorités ont jeté l’éponge.A ces combats contre des investissements gaspillant “l’argent public ou posant un risque pour la sécurité nationale”, s’ajoutent des batailles idéologiques, pour défendre par exemple la Marche des fiertés, qu’une récente loi met en danger.Ne cessant de restreindre les droits des personnes LGBT+, le gouvernement a menacé de frapper les participants d’amendes.Une “menace vide” pour “instiller la peur”, réagit le maire de la capitale qui sera présent. “Plus nombreux on sera et moins les autorités oseront appliquer les sanctions”.Face à un pouvoir qui “se radicalise”, les partis d’opposition n’ont d’autre choix que de durcir leurs actions, estime-t-il.Il observe avec intérêt la montée dans les sondages du conservateur Peter Magyar, le premier depuis 2010 à avoir selon lui “une chance” réelle de détrôner Viktor Orban lors des législatives du printemps 2026.Mais en tant qu’ex-analyste politique, il se demande si ses réticences à soutenir clairement l’Ukraine ou à prendre position sur les sujets LGBT+ ne vont pas finir par se retourner contre lui.Tout dépendra de ce qui importe le plus aux électeurs de gauche, résume-t-il: voter pour le candidat le mieux à même de mettre fin à 15 ans de pouvoir illibéral, ou “voter pour les partis incarnant leurs valeurs”.

Moving heaven and earth to make bread in Gaza

In Gaza, where hunger gnaws and hope runs thin, flour and bread are so scarce that they are carefully divided by families clinging to survival. “Because the crossing points are closed, there’s no more gas and no flour, and no firewood coming in,” said Umm Mohammed Issa, a volunteer helping to make bread with the few resources still available.Israel resumed military operations in the Palestinian territory in mid-March, shattering weeks of relative calm brought by a fragile ceasefire.The United Nations has warned of a growing humanitarian catastrophe unfolding in the besieged territory, where Israel’s blockade on aid since March 2 has cut off food, fuel and other essentials to Gaza’s 2.4 million people. Israel has repeatedly said it will not allow aid in, accusing Hamas of diverting the supplies, a claim the Palestinian militant group denies.Once again, residents have had to resort to increasingly desperate measures to feed themselves.To cook a thin flatbread called “saj”, named after the convex hotplate on which it is made, Issa said the volunteers have resorted to burning pieces of cardboard.”There’s going to be famine,” the Palestinian woman said, a warning international aid groups have previously issued over the course of 18 month of war. “We’ll be in the situation where we can no longer feed our children.”- ‘Bread is precious’ -Until the end of March, Gazans gathered each morning outside the few bakeries still operating, in the hope of getting some bread. But one by one, the ovens cooled as ingredients — flour, water, salt and yeast — ran out.Larger industrial bakeries central to operations run by the UN’s World Food Programme also closed for lack of flour and fuel to power their generators.On Wednesday, World Central Kitchen (WCK) sounded the alarm about a humanitarian crisis that is “grows more dire each day.”The organisation’s bakery is the only one still operating in Gaza, producing 87,000 loaves of bread per day. “Bread is precious, often substituting for meals where cooking has stopped,” it said.”I built a clay oven to bake bread to sell,” said Baqer Deeb, a 35-year-old father from Beit Lahia in northern Gaza.He has been displaced by the fighting, like almost the entire population of the territory, and is now in Gaza City.”But now there’s a severe shortage of flour,” he said, “and that is making the bread crisis even worse.”There is no longer much food to be found for sale at makeshift roadside stalls, and prices are climbing, making many products unaffordable for most people.- ‘Mould and worms’ -Fidaa Abu Ummayra thought she had found a real bargain when she bought a large sack of flour for the equivalent of 90 euros at Al-Shati refugee camp in the north of the territory.”If only I hadn’t bought it,” the 55-year-old said. “It was full of mould and worms. The bread was disgusting.”Before the war, a typical 25-kilo sack like the one she bought would have gone for less than 10 euros.”We are literally dying of hunger,” said Tasnim Abu Matar in Gaza City.”We count and calculate everything our children eat, and divide up the bread to make it last for days,” the 50-year-old added.”We can’t take it any more.”People rummage through debris searching for something to eat as others walk for kilometres (miles) to aid distribution points hoping to find food for their families. Germany, France, and Britain on Wednesday called on Israel to stop blocking humanitarian aid into Gaza, warning of “an acute risk of starvation, epidemic disease and death”. According to the UN humanitarian agency OCHA, displaced people at more than 250 shelters in Gaza had no or little access to enough food last month.Hamas, whose unprecedented October 7, 2023 attack on southern Israel ignited the war, accuses Israel of using starvation as a weapon of war. True to their reputation for resilience after multiple wars, Palestinians in the Gaza Strip have devised countless ways to cope with growing hardship.But in interviews with AFP, many said these improvised solutions often make them feel as though they’ve been thrust back centuries.

Préavis de grèves à la SNCF: le désaccord continue entre syndicats et direction

Syndicats de cheminots et direction de la SNCF n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les salaires et les emplois du temps, ce qui laisse planer la possibilité d’une semaine émaillée de grèves dans les transports à partir du 5 mai. Les contrôleurs sont appelés à se mettre en grève les 9, 10 et 11 mai, par Sud-Rail, troisième syndicat à la SNCF mais deuxième chez les contrôleurs, ainsi que par un influent collectif de contrôleurs baptisé CNA (collectif national ASCT).La CGT-Cheminots, premier syndicat, a elle appelé à se mobiliser dès le 5 mai. Sud-Rail a également appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié.”On n’a pas forcément envie d’aller à la grève, par contre, on a des revendications légitimes sur la table”, a estimé auprès de l’AFP Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail.- Le “job” a été “fait” sur les salaires -Mercredi, la direction de la SNCF avait estimé que “sur les salaires”, une des revendications des syndicats, “nous avons fait le job lors des négociations annuelles, il ne peut y avoir de négociations semestrielles ou trimestrielles”, et rappelé que l’augmentation moyenne des salaires des agents s’est portée à 2,2% pour 2025.Un chiffre contesté par les syndicats. “Ce chiffre prend en compte les évolutions automatiques dans la grille de salaire, mais l’augmentation générale est de 1%, alors que l’entreprise a fait 1,6 milliard d’euros bénéfices”, a avancé Fabien Villedieu.”Cet argent est prévu pour être réinvesti dans le réseau qui appartient à l’Etat et non à la SNCF et qui en plus est circulé par tout le monde, à commencer par Trenitalia”, a-t-il déploré.Autre point de discorde: les emplois du temps, les contrôleurs reprochant des modifications de leur journée de travail et de repos trop tardives.La direction de la SNCF a notamment promis mercredi une visibilité à 6 mois sur les jours de repos.Pas assez pour les syndicats, qui aimeraient également plus de visibilité sur les horaires de travail lors des journées de service.”Vous connaissez beaucoup de métiers là où les gens n’ont aucune visibilité sur trois mois dans leur journée de service ?”, s’est interrogé Fabien Villedieu.- “Trouver un accord” -Pour le ministre des Transports Philippe Tabarot, “certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers un apaisement”.”J’ai espoir encore sur les capacités de Jean-Pierre Farandou (patron de la SNCF, NDLR) et Christophe Fanichet (PDG de SNCF Voyageurs, la filiale qui gère les trains, NDLR) à pouvoir trouver un accord et que certains syndicats reviennent à la raison”, a souligné Philippe Tabarot jeudi sur RTL.Il a indiqué ne pas “(souhaiter) intervenir directement parce que je pense que ça affaiblirait l’Etat”.Et a mis en garde: “une journée de grève, c’est 10 millions (d’euros) qui ne sont pas investis dans le réseau. Donc ceux qui se prétendent (…) amoureux du ferroviaire et qui souhaitent que l’Etat à travers la SNCF puisse investir dans le ferroviaire doivent (…) ne pas utiliser en permanence l’arme de la grève”.Pour Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, “la SNCF, ce sont des profits records”, mais “ceux qui la font vivre, c’est-à-dire les cheminots, n’ont pas les salaires qui suivent”, a-t-elle déclaré jeudi sur TF1.”La direction ferait mieux d’écouter” les cheminots “plutôt que d’arriver à des grèves pendant des périodes où les gens souhaitent partir en vacances”, a abondé jeudi Fabien Roussel (PCF) sur Sud Radio.

Préavis de grèves à la SNCF: le désaccord continue entre syndicats et direction

Syndicats de cheminots et direction de la SNCF n’ont toujours pas réussi à se mettre d’accord sur les salaires et les emplois du temps, ce qui laisse planer la possibilité d’une semaine émaillée de grèves dans les transports à partir du 5 mai. Les contrôleurs sont appelés à se mettre en grève les 9, 10 et 11 mai, par Sud-Rail, troisième syndicat à la SNCF mais deuxième chez les contrôleurs, ainsi que par un influent collectif de contrôleurs baptisé CNA (collectif national ASCT).La CGT-Cheminots, premier syndicat, a elle appelé à se mobiliser dès le 5 mai. Sud-Rail a également appelé les conducteurs à la grève le 7 mai, veille de jour férié.”On n’a pas forcément envie d’aller à la grève, par contre, on a des revendications légitimes sur la table”, a estimé auprès de l’AFP Fabien Villedieu, secrétaire fédéral de Sud-Rail.- Le “job” a été “fait” sur les salaires -Mercredi, la direction de la SNCF avait estimé que “sur les salaires”, une des revendications des syndicats, “nous avons fait le job lors des négociations annuelles, il ne peut y avoir de négociations semestrielles ou trimestrielles”, et rappelé que l’augmentation moyenne des salaires des agents s’est portée à 2,2% pour 2025.Un chiffre contesté par les syndicats. “Ce chiffre prend en compte les évolutions automatiques dans la grille de salaire, mais l’augmentation générale est de 1%, alors que l’entreprise a fait 1,6 milliard d’euros bénéfices”, a avancé Fabien Villedieu.”Cet argent est prévu pour être réinvesti dans le réseau qui appartient à l’Etat et non à la SNCF et qui en plus est circulé par tout le monde, à commencer par Trenitalia”, a-t-il déploré.Autre point de discorde: les emplois du temps, les contrôleurs reprochant des modifications de leur journée de travail et de repos trop tardives.La direction de la SNCF a notamment promis mercredi une visibilité à 6 mois sur les jours de repos.Pas assez pour les syndicats, qui aimeraient également plus de visibilité sur les horaires de travail lors des journées de service.”Vous connaissez beaucoup de métiers là où les gens n’ont aucune visibilité sur trois mois dans leur journée de service ?”, s’est interrogé Fabien Villedieu.- “Trouver un accord” -Pour le ministre des Transports Philippe Tabarot, “certains syndicats ne semblent pas vouloir avancer vers un apaisement”.”J’ai espoir encore sur les capacités de Jean-Pierre Farandou (patron de la SNCF, NDLR) et Christophe Fanichet (PDG de SNCF Voyageurs, la filiale qui gère les trains, NDLR) à pouvoir trouver un accord et que certains syndicats reviennent à la raison”, a souligné Philippe Tabarot jeudi sur RTL.Il a indiqué ne pas “(souhaiter) intervenir directement parce que je pense que ça affaiblirait l’Etat”.Et a mis en garde: “une journée de grève, c’est 10 millions (d’euros) qui ne sont pas investis dans le réseau. Donc ceux qui se prétendent (…) amoureux du ferroviaire et qui souhaitent que l’Etat à travers la SNCF puisse investir dans le ferroviaire doivent (…) ne pas utiliser en permanence l’arme de la grève”.Pour Mathilde Panot, cheffe des députés LFI, “la SNCF, ce sont des profits records”, mais “ceux qui la font vivre, c’est-à-dire les cheminots, n’ont pas les salaires qui suivent”, a-t-elle déclaré jeudi sur TF1.”La direction ferait mieux d’écouter” les cheminots “plutôt que d’arriver à des grèves pendant des périodes où les gens souhaitent partir en vacances”, a abondé jeudi Fabien Roussel (PCF) sur Sud Radio.